Par Loukil D
L’inspection interne de la pharmacie centrale a découvert qu’au service infectieux un manque de 126 boîtes d’antirétroviraux a été constaté.
Une nouvelle affaire de vol de médicaments au CHU d’Oran, en l’occurrence des antirétroviraux destinés aux personnes porteuses du VIH, et d’un potentiel trafic a été découverte mardi après-midi. En effet, tout a démarré de manière fortuite, lorsque des agents des forces de l’ordre, en faction au barrage fixe de la police faisant face à la maison d’arrêt de M’dina J’dida, ont aperçu le comportement suspect d’un véhicule et de deux personnes.
Une femme portant des sacoches de plastique qu’elle remettait à un individu, s’empressant de les cacher dans le coffre de sa voiture. Intrigué, l’officier de police est intervenu et découvrira que les sacs en question contenaient une cinquantaine de boîtes de médicaments antirétroviraux, qui sont justement en rupture de stock dans l’établissement hospitalier et au service infectieux.
Conduite au commissariat, la dame indiquera être une femme de ménage exerçant au service infectieux et que c’est une collègue, ancienne femme de ménage, qui lui aurait demandé de remettre les sacoches de médicaments à l’individu qui l’attendait. Les enquêteurs qui se sont rendus au service infectieux ont interpellé la seconde femme pour être entendue. La direction du CHUO que nous avons jointe nous a confirmé les faits et l’affaire.
Le chargé de communication indique qu’une plainte de la DG de l’hôpital a été déposée au commissariat de la 1re sûreté, ainsi qu’une enquête administrative immédiatement enclenchée. L’inspection interne de la pharmacie centrale a déjà découvert qu’au service infectieux un manque de 126 boîtes d’antirétroviraux a été constaté. Une seule boîte de ces médicaments coûte aux alentours de 5000 DA et même plus.
Cette affaire, qui n’a pas encore abouti à la découverte de toutes les implications, met en relief justement la situation des malades porteurs du VIH, qui souffrent de la rupture des stocks de médicaments et ne peuvent plus se soigner. En début d’année, une association de malades avait dénoncé, lors d’un point de presse, les pénuries récurrentes des antirétroviraux au service infectieux du CHUO. Une commission ministérielle avait été envoyée.
Désormais, la direction du CHUO souhaite qu’une nouvelle commission vienne contrôler le service infectieux et la gestion des médicaments. Est-ce que cette énième commission mettra fin, pour une fois, à ces scandales de trafic de médicaments destinés aux malades ?
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Par CHENAOUI AHMED
Les habitations des deux localités rurales de Kouadri et de Mgharsa dans la wilaya de Aïn Defla sont enfin raccordés au réseau de gaz naturel. La joie des bénéficiaires (100 familles à Kouadri et 300 autres à Mgharsa) de cette source d’énergie était indescriptible le jour où il a été procédé à la mise en service du réseau en question, en début de semaine, par le wali qui était accompagné des autorités civiles et militaires de la wilaya. “Cela fait des années que nous attendions ce jour que nous considérons comme une véritable fête que nous devons impérativement célébrer. Nous vivions, plusieurs fois dans l’année, le calvaire de la pénurie de gaz butane, particulièrement durant la période hivernale. Mais avec l’arrivée du gaz naturel, toutes nos préoccupations à ce sujet feront partie désormais du passé”, racontent avec satisfaction plusieurs familles bénéficiaires dans les deux localités.
Selon nos sources, la réalisation de ce réseau dont la conduite est estimée à 7,2 km a coûté, au total, 13 milliards de centimes (65% du budget de la wilaya et 35% à la charge de Sonelgaz). Toujours d’après nos sources, seules 9 communes des 36 que compte la wilaya ne sont pas encore raccordées au réseau de gaz naturel. “Mais deux d’entre elles, à savoir Bathia et Tarek-Ibn Zyad ne tarderont pas à être raccordées au même réseau, car les travaux relatifs à la réalisation des conduites pour son acheminement vers les habitations concernées sont actuellement en cours et battent leur plein.
Des travaux similaires sont également lancés pour faire bénéficier de la même source d’énergie un total de 4913 familles notamment à Oued Zeboudj, Zenbadra, Aïn Eddem et Djababra”, ajoutent encore nos sources. Celles-ci indiquent aussi que pour ce qui est des chefs-lieux des communes d’El-Hoceïnia, El-Maïene, Oued Chorfa, Birbouche et Djemaâ Ouled Cheïkh (7125 foyers) qui figurent parmi les 9 communes qui ne sont pas raccordées en gaz naturel, le choix des entreprises qui prendront en charge la réalisation de réseaux de gaz de ville est déjà fait, et les travaux seront incessamment lancés. “Une fois les chefs-lieux de communes raccordés définitivement, la couverture en gaz naturel sera dans toute la wilaya”, indiquent enfin nos sources.
AHMED CHENAOUI
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Les postulants à la candidature à l’élection présidentielle, Abdelhakim Hamadi et Ali Zeghdoud ont déposé, jeudi après midi, au Conseil constitutionnel leurs dossiers de candidature.
M. Hamadi est ainsi le deuxième candidat à formaliser sa candidature pour l’élection présidentielle du 18 avril prochain avant la clôture de la période de dépôt de dossier fixée au 3 mars à minuit.
Dans une déclaration à la presse, au terme du dépôt de son dossier de candidature, M. Hamadi a indiqué qu’il avait présenté un dossier complet comme le dispose la loi, rappelant qu’il avait déjà déposé un dossier de candidature à l’élection présidentielle en 2014.
Le président du parti du Rassemblement algérien (RA), Ali Zeghdoud est le premier à déposer son dossier au Conseil constitutionnel avant la clôture de la période de dépôt de dossier de candidature fixée au 3 mars à minuit.
La déclaration de candidature à la présidence de la République doit satisfaire certaines conditions prévues par la Constitution et la loi organique relative au régime électoral.
Outre un dossier administratif contenant les renseignements du postulant, ce dernier doit notamment présenter soit une liste comportant aux moins 600 signatures individuelles de membres élus d’assemblées populaires communales, de wilayas ou parlementaires et réparties, au moins, à travers 25 wilayas, ou bien une liste comportant 60.000 signatures individuelles, au moins, d’électeurs inscrits sur une liste électorale.
La demande est aussi accompagnée d’un dossier comportant plusieurs pièces notamment une déclaration sur l’honneur attestant que l’intéressé possède uniquement la nationalité algérienne d’origine et qu’il n’a jamais possédé une autre nationalité, une déclaration sur l’honneur attestant de sa confession musulmane, un certificat de nationalité algérienne d’origine du conjoint de l’intéressé et une déclaration sur l’honneur attestant que le conjoint jouit uniquement de la nationalité algérienne.
Elle doit comporter également un certificat de nationalité algérienne d’origine du père et de la mère de l’intéressé, une déclaration sur l’honneur attestant la résidence exclusive, en Algérie, pendant 10 ans, au moins, sans interruption, précédant immédiatement le dépôt de candidature de l’intéressé, une attestation de participation à la révolution du 1er novembre 1954 pour les candidats nés avant le 1er juillet 1942 et une attestation de non implication des parents du candidat, né après le 1er juillet 1942, dans des actes hostiles à la révolution. APS
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Un voyageur algérien a été arrêté en possession d’une somme d’argent en devises d’une valeur de 40 000 euros par les agents de la garde douanière de Sousse, au niveau de l’autoroute A1.
Selon ces services, cet individu a reconnu avoir importé ces devises à partir de l’Algérie sans avoir déposé une déclaration auprès des services douaniers au poste frontalier.
Ainsi, après les aéroports d’Alger, de Constantine et d’Oran, les circuits organisés dans la fuite des capitaux tissent de nouvelles filières par voie terrestre.
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Un gang composé de 13 individus, dont 8 femmes, a escroqué 1 157 personnes dans le Grand-Alger.
Selon l’enquête menée par la section de recherche de la Gendarmerie nationale de Bir Mourad Raïs, les victimes ont été flouées par une société qui activait sur le réseau social facebook et qui proposait plusieurs services, dont l’achat de véhicules, les annonces publicitaires, les voyages à l’étranger et la vente de produits électroménagers.
Lors des perquisitions, les enquêteurs sont tombés sur 800 dossiers administratifs en cours de traitement.Autrement dit, ce gang s’apprêtait à escroquer d’autres clients.
Alors que la tête du réseau est en fuite en Europe, les 13 individus arrêtés ont été traduits devant la justice et placés sous mandat de dépôt pour association de malfaiteurs, escroquerie, fraude fiscale, abus de confiance, non-dénonciation et usurpation d’identité.
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Lakhdar Bouherroud du MSP a estimé que le Gouvernement « était censé présenter sa Déclaration de politique générale vers la fin de l’année 2018 et non en cette conjoncture électorale, d’autant que nous avons eu droit à la présentation de réalisations accomplies en 20 ans, comme si nous étions en train d’examiner un programme électoral ».
Estimant que cette Déclaration de politique générale « ne vise qu’à camoufler la faiblesse de l’économie nationale marquée par la réduction de la dépense publique, le recours à la planche à billets, la hausse de l’endettement interne, le gel des salaires et la suspension du recrutement avec tout ce que cela induit en termes de hausse de l’inflation et de progression du marché parallèle », le même député s’est étonné du fait que le document n’évoque pas le phénomène de corruption, ni « les effets négatifs » de la dette interne sur l’économie.
De son côté, le président du Groupe parlementaire du Front El-Moustakbal,Hadj Belghouti, a indiqué que la programmation de cette présentation en ce moment précis imprime à cette Déclaration de politique générale « le ton d’une campagne électorale, à laquelle il ne fallait pas impliquer le Parlement ».
Il a ajouté que le Front El-Moustakbal tout en reconnaissant les réalisations accomplies dans divers domaines, s’interroge sur « la signification de tous les chiffres avancées ».
Pour ce député les questions à poser sont plutôt: « le niveau de vie a-t-il baissé? », « le rendement des entreprises s’est il amélioré? », les délais et les coûts de réalisation sont-ils maitrisés?, « quelle est la valeur réelle de notre monnaie nationale et quelles sont les raisons de sa régression? », »quelles sont les raisons du suicide de nos enfants en mer? » et « les causes de la poursuite des déséquilibres régionaux… », affirmant que « si le Gouvernement ne peut pas répondre à ces questions, c’est qu’il ne présente qu’un inventaire et non une évaluation et partant, il est dans une logique de justification de l’injustifiable ».
Abondant dans le même sens, le président du Groupe parlementaire de l’Union Nahda-Adala-Bina, Slimane Chenine, a affirmé que la éclaration de politique générale « a été programmé avec des intentions électoralistes », fustigeant dans ce sens, la progression de la corruption et du « népotisme » même dans des secteurs sensibles.
Le président du groupe parlementaire du PT, Djelloul Djoudi a estimé, pour sa part, que la programmation de la présentation de la déclaration de la politique générale du gouvernement, au moment où le pays connait des manifestations pacifiques pour le « changement », était une « provocation », en ce sens, a-t-il dit, que les « données qu’elle contient ne contrastent pas avec le vécu de la majorité des algériens ».
« On ne peut déguiser la réalité avec des chiffres sans aucune relation avec la réalité », a-t-il ajouté, estimant qu’il est « inconcevable d’avancer le recul des cours du pétrole pour justifier cette situation, la crise étant politique ».
Après avoir reconnu les « réalisations accomplies dans le domaine de l’habitat et certaines réalisations dans le secteur du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique », le représentant du PT a dénoncé « le pouvoir de l’argent dans la politique, la corruption, la politique d’austérité imposée au peuple, le système fiscal inique, le recul du pouvoir d’achat, le chômage et le gel des projets et des recrutements ».
A noter que le groupe parlementaire du MPA s’est absenté, tandis que le groupe du FFS a décidé de boycotté le Parlement depuis le début de la présente session.
Le Premier ministre devra répondre jeudi aux questions des députés.
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Vingt orpailleurs ont été arrêtés et 12 groupes électrogènes, ainsi que 10 marteaux piqueurs et deux détecteurs de métaux ont été saisis lors d’opérations distinctes menées par des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP) à Djanet, Tamanrasset et Bordj-Badji Mokhtar, indique jeudi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
« Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, des détachements de l’ANP ont arrêté, lors d’opérations distinctes menées à Djanet (4ème Région militaire), Tamanrasset et Bordj-Badji Mokhtar (6ème Région militaire), vingt (20) orpailleurs et saisi douze (12) groupes électrogènes, dix (10) marteaux piqueurs et deux (2) détecteurs de métaux », précise le communiqué.
Dans le même cadre, des détachements combinés de l’ANP « ont arrêté, lors de deux opérations distinctes menées à Tlemcen et Oran (2ème Région militaire), huit (8) narcotrafiquants et ont saisi 146 kilogrammes de kif traité et trois (3) véhicules touristiques », note la même source.
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La 17ème édition du Festival culturel national du film amazigh (FCNFA) s’est ouvert jeudi au théâtre régional Kateb Yacine de Tizi-Ouzou, en présence du ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, et des autorités locales.
La cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée au théâtre régional Kateb Yacine a été marquée par la projection du court métrage « Banc Public » du défunt Djamel Allam, auquel est dédiée cette édition. Un film produit en 2012 et honoré de l’Olivier d’or de sa catégorie à la 13ème édition du FCNAFA.
Lors de son allocution d’ouverture, le ministre s’est félicité de la tenue de cette 17ème édition qui, a-t-il estimé « consacre le dynamisme culturel », qui caractérise la wilaya de Tizi-Ouzou, en annonçant à l’occasion, la
disposition de son département à apporter toute l’aide et le soutien nécessaire pour la réussite de ces manifestations culturelles.
« Nous avons décidé d’apporter d’avantage d’aide, dans la mesure du possible, aux différentes manifestations culturelles organisées ici à Tizi-Ouzou, une ville qui respire la culture », a-t-il indiqué, annonçant, à l’occasion, la décision de prendre en charge l’aménagement en moyens logistiques et techniques du théâtre de verdure « pour être opérationnel vers le mois de ramadhan ».
Pour sa part, le commissaire du festival, Amar Tribèche, a considéré que ce festival constitue « une fête du cinéma amazigh qui représente beaucoup pour les algériens et les amazighs où qu’ils se trouvent », et constitue aussi « un espace de rencontres où s’échangent les expériences des uns et des autres ».
Vingt-trois productions, 4 longs métrages, 10 courts métrages, 6 films documentaires et trois d’animation dans différentes variantes amazighs : kabyle, chaouie et mozabite, sont prévues en compétition pour l’Olivier
d’or, la plus haute distinction de ce festival qui s’étalera jusqu’au 4 mars prochain.
Les séances de projections des films en lice dans cette manifestation se dérouleront à la grande salle de la Maison de la culture Mouloud Mammeri, à raison de trois séances quotidiennes, dont une la matinée et deux
l’après-midi.
Quatre (4) conférences sur le cinéma animées par Salim Aggar, Saïd Ould Khelifa, Ali Mouzaoui et Ahmed Bedjaoui, sont également, prévues lors de ce festival.
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Par Farid Belgacem
Interpellés par la déferlante populaire et l’éveil de la jeunesse algérienne qui s’oppose à un 5e mandat pour le président sortant, Abdelaziz Bouteflika, les Algériens de Belgique organiseront, samedi prochain à partir de 13h, un grand rassemblement devant l’ambassade d’Algérie, à Bruxelles.
Dans un appel rendu public, les initiateurs estiment qu’il était temps de mettre un terme “à un demi-siècle d’un régime autoritaire (…) Il n’y a qu’à observer les phénomènes de malaise social à travers l’expatriation des élites, médecins, ingénieurs, universitaires, déclassés socialement, la fuite vers l’étranger des jeunes, sans emploi et sans perspective d’avenir, bravant la mort sur des embarcations de fortune, le nombre croissant de suicides et l’évasion des citoyens de la réalité quotidienne par la consommation de drogues pour oublier le présent et un futur sans espoir”.
Pour les Algériens de Bruxelles, “l’Algérie n’est ni républicaine, ni démocratique, ni populaire. Cet habillage sémantique cache une dictature avec une façade démocratique et une rhétorique populiste. L’Algérie n’est pas encore une République, car une République est un système politique dans lequel la souveraineté appartient au peuple qui exerce le pouvoir politique directement ou par l’intermédiaire de représentants élus”.
Abordant les récentes manifestations qui se déroulent en Algérie, les initiateurs de ce rassemblement déplorent que “l’arrestation des avocats, des militants des droits humains, des journalistes, plus de 168 arrestations sans mandat ni ordre judiciaire à la suite de leurs revendications dans les rues de la capitale et leur refus du 5e mandat pour Bouteflika”.
Pour les Algériens de Belgique, “les coups de force institutionnels et les voyous ont miné le corps de l’État, qui n’a plus les capacités de résister au cancer de la corruption qui touche le cœur du pouvoir, gangrène les services publics et contamine la société, jetant ainsi le discrédit sur les institutions à tous les niveaux”.
Avec pour mot d’ordre “non au système et non à la candidature au 5e mandat de Bouteflika”, cette manifestation vient s’ajouter à celle déjà organisées en France et en Suisse.
F. B.
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Par Smati Saïd
Rassurés par cette fermeté, les prix ont bien réagi mardi atteignant, pour le Brent, un pic à 65,60 dollars.
Le trou d’air subi par le prix du pétrole, dans le sillage de l’intervention de Trump sur Twitter à destination de l’Opep, n’aura finalement pas fait long feu. Donald Trump a appelé, une nouvelle fois, lundi, l’Opep à cesser ses efforts pour faire monter les cours du brut, l’invitant dans un tweet à “se calmer”. “Les prix du pétrole deviennent trop élevés. L’Opep, s’il vous plaît, détendez-vous et gardez votre calme. Le monde ne peut pas encaisser une hausse des prix — trop fragile !”, a ainsi tweeté le président américain.
Suite à ce message, les cours du brut ont accusé leur plus forte baisse en pourcentage de l’année, le Brent de la mer du Nord cédant 3,5% sur la journée de lundi.
Il faut dire qu’en 2018, Donald Trump avait déjà multiplié les critiques similaires contre les prix trop élevés du pétrole, et de nombreux analystes jugent que cela avait conduit l’Arabie saoudite, qui dépend de son alliance géopolitique avec les États-Unis, à augmenter sa production au deuxième semestre. Résultat : les cours du brut avaient plongé de 40% entre octobre et décembre 2018. Cependant, cette fois-ci, l’Opep semble ne pas vouloir céder au président Trump.
Selon l’agence de presse Reuters qui cite une source de l’Opep dans le Golfe, l’Opep et ses alliés continueront d’appliquer leur accord de réduction de la production en dépit des critiques du président américain.
Au vu des données actuelles sur le marché, l’alliance dite Opep+ “poursuivra probablement les réductions de production jusqu’à la fin de l’année”, a indiqué la source qui a ajouté que l’accord vise à faire baisser les stocks par rapport à leur niveau actuel pour revenir vers leur moyenne sur cinq ans. “Il ne fait aucun doute que nous continuerons de réduire la production selon nos plans et nous ferons en sorte d’avoir l’adhésion la plus forte à ces mesures”, a-t-elle précisé. Rassurés par cette fermeté, les prix ont bien réagi mardi atteignant, pour le Brent, un pic à 65,60 dollars en séance. Hier, les prix continuaient leur reprise frôlant les 66 dollars à 65,99 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, portée par les déclarations du ministre saoudien de l’Énergie, Khalid al-Falih, qui a évoqué la possibilité d’une extension du gel de la production au second semestre 2019.
“Nous avons accru la production significativement (en 2018) dans la perspective d’une baisse potentielle de l’offre qui ne s’est pas matérialisée. En conséquence, les stocks ont rapidement gonflé et nous avons donc corrigé la trajectoire d’une manière graduelle et mesurée afin de ramener les stocks à un niveau raisonnable”, a-t-il ajouté en notant que la production américaine, elle, continuait d’augmenter.
Pour Khalid al-Falih, le marché répond “lentement mais sûrement” à la réduction de l’offre de l’Opep+. “Il faut juste lui donner du temps, on va voir la demande bien se reprendre à partir du deuxième trimestre et on verra aussi une meilleure application (de l’accord) par les pays membres. Les stocks réagiront le moment venu”, a-t-il dit.
Par ailleurs, le rebond des cours d’hier était également encouragé par la baisse inattendue des stocks américains. En effet, la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API) a fait état mardi d’une baisse des réserves américaines de brut de 4,2 millions de barils, alors que les analystes tablaient sur une hausse de 2,8 millions.
Saïd Smati
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Par Kamel Ouhnia
Dans un communiqué transmis, hier, à notre bureau de Béjaïa, le secrétaire général de la section syndicale (UGTA) du centre de formation professionnelle et d’apprentissage (CFPA) Mohand-Amokrane Ouakli de la daïra d’Ifri-Ouzellaguen a tenu à exprimer son “indignation” quant à la position officielle du patron de la Centrale syndicale de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd, qui soutient “aveuglément et au nom des travailleurs algériens” le maintien du système politique en place.
Le syndicaliste du CFPA d’Ouzellaguen, qui se démarque solennellement de toutes les décisions prises par Sidi-Saïd sans le consentement de la couche ouvrière, estime que les dérives de l’actuelle direction de la Centrale syndicale “n’honore guère le combat d’Aïssat Idir, auquel nous rendons, à cette occasion, un grand hommage”.
Par ailleurs, M. Ouakli se déclare “solidaire avec tous les travailleurs qui se battent pour vivre dans la dignité” et adhère pleinement au “combat pacifique du peuple algérien qui rejette l’option du 5e mandat de la honte pour le chef de l’État sortant”.
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Par Farid Belkacem
Les sections syndicales des travailleurs des radios locales se sont démarquées des appels lancés par le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi-Saïd, pour le 18 avril prochain à réélire le président Bouteflika qui brigue un 5e mandat.
Dans une déclaration rendue publique, ces syndicats estiment que l’attitude de la Centrale syndicale s’inscrit en porte-à-faux avec les appels de la rue qui dénoncent la mascarade du pouvoir. “Au moment où notre pays enregistre un vaste mouvement populaire et que le peuple algérien exige un réel changement pour enraciner une véritable citoyenneté, la notion des droits et l’instauration d’un climat propice permettant de s’exprimer librement, loin du harcèlement, des embûches et de la surenchère imposée par certains cercles politiques, la Centrale syndicale s’est engagée contre la volonté du peuple et contre les aspirations des travailleurs, y compris les plus démunis”, lit-on dans la déclaration.
Pour ces syndicats, la direction nationale de l’UGTA voulait imposer aux travailleurs, de la manière “la plus autoritaire, un choix soumis à des calculs étroits, vagues et suspects”, et ce, “au lieu d’exploiter ce moment crucial de l’histoire pour aller vers un changement”. D’autant, expliquent-ils, que le choix de la Centrale syndicale a été opéré “au nom des travailleurs des stations des radios régionales qui demeurent encore sans aucune forte représentation syndicale depuis l’époque de la création de la première radio régionale dans les années 80, d’une part, et le gel de l’argent des œuvres sociales pour la sixième année consécutive, d’autre part”.
Dénonçant cet état de fait, les syndicalistes se demandent “pourquoi ce gel a seulement affecté les radios régionales et pas leurs collègues de la capitale, sans que les dirigeants de la Centrale syndicale bougent le petit doigt”. Bien au contraire, ces syndicats accusent la direction de l’UGTA de leur avoir mis des bâtons dans les roues à chaque fois qu’ils allaient s’organiser pour créer une fédération des travailleurs des radios locales pour recouvrer leurs droits et entamer la démarche pour le dégel des fonds des œuvres sociales. “La Centrale syndicale est autiste depuis des décennies et ne compte pas entendre le cri de détresse de toutes les régions de l’Algérie profonde et encore moins celle des travailleurs qui voudraient constituer l’élite de la société censée contribuer à la production d’une véritable opinion publique”, développent encore les syndicalistes.
Tout en exprimant leur mécontentement, les travailleurs des radios locales estiment que “la prise en charge des préoccupations socioprofessionnelles des travailleurs et la défense de leurs droits n’étaient pas la priorité de l’UGTA. Au contraire, sa principale préoccupation était d’impliquer les travailleurs et de marchander leur voix sur la scène politique en les impliquant dans ses seuls intérêts personnels”. Raison pour laquelle, ces syndicats ont interpellé la Centrale syndicale pour mettre immédiatement un terme à leur “implication en tant que travailleurs et syndicalistes dans ses calculs politiques suspects et de s’occuper des vraies préoccupations des travailleurs”.
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Par Karim Kebir
Liberté : Quelle lecture faites-vous de la mobilisation depuis vendredi dernier ? Était-elle prévisible, selon vous ?
Louisa Dris-Aït Hamadouche : Prévisible ? Tout dépend dans quelle échelle temporelle vous vous placez. Si la question avait été posée un mois avant le 22 février, je vous aurais dit non. La situation paraissait pliée et le cinquième mandat un fait accompli, malgré les remous suscités par l’apparition de candidats surprise. En revanche, si la temporalité était à l’échelle d’une semaine, je vous aurais dit que la contestation était effectivement prévisible. Il eût fallu être sourd et aveugle pour ne pas comprendre que quelque chose se préparait. Ces manifestations confirment l’ampleur de la désaffection vis-à-vis des gouvernants, ce qui, là encore, n’est pas du tout une surprise. Les sondages faits au niveau africain et arabe montrent chaque année que l’indice de confiance et de satisfaction des Algériens vis-à-vis de ses gouvernants et des institutions politiques est faible. L’expression limpide du rejet total exprimé depuis plusieurs jours est donc logique.
Cette dynamique, au regard des appels qui se manifestent çà et là, peut-elle s’inscrire dans la durée ?
C’est une question difficile. Depuis l’annonce officielle de la candidature du chef de l’État, les mouvements de contestation n’ont pas cessé et sont même allés crescendo. Ils ont commencé hors d’Alger, et depuis le 22 février, la capitale fait partie intégrante de la contestation. C’est un cap très symbolique, car comme vous le savez, Alger jouit d’un statut juridico-sécuritaire particulier. La durée de cette contestation dépend, d’une part, des réponses que les autorités donneront et, d’autre part, de la façon dont les contestataires organiseront leur mouvement de contestation. Ces appels restent pour le moment anonymes. C’est ce qui fait leur force, mais en même temps leur faiblesse. En effet, déclencher la protestation est une chose, la structurer, l’encadrer, lui donner du sens en sont une autre. Dans ce deuxième cas de figure, nous ne sommes plus dans la même configuration. Et c’est précisément la phase la plus difficile.
Le pouvoir ne donne pas l’impression de vouloir répondre favorablement à la rue. Comment prévoyez-vous sa réaction ?
Je ne sais pas si réellement les pouvoirs publics ne donnent pas de réponses. J’ai plutôt tendance à penser qu’ils donnent des réponses contradictoires. Il y a, d’une part, les déclarations de certains responsables et figures de l’allégeance qui ont été considérées comme de véritables provocations à l’égard des protestataires. Dans le même ordre d’idées, il y a aussi la façon dont le rassemblement de dimanche (Alger-Centre) a été gérée par les forces de l’ordre. D’autre part, notons une gestion professionnelle et relativement sereine des manifestations de vendredi et également celles de mardi, menées par les étudiants. Notons, par ailleurs, l’ouverture timide mais remarquée des médias publics à ces événements. Ces réactions contradictoires peuvent être volontaires et visent à brouiller les pistes. Mais elles peuvent aussi être involontaires pour au moins deux raisons : la première serait due à un hypothétique effet de surprise, tandis que la seconde relève d’un désaccord profond au sein des cercles décisionnels.
Si la première explication est juste, nous devrions observer rapidement l’homogénéisation des réactions dans un sens plutôt que dans l’autre, car l’effet de surprise aura disparu. S’il s’agit d’un désaccord interne, les pouvoirs publics continueront à souffler le chaud et le froid avec les risques que cela comporte.
Le scénario d’un éventuel report est-il envisageable ?
Je crois que nous sommes à un carrefour : le processus enclenché peut soit maintenir l’Algérie sur le chemin qu’elle a pris depuis l’indépendance, soit changer de direction radicalement. Le report de l’élection, le retrait de la candidature du chef de l’État ou tout autre procédure pourraient être une façon de gagner du temps pour trouver le successeur du consensus. C’est ce qui pourrait arriver si ce mouvement de contestation n’était pas soutenu par des forces politiques, légitimes, crédibles et porteuses d’un projet alternatif.
Vous avez signé un appel avec d’autres universitaires invitant l’élite à s’impliquer. Comment, selon vous, donner un prolongement à la contestation pour éviter que les échecs passés ne se reproduisent (62, 88,…) ?
La règle veut que l’élite guide la société. Dans le cas qui nous concerne, force est de constater que la population qui se mobilise donne une belle leçon à l’élite. C’est le premier message de ce texte. Le second relève en partie de la réponse à la question précédente. Nous pensons que le mouvement de contestation actuel ne doit pas être une énième opportunité perdue. Nous ne sommes ni des politiciens ni des partisans.
Nous souhaitons alerter et essayer de mettre le doigt sur les vrais enjeux. L’Algérie, qui a été précurseur de l’ouverture politique dans le monde arabe, doit cesser d’être citée comme un mauvais exemple, et montrer qu’elle peut aller au-delà du changement de vitrine politique de façon pacifique et citoyenne.
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Par Lyes Menacer
En tant que membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, Moscou et Pékin useront de leur droit de veto contre tout projet de résolution de Washington visant la violation de la souveraineté de Caracas.
La Russie et la Chine ont joint leur voix à celle de l’Union européenne, en rejetant hier toute option militaire dans le règlement de la crise politique en cours au Venezuela, ont rapporté les agences de presse. “Nous travaillons avec tous les pays qui ne sont pas moins que nous inquiets du scénario d’une ingérence militaire”, a déclaré le chef de la diplomatie russe, Serguei Lavrov, lors d’un point de presse organisé à l’issue d’une rencontre tripartite avec ses homologues chinois et indien à Wuzhen (est de la Chine). “Je crois que les États-Unis devraient écouter ce que pensent les pays de la région”, a ajouté M. Lavrov.
“La question vénézuélienne est par nature un problème interne au Venezuela”, a estimé pour sa part Wang Yi, le ministre chinois des Affaires étrangères, appelant au respect des normes de base des relations internationales et de la souveraineté des États. Cette sortie sino-russe intervient quelques jours seulement après l’annonce de l’Union européenne de son rejet catégorique de toute action armée au Venezuela, en réaction aux menaces des États-Unis de passer à l’action, par la voix de son secrétaire d’État, Mike Pompeo. “Nous avons exclu de manière catégorique tout soutien de l’Union européenne ou toute acceptation à l’égard d’une escalade militaire au Venezuela”, avait annoncé Federica Mogherini à l’issue d’une réunion consacrée entre autres à la crise vénézuélienne.
Pour Moscou, l’aide humanitaire que Washington et ses alliés veulent faire entrer au Venezuela n’est qu’un prétexte pour une intervention militaire pour renverser le président légitime Nicolas Maduro. Ce dernier dispose du soutien de l’armée et ne compte pas céder au chantage humanitaire ni à la pression diplomatique américaine. Tout en restant ouvert au dialogue, M. Maduro a rejeté la demande américaine et de quelques pays membres de l’UE qui lui ont exigé une présidentielle anticipée dans les meilleurs délais. Un projet de résolution américain devrait être déposé au Conseil de sécurité, mais il n’a aucune chance de passer, la Russie comptant user de son droit de veto.
Par ailleurs, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères a appelé hier à l’ONU à une rencontre entre les présidents américain Donald Trump et vénézuélien Nicolas Maduro pour tenter de mettre un terme à la crise dans son pays. Dans un discours devant le Conseil des droits humains à Genève, Jorge Arreaza a affirmé que “M. Maduro était prêt au dialogue (…), même avec les États-Unis”, ont rapporté les agences de presse. “Pourquoi pas une rencontre entre le président Trump et le président Maduro ?”, s’est-il exclamé, en dénonçant l’ingérence américaine qu’il qualifie d’agression contre son pays. “La crise humanitaire est utilisée comme prétexte à une intervention militaire”, a-t-il encore dénoncé. “Mais ça suffit avec cette agression (…) Nous proposons une voie pour le dialogue”, a-t-il ajouté.
Pour rappel, le Venezuela est entré en crise politique aiguë depuis que le président du Parlement, Juan Guaido, s’est autoproclamé le 23 janvier dernier comme chef d’État par intérim du pays. Mais jusqu’ici, il n’a pas réussi à évincer M. Maduro du pouvoir, malgré le soutien de Washington et d’une cinquantaine d’autres capitales occidentales et sud-américaines.
Lyès Menacer
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Par Lyes Menacer
Des informations de plus en plus insistantes affirment que le chef terroriste tunisien et fondateur de l’organisation Ansar al-charia (branche tunisienne d’Al-Qaïda), Abou Ayadh al-Tounsi, alias Seif allah Ben Omar Ben Hussein, a été tué lors du dernier raid aérien de l’armée française au Mali, aux côtés de l’autre chef terroriste d’origine algérienne, Djamal Akacha.
La nouvelle de son élimination a été confirmée par des sites proches de la nébuleuse islamiste Al-Qaïda, ont rapporté les médias libyens, où s’est installé le Abou Ayadh depuis 2013.
“Abou Ayadh a été tué par des hélicoptères français, appartenant à l’armée française, alors qu’ils traversait la région de Tombouctou, au nord du Mali, dans la nuit du jeudi 21 février 2019”, affirme Al-Qaïda, lit-on dans la presse libyenne.
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Les élections législatives du 28 avril prochain s'annoncent palpitantes dans tous les états majors des partis. Les positionnements des uns et des autres sont connus. Ceux du Parti du Renouveau démocratique (PRD) de Me Adrien Houngbédji dans la 16ème circonscription électorale et la tête de poule révèle une stratégie gagnante.
Très connu dans le monde politique, ancien ministre, acteur incontournable dans la seizième circonscription électorale, Edgar Yves Monnou est celui à qui le bureau politique du parti a confié la tête de liste. Habitué de la conquête de l'électorat, le positionnement de l'ancien ministre Edgar Yves Monnou n'est pas un hasard dans cette circonscription. Son suppléant, Marcel Gbedehessi, enseignant de profession n'est pas aussi méconnu dans cette circonscription. Arlette Marie Madeleine Bello Saïzonou, deuxième titulaire sur la liste montre le choix pertinent du PRD.
En faisant le choix de positionner une femme, le parti entend donner la place méritée à la gent féminine. Son suppléant est Mari Joël Amoussou, enseignant de carrière.
Le poste du troisième titulaire est revenu au juriste Richard Quenum et son suppléant Zacharie Kangnidé. Deux baobabs de la 16ème circonscription dont les combats pour la victoire s'avèrent indispensables. Florienne Wankou, une autre dame, revendeuse de profession et Jean-Baptiste Kékélé sont positionnés en quatrième position.
Pascal Degnon et Maurel Houngbo, tous deux enseignants prennent la cinquième place sur la liste.
Tout semble donc prêt pour que le Parti du Renouveau démocratique ne fasse piètre figure dans cette circonscription électorale.
Le choix porté sur la jeunesse et la femme est bien remarqué dans cette circonscription électorale comme dans bien d'autres où le PRD a mis l'accent sur la promotion de la jeunesse et de la gent féminine.
G.A.
L’opposant Atiku Abubakar a dénoncé hier une “parodie d’élection” au Nigeria et annoncé qu’il allait saisir la justice pour contester les résultats de la présidentielle tombés au milieu de la nuit et donnant le sortant Muhammadu Buhari largement vainqueur. “Si j’avais perdu des élections libres et justes, j’aurais appelé le vainqueur dans la seconde”, a déclaré le candidat du Parti populaire démocratique (PDP) dans un communiqué. “Non seulement je lui aurais adressé mes félicitations, mais j’aurais aussi proposé mes services pour contribuer à unir le Nigeria.”
Citant de nombreuses irrégularités dans l’organisation du vote, M. Abubakar, ancien vice-président entre 1999 et 2007, a annoncé qu’il rejetait les résultats de “la parodie d’élection du 23 février 2019”. “Je contesterai ces résultats en justice”, a-t-il ajouté.
Dans la nuit de mardi à hier, la Commission électorale indépendante (INEC) a mis fin à trois jours de compilation des résultats, annonçant la victoire du chef de l’État sortant avec une avance de près de 4 millions de voix sur son principal rival, soit 56% des suffrages contre 41%. “Nous sommes encore en train de rédiger notre plainte et de réunir les preuves nécessaires pour monter notre dossier”, a expliqué Boladele Adekoya, porte-paro
le du PDP, à l’AFP, ajoutant que le recours serait déposé devant la Cour suprême, comme le veut la Constitution nigériane. Or, quelques semaines avant le vote, le président Buhari avait suspendu Walter Onnoghen, le président de la Cour suprême, organe judiciaire chargé de trancher les éventuels litiges électoraux, sous des accusations de corruption, pour le remplacer par Ibrahim Muhammad Tanko, un homme du Nord du Nigeria, tout comme lui.
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Par Merzak Tigrine
Le conflit autour du Cachemire remonte à 1947. La dernière guerre ayant opposé l’Inde au Pakistan en 1971 avait duré quelques semaines.
Les forces armées pakistanaises ont annoncé avoir abattu deux avions indiens dans l’espace aérien pakistanais et arrêté deux pilotes indiens, dont l’un d’eux a été conduit à l’hôpital. De son côté, New Delhi indique peu après avoir abattu un avion pakistanais au Cachemire et reconnaît que son armée a elle-même “perdu un Mig-21”. “Le pilote est disparu au combat. Le Pakistan clame qu’il le détient”, a déclaré Raveesh Kumar, porte-parole du ministère des Affaires étrangères indien, lors d’un point presse à New Delhi.
Les avions de combat indiens et pakistanais se sont donc affrontés, déclenchant la pire escalade depuis la guerre entre les deux pays en 1971. Les choses se sont précipitées mardi, lorsque l’armée indienne a annoncé avoir mené une “frappe préventive” contre un camp d’entraînement au Pakistan du groupe islamiste Jaish-e-Mohammed (JeM). Ce groupe rebelle avait revendiqué un attentat suicide au Cachemire indien ayant tué au moins 40 paramilitaires indiens le 14 février.
Islamabad avait aussitôt dénoncé une “agression intempestive” et promis d’y répondre “à l’heure et à l’endroit de son choix”. La conséquence aura été la fermeture des espaces aériens des deux pays, y compris aux vols commerciaux.
Ainsi, plus de 200 vols qui traversaient le Pakistan, particulièrement ceux reliant l’Europe à l’Asie du Sud-Est, ont dû changer de route. Idem pour l’Inde, qui a également fermé pendant plusieurs heures neuf aéroports du nord du pays en raison de la situation au Cachemire avant de les rouvrir un peu plus tard. Il y a lieu de rappeler que l’Inde et le Pakistan se sont livrés trois guerres dans le passé, dont deux au sujet du Cachemire, une région himalayenne en majorité peuplée de musulmans. Ceci étant, les appels à l’apaisement se multiplient de part et d’autre.
Inde et Pakistan assurent cependant vouloir éviter “l’escalade”. La ministre indienne des Affaires étrangères, Sushma Swaraj, a plaidé hier pour l’apaisement entre les deux pays et que “l’Inde ne souhaite pas d’escalade” et “continuera à agir avec responsabilité et retenue”. De son côté, le Pakistan assurait, par la voix du porte-parole de son armée lors d’un point presse, qu’il “ne veut pas aller vers la guerre” avec l’Inde. Ce fut ensuite au tour du Premier ministre pakistanais Imran Khan de renouveler son offre de “négociations” avec l’Inde. “J’invite une nouvelle fois l’Inde à venir à la table des négociations. Nous sommes prêts pour tout dialogue sur le terrorisme ou toute question”, a-t-il déclaré lors d’un bref discours télévisé. “Pouvons-nous nous permettre le moindre mauvais calcul avec le genre d’armes que nous avons et que vous avez ?”, s’est-il interrogé en référence à l’arsenal nucléaire des deux pays. “Si l’escalade commence ici, jusqu’où cela ira-t-il ?”, a-t-il lancé.
Parmi les réactions internationales, Washington a appelé l’Inde et le Pakistan à éviter toute “escalade”. De son côté, la Chine demandait à nouveau de la “retenue” ainsi que le “dialogue” entre les deux pays. La France a appelé hier l’Inde et le Pakistan à la “désescalade” au Cachemire, dans une déclaration d’un porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères.
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