ALGER – Une casemate pour terroristes contenant neuf (09) bombes de fabrication artisanale, ainsi qu’une quantité de substances explosives et divers outils de détonation ont été découverts et détruits, dimanche à Skikda, par les éléments de l’Armée nationale populaire (ANP), au moment où deux (02) éléments de soutien aux groupes terroristes ont été arrêtés à Sétif et Oran, indique lundi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste, un détachement de l’Armée nationale populaire a découvert et détruit, le 03 mars 2019, lors d’une opération de fouille et de ratissage menée à Skikda/5e Région militaire, une casemate pour terroristes contenant neuf (09) bombes de fabrication artisanale, ainsi qu’une quantité de substances explosives et divers outils de détonation », précise le communiqué.
« De même, des détachements combinés de l’ANP ont arrêté deux (02) éléments de soutien aux groupes terroristes, et ce, suite à deux opérations distinctes à Sétif/5eRM et Oran/2eRM », ajoute la même source.
Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, des Garde-frontières ont saisi, à Tlemcen/2eRM, « une importante quantité de kif traité s’élevant à deux (02) quintaux et six (06) kilogrammes, tandis que des éléments de la Gendarmerie nationale ont réussi à démanteler, à Oran/2eRM, un réseau de narcotrafiquants composé de dix (10) criminels, et ont saisi (20) kilogrammes de kif traité, (04) véhicules touristiques, (68) balles de calibre 9 mm et une (01) grenade, et ce, suite à l’opération ayant permis, hier, la saisie de (80) kilogrammes de drogues », indique le MDN.
Dans le même contexte, un détachement de l’ANP a appréhendé « deux (02) narcotrafiquants à bord de deux (02) véhicules chargés d’un (01) quintal et (5,7) kilogrammes de kif traité à Biskra/4eRM », souligne le communiqué.
D’autre part, un détachement de l’ANP a intercepté, à « Djanet/4eRM, huit (08) orpailleurs en possession de douze (12) sacs de mélange de pierres et de l’or brut », alors que « neuf (09) immigrants clandestins de différentes nationalités » ont été arrêtés à Tlemcen, Béchar et Laghouat, conclut le MDN.
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ALGER – L’Office national du pèlerinage et de la Omra (ONPO) a appelé, lundi à Alger, les hadjis algériens désirant voyager avec des agences de tourisme et de voyages à s’assurer que celles-ci figurent dans la liste des 42 agences agréées pour l’organisation du Hadj 2019, a indiqué un communiqué de l’Office.
Les hadjis peuvent vérifier la liste sur le site électronique de l’Office www.onpo.dz, a ajouté la même source.
A noter que pour la prochaine saison du pèlerinage, les frais du Hadj et du billet d’avion seront payés en une seule tranche au niveau de la Banque d’Algérie (BA), les services d’Air Algérie devant prélever leurs droits directement auprès de la BA.
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ALGER- Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni a reçu dimanche à Alger le secrétaire général du Forum des pays exportateurs de gaz (Gas exporting countries forum-GECF), Yury P. Sentyurin, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Lors de cet entretien qui s’est déroulé en marge d’un atelier dédié à la digitalisation dans le secteur des hydrocarbures, M. Guitouni a salué les « avancées » accomplies dans l’implémentation en Algérie de l’Institut de recherche du gaz (GRI) relevant du GECF, tout en soulignant les efforts de cette organisation internationale à l’effet de désigner les membres du Conseil scientifique de son institut de recherche, qui tiendra sa réunion inaugurale lundi à Alger.
« Le GRI est un instrument stratégique qui illustre la décision des pays membres du GECF d’étendre leur collaboration à la recherche scientifique et technique dans le domaine du gaz », a déclaré M. Guitouni cité dans le communiqué.
Le ministre a également exprimé sa satisfaction quant au nombre et à la pertinence des projets de recherche proposés par l’Algérie et les autres membres du GECF et qui seront examinés par le Conseil scientifique.
De son coté, le secrétaire général du GECF a considéré que l’implémentation du GRI en Algérie était « une priorité », ajoutant que le comité scientifique est une composante « fondamentale » du processus de construction de l’Institut.
Pour rappel, la décision de créer, en Algérie, l’Institut de recherche sur le gaz (GRI) a été prise lors de la 19ème réunion ministérielle du GECF, tenue le 4 octobre 2017 à Moscou.
Le GECF a adopté cette décision à l’unanimité lors du 4ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du forum, tenu le 24 novembre 2017 à Santa Cruz de la Sierra, en Bolivie.
Il a été également décidé de mandater le Conseil exécutif pour prendre toutes les mesures nécessaires à la mise en œuvre de cette décision et d’affecter 2,4 millions de dollars du fond de réserves du GECF pour financer la période d’initiation de deux ans, à partir de 2018.
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BERLIN – La délégation du Front Polisario aux négociations pour le règlement du conflit du Sahara occidental se trouvait lundi à Berlin pour des consultations avec l’envoyé personnel du Secrétaire général au Sahara occidental, Horst Koehler.
La rencontre restreinte entre M. Kohler et la délégation sahraouie est destinée à discuter de la relance du processus de négociations directes, entre les parties au conflit, le Maroc et le Front Polisario, en vue d’aboutir à une solution juste et durable à la question du Sahara occidental, qui garantit le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
La délégation sahraouie est conduite par le membre du secrétariat national du Front Polisario, Khatri Addouh, président du Conseil national sahraoui.
Outre M. Addouh, la délégation comprend, M’hamed Khaddad, Coordinateur du Front Polisario avec la Mission de l’ONU pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso), Fatma Elmehdi, ex- présidente du l’Union des femmes sahraouies, Sidi Mohamed Omar, représentant du Front Polisario auprès de l’ONU et Mohamed Ali Zerouali, Conseiller auprès du Secrétariat du Front Polisario, a-t-on appris de sources sahraouies.
Les mêmes sources ont précisé que la rencontre entre les Sahraouis et Kohler à Berlin intervient après celle tenue entre le responsable onusien et une délégation marocaine, la semaine passée, à Paris.
M. Kohler avait présenté en janvier dernier un briefing au Conseil de sécurité, dans lequel il a invité les parties au conflit, le Maroc et le Front Polisario, à tenir des consultations concernant plusieurs questions liées au processus politique, afin de préparer le deuxième cycle de négociations qui devra se tenir en mars à Genève.
Le Front Polisario a exprimé sa disponibilité d’engager des négociations directes dans un esprit constructif et sérieux sous les auspices des Nations Unies en vue de trouver une solution pacifique, juste et durable garantissant le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale de l’ONU.
L’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, Horst Kohler, va annoncer la date de la prochaine rencontre, en mars courant, avec les parties marocaine et sahraouie.
La rencontre s’inscrit dans le cadre des consultations que l’ancien président allemand compte tenir pour préparer la deuxième table ronde, a-t-on indiqué.
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Un nouveau président-directeur général vient d’être nommé à la tête de Mobilis, rapporte le site d’information Alg24.
Le nouveau DG, MEKKID Bellal, jeune énarque de 36 ans, vient remplacer le Pdg actuel, Sid Ahmed Zaïdi dans de nouvelles missions stratégiques.
M. Mekkid assure jusqu’à aujourd’hui la fonction de Président Directeur Général de l’Entreprise d’Appui au Développement du Numérique (EADN), précise le média.
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GHAZA – Des avions de chasse israéliens ont lancé dimanche soir une frappe aérienne contre une installation militaire appartenant aux Brigades al-Qassam, la branche armée du Hamas, dans le nord de la bande de Ghaza.
Selon des sources en milieu médical, aucun blessé n’est à signaler. Des sources au sein des forces de sécurité de Ghaza ont quant à elles déclaré que l’installation militaire en question avait été complètement détruite par la frappe aérienne israélienne.
C’est le deuxième jour de suite que les forces israéliennes lancent des raids aériens sur des installations militaires et des postes de guet à Ghaza, selon les forces de sécurité.
Peu de temps avant la frappe aérienne, des dizaines de militants palestiniens ont manifesté dans le nord de la bande de Ghaza, où ils ont brûlé des pneus et lancé des grenades étourdissantes sur les soldats israéliens stationnés le long de la frontière avec Gaza.
Ashraf al-Qedra, porte-parole du ministère de la Santé de Ghaza, a déclaré à la presse que quatre manifestants avaient été blessés par balle.
Cette manifestation s’inscrivait dans le cadre de la « Grande marche du retour », un rassemblement palestinien qui a débuté le 30 mars 2018 dans le but d’obtenir la levée du blocus imposé par Israël à Ghaza depuis 12 ans.
Selon des responsables du ministère de la Santé de Ghaza, les forces israéliennes ont tué au moins 260 Palestiniens et en ont blessé plus de 26 000 autres depuis le début de ce rassemblement anti-israélien.
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Positionné comme troisième titulaire dans la 11ème circonscription électorale, le Ministre Oswald Homeky, membre fondateur de l'Union Progressiste était descendu sur le terrain, pour une tournée d'échanges avec les jeunes des six communes du Couffo. Il était dimanche dans la commune de Djakotomey, où il s'est entretenu avec les jeunes de cette contrée.
Vénus nombreux des 10 arrondissements de la commune de Djakotomey, environ un millier de jeunes ont répondu présents à l'appel du ministre. Accompagné de son assistant, le ministre était au volant de son véhicule pour donner un exemple à ses pairs. Ils étaient accompagnés de quelques directeurs centraux tous jeunes promus par le ministre. Oswald Homeky a initié cette tournée au regard de l'actualité avec le retrait des barons de la politique dans le Couffo.
Au regard des positionnements sur les listes pour le compte des prochaines élections législatives, la descente sur le terrain s'impose donc au jeune ministre. Il est à noter que la réforme du système partisan qui impose le regroupement des forces politiques, même s'il a l'avantage indéniable de constituer des ensembles plus représentatifs, fait des mécontents. Des frustrés, en ceci qu'il ne peut prendre en compte tous les aspirants aux postes électifs, dans des positions souhaitées par leurs militants et sympathisants, car les places sur les listes étant limitées.
Il a su apaiser les quelques tensions au sein des jeunes avec qui il a échangé en toute sincérité. Laissant de côté le français, le ministre comme un bon fils de la localité s'est entretenu avec ses frères en langue locale. Il a su convaincre l'auditoire, que sa troisième position, loin d'être un mauvais casting, une humiliation pour la commune, sonne plutôt comme un défi lancé aux électeurs. Ils ont été invités à unir leurs forces afin d'offrir dans la 11ème circonscription électorale, les 03 sièges à la liste de l'Union Progressiste (UP), au soir du 28 avril 2019.
G.A.
Ce grand concours national s’inscrit dans le cadre de nos passerelles avec le réseau académique et vise à encourager et à promouvoir les jeunes talents en architecture.
Le thème de cette année est « Repenser le tourisme balnéaire » avec plus de 420 étudiants déjà inscrits en provenance de quatre établissements d’excellence :
Cette année, les candidats sont invités à proposer des projets architecturaux répondants aux standards internationaux du tourisme balnéaire.
Les projets seront évalués par un comité mixte sur des critères de : créativité, d’innovation dans le choix des matériaux et des solutions constructives, modernité architecturale, budgétaire, délais de réalisation, réduction de l’empreinte environnementale, l’utilisation des matériaux locaux, l’efficacité énergétique des bâtiments, la durabilité et de la capacité de chaque concourant à défendre son projet.
La remise des prix, pour une valeur de 900.000 DZD, sera organisée lors du dîner de gala en juin de cette année.
Pour plus d’information sur le Grand Prix d’Architecture Etudiant LafargeHolcim 2019
Retrouvez nous sur www.lafargeholcim.dz
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Abdelaziz Bouteflika n’a pas renoncé à sa candidature, malgré l’opposition des Algériens qui ont dit massivement non au 5e mandat. Son engagement équivaut à une défiance envers le peuple.
Ni les manifestations réclamant son départ, ni le risque de paralyser le pays, ni encore le retrait des principaux candidats de l’opposition n’ont dissuadé le système de présenter Abdelaziz Bouteflika. Allant jusqu’au bout, dans une défiance qui dit bien son nom, le chef de l’État a maintenu sa candidature, présentée par procuration, comme il a appris à gérer le pays ces dernières années.
Comme attendu, c’est donc Abdelghani Zaâlane, le tout nouveau directeur de campagne, qui s’est chargé de déposer le dossier de candidature d’Abdelaziz Bouteflika. “Bouteflika ne peut pas se déplacer à cause de son état de santé. Mais je vais le remplacer au Conseil constitutionnel muni d’un certificat de bonne santé”, avait indiqué le directeur de campagne avant d’aller au Conseil constitutionnel. Une manière de confirmer, une nouvelle fois, que Abdelaziz Bouteflika et ses partisans maintiennent la candidature malgré un état de santé de plus en plus handicapant.
Devant des dizaines de journalistes présents, Abdelghani Zaâlane est venu faire lecture, hier en début de soirée, de la lettre envoyée, quelques minutes plus tôt, par Abdelaziz Bouteflika en guise de réponse politique aux manifestations enregistrées à travers tout le pays depuis maintenant deux semaines. En gros, le chef de l’État promet qu’il se présente pour la dernière fois et que son prochain mandat sera très court, puisqu’à l’issue d’une conférence nationale de consensus, une élection présidentielle anticipée aura lieu. Dans cette lettre, où il indique avoir entendu et compris les revendications des manifestants, Abdelaziz Bouteflika formule de nouveaux engagements.
Il promet ainsi la tenue d’“une élection présidentielle anticipée conformément au calendrier arrêté par la conférence nationale indépendante” et s’engage “à ne pas être candidat à cette élection qui assurera ma succession dans des conditions incontestables de sérénité, de liberté et de transparence. La date de cette élection présidentielle anticipée sera fixée par la conférence nationale”. Avant cette échéance électorale, Abdelaziz Bouteflika annonce que, s’il est élu, il convoquera “juste après l’élection présidentielle, une conférence nationale inclusive et indépendante pour débattre, élaborer et adopter des réformes politiques, institutionnelles, économiques et sociales, devant constituer le socle du nouveau système rénovateur de l’État national algérien en harmonie avec les aspirations de notre peuple”.
Par la suite, dira-t-il, les autorités vont aller vers “l’élaboration et l’adoption par référendum populaire d’une nouvelle Constitution qui consacrera la naissance de la nouvelle République et du nouveau système algériens”. Il promet également des politiques publiques “plus justes” et une “meilleure justice sociale” pour limiter le phénomène de la “harga”. Sur le plan politique, et contrairement aux déclarations de ses partisans, Abdelaziz Bouteflika indique avoir compris que c’est lui-même qui est visé par ces manifestations de rue.
Il indique d’ailleurs qu’il “a écouté et entendu le cri du cœur des manifestants et en particulier des milliers de jeunes qui m’ont interpellé sur l’avenir de notre patrie”. Il admet que ces jeunes (…) ont “exprimé une inquiétude compréhensible face aux incertitudes qui les animent”. Puis, a-t-il ajouté, “j’ai le devoir et la volonté d’apaiser les cœurs et les esprits de mes compatriotes. Je le fais aujourd’hui en tant que moudjahid fidèle à la mémoire de nos valeureux martyrs et au serment de tous les compagnons de notre épopée libératrice qui sont encore en vie. Je le fais également en tant que président de la République pleinement respectueux de la volonté populaire qui m’a accordé l’insigne privilège de me porter à la magistrature suprême. Je le fais enfin en qualité de candidat à la prochaine élection présidentielle, avec conviction”, indique-t-il, dans une tentative d’éviter de nouvelles manifestations de rue. Abdelaziz Bouteflika dit “sentir le devoir” de “concrétiser” les aspirations des manifestants.
À commencer par les revendications politiques qu’il repousse à plus tard car, dit-il, sa candidature “est justifiée par les demandes” des pans de la société. Mais également pour des raisons politiques, puisque le document lu par Abdelghani Zaâlane ne porte ni bilan des “réalisations”, ni autres louanges. Il fait même un constat d’échec puisqu’il promet “la mise en œuvre rapide de politiques publiques garantissant une redistribution des richesses nationales plus juste et plus équitable et l’élimination de la marginalisation et de l’exclusion sociales, y compris le phénomène de la harga, ainsi qu’une mobilisation nationale effective contre toutes les formes de corruption” et “la prise de mesures concrètes pour faire de tous nos jeunes des acteurs et des bénéficiaires prioritaires dans la vie publique à tous les niveaux et dans toutes les sphères du développement économique et social”.
Concernant la revendication portant sur son départ, le chef de l’État a répondu par un niet. Il espère être toujours celui qui mènera “la transition générationnelle”. Autant dire qu’il ne veut rien céder.
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À un moment où l’Algérie arrive à couvrir plus de 50% de ses besoins en médicaments, le président de l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie juge indispensable d’en réévaluer les prix, faute de quoi prévient-il, il faudrait revenir à la case importation.
S’exprimant, lundi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Abdelwahad Kerrar estime qu’en raison des investissements importants qui ont été consentis dans cette industrie, « il est normal que le système de prix change.
De la possible compromission de l’équilibre de la sécurité sociale au cas où cette proposition est prise en compte, ce dernier explique que le médicament ne représente pas seulement un enjeu social, mais aussi de développement de la filière pharmaceutique et des personnels qu’elle occupe, « un aspect aussi important que l’accès des Algériens aux soins ».
L’intérêt d’une telle mesure, si l’on en croit l’intervenant, contribuerait à assurer « l’accessibilité aux soins », à mettre à la disposition des patients « des médicaments de qualité » et à installer une industrie pharmaceutique « forte et performante ».
M. Kerrar relève qu’en Algérie, il n’y a jamais eu d’ajustement du prix du médicament, un produit, dit-il, qui « n’a jamais fait l’objet de débats », au vue de la croissante « fulgurance » qu’a connu ce secteur au cours des dix dernières années.
Quand on lui demande si les réajustements qu’il propose doivent se faire au détriment de la couverture de sécurité sociale des malades, il répond que c’est grâce à une bonne production des produits de soins que « nous avons réussi à baisser les prix » et a employer « des centaines de milliers d’Algériens ».
Il prévient, par ailleurs, que « si nous continuons comme çà », c’est à dire à maintenir le coût du médicament à son niveau actuel, « nous allons assister à un déclin de cette industrie » avec le risque de retour à la case « importation ».
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Depuis samedi, le Forum des chefs d’entreprise (FCE) connaît une série de démissions et de décisions de gel des cotisations par des membres de l’organisation dirigée par Ali Haddad. Pour avoir de plus amples informations, à ce propos, nous avons contacté, hier, Hassen Khelifati, PDG d’Alliance Assurance, qui a annoncé, samedi, sa décision de jeter l’éponge.
Contacté par nos soins, il nous a affirmé que le gel de son « appartenance au FCE remonte à 2017, quand j’ai arrêté ma cotisation» pour le Forum, en soulignant avoir exprimé auparavant son désaccord, notamment sur « le fonctionnement et les déviations du président du FCE Ali Haddad », a-t-il précisé.
Poursuivant, il dira sur le premier responsable du FCE, qu’il « s’éloigne des préoccupations et besoins des membres » de l’organisation patronale, et d’affirmer que ces derniers « sont utilisés comme un tremplin pour d’autres objectifs», a indiqué notre interlocuteur.
Dans le même contexte, le PDG de Alliance Assurance a affirmé avoir reçu « plusieurs appels » de la part des membres fondateurs du FCE qui lui ont exprimé leurs positions respectives, dont la décision « de se positionner » sur ce qui secoue le Forum des patrons, allant jusqu’à proposer « la création d’un mouvement au sein du FCE pour le redresser ». Sans manquer de rappeler que le FCE « appartient à l’ensemble de ses membres et non pas à une minorité qui le prend en otage»,Khelifati, a appelé les chefs d’entreprise« à se déterminer et à se positionner » sur la situation dont il fait part, en ajoutant « je pense que le FCE a été dévié de sa mission et, sans doute, il y aura prochainement une série de démissions et de gels d’appartenance », nous apprend notre interlocuteur sans citer de noms.
Pour avoir plus d’explications sur ce qui se trame dans le Forum des patrons, nous avons aussi contacté Laïd Benamor, PDG du groupe agroalimentaire Amor Benamor, désormais ex-vice-président du FCE, mais en vain. Notre interlocuteur a refusé de s’exprimer sur sa décision annoncée samedi, dans un communiqué.
Benamor a annoncé, en effet, le gel de ses cotisations au FCE et la démission du poste de vice-président de l’organisation patronale en raison, avait-il expliqué « de voir cette dernière s’éloigner de sa mission » qui consiste, a-t-il poursuivi « à mener les entreprises et l’économie du pays vers de meilleurs lendemains».
Contactée à ce propos, Karima Sebaï, chargée de la communication du FCE, a apporté un démenti quant à la démission du PDG de Macir-vie Assurance et celle de Mohamed Arezki Aberkane, président-directeur général de Sogemetal, du FCE, en indiquant que «ce sont des rumeurs et que le FCE va publier un communiqué de presse dans les heures qui suivent (hier :NDLR) » dans lequel, il sera question «de la réaction du FCE sur les derniers retraits de ses membres » nous a-t-elle précisé.
En revanche, l’homme d’affaires de Tizi-Ouzou, PDG de Sogemetal, Mohamed Arezki Abderkane, a affirmé sa démission dans une lettre rendue publique samedi dernier, et dans laquelle il affirme: «Je m’en soustrais du FCE pour des motifs objectifs que chacun pourra comprendre » et surtout, poursuit-il « pour ses (FCE ndlr) positions politiques incomptables, voire antagoniques avec ses missions statutaires auxquelles je n’ai jamais souhaité adhérer de tout temps. Je confirme donc mon retrait».
Sarah Oubraham
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Le parti Dynamique unitaire pour la démocratie et le développement (DUD) de Valentin Houdé ne sera pas de la bataille pour les prochaines législatives. C'est ce qu'on peut retenir au terme du dépôt des dossiers de candidature à la Commission électorale nationale autonome (CENA).
Si la difficulté à participer à cette élection pour certaines formations politiques telles que les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) et Restaurer l'espoir (Re) est liée à l'obtention de pièces constitutives de dossiers, le certificat de conformité notamment, tel n'est pas le cas pour la parti du 1er questeur de l'Assemblée nationale.
Selon des sources proches du parti, l'une des raisons qui justifient le retrait de Houdé est liée au nombre de signatures requises au plan national pour constituer un parti, conformément aux exigences de la nouvelle loi portant Charte des partis politiques au Bénin.
Au terme des réflexions des membres du bureau politique sur l'article 242 du code électoral relatif à l'attribution des sièges, ces membres se seraient rendus compte de l'impossibilité pour eux d'obtenir les 10% de suffrages exigé au plan national, pour prétendre à lever des sièges.
Ainsi, point nécessaire pour eux de libérer la caution de 249 millions de francs CFA exigée pour le dépôt des dossiers de candidature.
On retient alors que c'est par prudence que le baobab de la 6ème circonscription électorale et sa troupe se retirent de la course pour les élections législatives d'avril 2019.
Des calculs internes au parti DUD qui ont suscité beaucoup de remous dans l'opinion.
F. Aubin AHEHEHINNOU