ORAN – Les éléments de la brigade territoriale de la gendarmerie nationale de la commune de Benfréha (Oran) ont démantelé un réseau spécialisé en trafic de psychotropes et saisi 5.400 comprimés, a-t-on appris mercredi de ce corps de sécurité.
Agissant sur informations parvenues lundi dernier à cette brigade faisant part de deux personnes à bord d’un motocycle transportant des psychotropes de la commune de Benfréha à Hassi Benokba, un plan a été mis en place pour surveiller des mouvements des deux mis en cause qui ont été arrêtés à Benfréha en possession de 60 comprimés.
En poursuivant l’enquête, deux autres personnes ont été arrêtées à bord d’un véhicule touristique dans la même commune en possession de 3.540 comprimés psychotropes et d’un montant de 980.000 DA de vente de cette drogue, a-t-on ajouté.
Sur la base d’informations, une autre personne a été arrêtée en possession de 1.860 comprimés et d’une somme de 850.000 DA de recettes de ce trafic.
La brigade territoriale de la gendarmerie nationale de Bénfréha a ouvert une enquête sur les circonstances de cette affaire.
The post Oran: un réseau de trafic de psychotropes démantelé et 5.400 comprimés saisis appeared first on .
L’Algérie assiste aujourd’hui à une succession d’évènements politiques donnant l’impression que le pays s’est déjà projeté dans l’après-Bouteflika.
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Le sort de l’Algérie se jouerait-il actuellement à l’étranger ? Loin de l’effervescence des rues algériennes, des manœuvres de dernière minute d’un pouvoir acculé et désirant s’assurer une sortie honorable, deux diplomates bien connus de la communauté internationale s’activent depuis des jours pour vendre à cette dernière les derniers développements de la situation nationale. Lakhdar Brahimi et Ramtane Lamamra ont pris en charge l’un des dossiers les plus sensibles de leur carrière. Au profit de qui et à quelle fin ? Les interrogations, légitimes, n’ont pas manqué à ce sujet mais il se trouve que certaines phrases, trop lourdes de conséquences en langage diplomatique pour avoir été prononcées avec légèreté, ont fourni certains éléments d’appréciation de ce qui se déroulerait.
Les faits : Brahimi affirme publiquement sur les ondes de la Chaîne 3 lors d’une émission très écoutée («L’invité du matin») affirme ne pas avoir été mandaté par Bouteflika pour jouer un quelconque rôle. Dans la réalité, il tente d’amorcer un processus de dialogue basé sur une plate-forme de réformes proposées par le Président ami, mais essuie très vite l’image de «médiateur» autoproclamé pour s’engouffrer dans le processus mené par Ramtane Lamamra. Désigné vice-Premier ministre, ce dernier a investi sa fonction de nouveau ministre des Affaires étrangères sans que l’annonce officielle de sa nomination ait été faite, et a entrepris, depuis, un périple durant lequel les Algériens ont pu apprendre certaines vérités. L’essentiel de son message a été transmis à Moscou. Répondant aux questions de la presse internationale, ce dernier affirme que «Bouteflika avait accepté de passer le flambeau au prochain Président qui sera élu».
Lamamra remet aussi à certains responsables étrangers qu’il rencontre une lettre du chef de l’Etat. Globalement, la réponse des partenaires étrangers rencontrés, à la demande des deux diplomates, s’est limitée à des déclarations portant sur le maintien du principe de non-ingérence mais aussi du soutien apporté aux revendications populaires des Algériens et du droit de ces derniers à manifester pacifiquement sans être réprimés. Tous ou presque ont également exprimé le vœu de voir la transition annoncée ne pas s’étaler dans le temps. Après s’être empressé de soutenir les réformes proposées par Bouteflika, Emmanuel Macron a dû lui aussi reformuler ses propos. Réagissant aux critiques de Benjamin Stora qui l’accusait de frilosité, le chef d’Etat français a fait savoir que sa position ne lui permettait pas de faire autrement.
De leur côté, et officiellement, les deux diplomates algériens se sont contentés d’informer leurs vis-à-vis, sans avoir eu besoin de les rassurer car, déclarait Lamamra à Rome, «il n’y a pas de préoccupation particulière de nos partenaires internationaux». Il ajoute : «Nous les invitons à poursuivre le développement de notre partenariat (…) et à faire le travail diplomatique.» Avec quel pouvoir ? Celui assuré par Bouteflika a cédé le «flambeau», assurait-il quelques heures plus tard face à Serguei Lavrov. D’une manière ou d’une autre, ce dernier a projeté l’image d’une Algérie post-Bouteflika qui se met en place.
Depuis quelques jours, des rumeurs annoncent son départ avant le 28 avril prochain, date d’expiration de son mandat présidentiel. Elles ont eu pour effet d’accélérer la désagrégation de la toile sur laquelle s’est appuyé le pouvoir présidentiel.
La défragmentation est arrivée à un point tel qu’elle a fait voler en éclats l’alliance longtemps chargée de dresser un «rempart» autour de son programme.
De manière spectaculaire, on observe aussi ses principaux soutiens, le socle même sur lequel il se maintenait, détourner leur regard d’El-Mouradia et se tourner vers le mouvement citoyen. Les réformes proposées, la conférence nationale, la nouvelle Constitution à rédiger, le référendum à venir n’ont figuré dans aucune des réunions du FLN et du RND lesquels appellent au contraire à satisfaire les revendications populaires non pas dans la terminologie des responsables toujours en place mais dans le langage de cette rue qui s’exprime régulièrement. Difficile, dans ce contexte, de pouvoir croire que l’offensive diplomatique menée par Lakhdar Brahimi et Ramtane Lamamra puisse porter uniquement sur ces propositions de réforme.
L’un comme l’autre ont trop d’expérience pour s’atteler à «vendre» un produit qu’ils ne sont pas parvenus à écouler au plan national. Ils savent aussi que même en arrachant un soutien international, ils se heurteront (ils se heurtent déjà) à l’incapacité de le mettre en œuvre.
Les consultations pour la formation d’un gouvernement de compétences n’ont trouvé aucun preneur jusqu’à l’heure et il est des plus improbables que la situation évolue dans le sens qu’ils souhaitent. Depuis une semaine, le Premier ministre ne s’exprime même plus. L’enjeu véritable se passe au niveau de l’international où l’image de Bouteflika semble déjà faire partie du passé.
A. C.
The post Situation politique: L’après-Bouteflika a déjà commencé appeared first on .
C’est visiblement la course à la déculpabilisation au sein des divers compartiments du sérail, montrés du doigt par la rue qui, depuis le 22 février dernier, réclame leur départ.
Et dans ce réquisitoire du peuple qui a retrouvé sa souveraineté, le parti du FLN tire une bien triste épingle puisqu’il est le plus vilipendé par les millions de manifestants qui réclament sa mise au placard de l’Histoire. Un parti FLN dont l’instance dirigeante tente de se défendre comme elle peut contre ce chapelet de chefs d’accusation.
Hier mercredi, le coordinateur de cette instance a usé d’une véritable gymnastique sémantique pour se déjuger, lui qui, il n’y a pas longtemps et alors que la rue commençait à signifier son refus du 5e mandat présidentiel du Président sortant, n’a pas hésité à comparer Abdelaziz Bouteflika au dernier messager de Dieu.
« Le Front de libération nationale n’était représenté au gouvernement que durant quelques années. L’appareil exécutif n’était pas entre les mains du parti du FLN et c’est là une vérité », a , en effet, affirmé Moad Bouchareb devant les mouhafedh du parti réunis à l’hôtel Mouflon d’Or, à Alger.
Une manière pour celui qui a été bombardé président de l’APN, il n’y a pas longtemps dans les conditions que l’on sait, de «répliquer» à ceux parmi les frères, notamment de l’intérieur du sérail, qui, selon lui, «aiment porter contre nous des accusations». S’efforçant de se dédouaner davantage, Bouchareb a affirmant que «l’occasion est venue pour reconstruire le parti où, selon lui, des harkis ont pris place».
Suffisant pour le coordinateur de l’instance de gestion du parti FLN pour opérer une volte-face comme l’a fait, la veille, son compère du sérail, le RND, en annonçant tout simplement son appui à l’insurrection citoyenne en cours qui, pourtant, ne cesse de réclamer sa mise au musée et le départ de toutes les notabilités du régime qu’il incarne. Celui qui, il n’y a pas longtemps, prenait du plaisir à narguer le peuple, n’hésite pas à tresser à ce dernier des lauriers. «Le peuple algérien a exprimé son avis clairement» et les Algériens défendent leur pays à travers leurs marches pacifiques et revendiquent le changement», a-t-il déclaré.
Et de signifier que les «enfants du FLN travaillent d’arrache-pied à concrétiser les objectifs selon une feuille de route claire dans ses contours», ajoutant que le président de la République a «pris en compte» ces doléances en promettant le «changement du système pour aller vers une Algérie nouvelle».
Il est peut-être utile de relever que cette rencontre ne s’est pas déroulée dans la sérénité. Des mouhafedh, notamment ceux qui s’étaient retrouvés, au début de la semaine à Bouira pour réclamer la tête de Bouchareb et un congrès extraordinaire, ont été empêchés d’accéder à la salle des réunions.
L’ONM appelle à la mise du FLN au musée de l’Histoire
D’autre part, l’Organisation nationale des moudjahidine a invité à distinguer entre le glorieux Front de libération nationale qui a dirigé la révolution armée ayant abouti à l’indépendance nationale et le parti du Front de libération nationale devenu, à ses yeux, le triste symbole de toutes les facettes de la corruption.
Ce qui a poussé, ajoute l’ONM dans un communiqué rendu public, hier mercredi, l’insurrection citoyenne en cours à réclamer le départ du FLN.
Et de voir en cette doléance citoyenne une prise de conscience quant à la nécessité de «libérer le FLN en lui octroyant la place historique qui lui sied en lui conférant le statut d’institution de référence et prospective nationale et indépendante à consacrer dans la prochaine Constitution à même de le soustraire à toute récupération de quelque partie qui soit, lui qui incarne un héritage historique commun à tous les Algériens».
M. K.
The post Mobilisation populaire: Quand le FLN apporte son soutien ! appeared first on .
Ce sont quarante-huit heures d’un brouhaha qui, à première vue, semble désopilant, mais qui, finalement et de toute évidence, renseigne on ne peut mieux sur la panique qui prévaut désormais au sein des porte-voix du pouvoir, entre partis et organisations.
Du RND d’Ouyahia au FLN d’on ne sait plus qui en réalité, en passant par l’UGTA et le FCE des très décriés, respectivement, Abdelmadjid Sidi Saïd et Ali Haddad, les voix se sont mises à s’entrechoquer tellement la chose et son contraire sont assénés à une allure où le reniement a pris de la valeur à la bourse des positions politiques. La conjoncture, il est vrai, a de quoi susciter cette espèce de foire d’un genre pas très courant.
Il faut dire qu’avec sa sortie d’il y a trois jours, sans doute secoué par l’ampleur du mouvement populaire, à travers laquelle il recommandait que l’on réponde «dans les meilleurs délais» aux revendications de la même rue qu’il voyait quelques semaines plus tôt s’embraser comme en Syrie, Ahmed Ouyahia a ouvert la voie dans son camp comme qui dirait à la repentance, malgré la précision qu’il faille continuer à essayer de convaincre les citoyens de la crédibilité de la transition démocratique «harmonieuse» à laquelle a appelé le président de la République», c’est-à-dire celle-là même dont les millions de manifestants à travers le pays ne veulent pas entendre.
Une ouverture dans laquelle s’est engouffré son second au parti, Seddik Chihab pour ne pas le nommer, pour assommer tout son monde avec un mea culpa en règle en soutenant, sans qu’il donne la moindre impression qu’il ait été forcé, que son parti n’était pas pour la candidature de Bouteflika pour un nouveau mandat. «C’était une erreur de notre part de le soutenir eu égard à l’état de santé dans lequel il se trouve», balançait-il sans, peut-être, se rendre compte sur le coup qu’il venait de dire plus que son patron au parti surtout qu’il ne manquera pas d’apporter encore plus d’eau au moulin des millions d’Algériens en reconnaissant que, depuis cinq, six ou sept ans, le pays est dirigé par des forces extraconstitutionnelles. Suffisant pour jeter le trouble chez les Algériens, plutôt et surtout chez les partisans du président de la République ?
Apparemment, pas du tout puisque, à partir du parti dont il est un de ceux qui détiennent les rênes, pour ajouter un acte à ce vaudeville à la qualité très douteuse, un communiqué tombé dans l’après-midi d’hier venait apporter des «éclaircissements» pour reléguer les propos tenus par Seddik Chihab dans la même catégorie que ceux tenus hier par Moad Bouchareb qui, lui, pour apporter sa contribution à ce chapitre qui dit beaucoup sur l’état des lieux dans la maison des acquis au prolongement du mandat du Président sortant, est passé tout près de faire passer le FLN pour la grande victime de ce qui arrive depuis quelques semaines au pays.
Une cacophonie qui, il faudra s’y attendre apparemment, risque de s’enrichir de nouvelles perles, comme les Algériens n’entendent pas mettre un bémol au mouvement de protestation qui n’en finit pas d’attirer le regard du monde entier.
Azedine Maktour
The post Les déclarations contradictoires se multiplient: Cacophonie chez le clan présidentiel appeared first on .
Des démissions collective au sein du parti de Ahmed Ouyahia. Suite aux dernières déclarations du secrétaire général, 1960 militants, dont deux coordinateurs de wilayas ont démissionné ce jeudi 21 mars, d’après le site d’information TSA.
Belkacem Mellah, ancien ministre et membre fondateur du RND, a déclaré plus tôt ce matin, au même site d’information cité auparavant, que les démissions ont suivi les dernières déclarations du secrétaire général Ahmed Ouyhia. Il ajoute que les militants exigent la tenue d’un congrès extraordinaire pour élire une nouvelle direction.
M.A.Y
The post Des démissions collective au sein du parti de Ahmed Ouyahia: Belkacem Mellah explique. appeared first on .
Dans une lettre adressée à Vladimir Poutine et transmise par le chef de la diplomatie algérienne, Alger n’a pas sollicité l’aide de Moscou, a déclaré le porte-parole du Kremlin lors d’une conférence de presse. Il a souligné que la situation dans le pays devait être réglée sans ingérence extérieure.
Dans son message à Vladimir Poutine, le Président algérien Abdelaziz Bouteflika n’a demandé aucune aide du Kremlin, a déclaré jeudi aux journaliste Dmitri Peskov, porte-parole du Président russe.
«Personne n’a demandé d’aide à la Russie. Alger et Moscou souhaitent le maintien de bonnes relations dans leur coopération. Nous sommes convaincus que les Algériens doivent décider eux-mêmes de leur sort, sans ingérence de pays tiers et sur la base de leur propre législation et constitution», a déclaré M.Peskov en réponse à la question de savoir si le Président algérien avait lancé un appel à l’aide dans sa lettre.
En visite à Moscou, le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a annoncé qu’il avait apporté à Moscou un message d’Abdelaziz Bouteflika à Vladimir Poutine. Le diplomate a transmis le document au chef de la diplomatie russe.
Ciblé depuis près d’un mois par une vague de contestations inédite, l’actuel Président de l’Algérie a renoncé le 11 mars à briguer un 5e mandat et a repoussé la présidentielle — initialement prévue le 18 avril — à la fin de la Conférence nationale dont la date n’a pas encore été fixée.
The post Le Kremlin réagit à la lettre de Bouteflika à Poutine appeared first on .
Les pluies enregistrées ces derniers jours arrivent au bon moment, estime Brahim Mouhouche, enseignant à l’école supérieure d’agronomie, qui souligne toutefois que le stresse hydrique qui a affecté jusque-là notre agriculture occasionnera un recul du rendement.
Invité à s’exprimer dans l’émission L’Invité de la rédaction de la radio chaine 3, le chercheur de l’INA souligne que ce stresse hydrique et son impact dépendra des taux de précipitations durant les deux prochains mois.
Plus réaliste, M. Mouhouche rappelle que l’Algérie est pays semi-aride qui ne dispose pas de ressources hydriques suffisantes pour atteindre une autosuffisance céréalière en particulier et agricoles en générale. «C’est très difficile pour que l’Algérie soit autonome à 100% avec une agriculture qui consomme entre 70 et 85% des ressources hydriques du pays».
Dans ce sillage, l’invité de la rédaction recommande l’utilisation rationnelle et durable de cette ressource en évitant les gaspillages, et généraliser les nouveaux systèmes d’irrigation pour économiser cette eau.
The post Stresse hydrique : ces pluies arrivent au bon moment pour sauver la récolte, estime M. Mouhouche appeared first on .
D’après Said Bouhadja, l’ex président de l’assemblée populaire nationale, la crédibilité des propos de Mouad Bouchareb le coordinateur du FLN, et Ahmed Ouyahia le secrétaire général du RND, sur leur soutien au mouvement populaire contre le pouvoir ne sera confirmée que par leur départ. » Donc, si leurs propos sont vrais il devront démissionner » a déclaré Said Bouhadja lors d’un entretien accordé au site d’information TSA Arabi. » L’un des principaux slogans que le peuple a scandé durant les manifestations sont: Ouyahia et Bouchareb dégage. Ils se retrouvent donc devant l’obligation de partir, parce que le peuple les refuse. »
Et sur sujet de la mise au musée du parti FLN, l’ex président de l’assemblée populaire nationale a commenté toujours pour le même site d’information cité auparavant : » Le parti du front de libération nationale fait partie de l’histoire de l’Algérie, il est donc en notre devoir de le défendre et de rester fidèles à ses principes pour le transmettre aux générations suivantes, et cela ne se fera pas en le laissant à des personnes qui l’utilisent comme ils veulent. » Ajoutant que : « Le parti a besoin de personnes honnêtes qui viellent à sa défense et qui travaillent avec le respect de la constitution. »
M.A.Y
The post Said Bouhadja : « Si les propos de Ouyahia et Bouchareb sont vrais ils devront démissionner. » appeared first on .
L'Eglise catholique du Bénin vient de perdre un de ses serviteurs émérites. Mgr Paul VIEIRA, évêque de Djougou est parti pour l'eucharistie éternelle.
Paix à son âme.
D. M.
LE CAIRE – Le CS Constantine affrontera la formation la tunisienne de l’ES Tunis (tenant) en quarts de finale de la Ligue des champions d’Afrique de football, selon le tirage effectué mercredi soir au Caire.
Le représentant algérien accueillera son adversaire lors du match aller prévu entre le 5 et 6 avril au stade Chahid Hamlaoui de Constantine tandis que la manche retour aura lieu au stade Rades (Tunis) (12-13 avril).
L’EST qui compte deux joueurs algériens au sein de son effectif , Youcef Belaili et Abdelkader Meziane, a réalisé un sans faute lors de la phase de poules avec 4 victoires et deux nuls.
En cas de qualification, le CS Constantine qui avait terminé deuxième du groupe C lors de la phase de poules, sera opposé en demi-finale au vainqueur de la double confrontation entre Simba SC (Tanzanie) et le TP Mazembe (RDC).
Le match aller se déroulera à Constantine (26-27 avril) et la rencontre retour aura lieu en déplacement (3-4 mai).
Programme des quarts de finale:
– CS Constantine (Algérie)- ES Tunis (Tunisie)
– Memelodi Sundowns (Afrique du Sud)- Al Ahly (Egypte)
– Horoya AC (Guinée)- WA
Casablanca (Maroc)
– Simba SC (Tanzanie)- TP Mazembe (RD Congo)
Aller (5-6 avril), Retour (12-13 avril)
Demi-finales:
Vainqueur Horoya AC (Guinée)- WA Casablanca (Maroc) Vainqueur Mamelodie
(Afrique du Sud)- Al Ahly (Egypte)
Vainqueur CS Constantine (Algérie)- ES Tunis (Tunisie)- Vainqueur Simba SC
(Tanzanie)- TP Mazembe (RD Congo)
Aller (26-27 avril), Retour (3-4 mai).
The post Ligue des champions (tirage au sort) : CSC – ES Tunis en quarts de finale appeared first on .
ALGER – Le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement des territoires a informé tous les citoyens intéressés par le Hadj pour l’année 2019 que l’opération de dépôt de leurs dossiers au niveau des circonscriptions administratives et daïras débuterait le 24 mars, a indiqué mercredi un communiqué du ministère.
Le dossier exigé pour remplir le livret du hadj et obtenir le visa comprend un passeport biométrique dont la validité dépasse les six mois à compter de juillet 2019, un certificat de bonne santé attestant de l’aptitude du pèlerin à accomplir les rites du Hadj délivrée par la commission médicale de wilaya , une copie du reçu de paiement des frais du hadj et du billet d’avion (565.000 DA) délivré par la Banque d’Algérie (565.000 DA), trois (03) photos en fond blanc et un document d`état civil attestant de la qualité d`accompagnateur légal pour la femme (acte de mariage, fiche familiale ou autres).
Le ministère tient, également, à informer les citoyens concernés que le dernier délai de dépôt de dossier a été fixé au 25 avril 2019.
The post Hadj : Début dimanche du dépôt des dossiers au services administratifs appeared first on .
L’ONU a déjà affirmé que les élections générales ne peuvent pas être organisées avant cette conférence nationale, considérée comme déterminante pour l’avenir du processus politique en cours.
La Mission des Nations unies en Libye (Manul) organisera du 14 au 16 avril “une conférence nationale” appelée à dresser “une feuille de route” à même de sortir le pays d’une profonde crise, a annoncé la mission hier. La conférence, qui se tiendra dans la ville historique de Ghadamès (centre de la Libye), doit notamment fixer une date pour des élections législatives et présidentielle. “Nous allons inviter toutes les catégories politiques libyennes sans exception”, a déclaré au cours d’une conférence de presse le chef de la Manul, Ghassan Salamé. M. Salamé a précisé que cette conférence à laquelle prendront part “entre 120 et 150 personnes”, est le résultat d’une longue série de consultations et de réunions préparatoires ayant eu lieu dans 57 villes du pays.
L’idée d’une conférence nationale avait été lancée au lendemain de la rencontre de Palerme, en Italie, où les parties libyennes ont été invitées à trouver un terrain d’entente pour sortir le pays de la crise. Depuis, des contacts ont été intensifiés entre les autorités de l’est, établies à Tobrouk, et celles de l’Ouest, établies à Tripoli et reconnues par l’ONU. Une nouvelle rencontre a eu lieu au début du mois à Abou Dhabi, entre le controversé maréchal Khalifa Haftar et le patron du Conseil présidentiel, Fayez al-Serraj, et elle s’est achevée par un accord en faveur d’une unification de l’institution militaire, qui devrait toutefois dépendre d’une autorité politique, pour éviter tout dérapage à l’avenir. Parallèlement aux avancées politiques, l’armée libyenne nationale dirigée par Khalifa Haftar a enregistré, elle- aussi, une importante avancée sur le terrain.
L’ANL a réussi à conquérir de larges territoires du sud et du sud-ouest libyen, au cours d’une vaste offensive militaire qui se poursuit toujours. Les soldats de Khalifa Haftar ont même réussi à chasser les milices tchadiennes qui ont fait du Sud libyen leur basse-arrière et zone de repli. Les milices tchadiennes sont également impliquées dans le conflit libyen, selon plusieurs rapports des ONG et des services de renseignements occidentaux. Depuis la chute du régime du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est déchirée par les divisions et les luttes d’influence entre milices et tribus. Sur le plan politique, deux autorités se disputent le pouvoir: le Gouvernement d’union nationale (GNA), établi fin 2015 en vertu d’un accord parrainé par l’ONU et basé à Tripoli, et une autorité rivale, installée dans l’Est, contrôlé par l’Armée nationale libyenne du maréchal Khalifa Haftar, qui bénéficie du soutien d’une large partie des tribus libyennes et du Parlement élu que dirige Aguila Salah.
The post Selon l’émissaire de l’ONU en Libye: La Conférence nationale aura lieu en avril appeared first on .
Dans sa mission de trouver des solutions pour une sortie de crise, le président de l'Assemblée nationale Adrien Houngbédji poursuit la concertation avec les toutes les formations politiques. A l'étape actuelle, certains partis de l'opposition se sont retirés des négociations.
Les partis de l'opposition tels que RE, le PCB et FCBE ne veulent plus prendre part aux concertations avec Houngbédji. Ils acceptent de revenir à la table de discussions si le préalable de la reconnaissance de leur existence est levé dans la loi. Aussi, exigent-ils la délivrance du certificat de conformité par le ministère de l'intérieur. Cette disposition s'appliquerait à tous les partis qui seraient dans le même cas qu'eux, c'est à dire les formations politiques qui existaient avant la réforme de la charte. Une proposition de loi dérogatoire à la charte des partis sera déposée en ce sens.
Les discussions reprennent ce jeudi sur la loi électorale.
Akpédjé AYOSSO
“Nous sommes sanctionnés par rapport à nos positions politiques”, soutient M. Khelifati qui affirme qu’il ne compte pas baisser les bras.
La compagnie Alliance Assurances a-t-elle été victime de représailles pour les positions politiques affichées par son patron Hassen Khelifati ? Tout porte à le croire. La compagnie d’assurances privée a décroché, récemment, le marché de la prestation de service de police d’assurance du matériel roulant de l’Epic Mitidja Nadhafa, après un appel d’offres national. L’avis d’attribution provisoire a été publié dans la presse. “Le wali a demandé l’annulation de l’attribution et l’octroi du marché à une entreprise publique.
C’est interdit. Où allons-nous comme ça ?”, a dénoncé M. Khelifati, lors d’une journée d’étude sur “la concurrence et le secteur des assurances” organisée à l’hôtel El-Aurassi, par le Conseil de la concurrence, en collaboration avec l’Union algérienne des sociétés d’assurances et de réassurances (UAR). La SAA a contesté l’avis d’attribution en invoquant, entre autres, l’instruction du Premier ministre. “Nous vous informons qu’Alliance Assurances est une société privée. En se référant aux instructions du chef du gouvernement, les sociétés publiques sont prioritaires dans l’accès aux marchés”, écrit le responsable de la SAA dans son courrier au directeur de l’Epic Mitidja Nadhafa. Pourtant, la SAA a été éliminée au motif que le dossier de soumission serait incomplet.
Le wali a insisté sur la nécessité pour l’Epic Mitidja Nadhafa d’assurer ses biens chez des compagnies d’assurances publiques. La demande de l’actuel wali d’annuler l’avis d’attribution, en faveur d’Alliance Assurances, a-t-il un lien avec les dernières prises de positions politiques du patron de la compagnie d’assurances qui, faut-il le rappeler, a participé aux marches contre le 5e mandat du chef de l’État ? Le doute est permis. En tout cas, le patron d’Alliance Assurances, qui a gelé son appartenance au Forum des chefs d’entreprise et pris part aux marches contre le 5e mandat, n’écarte pas cette éventualité. Selon lui, il pourrait s’agir de représailles. “Nous sommes sanctionnés par rapport à nos positions politiques”, soutient M. Khelifati, qui ne compte pas baisser les bras. “Nous allons introduire un recours”, a-t-il annoncé.
Concernant la concurrence dans le secteur des assurances, le P-DG d’Alliance Assurances soutient que “les cahiers des charges sont, systématiquement, rédigés pour exclure le secteur privé”. Les compagnies d’assurances privées se disent victimes d’une certaine mise à l’écart orchestrée par certains responsables de l’administration, à travers des conditions contenues dans le cahier des charges. Parmi ces conditions, M. Khelifati évoque, notamment, le niveau du capital social minimum exigé qui exclut d’office les compagnies d’assurances privées nationales. Sachant que le capital minimum des sociétés d’assurances dommages a été fixé à 2 milliards de dinars. Il cite, aussi, l’exigence de fonds propres et même le résultat financier de l’entreprise.
Les assureurs ont, à plusieurs reprises, dénoncé la discrimination dont ils font l’objet sur le marché des assurances en violation de l’article 43 de la Constitution qui interdit la discrimination et la concurrence déloyale. “On se pose la question de savoir pourquoi, sur les 25 dernières années, le secteur privé n’a-t-il pas dépassé 25% de parts de marché alors que le marché, lui, progresse ?”, s’interroge M. Khelifati, qui évoque une pratique “illégale” qui empêche ce secteur de se développer. Le P-DG d’Alliance Assurances relève plusieurs exemples de manquement aux bonnes règles concurrentielles.
Même certaines banques font de la discrimination entre sociétés d’assurances publiques et privées. Les critères techniques, réassurance et capacités managériales, ne sont pas pris en compte. Pour le patron d’Alliance Assurances, le secteur ne peut pas évoluer en l’absence d’un régulateur “complètement indépendant” et d’un conseil de la concurrence doté “de moyens et de pouvoirs” pour agir “en toute impartialité”.
Meziane Rabhi
The post Annulation d’un marché attribué à alliance assurances: Hassen Khelifati se dit victime de représailles appeared first on .
Cette imposante démonstration de rue, qui s’inscrit dans le cadre du mouvement national de protestation contre le régime politique en place, a été ponctuée par une journée de grève observée par les travailleurs.
Les manifestations citoyennes contre la prolongation du mandat du président Bouteflika et le système se poursuivent à Béjaïa. Hier, c’était au tour des travailleurs, affiliés aux syndicats autonomes relevant des différents secteurs de la Fonction publique, d’investir la rue dans la ville des Hammadites, pour réaffirmer leur engagement et leur adhésion au mouvement populaire national réclamant le départ du système et l’instauration d’une nouvelle République en Algérie.
En effet, à l’initiative de la coordination de la wilaya de Béjaïa du Snapap (Syndicat national autonome des administrations publiques), une marche pacifique grandiose a été organisée, hier, au chef-lieu de wilaya, à laquelle ont pris part des milliers de fonctionnaires des collectivités locales, des œuvres universitaires, mais aussi des travailleurs affiliés aux cinq syndicats autonomes regroupés autour de la Cgata (Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie). Cette imposante démonstration de rue, qui s’inscrit dans le cadre du mouvement national de protestation contre le régime politique en place, a été ponctuée par une journée de grève observée par les travailleurs.
À l’instar des autres manifestations organisées à Béjaïa, depuis le 22 février passé, la marche d’hier a eu pour point de départ l’esplanade de la maison de la culture Taos-Amrouche, où une immense foule s’est rassemblée dès le début de la matinée, à partir de 9h. Le slogan inscrit sur une banderole accrochée à l’entrée principale de la maison de la culture annonce la couleur : “Snapap s’engage, système dégage !” Le coup d’envoi de la marche a eu lieu vers 10h30 . Les manifestants ont scandé : “Klitou lebled Ya sarraqine”, “pouvoir assassin”, “Y en a marre de ce pouvoir”, “système dégage”, “FLN barra !”, “Non au prolongement du 4e mandat de Bouteflika”, “Nidhal, nidhal, hata yasqot ennidham”…
Scindés en plusieurs carrés, les manifestants, munis de drapeaux et de pancartes portant les mots d’ordre de la marche, ont sillonné le boulevard de la Révolution depuis le carrefour d’Aâmriw, puis la rue de la Liberté, en passant par le rond-point de Nacéria. La procession humaine poursuivra sa marche jusqu’au quartier d’El-Khemis pour s’arrêter près du centre de rééducation jouxtant le siège du groupement de Gendarmerie nationale. Vers 13h, la foule rebroussera chemin vers le siège de la wilaya, avant de se disperser dans le calme. “Nous nous sommes donné rendez-vous pour la marche du vendredi 22 mars à Béjaïa. Le combat doit continuer, car l’espoir d’un changement radical est permis”, a déclaré, à l’issue de la manifestation d’hier, Abderrahim Rabia, membre du bureau national du Snapap.
KAMAL OUHNIA
The post À l’initiative de la coordination de wilaya de Béjaïa du SNAPAP: Des milliers de fonctionnaires ont investi la rue appeared first on .
La République du Bénin a procédé ce mardi 19 mars 2019, à sa première émission obligataire inaugurale en euros de l'histoire des émissions internationales africaines. L'opération financière qui s'élève à 328 milliards de FCFA, marque une importante avancée pour le financement des projets phares du Programme d'Actions du Gouvernement.
Le Bénin continue de séduire les investisseurs grâce à la diplomatie financière qu'exerce le ministre de l'Economie et des finances Romuald Wadagni en qui le chef de l'Etat a placé sa confiance. Le pays s'impose de plus en plus sur le marché financier international à travers la levée par le ministre de l'économie de 500 millions d'euros soit 328 milliards de FCFA pour une maturité finale de 7 ans. Selon le communiqué publié à cet effet, « le profil de remboursement de cet instrument, amortissable sur les trois dernières années (2024, 2025, 2026), vise aussi à réduire le risque de refinancement et s'inscrit dans le cadre de la stratégie de gestion prudente de la dette publique ». Cette prouesse, fait du Bénin, le premier pays d'Afrique à émettre une émission obligataire internationale inaugurale en Euros. Cette devise ne présente aujourd'hui aucun risque de change pour le bilan du gouvernement.
Aussi, le Bénin est-il « le premier émetteur d'Afrique subsaharienne à solliciter le marché cette année, faisant donc preuve d'une rapidité d'exécution exceptionnelle qui a permis de saisir une fenêtre de marché favorable ».
La levée de ces fonds intervient après la tournée qu'a effectué le ministre de l'Economie Wadagni, du 12 au 18 mars 2019 en Europe et aux Etats-Unis. A la tête d'une délégation, le ministre a présenté aux investisseurs internationaux les résultats concrets du gouvernement Talon, 03 après le début du Programme d'Actions. A cela s'ajoute « les réformes structurelles clés, la croissance économique forte et la réduction rapide du déficit budgétaire ».
Les investisseurs saluent la performance du gouvernement Talon
Les réunions tenues ont permis au ministre Wadagni de « démontrer la solidité des fondamentaux du Bénin, la pertinence du Programme d'Actions du Gouvernement et le sérieux des réformes mises en œuvre depuis 2016 ».
Ainsi, les investisseurs ont salué « la performance du Gouvernement depuis 2016 et l'attractivité de sa signature de crédit en souscrivant fortement à l'émission internationale : le livre d'ordres de l'opération a dépassé un milliard d'euros en moins de deux heures et atteint un pic d'environ 1,25 milliard d'euros dans la journée (c'est-à-dire une souscription de 250%) ».
Selon le communiqué, « la forte demande pour les obligations béninoises s'est traduite par un coupon de 5,75%, bien en-deçà des taux offerts sur le marché régional. La République du Bénin est donc parvenue à diversifier ses sources de financement, tout en réduisant le coût moyen de sa dette de marché ».
La réussite de cette première émission obligataire inaugurale en euros « démontre le fort intérêt affiché par les investisseurs internationaux pour le Bénin, et marque un moment décisif dans la dynamique d'ouverture économique du pays initiée par le Gouvernement ». Le closing financier de l'opération devrait intervenir le 26 mars 2019.
Akpédjé AYOSSO
L’ancien cadre du FFS prévient contre la transition rapide qui consiste en le passage direct à l’organisation d’une élection présidentielle, tout en soulignant l’urgence d’en finir d’abord avec la gérontocratie qui prend l’État en otage.
“Le régime est vraiment fini, il est arrivé à sa fin biologique, il n’est même pas capable de présenter un successeur à Bouteflika, et ce que nous vivons est un moment fondateur de notre pays. C’est maintenant que nous allons instaurer notre république car il n’y en avait pas une première”, a analysé le Dr Saïd Khelil, ancienne figure de la cause berbère, qui a été, hier, l’invité des débats de l’université autour de la thématique : “1989-2019, transition démocratique en Algérie : enjeux et perspectives”.
“Aujourd’hui, la transition est inéluctable, et là le constat fait consensus. Nous sommes tous interpellés, en tant que citoyens, en tant que peuple et en tant qu’intellectuels car si nous ne sommes pas acteurs de notre avenir nous risquons, encore une fois, de le subir”, a-t-il préconisé non sans inviter à tirer les leçons des drames et des échecs vécus depuis la Révolution. “Nous avons vécu le drame de la liquidation des chefs de la Révolution, des coups d’État et de la dictature. Nous avons aussi vécu le résultat de la transition de 1988 lorsque l’on a laissé le régime piloter les réformes.
Nous avons vu comment le pays a basculé dans la violence et comment il s’est mis sur la voie de la régression et comment les acquis de 88 ont été résorbés avant de finir par basculer dans une dictature molle avec l’arrivée de Bouteflika”, a rappelé le Dr Saïd Khelil avant d’esquisser ce qui peut constituer une solution pour le pays.
L’ancien cadre du FFS a d’emblée prévenu contre la transition rapide qui consiste en le passage direct à l’organisation d’une élection présidentielle. “Dans ce cas de figure, le président élu sera contraint de s’appuyer sur le personnel politique déjà en place et là le système risque de se régénérer rapidement”, a-t-il prévenu tout en soulignant l’urgence d’en finir d’abord avec la gérontocratie qui prend l’État en otage.
“Ce qu’il faut c’est un compromis historique entre l’armée et le peuple pour que tout le monde soit rassuré et que soit garanti que la situation ne dérape pas vers des règlements de comptes et qu’il s’agira plutôt d’un changement profond à apporter”, a estimé Saïd Khelil avant d’aborder les options possibles pour une transition sans heurt. À ce sujet, si Saïd Khelil estime que l’idée d’aller vers un présidium est “une idée à creuser” tant elle n’est pas mauvaise surtout, a-t-il rappelé, que l’Algérie a déjà connu cela avec le fameux Haut-Comité d’État du début des années 90, c’est surtout l’idée d’un gouvernement de transition qui se chargera de gérer les affaires courantes et préparer la Constituante avant d’aller vers des élections générales qu’il a le plus défendue.
“Je ne parle pas bien sûr d’un gouvernement de transition comme celui qui vient d’être installé et avec lequel le pouvoir n’a pas répondu à la revendication du peuple. La nomination de Bedoui comme Premier ministre est la pire des insultes au peuple et ce n’est, sans doute, pas quelqu’un comme Lakhdar Brahimi qui peut écouter les jeunes. Ce dont je parle est un gouvernement de transition composé de compétences nationales qui va opérer les premiers toilettages d’urgence dans les institutions et poser les garde-fous et les mécanismes nécessaires pour que la Constituante ne dérape pas”, a-t-il développé.
Interrogé quant aux positions de la communauté internationale sur la question algérienne, Saïd Khelil a répondu n’être guère étonné car, d’un côté, a-t-il analysé, “les puissances étrangères s’accommodent, voire composent avec les régimes en place, mais elles ont toujours un plan B en fonction de la direction du vent” et, d’un autre côté, a-t-il ajouté, “un régime démocratique en Algérie va déranger beaucoup d’intérêts à commencer par ceux des monarchies du Golfe”. “Mais une démocratie portée par tout un peuple peut être protégée par ce même peuple”, a-t-il ajouté optimiste.
Samir LESLOUS
The post Saïd Khelil analyse la situation politique que traverse le pays: “Ce que nous vivons est un moment fondateur de notre pays” appeared first on .