La parole des « Pères Fondateurs » est « Parole d'Evangile ». Leur ordonnance est sacrée, sa non-observance est périlleuse, et tout contrevenant consciencieux à leur injonction en subirait tôt ou tard, inéluctablement et fatalement, les conséquences. Sous le ciel d'Afrique, un conseil ancestral, analogue à une disposition constitutionnelle des temps modernes, a force de loi, et toute attitude irrévérencieuse à son encontre se paie cuisamment.
A ce propos, le développement socio-politico-économico-culturelle d'une nation s'articule avec la vision originelle formulée par les Pères Fondateurs ; une vision que les générations futures doivent connaître impérativement, observer minutieusement, s'approprier jalousement et préserver comme la prunelle de leurs yeux.
Au Burkina-Faso, nous devons renouer avec les idéaux des « Pères de l'Indépendance ». Ces vaillants combattants de notre Liberté et notre Dignité nourrissaient de grands et nobles rêves pour la « Fière Volta de nos aïeux ». Il est grand temps, en cette année 2020 où le Burkina Faso, l'ex Haute-Volta commémore ses soixante ans d'indépendance, de rappeler, voire, ressusciter les augustes et pieuses aspirations que nourrissaient les artisans de notre dignité.
Aspirations, qui normalement devraient être dans l'esprit collectif et la conscience nationale, une étoile finale qui, d'une part, guide, éclaire, inspire et oriente toutes les décisions de nos élites politiques ; et d'autre part, constitue une lanterne de référence et une boussole pour toute la société burkinabè, notamment, pour sa jeunesse.
Il est grand temps d'œuvrer au rabibochage entre l'esprit des Patriarches et celui de la jeunesse burkinabè, surtout celle née après 1987. En effet, nos leaders politiques qui firent tambouriner l'halali de la domination coloniale et claironner le doux chant des indépendances, étaient conscients des handicaps naturels de leur mère patrie, de son déficit en ressources minières et énergétiques et de la petitesse de sa superficie.
Ils voulurent donc que la Haute-Volta, pour les âges à venir, se démarque en ce monde par la valeur intrinsèque, les vertus inhérentes et les richesses intérieures de son capital humain. Les « Pères de l'indépendance Voltaïque » voulurent ardemment que la principale force de leur très chère Haute-Volta soit constituée essentiellement par « ceux qui l'habitent ». Ils aspirèrent que l'intégrité, la solidarité, l'union et la complémentarité s'érigent en principes sacro-saints au sein de notre famille commune et notre maison voltaïque.
Ci-après, la déclaration d'indépendance, proclamée le 05 Aout 1960 à minuit, par le Président Nawalagba Maurice YAMEOGO : « Aujourd'hui, 05 Août 1960, à zéro heure, au nom du droit naturel de l'Homme à la Liberté, à l'Egalité et à la Fraternité, je proclame solennellement l'indépendance de la République de Haute-Volta. Neuf siècles d'histoire ont révélé au monde la valeur morale de l'Homme voltaïque. Au nom de cette morale à partir de laquelle nous voulons bâtir notre nation, j'exprime ma profonde gratitude à tous les artisans de notre indépendance nationale… ». Ainsi, à chaque fois que les voltaïques et par la suite les Burkinabè ont tenté de bâtir leur nation sur autre chose que la morale, ils subirent la foudre des coups d'Etat militaires, la tempête des insurrections populaires, les turpitudes des crimes politiques et économiques, les tsunamis des exécutions sommaires, de la corruption et autres délits ignobles et méprisables. Jeunesse burkinabè, rêvons et réalisons le rêve des « Pères Fondateurs ».
Daniel Ouezzin COULIBALY, l'alter égo de Félix Houphouët BOIGNY, surnommé « le Lion du RDA » affirmait ceci comme condition sine qua none pour le développement de la Haute-Volta : « la mobilisation générale qui passe par la foi de chacun en l'avenir du pays, l'esprit de sacrifice des cadres au service des populations, l'accompagnement du processus de transformation sociale par la chefferie coutumière car, c'est cette mobilisation générale qui a été à l'origine des colossales pyramides d'Egypte, des cathédrales gothiques de l'Europe occidentale, de la muraille de Chine, toutes élevées par des populations dont le dénuement était égal au nôtre ».
Le géant d'Afrique Daniel Ouezzin COULIBALY aspirait que le Burkina-Faso érige de « nouvelles pyramides » et des « monuments et infrastructures » qui émerveilleraient le monde. Il avait hautement foi au développement, et trouvait que la seule voie pour y parvenir était la « mobilisation générale » autour de grands projets. Pourtant, aujourd'hui nous sommes en queue de peloton, loin du développement tant rêvé de Ouezzin et d'une multitude de Burkinabè. En effet, au lieu d'une « mobilisation générale » franche et massif, nous Burkinabè, nous nous sommes animés d'un malin plaisir, d'un bonheur cynique et d'une ambition sarcastique à nous nuire, nous détruire, nous torpiller, briser les brillantes carrières des uns, éliminer physiquement et gratuitement les autres, et combattre les honnêtes travailleurs, les intègres et les amis de la vérité. Paradoxalement, quand nous nous mobilisons, ce n'est pour réaliser un projet de développement, c'est pour fomenter avec dextérité des projets macabres et monter avec efficience des complots nuisibles au pays et à son développement. Nous avons trahi le « Lion du RDA ».
Enfin, un autre géant politique et intellectuel d'Afrique, également acteur majeur de notre indépendance, Nazi BONI, formulait cette recommandation à l'endroit des jeunes de son temps, que nous, jeunes du Burkina-Faso d'aujourd'hui, nous pourrions nous approprier pour le meilleur du Burkina-Faso : « Avant de quitter l'école, commencez par méditer les responsabilités qui vous attendent. Demandez-vous si la science que vous recevez ne vous livre pas à la vie, émasculés et sans conviction, sans idéal, désarmés face aux aberrantes tentations du matérialisme. Lorsqu'on veut la dégénérescence d'un peuple, il suffit d'insuffler à ses générations montantes le goût des sinécures, des plaisirs faciles et du confort, des discours creux, le mépris inconscient de leur raison d'être ». A la lumière de ce qu'on voit de la jeunesse du Burkina-Faso d'aujourd'hui, ce conseil est bel et bien d'actualité.
Aujourd'hui, la jeunesse burkinabè est déboussolée. Elle cherche des repères, des modèles d'intégrité à imiter et des références de courage, de combativité et de don de soi à suivre. Qu'elle sache donc que ce genre de modèles ne manquent pas. Il suffirait simplement de revisiter l'Histoire du Burkina Faso, et puiser ses inspirations dans la vision, la vie et le courage des « Pères de notre indépendance. »
Vive le Burkina-Faso
Bonne fête d'indépendance.
QUE DIEU BENISSE le « Pays des Hommes Intègres ».
Sidiki Aboubacar Wendin ZERBO
Spécialiste en Management de l'Achat International et en
Ingénierie Logistique.
Doctorant (PHD) en Management
wendin.aboubacar.zerbo@gmail.com
Le Directeur Général du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC) porte à l'attention de tous les acteurs du transport routier inter-Etats de marchandises (transporteurs, chargeurs, conducteurs routiers, transitaires) qu'un arrêté portant modalités de gestion du fret en provenance et à destination du Burkina a été signé par le gouvernement.
Il les informe que désormais :
La déclaration de fret auprès des services du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC) est gratuite et obligatoire pour tout fret en provenance et à destination du Burkina ;
Le Bon de Chargement est obligatoire et délivré gratuitement par les services du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC) à tout camion pour le transport du fret en provenance ou à destination du Burkina. Sa non détention entraine un paiement de la somme de 200.000FCFA à titre de régularisation ;
Le Bordereau de Suivi du Trafic Routier (BSTR) est obligatoire et délivré avec des frais par les services du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC) à tout camion chargé de fret à destination ou au départ du Burkina Faso ;
Le contrôle de la déclaration de fret, du Bon de Chargement et du Bordereau de Suivi du Trafic Routier (BSTR) sera exercé sur tous les corridors par les services du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC) avec le concours de la force publique à compter du 15 Décembre 2020.
Par conséquent, le Directeur Général du CBC invite tous les acteurs à se soumettre aux modalités de gestion et de contrôle du fret en provenance et à destination du Burkina afin d'éviter tout désagrément.
Le directeur général sait compter sur la bonne compréhension de tous.
Le Directeur Général du CBC,
Ervé Sébastien ILBOUDO
Le Directeur général des impôts porte à la connaissance des contribuables notamment des banques et établissements financiers agréés au Burkina Faso, des opérateurs de change, des personnes réalisant des opérations de transfert d'argent et de l'intermédiation financière, qu'aux termes des dispositions de la loi n°035-2020/AN du 19 octobre 2020 portant loi de finances pour l'exécution du budget de l'Etat, exercice 2021, il est institué dans le dispositif fiscal une taxe dénommée Taxe sur les activités financières( TAF), pour compter du 1er janvier 2021.
Cette taxe vient en remplacement de la TVA et s'applique aux opérations qui se rattachent aux activités bancaires, financières et d'une manière générale, au commerce des valeurs et de l'argent à l'exception des opérations de crédit-bail. Les personnes ci-dessus citées ont l'obligation de facturer la taxe à leurs clients sous réserve des exonérations prévues par la loi.
Sont notamment soumis à la TAF :
les intérêts et produits assimilés, y compris les commissions de découvert se rapportant avec la clientèle ;
les commissions acquises à l'occasion des opérations de change ;
les commissions perçues à l'occasion des transferts d'argent.
Le taux de la taxe est fixé à 17%. Il est réduit à 15% pour les entreprises relevant du régime du bénéfice Réel normal d'imposition (RNI) et le refinancement interbancaire.
Il est a noté que les opérations imposables à la TAF sont exonérées de la taxe sur la valeur ajoutée.
Le Directeur général des impôts sait compter sur le sens élevé du civisme des contribuables et les invite à prendre attache avec ses services pour tout renseignement.
La loi n°035-2020/AN du 19 octobre 2020 portant loi de finances pour l'exécution du budget de l'Etat, exercice 2021 peut être téléchargée sur le site web de la DGI à l'adresse : www.impots.gov.bf.
La Direction générale des impôts au service du développement économique et social du Burkina Faso.
Le Directeur général des impôts
Moumouni LOUGUE
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon
Les professeurs Filiga Michel SAWADOGO et Pierre MEYER ont immensément contribué à la formation juridique de milliers d'étudiants et au développement du savoir juridique.
Aussi, l'Unité de formation en sciences juridiques et politiques de l'Université Thomas Sankara (ex. Université Ouaga II) organise une série d'activités à leur hommage.
A cet effet, il est prévu la tenue d'un colloque en juillet 2021 dont les communications seront publiées dans des mélanges qui leur seront dédiés.
Tous ceux qui sont intéressés à contribuer aux mélanges devront soumettre, avant le 31 décembre 2020, au comité d'organisation une manifestation d'intérêt de deux pages maximum de leurs projets de communications concernant tous les domaines de droit.Les contributions sont attendues au plus tard le 15 avril 2021.
Tous les anciens étudiants et les collaborateurs de ces éminents professeurs sont invités à faire de cette activité un succès.
Mail de soumission des projets et des contributions :laboratoire_rdp@univ-ouaga2.bf
Le Président du Comité d'organisation
Pr Windpagnangdé Dominique KABRE
La grande famille SANA à Dialgaye, Nénéogo, Koupela, Tenkodogo et Ouagadougou
Sa majesté le Chef de Nénéogo, département de Dialgaye.
Le Yann Naba de Nénéogo
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El Hadji Boubacar Sana et frère à Ouagadougou.
Les veuves KABORE Mamounata et BAGAGNAN Fatimata à Ouagadougou,
Les enfants SANA Mohamadi, Ousmane, Asseta, Ali, Mamata, Alizeta, Samiratou, Rabiatou en France, Belgique, Italie et Ouagadougou
Les petits enfants
Les familles alliées : GUIATIN, KABORE, BAGAGNAN, OUALI, KOANDA, BAMBARA, OUEDRAOGO, SORE, KOURAOGO, ZOUGMORE, ZOUNGRANA et OUOBA,
Ont la profonde douleur d'annoncer aux parents, amis et connaissances le rappel à Dieu
le Lundi 30 Novembre 2020 à Ouagadougou (Wemtenga) dans sa 84ème année de leur Père, frère, époux, grand père et beau-père :
El Hadj Moussa Sana
Précédemment président de la mosquée de Wemtenga
L'inhumation a eu lieu le même jour au cimetière de BORGO à Ouagadougou.
Elles remercient les mosquées environnantes, leurs majestés les chefs coutumiers, les chefs religieux les jeunes du quartier Wemtenga.et tous ceux qui de près ou de loin ont compatis à leur douleur durant la dure épreuve.
Elles s'excusent de ne citer des noms, de peur d'en oublier.
Elles vous informent que le Doua du septième jour aura lieu le Lundi 14 Décembre 2020 à 8H00 à Ouagadougou au domicile familial sis à Wemtenga.
Union de Prière
La province de la Kossi, dans la région de la Boucle du Mouhoun, a abrité, le mardi 8 décembre 2020, l'atelier de lancement du projet dénommé « Appui pour l'autonomisation économique des couches vulnérables des quatre communes burkinabè du Groupement local de coopération transfrontalière ». Ce projet, qui bénéficiera à quatre communes situées dans la zone frontalière avec le Mali, a été lancé dans la commune rurale de Djibasso.
C'est la salle de délibération de la mairie de Djibasso qui a accueilli les participants à l'atelier de lancement des activités du projet « Appui pour l'autonomisation économique des couches vulnérables des quatre communes burkinabè du GLCT Tominian-Kossi ». Le GLCT est « une association faitière regroupant neuf communes transfrontalières dont les quatre communes du Burkina Faso à savoir Doumbala, Madouba, Kombori et Djibasso » a précisé son président Dabou Niankan.
C'est sous la présidence du préfet du département de Djibasso, Emmanuel Yougbaré, que ce projet de création d'unités économiques locales a été lancé. L'atelier de lancement a connu la participation des autorités administratives, des élus locaux des communes bénéficiaires, des services techniques de l'espace transfrontalier Tominian-Kossi et des techniciens en microfinances.
Ce projet, soutenu par Expertise France, est né du constat que la précarité des emplois en milieu rural pousse les jeunes à délaisser les exploitations familiales pour migrer vers les villes. Il y a aussi le manque de formation adaptée et le manque d'accès aux mécanismes de soutien financier et technique. Financé par l'Union européenne, ce projet veut donc contribuer à la création et la sécurisation d'emplois durables au profit de 240 jeunes et femmes issus des couches vulnérables.
Dans la pratique, ce sont des jeunes et des femmes des communes de Djibasso, Doumbala, Madouba et Kombori qui seront formés dans les métiers de l'aviculture traditionnelle améliorée et de l'embouche ovine. L'objectif de cette formation initiale est de faciliter l'insertion socioéconomique et professionnelle des bénéficiaires.
La coordinatrice du projet, Yasmine Bako, a salué la forte mobilisation des autorités régionales et communales. Elle a expliqué que ce projet, financé par l'Agence française de développement, sous la supervision d'Expertise France, entre dans le cadre du Programme Sahel pour les régions du Nord et de la Boucle du Mouhoun.
Plus de 123 millions de F CFA seront mobilisés pour la mise en œuvre des activités. Il faut retenir que le projet vise la création de 48 unités économiques dont 40 entreprises modernes et huit unités fonctionnelles dans cette partie du Burkina.
Lawali DEMBELE
Lefaso.net
Après Manga pour la région du Centre-Sud et Tenkodogo pour le Centre-Est, c'est au tour de la région des Cascades de vivre l'exposition-photos de figures emblématiques qui ont marqué la vie de la localité et du pays.
C'est une touche du quotidien public Sidwaya, « le journal de tous les Burkinabè » qui, depuis 2018, apporte une touche particulière à l'évènement. Il déploie à cet effet, des équipes pour une couverture médiatique conséquente de l'évènement et pour également braquer les projecteurs sur le potentiel agricole de la région à travers un numéro spécial.
L'objectif, c'est de mettre en exergue des figures qui, de par leur contribution à la construction locale et nationale, peuvent inspirer la jeunesse burkinabè. « Depuis sept à huit ans, nous essayons de contribuer aussi à la visibilité du 11-décembre. (…). Toutes ces personnes ici présentes en images ont essayé de participer à la construction de leur localité et de la nation », souligne le chargé de communication des Editions Sidwaya, Alassane Kéré.
Pour l'occasion, l'organe est allé puiser dans ses archives, des photos de filles et fils de cette région qui ont laissé leurs empreintes dans la circonscription régionale et à l'échelle nationale. « La foire est certes festive, mais il faut également s'instruire », estime le journaliste, Alassane Kéré.
Dans ce stand dressé à l'entrée gauche de l'aire de la foire, les nombreux visiteurs accueillis prennent connaissance des personnalités à travers les photos qui y sont exposées.
Des figures emblématiques, on a Makoukou Célestine Ouezzin Coulibaly/Traoré, première femme parlementaire (1959 à 1965). Institutrice, Makoukou Célestine Ouezzin Coulibaly/Traoré fut l'épouse de feu Daniel Ouezzin Coulibaly, membre-fondateur du Rassemblement démocratique africain (RDA), homme politique voltaïque. Au plan politique d'ailleurs, Makoukou Célestine Ouezzin Coulibaly /Traoré a occupé le poste de responsable de la section femme de RDA en Côte d'Ivoire, puis en Haute-Volta avant d'être en 1948, secrétaire générale de la section femme pour cette fédération de partis politiques.
Le 24 décembre 1949, elle fait partie des têtes de file de la marche des femmes de Grand-Bassam organisée pour réclamée la libération des membres du RDA emprisonnés par l'administration coloniale française. Après la proclamation de la république de la Haute-Volta en 1958, elle est nommée ministre des Affaires sociales, du Logement et du Travail. Makoukou Célestine Ouezzin Coulibaly /Traoré est élue de 1959 à 1961 au sénat de la communauté française pour y représenter la Haute-Volta.
Moussa Koné, directeur national de la BCEAO, dont le nom est, depuis mars 2010, attribué à une avenue de la capitale (Commune de Ouagadougou : Une avenue en hommage à feu Moussa Koné de la BCEAO). Né le 31 décembre 1943 à Banfora, Moussa Koné a eu une longue et riche carrière de plus de 30 ans passés à divers échelons de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO). Elevé, le 11 décembre 1998, au rang d'Officier de l'Ordre national, Moussa Koné est désigné en 1999 comme membre du collège des sages.
Lompolo Koné fut, lui aussi, ministre des Affaires étrangères, né en 1921. Il a démarré sa scolarité à l'école primaire de Banfora et de Bobo-Dioulasso, puis à l'Ecole primaire supérieure et enfin, à l'école normale William Ponty en 1938. Il sera ensuite directeur d'école à Banfora, puis de l'école d'administration à Ouagadougou.
Lompolo Koné, c'est aussi celui-là qui fut rédacteur en chef de la revue des centres culturels de l'AOF (Afrique occidentale française), trait d'union de 1953 à 1957 et directeur de Visages d'Afrique, organe du Cercle d'activités littéraires et artistiques de Haute–Volta. Il est considéré comme l'un des pionniers du théâtre burkinabè. Après l'indépendance de la Haute–Volta, il a été porté secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères et Conseiller technique au cabinet du premier président, Maurice Yaméogo (1960/1961) avant d'être nommé ministre des Affaires étrangères entre 1961 et 1966.
De ce gotha, Mélégué Traoré, ancien président de l'Assemblée nationale (1997 à 2002) et diplomate de carrière. Il fut, pendant cinq ans, ministre chargé des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique. Spécialiste des relations internationales et du protocole, Mélégué Traoré est actuellement le président du Centre parlementaire panafricain (CPPA) basé à Ouagadougou.
Alain Edouard Traoré, ministre de la Communication et porte-parole du dernier gouvernement Compaoré ou encore, l'ancien patron du Millenium challenge account (MCA), Bissiri Joseph Sirima. Né le 14 janvier 1953 à Niangoloko dans la région des Cascades, Bissiri Joseph Sirima effectue des études en économie et en finance à Nice en France. Rentré au pays en pleine période de la Révolution, en 1983, il commence à travailler la même année.
Un an après, il est nommé directeur de la prévision au ministère de l'Economie et des Finances ; poste qu'il occupe pendant sept ans. En 1991, il accède au poste de ministre délégué auprès de la Présidence du Faso, chargé des Réformes économiques.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
O.L
Lefaso.net
Notre pays le Burkina Faso fête aujourd'hui ces soixante (60) ans d'indépendances. La célébration tournante a lieu à Banfora, dans la région des Cascades. Une fête nationale qui met en exergue la souveraineté et l'indépendance de notre chère patrie.
Soixante ans, c'est le moment de faire une profonde introspection des atouts engrangés, des difficultés à relever et des perspectives à envisager pour un Burkina Faso de paix et réconcilié avec lui-même.
Des compatriotes ont osé lutter, souvent au prix du sang pour nous donner cette liberté, cette souveraineté.
Aujourd'hui, nous avons en mémoire tous ces hommes et femmes dont le souvenir nous sert de socle et de boussole. Ce souvenir nous interpelle sur notre devoir de faire davantage sinon plus pour nous-mêmes et les générations futures.
Surtout dans ce contexte d'insécurité et de conditions difficiles de vie !
Nous célébrons cette fête au lendemain des élections présidentielle et législatives dont les résultats provisoires sont empreints d'importantes irrégularités mettant en cause sérieusement notre processus démocratique. Les burkinabé qui s'attendaient par leur vote une alternance qualitative ont été désabusés et ne se fient aujourd'hui qu'au courage et au professionnalisme des juges du conseil constitutionnel.
Je vous reviendrai plus tard pour vous donner ma lecture de ce que l'on appelle élections transparentes libres et crédibles pour construire une démocratie de confiance. Pour l'instant, il est plus que nécessaire que les burkinabé en ce jour du 11 décembre, communient ensemble tout en privilégiant l'esprit de dialogue, l'intérêt supérieur de la nation et de son développement socio-économique dans un climat apaisé.
C'est ainsi et à ce prix que nous aurions mérité de ceux qui hier ont donné de leur vie et hypothéqué leur jeunesse pour nous.
C'est pourquoi, au nom des militantes et militants du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) et en mon personnel, je souhaite une Bonne fête de l'indépendance à tous les burkinabè d'ici et d'ailleurs. Nous formons l'ardent vœu que la commémoration de cette fête donne la force et la résilience à tous les compatriotes pour faire face aux ennemis de la nation et œuvrer pour un Burkina meilleur.
Bonne fête de l'indépendance.
Démocratie- Progrès-Justice
Ouagadougou le 10 décembre 2020-12-10
Eddie KOMBOIGO président
Les Etalons U20 se sont qualifiés, ce vendredi 11 décembre 2020, pour les demies-finales de la Coupe de la zone B de l'Union des Fédérations de l'Afrique de l'Ouest (UFOA-B U20).
Les poulains d'Oscar Barro ont battu le Benin, pays organisateur de la compétition, par la plus petite des marques (1-0).
Les Etalons juniors comptent cinq points. Ils avaient fait match nul (1-1) contre le Togo lors de leur première sortie dans cette compétition. Le 8 décembre 2020, ils avaient également partagé les points (0-0) du match avec le Niger.
Les adversaires des Etalons en demies-finales seront connus ce samedi 12 décembre 2020 à l'issue des matchs de la poule B.
J.T.B
Lefaso.net
A l'instar des autres régions du Burkina, la région du Sahel a célébré le 60e anniversaire de l'indépendance du pays, ce 11 décembre 2020 à Dori. 60 personnes ont alors vu leurs efforts et leur ardeur au travail récompensés. La célébration était toutefois dédiée à la mémoire des victimes du terrorisme.
Actualité sécuritaire et sanitaire oblige. La fête a été simple et pleine de symboles. Les défilés militaires, civils et autres parades n'ont pas été au rendez-vous. Du haut de la tribune, le gouverneur Salfo Kaboré à appeler les filles et fils à l'union sacrée. « Mes pensée vont à l'endroit de tous ceux qui ne sont pas avec nous pour cause de maladie et ou autre chose. Le Burkina connait depuis de nombreuses années des attaques terroristes. Je m'incline devant la mémoire de nos vaillants éléments des forces de défense et de sécurité, dont le dernier est tombé ce 10 décembre à Djibo, et ainsi que nos valeureux volontaires pour la défense de la Patrie tombés sur le champ de batail pour défendre l'honneur et la fierté de notre peuple », a salué le gouverneur Kaboré. Il a aussi salué le courage et la résilience des frères et sœurs burkinabè contraints à un "exil forcé" dans leur propre pays et dans leur région.
Quant à la maladie de Covid-19, le gouverneur Salfo Kaboré a indiqué que cette pandémie pourrait prendre de l'ampleur dans la région du Sahel. Il a alors demandé à la population le strict respect des mesures barrières. Quand bien même la région enregistre des cas de Covid-19, aucun décès n'est enregistré selon le gouverneur Kaboré. Il a alors demandé à la population de ne pas céder à la panique.
Au nom de la cohésion sociale et du vivre ensemble, il a souligné la nécessité pour la population de collaborer avec les forces de défense et de sécurité pour enfin venir à bout de l'insécurité.
En ce qui concerne les décorations, on retient Koumbou Yao Somé du corps de la gendarmerie. Il a reçu la décoration de chevalier de l'ordre de mérite burkinabè. M. Somé dédie sa médaille à l'ensemble de sa corporation, à ses supérieurs et sa famille. Il affirme également que sa décoration est une invite à mieux faire.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Daoula Bagnon correspondant Dori
Lefaso.net
Cette année encore, et ce, depuis quelques années à la faveur de la célébration tournante de la fête de l'indépendance, le ministère de l'agriculture et des aménagements hydro-agricoles a, le jeudi, 10 décembre 2020 à Banfora, tenu un dîner gastronomique à base de mets nationaux.
Un moment idéal pour mettre en valeur le potentiel agricole et alimentaire de la région des Cascades (région située à l'extrême ouest du pays). Ce rendez-vous, devenu institutionnel et attendu comme une des touches importantes du 11-Décembre, a regroupé des cadres et spécialistes de la production agricole nationale et de la nutrition du département en charge de l'agriculture.
Connue également pour son potentiel agricole, la région des Cascades a donc offert aux invités de cette salle de fête de la mairie, un banquet portant la griffe locale. Des plats d'entrée aux desserts en passant par les plats de résistance. Ces mets à base de céréales, de légumineuses et de tubercules font la fierté des populations locales et du Burkina Faso. « Poulet au bandji (jus extrait du rônier, ndlr) », brochettes de fruits, jus de petits pois, jus de gingembre, jus de bissap, jus de tamarin, Bessé (appéritif au miel) sont entre autres spécialités dégustées et magnifiées par les nombreux invités, dont certains vivaient là, une belle découverte gastronomique.
Lire aussi 11-Décembre à Banfora : Les mets locaux à l'honneur avec une séance de dégustation
Pour le ministre de l'Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles, Salifou Ouédraogo, qui a présidé ce moment convivial, cette initiative est un engagement à promouvoir les valeurs culinaires du Burkina et traduit le « consommons burkinabè ! ».
Par une sorte de cartographie, le ministre fait observer que les performances de l'agriculture burkinabè sont marquées ces dernières années par un accroissement continu de la production. Cependant, relativise-t-il, elles restent toujours confrontées à la faible part de marché des produits burkinabè à cause des importations massives de produits alimentaires de qualité souvent douteuse. « Cela a pour conséquences d'importantes pertes post-récoltes et le bradage du fruit du labeur de nos producteurs », regrette le ministre Ouédraogo.
Une situation qui, de son avis, interpelle et doit encourager à accorder une attention particulière aux actions de promotion des produits nationaux afin d'en faire une source de création de richesses et d'emplois, tout en garantissant la sécurité alimentaire, nutritionnelle et sanitaire des populations.
C'est pourquoi, dans le Plan national de développement économique et social (PNDES), cette volonté s'est traduite, entre autres, par l'incitation des acteurs de la commande publique à prioriser les produits agricoles burkinabè dans leurs achats. Ce qui permet de contribuer ainsi à la résorption des problèmes d'écoulement des produits burkinabè et d'améliorer les revenus des vaillants producteurs, justifie le ministre.
Le ministre Salifou Ouédraogo a rappelé que son département a, en collaboration avec l'Agence nationale de normalisation, élaboré des normes dans plusieurs filières dont le manioc, le soja, le niébé, le gingembre et le maïs pour les produits bruts que ceux transformés. « L'objectif est de permettre aux acteurs de ces filières de se conformer aux standards internationaux en matière de qualité. Ces normes ont été conjointement élaborées avec des guides sur les techniques de transformation de nos produits et des livrets de recettes dont la première édition a été mise à votre disposition lors du dîner des mets locaux de 2018 à Gaoua », s'appesantit-il.
Selon la directrice en charge de la transformation, de l'alimentation et de la promotion de la qualité des produits agricoles au ministère de l'Agriculture, Ella Boudané, par cette démarche, il s'agit donc de promouvoir les mets spécifiques à chaque région auprès des populations et des invités.
‘'L'engouement pour les produits locaux est notable''
Sa direction a pour principale mission de promouvoir la transformation des produits locaux et d'associer ensuite la qualité à cette transformation. Le troisième objectif est de promouvoir la transformation ; une chose étant de transformer, une autre est que ce soit de qualité, mais l'autre est qu'il faut l'adhésion des consommateurs. « Quoi qu'on dise, on maîtrise mieux ce qui est produit et fait chez nous ici par rapport à ce qui vient d'ailleurs. Nos produits locaux ont une certaine qualité nutritionnelle. On peut donc manger sain, manger nutritif en mangeant simplement nos produits », explique-t-elle.
Ella Boudané se réjouit de constater qu'au fil des ans, l'engouement pour les produits locaux est notable. A l'en croire, un mécanisme de promotion est établi dans chacune des régions pour accompagner les mets locaux.
« Nous élaborons des livrets de recettes ; c'est bon de présenter des mets aux gens, mais c'est encore mieux de pouvoir leur montrer également comment pouvoir produire ces mets à l'échelle familiale, des ménages et au niveau des hôtels et restaurants. A ce titre, nous avons un protocole en cours avec les restaurateurs, à travers leur association (association des restaurateurs du Burkina), pour voir ensemble comment ils peuvent intégrer les mets locaux dans les menus de leurs établissements hôteliers et comment on peut les aider à apprendre ces recettes », explique Mme Boudané.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
O.L
Lefaso.net
La Société minière de Sanbrado(SOMISA) basée dans la Commune de Boudry, province du Ganzourgou a doté le village de Pousghin, localité riveraine de son site d'exploitation, d'un Centre de santé et de promotion sociale(CSPS). D'une valeur de 65 millions de francs CFA, ce CSPS a été inauguré le 7 décembre 2020 à travers une cérémonie officielle.
La journée du lundi 07 décembre 2020 a été particulièrement enthousiaste dans le village de Pousghin, localité située dans la commune de Boudry, province du Ganzourgou. Et pour cause, l'ouverture solennelle d'un CSPS dans ce village.
En effet, après dix ans de doléances sans suite exprimées et de dur labeur pour rallier des centres sanitaires distants du village, les habitants de ce hameau de la commune de Boudry ont enfin bénéficié d'un Centre de santé et de promotion sociale (CSPS).
Ce joyau sanitaire a été gratis offert aux populations par la Société Minière de Sanbrado (SOMISA). Composé d'un dispensaire, d'une maternité, d'un dépôt de médicaments essentiellement génériques (MEG) et d'un logement de plusieurs appartements pour le personnel soignant, le CSPS a couté la somme de 65 millions de francs CFA, entièrement financés par la mine.
Selon Joanny Kaboré, Président de l'Association pour le Développement du village de Pousghin (ADVP), « il faut particulièrement remercier SOMISA pour cette belle contribution au développement de notre village ainsi que le Maire de la commune de Boudry qui a été au-devant de l'initiative pour la concrétisation de cette réalisation ».
SOMISA n'est pas à sa première réalisation au profit des populations riveraines de sa zone d'implantation. Depuis sa mise en activité en 2017, elle a rénové le poste de Police de Boudry et réalisé de nombreux forages pour les populations de la commune.
Il y a de cela quelques mois, soit le 7 août dernier, SOMISA a organisé au profit d'une centaine de personnes, une formation en entreprenariat, notamment en microfinance dans la commune de Boudry. Néanmoins, les populations comptent toujours sur la générosité de la Mine pour la clôture du CSPS, la construction d'un incinérateur et d'un CREN (centre de récupération nutritionnelle). Des doléances qui seront attentivement étudiées, selon le Directeur Pays de SOMISA , Vincent MOREL. La cérémonie d'inauguration de ce CSPS a connu la présence des autorités administratives de la province du Ganzourgou, des responsables de la mine et des populations de la commune de Boudry.
La Société West African Ressources LTD est une société doublement cotée en bourses en qualité de société intervenant dans le domaine de l'or. SOMISA SA en est sa filiale au Burkina. Elle est actuellement en début de phase de travaux préparatoires au développement de la mine de Sanbrado dans le Ganzourgou.
Mamadou Cherif Coulbaly/DIGICOM
L'année 2020 se termine sur de mauvaises nouvelles à l'Union sportive des Forces armées (USFA). En effet, le club a annoncé le décès, ce vendredi 11 décembre 2020, de Diallo Abdramane, un de ses jeunes joueurs.
Après le capitaine de l'équipe, Thomas Franck Michael Bado, retrouvé mort dans sa chambre le 24 avril dernier et Sawadogo Issouf, tué le 23 mai 2020 en opération de sécurisation du territoire national, Diallo Abdramane est le troisième sociétaire du club militaire à perdre la vie cette année. Il était prêté à Canon du sud, un club de deuxième division.
J.T.B
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Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-Est, a abrité les festivités régionales marquant les 60 ans de l'indépendance du Burkina Faso, ce 11 décembre 2020. Une célébration qui a regroupé les filles et fils de la localité. A cette occasion, 60 personnes ont été décorées à des rangs distingués.
La célébration, patronnée par le gouverneur de la région du Centre-Est, Antoine Ouédraogo, a connu la participation des chefs coutumiers venus des différentes communes de la province du Boulgou, chef-lieu Tenkodogo. Pour le gouverneur de la région, c'est une occasion de magnifier les valeurs de cohésion, de solidarité et les valeurs de civisme qui sont les marques de fabrique du peuple burkinabè.
Élevée au rang de commandeur de l'ordre de l'étalon, Kabou Edith Seni, secrétaire générale de la région du Centre-Est, dit être reconnaissante pour cette distinction faite à sa personne. Celle qui totalise 35 ans de service dédie sa décoration à toute sa famille, sa hiérarchie et au peuple burkinabè.
Le maire de Bané, Issouf Kére, fait médaillé d'honneur des collectivités territoriales, a remercié toute la commune de Bané et l'ensemble de la population de la province du Boulgou pour la confiance placée à l'endroit de sa modeste personne.
Au total, 60 récipiendaires ont vu leurs mérites récompensés. Il s'agit de 9 au titre de l'Ordre de l'Etalon, 27 au titre de l'Ordre du Mérite, 04 au titre de l'Ordre de Mérite de la Santé et de l'Action sociale, 03 au titre de l'Ordre de Mérite du Développement rural, 03 au titre de l'Ordre de Mérite de la Jeunesse et des Sports et 14 médaillés d'honneur des collectivités territoriales.
Au plan national, c'est la région des Cascades, et particulièrement la ville de Banfora, qui abrite la célébration officielle du 11-Décembre cette année. « Cohésion nationale et engagement patriotique pour un développement durable du Burkina Faso dans un contexte d'insécurité et de Covid-19 » est le thème retenu.
Ben Benito Bonkoungou
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A l'instar des autres régions du Burkina Faso, l'Est a célébré le 60e anniversaire de l'indépendance ce vendredi 11 décembre 2020. A l'occasion, les mérites de 90 personnes ont été reconnus à travers des décorations à Fada N'Gourma, chef lieu de la région.
La cérémonie organisée à cet effet a été ponctuée par une prise d'armes, de discours et de décoration dans la sobriété. Cela, au regard du contexte sécuritaire que vit la région avec les attaques armées. Le thème officiel de célébration de ce soixantenaire inclut d'ailleurs la question sécuritaire. « Cohésion nationale et engagement patriotique pour un développement durable du Burkina Faso dans un contexte d'insécurité et de Covid-19 ».
Un thème qui, de l'avis du colonel Saidou Toussaint Prospère Sanou, gouverneur de la région de l'Est, est une interpellation à l'endroit de tous les fils et filles du Burkina à œuvrer à l'union sacrée autour des valeurs sociales.
"Plus que jamais, le thème est une invite à chaque Burkinabè à faire une introspection tournée vers l'appropriation des valeurs indispensables à notre vivre ensemble dans ce contexte du phénomène de la guerre asymétrique qui impose un comportement nouveau aux populations qui doivent travailler en synergie avec les forces spéciales" renchérit le gouverneur Sanou.
Il a ainsi saisi l'occasion pour rendre un vibrant hommage aux populations du Gulmu pour leur résilience face aux différentes attaques terroristes que vit la région et a demandé une minute de silence en la mémoire des disparus de la région, des martyrs et des héros nationaux tombés sur le champ d'honneur pour la défense de la patrie contre l'hydre terroriste. Ainsi, il a réitéré ses encouragements aux forces de défense et de sécurité, aux volontaires pour la défense de la Patrie et aux anonymes qui, inlassablement, œuvrent à la défense de l'intégrité de territoire au péril de leur vie.
Le sens de la célébration
Le gouverneur de la région a tenu à rappeler à ses administrés, le sens de la célébration du 11-Décembre. Il dira ainsi que le souvenir de l'accession du Burkina Faso à la souveraineté nationale et internationale évoque un moment solennel de rassemblement autour des valeurs fortes de la république et rappelle à la mémoire collective les liens indéfectibles qui fondent une commune volonté de vivre ensemble et d'assumer dans la solidarité et le sens de la responsabilité comme un destin.
Dans cette dynamique, la nation a coutume de récompenser les mérites des Burkinabè qui incarnent les valeurs de la Patrie. A l'Est pour ce soixantenaire de l'indépendance du Burkina Faso, 90 personnes ont reçu des décorations. Il s'est agit de l'officier de l'ordre de l'Etalon, du chevalier de l'ordre de l'Etalon, du commandeur de l'ordre du mérite burkinabè, de l'officier de l'ordre du mérite burkinabè, du chevalier de l'ordre du mérite burkinabè, des ordres de mérites de la santé et de l'action sociale (agrafe santé), de développement rural agrafe élevage, agriculture et artisanat ; de l'ordre de mérite du commerce et de l'industrie, de l'officier de l'ordre des palmes académiques et de médaille d'honneur des collectivités locales.
« C'est un sentiment de satisfaction qui m'anime aujourd'hui que la nation reconnait mon mérite en m'offrant une médaille et cela est grâce au travail et la confiance que mes supérieurs ont eu à mon égard. Je profite les remercier pour cette reconnaissance. Cela est une interpellation et une invite à mieux faire et pour cela nous allons continuer à travailler », s'est exprimé Iliass Haro, récipiendaire.
S.S.
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La coupe de l'indépendance a connu son épilogue le jeudi 10 décembre 2020 dans la région des Cascades. Sur le stade régional flambant neuf, la finale a opposé l'équipe de football de Sindou à celle de Banfora, ville hôte des festivités du 11-Décembre 2020. Cette dernière s'est imposée aux séances de tirs au but.
La finale de la coupe de l'indépendance s'est jouée sous les regards d'une forte délégation gouvernementale conduite par le Premier ministre Christophe Dabiré, des autorités de la région et des ovations d'un public sorti massivement.
Aucune des deux formations n'est parvenue à ouvrir le score au terme des deux mi-temps (2 x 40 minutes) âprement disputées. Il a fallu la séance fatidique des tirs au but pour que l'équipe de Banfora l'emporte par trois tirs réussis contre deux pour celle de Sindou.
Banfora remporte ainsi le trophée, des médailles en or et la somme de 1 300 000 Fcfa. L'équipe malheureuse de Sindou empoche la somme de 750 000 Fcfa, des médailles d'argent et le petit trophée. L'équipe de Niangoloko classée troisième de la compétition empoche la somme de 500 000 Fcfa.
Le chef du gouvernement, Christophe Dabiré, a félicité les deux équipes pour la qualité de leur prestation et le fair-play qui a prévalu au cours de la rencontre.
La rencontre a été ponctuée par un spectacle offert par les parachutistes commandos de l'armée de l'air burkinabè. Un spectacle que le public de la cité du Paysan noir a bien apprécié à travers des applaudissements bien nourris.
KGM
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A l'occasion de la célébration du 11-Décembre, fête de l'indépendance du Burkina Faso, le président du Faso, Roch Kaboré, s'est adressé à la Nation ce 10 décembre 2020. Dans son message, il a invité les Burkinabè à "un changement de mentalité et de comportement" pour faire face aux défis actuels et assurer au pays, la sécurité, la santé et le développement économique et social. Nous vous proposons l'intégralité son discours.
Peuple du Burkina Faso,
Concitoyennes et Concitoyens,
Burkinabè de la diaspora,
La commémoration du soixantième anniversaire de l'indépendance de notre pays est une excellente occasion pour saluer la mémoire des pères fondateurs de la Nation et rendre un vibrant hommage au Peuple Burkinabè, pour sa résilience et son engagement pour la Patrie, la cohésion sociale et le développement partagé.
L'accession à la souveraineté nationale et internationale de notre pays, que nous célébrons avec fierté dans la belle cité du Paysan noir, capitale de la Région des Cascades, est un évènement national par essence qui nous rappelle nos souvenirs et notre héritage communs, ainsi que notre volonté librement consentie, de bâtir ensemble une Nation unie, forte et prospère.
Peuple du Burkina Faso,
Chers Compatriotes,
Cette année, la célébration de notre Fête nationale est placée sous le thème : « Cohésion nationale et engagement patriotique pour un développement durable du Burkina Faso dans un contexte d'insécurité et de COVID-19 ».
Il s'agit là d'une interpellation collective pour un Burkina Faso résolument tourné vers l'union sacrée de ses filles et fils, pour faire face aux défis actuels et assurer à notre pays, la sécurité, la santé et le développement économique et social.
L'atteinte de telles ambitions, pour lesquelles je me suis engagé avec vous, passe nécessairement par un changement de mentalité et de comportement.
La culture de la tolérance et du vivre-ensemble, le civisme, le patriotisme, le dialogue inclusif, la prise en compte de nos valeurs culturelles positives, socles de paix et de cohésion, seront la clé de notre succès.
En la matière, force est de reconnaitre que des défis importants restent à relever, si nous voulons être en phase avec le besoin légitime de paix, de sécurité, et de développement harmonieux de notre pays.
C'est pourquoi, j'engage le Gouvernement, le peuple burkinabè dans ses différentes composantes, et chaque Burkinabè, à assumer, chacun, sa part de responsabilité pour faire de la cohésion sociale et du patriotisme des réalités concrètes aux plans politique, administratif, économique et social.
Je réaffirme avec force, qu'aucune Nation ne peut prospérer dans le désordre, l'incivisme, la corruption, le reniement de la Patrie, autant de fléaux qui fragilisent la cohésion sociale et les efforts pour un mieux-être collectif.
Pour ce faire, je dois rappeler qu'autant chaque Burkinabé a des droits, autant il a des devoirs qu'il doit assumer. Dans l'intérêt de tous, nous ferons en sorte qu'il en soit ainsi.
Chères Concitoyennes,
Chers concitoyens,
La bande sahélo-saharienne dont fait partie le Burkina Faso, est confrontée depuis quelques années à des attaques terroristes qui endeuillent des familles et occasionnent de nombreux déplacés internes. Cette situation qui vise à saper les efforts de développement et de construction de notre cher pays, est inacceptable.
En cet instant solennel, je voudrais ici redire toute ma compassion aux familles qui ont vu les leurs tomber pour défendre la Patrie et assurer la sécurité de l'ensemble des Burkinabè.
Je m'incline devant la mémoire de tous nos braves soldats et valeureux Volontaires pour la Défense de la Patrie, tombés sur le champ de bataille pour défendre l'honneur et la fierté de notre peuple.
La Nation leur est reconnaissante à jamais pour leur courage.
J'associe à cet hommage, toutes les victimes innocentes de cette barbarie terroriste et je souhaite un prompt rétablissement aux blessés, civils et militaires.
Aux déplacés internes, je voudrais les rassurer de ma solidarité et leur dire que le Gouvernement met tout en œuvre pour créer les conditions de leur retour dans leurs localités respectives, dans la sécurité et la dignité.
A tous nos soldats et à tous nos Volontaires pour la défense de la Patrie qui sont mobilisés au quotidien, je réitère mes encouragements. C'est grâce à leur détermination, que nous enregistrons des victoires dans le combat contre les forces du mal. Leur engagement à défendre la Nation, jusqu'au sacrifice suprême, nous interpelle individuellement et collectivement.
Face aux défis sécuritaires, les efforts du Gouvernement se poursuivront pour renforcer les capacités opérationnelles des Forces de Défense et de Sécurité, en matériel, en formation et en effectif pour plus d'efficacité sur le théâtre des opérations.
Je tiens à réaffirmer que l'action internationale du Burkina Faso pour contribuer à l'éradication du terrorisme ne faiblira pas. En cela, nous continuerons de travailler, de concert avec la Force conjointe du G5 Sahel et toutes les autres initiatives militaires ou politiques internationales, engagées dans la lutte contre le terrorisme, en vue d'un retour de la paix et de la stabilité au Burkina Faso et dans la sous-région.
Chers compatriotes,
La pandémie de la COVID-19, apparue en mars dernier dans notre pays, est toujours d'actualité. Aussi, voudrais-je inviter les Burkinabè à la discipline et au sens des responsabilités. Les mesures spéciales prises par le Gouvernement, au plan social et économique, en vue de réduire le ressenti des conséquences liées aux restrictions visant à freiner la progression de la pandémie, n'auront de sens que si nous parvenons ensemble à briser la chaine de contamination par le respect des mesures barrières.
Le sacrifice consenti par les personnels de santé et les acteurs engagés dans la lutte contre cette maladie s'en trouvera pleinement justifié.
C'est le lieu pour moi de leur exprimer toute la reconnaissance de la Nation pour leur engagement, quelque fois au prix de leur vie, dans la lutte contre cette pandémie. Je salue tous les acteurs nationaux et internationaux pour leur accompagnement.
La forte pluviométrie de cette année, bénéfique par endroits pour la saison agricole, a eu des conséquences dramatiques, particulièrement dans les zones où les populations sont exposées aux risques liés aux inondations.
C'est une question récurrente qui nous interpelle tous, en particulier les populations installées sur les zones inondables. Je voudrais à cet égard réitérer l'engagement du Gouvernement à apporter une réponse efficace et durable aux problèmes des inondations dans notre pays, tout en rappelant la nécessité pour tous, de respecter les règles en matière d'urbanisme et d'assainissement de notre cadre de vie.
Chers Compatriotes,
Burkinabè de la diaspora,
Le 22 novembre dernier, le Peuple burkinabè a été invité aux urnes pour désigner le Président du Faso et élire une nouvelle Assemblée nationale, pour les cinq années à venir.
La bonne tenue des élections couplées présidentielle et législatives renforce l'ancrage de la démocratie et de l'Etat de droit au Burkina Faso. Nous avons ainsi franchi une étape importante de la vie politique de notre pays. Ces élections, dont les résultats provisoires ont été salués par tous, confirment l'image d'un peuple conscient et responsable.
C'est pourquoi, je félicite le peuple burkinabè et l'ensemble des acteurs, notamment les candidats, les partis et formations politiques, les organisations de la société civile, les responsables coutumiers et religieux pour leur sens du patriotisme et de la responsabilité qui a permis la tenue de ces élections dans un climat politique et social apaisé.
Mes félicitations vont également aux Forces de Défense et de Sécurité, et à la Commission électorale nationale indépendante, pour la sécurisation et la bonne conduite à son terme du processus électoral.
Je remercie tous les partenaires techniques et financiers ainsi que les observateurs nationaux et internationaux pour leur contribution à la réussite de ces scrutins.
Le consensus recherché autour des élections du 22 novembre 2020, et qui a prévalu avant, pendant et après la proclamation des résultats provisoires, nous indique désormais la voie à suivre. Il vient ainsi convaincre, définitivement, les plus sceptiques de la capacité du peuple burkinabè à décider de son avenir.
Je remercie particulièrement nos compatriotes de la diaspora qui ont pris activement part à l'élection présidentielle pour la première fois.
J'ai une pensée pour nos frères et sœurs qui n'ont pas pu participer à ces élections, car je comprends ce qu'ils ressentent en pareille situation.
A la faveur de la consolidation de la paix et de la sécurité et tirant les enseignements au plan organisationnel de ces scrutins, les mesures seront prises pour assurer la pleine participation de tous les Burkinabè aux scrutins à venir.
Peuple du Burkina Faso,
Concitoyennes et concitoyens,
En ce soixantième anniversaire de notre indépendance, je voudrais réitérer ma gratitude à la communauté des amis et partenaires techniques et financiers du Burkina Faso, pour leur engagement au profit du financement du Plan national de Développement économique et social (PNDES).
Je saisis également cette opportunité pour réitérer au Peuple burkinabè toute ma reconnaissance pour la confiance placée en ma personne pour conduire à nouveau la destinée de notre cher pays, le Burkina Faso pour les cinq prochaines années.
C'est une marque de profonde considération, et je voudrais vous dire, très sincèrement, merci. C'est un chemin que je veux parcourir encore avec vous. C'est donc ensemble, que nous construirons le Burkina Faso de nos ambitions et de nos rêves partagés.
J'ai foi que dans la même dynamique, avec le même engagement et le même esprit de cohésion et de patriotisme, nous réussirons à consolider les bases d'une Nation démocratique et de paix.
Bonne fête nationale à toutes et à tous !
Que Dieu bénisse le Burkina Faso !
Je vous remercie !
La Société africaine de pneumatiques (SAP Olympic) a organisé, le jeudi 10 décembre 2020 à Bobo-Dioulasso, une journée portes ouvertes au profit des mécaniciens et vulcanisateurs de huit villes du Burkina Faso. Il s'agit de Banfora, Boromo, Dano, Diébougou, Gaoua, Houndé, Niangoloko et Orodara.
Créée en février 1972, la SAP Olympic est une société industrielle qui fabrique et commercialise des pneus et chambres à air pour les engins à deux roues ainsi que des articles techniques en caoutchouc. Ces articles techniques sont fabriqués sur commande au profit des imprimeries, des industries, etc.
Selon Hayouba Niaoné, directeur général de la SAP Olympic, cette journée portes ouvertes a pour objectif de faire connaître aux invités le fonctionnement de la société, comment sont fabriqués les pneus et chambres à air. Ainsi, il s'agit d'inciter les mécaniciens et vulcanisateurs à utiliser les produits de la SAP Olympic.
Les visiteurs ont donc eu droit à une visite de l'usine, suivie d'une formation en montage et démontage de pneus de moto. Aussi, une loterie a permis à certains participants de repartir avec des pneus SAP Olympic et un vélo. Les mécaniciens et vulcanisateurs ont également reçu des attestations de participation.
De la concurrence étrangère
Bien qu'étant la seule société de fabrication de pneumatiques pour engins à deux roues en Afrique de l'Ouest, la SAP Olympic, depuis plusieurs années, est confrontée à des difficultés pour écouler ses produits à cause de la concurrence étrangère. Considérant donc ces journées portes ouvertes comme un début, la SAP envisage, selon Sidy Mohamed Ouédraogo, directeur commercial et marketing de la société, d'autres stratégies commerciales comme la mise en place de boutiques-témoins pour que ses produits soient accessibles. La SAP est également en train de travailler avec des détaillants pour que ses produits soient plus visibles.
Selon Issiaka Badiel, président de l'Association des mécaniciens professionnels des deux roues de Bobo-Dioulasso (AMPRB), cette inclusion de toutes les provinces de l'Ouest va permettre aux participants d'apprécier le travail fait à la SAP. De son constat, les mécaniciens ont commencé à comprendre que les produits de la SAP sont les meilleurs et les moins chers.
Les produits de la SAP Olympic sont commercialisés à 80% sur le marché local, contre 20% d'exportation. Elle a un chiffre d'affaires annuel de 3,7 milliards de F CFA. La société s'est engagée depuis 2003 dans la démarche ISO, dans le cadre du programme qualité de l'UEMOA.
Haoua Touré
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