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9e rentrée littéraire du Faso : Des écrivains burkinabè honorés

Thu, 01/04/2021 - 23:16

« Écrire pour prévenir - écrire pour guérir - écrire pour tenir - écrire pour ne pas périr ». Ainsi est formulé le thème de la 9e rentrée littéraire du Faso. Elle a été organisée par la Société des auteurs, des gens de l'écrit et des savoirs (SAGES), ce mercredi 1er avril 2021 à Ouagadougou. Selon le président de la SAGES, cette édition vise à rendre hommage à quelques écrivains burkinabè dont les écrits ont été choisis comme épreuves dans des examens et concours. On peut citer entre autres Bernadette Dao, Baba Hama, Karim Badolo.

« Le livre a besoin d'avoir ses stars, et nous devons travailler à faire émerger nos stars à l'instar des autres arts », a déclamé le parrain de la 9e rentrée littéraire du Faso, Thierry Millogo, directeur des librairies Mercury. Dans son discours, il a expliqué que les défis de la littérature sont énormes, mais la priorité absolue est l'introduction des nouveaux auteurs dans les programmes d'enseignement. C'est dans cette optique qu'il a invité la SAGES à poursuivre l'œuvre entamée depuis sa création en 2011.

Thierry Millogo, parrain de la 9e rentrée littéraire du Faso.

« Si des livres se vendent, c'est qu'il y a un marché. Alors, on pourrait dire que les Burkinabè lisent », a constaté le président de la SAGES, Kona Boubacar Dao. Il est convaincu que les Burkinabè lisent, même si cela reste insuffisant. Il en veut pour preuve l'existence des « librairies par-terre », des vendeurs ambulants (bouquinistes). « La particularité de cette édition consiste en la remise d'attestations des palmes de la plume et de distinctions à quelques écrivains et auteurs littéraires du terroir », a précisé le président de la SAGES.

Evariste Pooda, le représentant de la ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme.

« Il faudrait bien retrouver le Covid-19 dans les livres car la littérature et les écrivains ont une responsabilité sociale », a préconisé Evariste Pooda, le représentant de la ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, patronne de la cérémonie. En effet, dit-il, il s'agit pour les écrivains de s'engager contre cette pandémie, « d'écrire pour briser le silence, d'éduquer, d'écrire par solidarité morale, d'écrire pour la mémoire collective, d'écrire par devoir pour les victimes, pour les survivants et pour les générations futures ».

Des participants à la cérémonie.

Pour marquer la 9e rentrée littéraire du Faso, la SAGES a remis des attestations à des auteurs de la filière de l'écriture. Il s'agit de l'icône de la littérature burkinabè Bernadette Dao ; de l'ex-ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Baba Hama ; du journaliste Karim Badolo des éditions Sidwaya. L'article de notre confrère de Sidwaya intitulé « Soyons responsables » paru le 27 décembre 2016 a été exploité pour l'épreuve de Français (contraction de texte) pour l'examen du BEP de la session 2019.

Bernadette Dao, écrivaine burkinabè.

Aristide Tarnagda, lauréat du grand prix littéraire du continent africain, s'est réjoui de la tenue de cet événement et de la participation des élèves. Selon lui, « les Africains lisent et écrivent de plus en plus. C'est à nos gouvernants de travailler davantage pour accompagner les écrivains et encourager les jeunes à aller à la découverte de ces auteurs africains ». Pour que cela soit effectif, il a suggéré que le gouvernement introduise les auteurs et leurs œuvres dans les programmes d'enseignement.

La Société des auteurs, des gens de l'écrit et des savoirs a vu le jour en 2011. Elle compte aujourd'hui environ 200 adhérents, avec pour objectif de développer et de promouvoir les œuvres écrites au Burkina Faso. Les activités de la 9e édition se poursuivront du 5 au 10 avril 2021 par la formation des jeunes en rhétorique et en conte.

Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

Categories: Afrique

Médiateur du Faso : Une délégation de l'Amicale des femmes Garde de sécurité pénitentiaire en audience chez Saran Sérémé

Thu, 01/04/2021 - 21:43

La Chef du service en charge des questions relatives au genre accompagnée d'une délégation de l'Amicale des femmes Garde de Sécurité Pénitentiaire (GSP) a rendu une visite de courtoisie au Médiateur du Faso, madame Saran SEREME/SERE pour "s'imprégner de son modèle de leadership féminin, ses qualités intrinsèques de combativité, de défenseur des droits pour la justice et l'équité sociale, sa ténacité, sa promotion de certaines valeurs positives, sa réussite malgré toutes ses épreuves traversées..., toute chose qui les incite à lui confier leurs préoccupations ainsi que celles de ces femmes en situation très difficile.

Après avoir ainsi exposé les difficultés qu'elles rencontrent dans le cadre de leurs missions, elles ont vivement souhaité l'intervention du Médiateur du Faso pour l'amélioration des conditions de travail des femmes dans les administrations pénitentiaires et des conditions de vie des femmes et jeunes filles adolescentes dans les lieux d'incarcération des prisons au Burkina Faso.

Leur intervention dans le social et la solidarité en faveur des femmes détenues en générale, celles en état de grossesse ou allaitantes en particulier en vue de les soulager du poids de l'incarcération au regard de leur vulnérabilité dans les Maisons d'Arrêt et de Correction reste très limitée surtout pour le volet de leur reinsertion sociale malgré l'accompagnement de certains partenaires techniques et financiers et Organisations de la société civile.

Elles assurent avoir besoin pour tous les membres du Corps de formations efficientes et permanentes dans ce milieu où elles peuvent faire face à des situations souvent très délicates.

Tout en saluant leur engagement et marque de considération, Madame le Médiateur du Faso leur a donné l'information sur l'AUTOSAISINE toujours en cours et diligentée par l'institution qu'elle dirige sur "la problématique de l'amélioration des conditions de vie carcérale depuis l'étape des Gardes à vue jusque dans les prisons et envisage interpeller l'autorité en charge de la question sur les insuffisances avérées".

Par ailleurs, à l'instar des hommes qui bénéficient dans les prisons de quartier administratif ou d'amendement, il serait appréciable d'y amenager des infrastructures au profit également des femmes détenues d'une certaine responsabilité sociale.

Elle a exhorté les membres de l'amicale à être constantes dans la poursuite des efforts surtout à œuvrer davantage pour l'humanisation du milieu carcéral tout en jouant leur rôle de correction et surtout de préparation à une bonne réinsertion sociale des détenues.

Madame le Médiateur a fait montre de sa disponibilité à soutenir le corps féminin de la GSP tout en souhaitant que ce corps, s'approprie les valeurs et les qualités nécessaires pour être un fleuron d'excellence dans un contexte de défis sécuritaires au Burkina Faso.

Elle a par ailleurs invité les membres de l'amicale à sensibiliser davantage leurs collègues sur l'interdiction des traitements inhumains en milieu carcéral car en temps que protecteur des droits des citoyens, elle reçoit souvent des plaintes relatives à des mauvais traitements infligés à certaines détenues.

Aussi a t-elle rassuré aux membres de l'amicale que la défense des droits des administrés en général, des droits des detenus en particulier et ceux des femmes et adolescentes détenues en singulier, s'inscrit en droite ligne avec les missions de l'institution Médiateur du Faso.

Tout en souhaitant que de meilleures conditions de travail soient mises en œuvre pour ce coprs stratégique et ce dans un esprit républicain de dialogue, Mme le Médiateur du Faso a également souhaité que le droits les administrés notamment le respect de l'intégrité physique et de la dignité humaine, de meilleures conditions de vie dans l'univers carcéral burkinabè soient promus. Que le Tout-puissant ait soins de notre lendemain sinon que personne ne sait de quoi demain est fait.
Même pour un accident de circulation ou pour un geste inconsidéré, l'on peut se retrouver dans un milieu carceral.

Médiateur du Faso

Categories: Afrique

Ali Ponré 1er : L'homme qui refuse de s'apitoyer sur son sort

Thu, 01/04/2021 - 21:42

Ali Ponré 1er, c'est l'un des humouristes qui montent en puissance au Burkina Faso. Sa spécialité, l'autodérision. Handicapé moteur, il se moque de son infirmité. Il donne du courage et du tonus à ceux dont la poliomyélite n'a pas eu pitié en détruisant leurs membres inférieurs. Il a refusé la mendicité pour se battre comme tout homme sans un défaut physique. Parfois, il fait bien plus que des gens bien portants . Focus sur ce colosse qui refuse de s'apitoyer sur son sort.

Marchera, marchera pas ! C'est une grande question que se posent les fans de Ali Ponré 1er, artiste comédien burkinabè. Du côté du Cenasa , le 4 avril 2021 à 20h, il présentera son tout premier One man Show. Il est intitulé « Je marche ». C'est une affaire que les organisateurs de l'événement prennent au sérieux. Il faut bien arriver à produire le miracle. Il s'agit de faire marcher Ali Ponré 1er sur ses deux pieds. Pour l'occasion, les religions révélées et non révélées sont mises à contribution. L'union des forces pourra-t-elle vaincre le signe indien ? Sera-t-il le Soundjata Keïta des temps modernes ?

On le veut bien pour Ali Traoré, à l'état civil. Pour cela, cet événement mérite bien qu'on s'y déplace. Pas seulement à cause du probable miracle. C'est surtout le caractère de l'homme qui motive le plus. Il est une personne en situation de handicap. C'est connu. Mais il a refusé de se jouer les victimes. Pour cela, il mène ses activités. L'humour et la musique, c'est son domaine de prédilection. Ses deux pieds paralysés ne sont pas pour lui un handicap. D'ailleurs, il plaisante toujours en disant qu'il est l'homme à qui Dieu n'a pas donné de pieds mais qui n'en voulait même pas.

Il travaille comme tout le monde pour se nourrir. La mendicité, Ali Ponré 1er n'en veut pas. D'ailleurs, le syndicat des artistes en a pris à son dépend. En 2020, le syndicat a obtenu de l'artiste Floby des dons en vivres. Ils ont cru bien faire en voulant donner des sacs de riz à des artistes en situation de handicap comme lui. Il a protesté en disant qu'il n'était pas un misérable. Il y a bien une différence entre mendiant et handicapé selon lui. Sur ce point, Il a même raison car il y a des gens bien portants qui sont des mendiants.

Ali Ponré 1er n'a pas honte de sa situation. Il vit bien de son infirmité et de son art. Il arrive à se prendre en charge. Il survient aussi aux besoins de sa famille. Il roule dans une belle caisse immatriculée « Ali Ponré 1er ».

Ali, c'est aussi un grand fan du président du Faso, Roch Kaboré. Pour lui, le chef de l'Etat a pris des mesures pour que les personnes en situation de handicap soient associées aux événements. Son amitié pour le président n'est pas synonyme de militantisme dans le parti au pouvoir, le MPP, temporise le plus élégant des handicapés.

Dimitri OUEDRAOGO

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Categories: Afrique

L'Union européenne appuie la bonne gouvernance dans les secteurs des mines et de la sécurité au Burkina Faso

Thu, 01/04/2021 - 21:23

Le lancement officiel du Projet d'appui à la bonne gouvernance dans les secteurs des mines et de la sécurité (PAGL-MS) a eu lieu le jeudi 1er avril 2021, à Ouagadougou. Le projet, d'un montant de plus 342 millions de F CFA, est financé par l'Union européenne pour une durée de 24 mois.

Il est mis en œuvre par un consortium d'organisations de la société civile comprenant l'Alliance technique d'assistance au développement (ATAD) qui est chef de file, le Réseau Afrique jeunesse (RAJ) et le Centre de recherche et d'intervention en genre et développement (CRIGED). Le PAGL-MS a pour objectif de contribuer au renforcement des capacités des organisations de la société civile spécialisées dans le contrôle citoyen, la veille et la lutte contre la "petite" corruption dans les secteurs des mines et de la sécurité.

Pour l'Ambassadeur Wolfram Vetter, Chef de Délégation de l'Union européenne au Burkina Faso, la pertinence des secteurs dans lesquels le présent projet s'investira n'est plus à démontrer. En effet, souligne-t-il, « le secteur des mines reste le principal contributeur au Produit intérieur brut du Burkina Faso mais le pays doit relever plusieurs défis dont l'amélioration de la gouvernance de l'exploitation des ressources minérales, la lutte contre l'exploitation minière anarchique et la fraude dans la commercialisation de l'or. Aussi, le défi sécuritaire reste permanent depuis quelques années, et l'implication de tous les groupes d'acteurs, et en particulier des communautés à la base, est nécessaire ».

Pendant deux ans, ATAD, le RAJ et le CRIGED travailleront donc dans seize communes des régions du Centre-Nord, du Plateau Central et de la Boucle du Mouhoun, pour notamment renforcer la bonne gouvernance et la redevabilité des parties prenantes dans la gestion des fonds publics et la lutte contre la corruption dans un contexte d'insécurité.

Le consortium travaillera également à l'amélioration de la confiance entre les populations et les Forces de défense et de sécurité, et mettra en place une veille et un mécanisme communautaire d'alerte précoce.
L'Union européenne accorde une importance particulière à la participation citoyenne dans la définition, la mise en œuvre et le contrôle des politiques publiques, notamment dans les pays où la coopération se décline en grande partie sous forme d'appui budgétaire, comme c'est le cas au Burkina Faso.

A propos de l'Union européenne

L'Union européenne est constituée de 27 Etats membres qui ont décidé de mettre graduellement en commun leur savoir-faire, leurs ressources et leur destin. Ensemble, durant une période d'élargissement de plus de 50 ans, ils ont construit une zone de stabilité, de démocratie, et de développement durable tout en maintenant leur diversité culturelle, la tolérance et les libertés individuelles. L'Union européenne est déterminée à partager ses réalisations et ses valeurs avec les pays et les peuples au-delà de ses frontières.
En savoir plus : https://eeas.europa.eu/delegations/burkina-faso_fr

Contact presse : Dimitri KABORE, Dimitri.KABORE@eeas.europa.eu / +226 25 49 29 00

Categories: Afrique

Burkina Faso : Une loi pour prendre en compte le régime de sanction dans le cadre des traitements des données à caractère personnel

Thu, 01/04/2021 - 20:56

L'Assemblée nationale du Burkina a examiné deux projets de loi, le mardi 30 mars 2021, au cours d'une séance plénière. Le premier projet de loi est relatif à la protection des personnes à l'égard du traitement des données à caractère personnel et le second est relatif au projet de loi portant modification de la loi du 24 mars 2016 portant création d'une Commission nationale des droits humains en vue de renforcer son rôle. Ces deux projets de loi ont été votés à l'unanimité par les 125 députés votants. Les travaux de la plénière ont été dirigés par le président de l'Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé.

En 2004, le Burkina Faso a adopté la loi portant protection des données à caractère personnel, qui a consacré la création de la Commission de l'informatique et des libertés (CIL), intervenue en décembre 2007. Depuis plus d'une dizaine d'années, la CIL a fonctionné avec pour seules références la loi du 20 avril 2004 portant protection des données à caractère personnel et le décret du 18 mai 2007 portant organisation et fonctionnement de la CIL. Ce sont les insuffisances liées à l'application de la loi du 20 avril 2004, qui ont milité en faveur de sa relecture, pour conduire au changement de l'intitulé de la loi qui devient « loi portant protection des personnes à l'égard du traitement des données à caractère personnel ».

La commission des affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH), qui a travaillé sur le projet de loi, a justifié dans son rapport que le changement de l'intitulé de la loi se justifie par la volonté de se rapprocher des intitulés des textes internationaux mais surtout mettre en exergue le fait que la loi a pour objet de protéger les personnes dont les données personnelles sont manipulées. Il s'agit, précise-t-elle, de mettre l'accent sur la personne humaine dans la mesure où seules les personnes physiques peuvent avoir des données personnelles à l'exclusion de toute autre personne.

Les principales innovations introduites par cette loi, sont entre autres, l'élargissement des droits des personnes en prévoyant notamment le droit à l'oubli ; le régime des sanctions, avec plus de précisions relativement aux sanctions administratives que peut prononcer la CIL ; le renforcement de la coopération internationale et l'entraide entre autorités de protection ; l'institution d'une redevance pour l'accomplissement des formalités préalables et de contrôle, etc.

L'honorable Sayouba Ouédraogo, président de la CAGIDH

Le député Sayouba Ouédraogo du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), président de la commission, a souligné que la plupart des personnes entendues ont d'abord apprécié positivement l'initiative du projet de loi en ce qu'il innove dans la protection des personnes à l'égard du traitement des données à caractère personnel. Dans un monde du numérique où la cybercriminalité constitue un danger, relève-t-il, la nécessité d'une protection légale s'impose.

Le pouvoir de la Commission nationale des droits humains désormais renforcé

En sa séance plénière du mardi 30 mars 2021, l'Assemblée nationale a aussi adopté la loi portant modification de la loi n°001-2016/AN du 24 mars 2016 portant création d'une Commission nationale des droits humains. Selon la Commission des affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH), l'application de la loi portant création de la commission et rémunération de ses membres fait apparaitre des incohérences entre la rémunération du président de la CNDH et celle des autres membres, suite à la réforme de la rémunération des magistrats en 2016.

Le président de l'Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, présidant la plénière

C'est pourquoi le projet de loi portant modification de la loi portant création de la CNDH, a été introduit pour corriger la préoccupation que l'application en l'état des textes réglementaires pose, et qui fait que la rémunération du président de la CNDH qui a rang d'un président d'institution est moindre par rapport aux autres commissaires. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Etienne Lankoandé
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« Amplifier la voix des jeunes » : Le projet de l'ONG Interpeace qui porte haut la voix de la jeunesse burkinabè

Thu, 01/04/2021 - 20:30

L'Organisation non gouvernementale Interpeace, avec le soutien de l'Irlande, a initié un projet intitulé « Amplifier la voix des jeunes » au profit des jeunes du Burkina Faso. Des recommandations sorties des différents plaidoyers ont été exposées ce jeudi 1er avril 2021, aux premiers responsables du ministère de la Jeunesse.

Le rôle essentiel de la jeunesse dans le développement durable n'est plus à démontrer. Au Burkina Faso, selon le dernier recensement général de la population, les jeunes (15 à 35 ans) représentent près de 70% de la population. Ces derniers veulent prendre part activement aux décisions économiques, sociales et politiques surtout les concernant, pour peu qu'on les implique. Selon le représentant pays de l'ONG Interpeace, Cheick Fayçal Traoré, le projet a permis aux jeunes d'exposer leurs problèmes. Une session a été mise à profit pour leur apprendre à faire un bon plaidoyer. La deuxième étape, a-t-il souligné, a consisté à organiser des dialogues avec les autorités.

Le représentant pays de l'ONG Interpeace, Cheick Faycal Traoré, a déclaré que le projet « Amplifier la voix des jeunes » a permis aux jeunes d'exposer leur problème

Ainsi, le groupe de plaidoyer a pu rencontrer des autorités de Dori jusqu'à Bobo-Dioulasso. M. Traoré a ajouté que le lancement du numéro vert de dénonciation des violences est en lien avec l'un de leurs plaidoyers. « Il était nécessaire, voire impératif, de rencontrer les premiers responsables du ministère de la Jeunesse, qui est l'avocat, pour que le groupe de plaidoyer puisse revenir sur les recommandations formulées au cours des différentes sessions », a-t-il fait savoir.
Cinq grandes recommandations ont été formulées par le groupe de plaidoyer.

Le directeur de cabinet du ministre en charge de la Jeunesse, Lambi Sawadogo, a félicité l'ONG Interpeace pour son initiative

Il s'agit de la prise en compte du genre, de l'emploi des jeunes, de la gouvernance politique, de l'agriculture et de la sécurité. « C'est un plaisir de pouvoir avoir le directeur de cabinet du ministre. Nous espérons que nos préoccupations auront une oreille attentive », ont dit Carl Ismaël Karanga, Maimouna Ba et Latifatou Bambara, du groupe de plaidoyer des jeunes, qui ont chacun pris la parole pour exposer les différentes problématiques que rencontrent les jeunes. D'après eux, pour toutes les décisions qui concernent les jeunes, il est nécessaire de les consulter et de les impliquer.

Pour Carl Ismaël Karanga, du groupe de plaidoyer, les jeunes doivent être impliqués dans la prise de décision les concernant

Le directeur de cabinet du ministre en charge de la Jeunesse, Lambi Sawadogo, a félicité l'ONG Interpeace pour son initiative. « Nous le savons tous, il n'y a pas de développement sans l'ensemble des composantes de la société. La jeunesse est la franche la plus importante de la population du Burkina, raison de plus pour lui donner l'opportunité de s'affirmer », a-t-il laissé entendre.
« Vos recommandations sont les combats quotidiens du ministère », a déclaré le directeur général de la jeunesse et de l'éducation permanente, Larba Palga. Il a rassuré le groupe de plaidoyer que des engagements sont pris pour faire changer la donne.

Obissa Juste MIEN
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Loterie nationale burkinabè (LONAB) : Un heureux gagnant empoche plus de 81 millions de FCFA

Thu, 01/04/2021 - 20:30

La remise officielle du chèque de 81.922.000 FCFA au bénéficiaire a eu lieu ce jeudi 1er avril 2021 à Ouagadougou en présence du directeur général de la Loterie nationale burkinabè (LONAB), Patindéba Naza, et de son équipe. Il s'agit d'un gros lot PMU'B remporté au jeu de 4+1 du dimanche 21 mars 2021.

Hamado Tondé, l'heureux gagnant du lot de plus de 81 millions de FCFA

Le cultivateur Hamado Tondé, puisque c'est de lui qu'il s'agit, rêve désormais en grand. Enfin, c'est le moins que l'on puisse dire. Car cet ancien parieur du PMU'B a vu ses efforts et son abnégation être récompensés. Il a remporté l'un des plus gros lots de la Loterie nationale burkinabè (LONAB). Avec le jeu de 4+1 du dimanche 21 mars 2021, M.Tondé a trouvé la bonne combinaison en remportant la somme de 81.922.000 FCFA. Cet habitué du jeu PMU'B et des gains avoue n'avoir pas encore remporté une si grosse somme. C'est pourquoi, il remercie le bon Dieu de lui avoir accordé cette chance de la remporter. Et cette somme, il veut l'utiliser pour mettre en place un garage automobile mais également l'investir dans d'autres secteurs d'activités.

Le directeur général de la LONBA, Patindéba Naza, signant le chèque d'Hamado Tondé

La remise officielle de son chèque ce 1er avril au siège de la LONAB a été faite en présence du directeur général Patindéba Naza et de son équipe. Prenant la parole à cette occasion M. Naza s'est réjoui de l'agrandissement de la famille des gros millionnaires de la LONAB. Il rejoint ainsi, dit-il, ses éminents prédécesseurs dans le club des gros millionnaires de plus de 50 millions de FCFA.

Une photo de famille

« Nous nous souvenons encore du record de gain qui a été remporté par M. Zida Frédéric avec la somme de 175 561 000 lors du 4+1 du dimanche 24 janvier 2021. En plus, il y a de cela trois semaines, nous avons remis deux gros lots de plus 77 millions de FCFA et de plus de 86 millions de FCFA. L'année se poursuit sous de bons auspices en termes de gros millionnaires et cela devrait constituer un bon stimulant pour jouer », lance-t-il. Tout en invitant par ailleurs l'heureux millionnaire à faire bon usage de la somme gagnée, le directeur général de la Lonab a souhaité qu'elle puisse fructifier davantage pour le bénéfice de la nation.

Yvette Zongo
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Categories: Afrique

8-Mars en différé : Coris Bank International offre 5 millions de francs CFA, des vivres et du matériel à deux associations féminines

Thu, 01/04/2021 - 20:25

A la faveur de la commémoration, en différé, de la journée internationale des droits de la femme, Coris Bank International est allée les bras chargés, au Centre de traitement et de valorisation des déchets de Ouagadougou. Des chèques d'un montant total de cinq millions de francs CFA et du matériel ont été remis à deux associations féminines : l'association Wend Bénédo pour le développement et l'association Wend Panga pour le développement. C'était le 1er avril 2021.

Ce n'est pas un poisson d'avril. Coris Bank International a choisi de célébrer le 8-Mars autrement. Venue sous un soleil de plomb, une délégation de la banque conduite par son directeur général, Diakarya Ouattara, a décidé de soulager la peine de plus d'une soixantaine de femmes, réunies au sein de deux associations.

Une vue du don remis aux associations

Dons reçus

La première, l'association Wend Bénédo pour le développement, œuvre depuis 2005, à la protection et la sauvegarde de l'environnement. Elle intervient dans la fabrication de compost bio, à partir des déchets ménagers, industriels et médicaux. Elle a reçu un chèque de 3 235 000 F CFA et du matériel de protection individuelle composé de brouettes, de pioches, de charrettes, de bottes, de blouses, de boites à pharmacie, de bassines, etc.

Quant au second bénéficiaire, l'association Wend Panga pour le développement, notons qu'elle milite pour l'autonomisation des femmes en situation de handicap, à travers des activités génératrices revenus. La fabrication de pâte d'arachide, de savon (solide et liquide), de meubles à partir de pneus usés, etc. L'association a reçu un chèque de 1 765 000 F CFA, vingt sacs de 100 Kg de maïs, cinq sacs de 100 Kg d'arachides décortiquées, six layettes à tisser et dix métiers à tisser.

Diakarya Ouattara, directeur général de Coris Bank International

« Offrir les meilleurs chances… »

« Nous travaillons à offrir à toutes les femmes, les meilleures chances pour réaliser les projets et les aider à supporter les charges familiales. Coris Bank International est fière de soutenir toutes les initiatives tendant à rétablir les femmes dans leurs rôles et de préserver leur dignité », a indiqué Diakarya Ouattara.

Mme Konfé Rasmata, présidente de l'association Wend-Panga

« Merci »

Prenant la parole, à tour de rôle, les présidentes des deux associations bénéficiaires ont exprimé leur gratitude au donateur du jour. « C'est la première fois qu'une banque vient à nous pour nous apporter un tel soutien. Les femmes vivant avec un handicap sont marginalisées. Des fois, il y a des associations qui ne travaillent pas comme nous mais qui bénéficient de plus de soutiens de la part d'autres personnes valides. Merci. Que Dieu vous donne une longue et utile vie », a souhaité la présidente de l'association Wend-Panga pour le développement, Rasmata Konfé.

Une vue de la délégation de Coris Bank International et de la mairie de Ouagadougou

Doléances

L'occasion faisant le larron, elle en a profité pour égrainer un chapelet de doléances aux généreux donateurs. Il s'agit de la construction d'un centre pouvant servir de siège à l'association et de la prise en charge d'enfants vivant avec un handicap. « Il y a des trisomiques, des autistes, des enfants vivant avec un handicap moteur, des sourds qui, malheureusement, ne sont pas à l'école. Nous ne voulons pas voir nos enfants dans la rue, se droguer ou vivre de la mendicité comme leurs parents », a lancé Mme Konfé.

A sa suite, la présidente de l'association Wend-Bénédo pour le développement, Ramatou Nessao, a plaidé pour la construction d'un espace de stockage du compost et l'acquisition d'un véhicule pour la livraison des différentes commandes.

Structurer la chaine de valeur de traitement des déchets

Après avoir invité les éventuelles bonnes volontés à emboîter les pas de la banque autrement, Diakarya Ouattara a indiqué que ce don n'était qu'un début de partenariat, en cours avec la mairie de Ouagadougou.

« Coris Bank International a décidé de s'engager dans un processus d'accréditation. Peut-être d'ici deux mois, nous serons la banque privée accréditée au Burkina par le Fonds vert climat. Nous envisageons de travailler avec la mairie pour mettre en place une chaine de valeur de traitement des déchets, c'est-à-dire de la collecte des déchets jusqu'au traitement. Nous voulons structurer toute cette chaine et accompagner cette activité qui emploie beaucoup de personnes, notamment des femmes et des personnes indigentes », a laissé entendre le directeur général de Coris Bank International.

Tiendrébéogo Rigobert, directeur de cabinet du maire de Ouagadougou

« Une banque verte »

« Sans vous les partenaires, la commune de Ouagadougou n'est rien et n'ira nulle part. Si vous avez pensé à accompagner ces dames-là pour qu'elles exercent mieux leurs activités d'assainissement, vous avez alors compris mieux que quiconque, que sans la santé, nous ne sommes rien », a indiqué le directeur de cabinet, Kiendrébéogo Rigobert. A l'en croire, le geste de Coris Bank International montre qu'elle est « une banque citoyenne, une banque verte, une banque au service du développement intégral de l'Homme ».

HFB
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Categories: Afrique

Crise sécuritaire au Mali : Et si la solution passait aussi par le Haut Conseil islamique ?

Thu, 01/04/2021 - 19:19

L'Islam traditionnel Malien subit aujourd'hui les assauts d'un Islam salafiste que nous ne connaissions pas jusqu'ici et qui prétend remplacer nos pratiques, nos coutumes et même nos modes de vie par d'autres pratiques religieuses et sociétales qui ne sont pas les nôtres. Depuis Bamako et à travers tout le pays, le Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM) se pose en rempart idéologique face aux tentatives d'entrée de cet Islam conquérant et menaçant.

A travers des manifestations et rencontres consacrées à des thématiques de fond, le HCIM sensibilise le monde religieux mais aussi les structures communautaires, les chefferies traditionnelles, l'Etat Malien et plus généralement les populations et la communauté internationale, aux véritables dangers que représentent le radicalisme religieux et le fondamentalisme islamiste.

A ce titre, le « Haut Conseil », par la voix de son Président Cherif Ousmane Haïdara représentant la tendance malékite dans le pays, redouble d'efforts concernant l'organisation d'évènements sur des thèmes variés, liés à l'Islam, la société malienne, la radicalisation et l'endoctrinement des jeunes.

Le HCIM s'implique particulièrement dans la lutte contre l'instrumentalisation de la religion musulmane par les idéologies véhiculées par les groupes terroristes qui agissent dans le pays. Le discours de son vice-Président, Maki Bah, est très clair : il différencie bien la majorité silencieuse qui est opposée au radicalisme et au terrorisme prétendument djihadiste de la minorité active qui cherche à promouvoir la voie de l'extrémisme, du prosélytisme et le recours à la terreur telle que pratiquée par les terroristes.

Pour le HCIM, il s'agit de rectifier l'image caricaturale de l'Islam telle qu'elle est renvoyée par les djihadistes qui tuent en son nom : salafistes, imams récalcitrants, prêches obscurantistes. L'Islam malien mérite que soit préservée à jamais l'image de ses vraies valeurs : tolérance et ouverture sur le monde.

Mais au-delà de l'image, le HCIM agit concrètement : il privilégie un travail de sensibilisation de la jeunesse. Nous savons à quel point une certaine jeunesse égarée ou désœuvrée et en perte de valeurs, reste aujourd'hui la cible des djihadistes en matière de recrutement et d'endoctrinement. Le HCIM travaille sur la prévention de l'enrôlement des jeunes et trouve, pour ceux qui se sont engagés dans le djihad terroriste, des axes de déradicalisation et de renoncement à l'action violente. Maki Bah porte sa priorité sur la formation professionnelle, l'emploi, l'insertion sociale et le développement : le pays résistera d'autant mieux aux assauts du radicalisme religieux qu'il sera entré dans un cercle vertueux de construction de son économie et de sa société.

Ibrahim Keïta

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Burkina Faso : Vers une modernisation de l'administration publique

Thu, 01/04/2021 - 18:19

Ouagadougou abrite, ce jeudi 1er avril 2021, l'atelier sur les revues fonctionnelles dans les secteurs de la fonction publique, l'éducation, la santé et la justice. Il s'agira, pour les participants, de faire un diagnostic organisationnel pour un meilleur redéploiement des ressources et l'optimisation des structures pour une meilleure prestation des services publics.

Le Burkina Faso a entrepris depuis quelques années une modernisation de son administration. Cette opération, qui se fait de façon progressive, vise à termes de doter le pays des hommes intègres d'une administration publique efficace dont les effectifs sont maitrisés et bien redéployés.

Pour accompagner le Burkina Faso dans cette démarche, la Banque mondiale a sorti le chéquier, ainsi que la Suède, pour soutenir financièrement le gouvernement burkinabè. « Les revues fonctionnelles ont pour objectif l'établissement d'un diagnostic organisationnel qui vise un meilleur redéploiement des ressources et l'optimisation des structures pour une meilleure prestation des services publics », a indiqué Maïmouna Mbow Fam, représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso. Ça va consister pour l'Etat burkinabè d'identifier les besoins stratégiques en renforcement des capacités des acteurs de la réforme et les modalités de conduite de la gestion du changement.

Pr Seni Ouédraogo, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale

Pour la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, les revues fonctionnelles visent, dans leur spécificité, à approfondir la réforme des institutions et de l'administration à travers la redéfinition et le recentrage de certaines institutions de l'Etat, la rationalisation de l'organisation des départements ministériels, l'optimisation de la gestion des ressources humaines, le renforcement de la planification, du contrôle et de l'évaluation de l'action publique, etc.

Vue partielle du présidium avec Maïmouna Mbow Fam (milieu) représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina

Si ces actions constituent des défis pour le gouvernement, Maïmouna Mbow Fam s'est félicitée de certains acquis déjà réalisés par le Burkina Faso. Il s'agit notamment du développement et du déploiement d'un dispositif d'enregistrement et de traitement des plaintes en ligne, de la dématérialisation des procédures administratives et le développement des services en ligne. Ce qui a permis à 14000 candidats aux concours professionnels de composer les épreuves en ligne en 2020. Il y a également eu l'adoption d'outils modernes de gestion des ressources humaines et l'élaboration de rapports de performance des structures de l'administration publique.

Les participants à l'atelier

Les revues fonctionnelles reçoivent aussi l'appui financier et technique de la Suède. Pour Susanne Alldèn, cheffe de coopération de l'ambassade de Suède au Burkina Faso, son pays s'est engagé pour plusieurs raisons. « La Suède est convaincue qu'une administration publique démocratique, légale, ouverte et efficace est une condition préalable à un développement environnemental, climatique, économique et social durable qui bénéficie à tous », a-t-elle indiqué. La deuxième raison est que la Suède appuie déjà la Justice dans le respect des droits humains et la dernière raison est que la Suède souscrit entièrement aux objectifs poursuivis par les revues fonctionnelles.

Pour sa part, Pr Seni Ouédraogo, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, s'est réjoui des efforts faits par les partenaires techniques et financiers pour permettre au Burkina Faso de disposer d'une administration publique moderne, performante et qui offre des services de qualité.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Burkina : Le calendrier des examens et concours de la session de 2021 dévoilé

Thu, 01/04/2021 - 17:45

Les dates des examens et concours de la session de 2021 au Burkina Faso sont désormais connues. Nous vous proposons ci-après l'arrêté interministériel, en date du 31 mars 2021, qui fixe le calendrier.





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Burkina Faso : La Coopération autrichienne lance un troisième programme de subventions de plus d'un milliard de F CFA

Thu, 01/04/2021 - 17:43

Le chargé de mission du ministère de l'Industrie, Nalkesse Komikiyoaba, a procédé, ce jeudi 1er avril 2021, au lancement du programme de subventions 2021 qui comprend trois appels à projets au profit des acteurs de la société civile et du secteur privé, des communes urbaines et rurales, des centres de formation professionnelle et autres structures de formation qualifiante dans cinq régions du Burkina Faso. Il s'agit des régions des Cascades, des Hauts-Bassins, de la Boucle du Mouhoun, du Nord et de la province du Soum dans la région du Sahel. Cette initiative est déployée dans le cadre du projet Tuuma, un vocable moaga qu'on pourrait traduire par « travail ». Ce projet d'appui à l'entrepreneuriat et à l'employabilité des jeunes et des femmes du Burkina est cofinancé par l'Union européenne et la Coopération autrichienne.

Le programme de subventions 2021, c'est une enveloppe financière de plus d'un milliard de F CFA reparti en trois groupes. Concernant les acteurs de la société civile et du secteur privé, le montant du financement s'élève à plus de 500 millions de F CFA. Plus de 200 millions de F CFA sont disponibles pour les centres de formation professionnelle et autres structures de formation qualifiante, et près de 210 millions de F CFA pour les communes urbaines et rurales.

Ce programme, troisième du genre, s'adresse aux projets à fort potentiel d'employabilité visant la promotion de l'entrepreneuriat et la création d'emploi en faveur des jeunes et des femmes : l'amélioration des compétences professionnelles, des capacités entrepreneuriales et de l'employabilité ; l'accès à des formations techniques qualifiantes de courte durée sur des métiers comme la fabrication/production, transformation, commercialisation, pour ne citer que ceux-ci.

Les participants

Il cible les personnes déplacées internes ayant fui les attaques terroristes et établies dans les régions couvertes par le projet ; les jeunes et les femmes en général. Le volume de subvention en faveur des personnes déplacées internes (jeunes et femmes), selon les responsables, représente une proportion de l'ordre de 30% de l'enveloppe financière totale.

Où postuler au programme de subvention 2021 ?

Les dépôts de candidature débuteront le 5 avril 2021 pour s'achever le 10 mai de la même année. Ils se feront en ligne sur le site internet du projet Tuuma via le formulaire de soumission disponible à l'adresse tuuma.subvention@ada.gv.at. Quant aux dépôts physiques, ils se feront auprès des antennes régionales du projet Tuuma, des conseils régionaux, des hauts-commissariats et des mairies.

Le projet Tuuma a été présenté à l'assistance

Un point très important à souligner, les demandeurs soumettant leur dossier en version physique doivent le faire auprès d'un seul et unique centre de dépôts. Outre cela, les dossiers de demandes de subventions envoyés en version physique et numérique et/ou auprès de plusieurs sites de dépôts seront éliminés, ajoute le chef d'équipe du projet Tuuma.

Convaincu que le chômage expose les groupes vulnérables notamment les jeunes à toutes sortes de tentations, le chargé de mission du ministère de l'Industrie, Nalkesse Komikiyoaba, a encouragé les acteurs éligibles à prendre activement part à ce programme de subventions 2021. Avant de réitérer ses remerciements aux participants de la présente cérémonie qui sont des partenaires directs de la Coopération autrichienne et des structures travaillant dans le même domaine et/ou visant des objectifs similaires à ceux du projet Tuuma.

L'importance du projet Tuuma n'est plus à démontrer selon le chef du bureau de la Coopération autrichienne

Pour le chef du bureau de la coordination de l'Agence autrichienne pour le développement au Burkina Faso, Hannes Hauser, « le projet Tuuma est un projet assez large qui veut donner la possibilité aux acteurs du monde rural à s'auto-promouvoir. (…) C'est surtout avoir la possibilité de faire des formations et à accéder à des expertises particulières pour se promouvoir en tant que micro-petits entrepreneurs ».

A terme, ce projet vise la création de 1 000 micro et petites entreprises locales et de 13 000 emplois stable, le renforcement des compétences techniques et professionnelles de 5 500 jeunes et femmes, l'amélioration de l'accès aux marchés des entreprises, le renforcement des capacités d'accompagnement des acteurs locaux au développement de l'entrepreneuriat rural, et la réalisation des infrastructures de soutien à l'entrepreneuriat rural.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Journée mondiale de la radio : Le Burkina célèbre la 10e édition en différé

Thu, 01/04/2021 - 17:40

Le Burkina commémore ce jeudi 1er avril 2021 à Ouagadougou, la 10e édition de la journée mondiale de la radio. Cette célébration coïncide aussi avec le 110e anniversaire de ce média. C'est une halte qui permettra aux acteurs de réfléchir pour savoir comment mieux adapter ce jeune média aux défis du moment.

Le 13 février, c'est la date retenue par l'UNESCO pour célébrer la journée mondiale de la radio. Cette année, elle est célébrée en différé au Burkina Faso. La commémoration du 10e anniversaire de la journée dédiée à la radio se tient sous le thème : « Nouveau monde, nouvelle radio ». La directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay, par la voix du secrétaire national pour l'UNESCO au Burkina, Fatié Ouattara, a rappelé que la radio demeure essentielle pour les sociétés contemporaines.

Les acteurs vont réfléchir sur le thème « Nouveau monde, nouvelle radio »

Elle en veut pour preuve le fait qu'avec la pandémie du Covid-19, le taux de pénétration soit supérieur à 75% dans les pays en développement. Pour elle, la radio reste le média le plus accessible. C'est pourquoi elle est un instrument privilégié de l'action de l'UNESCO. Elle a indiqué que la radio a participé à sauver des vies, en permettant de relayer des consignes sanitaires en rendant accessibles des informations fiables, en luttant contre les discours de haine. « La radio est donc un média incontournable, qui prouve au quotidien sa résilience, comme sa capacité d'innovation », conclu-t-elle.

Ousseni Tamboura, ministre de la Communication

C'est le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement Ousseni Tamboura qui a présidé la cérémonie d'ouverture. Il reconnaît lui aussi les mérites de la radio. Le ministre notera qu'elle a connecté les hommes et les femmes qui vivent des moments difficiles soit à cause de la maladie, de l'insécurité, de la famine, de la sécheresse. Ceci à travers des émissions d'information, de sensibilisation et des messages de solidarité. Il a aussi souligné qu'avec l'avènement du numérique, la radio du Burkina Faso essaie de s'adapter pour ne pas perdre son audience et faillir à sa mission.

Fatié Ouattara, secrétaire national de la commission nationale pour l'UNESCO

C'est pourquoi il salue les efforts de tous. Toutefois, il indique qu'il y a des insuffisances dont les responsabilités sont partagées par tous. Il convient donc selon lui, de les identifier, de les prioriser et de travailler à améliorer le secteur, le professionnaliser et rendre la radio de plus en plus attractive. Au regard de tout cela, le ministre a invité les acteurs à échanger en toute franchise afin de proposer des pistes d'action.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

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Ministère de l'Agriculture : Les mérites de 74 agents admis à la retraite célébrés

Thu, 01/04/2021 - 17:40

Admis à faire valoir leurs droits à la retraite après avoir contribué des années durant au développement du secteur agricole, 74 agents du ministère de l'Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et de la Mécanisation ont été honorés par leur ministère de tutelle. Ce jeudi 1er avril 2021, il a été organisé en leur honneur, une cérémonie d'hommage au cours de laquelle ils ont chacun reçu une attestation, un présent, ainsi que deux sacs de riz.

Pour Salifou Ouédraogo, ministre de l'Agriculture, cette cérémonie d'au-revoir est une reconnaissance à sa juste valeur, du travail abattu durant des dizaines d'années par les agents admis à la retraite. Ceux-ci ont, affirme-t-il, contribué à lutter contre l'insécurité alimentaire et former des jeunes tout au long de leur carrière. Et s'ils ont pu faire avancer les choses malgré les difficultés de tous ordres, c'est avant tout grâce à la détermination dont ils se sont armés. "Malgré les contextes de service parfois difficiles, caractérisés par l'insécurité, la maladie, les vicissitudes de la vie, vous avez toujours été disponibles et très résilients" . C'est pourquoi, même s'ils sont admis à la retraite, le ministère aura toujours besoin de la force de réserve qu'ils constituent et ne manquera pas de leur faire appel si besoin est, foi de Salifou Ouédraogo.

Le ministre Salifou Ouédraogo, s'adressant aux retraités

Prenant la parole au nom de ses pairs retraités, Issa Sorgho a traduit la fierté qui les anime parce qu'ayant le sentiment du devoir accompli. "Cette cérémonie est un motif de satisfaction pour nous, car engagés sur les chantiers de développement du pays, nous avons donné le meilleur de nous-mêmes. Au soir de notre carrière, nous ne pouvons qu'être fiers du travail accompli".

Issa Sorgho, représentant des retraités.

Même si les difficultés n'ont pas manqué, il a relevé que ce sont celles-ci qui les ont aidé à se surpasser pour engranger des acquis. Issa Sorgho a invité les agents toujours en fonction, a redoubler d'ardeur et de courage car même si les difficultés d'ordre matériel, humain et managériale ne manqueront pas, c'est leur détermination qui leur permettra de remporter des victoires. Il a aussi recommandé à ses pairs retraités, de rester actifs et ne pas voir en la retraite la fin de leurs activités mais plutôt un moment pour se consacrer à leurs projets personnels, leurs famille et leurs passions.

Le ministre Salifou Ouedraogo a remis à chaque nouveau retraité, une attestation, un présent ainsi que deux sacs de riz. Il a à l'issue de la cérémonie d'hommage, laissé entendre qu'une association des retraités ainsi qu'une mutuelle des agents du ministère sont en gestation .

Armelle Ouedraogo
Lefaso.net

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Célébration de la Pâques : « Nous sommes appelés à mettre au centre de la vie de l'Église et de la société, nos familles humaines et chrétiennes » (Cardinal Philippe Ouédraogo)

Thu, 01/04/2021 - 15:21

Ce dimanche 4 avril 2021, les chrétiens célèbreront la résurrection du Christ. Pour l'occasion, le Cardinal Philippe Ouédraogo adresse aux chrétiens ce message dans lequel il rappelle la signification de Pâques et invite les fidèles à mettre au centre de la vie de l'Église et de la société, leurs familles humaines et chrétiennes.

Frères et Sœurs en Christ et en humanité,

Le Carême chrétien se conclut par la fête de Pâques !

• À Pâques nous célébrons Jésus-Christ qui passe de la mort à la vie, des ténèbres à la lumière. Christ est ressuscité des morts, Alléluia !

• À Pâques, l'Église invite tous ses enfants disséminés de par le monde à se réunir pour veiller et prier.

Nous voulons donc célébrer la Pâques du Seigneur :

• En écoutant et en méditant d'abord la Parole de Dieu qui nous fait revivre l'histoire du salut. A Israël jadis et à nous aujourd'hui, Dieu dans l'histoire sainte se révèle toujours comme le Dieu fidèle, le créateur qui sauve son Peuple et le mène sur un sentier de bonheur et de vie

• Ensuite, nous renouvèlerons notre foi en la résurrection et accueillerons les nouveaux baptisés à la table eucharistique et dans l'Église Famille de Dieu. D'ores et déjà, félicitation à tous les nouveaux baptisés de nos paroisses.

• Enfin avec la liturgie eucharistique, nous célébrerons le mémorial du mystère pascal, qui est la présence vivante du Seigneur Ressuscité au milieu de nous, le triomphe de la vie sur la mort et la naissance d'un peuple nouveau et d'un monde nouveau.

En communion avec le Saint Père, le Pape François, nous voulons donner à notre Église Famille de Dieu à Ouagadougou, une autre dimension de la fête de la Résurrection du Christ, à savoir, l'Ouverture de l'Année de Saint Joseph et de la Famille.

En effet, à la solennité de Saint Joseph, célébrée le 19 mars 2021, le Pape François a officiellement ouvert une année dédiée à Saint Joseph et à la Famille, une Année spéciale pour grandir dans l'amour familial. Nous sommes donc appelés à mettre au centre de la vie de l'Église et de la société, la famille, nos familles humaines et chrétienne, pour que la Résurrection du Christ leur apporte un souffle nouveau d'amour et de persévérance, véritables communautés de vie et d'amour.

• Pâques devient ainsi pour nos familles un temps d'imitation véritable de la Sainte Famille de Nazareth, dans laquelle Joseph, Marie et Jésus partageaient ensemble la joie de l'amour.

• Pâques devient un temps de résurrection de la vie humaine, un moment d'accueil et de valorisation de la vie, et de négation absolue de la culture de la mort, caractérisée par les méthodes contraceptives, antinatalistes, l'avortement, F euthanasie... etc.

• En cette fête de Pâques sera promulgué officiellement le Décret Épiscopal qui stipule des propositions pastorales concrètes pour un vécu fructueux de cette Année pour nos familles et pour les fils et filles de notre Église Famille de Dieu à Ouagadougou.

En raison de la situation sécuritaire et sanitaire toutes les paroisses et institutions sont invitées à s'organiser pour que les différentes veillées de prière ne débordent pas minuit. J'invite également tous les chrétiens à faire preuve de discipline, en portant le masque dans nos assemblées liturgiques et à suivre les dispositions sanitaires indiquées dans les paroisses.

A tous et à toutes, au nom de notre Église Famille de Dieu, je souhaite bonnes et saintes Fêtes Pascales. Prions le Prince de la Paix, par l'intercession de Saint Joseph, pour nos familles, pour la vie, pour la réconciliation, la justice, la paix et la santé au Burkina Faso et dans le monde entier. Joyeuses et Saintes Fêtes de Pâques !

+Philippe Cardinal OUEDRAOGO
Archevêque Métropolitain de Ouagadougou

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Université Joseph Ki-Zerbo : L'UFR-SEA rend hommage à sept enseignants-chercheurs admis à la retraite

Thu, 01/04/2021 - 10:00

Un hommage a été rendu ce mercredi 31 mars 2021, à l'université Joseph Ki-Zerbo, au personnel de l'Unité de formation et de recherche des Sciences exactes et appliquées (UFR-SEA). Admis à la retraite, sept enseignants-chercheurs ont vu leur mérite reconnu après de "bons et loyaux" services rendus à la nation.

Sept enseignants-chercheurs de l'Unité de formation et de la recherche des Sciences exactes et appliquées (UFR-SEA) vont désormais faire valoir leur droit à la retraite. Ce sont : Moussa Ouattara, professeur titulaire de Mathématiques ; Lonngin Somé, professeur titulaire de Mathématiques ; Oumarou Sié, professeur titulaire d'informatique ; Lucien Désiré Bonou, professeur titulaire de Chimie ; Abdouraman Bary, Maitre de conférences en Chimie ; Dieudonné Joseph Bathiébo, professeur titulaire de Physique ; Nouffou Ouédraogo, enseignant à temps plein de physique. En plus d'eux, il y a Thioyé Serge Marie Constant, Technicien de laboratoire de Chimie. Leurs mérites ont été reconnus cet après midi du mercredi 31 mars 2021, à l'université Joseph KI-Zerbo, à travers une journée d'hommage.

Le directeur de l'UFR-SEA, Dr Bernard Zouma, a indiqué que cette cérémonie permet à son département de vivre les plus beaux moments de son existence

Le directeur de l'UFR-SEA, Dr Bernard Zouma, prenant la parole, a tenu a remercié le ministre en charge de l'Enseignement supérieur, Pr Alkassoum Maiga, pour avoir accepté de patronner cette cérémonie. Pour lui, la présence de son conseiller technique, sur les terres « des sciences pures et dures », rehausse à plus d'un titre la « Maison mère des mathématiques, de la physique, de la chimie et de l'informatique ». « Vous permettez à l'UFR-SEA de vivre un des plus beaux moments dans son existence et mieux, vous permettez aux élus de ce soir d'être au firmament de la satisfaction d'avoir servi leur pays », a-t-il déclaré.

Pour le président de l'université Joseph Ki-Zerbo, Pr Rabiou Cissé (à gauche), être admis à faire valoir ses droits à la retraite est une grâce

Cette initiative a été saluée à juste titre par l'ensemble des retraités de l'UFR-SEA. Ce n'est pas le Pr Moussa Ouattara qui dira le contraire. Ancien ministre de l'Enseignement supérieur, il a pris la parole au nom du groupe pour témoigner sa gratitude aux initiateurs. « Merci pour cette initiative qui nous a rassemblés et qui nous permet de savoir qui a été admis à la retraite la même année que nous », a-t-il remercié. A l'endroit de leur ministre de tutelle, Pr Ouattara a exprimé sa gratitude car cela confirme sa considération pour les structures éducatives et le personnel admis à la retraite.

Le conseiller technique du ministère de l'Enseignement supérieur, Dr Serge Diabouga, a déclaré que les enseignants-chercheurs constituent l'écrasante majorité de l'élite intellectuelle burkinabè

« Comme j'aime à le dire, être admis à faire valoir ses droits à la retraite est une grâce que le Tout-Puissant nous accorde », a lancé d'entrée, le président de l'université Joseph Ki-Zerbo, Pr Aliou Cissé, parrain de la cérémonie. A l'en croire, magnifier les devanciers est un devoir impérieux pour eux s'ils souhaitent à leur tour bénéficier d'un peu d'égards au soir de leur carrière. « L'Université est fière de vous tout comme l'UFR-SEA l'est actuellement. Vous avez formé des étudiants qui, aujourd'hui, ont pris la relève. Vous avez influencé de multiples orientations professionnelles voire des choix de vie », a exalté le parrain qui termine en disant que son institution n'a qu'un seul mot à leur endroit : merci.

Le présidium

D'après le ministre en charge de l'Enseignement supérieur, représenté par son conseiller technique, Dr Serge Diabouga, les enseignants-chercheurs, qu'on le veuille ou non, constituent l'écrasante majorité de l'élite intellectuelle burkinabè et il n'est pas juste qu'ils partent à la retraite comme si on veut s'en débarrasser. Paraphrasant Amadou Ampaté Bâ, Dr Diabouga a indiqué que les ainés admis à la retraite sont pour eux des bibliothèques que la raison scientifique commande d'entretenir avec le plus grand soin. « C'est pourquoi je félicite l'UFR-SEA pour son dynamisme et son regard sans cesse projeté vers les anciens, les doyens et les maîtres », a-t-il souligné.
Obissa Juste MIEN
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Conseil national de sécurité alimentaire : Le nouveau président du comité technique, Yassia Kindo, prêt à relever les défis

Thu, 01/04/2021 - 09:30

Ce mercredi 31 mars 2021 se tient à Ouagadougou, la 3e session du comité technique du Conseil national de sécurité alimentaire (CT-CNSA) de l'année 2021. Cette session est la dernière du président sortant, Dr Lamourdia Thiombiano, qui cède sa place au nouveau président Yassia Kindo, par ailleurs secrétaire général du ministère de l'Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et de la Mécanisation.

Après pratiquement deux ans passés à la tête du comité technique du Conseil national de sécurité alimentaire (CT-CNSA), Dr Lamourdia Thiombiano cède sa place à Yassia Kindo, par ailleurs secrétaire général du ministère de l'Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et de la Mécanisation. A en croire M. Thiombiano, arrivé à la tête du CT-CNSA alors qu'il connaissait quelques difficultés, son principal défi a été de travailler à le redynamiser.

« Au moment où notre équipe prenait les commandes du CT-CNSA en mai 2019 en tant que président, le dispositif national de sécurité alimentaire comme vous le savez, traversait une crise sans précédent. Des difficultés liées essentiellement à la gouvernance avait par moment réduit son efficacité à traiter de façon diligente les questions d'insécurité alimentaire et nutritionnelle. Cette situation s'était soldée par ailleurs par l'effritement de la confiance vis-à-vis de nos partenaires qui avaient suspendu en grande partie leur participation aux activités du CT-CNSA », a-t-il relevé.

Une vue des participants à la 3e session du CT-CNSA de l'année 2021

Mais comme il le reconnait, grâce aux efforts de chacun des membres statutaires, le CT-CNSA a pu être redynamisé et a engrangé des résultats probants dont entre autres la restauration du dialogue au sein du CT-CNSA, la tenue régulière des sessions, l'adhésion de nouveaux partenaires, la conduite des opérations de réponse à la situation alimentaire, etc. « Les acquis sont des acquis collectifs. Le principal acquis a été de redynamiser ce cadre de concertation qui est vraiment unique au niveau de la sous-région. C'est un cadre dans lequel se retrouve les partenaires et l'Etat pour discuter des défis de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et apporter aussi des solutions sur le plan opérationnel en termes de réponse par rapport aux personnes vulnérables », a indiqué le président sortant, Dr Lamourdia Thiombiano.

Dr Thiombiano cède sa place à Yassia Kindo, qui doit relever de nombreux défis pour que le CT- CNSA joue pleinement son rôle. « Le président sortant a relevé la relecture des textes du dispositif, la dynamisation du système d'information, il y a aussi le fait de pouvoir rendre ce cadre encore plus opérationnel en apportant plus d'accompagnement financier et aussi plus de matière du point de vue réflexions pour orienter les acteurs.

Yassia Kindo, nouveau président du CT-CNSA

Le bras technique du CT-CNSA, qui est le système d'alerte précoce, produit régulièrement deux fois par an la situation sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle. La dernière session vient de se tenir et nous allons au cours de la présente session, examiner et valider les résultats sur la situation. On va regarder la charte d'intervention, on va aussi examiner les appuis que la CEDEAO avait apportés en termes de prêt de céréales et comment le dispositif se met en place », a laissé entendre le président entrant, Yassia Kindo.

Pour relever ces défis, il peut compter sur le soutien des partenaires techniques et financiers, notamment le co-président du CT-CNSA, le Représentant de la FAO, Dauda Sau. Il réaffirme l'engagement des partenaires techniques et financiers à accompagner le gouvernement dans sa quête de sécurité alimentaire au profit des populations.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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