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Updated: 1 week 5 days ago

« Dans la situation actuelle, le vrai Ramadan, c'est d'aider les autres », dit le chef missionnaire d'Ahmadiyya au Burkina, Mahmood Nasir Saqib

Sat, 08/05/2021 - 01:45

Le Ramadan 2021 se tient dans un contexte national difficile marqué surtout par la flambée de l'insécurité, les nombreux déplacés internes et la quête d'une réconciliation nationale. Pour comprendre ce que doit impliquer cette situation pour ce mois et pour le fidèle, nous avons rencontré l'Amir, chef missionnaire de la Jama'at (communauté) islamique Ahmadiyya au Burkina, Mahmood Nasir Saqib, qui dresse également le bilan de la conférence annuelle de la communauté.

Lefaso.net : Quel est le bilan que vous faites de la 29e Jalsa Salana tenue du 3 au 5 avril 2021 sous le thème : « Justice et réconciliation nationale pour la paix : les solutions de l'islam » ?

Mahmood Nasir Saqib (MNS) : Il faut d'abord rappeler que l'an passé, à cause du COVID-19, nous n'avons pas pu tenir la conférence, la 19e. Cette année, nous avons d'abord demandé l'autorisation à l'État, qui nous l'a accordée, ensuite à notre chef suprême, Khalif, qui nous l'a accordée. C'est ainsi que nous avons commencé les préparatifs avec toutes les précautions liées notamment aux mesures-barrières. Nous avons demandé aux vieilles personnes, aux femmes enceintes et aux enfants de surseoir à leur participation à cette édition, au regard de la situation sanitaire. Dieu merci, cette conférence qui a connu la participation de plus de neuf mille personnes s'est très bien déroulée. Le message, c'était d'abord celui de réconciliation nationale. Nous avons bien traité le sujet et les participants sont repartis avec un très bon message.

Lefaso.net : Qu'est-ce que ceux qui n'ont pas pu participer doivent retenir de ce message livré durant cette conférence annuelle ?

MNS : La première chose dans le processus de réconciliation nationale, c'est d'abord une réconciliation au niveau des bases sociales. Chaque foyer, chaque famille…doit se réconcilier avec ses membres. Chaque personne doit faire une très bonne réconciliation chez elle à la maison, dans sa famille, avec ses parents, ses amis, ses voisins, ses collègues de travail, etc. C'est là que commence la réconciliation pour arriver au niveau national. C'est ce message-là que nous avons partagé avec nos membres. Dieu merci, les gens ont compris le message et le ‘'feed-back'' est très réconfortant. Dans la Jalsa salana, qui a duré quatre jours, tout s'est très bien passé. Nous remercions Allah pour cette chance pour avoir géré cette période.

Lefaso.net : Vous avez associé à la réflexion, l'Administration, des autorités politiques et des personnes d'autres confessions religieuses. Quelle symbolique se cache derrière ce brassage ?

MNS : D'abord, à la Jama'at, nous avons, à chaque fois, associé l'Administration et élargi nos cadres de réflexions. L'Amour, c'est entre nous les Hommes d'abord ; on doit s'aimer et montrer notre sympathie, les uns envers les autres, c'est très important. Cette année, nous avons un ministre chargé de la question (réconciliation nationale), à qui nous avons, en plus des autres autorités, adressé une correspondance. Dieu merci, elles ont toutes répondu. Donc, le débat a associé d'autres confessions religieuses afin de permettre à l'Administration d'avoir le point de vue de tout le monde. On peut dire que l'objectif que nous recherchions est atteint.

Lefaso.net : De tout le temps, la communauté ahmadiyya a prêché la paix, la cohésion sociale, la solidarité. Après la conférence internationale, quelle va être la suite avec les représentations dans les régions dans ce contexte de recherche de réconciliation nationale ?

MNS : Effectivement, étant représentée dans toutes les régions du pays avec plus de 150 missionnaires, notre travail est la formation des membres. C'est important de donner le message, le bon message. Le travail (de sensibilisation, de propagation du bon message) ne peut pas donner les résultats à court terme. Après la conférence, le travail se poursuit dans les régions et les missionnaires sont en train de suivre. Dieu merci, partout les gens apprécient le message et les sujets abordés. Chaque jour, les gens de tous bords ne cessent de nous féliciter pour le message que nous portons auprès des membres, au niveau des populations. Nous sommes donc en train de travailler réellement dans les régions afin que ce qui a été dit soit suivi : avoir une réconciliation réelle, de la base au sommet de la société.

Lefaso.net : Aujourd'hui, la préoccupation centrale, ce sont aussi la réconciliation nationale et la cohésion sociale. En tant que leader religieux, quel peut être votre message à l'ensemble des communautés religieuses du Burkina, en particulier celle islamique ?

MNS : D'abord, il faut qu'on comprenne la situation du monde ; parce que si quelqu'un ne connaît pas le danger, les enjeux, il peut fermer les yeux, pensant que tout va bien, alors que c'est l'ignorance. Actuellement, le monde est dans une posture très dangereuse, très difficile. Quand vous regardez le COVID-19, les gens pensent que c'est une petite affaire. Alors que non, une maladie réelle est en train de créer un problème grave dans le monde. Ce ne sont pas les morts uniquement qui sont un problème, le plus grave encore, c'est la crise économique qui va suivre.

Cette crise économique va détruire les relations humaines. Elle aura un effet très dangereux. Or, quand on a un problème économique, les problèmes sociaux commencent ; banditisme, quand les gens n'auront pas à manger, ils vont sortir casser, etc. Pour cette raison, il faut que les responsables religieux prennent leur responsabilité, avec leurs prêches, leurs messages, pour commencer à expliquer aux gens les dangers qui peuvent arriver afin de permettre de se préparer à cela.

Se préparer, comment ? C'est-à-dire faire en sorte qu'on sache ce qu'il faut faire ; quand il y a une difficulté, quel rôle tel ou tel leader doit jouer. Deuxième souci, la situation sécuritaire de notre pays, qu'on avait cru améliorée, mais les nouvelles ces deux jours inquiètent et montrent que la situation n'est pas bonne. Donc, aujourd'hui, tous les responsables de toutes les religions, sans distinction, doivent lancer des messages forts contre le terrorisme, sans hypocrisie. Il faut dire ouvertement que ce que les terroristes font n'a rien d'islamique. Une religion de paix (l'islam) ne s'adonne pas à de telles pratiques.

Un autre souci, nos jeunes sont exposés à toutes les précarités, qu'ils sont facilement une proie pour les terroristes. Ce que l'Etat et la société civile doivent faire aujourd'hui, c'est de tout faire pour occuper les jeunes : un bon système d'éducation, un bon plan de création d'emplois, etc. Si on néglige les gens (jeunes), ce n'est pas du tout bien. Chaque responsable religieux doit contribuer positivement donc à construire la société. La critique est facile, mais chacun doit contribuer positivement. Ce qui se passe ailleurs doit nous interpeler et nous instruire (on ne doit pas dire que parce que ça se passe loin de nous, donc ça ne nous intéresse pas).

Lefaso.net : C'est dans ce contexte d'insécurité, de recherche de réconciliation nationale et de cohésion sociale que se tient le jeûne 2021. La situation devra-t-elle avoir un impact sur le Ramadan ?

MNS : Le jeûne existe dans chaque religion. Chaque religion à sa manière de faire le jeûne. L'Islam nous a enseignés notre façon de faire. Ça, c'est pour bénéficier de la pitié, la grâce et la bénédiction d'Allah. Mais je vais dire quelque chose…, je suis d'accord, le jeûne est très important. Mais le plus important, c'est le sacrifice, l'acte. Pour dire quoi, le doua est important, mais à un moment donné, l'acte est aussi plus important. Actuellement, quand vous regardez au Burkina Faso, autour de nous, on parle de 1 079 000 personnes déplacées. Alors, on dit Ramadan, vous, vous êtes à la maison, contents, en train de dire que vous êtes en train de faire le jeûne, vous allez manger tout ce que voulez à la rupture. Mais, imaginez 1 079 000 personnes en train de souffrir de toutes les difficultés ; elles n'ont pas à manger, à boire et de quoi se loger. Faire le doua, c'est bien, mais il faut faire le sacrifice pour ces frères et sœurs, ces enfants, orphelins, veuves et veufs qui souffrent tout près de nous.

C'est pourquoi, chez nous à Amadiyya, outre les programmes ordinaires que nous avons au profit des populations, nous avons lancé dans la période, un programme spécial de collecte au profit des personnes déplacées. Nous avons aussi un autre programme spécial pour au moins 1000 familles. Nous allons faire des kits composés de riz, sucre, huile, savons…pour au moins 1000 familles. C'est cela nous appelons, dans le contexte actuel du pays, Ramadan. Sinon, Ramadan où les gens font carême, vont dormir pour se lever rompre et manger tout ce qu'ils veulent et prier la nuit pour reprendre le lendemain, c'est bon, mais ce n'est pas arrivé. Ramadan nous enseigne que nous devons aider ceux qui souffrent et c'est ce que nous enseignons et expliquons à Ahmadiyya. Ramadan, c'est regarder comment les gens souffrent à côté de vous, tout près, dans le même pays.

Quelqu'un qui pense que parce qu'il prie de la nuit au petit matin a bien fait, oui, il a bien fait, mais à côté de lui, il y a des gens qui n'ont pas mangé, qui ont dormi à jeûn. Dans ces conditions, pensez-vous qu'Allah sera content de vous ? Dans les écritures saintes, il est dit qu'Allah va demander le jour du jugement pourquoi on n'a pas apporté telle ou telle autre aide à telle ou telle autre personne qui en avait besoin ? Des connaissances étaient malades, vous ne leur avez pas rendu visite. Ils avaient faim, vous ne leur avez pas donné à manger, ils avaient soif, vous ne leur avez donné à boire, etc.

Dieu va demander pourquoi ce serviteur était dans le besoin et vous ne l'avez pas secouru. C'est dire que quand on agit pour la créature d'Allah, on agit pour Allah. Et le Ramadan nous a enseigné qu'il faut qu'on travaille pour ceux qui souffrent. On ne peut pas finir les difficultés, mais on peut diminuer la souffrance pour beaucoup de personnes et c'est ce que nous avons comme messages et actions sur le terrain.

Lefaso.net : Donc, dans le contexte actuel du Burkina, le Ramadan devait être la multiplication des vraies actions de solidarité !

MNS : Oui, tout à fait ! Ramadan donne un message. Mais beaucoup de gens ne comprennent pas ce qu'est le message. Je n'ai pas mangé depuis matin, j'observe la soif et la faim, je le fais à cause d'Allah. Je dois comprendre qu'il y a des millions de personnes qui, elles, n'ont pas décidé de ne pas boire et de ne pas manger, c'est parce qu'elles n'en ont pas. Imaginez un enfant qui se réveille matin et qui jusqu'au soir n'a rien pour manger. Imaginez ce que ça fait comme souffrance. Mais vous, vous êtes à la maison, dans votre confort, vous décidez de quand vous buvez et mangez, vous faites le jeûne dans le confort, c'est bien, mais le vrai jeune, c'est le sacrifice, aller aider ceux qui souffrent, juste tout près de vous. Je suis d'accord que Ramadan, c'est la prière et bien d'autres évocations, mais la plus forte et noble action, c'est aider les gens qui sont dans la souffrance. C'est cela le message du Ramadan.

Lefaso.net : Nous sommes dans la dernière décade du Ramadan, qui revêt une importance particulière, avec les longues prières. Quelle est la conduite appropriée à tenir ?

MNS : Dans l'esprit, c'est comme un marathon ; quand vous démarrez, vous êtes plus en forme physiquement. Mais après une certaine distance, vous commencez à être fatigué. C'est en ce moment que vous avez besoin d'être encouragé. C'est naturel chez l'être. C'est pour cela le Saint Prophète (Paix et Salut sur Lui) dit que dans le mois du Ramadan, voici les bénédictins que contient la première décade, celles de la deuxième décade et les bénédictions des dix derniers jours. Les plus importantes, c'est la dernière décade.

Tout le mois est important, chaque jour du mois est important, mais les dix derniers jours sont encore plus importants parce que ça correspond au moment de la fatigue, il faut faire plus d'effort pour tenir. Donc, on redouble d'effort. C'est ce qui s'explique par la retraite spirituelle (pour ceux qui ont les moyens de le faire). Les gens viennent à la mosquée à partir de la vingt-unième nuit jusqu'à la dernière. Donc pendant dix jours, les gens restent dans la mosquée. Ceux qui n'ont pas la possibilité, chacun fait un effort dans la prière. C'est comme un examen, quand la date s'approche, les efforts aussi se multiplient.

Lefaso.net : Et ceux qui n'arrivent pas à observer tout cela, par défaut de possibilité ?

MNS : Tout ce que nous faisons, c'est d'abord l'intention qui compte. Pour une raison ou une autre, des gens peuvent ne pas pouvoir le faire (quelqu'un qui doit se sacrifier pour nourrir des personnes..., vous avez tout fait, mais votre travail ne vous permet pas de le faire, etc.), mais l'intention est-là et Dieu sait. Donc, la personne peut ne pas observer, mais l'intention est-là, Allah va lui accorder la bénédiction. Je vous raconte ceci : il y a un grand savant, qui venait d'effectuer le hadj.

Après le pèlerinage, il était couché une nuit et il lui a été révélé que cette année, Allah a accepté la prière (pèlerinage) d'une seule personne. Dans le rêve, Dieu lui a montré la direction de la personne dont le hadj a été accepté. Alors, il a pris la direction indiquée pour retrouver la personne. Quand il est arrivé, il a vu que le monsieur en question était un cordonnier. Il a demandé au monsieur comment il a fait pour que ce soit lui seul dont le hadj a été accepté par Allah. Le monsieur lui dit : « Je n'ai pas fait le hadj cette année ». Alors, il s'est étonné que quelqu'un, qui n'a pas effectué le hadj, voit son hadj accepté par Dieu.

Le monsieur dit : « En réalité, depuis longtemps j'ai nourri le rêve de faire le hadj. J'ai commencé à économiser un peu un peu et cette année, j'ai décidé d'effectuer le pèlerinage. Je m'apprêtais donc à partir quand un jour, ma femme me dit qu'elle sent l'odeur d'une très bonne sauce dans le voisinage et qu'elle allait en demander. Quand elle est partie demander la sauce, le monsieur (l'époux) a répondu que cette sauce est haram pour vous, mais halal pour nous. Elle a demandé comment ? Le monsieur a dit qu'en réalité, cela fait trois à quatre jours qu'ils n'ont rien à manger, les enfants agonisaient. Qu'il a donc vu un animal mort, qu'il a découpé pour venir préparer pour les enfants. Quand ma femme est revenue m'expliquer ça, je suis rentré dans ma chambre, j'ai pris l'économie que j'ai réalisée pour le hadj et je lui ai remis d'aller donner à la famille en question. Voilà pourquoi je n'ai pas pu effectuer le hadj ». Ce qu'il a fait, c'est l'intention et Allah a accepté.

Lefaso.net : Un message pour conclure ?

MNS : Ramadan s'achève avec une situation difficile dans notre pays : la situation sécuritaire devient très difficile, les déplacés augmentent. Dans ces conditions-là, chaque personne doit faire un effort, aussi petit soit-il, pour aider les frères et sœurs dans les difficultés. Il faut que chacun se mobilise et donne le peu qu'il peut, pour aider les frères et sœurs, c'est cela le vrai Ramadan. Dans la situation actuelle, le vrai Ramadan, c'est d'aider les autres.

Entretien réalisé par O.H.L
Lefaso.net

Categories: Afrique

Francis Ducreux, régisseur du Tour du Faso : Des témoins avisés racontent la vie d'un "visionnaire"

Sat, 08/05/2021 - 01:40

Décédé le 1er mai 2021 à Ouagadougou, Francis Ducreux emporte avec lui l'image d'un amoureux du cyclisme, d'homme-orchestre de plusieurs Tours cyclistes en Afrique dont celui du Faso. Les acteurs de la Petite Reine s'apprêtent à lui rendre un dernier hommage ce samedi 8 mai 2021.

Matinée noire pour le cyclisme burkinabè. En effet, samedi le 1er mai 2021, Francis Ducreux avait une rencontre avec les membres du Comité exécutif de la Fédération burkinabè de cyclisme pour parler du Tour du Faso. Il était rentré deux jours plutôt, soit le jeudi, de la France où il avait séjourné pour des soins.

Mais à l'heure prévue pour la réunion, alors que tout le monde est présent, Francis Ducreux n'est pas encore arrivé. Ce n'est pas dans ses habitudes d'être en retard. « Avec Francis, une minute, c'est une minute », relève Issa Tapsoba, tuteur et ami du défunt. Le président de la FBC, Amédée Berewoudougou, décide alors de l'appeler. « Francis vient de décéder il y a à peine deux minutes », s'entend-il dire au téléphone. C'est la consternation.

Un amoureux du cyclisme qui débarque au Burkina

Né le 14 février 1945 à Pont-Audemer en France, Francis Ducreux a été un cycliste professionnel de 1968 à 1973. Il a participé à deux reprises au Tour de France. En 1968, il abandonne à la quatrième étape puis il termine 36e à l'édition de 1971. Il a aussi pris part à d'autres courses cyclistes dont la renommée dépassait les limites des frontières de la France.

En 1987, il débarque au Burkina Faso et est hébergé dans la famille Tapsoba. « Un de mes cousins, William Tapsoba, faisait ses études chez Francis en France. Le père de ce dernier était le président de la Fédération voltaïque de cyclisme. Lorsqu'il est arrivé au Burkina, il est venu voir mon oncle. Ce dernier m'a demandé si je pouvais l'amener faire les courses. J'avais une moto à l'époque et c'est avec ça qu'on faisait nos courses. Lorsqu'on devait rencontrer un ministre, je prenais la voiture Renault 12 de mon cousin », se rappelle encore Issa Tapsoba, aujourd'hui Chef de Balkuy.

L'homme-orchestre du Tour du Faso

De ses rencontres va naître le Tour du Faso. En effet, l'expertise de Francis Ducreux a été sollicitée par les autorités de la révolution d'août 1983 pour organiser le Tour cycliste du Faso. « Sankara voulait d'une manifestation qui allait faire venir des étrangers au Burkina afin qu'ils apprécient la révolution. Il a trouvé l'idée du Tour du Faso. Les Russes ont participé à la première édition », se remémore Marcel Belem, ancien rédacteur en chef de Sidwaya Sport.

La voile est donc mise pour la première édition. « Nous avons fait le 1er Tour du Faso dans des conditions très difficiles parce que nous n'avions pas le matériel pour cela. C'est le groupe Fadoul qui nous prêtait deux porte-chars qu'on plaçait de chaque côté de la route et on accrochait la bâche d'arrivée », ajoute le Chef de Balkuy.
Les arrivées se sont faites en août 1987. Les pluies s'y invitaient souvent. « Après chaque arrivée, s'il y avait la pluie, on lavait les bâches la nuit pour l'arrivée du lendemain », a-t-il indiqué.

Au regard des désagréments que causait la pluie, les organisateurs de ce qui allait devenir une course cycliste de référence en Afrique optent, dès l'édition de 1988, de repousser les arrivées au mois d'octobre.
Il a fallu attendre quinze ans après la première édition pour que le comité d'organisation puisse se doter d'un premier car-podium. Au fil des ans, plusieurs autres cars ont été acquis et qui ont permis de donner au Tour sa renommée actuelle.

Le Balkuy Naba, tuteur et ami de Francis Ducreux

Un travailleur acharné

Pendant près de 35 ans, il a été le penseur du Tour du Faso. Il a réussi à mobiliser des sponsors et intéresser les cyclistes à la boucle du Burkina Faso. « Il aimait toujours le travail bien fait. Il n'aimait pas la médiocrité. Il signait les engagements avec les sponsors et j'étais chargé de les appliquer sur le terrain », a relevé le Chef de Balkuy.

Avec ce décès, c'est un grand vide qui se crée dans l'organisation du Tour du Faso. « Nous reconnaissons la valeur de l'homme, de ce qu'il a apporté au Tour du Faso et aux autres tours. C'est quelqu'un qui avait de grandes idées. C'était un visionnaire. Il a créé le Grand prix de l'impossible et la Boucle du coton. Il est difficile de le remplacer », a confié Alassane D. Ouangraoua, ancien président de la Fédération burkinabè de cyclisme.

Pour Abdoul Aziz Nikiema, c'est comme un père qu'il perdait. « Francis était comme un père pour moi. Il m'avait adopté et me prodiguait des conseils. Le jour de son départ pour la France, je revenais de l'entraînement, malgré la fatigue et la sueur, je suis allé chez lui avant de rentrer à la maison. Lorsque je suis arrivé, je l'ai trouvé en train de faire sa valise. Il m'a informé qu'il allait en France le même soir et il m'a donné des astuces pour retrouver la forme et être dans le Top 10. Je suis parti et c'était ma dernière fois de le voir », a raconté le capitaine des Etalons cyclistes.

Le Tour du Faso, d'autres tours cyclistes en Afrique, perdent un maître à penser. Francis Ducreux sera inhumé ce samedi 8 mai 2021 au cimetière de Gounghin après une cérémonie d'hommage des acteurs de la petite Reine.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Categories: Afrique

Journée de l'Organisation pour la Sécurité Routière en Afrique de l'Ouest : Le message du ministre des Transports, Vincent Dabilgou

Fri, 07/05/2021 - 19:00

Message du ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière à l'occasion de la commémoration de la journée de l'organisation pour la sécurité routière en Afrique de l'ouest (OSRAO), le 08 mai 2021

Le Burkina Faso, à l'instar des autres pays membres, commémore chaque 08 mai la journée de l'Organisation pour la Sécurité Routière en Afrique de l'Ouest (OSRAO). Créée le 7 mai 2008 par les organismes chargés de la sécurité routière des Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), l'OSRAO a pour mission, la promotion et le renforcement de la sécurité routière en Afrique de l'Ouest. Son objectif global est de réduire le nombre et la gravité des accidents de la circulation routière.

A cette occasion, chaque pays membre, conformément aux directives de l'OSRAO, organise des activités en lien avec le thème général de la journée.

Cette année, la journée de l'OSRAO est commémorée sous le thème : « La conscience de sécurité routière face à la pandémie mondiale ». A travers ce thème, l'engagement est de pas baisser la garde dans la promotion de la sécurité routière, malgré l'avènement de la pandémie de la maladie à Corona Virus 2019 (COVID-19). Mieux, il s'agit de prendre en compte dans les actions de promotion de la sécurité routière, les mesures relatives à la lutte contre la COVID-19.

L'objectif de cette commémoration est aussi d'accentuer la sensibilisation de la population sur les effets néfastes des accidents de la route, les bonnes pratiques en matière de sécurité routière et les gestes barrières pour réduire la propagation de la pandémie.

Nul besoin de rappeler que l'insécurité routière est un problème de santé publique et un problème de développement dans le monde et particulièrement dans les pays à faible revenu.

Au Burkina Faso, malgré les multiples efforts consentis par l'Etat et les partenaires, le phénomène de l'insécurité routière persiste. Pour preuve, selon les statistiques de l'Office National de la Sécurité Routière (ONASER) de 2020, la moyenne annuelle des accidents sur la période 2014-2020 est de vingt mille cent vingt-quatre (20 124). Ces accidents ont occasionné en moyenne quatorze mille cinq cent quatorze (14 514) blessés et neuf cent quatre-vingt-deux (982) décès sur la même période.

En rappel, les accidents de circulation sont causés par plusieurs facteurs que l'on peut regrouper en trois principaux à savoir les facteurs liés au conducteur, au véhicule et à la route et son environnement. S'agissant des facteurs liés au conducteur, l'on enregistre notamment la méconnaissance et/ou la violation du code de la route, l'excès de vitesse, la conduite sous l'emprise de l'alcool, de drogues et autres stupéfiants, l'usage du téléphone portable en circulation, la somnolence, la fatigue et l'incivisme. Quant aux facteurs relevant du véhicule, il s'agit essentiellement du mauvais état technique et de la surcharge des véhicules ainsi que leur transformation en véhicules en hors gabarits. Concernant la route et son environnement, le mauvais état des infrastructures routières, l'absence ou la mauvaise signalisation, la divagation des animaux sont essentiellement mentionnés.

En termes de répartition des accidents par facteurs, il ressort de l'étude d'amélioration des conditions de déplacement dans l'agglomération de Ouagadougou réalisée en 2000 que les accidents liés aux comportements humains occupent la première (77,9 %). Ils sont suivis respectivement par les accidents en lien avec le véhicule (13, 8%) et ceux causés par l'état de la route et son environnement (8,3%).

Les accidents de la circulation engendrent des conséquences tant du point de vue économique que social. Sur le plan économique, les accidents de la circulation coûtent chers aux gouvernements (environ 3 % de leur PIB et jusqu'à 5 % du PIB dans les pays à revenu faible et à revenu intermédiaire) et entraînent des pertes économiques considérables voire un appauvrissement des victimes et leur famille car obligé d'assumer le coût des soins médicaux, de réadaptation et dans certain cas, les frais funéraires. A cela s'ajoute la perte des bras valides, soutiens des familles étant donné la jeunesse des victimes. Au plan social, les accidents occasionnent notamment des blessures, des invalidités ou des pertes en vie humaines.

Face à cette situation et afin d'inverser la tendance haussière et alarmante des accidents de la route, le Gouvernement Burkinabè, outre la création en 2008 de l'Office National de la Sécurité Routière chargé spécialement de la promotion de la sécurité routière, a organisé sa riposte contre ce fléau à travers l'adoption d'une politique nationale de sécurité routière et d'un plan d'action décennale 2011-2020.

Sur la base de ces documents, les actions telles que la normalisation des routes, l'interdiction du transport mixte, l'installation des limiteurs de vitesse sur les véhicules de transports de voyageurs, le respect de la réglementation relative aux heures de conduite et de repos des chauffeurs routiers, la règlementation sur les taux maxima d'alcoolémie dans la conduite automobile et rendant obligatoire l'installation d'éthylotest dans les gares routières de voyageurs, la règlementation de la circulation, la réglementation sur le port du casque et sur le stationnement des véhicules poids lourds à l'intérieur des communes du Burkina Faso ont été engagées. La mise en œuvre desdites actions ont permis d'engranger des résultats mais ils sont en deçà de nos attentes.

Certes, les mesures entreprises sont louables mais, au regard du fait que l'homme soit au centre de la plupart des accidents (77, 9 %), elles ont besoin d'un changement de comportements résultant d'une prise de conscience individuelle et collective pour produire les effets escomptés.

De ce fait, il me plait de rappeler que nous sommes tous des usagers de la route et ce, depuis l'enfance donc potentielle victime d'accidents de circulation. C'est pourquoi j'invite chaque acteur public et/ou privé, personne morale et/ou physique impliqué dans la sécurité routière à jouer pleinement et sincèrement sa partition pour la réussite de la lutte contre le fléau de l'insécurité routière car, c'est à ce prix, que nous vaincrons ledit fléau.

En outre, j'invite chacun de nous à donner le bon exemple sur la route à travers notamment le respect des panneaux de signalisation, des marquages au sol et des feux tricolores, la courtoisie et la prudence tout en respectant également les mesures barrières édictées dans le cadre de la lutte contre le COVID-19. Également, j'interpelle chacun de nous à s'engager singulièrement dans la sensibilisation de nos proches sur la sécurité routière afin de les éviter les situations dramatiques liées aux accidents. Je sais pouvoir compter sur la discipline et l'engagement de tout un chacun pour une réponse à la hauteur des défis que pose le phénomène des temps modernes au Burkina Faso et au reste du monde.

Par ailleurs, je voudrais saisir l'occasion de cette journée de l'OSRAO pour exprimer toute ma reconnaissance et mes encouragements à l'ensemble des acteurs pour les efforts consentis dans le cadre de cette lutte.

Aussi, voudrais-je, par la même occasion remercier les partenaires technique et financier pour leurs appuis constants dans la mise en œuvre de nos actions de promotion de sécurité routière.

Enfin, j'invite l'ensemble des acteurs et la population à participer massivement aux activités commémoratives que l'ONASER organise au cours du mois de mai 2021.
En somme, l'amélioration de la sécurité routière requiert une implication de tous et de chacun pour un changement de comportement et une responsabilité à la fois collective et individuelle. Nous devons agir ensemble et solidairement pour ne plus faire accidents de la route, une réalité.

Vincent Timbindi DABILGOU

Commandeur de l'Ordre National

Categories: Afrique

Sécurisation des zones pastorales du Burkina : Le défi majeur du ministère des Ressources animales et halieutiques

Fri, 07/05/2021 - 18:20

Le ministère des Ressources animales et halieutiques (MRAH) a tenu la première session de son conseil d'administration du secteur ministériel (CASEM) de l'année ce vendredi 7 mai 2021, à Ouagadougou. Le premier responsable dudit département, Tegwendé Modeste Yerbanga, a dirigé les travaux : examen et adoption du rapport bilan de la mise en œuvre des activités de l'année 2020. Les participants se sont penchés sur ces sujets en vue de dégager les défis et les perspectives pour une dynamisation des zones pastorales au Burkina Faso.

« Zones pastorales du Burkina Faso : Quelle stratégie de sécurisation et de mise en valeur durable ? », tel est le thème retenu pour ce premier CASEM de l'année 2021. Pour le MRAH, Tegwendé Modeste Yerbanga, en plus d'être un sujet d'actualité, ce thème est un défi majeur pour son département. Car, de nos jours, les zones pastorales qui avaient été délimitées par l'Etat depuis plus d'une vingtaine d'années pour certaines zones, et une trentaine d'années pour d'autres, sont en train d'être recolonisées par les agriculteurs, l'orpaillage et les sites miniers. « Il est de notre devoir de travailler à ré-sécuriser ces zones de sorte à ce que nous puissions avoir des espaces de pâturage pour le cheptel et assurer une productivité assez importante pour notre cheptel au Burkina », a-t-il déclaré. *

Remise du matériel au directeur régional de la Boucle du Mouhoun

A travers ce thème, cette session a permis d'élucider les acteurs des productions animales et halieutiques sur le processus de sécurisation, notamment d'immatriculation des zones pastorales au compte du Domaine foncier national (DFN).

Egalement, des propositions d'accompagnement du MRAH ont été faites pour l'immatriculation des espaces pastoraux et de classement des pistes à bétail. Des outils efficaces de gestion des zones pastorales ont été proposés et des recommandations ont été formulées pour une dynamisation des zones pastorales.
Pour ce premier CASEM de l'année, deux points ont été soumis à l'appréciation des participants.

Le ministre de l'agriculture et celui de l'environnement ont pris part à la rencontre

Il s'agit de l'examen et l'adoption du rapport bilan de la mise en œuvre des activités de l'année 2020. Il ressort que l'année 2020 a été une année particulière pour le département en charge des ressources animales. Outre le phénomène du terrorisme, la maladie à coronavirus survenue au cours du mois de mars 2020 a fortement impacté la mise en œuvre de certaines activités, a souligné le premier responsable du MRAH.

Toutefois, d'importantes avancées ont été constatées dont entre autres, la réalisation de 183 forages pastoraux, 65 boulis et 148 parcs de vaccination ; la mise à disposition à prix subventionnés aux producteurs de 325 950 kg de semences fourragères ; l'insémination de 3 196 vaches avec des semences de races laitières ; la construction de 735 bio digesteurs ; le contrôle de 67 227 tonnes de viande dont 9 414 tonnes ont été exportées.

Les participants

Des défis restent à relever

Sur une prévision de plus de 33 millions de F CFA, près de 24 millions de F CFA ont été dépensés pour la mise en œuvre des activités. Le montant dépensé représente un taux d'exécution financière de 70,79 %. Cette exécution financière a permis une réalisation physique de 71,67 % du plan de travail de l'année 2020.

La présente session a permis aux participants de tirer les leçons des contraintes rencontrées en 2020 pour pouvoir impacter l'année en cours. Les défis de l'heure se rapportent au référentiel national de développement qui est en cours d'élaboration, et à la mise en œuvre du contrat d'objectif du programme présidentiel.

La mobilisation des participants était de taille

Interpellé sur un projet phare de son prédécesseur, le ministre Yerbanga rassure : « Au stade d'aujourd'hui, nous avons l'abattoir de Kaya qui est fini et qui sera mis en gestion dans les prochains mois et l'abattoir de Ouahigouya dont nous escomptons la fin des travaux d'ici juin 2021 ».

Dans cette même lancée, le ministère a conduit deux études de faisabilité pour l'implantation de deux autres abattoirs notamment des complexes d'abattoirs frigorifiques intégrés. Ces complexes d'abattoirs devront voir le jour à Fada et à Bobo-Dioulasso, foi du ministre Yerbanga.

Au-delà de la construction des abattoirs, le MRAH veut innover en organisant en amont les producteurs pour la production du cheptel, la transformation des viandes au niveau des abattoirs, et en aval pour pouvoir exporter la viande. Au cours de cette rencontre, le ministre Yerbanga a remis du matériel informatique aux directeurs régionaux de la Boucle du Mouhoun et de l'Est.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Assises nationales sur l'éducation : Le ministre Stanislas Ouaro sollicite le CFOP

Fri, 07/05/2021 - 18:02

Le ministre de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Pr Stanislas Ouaro était chez le chef de file de l'opposition politique (CFOP), ce vendredi 7 mai 2021. Le ministre Ouaro est allé exposer à l'opposition politique, le projet de débat national sur l'éducation qui pourrait aboutir à des reformes.

Le ministre de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Pr Stanislas Ouaro poursuit ses visites de concertation des différents acteurs pour leur exposer le projet sur les assises nationales sur l'éducation. Ce vendredi 7 mai 2021, il était chez le chef de file de l'opposition politique burkinabè (CFOP).

Après plus d'une heure d'entretien, c'est visiblement avec satisfaction que le ministre Ouaro s'est confié aux journalistes. « Je suis heureux d'être là ce matin au CFOP. Nous sommes venus leur exposer le projet de débat national sur l'éducation. Les échanges se sont très bien passés dans une ambiance de franchise, et des suggestions, des critiques et des recommandations ont été formulées », a-t-il confié. Ce qui rend davantage enchanté le ministre Ouaro, a-t-il révélé, c'est que le CFOP s'est dit disponible à participer à ce débat national, d'y apporter sa contribution afin qu'ils travaillent ensemble à bâtir un système éducatif de qualité.

Le ministre Stanislas Ouaro s'est dit satisfait des échanges

Le chef de file de l'opposition politique burkinabè, Eddie Komboïgo, a pour sa part remercié la délégation conduite par le ministre en charge de l'Education nationale. « Il a cru bon de venir nous consulter dans le cadre de l'organisation des assises nationales sur l'éducation. Nous avons reçu les termes de références, le chronogramme », a-t-il fait savoir. M. Komboïgo reconnait que le pays a subi depuis plusieurs mois, des crises qui ont de grandes conséquences sur l'éducation.

Eddie Komboïgo a indiqué que ces assises poseront les vraies fondations sur éducation de qualité

« 60 ans après l'indépendance, est-ce que nous sommes satisfaits de notre système éducatif ? Est-ce que ce que nous dispensons à nos enfants leur permet d'avoir de l'emploi et de participer activement au développement de la nation ? », s'est-il interrogé. Pour lui, ces assises nationales sont une occasion pour trouver des réponses à ces questions.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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Cités CNSS : Bientôt une opération de contrôle d'identité des locataires

Fri, 07/05/2021 - 18:00

(À l'attention des locataires des cités de la CNSS sur toute l'étendue du territoire)

Le Directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) informe l'ensemble des locataires qu'une vaste opération de contrôle d'identité des locataires en présence d'huissier de justice, s'effectuera dans les prochaines semaines.
Ce contrôle dont l'objectif est d'assainir le fichier des locataires de la CNSS, sera suivi du renouvellement des contrats de bail des locataires à jour des loyers.

A cet effet, il invite les locataires ayant des arriérés de loyer à prendre les dispositions nécessaires en vue de solder lesdits arriérés dans les plus brefs délais.
Le Directeur général tient à préciser qu'au regard de la forte demande des locaux de la CNSS, les contrats de bail qui ne pourront pas être renouvelés durant la période de contrôle en raison des arriérés de loyer feront l'objet d'une résiliation et les villas seront réattribuées.

Par ailleurs, il porte à la connaissance des locataires, qu'à l'issue du contrôle, si les constats relèvent que des villas sont restées fermées du fait que les locataires n'y résident plus, les contrats de bail y afférents seront résiliés.
Le Directeur général remercie par avance les locataires du bon accueil qu'ils voudront bien réserver aux agents recenseurs.

La Caisse Nationale de Sécurité Sociale, les Vertus de la Solidarité.
Le Directeur général
Lassané SAVADOGO

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Education nationale : Les activités sportives, culturelles et de loisir de nouveau autorisées

Fri, 07/05/2021 - 18:00

Bonjour chers collaborateurs Directeurs régionaux et provinciaux.
Nous sommes pratiquement à la fin de l'année scolaire et certains établissements et écoles sont à la phase des dernières évaluations.
La suspension des activités sportives, culturelles et de loisir a été décidée pour limiter la propagation de la COVID en milieu scolaire afin de ne pas compromettre le déroulement de l'année scolaire. Vous pourrez autoriser l'organisation de ces activités dans les établissements qui auront fait leurs dernières évaluations.

Toutefois, vous voudriez bien instruire vos responsables d'établissements ou écoles à veiller à une organisation de ces activités dans la discipline et le respect.
L'arrêté N° 2021/110/ MENAPLN/SG/DASCLE du 29 avril ci-dessus , entre en vigueur à compter de la rentrée 2021-2022.




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Fasobaromètre du 07 mai 2021

Fri, 07/05/2021 - 16:00

Yao IDO
Fonctionnaire de l'UNESCO

Notre compatriote Yao Ydo a été nommé récemment au poste de Directeur du Bureau International de l'Education de l'UNESCO (BIE). Après plus de 25 ans d'expérience au sein de l'institution onusienne, il devient le deuxième africain à diriger le BIE qui a été créé en 1925 et dont le siège est à Genève. Titulaire d'un doctorat en linguistique et didactique des langues de l'université de Grenoble, Yao Ido est un spécialiste des questions de l'éducation dont le précédent poste était celui de Directeur régional du Bureau de l'UNESCO pour l'Afrique de l'Ouest à Abuja.

LADY SHINE
Musicienne

Elle est la lauréate de l'émission de téléréalité "The Voice Afrique francophone". Elle a été sacrée le 1er mai 2021 devant trois autres candidats. Augustine Naon à l'état civil, l'ancienne choriste de la chorale francophone de la paroisse Cathédrale de Ouagadougou, est ainsi la première burkinabè à remporter ce concours, à Abidjan, en terre ivoirienne.

Antoine SAWADOGO
Adjoint au maire d'Arbollé

Cet élu de la commune d'Arbollé (Passoré) croupit actuellement en prison pour établissement d'un faux certificat de décès ayant servi à une vente frauduleuse de parcelle. Il est en compagnie du receveur des domaines et de la publicité foncière, Saidou Ouédraogo, également mêlé à cette sombre affaire.

Rasmané GANGO
Agent de l'Action sociale

Il est considéré comme le cerveau d'une opération de détournement de l'aide humanitaire aux personnes déplacées internes à Pissila (Sanmatenga). Avec ses six complices, ils ont été jugés le 5 mai par le Tribunal de grande instance de Kaya. Les prévenus qui ont reconnu les faits risquent plusieurs années de prison et des millions de francs d'amende. Verdict, le 19 mai.
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Changement climatique : Les acteurs réunis en atelier pour valider des études en lien avec la révision de la CDN

Fri, 07/05/2021 - 16:00

Dans le cadre de la résilience du Burkina face aux effets du changement climatique, le Secrétaire permanent du Conseil national pour le développement durable, Dr Augustin Kaboré, a procédé le vendredi 7 mai 2021, à l'ouverture d'un atelier de validation des études sur les coûts et bénéfices, et des potentiels d'atténuation des actions. Ces études sont en lien avec la révision de la contribution déterminée au niveau national (CDN) du Burkina Faso en vue de renforcer la résilience des secteurs vulnérables tels que l'agriculture, la foresterie, les ressources animales et des ressources en eau.

A l'instar de plusieurs pays, le Burkina Faso a présente une forte vulnérabilité aux changements climatiques. Les secteurs les plus touchés par ses effets sont l'agriculture, la foresterie, ainsi que les ressources animales et les ressources en eau. Pour faire face à cette situation, des actions ont été entreprises, notamment le Programme d'action national d'adaptation à la variabilité et aux changements climatiques (PANA) en 2007, le Plan national d'adaptation aux changements climatiques (PNA).

A cela s'ajoute la ratification par le Burkina Faso de l'Accord de Paris sur le climat en 2016 et son option de disposer d'un instrument volontaire d'engagement de sa mise en œuvre qu'est sa Contribution déterminée au niveau national (CDN). Conformément aux dispositions de cet Accord après cinq années de mise en œuvre, la CDN doit être soumise à une révision.

Les participants

Pour ce faire et grâce à son adhésion au NDC Parteners, le Burkina Faso a bénéficié de l'appui technique et financier de ses membres dont l'Organisation des Nations-Unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO). Selon le Secrétaire permanent du Conseil national pour le développement durable, Dr Augustin Kaboré, ces appuis ont permis, à ce jour, de disposer de plusieurs livrables dont une bonne exploitation permettra au pays de disposer d'une CDN révisée beaucoup plus ambitieuse.

C'est dans cette lancée que le présent atelier a été organisé en vue de valider les études sur les coûts et bénéfices et les potentiels d'atténuation des actions proposées pour être retenus dans la CDN. A l'en croire, ces actions soumises à appréciation aux participants marqueront les nouveaux objectifs en matière d'atténuation et d'adaptation pour la période 2021 à 2025.

Le Secrétaire permanent du Conseil national pour le développement durable, Dr Augustin Kaboré

Il a réuni une cinquantaine de participants issus des services publics, du secteur privé, de la société civile et des partenaires à la révision de la CDN pour valider les actions du secteur de l'agriculture, de la foresterie et les autres affections des Terres (AFAT) et Energie réalisées par Climate Analytics ; des actions du secteur des transports réalisées par GGGI, et des études complémentaires d'estimation du potentiel de séquestration des actions régionales. Cette rencontre est aussi une occasion d'améliorer les connaissances des premiers responsables sectoriels ainsi que des partenaires techniques et financiers sur le processus de révision de la CDN.

Pour rappel, la Contribution déterminée au niveau national (CDN) est l'un des outils de mise en œuvre de l'Accord de Paris sur le climat de 2016 et de la Convention-Cadre des Nations-Unies sur les Changements climatiques (CCUNCC) de 1993. Dans ce cadre, le Burkina bénéficie de l'accompagnement des partenaires techniques et financiers dont le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), l'Institut mondial pour la Croissance verte (GGGI), la Coopération néerlandaise (SNV), la Coopération allemande (GIZ), le Programme des Nations-Unies pour l'Environnement (PNUE), Climate Analytics et l'Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Judith Sanou
Lefaso.net

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Poésie : Masque !

Fri, 07/05/2021 - 15:35

Le Covid-19 a inspiré le journaliste et consultant André Marie Pouya qui compose cette poésie, Masque. Le Covid-19 n'a pas engendré le masque, mais il en favorisé l'essor, dit l'auteur. Si cet objet protège contre l'infiniment petit (le virus), il divise également…

Le coronavirus développe tant de variants.

Si on ne l'arrête,
Bientôt,
Il pourrait se transmettre par un simple coup d'œil.
Le virus de la Covid-19,
Infiniment petit,
N'a pas engendré le masque.

Il en a favorisé l'essor.
Les grands ont, parfois, besoin d'un plus petit qu'eux,
Pour croitre,
Pour se développer…
Ces propos, se veulent-ils :
Un Hymne au masque ?
La Défense du masque ?
La Malédiction du masque ?
Ou une confortable rêverie intellectuelle ?
Masque, qui protège !
Masque, qui m'empêche de sourire,
Ou qui étouffe et cache mon sourire,
Masque, qui me prive du sourire des autres :
Le sourire, généreux, des religieuses,
Le sourire, aguichant, des créatures,
Le sourire, humaniste, des personnes optimistes,
Le sourire, entrainant, des leaders,
Le sourire irradiant des pêcheurs de femmes et d'hommes.
Masque, qui protège,
Masque, qui divise,
En toute occasion,
Et à tout moment,
Les personnes qui en portent
Et les corona-sceptiques ou hostiles.

À tout regroupement humain,
Une césure se produit entre les deux groupes.
Masque, qui crée la confusion :
Pour les uns,
Ceux qui le portent se protègent du virus ;
Pour les autres,
Ils en sont malades !
Il faut s'en éloigner.

Échec, relatif, des campagnes de sensibilisation ?
Masque, qui est un marqueur social,
Vu du côté du pauvre,
Du fait de son prix,
À cause de son coût.
Masque, qui est un indicateur médical,
Pour ceux qui le pensent préventif du virus.

Virus, qui enrichit des pays précis.
Virus, qui rend milliardaires certains chercheurs.
Virus, qui enrichit aussi des industries pharmaceutiques.
Virus, qui crée des controverses entre médecins,
Virus, qui divise les spécialistes.
Virus, qui provoque des empoignades entre Grands de ce monde.

Toutes ces controverses enlèvent à la science sa rigueur.
La science devient un point de vue,
La science devient un référendum…
Virus, dont l'origine n'est toujours pas établie,
De façon consensuelle :
Vient-il de Chine ?
Provient-il des États-Unis d'Amérique ?
A-t-il été fabriqué en France ?
Virus, outil d'un nouvel ordre mondial
Comportemental, culturel et économique ?
Masque, qui protège du virus ?
Là aussi, beaucoup de discussions,
Des remises en cause.

Masque ?
Bavette ?
Cache-nez ?
Autant de noms.
Autant de concepts.
Autant de visions de ce morceau de tissu.
Pour une fois, dire que :
« Le monde entier » est affecté par un mal n'est point un Cliché :
L'homme ou la femme d'affaires, qui parcourt le monde,
Le paysan, qui n'a jamais quitté son village.

L'enseignant, qui ne déserte pas sa circonscription.
Le boucher, qui est toujours derrière son étal…
Le maire d'une commune rurale,
Qui ne monte jamais dans la capitale.
L'intellectuel de gauche,
Tourmenté par les problèmes des masses,
Retranché dans sa bibliothèque,
Rivé sur le clavier de son ordinateur.
Tous concernés !

Outre-tombe …
Des tréfonds de sa tombe, millénaire, le dernier des frères Horace resurgit. Il brandit son épée. Une épée, rouge du sang des trois frères Curiace mais aussi de sa sœur, coupable d'aimer l'ennemi. Il rugit, ainsi qu'il suit :
« Virus, va dedans les enfers, écrasé et vaincu par le masque ! »

André Marie POUYA
Journaliste & Consultant

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Droits fonciers des pasteurs et agropasteurs : Des acteurs judicaires renforcent leurs capacités en la matière

Fri, 07/05/2021 - 14:36

Dans le cadre du projet Mobilité pastorale transfrontalière apaisée et stabilité sociale au Sahel (MOPSS) mis en œuvre par le consortium SNV, APESS, ROPPA, RBM et Hub Rural, il a été procédé, ce vendredi 30 avril 2021 à Bobo-Dioulasso, à la clôture de la formation des acteurs judicaires sur les droits fonciers des pasteurs et agropasteurs, organisé par ledit consortium.

L'objectif de cette session de formation organisée du 28 au 30 avril 2021 est de renforcer les capacités du personnel judiciaire sur les textes législatifs et règlementaires en matière foncière et pastorale, de manière à leur permettre de régler efficacement les conflits fonciers.

En effet, l'Etat burkinabè a entrepris, dans le secteur de l'agriculture et l'élevage, des réformes qui ont introduit des innovations majeures telles que la reconnaissance de nouveaux droits fonciers, la reconnaissance de droits à une diversité d'acteurs ruraux dont les pasteurs et les agropasteurs, la modification de la procédure de saisine du juge en cas de conflit lié au foncier rural, y compris ceux impliquant les éleveurs, ou encore le redimensionnement du domaine foncier national.

Les participants

Ces innovations majeures législatives et règlementaires doivent être connues et maîtrisées par les différents acteurs (organisations de producteurs et l'ensemble des acteurs que sont les Commissions de conciliation foncière villageoise, et les magistrats) qui interviennent dans le processus de traitement du contentieux foncier rural, et plus singulièrement le contentieux opposant les pasteurs et les agropasteurs aux autres acteurs ruraux.

Victoria Ouédraogo Kibora, ministre de la Justice

C'est pourquoi, le ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, grâce au partenariat avec l'ONG Care International, dans le cadre du projet Mobilité pastorale transfrontalière apaisée et stabilité sociale au Sahel (MOPSS) mis en œuvre en consortium avec SNV, APESS, ROPPA, RBM et Hub Rural, a entrepris de renforcer les capacités desdits acteurs afin qu'ils puissent gérer avec une plus grande dextérité et efficacité le contentieux foncier pastoral.

Selon Adama Traoré, secrétaire exécutif de l'APESS (Association pour la promotion de l'élevage au Sahel et en Savane), cet atelier leur a permis, en tant qu'éleveurs, de connaître les voies de recours et les procédures normales pour pouvoir saisir le juge en cas de conflit foncier pastoral. Cependant, il a déploré la non-mise en place d'un certain nombre de structures au niveau local. Aussi, il a plaidé pour leur mise en place effective pour permettre d'abord la conciliation car, dit-il, « il est toujours bien de s'entendre parce qu'une bonne entente vaut mieux qu'un bon procès. Donc pour nous, c'est assez important qu'au niveau étatique, ces commissions soient mises en place ».

Amadi Coulibaly, coordonnateur du programme MOPSS/SNV

Pour Victoria Ouédraogo Kibora, ministre de la Justice, tout ce qui est renforcement de capacités des magistrats apporte toujours un plus dans le traitement des dossiers au niveau des juridictions. Elle a souligné que la justice a une série de textes en rapport avec le foncier pastoral et agropastoral et que le magistrat peut les étudier tout seul. Mais l'avantage de ce cadre, c'est de permettre d'échanger avec tous les autres acteurs et d'avoir une même compréhension des dispositions qui sont contenues dans les textes. C'est également un avantage pour les acteurs qui n'ont pas forcément une idée du traitement des dossiers au niveau des juridictions, qui ne savent pas ce qui se passe lorsque le juge reçoit par exemple un contentieux où ils sont demandeurs. Donc c'est ici qu'ils peuvent saisir les choses, et l'occasion est donnée à tous les acteurs de poser leurs questions directement au juge afin qu'il puisse apporter des éléments de réponse.

Photo de famille

Le coordonnateur du programme MOPSS/SNV, Amadi Coulibaly, a souligné l'importance de cet atelier aux participants en ce sens que le programme « Mobilité pastorale transfrontalière apaisée et stabilité sociale au Sahel » a pour objectif de contribuer au renforcement de la résilience des populations agro-pastorales et à la stabilité sociale au Sahel à travers la prévention, l'atténuation et la gestion des conflits.

Adama Traoré, secrétaire exécutif de l'APESS (Association pour la promotion de l'élevage au Sahel et en Savane)

Aussi, il a souhaité que les résultats de ces différentes formations puissent être largement partagés au sein des instances des services judiciaires.

Haoua Touré
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Diplomatie : L'ambassadeur du royaume d'Arabie saoudite fait ses adieux au Burkina Faso

Fri, 07/05/2021 - 14:33

L'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du royaume d'Arabie saoudite au Burkina Faso est en fin de mission. Ce jeudi 6 mai 2021, le ministre en charge des Affaires étrangères et de la Coopération, Alpha Barry, a organisé en son honneur, une cérémonie d'aurevoir au cours de laquelle il a été élevé au rang d'officier dans l'ordre de l'Etalon.

Après un peu plus de quatre années passées au Burkina Faso, Dr Waleed Ben Abdul Rahman Al Hamoudi, ambassadeur du royaume d'Arabie saoudite, est appelé à servir son pays ailleurs. Son passage au Pays des hommes intègres aura permis de consolider les relations d'amitié et de coopération entre les deux pays, à en croire le ministre en charge des Affaires étrangères, Alpha Barry. Une excellence des relations qui se traduit par la permanence du contact diplomatique entre Burkina Faso et l'Arabie saoudite.

Une vue des officiels à la cérémonie

A titre illustratif, le président du Faso, Roch Kaboré, a effectué quatre visites officielles en Arabie saoudite entre mai 2016 et juin 2019 et le Premier ministre y a représenté le président du Faso au 3e Forum sur l'initiative pour les investissements futurs de Riyad. Le président de l'Assemblée nationale et certains députés y ont également séjourné pour une visite d'amitié et de travail, ainsi que le ministre des Affaires étrangères qui y a aussi effectué par deux fois, des visites de travail et d'amitié.

L'ambassadeur Waleed Ben Abdul Rahman Al Hamoudi a été fait Officier dans l'ordre de l'Etalon pour sa contribution à la consolidation des relations entre son pays et le Burkina Faso

Une coopération qui couvre plusieurs domaines

Le ministre des Affaires étrangères, Alpha Barry, a rappelé au cours de son allocution que la coopération avec l'Arabie saoudite couvre plusieurs domaines. Le Fonds saoudien de développement participe ainsi entre autres, au projet de construction du CHR de Manga, à celui de l'aéroport international de Ouagadougou-Donsin, au programme saoudien de forages dans les zones à faible taux d'accès à l'eau potable, au projet de réhabilitation de la route nationale Tougan-Ouahigouya, etc. Au total, le portefeuille actif du Fonds saoudien de développement se chiffre à 64 650 000 000 de F CFA. « Face aux crises humanitaire et sanitaire, le Burkina Faso a pu également compter sur la solidarité agissante du royaume d'Arabie saoudite. A titre illustratif, citons la réception le 26 avril dernier, de 23 respirateurs artificiels d'une valeur d'un million de dollars dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 (…). Ces quelques exemples illustrent, s'il en est besoin, la vitalité de la coopération entre nos deux pays », a indiqué Alpha Barry.

Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, remettant un don à l'ambassadeur

C'est tout en reconnaissant donc que la vitalité des relations entre les deux pays est à mettre également à l'actif de l'ambassadeur et en reconnaissance de ses mérites, que le président du Faso a décidé de l'élever au rang d'Officier dans l'ordre de l'Etalon.

L'ambassadeur du royaume d'Arabie saoudite remettant un don au ministre des Affaires étrangères

L'ambassadeur qui fait ses adieux au Burkina Faso a tenu à remercier le peuple burkinabè qui l'a reçu pendant ces quatre années. S'adressant au ministre des Affaires étrangères, Dr Waleed Ben Abdul Rahman Al Hamoudi a laissé entendre : « Je tiens à vous dire combien j'ai apprécié le temps que j'ai passé à travailler avec vous. Je vous remercie pour votre aide, votre collaboration qui nous ont conduits à réaliser les aspirations de nos deux pays. Je réitère mes sincères remerciements à vous et à tous vos collaborateurs (…) Ensemble, nous avons réussi à consolider les liens et à établir des relations solides de haut niveau entre nos deux pays. »

Justine Bonkoungou
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Bobo-Dioulasso : Une importante quantité de boîtes de lait impropre à la consommation saisie par la police

Fri, 07/05/2021 - 14:32

Une grande quantité de boîtes de lait périmé saisie par la brigade de recherches de la ville de Bobo-Dioulasso.

Selon le commissaire principal de police, Karim Dao, ce sont 4360 boîtes de lait qui ont été saisies dont 4040 boîtes déjà mises sur le marché.

Il s'agit des boîtes de lait de marque « Soleil ». La présentation s'est effectuée en présence de la presse, le mercredi 5 mai 2021.

Le commissaire a demandé à tous ceux qui ont acheté ces boîtes de lait, de ne pas les consommer et de les apporter à la police qui va les remettre aux structures compétentes pour destruction.

Il a rassuré que tous ceux qui sont impliqués dans cette affaire, ont été mis aux arrêts et présentés au procureur.

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Municipalités du Burkina : Des acteurs de la chaîne de dépense se penchent sur leurs difficultés

Fri, 07/05/2021 - 14:30

L'Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) en collaboration avec Association les mains unies du Sahel (AMUS) tient une rencontre d'échanges avec les acteurs de la chaîne de dépense, ce jeudi 6 mai 2021 à Manga, dans le Centre-Sud. Les difficultés rencontrées sont au menu des échanges.

Ils sont une soixantaine de maires, contrôleurs et comptables des mairies à se réunir pour parler de la chaîne de dépense des collectivités territoriales. Tout est parti d'un constat. « A chaque fois que nous avons l'occasion de nous rencontrer, il y a des préoccupations qui sont évoquées et nous avons jugé la nécessité de trouver ce cadre pour que nous puissions nous parler, nous concerter afin de voir comment on va s'épauler », a justifié le président de l'Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF), Hamidou Olivier Conombo.

Le président de l'Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF), Hamidou Olivier Conombo, est par ailleurs le maire de la commune de Kombissiri

Pendant environ cinq heures, ces acteurs des collectivités territoriales ont échangé sur les réalités qu'ils vivent au quotidien. Il est question de revenir sur le rôle des contrôleurs financiers dans l'exécution du budget et les difficultés rencontrées. Selon Hamidou Olivier Conombo, par ailleurs maire de la commune de Kombissiri, il s'agit de voir le mécanisme pour faire avancer les initiatives dans les communes. « Dans la chaîne de dépense, il y a toujours des difficultés qui reviennent de façon récurrente », a-t-il ajouté.

Les participants sont invités à travailler dans l'harmonie tout en respectant les textes en vigueur

Et à en croire le formateur Lassané Ouédraogo, directeur régional des contrôles, des marchés publics et engagements financiers, les erreurs matérielles répétitives et le traitement de salaire constituent les principales difficultés des collectivités territoriales. Dans sa communication sur le « rôle du contrôleur financier dans l'exécution du budget », il a rappelé que le contrôleur financier doit également veiller sur le respect des textes et les dépenses de sa structure.

« Bien appréhendé, bien assimilé »

Les travaux se sont déroulés sous la direction de Josiane Kabré, gouverneur de la région du Centre-Sud. Tout en saluant à sa juste valeur cette initiative, elle a invité les participants à s'approprier cette rencontre. « Que tout ce qui sera fait ici soit bien appréhendé, bien assimilé pour être mis en œuvre au niveau de vos collectivités pour le bonheur de vos populations », a-t-elle souhaité.

Josiane Kabré, gouverneur de la région du Centre-Sud

L'Association les mains unies du Sahel (AMUS), en tant que premier des communes du Centre-Sud, se réjouit de la réalisation d'une telle activité qui rentre en droite ligne avec ses missions. En effet, l'AMUS accompagne les communes en matière de décentralisation et de gouvernance locale.

Selon Josias Yaméogo, coordonnateur de programme Décentralisation-Gouvernance locale à l'AMUS, l'une de leurs missions consiste à améliorer les recettes propres des communes, la participation citoyenne, la redevabilité et la bonne gouvernance. « Pendant des années, nous avons fait des sensibilisations pour que les recettes des communes puissent s'améliorer. Il y a des résultats en la matière », s'est félicité Josias Yaméogo.

Josias Yaméogo, coordonnateur de programme Décentralisation-Gouvernance locale à l'Association les mains unies du Sahel (AMUS)

Ce cadre d'échanges a réuni les maires, les trésoriers régionaux, des directeurs régionaux de la dépense publique et les directeurs régionaux du budget. Toutes ces autorités administratives sont issues de la région du Centre-Sud. L'AMUS accompagne cette région depuis 2019.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

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Nouveau référentiel de développement du Burkina : La société civile apporte sa part contributive

Fri, 07/05/2021 - 14:30

Le Conseil national des organisations de la société civile (OSC) a procédé le 6 mai 2021 à Ouagadougou, au lancement de sa 3e conférence nationale sur la redevabilité sociale. Les acteurs veulent ainsi apporter leur contribution afin d'influencer le contenu du nouveau Plan national de développement du Burkina.

« Contribution de la société civile à l'élaboration du nouveau référentiel national en matière de développement au Burkina Faso ». C'est sous ce thème que s'est ouvert la 3e conférence nationale sur la redevabilité sociale du conseil national des organisations de la société civile. Cette activité se tient au moment où la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) est sa fin. Il était le référentiel sur la base duquel le gouvernement a travaillé durant les cinq dernières années. Maintenant, c'est l'heure donc de la phase d'élaboration d'un nouveau référentiel. Pour une réussite de ce nouveau document, l'implication de la Société civile est de mise.

Jonas Hien, président du conseil national des OSC

Pour le président du Conseil national des OSC, Jonas Hien, au cours de cette rencontre, il s'agit d'apporter leur contribution au contenu du nouveau référentiel qui sera adopté. A l'en croire, ce n'est pas la première fois. Il a indiqué que tous les référentiels nationaux en matière de développement qui ont été élaborés et mis en œuvre dans le pays, la société civile a toujours contribué du début jusqu'à sa finalisation. Il soutient : « Au fur et à mesure que nous tirons les expériences des référentiels passés, il devient de plus en plus pertinent d'approfondir la réflexion pour voir quels devraient être désormais les contenus de ces référentiels pour refléter aussi les besoins des populations à la base. »

Pour le nouveau référentiel, selon Jonas Hien, le conseil a jugé utile de faire un tour dans les 13 régions du pays pour recueillir des contributions des organisations de la société civile. L'ensemble des réflexions permettront d'en tirer une synthèse pertinente. Cela sera reversé pour la suite du processus d'élaboration et d'adoption du nouveau référentiel.

Salifo Tiemtoré, Ministre en charge de la jeunesse

C'est le ministre de la Jeunesse, Salifo Tiemtoré, représentant le Premier ministre Christophe Dabiré, qui a présidé la cérémonie d'ouverture. Il a estimé que la démarche du Conseil national des OSC cadre bien avec les dix chantiers du président du Faso pour réformer l'Etat, l'administration publique afin de garantir la sécurité et renforcer la stabilité économique du Burkina Faso. Il a tenu donc à féliciter et encourager l'ensemble des acteurs.

Le Conseil national des organisations de la société civile met en œuvre des actions de promotion de la bonne gouvernance et de la redevabilité sociale. Il a institué en 2018, une conférence annuelle qui sert de cadre de rencontre et de réflexions entre les OSC et les structures de l'Etat. Cela a pour vocation de consolider les acquis et à améliorer les actions de développement et de gouvernance au Burkina Faso.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

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Région du Sahel : La Croix rouge burkinabè se mobilise pour offrir de l'eau potable et de l'assainissement aux déplacés internes

Fri, 07/05/2021 - 14:00

La Croix rouge burkinabè a procédé ce jeudi 6 mai 2021 à Dori au lancement du projet de renforcement de l'accès à l'eau potable et assainissement au profit des personnes déplacées internes. Le projet qui a une durée de quatre ans a été financé par l'Union européenne à plus d'un milliard de franc CFA. Le lancement des activités a connu la présence du gouverneur de la région du Sahel.

Dans la région du Sahel, le nombre de déplacés internes augmente de jour en jour. Cela est dû à l'action du terrorisme, obligeant les habitants des villages touchés à trouver refuges dans les chefs-lieux des communes. L'Etat burkinabè fait un effort pour venir aux secours de ces déplacés en leur offrant des abris et une meilleure condition de vie. En plus de l'Etat, bon nombre d'ONG et le système des Nations-unies accompagnent les actions du gouvernement à trouver un mieux-être à ces personnes déplacées.

Le Conseil national de secours d'urgence et réhabilitation (CONASU) à estime le nombre des déplacés internes au Burkina Faso à 1 147 699 à la date du 31 mars 2021. Plus de 18 000 nouveaux déplacés internes enregistrés suite aux récentes attaques terroristes, selon le conseil des ministres du mercredi 5 mais 2021.

Vu ce nombre croissant, la Croix rouge burkinabè en tant qu'acteur humanitaire se donne l'obligation de venir en aide à ces déplacés internes de la région du Sahel. Cela à travers le lancement du projet de renforcement de l'accès à l'eau potable et assainissement au profit des personnes déplacées internes dans la région du Sahel. Le projet s'étend sur trois provinces de la région notamment celles du Yagha, du Séno et de l'Oudalan. 4877 ménages pauvres et très pauvres soit 34 410 personnes ; sept écoles ; trois Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) et acteurs municipaux, les CVD les AUE, les volontaires, les ASBC ainsi que les agents des services techniques étatiques sont les bénéficiaires directs.

Denis Bationo, président Croix rouge burkinabè

A terme, selon Denis Bationo, le président de la Croix rouge burkinabè, c'est l'ensemble de la région du Sahel qui va bénéficier de meilleures conditions de vie. A l'en croire, le projet va permettre la réalisation d'ouvrages d'eau potable : des forages, PMH, AEPS et des latrines. Le projet a une durée de quatre ans. Il a été financé par l'Union européenne d'un montant de 2 000 000 d'euros soit 1 311 914 000 de francs CFA.

M. Bationo estime que par ce projet, la Croix rouge burkinabè entend contribuer à une meilleure prise en charge des personnes déplacées affectées par la crise sécuritaire dans la région du Sahel en limitant les risques de conflits du fait de la forte pression sur les points d'eau et à prévenir les maladies liées au manque d'hygiène.

Colonel-major Salfo Kaboré, gouverneur de la région du Sahel

De l'avis du colonel-major Salfo Kaboré, gouverneur de la région du Sahel, plusieurs déplacés internes sont enregistrés, en l'occurrence ceux de la commune de Seytenga. Leur premier besoin c'est de gagner de l'eau à boire. Il y a une urgence à agir selon le gouverneur, et la région du Sahel a besoin de tout le monde pour s'en sortir. L'action de la Croix rouge burkinabè, en lançant ce projet, est plus que salutaire parce qu'au-delà de des déplacés internes, c'est toute la région du Sahel qui a besoin de cette denrée.

Daoula Bagnon
Correspondant Dori /Lefaso.net

Categories: Afrique

Une société de la place recrute un consultant junior en management de la qualité

Fri, 07/05/2021 - 13:00

Position : Stagiaire

Diplôme Minimum : Bac+4 en Management qualité, économie ou gestion

Description des activités :

Assistance dans les missions d'accompagnement des organismes publics et privés dans la mise en œuvre de démarches normatives ISO 9001 : 2015

Collecte des données dans le cadre des missions stratégiques

Assistance et suivi des formations dispensées aux organismes publics et privés

Avec ou sans expérience professionnelle dans le domaine du management qualité

Stage rémunéré pouvant aboutir à un emploi

Durée : 6 mois

Contact : recrutementstage509@gmail.com

Position : Stagiaire

Diplôme Minimum : Bac+4 en Management qualité, économie ou gestion

Description des activités :

Assistance dans les missions d'accompagnement des organismes publics et privés dans la mise en œuvre de démarches normatives ISO 9001 : 2015

Collecte des données dans le cadre des missions stratégiques

Assistance et suivi des formations dispensées aux organismes publics et privés

Avec ou sans expérience professionnelle dans le domaine du management qualité

Stage rémunéré pouvant aboutir à un emploi

Durée : 6 mois

Contact : recrutementstage509@gmail.com

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Avis de recrutement : d'un (e) Coordonnateur(trice) Technique

Fri, 07/05/2021 - 10:30

AVIS DE RECRUTEMENT EXTERNE N°19/JOB/HR/FY21
NOMBRE DE POSTES A POURVOIR : 01

Installé au Burkina Faso depuis 1976, Plan International Burkina Faso est une Organisation qui intervient dans le Développement ainsi que dans l'humanitaire et apporte une réponse dans le cadre de la crise sécuritaire et sanitaire. Plan International Burkina Faso œuvre pour faire progresser les droits des enfants et l'égalité pour les filles en particulier ceux qui sont exclus ou marginalisés, à travers la mise en œuvre de programmes et projets de développement qui offrent des avantages durables, en collaboration avec les communautés dans lesquelles vivent ces enfants.

La mission de Plan International Burkina Faso est d'apporter des améliorations durables dans la qualité de vie des enfants défavorisés des pays en développement, à travers un processus qui unit des personnes de cultures différentes et donne un sens et une valeur à leur vie. La protection et la promotion des droits des enfants et des jeunes constituent la priorité de Plan International Burkina Faso. L'Organisation intervient dans 12 des 13 régions du Burkina Faso.

Plan International Burkina Faso a obtenu de AFFAIRES MONDIALES CANADA par le truchement de Plan International Canada, un financement de $14M CAD pour la mise en œuvre d'un projet d'Education en situation d'urgence dénommé : « Renforcer le droit des filles à achever une scolarité sécurisée et à temps au Burkina Faso (FASST) ». Ce projet, qui est géré en consortium avec la Fondation Stromme au Burkina Faso est mis en œuvre en collaboration avec le Gouvernement du Burkina Faso, notamment le Ministère de l'Éducation Nationale de l'Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales (MENAPLN). La mise en œuvre du projet est effective depuis 2020 dans les régions du Nord, du Centre-Nord, du Sahel, et de l'Est.

Dans l'optique d'une bonne continuité des activités du projet, Plan International Burkina Faso recherche des candidats (es) hautement qualifiés (es) pour occuper le poste d'un (e) Coordonnateur(trice) Technique basé(e) à Ouagadougou.

Sous la supervision du Chief of Party (CoP), le(la) Coordonnateur(trice) Technique aura comme principales responsabilités :

• Assurer une coordination technique des activités sur le terrain ;
• Apporter un appui technique aux Field Officers dans l'accompagnement des partenaires, le suivi de la mise en œuvre des activités, la gestion des relations avec le personnel des ONG ;

• Venir en appui aux Field Officers dans le suivi des conventions avec les partenaires de mise en œuvre ;
• S'assurer de l'exécution des activités conformément aux TDRs, contrats et conventions ;
• Développer et suivre le cahier de bord d'exécution des activités des partenaires ;

• Maintenir une communication étroite avec les Fields Officers sur la mise en œuvre des activités confiées aux partenaires ;
• Assurer de concert avec les ONG partenaires le suivi des recommandations issues des visites de supervision du projet ;

• Apporter un appui technique au reste de l'équipe du projet lors des ateliers de formation, visites de terrain, etc.
• Effectuer toute autre activité liée à la sphère de travail et dans l'intérêt de l'organisation si nécessaire ;
• Assurer le rôle de point focal communication du projet.

Qualification-connaissances

• Être titulaire d'un diplôme universitaire de niveau Maitrise (Bac+4) ou un Master (BAC+ 5) en sciences sociales, sciences économiques, gestion des projets ou tout autre domaine équivalent ;
• Avoir au moins 5 ans d'expérience en gestion ou coordination de projet ou une expérience connexe ;

• Avoir un très bon esprit de créativité, et une forte capacité organisationnelle, d'analyse et de prise d'initiatives ;
• Être un bon auditeur avec de solides compétences en conseil ;
• Être organisé, méthodique et méticuleux ;
• Avoir des compétences en gestion de projet ;
• Avoir la capacité à rester calme et positif sous la pression et dans des situations difficiles ;

• Avoir la capacité de négocier, de persuader et d'influencer ;
• Avoir d'excellentes compétences en communication (a l'écrit et à l'oral) ;
• Être familier avec Microsoft Word, Excel et Powerpoint ;
• Avoir les capacités à produire des rapports, des analyses ;
• Avoir des connaissances dans le domaine de l'éducation et du système éducatif au Burkina est un atout.
• Avoir des connaissances des exigences des bailleurs de fonds du secteur de la gestion de projet et du développement, par exemple GAC, USAID, AFD, UE, DFID, ONU, etc. est un atout.

Conditions d'emploi et de candidature

Contrat de travail à durée déterminée d'une année, conditions salariales et avantages sociaux compétitifs, lieu d'affectation : Ouagadougou

Composition du dossier :
 Le diplôme requis
 Une lettre de motivation
 Un curriculum vitae détaillé en français + les contacts de trois (03) personnes de référence.

COMMENT POSTULER

Les candidats intéressés sont priés d'envoyer leur dossier de candidature, par email à job.burkina@plan-international.org, au plus tard le 16 mai 2021.
Processus du recrutement : présélection sur dossier suivie d'un test écrit et d'un entretien.

Tout travailleur de Plan International Burkina Faso doit veiller à ce que les politiques mondiales de Plan International pour la sauvegarde des enfants et des jeunes et celles sur l'égalité des sexes et l'inclusion soient pleinement intégrées conformément aux principes et aux exigences de la politique, y compris les normes et directives de mise en œuvre applicables à leur domaine de responsabilité. Cela comprend, mais sans s'y limiter, de s'assurer que le personnel et les associés connaissent et comprennent leurs responsabilités en vertu de ces politiques et du Code de conduite de Plan International, leur pertinence dans leur domaine de travail, et que les préoccupations sont signalées et gérées conformément avec les procédures appropriées.

Plan International est une Organisation qui prône l'égal accès à l'emploi et est engagée pour la protection des enfants et l'équité du genre et ses procédures de recrutement reflètent ces valeurs. Plan est un environnement non-fumeur. Les candidatures féminines sont encouragées.

Plan International Burkina ne perçoit aucun frais ou contribution de quelque nature que ce soit des candidats tout au long de son processus de recrutement (dépôt de dossiers, traitement de la candidature, test écrit, entretien d'embauche, etc.). En outre, Plan ne demande aucune information relative aux comptes bancaires des candidats. Par ailleurs, Plan décline toute responsabilité de publications frauduleuses d'offres d'emploi en son nom ou, de manière générale, d'utilisation frauduleuse de son nom de quelque manière que ce soit.

Yaouba KAIGAMA

Le Représentant Résident

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