Le Pr Adjima Thiombiano, ministre de l'enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation a présidé ce lundi 11 août 2025, une cérémonie de montée des couleurs au Centre national de Recherche scientifique et technologique (CNRST).
Dans son adresse aux chercheurs, il a exprimé sa satisfaction quant aux avancées majeures obtenues par le CNRST, en partenariat avec les universités. Il s'est particulièrement réjoui du taux de réussite de 100 % enregistré au Conseil africain et malgache pour l'Enseignement supérieur (CAMES).
Le Pr Adjima Thiombiano est convaincu que le CNRST est et doit rester un instrument de souveraineté nationale et un puissant moteur de développement socio-économique.
C'est pourquoi, face aux défis actuels, il a invité les chercheurs à renforcer la synergie d'actions afin d'apporter des réponses concrètes aux besoins du pays. « La recherche doit dépasser la simple performance académique pour impacter directement le quotidien des Burkinabè », a-t-il exhorté.
Il a ajouté que les résultats des recherches appartiennent à la collectivité et non à des intérêts privés. « On ne doit plus s'approprier les résultats, on ne doit plus faire du privé dans le public. C'est un tournant décisif, et j'en appelle au sens patriotique de chacun », a-t-il indiqué.
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Source : DCRP-MESRI
Le Bureau burkinabè du droit d'auteur (BBDA) a organisé, ce mardi 12 août 2025 à Ouagadougou, une journée d'immersion destinée à permettre à ses membres de mieux comprendre les mécanismes de répartition des droits d'auteur.
« L'objectif est que tout bénéficiaire dont les œuvres sont exploitées puisse percevoir ses droits et s'exprimer en connaissance de cause, plutôt que de relayer de fausses informations sur les réseaux sociaux », a expliqué Mme Delphine Somé/Zongo, directrice de la documentation générale et de la répartition au BBDA.
Face aux critiques et incompréhensions parfois exprimées par les artistes sur les réseaux sociaux, l'institution a jugé nécessaire d'ouvrir ses portes pour présenter concrètement les différentes étapes : de la réception des adhésions à la distribution des droits d'auteur.
Delphine Somé / Zongo, directrice de la documentation généraleMme Somé/Zongo a précisé que cette initiative intervient après plusieurs années durant lesquelles nombre de bénéficiaires ne maîtrisaient pas les mécanismes de répartition. « Cette immersion va permettre à nos membres de savoir comment les travaux se déroulent au sein du BBDA, afin qu'ils puissent mieux s'exprimer avec des informations justes et claires », a-t-elle insisté.
L'opération a également impliqué les faîtières, notamment le Conseil national de la culture (CNC), même si la mobilisation est restée en deçà des attentes. « Nous avons adressé une correspondance au CNC pour inviter les faîtières à convier leurs membres, mais nous avons reçu peu de réponses », a regretté la directrice.
Les immergés se sont imprégnés des mécanismes de répartitionDes retards dus au volume des dossiers et aux difficultés de contact
Au cours de cette immersion, des artistes musiciens et producteurs ont visité différents services du BBDA, notamment ceux chargés de la documentation, de la confection des cartes d'adhésion et du traitement des dossiers.
Cependant, des retards ont été relevés, en raison du volume important de dossiers à traiter et de la difficulté à joindre certains artistes dont les coordonnées sont parfois incomplètes ou inactives. Certaines cartes d'adhésion, périmées, restent ainsi en attente, faute de récupération par leurs bénéficiaires.
Le service d'adhésion est à pied d'œuvre pour que tout se passe bienProducteur et éditeur, Cheik Tidiane Ouédraogo a salué le travail accompli par les équipes du BBDA, tout en appelant à renforcer le dialogue avec les acteurs culturels.
« Nous avons vu le travail énorme réalisé, mais il faut améliorer la communication pour que tous comprennent le processus et évitent des plaintes infondées après les répartitions », a-t-il déclaré, rappelant la nécessité d'une collaboration constructive entre producteurs, artistes et BBDA au bénéfice des créateurs.
Les échanges ont également mis en évidence la complexité des déclarations liées aux droits d'auteur et aux droits voisins, notamment dans le domaine musical. Certains artistes peinent à distinguer la déclaration d'un single, d'un album, ou celle d'œuvres individuelles, chacune donnant lieu à des paiements distincts.
Cheik Tidiane Ouédraogo, producteur et éditeurUn autre point abordé concerne le « minimum de répartition » : un montant attribué même lorsque les revenus générés par une œuvre sont faibles ou nuls, mécanisme parfois mal compris.
Conscient de ces difficultés, le BBDA envisage de mieux planifier ses prochaines immersions, afin de toucher un public plus large et d'impliquer davantage ses membres.
Par ailleurs, des séances d'information régulières seront organisées pour mieux outiller artistes, producteurs et autres ayants droit sur le fonctionnement du BBDA et les droits culturels.
Les travaux de répartition devraient s'achever au plus tard le 18 août 2025, avant le démarrage des paiements prévu pour la fin du mois.
Anita Mireille Zongo (stagiaire)
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Le président de l'Autorité de régulation du secteur de l'énergie (ARSE), Dr Jean-Baptiste Ky, a remis, ce mardi 12 août 2025, le rapport annuel d'activités 2024 de l'institution au Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, indique le service de communication de la Primature.
De ce rapport, il ressort qu'en matière de production, la part nationale représente 51 % de l'énergie totale (soit 1 411 376 568 kWh), issue de la SONABEL et de producteurs indépendants. La production privée connaît une progression notable, passant de 100 413 MWh en 2023 à 227 370 MWh en 2024, soit +126,43 %. Pour ce qui est du mix énergétique national, l'énergie thermique arrive en tête avec 36 % de la production, suivie du solaire (11,5 %) et de l'hydroélectrique (3,5 %).
En ce qui concerne les infrastructures de production, des dispositifs solaires d'une puissance totale de 161 MWc ont été installés en 2024. Pour ce qui est de la distribution, ce sont 5 811 postes Haute Tension A (HTA), 16 452 km de lignes Basse Tension A (BTA) et 8 486 km de lignes HTA qui ont été construits. Toutefois, 2024 a été marquée par des incidents sur les interconnexions électriques, entraînant des perturbations. Le taux de réalisation physique des activités en 2024 s'établit à 84 %, pour un taux d'exécution financière de 87 %.
www.lefaso.net
Source : DCRP/Primature
Dr Boukary Ouédraogo, spécialiste en informatique sanitaire, a procédé le 11 août 2025 à la dédicace de deux ouvrages. Il s'agit de « Optimiser l'information sanitaire » et de « Vision inspirée : l'art de conduire le changement ». La cérémonie de dédicace a été présidée par le ministre de la santé, Dr Robert Lucien Jean-Claude Kargougou.
Dans le livre « Optimiser l'information sanitaire », l'auteur présente la problématique de la fragmentation de l'information sanitaire et aborde la nécessité d'avoir des données intégrées et harmonisées et comment le faire dans un système sécurisé. Il explore les défis et les solutions liés à la collecte, la gestion, l'harmonisation et l'utilisation des données de santé pour améliorer la prise de décision et la qualité des soins dans les pays africains. « On se rend compte que dans la plupart des pays, la fragmentation des données, la verticalisation de l'information sanitaire est une problématique à laquelle il faut faire face », explique l'auteur.
Dr Boukary Ouédraogo apporte à travers ces ouvrages une contribution pour la transformation du système de santéIl soutient donc dans cet ouvrage de 400 pages que la clé de l'amélioration des systèmes de santé réside dans l'harmonisation des informations, permettant à tous les acteurs d'y accéder facilement et en temps réel. Dr Boukary Ouédraogo, en mentionnant les nouvelles technologies émergentes, indique que l'intelligence artificielle permet une analyse rapide et précise des données, ce qui facilite les diagnostics, la prédiction des épidémies et l'optimisation des traitements.
Plusieurs personnalités ont pris part à la cérémonie de dédicaceIl relève toutefois que l'intelligence artificielle doit s'intégrer dans un système de santé cohérent capable de centraliser toutes les données nécessaires à la gestion efficace des soins. Il exhorte à une transformation globale des systèmes de santé et propose des solutions pour améliorer la gestion des ressources et réduire les coûts tout en optimisant les procédures grâce à l'intégration des nouvelles technologies.
Le deuxième ouvrage, « Vision inspirée : l'art de conduire le changement », est une réflexion profonde sur le leadership. Il vient, selon Dr Boukary Ouédraogo, indiquer la voie qui peut être suivie par les leaders pour résoudre la problématique abordée plus haut. « Pour mettre en place un système de santé cohérent et robuste, il faut une vision, un engagement. C'est en ce sens que ce livre montre qu'il faut un leadership fort, une bonne gouvernance, ainsi qu'une cohésion et une bonne collaboration entre les différentes équipes ». Il invite donc les leaders à dépasser les défis contemporains et à transformer les crises en opportunités mais aussi à privilégier la communication empathique et l'écoute active. Publié le 27 juin 2025 en ligne, le deuxième ouvrage retient déjà l'attention des lecteurs, en se classant meilleure vente dans sa catégorie sur Amazon.
L'auteur en pleine dédicacePour le ministre de la santé, Dr Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, Dr Boukary Ouédraogo démontre dans ses ouvrages qu'il est possible de transformer le système de santé et indique les outils pour y arriver. Il ajoute que l'auteur propose des solutions réalistes et endogènes pour l'amélioration du système de santé. « Ces solutions intègrent les technologies modernes, tiennent compte des contraintes budgétaires et forment progressivement nos acquis. Les résultats annoncés par Dr Boukary Ouédraogo sont tout simplement impressionnants. C'est 30% de réduction des erreurs médicales, 35% d'amélioration de la satisfaction des patients et 15% d'économie sur les achats hospitaliers ».
Pour le ministre de la santé, Dr Robert Kargougou, ces ouvrages proposent des solutions réalistes et endogènesAu regard donc de la qualité des ouvrages et de ce qu'ils peuvent apporter au système de santé, le ministre de la santé a indiqué que son département va soutenir la diffusion de ces livres dans les différentes structures de formation et va également encourager les cadres à appliquer les méthodes proposées dans leurs services.
Présentes à la cérémonie de dédicace, plusieurs personnalités du domaine de la santé, telles que les anciens ministres Pr Claudine Lougué, Pr Charlemagne Ouédraogo, Dr Smaïla Ouédraogo, ont salué le courage, la détermination et l'engagement de l'auteur qui, en 15 années d'expérience sur le terrain, a toujours su apporter sa contribution à l'édifice public.
Armelle Ouédraogo
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L'Union nationale des établissements privés d'enseignement laïc (UNEPEL) a un nouveau président. Ali Abadansia Liliou a officiellement pris les rênes de l'organisation ce mardi 12 août 2025 à Ouagadougou. Il succède à Benoît Illy. La cérémonie d'installation s'est déroulée en présence du président d'honneur, Harouna Toguyeni, ainsi que de nombreux acteurs du secteur éducatif.
Élu pour un mandat de trois ans, M. Liliou a dévoilé ses priorités pour dynamiser et renforcer la place des établissements privés dans le paysage éducatif burkinabè. Parmi les chantiers annoncés, il y a la création d'un centre de formation dédié aux enseignants, le renforcement des compétences des fondateurs et de leurs collaborateurs, ainsi que l'acquisition de terrains pour ériger les sièges des coordinations régionales. Il a également exprimé son désir de construire une bibliothèque. « Sous notre mandat, nous allons essayer de mettre en place une bibliothèque. Nous avons beaucoup parlé de cette bibliothèque et jusqu'à présent elle n'existe pas. Nous allons la mettre en place et nous avons des documents précieux qu'il faut bien conserver », a indiqué Ali Abadansia Liliou.
Le présidiumEt d'ajouter : « Pour nos établissements, nous allons mener un plaidoyer pour une fiscalité adaptée aux établissements du privé. Nous allons négocier pour le renouvellement de la convention d'éducation entre l'État et l'UNEPEL avec pour objectif l'augmentation de la subvention. Notre ambition est de hisser l'enseignement privé laïc à un niveau d'excellence, en dotant nos structures des moyens humains et matériels nécessaires. La formation de nos membres sera faite pour qu'on soit plus outillé et qu'on puisse mieux gérer notre union. »
Il a promis de faire tout ce qui est en son pouvoir pour faire connaître davantage l'UNEPEL mais aussi pour son bon fonctionnement. M. Liliou a affirmé son engagement à travailler et à renforcer les collaborations et partenariats avec d'autres groupements nationaux, sous-régionaux et internationaux.
Le nouveau président (à gauche) et le président sortantLe président sortant, Benoît Illy, a fait le point de ses actions à son successeur avant de l'exhorter à poursuivre les chantiers inachevés. Il a rassuré de sa disponibilité à accompagner le nouveau bureau pour le rayonnement de l'union. « Vous travaillez pour nous, membres de l'UNEPEL, et nous avons le devoir de vous accompagner », tels sont les mots de fin du président sortant à l'endroit du nouveau bureau.
L'UNEPEL, qui regroupe de nombreux établissements à travers le pays, veut poursuivre son engagement pour une éducation de qualité, accessible et adaptée aux défis actuels du Burkina Faso.
Les membres du nouveau bureauCréée en 1972, L'UNEPEL a pour objectif de regrouper tous les établissements d'enseignement privés laïcs du Burkina Faso afin de coordonner leurs actions, d'assurer la défense des intérêts professionnels, économiques, sociaux et moraux de ses membres, de renforcer l'union des fondateurs, de défendre et promouvoir l'enseignement privé au Burkina Faso et d'unir et coopérer avec d'autres organisations sœurs ayant les mêmes objectifs.
Rama Diallo
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La première édition du concert « Music for Peace » se tiendra ce samedi 16 août 2025 au Stress Out. L'événement sera sous le patronage du ministre en charge de la culture et du parrainage Izuma Sidibé et le co-parrainage de Luc Kaboré.
Organisé par l'Institut Everest, l'événement mettra à l'honneur le reggae comme vecteur de paix et de cohésion sociale. La soirée aura pour vedette Roger Wango, icône de la musique burkinabè.
« C'est un projet de concert qui dure depuis trois ans. Kenzo Cash Liguidi a réussi à me convaincre de la faisabilité de ce concert à cet instant T et nous nous nous sommes dits que c'était le moment aussi de redonner de l'espoir, de l'amour à notre peuple, de la combativité à ceux qui sont au front », a laissé entendre la vedette de la chanson reggae.
Sur la scène, il sera entouré de Floby, Smarty, Zedess et Ismo Vitalo.
« Le concert va être du tonnerre. Nous bossons depuis trois semaines. Zedess répète aussi avec ses musiciens, Smarty, c'est pareil ainsi que Floby, donc je pense que ça va être explosif. C'est quelque chose que nous tenons vraiment à partager chacun avec son public. Ils ont leur public, j'ai le mien, donc ça va faire plein de générations qui se rencontrent le 16 soir », a-t-il précisé.
Au programme de la soirée, Roger Wango promet de revisiter 14 de ses titres en show live.
Les billets, fixés à 5 000 F CFA, sont disponibles à l'Institut Everest, au Stress Out, au Petit Café ou par téléphone au 75 77 78 79.
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Le Centre hospitalier universitaire Sourô Sanou de Bobo-Dioulasso a procédé ce mardi 12 août 2025 à la réception officielle de son unité d'orthobiologie et de chirurgie ambulatoire, fruit d'un partenariat étroit avec la Fondation AO Alliance. Cette infrastructure moderne, évaluée à près de 100 millions de francs CFA, marque ainsi une étape importante dans le développement de l'orthopédie-traumatologie au Burkina Faso.
Cette nouvelle unité d'orthobiologie et de chirurgie ambulatoire de l'appareil locomoteur est composée de six bureaux pour les médecins et stagiaires, deux salles d'orthobiologie (pour soins, prélèvements et injections), d'un laboratoire doté d'une centrifugeuse et d'équipements spécialisés, et d'un bloc opératoire complet avec salle de surveillance post-interventionnelle, vestiaires, bureau du surveillant et sanitaires.
Cette infrastructure médicale est le symbole d'une vision et d'une ambition partagée : celle de faire du CHU Sourô Sanou un pôle d'excellence en orthopédie-traumatologie dans sa triple mission de soins, d'enseignement et de recherche. Cette unité vient renforcer l'offre de soins pour les patients souffrant de pathologies de l'appareil moteur, c'est-à-dire les pathologies des membres et de la colonne vertébrale. Elle sera aussi un espace de formation pour les étudiants en médecine, les internes et les jeunes spécialistes.
Une vue de l'infrastructure médicalePar ailleurs, elle contribuera à l'émergence de nouvelles compétences, au développement de recherches cliniques avancées et au rayonnement scientifique du CHUSS, tant au plan national qu'international. Ce projet, rendu possible grâce à la Fondation AO Alliance, représente un investissement de près de 100 millions de francs CFA pour les travaux et les équipements. En effet, cette fondation, basée en Suisse, accompagne le Burkina depuis plus d'une décennie dans la prise en charge des pathologies musculo-squelettiques, notamment les fractures.
Son directeur général, Dr Claude Martin, a salué un projet « visionnaire », fruit d'une réflexion initiée depuis 2017 pour désengorger le bloc opératoire principal et augmenter la capacité d'accueil de patients nécessitant des interventions orthopédiques légères. « Ce que nous avons aujourd'hui est un véritable bijou pour les patients de tout le Burkina », a-t-il affirmé, soulignant que ce type d'infrastructure permet d'optimiser les ressources tout en garantissant des soins sûrs et accessibles.
Le directeur général de la fondation, Dr Claude Martin, a salué un projet « visionnaire », fruit d'une réflexion initiée depuis 2017Une innovation médicale au service des patients
À l'en croire, le projet du centre de chirurgie ambulatoire est un projet du Pr Patrick Dakouré, chef du service d'orthopédie-traumatologie du CHU Sourô Sanou. Ce, pour améliorer les soins des patients traumatisés. Pour le Pr Dakouré, cette unité est bien plus qu'un simple bâtiment : « Elle est le symbole d'une vision et d'un engagement partagé : faire du CHU Sourô Sanou un pôle d'excellence en soins, en enseignement et en recherche. » Il a saisi cette occasion pour inviter les acteurs à voir dans cette inauguration « le commencement d'une nouvelle ère pour la chirurgie orthopédique au Burkina Faso ».
Cette unité se spécialise dans deux approches complémentaires. L'orthobiologie, qui utilise les propres cellules du patient (comme les plaquettes issues du sang) pour régénérer les tissus et traiter des pathologies telles que l'arthrose ou certaines lésions tendineuses. Et la chirurgie ambulatoire, qui permet d'opérer un patient le matin et de le laisser rentrer chez lui le même jour, réduisant la durée d'hospitalisation, la charge de travail et les risques post-opératoires.
Pr Patrick Dakouré, chef du service d'orthopédie-traumatologie du CHU Sourô Sanou« L'orthobiologie, c'est le principe du traitement des pathologies, donc des maladies musculo-squelettiques, qui va utiliser des cellules de l'organisme du patient. Nous avons précisément des patients qui ont par exemple des douleurs de genoux, donc de l'arthrose du genou. On leur prélève du sang, on centrifuge, on va recueillir les plaquettes qui ont un pouvoir cicatrisant et de réparation des cellules cartilagineuses. Donc on injecte après ces plaquettes dans le genou, ce qui va soulager la douleur, mais va aider également le genou à se réparer sur le plan cartilagineux. Donc ça règle ce problème. Il ne s'agit pas seulement du genou, on peut infiltrer dans les tendons, dans la colonne vertébrale, etc. », a-t-il laissé entendre.
Avant de poursuivre : « Pour ce qui est de la chirurgie ambulatoire, en quelques mots simples, c'est la chirurgie du jour, si on peut le résumer ainsi. Le malade vient le matin, il est opéré et il rentre. Mais il y a une grosse préparation qui doit se faire les jours précédents. Le malade doit être bien examiné par le médecin anesthésiste. Et l'intervention chirurgicale également doit être faite de façon très peu invasive. Ce qui permet rapidement, après l'intervention, que le patient retourne à la maison. »
La photo de familleLe Pr Patrick Dakouré a rappelé que la Fondation AO Alliance a pour vocation d'aider les pays à faible revenu à prendre en charge les patients qui présentent des pathologies musculo-squelettiques, plus particulièrement ceux qui ont des fractures. Et le Burkina Faso bénéficie de l'accompagnement de cette fondation depuis plus de dix ans. C'est pourquoi il a exprimé sa gratitude aux responsables de cette fondation et a souhaité que ce partenariat continue à être mis en œuvre.
Dr Massadiami Soulama, a affirmé que l'inauguration de cette infrastructure marque une étape décisive dans la modernisation de l'offre de soins orthopédiques au Burkina Faso.Une initiative saluée à sa juste valeur
A en croire les acteurs, le Burkina Faso est le premier pays d'Afrique francophone à bénéficier d'un appui substantiel pour mieux organiser les soins en traumatologie, mais aussi former le personnel en matière de prise en charge des pathologies musculo-squelettiques. Le directeur des services médicotechniques du CHUSS, Dr Massadiami Soulama, a affirmé que l'inauguration de cette infrastructure marque une étape décisive dans la modernisation de l'offre de soins orthopédiques au Burkina Faso.
La visite de l'infrastructure marquant son ouverture officielle« L'hôpital, construit il y a plus de cent ans, n'était plus adapté à la croissance démographique et à la demande de soins spécialisés. Cette infrastructure augmente notre capacité de prise en charge et rend les soins plus accessibles, avec moins de contraintes pour les patients », a-t-il expliqué, insistant sur l'impact positif de la chirurgie ambulatoire sur le nombre de patients traités. « Cette infrastructure vient effectivement augmenter l'offre de soins, mais surtout elle est innovante parce qu'elle devient, avec son caractère de chirurgie ambulatoire, un outil qui est accessible avec moins de contraintes surtout. »
Romuald Dofini
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Plus d'une femme sur deux interrogée dans le cadre de notre enquête affirme avoir été victime de cyberharcèlement. Parmi elles, près des trois quarts déclarent avoir reçu des contenus sexuels non sollicités. Découvrez les chiffres clés et agissons ensemble pour un Internet plus sûr.
Au terme de trois jours de formation (6 au 9 août 2025 à Ziniaré) sur la problématique de la mortalité maternelle et périnatale, les journalistes se disent prêts à constituer une brigade rapide d'intervention dans la lutte contre ce phénomène qui fait beaucoup de victimes parmi les femmes et les bébés. Dans cet élément, ils expriment leur satisfaction de cette session de débriefing organisée en leur faveur.
Madina Belemviré, journaliste à Bulletin Santé : « Cette formation m'a permis de mieux comprendre les enjeux majeurs liés à la mortalité maternelle et périnatale. J'ai appris que ces décès sont souvent évitables et qu'ils reflètent des failles dans le système de santé, notamment en ce qui concerne la qualité des soins pendant la grossesse, l'accouchement et la période post-partum. J'ai également compris l'importance de la surveillance des indicateurs de mortalité maternelle et périnatale, qui sont des révélateurs de l'état de santé d'un pays. Les causes fréquentes comme les hémorragies, les infections, les complications liées à l'accouchement ou à la prématurité ont été abordées, ainsi que les stratégies pour les prévenir. En tant que journaliste, cela m'a aussi permis de prendre conscience du rôle crucial des médias pour sensibiliser la population, lutter contre les tabous, et informer sur les droits en santé sexuelle et reproductive. Je repars donc avec un regard plus éclairé, une volonté de mieux documenter mes sujets et de contribuer, à travers mes productions, à la lutte contre ces décès évitables. »
Madina Belemviré, journaliste à Bulletin SantéDavid Saba de la radio Horizon FM-Ouaga : « C'est une formation qui nous a permis d'avoir assez d'informations sur la problématique des décès maternels et périnatals évitables qu'on n'avait pas l'habitude de traiter, parce que dans nos différentes rédactions, ce sont des questions auxquelles nous ne sommes pas forcément familiers. C'est vrai qu'on traite de questions en lien avec la santé, mais celle-ci n'était pas assez traitée. Et la formation nous permet de mettre désormais le curseur sur ces cas évitables qui sont assez récurrents de nos jours dans les centres de santé, dans nos familles… et dans notre société de façon générale. En tant que journaliste, notre rôle sera donc de travailler à sensibiliser le grand public (les femmes et la société entière) et de situer la responsabilité de tout un chacun. C'est-à-dire, travailler à changer les mentalités, et à sensibiliser la population afin qu'aucune femme ne perde encore la vie sur un lit d'hôpital en voulant donner la vie. »
David Saba de la radio Horizon FM -OuagaOumar Pafadnam, rédacteur en chef de la télévision LCA : « Durant ces 72 heures, nous avons été outillés. C'est-à-dire que nous avons surtout reçu le maximum d'informations en ce qui concerne cette question de santé publique, plus spécifiquement la mortalité maternelle et périnatale évitable. Pour nous, acteurs des médias au Burkina, nous sommes déjà un socle important dans le relais de l'information et, en participant à ce cadre d'échanges, nous avons reçu les outils nécessaires pour pouvoir informer, sensibiliser et surtout prévenir toutes les populations sans exception sur cette question qui nous concerne tous. Car la santé maternelle concerne tout le monde et nous allons utiliser nos médias pour nous prémunir de ces incidents qu'on peut éviter et contribuer à éradiquer cette problématique des décès maternels et périnatals. »
Oumar Pafadnam, rédacteur en chef de la télévision LCALucette Udogo, journaliste à la Tribune du Faso : « Grâce à cette session de débriefing, on a compris que la question de la mortalité maternelle et périnatale est une question de santé publique qui engage la responsabilité de tous. Et à travers nos micros, caméras et stylos, nous devons travailler à sensibiliser la population, attirer l'attention des décideurs et susciter des actions pour qu'aucune femme ne perde la vie en couche. »
Lucette Udogo, journaliste à la Tribune du FasoT. Apollinaire Abga, journaliste à l'AIB : « C'était une découverte et une mine d'information que nous avons collectée en ce qui concerne la mortalité maternelle et périnatale. Par exemple, je ne connaissais pas les dangers qui guettent la femme enceinte et celle qui vient d'accoucher, surtout le grand danger que constitue l'hémorragie. Mais surtout le fait que la femme enceinte ou celle qui vient d'accoucher doit être surveillée en permanence afin d'éviter les cas malheureux. J'apprends aussi que malgré les efforts que les agents de santé abattent, il y a souvent des cas tragiques, notamment les insuffisances de lits, le problème d'évacuation, parce que nous avons encore des localités où il n'y a pas de routes, ou pas d'ambulance, et autres. Ce qui est problématique pour une femme qui veut accoucher. Nous, en tant que journalistes, nous avons le devoir de proposer des productions pour toucher du doigt tous ces problèmes qui entourent ces cas de décès maternels et périnatals, allant des problèmes institutionnels, infrastructurels aux problèmes d'engagement et organisationnels. Donc nous allons essayer de produire beaucoup pour éclairer les lanternes de la population. Parce que nous sommes dans notre société où les professionnels, notamment les agents de santé, le médecin et autres ne peuvent pas parler, mais le journaliste, c'est celui qui met le doigt où ça fait mal. Donc nous allons aider à porter la voix des agents de santé, de toutes ces femmes et familles qui sont souvent éplorées pour qu'ensemble nous mettions fin à ce problème. Parce qu'il n'est pas normal qu'une femme perde la vie en essayant de la donner et il n'est pas non plus normal qu'un enfant, qu'une communauté a attendu depuis des mois, se retrouve avec un mort-né dans les bras. »
T. Apollinaire Abga, journaliste à l'AIBYZ
Lefaso.net
Du 11 au 14 août 2025, des agents des douanes renforcent leurs capacités sur le renseignement douanier à travers un atelier national de formation, indique le service communication de la direction générale des douanes. L'atelier est initié par le Bureau régional de liaison chargé du renseignement (BRLR) de l'Organisation mondiale des douanes (OMD) pour l'Afrique de l'Ouest.
Il a pour objectif d'outiller les agents des douanes dans la maîtrise du rôle et de la place du renseignement dans la lutte contre la fraude douanière et la criminalité transnationale organisée.
Les participants seront également sensibilisés à l'utilisation des outils de l'OMD, notamment la plateforme CEN et ses applications (CENComm, nCEN), essentielles pour le partage d'informations et la coopération opérationnelle.
Le directeur général des douanes Yves Kafando, qui a présidé l'ouverture de l'atelier, a indiqué que dans un contexte marqué par des défis sécuritaires croissants, le renseignement constitue un pilier stratégique pour anticiper les risques, cibler efficacement les contrôles et neutraliser les menaces.
Lefaso.net
L'ouvrage :
« J'ai croqué l'actualité sur Radio Burkina » est un recueil de chroniques sociétés que nous réalisons depuis 2015 sur Radio Burkina. C'est un rendez-vous hebdomadaire des faits de société, vus sous l'angle de la satire, dans un but de sensibilisation. Nous en produisons une quarantaine par an. Par cette édition, nous capitalisons un travail de plusieurs années. Cet ouvrage est destiné à tout lecteur, aux journalistes et élèves-journalistes et au monde de la recherche.
L'auteur
Charles KIENDREBEOGO est natif de la ville de Ziniaré où il a suivi le cursus primaire à l'école A. Tout le cycle secondaire se poursuivra au Petit séminaire de Pabré. Il étudiera ensuite la philosophie et la théologie aux grands séminaires de Kossoghin puis de Wayalghin à Ouagadougou. Après trois années d'études anglophones à l'université de Ouagadougou, il embrassera la carrière de journaliste à l'issue d'une formation en journalisme à l'ISTIC. Il totalise près de vingt années de métier. "J'ai croqué l'actualité sur radio Burkina" est la réalisation d'un de ses rêves : un recueil des chroniques sociétés diffusées sur Radio Burkina. L'auteur a publié un autre livre traitant de la période révolutionnaire au Burkina Faso. Un ensemble de témoignages sur le leader historique et les contradictions qui ont abouti à la mort de Thomas SANKARA, le père de la Révolution burkinabè. « Les fruits de l'arbre sans fleur » est son premier roman.
L'ONEA lance une opération de déplacement et de rehaussement des compteurs d'eau inaccessibles à partir de 1er septembre 2025.
L'Office National de l'Eau et de l'Assainissement (ONEA) informe ses abonnés qu'il engagera, à compter du 1er septembre 2025, une opération de recensement, de déplacement et de rehaussement des compteurs d'eau inaccessibles.
L'Office rappelle à tous ses abonnés l'obligation contractuelle de veiller à l'accessibilité des installations ONEA et particulièrement du compteur d'eau. Par conséquent, les différents travaux et aménagement sur les parcelles tels que les constructions et les poses de pavés qui sont de nature à empêcher l'accès au compteur, ne doivent pas être réalisés sans l'accord de l'ONEA.
Les abonnés concernés sont invités à prendre attache avec l'ONEA pour un accompagnement dans les travaux de déplacement et de rehaussement de leurs compteurs.
Par ailleurs, l'ONEA prendra les dispositions pour un déplacement ou un rehaussement d'office qui sera facturé à l'abonné conformément aux procédures pour tout compteur non accessible identifié.
Chers clients, l'ONEA vous remercie de votre compréhension et compte sur la collaboration de tous ses abonnés pour la mise aux normes des installations.
ONEA, votre bien-être, notre raison d'être !
Le département communication
Banque Atlantique Burkina Faso, a le plaisir de vous informer du lancement de la deuxième phase de la campagne dénommé « EPARGNE GAGNANTE : SAVE & WIN ».
A compter du 01 Aôut 2025 au 31 Mars 2026, rentabilisez votre épargne et tentez de remporter de nombreux lots suivants :
❖ 1er Prix : Une voiture neuve
❖ 2ème Prix : Un séjour à Dubaï avec un accompagnant
❖ 3ème Prix : Un séjour à Marrakech avec un accompagnant
❖ 4ème Prix : Un bon d'achats de FCFA 1 500 000.
Veuillez contacter votre gestionnaire de compte pour les souscriptions.
On dit souvent que nos habitudes façonnent le cours de notre vie. Si vous mangez des hamburgers et des produits gras chaque nuit avant de vous coucher, il va de soi que vous n'irez pas aux Jeux olympiques ! Il en est de même pour l'argent. Le pauvre n'est pas humainement moins important que le riche. Ils ont tous deux la même valeur en tant qu'êtres humains. Ils ont souvent adopté des habitudes différentes, qui ont contribué à des conditions économiques différentes.
La différence entre le riche et le pauvre ne réside pas dans le fait que l'un gagne plus d'argent que l'autre.
Deux personnes ayant eu des niveaux de revenus similaires dans leur carrière peuvent arriver à la retraite avec des situations diamétralement opposées.
Cette différence de situation financière résulte bien souvent d'habitudes et de mentalités différentes, adoptées au fil du temps, et qui ont conduit à des patrimoines différents. Pour changer le fruit, il faut changer la graine.
Voici une liste non exhaustive de cinq choses que les riches ne font pas, mais que les pauvres font :
1. Les personnes qui deviennent riches ne vivent pas au-dessus de leurs moyens
La loi de création de richesse dit que, pour devenir riche, vos dépenses ne doivent pas excéder vos revenus, afin de vous permettre d'investir.
Les riches adaptent leur train de vie à leurs revenus, afin d'avoir quelque chose à investir. Ils cultivent la discipline du report de la gratification.
Les pauvres, malheureusement, adaptent leur train de vie à leurs désirs, plutôt qu'à leurs revenus. Lorsque leurs revenus augmentent, ils augmentent également leurs dépenses. Dans une quête d'assouvir immédiatement certains désirs, ils s'endettent pour consommer, et multiplient les dépenses pour être socialement mieux perçus.
Si vous et moi parvenions à développer des vertus telles que la patience et la maîtrise de soi, non seulement nous grandirions en tant qu'êtres humains, mais cela se ressentirait aussi dans notre gestion financière.
2. Les personnes qui deviennent riches ne sont pas ignorantes en matière d'investissement
Les pauvres n'investissent pas, tandis que les riches investissent.
La personne qui se laisse saisir par la pauvreté aura tendance à ne pas épargner, ou à laisser son argent dormir sur des comptes bancaires, à la merci de l'inflation.
Si vous observez les riches, vous constaterez qu'ils investissent tous dans quelque chose : la bourse, l'entrepreneuriat, ou l'immobilier.
Ils ont compris que leur salaire seul ne suffira pas à les enrichir, ils s'efforcent donc à prélever une partie de leur salaire pour l'investir, afin que cet argent travaille pour eux.
Lorsque vous prenez une partie de votre salaire et que vous l'investissez dans des actions en bourse, cet argent travaille pour vous pendant que vous êtes au bureau en train de gagner un autre salaire. Ultimement, cet argent investi vous rapportera des gains sous forme de dividendes ou de plus-values. Les riches utilisent le levier de l'investissement.
3. Les personnes qui deviennent riches refusent l'ignorance
L'éducation a un prix, mais l'ignorance coûte plus cher.
Les pauvres se contentent de ce qu'ils savent actuellement, tandis que les riches ont tendance à lire, suivre des formations, écouter des podcasts, s'entourer de personnes plus compétentes qu'eux.
Quelqu'un a dit : « Si vous êtes la personne la plus intelligente de votre cercle d'amis, cela signifie que vous êtes dans le mauvais groupe d'amis. »
Pour progresser, créez un environnement où d'autres sont un peu plus en avance que vous sur certains sujets, afin de vous faire progresser intellectuellement. Vos premiers compagnons peuvent être des livres.
4. Les personnes qui deviennent riches ne cherchent pas les solutions miracles
Les riches (ceux qui perdurent dans le temps) sont rarement dans la recherche de solutions miracles. Ils tombent moins facilement dans les pièges des jeux de hasard ou des promesses de richesse rapide. Leur éducation financière leur a appris comment fonctionne l'argent, ce qui leur permet de repérer rapidement les vendeurs d'illusions.
5. Les personnes qui deviennent riches ne blâment pas constamment les autres
Ils prennent leurs responsabilités. Le pauvre a tendance à accuser les autres (l'État, l'économie, la famille, le voisin, etc.) et à les rendre entièrement responsables de son sort.
Une victime ne peut pas changer le cours de son histoire, car elle n'est pas actrice de sa propre histoire. Elle se perçoit comme une figurante dans le récit de sa propre vie. Elle est le produit des autres.
Une caractéristique commune identifiée chez les riches, c'est que très tôt dans leur vie, ils ont appris à prendre leur part de responsabilité pour leur vie.
Ils ont cru que, par la force de leur bras, ils pouvaient contribuer à changer les choses. Ce sont des personnes qui croient en leur capacité à influencer le cours de leur vie. Même lorsqu'elles font face à des revers, elles croient pouvoir rebondir et réécrire leur histoire.
Parmi ces habitudes, réfléchissez à celles que vous pouvez commencer à changer !
Sortir des schémas perdants commence par des choix différents. Investir en bourse peut en faire partie. Pour commencer à vous familiariser avec le monde de l'investissement, vous pouvez télécharger ce guide destiné aux investisseurs débutants en bourse : https://cedriczongo.com/brvm/. Il vous aidera à construire une histoire différente.
Ensemble, rendons la bourse accessible à tous, en particulier aux Africains francophones.
Cédric Zongo
www.cedriczongo.com
A lire aussi : Non, la bourse n'est pas si compliquée !
« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt ; et celui qui vit et croit en moi ne mourra jamais. » Jean 11:25
La famille royale de Kokologho,
Le Teng-Soba de Pousdoure (Sakoinse),
Les grandes familles SAMPEBRE, NITIEMA, SAMA et KABORE
Les familles alliés BAZYOMO, ZONGO, ALADE, GUISSOU et amis ;
Les enfants : Frank Aristide, Martial Vivien, Jean Arsène, et Marie Michelle, et les petits enfants,
ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu de leur épouse, fille, mère, tante, et grand-mère :
Madame SAMPEBRE Antoinette, Agent de l'ONATEL à la retraite, survenu le dimanche 10 août 2025, dans la paix du Seigneur à Ouagadougou par suite de maladie.
Les obsèques auront lieu selon le programme suivant :
Vendredi 15 Août 2025
– 10H00, levée du corps à la morgue du l'hôpital de BOGODOGO, suivie du transfert à Koudougou ;
– 20h00, veillée de prière au domicile familial sis au quartier Sainte Félicité à Koudougou ;
Samedi 16 Août 2025,
– 7H00, départ du domicile pour la messe d'absoute à 10H00 à la Paroisse Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus de Kokologho suivie de l'inhumation au cimetière catholique de Kokologho.
« La vie des justes est dans la main de Dieu (…), ce qu'ils ont eu à souffrir était peu de choses auprès du bonheur dont ils seront comblés car Dieu les a mis à l'épreuve et les a reconnu digne de lui » Sagesse 3,1 et 5.
La famille remercie tous ceux qui s'associeront à sa douleur et les invite à s'unir en prières pour le repos de son âme.
REQUIESCAT IN PACE
1996-2025
« 29 ans se sont écoulés depuis que le Seigneur t'a accueilli près de lui… Ton héritage perdure à travers tes réalisations et les souvenirs tendres que tu as semés dans nos cœurs. »
Pour le 29ème anniversaire du décès de Monsieur Emile BASSONO, Journaliste, Ancien Ministre, Ancien Directeur de l'Ecole Française des Attachés de Presse (EFAP-Afrique/Abidjan),
son épouse, ses enfants, sa famille vous invitent à une messe de requiem qui sera célébrée pour le repos de son âme le mercredi 13 août à 18H30 à la paroisse Saint Jean XXIII de Ouagadougou.
Union de prières.
Celui qui croit en moi, ne meurt jamais.
Sa Majeste Naaba Guiguimpolé,
Dima de Zoungran tenga, Roi de Tenkodogo Naaba Sanem Tanga, chef de Moaga,
le Malgr Naaba, Gilbert Sorgho, les enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants
Les grandes familles SORGHO, BAMBARA, Alliées & Amies vous prient de vous unir d'intention et de prière aux messes d'action de grâce qui seront dites le 17 août 2025
Programme
Ouagadougou
Cathédrale de l'immaculée conception,
5h30, 9 heures et 11 heures
Tenkodogo
Cathédrale Marie-Reine, 6 heures et 8 heures
Moaga
Paroisse Saint Paul 8 heures
« Faso Mêbo n'est pas en concurrence avec une entreprise. Nous ne sommes pas une menace pour le secteur privé », a déclaré le lieutenant Elvis Kapioko, commandant des brigades routières du Guiriko. Il s'exprimait ce jeudi 7 août 2025, lors d'un atelier d'information sur les initiatives présidentielles, organisé par le Bureau national des grands projets du Burkina Faso.
Considérée comme la vitrine des actions présidentielles en matière d'infrastructures, l'initiative Faso Mêbo suscite un fort engouement aussi bien chez les citoyens que chez les partenaires du Burkina Faso. Chaque jour, des institutions, entreprises, associations et particuliers contribuent activement, notamment à travers des dons en matériaux de construction : ciment, agrégats, pavés, équipements divers.
Répondant à une question sur certaines critiques laissant penser à une possible concurrence avec les entreprises privées du secteur des BTP, le lieutenant Kapioko a indiqué que Faso Mêbo est avant tout une initiative de souveraineté, qui n'est pas en concurrence avec une entreprise. « Nous ne sommes pas une menace pour le secteur privé. Le Burkina est désenclavé et le défi est assez grand. Ça fait plusieurs années qu'on a plusieurs entreprises mais on n'arrive pas à aller vers l'objectif souhaité. Faso Mêbo se veut un renfort mais pas une concurrence. On travaille en parfaite coordination avec certaines entreprises », a-t-il précisé.
Mieux encore, selon lui, l'initiative agit comme un levier incitatif : « Faso Mêbo, c'est aussi une forme de pression pour les entreprises qui ne veulent pas s'engager sérieusement. Le pays est grand. Il y a de la place pour tout le monde, pour celui qui veut vraiment travailler. », a-t-il souligné.
Un bilan jugé « satisfaisant » à Bobo-Dioulasso
À Bobo-Dioulasso, les activités de l'initiative sont déjà bien engagées, malgré les contraintes climatiques actuelles. « Nous avons lancé des travaux de pavage et de terrassement sur plusieurs tronçons. Les avancées sont encourageantes et la mobilisation citoyenne est au rendez-vous », s'est réjoui le commandant Kapioko.
Faso Mêbo repose sur deux grands volets, a-t-il expliqué. Le premier concerne les travaux de construction, principalement assurés par les brigades routières. Il s'agit notamment du bitumage de certaines voies prioritaires comme les abords du stade du 4-Août, du Centre hospitalier universitaire de Pala, ou encore de l'axe Bama–Samendéni, dont les travaux devraient reprendre prochainement.
Le second volet porte sur l'embellissement urbain, incluant la confection et la pose de pavés, l'assainissement et l'aménagement d'espaces verts.
Des besoins toujours importants en matériaux
Pour mener à bien ces chantiers, l'initiative a encore besoin de contributions matérielles. Outre les sacs de ciment, les besoins en concassés, moules, sikalite, oxyde, pelles et brouettes restent importants.
L'atelier d'information, entamé le 6 août, se poursuivra les 8 et 9 août avec des visites de terrain à Banfora et Bobo-Dioulasso. Ces journées permettront aux participants de mieux appréhender l'impact des initiatives présidentielles sur le terrain.
Fredo Bassolé
Lefaso.net