ALGER – Un programme de l’Union européenne d’appui au secteur de la pêche et de l’aquaculture a été officiellement lancé lundi à Alger, dans le cadre du programme européen d’appui à la diversification de l’économie Divico2 lancé officiellement lundi à Alger.
Financé par l’UE à hauteur de 15 millions d’euros, ce programme d’appui vise le développement durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture et l’amélioration de ses performances pour qu’il puisse contribuer à la stratégie de diversification de l’économie nationale, a indiqué John O’Rourke, ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne en Algérie lors d’un séminaire de présentation de ce projet.
M. O’Rourke considère que la diversification de l’économie « est incontournable » puisqu’elle « est étroitement liée à la problématique de l’emploi et du développement du secteur privé ».
Il s’agit, selon lui, de promouvoir un secteur de l’économie autre que celui des hydrocarbures et d’assurer aussi que le rôle de l’Etat facilite l’émergence d’un secteur privé dynamique et compétitif, a-t-il ajouté.
S’étalant sur deux ans (2017-2018), ce programme d’appui propose d’encourager les initiatives locales dans trois wilayas pilotes (Ain Temouchent, Sétif et Skikda).
Divico2 vient accompagner la mise en œuvre du plan Aqua-pêche qui vise à augmenter la contribution des activités de la pêche et de l’aquaculture à la diversification de l’économie nationale, a indiqué le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, Abdessalam Chelghoum, dans son allocution lue par le secrétaire général au ministère, Kamel Chadi.
Il est attendu de ce programme le renforcement des capacités d’encadrement et de gestion des institutions publiques, la promotion et la valorisation des filières par l’accompagnement de la gestion durable de la ressource, l’amélioration de la qualité des produits ainsi que la distribution et la commercialisation et le renforcement des capacités des organisations professionnelles, selon le ministre.
M. Chelghoum a souligné que le secteur de la pêche et d’aquaculture disposait d’atouts indéniables, mais ses performances ne sont pas à la hauteur de ces atouts.
L’Algérie vise à doubler sa production de poisson pour atteindre 200.000 tonnes/an, et ce, grâce à l’aquaculture dont la production ne dépasse pas 5.000 tonnes/an actuellement.
Pour ce faire, « le gouvernement a décidé d’inscrire la pêche et l’aquaculture parmi les filières porteuses de son nouveau modèle de croissance à l’horizon 2035 », a rappelé le ministre.
Le directeur de la coopération avec l’UE auprès du ministère des Affaires étrangères, Ali Mokrani, a souligné de son côté que ce programme est un enjeu pour l’Algérie et pour les relations avec l’UE, et qui est la diversification de l’économie nationale.
Le secteur de la pêche doit ainsi tirer profit de l’expérience européenne ainsi que celle des autres partenaires intervenant dans l’exécution de ce programme, pour s’inscrire dans les objectifs du développement durable (ODD) fixés à l’horizon 2030.
Le directeur de la pêche au ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, Taha Hamouche, a considéré que l’assistance de l’UE permettra d’améliorer l’approche dans la réalisation du programme du gouvernement visant l’augmentation de la production nationale via des assistances techniques et des formations.
Parmi les actions d’appui technique identifiées figurent notamment l’élaboration des statistiques de pêche et l’évaluation des pêcheries. Il s’agit aussi de l’aquaculture marine, continentale et saharienne, de la sécurité sanitaire et l’hygiène des produits halieutiques et de la commercialisation des produits de la pêche et de l’aquaculture.
ALGER – Les participants à la Conférence africaine sur la gouvernance d’Internet ont appelé lundi à Alger, à la mise en place d’une ‘‘plateforme africaine commune’‘ dans le but de maîtriser l’utilisation de la toile au niveau du continent noir.
Le directeur de la coopération globale dans le secteur de la recherche dans les technologies de l’information et de la communication (TIC) en Corée du sud, Sang Baek Chris Kang, a indiqué que cette plateforme indispensable à l’échelle africaine ‘‘doit mettre en place des institutions communes chargées de la sécurité cybernétique au niveau de tous les pays membres’‘.
Il a précisé que celle-ci visait également le développement des ‘‘mesures liées à la sécurisation des données personnelles des individus notamment en ce qui a trait aux adresses électronique (e-mail), aux smart phones ou aux cartes d’assurances et bancaires qui, souvent, sont exposées à des menaces de piratage’‘.
Le responsable sud-coréen a affirmé à ce propos, que son pays comptait un nombre important d’institutions spécialisées en la matière à l’instar du Conseil de la protection et de la sécurité cybernétique, du Centre de sécurité cybernétique et d’autres institutions relevant de l’Etat qui ont pour mission de protéger les informations personnelles des utilisateurs de la toile et des réseaux sociaux.
Pour sa part, l’expert en TIC à Tunisie Telecom, Abdelaziz Ben Aziza, a souligné l’importance de ‘‘réfléchir aux moyens de parvenir à une gouvernance de la sécurité cybernétique afin de circonscrire la cybercriminalité et autres menaces qui ont pris des proportions alarmantes ces dernières années’‘.
Il a estimé que cela n’est réalisable qu’en procédant à la ‘‘divulgation des données sur Internet, à leur classement et à la prise de mesures efficaces de prévention et de protection à travers un programme africain unifié’‘.
‘‘Il n’est pas question d’attendre la menace sur Internet mais de se préparer pour y faire face dès qu’elle survient’‘, a-t-il tenu à dire.
Il a proposé à cet effet, la mise au point d’un ‘‘programme unifié de formation dans le cadre de la lutte des menaces cybernétiques’‘ qui débutera à travers des ‘‘programmes d’enseignement dans les écoles et les collectivités pour s’élargir enfin, à l’ensemble des individus’‘.
L’utilisation des réseaux sociaux exige la divulgation de nos informations personnelles à commencer par le numéro de portable ‘‘ce qui pourrait constituer une menace ou un point faible qui sera exploité par certaines parties’‘, a-t-il renchéri.
Il s’est interrogé cependant, ‘‘à qui incombe la responsabilité juridique en matière de sécurisation des données utilisées sur Internet’‘, estimant impératif de ‘‘clarifier les visions à ce sujet. Un volet, selon lui, souvent négligé par les Etats’‘.
Il a évoqué aussi le cryptage des informations sur Internet et le suivi de leur acheminement, précisant que les informations relatives aux utilisateurs africains ‘‘ne sont pas protégées à l’échelle africaine et cela constitue par conséquent, une hantise car les informations deviennent accessibles à d’autres personnes étrangères’‘.
Et partant, ‘‘il est urgent de créer la plateforme africaine dont la mise en place doit s’inspirer de l’expérience européenne ‘‘, a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, la conférence qui se tient au Centre international des conférences (CIC), Abdellatif Rahal, est marquée par la participation de ministres africains en charge des TIC, de représentants de l’Union internationale des télécommunications (UIT) et de l’Union africaine (UA) ainsi que d’experts dans le domaine de la gouvernance de l’Internet.
Ce rendez-vous de haut niveau ‘‘se veut un espace de débats et d’échanges entre les différents acteurs dans la sphère panafricaine du numérique, pour discuter des possibilités de coordination pour la gouvernance de l’Internet dans les pays africains et de rapprocher les points de vue des pays africains et d’unifier leurs positions par rapport à la problématique de la gouvernance de l’Internet afin que l’Afrique s’approprie un usage de l’Internet adapté à ses besoins et réalités’‘.
A travers l’organisation de cette Conférence, ‘‘l’Algérie fidèle à ses engagements africains, réaffirme sa disposition à agir en étroite collaboration avec les autres membres de l’UA dans une perspective assurant l’impulsion d’une dynamique d’économie numérique à même d’assurer une meilleure interconnexion et des échanges à la hauteur des aspirations des peuples africains’‘.
En marge de cette conférence, il a été procédé à l’installation du Comité de liaison de la dorsale transsaharienne à fibre optique (CLTD).
Initié en 2003 dans le cadre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), ce projet vise l’édification d’un réseau large bande dans le processus de développement et d’intégration qui réponde aux besoins croissants en infrastructure de transport d’un contenu fiable, sûr, moderne et au service des Africains.
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President Recep Tayyip Erdoğan of Turkey called on the nations of the region to cement regional cooperation and leadership in the fight against terrorism and instability in the Middle East. President Erdoğan was speaking at the International Peace Institute (IPI) Global Leaders Series presentation in Manama, Bahrain, that brought together an audience of more than 400 people from government, civil society, media, and the private sector.
Highlighting his concerns about the situation in Syria, President Erdoğan said, “We do not want Syria to be torn apart, we are against it, and you should know that there are those who work on dividing Syria and Iraq at the same time, by exploiting sectarian differences.”
President Erdoğan disclosed plans to “create a terror-free safe zone 4,000 to 5,000 square kilometers inside Syria.” This zone will enable those who have been displaced from their homes to find refuge. He called on Turkey’s Gulf Cooperation Council (GCC) partners to provide support and invest in infrastructure, so that those affected by violence can begin to rebuild communities.
The Turkish leader reiterated that regional cooperation was also required to address conflicts in Iraq, Libya, Yemen, and occupied Palestinian territories. He emphasized that regional stability could not be achieved in the long run if the longstanding Palestinian crisis is not addressed first. He reiterated that regional partners have a responsibility to actively define a collective approach to these conflicts in order to secure peace in the region. He stressed the importance of cooperation and integration across various sectors.
Bahrain Foreign Minister Khalid bin Ahmed Al Khalifa also expressed his gratitude to the International Peace Institute for organizing the event and providing the forum for Mr. Erdoğan to share his vision for peace in the Middle East.
The event was moderated by Nejib Friji, Director of IPI’s Middle East and North Africa Office (IPI MENA).
Related Coverage:
“Erdogan lays out Turkish plan to create safe zones in Syria” (Xinhua , February 14, 2017)
“Erdogan urges joint anti-terror efforts from GCC countries” (Famagusta Gazette, February 14, 2017)
“‘On This Geography, Both Our Sufferings And Fates Are Joined‘” (Public, February 14, 2017)
“Erdogan calls for safe zone in northern Syria” (The Peninsula, February 13, 2017)
“Turkey aims to create Daesh-free zone in northern Syria, Erdogan says” (Daily Sabah, February 13, 2017)
“Erdogan lays out Turkish plan to create safe zones in Syria” (TRT World, February 13, 2017)
In Arabic:
Al Wasat, February 14, 2017
Akhbar Al Khaleej, February 14, 2017
Akhbar Al Khaleej Online, February 14, 2017
Al Bilad, February 14, 2017
Al Bilad Online, February 14, 2017
Al Watan, February 14, 2017
Al Ayam, February 14, 2017
Al Ayam Online, February 14, 2017
Al Wasat Online, February 13, 2017
In Turkish:
Turkiya Manset, February 14, 2017
LE CAIRE – Les cyclistes de la sélection algérienne des juniors ont remporté la médaille d’or du contre-la-montre par équipes des championnats d’Afrique sur route dont le coup d’envoi a été donné lundi à Louxor (Egypte) avec la participation de 21 pays.
Composée de six coureurs, la sélection algérienne a pris la première place de la course longue de 26,5 km, devant son homologue marocaine, alors que la troisième place est revenue aux représentants de Maurice.
La sélection algérienne des juniors est composée d’Assal Mohamed, Cheblaoui Oussama, Hamza Mansouri, Merdj Aimen, Ogbi Brahem Wali et Bechlaghem Oussama.
Trois spécialités sont au programme de cette édition qui se poursuivra jusqu’au 17 février, à savoir deux épreuves de course contre la montre par équipes et individuel élite (hommes et dames), juniors (filles et garçons) et U-23, ainsi qu’une épreuve de course en ligne élite (hommes et dames), juniors (filles et garçons) et U-23.
La dernière édition disputée en 2015 avait été organisée à Casablanca (Maroc) avec la participation de 31 nations dont l’Algérie.
TISSEMSILT – Le ministre de la Communication, Hamid Grine a annoncé, lundi à Tissemsilt, que le taux de couverture de la télévision numérique atteindra dans un mois un taux de 75 pc au niveau national.
Animant une émission au siège de la radio régionale de Tissemsilt à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la radio, M. Grine a souligné que le taux de couverture de la télévision numérique, qui a augmenté de 30 pc sur le plan national à 60 pc actuellement, devra atteindre 75 pc dans un mois.
Par ailleurs, le ministre a affirmé que les zones d’ombre de la radiodiffusion seront supprimés définitivement dans la wilaya de Tissemsilt en 2018, signalant que les zones d’ombre, qui représentaient 70 pc en juin 2015, enregistrent actuellement une baisse de près de 40 pc.
L’effort sera concentré dans les prochains mois sur la réalisation de plus de 60 émetteurs au niveau de la wilaya de Tissemsilt pour relever le niveau de couverture de radiodiffusion d’ici la fin de l’année en cours et au plus tard en début 2018 à 95 pc, a-t-il encore souligné.
Le ministre a affirmé que les radios régionales ont connu un bond qualitatif grâce à la mise en service du système MENOS (échange inter radios) en donnant plus d’efficacité aux radios dans les domaines de l’échange et de la formation.
Le ministère de la Communication a adopté une stratégie spéciale pour les radios locales, basée sur trois axes portant sur la promotion de la femme, de l’environnement et de la jeunesse et l’ouverture du champ à toutes les couches de la société et aux talents, a-t-il ajouté.
M. Grine a souligné que le choix de Tissemsilt pour la célébration de la journée mondiale de la radio entre dans le cadre de la stratégie de proximité de son ministère axée sur la mise en valeur des potentialités disponibles.
Le ministre a présidé, à la maison de la culture ‘‘Mouloud Kacim Nait Belkacem’‘, les festivités de la journée mondiale de la radio célébrée le 13 février de chaque année, en présence du Directeur général de la radio nationale (ENRS), Chaabane Lounakel, du Directeur général de l’Entreprise publique de télévision algérienne (EPTV), Tewfik Khelladi et des autorités de wilaya.
Ces festivités ont été marquées par une exposition mettant en relief les activités et l’évolution qu’a connu la radio régionale de Tissemsilt et les atouts touristiques que recèle la wilaya.
En outre, le directeur de la radio de Saida, Aissa Benhachem a animé une conférence intitulée ‘‘La presse de proximité et promotion du citoyen, la radio locale comme modèle’‘ et une campagne de don du sang a été organisée à cette occasion, de même qu’un circuit automobile pour les enfants.
LGER – L’Union algérienne des sociétés d’assurance et de réassurance (UAR) est sur le point de finaliser une convention permettant l’indemnisation directe des sinistres des accidents de voitures, a indiqué lundi à Alger son président, Brahim Djamel Kessali.
‘‘Nous travaillons actuellement sur la mise en place d’une nouvelle convention appelée Indemnisation directe des assurés (IDA) qui devra permettre aux assurés contre les dommages et collisions de véhicules d’être indemnisés systématiquement sans que leur cas ne soit l’objet de recours. La signature de la convention entre les compagnies d’assurance devrait se faire avant la fin 2017’‘, a affirmé M. Kessali au Forum d’El Moudjahid consacré au secteur des assurances.
Soulignant que les assurés sous la formule ‘‘tous risques’‘ sont systématiquement remboursés au niveau de leurs agences, M. Kessali, qui est également P-dg de la Compagnie algérienne d’assurance et de réassurance (CAAR), a précisé qu’avec ce nouvel instrument, les compagnies d’assurance pourront directement indemniser leurs clients avant de procéder à une télé-compensation afin d’assainir entre elles les dossiers de remboursement.
Avec ce futur dispositif, a-t-il poursuivi, il n’y aura plus de recours, tandis que le client sera remboursé au niveau de son agence d’assurance que ce soit pour la partie dommages ou pour la partie responsabilité civile.
S’agissant de l’opération d’assainissement des recours cumulés depuis 2010, M. Kessali a avancé que grâce à la convention d’assainissement des recours au coût moyen, 78.000 dossiers ont été assainis à fin 2015 pour un montant global de remboursement de plus de 3 milliards de DA, soulignant qu’il s’agit des dossiers datant des années 2010, 2011 et 2012.
Quant aux dossiers de 2013, 2014 et 2015, ils sont en cours de traitement grâce à la Convention inter-entreprises de règlement des sinistres automobiles matériels, ayant permis la réduction à moins de 45 jours les délais de remboursement des sinistres inférieurs à 150.000 DA, et à moins de 60 jours des sinistres supérieurs à ce montant.
‘‘Tous ces dossiers devraient être réglés avant d’entamer la phase de remboursement systématique et immédiat des assurés-dommages et collisions en laissant l’assainissement des dossiers se faire à posteriori entre les assureurs eux-mêmes grâce à l’indemnisation directe’‘, a-t-il promis.
En 2015, le montant global des règlements de sinistres a atteint 71 milliards de DA dont 47 milliards de DA pour la seule branche automobile, selon M. Kessali, précisant que les compagnies d’assurances enregistrent annuellement plus d’un (1) million de déclarations de sinistres en raison de l’augmentation continue des accidents de la route.
A ce titre, il a révélé qu’une étude d’un projet pour la création d’une plateforme informatisée des sinistres déclarés était en cours de réalisation, ainsi que la mise en place d’un fichier national des conducteurs, permettant de faciliter d’abord le traitement des dossiers des sinistres, ainsi que le recensement des conducteurs récidivistes en matière de sinistres.
Abordant la situation financière des compagnies d’assurance, M. Kessali a fait état d’un recul de bénéfice mais qui n’est pas d’une grande incidence sur la santé financière des compagnies d’assurance, précisant que la marge de solvabilité des compagnies d’assurances, soit la capacité d’un assureur de faire face à ses engagements à l’égard de ses assurés, avoisine les 144%, alors que la loi exige un taux minimal de 15%.
Interrogé sur les récentes augmentations des primes d’assurance automobile, M. Kessali a expliqué que la hausse était de l’ordre de 20% et ne touchait que la partie responsabilité civile et devrait être appliquée à raison de 5% chaque semestre à partir du 1er semestre 2017.
‘‘En termes de montant, cette augmentation est très faible, car elle ne devrait pas dépasser les 100 DA pour chaque assurance. En plus, l’augmentation des 20% devrait s’étaler sur 2 ans, soit à raison de 5% chaque semestre donc, elle ne sera pas d’un grand impact sur les prix des assurances’‘, selon lui.
Par ailleurs, depuis son instauration en 2004, l’assurance catastrophe naturelle (CAT-NAT) n’a drainé que 700.000 souscripteurs avec un chiffre d’affaires global de 15 milliards de DA (en 10 ans) jusqu’à fin 2015, un montant jugé ‘‘très faible’‘ par M. Kessali par rapport aux 10 millions d’unités (logements, locaux, usines…) recensées sur le territoire national.
Avançant les explications d’une étude, ce manque d’engouement pour cette branche est dû au manque d’information et à des raisons économiques, a-t-il avancé.
Quant à l’assurance vie, cette branche est en croissance permanente selon le même responsable qui a relevé que son chiffre d’affaires a dépassé les 10 milliards de DA à fin 2015 contre 8 milliards de DA en 2014 (+20%).
En 2015, la contribution du secteur des assurances au PIB était de 0,73%, un taux en progression et dominé par les assureurs publics à hauteur de 75%, a avancé en marge de la conférence Youcef Benmicia, membre de l’UAR et P-dg de la Compagnie algérienne des assurances (CAAT).
Par ailleurs, l’UAR compte organiser régulièrement à partir de 2017 une conférence internationale sur le secteur des assurances et de la réassurance dont la première édition devrait avoir lieu à Alger avant la fin de l’année.
En prévision de la campagne électorale et du scrutin du 4 mai 2017 madame Fetni Manar, membre de l’instance nationale, a installé officiellement la commission de surveillance en présence du Drag de la wilaya d’Oran monsieur Rabah, du secrétaire général de l’APC d’Oran M Benaoumer et de la presse. Madame Fetni devait expliquer le rôle de cette commission qui est neutre et dont la composante est de six juges de justice et six personnalités de compétence nationale de la société civile. De son côté, le Drag monsieur Rabah, a réconforté madame Fetni Manar et les membres, que tous les moyens seront mis à leurs dispositions. Pour la réussite de ces élections, cette instance va siéger à la bibliothèque municipale de Haï-Seddikia où tout le personnel a été mis à sa disposition. Cette instance sera présidée par monsieur Ferdi Abdelaziz magistrat à Oran.
L’ agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP), qui sera opérationnelle dès ce lundi, est un «acquis important» pour l’Algérie et est appelée à devenir une «référence» en la matière en Afrique, a affirmé dimanche à Alger le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf.
Intervenant à l’occasion du lancement officiel des activités de cette nouvelle structure, le ministre a qualifié celle-ci d’«acquis important» pour l’Algérie ainsi que pour les professionnels, soulignant qu’elle est appelée à devenir une «référence» à l’échelle continentale. L’Algérie est appelée à «chapeauter une grande partie de l’Afrique, voire tout le continent» en ce qui concerne les produits pharmaceutiques, a insisté M. Boudiaf, soulignant l’existence d’une plate-forme à même de concrétiser cette ambition contenant plus de 80 usines dédiées à la production pharmaceutique.
M. Boudiaf a exprimé, en outre, le souhait que cette agence puisse acquérir la «même réputation» que celle du Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP), aussi bien à l’échelle régionale qu’internationale, appelant les responsables de l’agence de travailler en «étroite collaboration» avec leurs homologues étrangers afin d’être au diapason des perpétuelles évolutions en matière pharmaceutique.
«Nous devons travailler à court et moyen termes pour maîtriser les nouvelles technologies inhérentes à la production de médicaments», a-t-il ajouté, se félicitant que la production nationale «couvre actuellement plus de 60% des besoins de la population». La production locale «ne doit pas être orientée vers les laboratoires internationaux mais doit, au contraire, être promue de sorte à attirer ces laboratoires et les potentiels investisseurs vers elle», a-t-il recommandé. Le ministre s’est engagé, dans ce contexte, à accompagner les producteurs nationaux et à leur garantir «la stabilité de l’environnement» lié à leurs activités. Assurant, par ailleurs, qu’il n’y aura «plus de pénurie» de médicaments, M. Boudiaf a considéré que la disponibilité de ces produits relevait de la «souveraineté nationale» avant d’annoncer une prochaine révision de l’organigramme du département ministériel qu’il dirige. Interpellé sur cette question, lors d’un point de presse animé en marge de cette rencontre, le directeur général de la Pharmacie au ministère de la Santé, Hamou Hafedh, a déclaré que «l’ensemble des programmes du médicament strictement importé, est complètement libéré», précisant que le médicament a représenté, en 2016, quelque 92% de la totalité de la production pharmaceutique nationale et 54% par rapport à la facture globale nationale. Créée il y a plus d’une année, l’Agence nationale des produits pharmaceutiques est une autorité administrative indépendante qui a pour missions essentielles, entre autres, l’enregistrement de médicaments ainsi que l’homologation des produits pharmaceutiques et des dispositifs médicaux destinés à la médecine humaine. Elle est également chargée de «veiller à la sécurité, l’efficacité, la qualité et le contrôle de ces produits et à en assurer la régularisation du marché».
Mikoss Fanni írása
A Quazi Design ékszerek kicsik és zöldek, de ugyanakkor elegánsak is. Küldetése kétszeres, egyfelől az a célja, hogy leküzdje azt a sztereotípiát, amely szerint az újrahasznosított termékek csúnyák, másfelől pedig, hogy elérjék a női függetlenséget Afrika utolsó abszolút monarchiájában.
L’Algérie est citée en exemple par la directrice générale du Fonds monétaire (FMI), Christine Lagarde, en matière de maîtrise de politique budgétaire. La loi de finances de 2017 prévoit, rappelle-t-elle, un cadre à moyen terme qui fixe des objectifs de recettes et de dépenses pour les trois exercices à venir.
L’institution de Breton Woods salue ainsi le «Nouveau modèle de croissance économique et trajectoire budgétaire 2016-2019», dans lequel figure ce cadrage budgétaire. En effet, l’ajustement budgétaire dont il est question est basé sur un baril de pétrole à 50 dollars en 2017, à 55 dollars en 2018 et à 60 dollars en 2019 et sur un taux de change de 108 DA pour un dollar.Les participants à un colloque régional sur la protection juridique de l’huissier de justice, organisé samedi à Tlemcen ont plaidé pour la révision des textes juridiques portant sur cette protection. Après avoir insisté sur la nécessité d’accorder à l’huissier la place fondamentale en tant qu’officier exécutant des missions de pouvoirs publics, ils ont recommandé de ne pas criminaliser les actes de l’huissier en cas d’erreurs sans intention.
L’inspecteur général au ministère de la Justice, Belhachem Tayeb a affirmé, dans son intervention au nom du ministre de la Justice, Garde des sceaux, que le ministère de tutelle accorde un grand intérêt au rôle de l’huissier qui consiste à exécuter les décisions de la justice, soulignant que ce rôle important est une contribution à la concrétisation d’un procès équitable, nécessitant du législateur et de l’Etat de garantir la protection de l’huissier. Il a rappelé, au passage, que le législateur algérien a pris en charge cet aspect sensible et important de protection de l’huissier de toute violence physique ou verbale dans l’exercice de ses fonctions. M. Belhachem a déclaré que cette rencontre est une initiative louable et une occasion pour les huissiers, les magistrats et les auxiliaires de justice d’échanger des idées et soulever des préoccupations et de problèmes à résoudre. Deux communications ont été présentées à cette occasion, la première abordant la protection juridique de l’huissier par le membre du Conseil constitutionnel, El Hachemi Brahmi et la deuxième les problèmes d’exécution, par le magistrat à la Cour de Tlemcen, Abdelkader Assal. Le débat a permis aux participants de traiter des conditions difficiles entourant le métier d’huissier, rappelant que le taux d’exécution des jugements en Algérie a atteint 93 pour cent lors de l’année judiciaire écoulée. Cette rencontre, à laquelle ont assisté des huissiers de justice et des cadres du corps judiciaire de 14 wilayas de l’ouest du pays, a été organisée par la chambre régionale des huissiers de l’ouest en coordination avec la Cour de Tlemcen.
Les chauffeurs de taxi inter-wilaya sont en colère suite à la décision de la direction des Transports de la wilaya d’Oran de délivrer de nouveaux agréments d’exploitation de lignes desservant les autres wilayas.
Les délégués des trois syndicats représentant les chauffeurs de taxis en l’occurrence le SNTT, l’ONTA et l’UGCAA, ont tenu hier un point de presse où ils ont tenu à contester l’injection de nouveaux chauffeurs de taxis dans des lignes «saturées». Le SG du SNTT a estimé que cette décision de la DTWO est contraire aux directives du ministère de tutelle qui s’est engagée avec les délégués des transporteurs à geler les nouveaux agréments des taxis inter-wilaya et du transport en commun en raison de la saturation des lignes inter-wilaya et le recul du trafic. La direction des Transports aurait expliqué cette décision par le nombre croissant des demandes déposées par les chauffeurs de taxis urbain. Les délégués des chauffeurs de taxis inter-wilaya promettent de durcir le mouvement de contestation dans les jours à venir. Ils menacent de tenir un sit-in devant le siège de la DTWO pour appuyer leur revendication. Il est à rappeler que le secteur des Transports par taxis urbain est au bord de la saturation à Oran. Ils sont plus de 10.000 taxis à marauder à longueur de journée dans les artères de la ville. Certes, la demande existe en raison de l’explosion démographique et urbaine de la ville, mais l’attribution de nouvelles autorisations d’exploitations risquerait de déstabiliser à jamais l’équilibre fragile entre l’offre et la demande.
Une hausse des frais administratifs exigés pour présenter une demande de citoyenneté au Canada aurait entraîné une baisse significative du nombre d’immigrants présentant une telle demande, selon des avocats spécialisés en immigration.
Au cours des neuf premiers mois de 2016, le gouvernement a reçu 56 446 demandes de citoyenneté, soit une chute de près de 50 %, par rapport aux 111 993 demandes faites au cours de la même période l’année précédente.
Les frais de traitement ont bondi de 100 $ à 530 $ en 2014-2015, un montant qui passe même à 630 $ une fois que les frais additionnels de « droit de citoyenneté » de 100 $ sont ajoutés.
Les données sont issues d’un rapport de l’ancien directeur général de l’Immigration et de la Citoyenneté, Andrew Griffith, préparé pour le Comité sénatorial des affaires sociales, des sciences et de la technologie. Le comité sénatorial amorce cette semaine des audiences sur le projet de loi C-6 qui doit modifier la Loi sur la citoyenneté.
M. Griffith y voit une tendance qu’il qualifie d’« alarmante » et qui pourrait être directement liée à l’augmentation des frais exigés pour la demande de citoyenneté. « Si vous êtes un professionnel qui réussit assez bien, vous n’aimerez peut-être pas [la hausse], mais vous la paierez, avance M. Griffith à CBC News. « Mais si vous êtes un immigrant ou un réfugié en difficulté [un montant de] 630 $ peut devenir prohibitif, a fortiori si vous parlez d’une famille de quatre personnes ou plus. »
Outre les coûts associés au frais de citoyenneté, les immigrants doivent faire face à ceux reliés aux tests linguistiques, poursuit M. Griffith qui propose de réduire les frais de traitement des demandes de citoyenneté à 300 $, d’abolir les frais de 100 $ liés au « droit de citoyenneté » et d’envisager une exemption de frais pour les réfugiés et les immigrants à faibles revenus.
M. Griffith prévient Ottawa que l’augmentation des coûts liés à la citoyenneté pourrait s’avérer un frein à l’intégration des nouveaux arrivants et conduire à leur marginalisation.
« Nous nous sommes toujours félicités d’avoir un modèle où nous encourageons non seulement l’immigration, mais nous encourageons les immigrants à devenir citoyens pour qu’ils participent pleinement à la société. Ils peuvent ainsi participer aux discussions politiques, voter et faire tout ce qui est lié à la citoyenneté », a-t-il dit.
Le projet de loi C-6 annule des réformes introduites par le précédent gouvernement conservateur et prend des mesures pour rationaliser et renforcer l’intégrité du processus de citoyenneté. Le projet de loi prévoit notamment la réduction du temps que les résidents permanents doivent vivre, travailler ou étudier au Canada afin de devenir admissibles à la citoyenneté.
Le gouvernement ne semble toutefois pas prêt à revenir sur la hausse des frais imposés par les conservateurs, qui demeurent nettement inférieurs à ceux d’autres pays comparables comme les États-Unis, l’Australie ou la Nouvelle-Zélande, selon le ministre de l’Immigration, Ahmed Hussen.