Rien ne va plus entre Novak Đoković et le régime d'Aleksandar Vučić. L'ancien numéro un mondial du tennis a apporté son soutien aux étudiants et le tournoi ATP de Belgrade, dirigé par son frère, aura lieu cette année à Athènes.
- Articles / Courrier des Balkans, Serbie, Grèce, SportsLes conservateurs du GERB sont revenus au pouvoir, avec l'indispensable soutien du DPS de l'oligarque Delyan Peevski. Celui-ci utilise l'argument de la « lutte contre la corruption » pour éliminer rivaux et adversaires, à Sofia comme à Varna. Décryptage.
- Articles / GERB, Courrier des Balkans, Bulgarie, Politique, Défense, police et justice95 candidats ont été déclarés admis au concours direct de recrutement de cent quinze (115) fonctionnaires des Eaux, Forêts et Chasse au titre de l'année 2024. Les interessés sont invités pour la phase de la visite médicale qui se déroule du lundi 27 au mercredi 29 octobre 2025, au Centre médico-social de la garnison de Cotonou. Voici la liste des candidats par ordre de mérite.
Les journalistes de la presse étrangère désireux de couvrir les élections législatives et communales 2026 au Bénin sont invités à soumettre leur demande d'accréditation sur le site internet de la Haute Autorité de l'Audiovisuelle et de la Communication (HAAC). L'annonce a été publié ce lundi 20 octobre 2026 à travers un communiqué.
La Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC) invite les professionnels des médias de la presse étrangère qui souhaitent faire la couverture des élections législatives et communales couplées du 11 janvier 2026 que la réception des demandes d'accréditation a débuté ce lundi 20 octobre 2026.
Pour soumettre sa demande , il faut se rendre sur le site internet de la HAAC, dans le menu « Services / Accréditations » ensuite cliquer l'adresse suivante : www.haac.bj.
Il est impératif de mentionner en objet : « Couverture médiatique des élections législatives et communales du 11 janvier 2026 » et suivre les instructions en renseignant les informations suivantes : le nom de l'organe de presse représenté, les informations relatives au journaliste (nom et prénoms) et la fonction qu'il occupe au sein dudit média.
La liste des pièces qui doivent accompagner cette demande en ligne figure sur le même site internet.
La date limite de dépôt des demandes est fixée au vendredi 21 novembre 2025 à 17 heures.
Marina HOUENOU (Stag)
La Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin (CDC Bénin) a procédé, le jeudi 16 octobre 2025, au lancement d'une initiative dénommée IDERA ; un programme destiné à identifier, accompagner et financer des femmes porteuses de projets structurants, durables et ambitieux.
Visant à offrir un accompagnement pour la structuration de leurs projets et à faciliter l'accès des femmes entrepreneures aux financements ; IDERA repose sur trois piliers fondamentaux.
– l'inclusion pour mettre en valeur la force productrice de la femme ;
– l'intégration pour créer un package d'accompagnement ;
– l'innovation par l'appui de la CDC Bénin qui se démarque d'un investisseur financier classique.
Ainsi, les femmes entrepreneures auront l'occasion de postuler à un appel à projets. Les projets à soumettre doivent répondre aux critères ci-après :
– le projet doit être basé au Bénin ;
– il doit être développé dans les secteurs de l'industrie, l'innovation ou les services ;
– présenter un coût minimum de 3 milliards de francs CFA.
Le formulaire de candidature est accessible sur le site web de la CDC Bénin, via la plateforme https://idera.cdcbenin.bj.
En plaçant le financement inclusif au cœur de son action, la CDC Bénin selon la représentante de ONU Femmes, démontre sa vision et sa confiance dans le potentiel économique et le leadership des femmes. Elle s'inscrit également dans la mission de l'organisation onusienne ; celle de permettre à chaque femme d'accéder aux ressources, aux opportunités et aux soutiens nécessaires pour faire prospérer ses talents et ses entreprises.
« A travers des initiatives comme IDERA, c'est toute une plateforme de confiance et d'impact qui se met en place. Une plateforme où les femmes ne sont plus de simples bénéficiaires, mais de véritables actrices de développement durable et de la prospérité collective », a-t-elle souligné réitérant l'engagement de l'organisation internationale aux côtés du gouvernement du Bénin, de la CDC, et des partenaires, pour faire du financement inclusif, « un levier de transformation structurelle et durable ». Fière de cet exemple édifiant du Bénin, elle a formulé le vœu que l'initiative IDERA inspire d'autres pays et institutions de la région.
Dans son intervention, la directrice générale de la CDC Bénin, Maryse LOKOSSOU affirmait : « Investir dans les femmes est une stratégie assumée de croissance » ; et la CDC Bénin ne présente dans son portefeuille aucun projet porté par une femme. Un constat qui appelle à agir et justifie l'initiative IDERA par laquelle la CDC Bénin ambitionne de « créer des championnes nationales, des femmes qui feront briller le Bénin, au-delà de ses frontières et montreront que dans le pays, l'ambition féminine peut rimer avec performance, leadership et impact ».
Suivant les explications de Maryse LOKOSSOU, il ne s'agit pas seulement de faciliter l'accès à des ressources. Il s'agit aussi et surtout, de « construire un véritable écosystème de confiance et de performance autour des femmes entrepreneurs ». « Le développement du Bénin ne se fera pas sans les femmes ; et grâce à IDERA, il se fera par les femmes, avec les femmes et pour les femmes », a indiqué la directrice générale de la CDC Bénin.
Saluant l'initiative qui intervient dans un contexte marqué par la célébration de la journée internationale de la femme rurale, la Ministre de l'Industrie et du Commerce, Shadiya ASSOUMAN, a souhaité que les femmes rurales, très ingénieuses et créatrices de richesse, puissent être inclues dans le programme.
« Libérer le potentiel du financement inclusif : transformer les projets portés par les femmes en champions économiques », c'est le thème d'un panel animé par des responsables d'institutions partenaires de la CDC Bénin.
F. A. A.
Dans un élan de solidarité nationale et de patriotisme concret, l'association Boost Faso a marqué ce samedi 04 octobre 2025 une nouvelle étape significative dans son engagement pour l'éducation avec la tenue effective de la troisième Édition de son projet phare, « Opération VAE » (Volontaires pour l'Accès à l'Éducation).
Plus qu'une simple distribution de kits scolaires, cette opération incarne une vision partagée : celle, portée par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, d'un Burkina Faso uni, résilient et se construisant main dans la main pour les générations futures. En ciblant spécifiquement les enfants les plus vulnérables, les orphelins des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), les enfants en situation de handicap, ceux vivant dans des orphelinats et les zones touchées par l'insécurité, Boost Faso se positionne en véritable « VDP (Volontaire pour la Défense de la Patrie) de l'éducation ».
Une innovation majeure pour cultiver l'excellence
Si la distribution de 250 kits scolaires complets a une nouvelle fois illuminé le visage des enfants et de leurs enseignants, la grande nouveauté de cette édition 2025 est l'inauguration des trois mini-bibliothèques entièrement équipées offertes par l'association Boost Faso. Deux écoles primaires à savoir l'école primaire de Tabtenga et l'école primaire de Nagreongo, ainsi qu'un lycée, le Lycée De Loumbila A, soigneusement sélectionnés, sont les heureux bénéficiaires de ces infrastructures de savoir. Quant aux kits scolaires, ils ont été répartis entre ces 3 écoles et l'action sociale de la gendarmerie nationale pour les orphelins des FDS tombés au front. Dans de nombreuses zones rurales, un livre est une denrée rare. Une bibliothèque scolaire est souvent un rêve inaccessible. En offrant ces infrastructures de lecture et d'apprentissage , nous voulons éveiller les consciences, cultiver l'excellence et ouvrir les esprits de ces élèves , avenir de notre pays, sur le monde », a déclaré Mr Oumar DICKO, Président de Boost Faso. Cette initiative vise à combler un fossé crucial et à insuffler une culture de la lecture, socle de toute connaissance et de tout développement durable.
Enfin, il est important de rappeler que depuis son lancement, l'Opération VAE a déjà franchi des caps impressionnants, en permettant la scolarisation de plus de 1000 élèves sur l'ensemble du territoire national. Un chiffre qui témoigne de la détermination sans faille de l'association et de ses partenaires à œuvrer pour l'éducation de sa jeunesse et l'intérêt de notre patrie.
Cet engagement collectif est le fruit d'un partenariat vertueux entre les membres de Boost Faso, ses partenaires, et toutes les bonnes volontés qui ont répondu présent à l'appel. « C'est par ce genre d'actions concrètes, portées par l'amour de la patrie, que nous construirons le Burkina de demain. Des milliers d'enfants bénéficieront de ces bibliothèques ; c'est un investissement inestimable pour notre avenir commun », a-t-il ajouté.
La Phase 3 de l'Opération VAE n'est pas une fin, mais un jalon de plus sur la voie tracée par Boost Faso. Elle démontre avec force que, dans l'esprit de résilience prôné par les plus hautes autorités, l'éducation reste l'arme la plus puissante pour bâtir une nation solidaire, fière et tournée résolument vers un développement durable. Notre défi pour les prochaines éditions est de doter encore plus d'écoles de ses infrastructures innovantes, pourquoi pas l'ensemble du territoire national.
L'Institut des sciences des sociétés (INSS) a abrité, ce lundi 20 octobre 2025, l'atelier de clôture des projets de recherche et d'innovation. Cette rencontre a permis de présenter les résultats obtenus à l'issue de deux années de mise en œuvre de 15 projets financés à hauteur de 400 millions de FCFA, avec l'appui de plusieurs partenaires techniques et financiers ainsi que de l'État à travers le Fonds national de la recherche et de l'innovation pour le développement (FONRID).
Les 15 projets présentés concernent divers secteurs tels que l'agriculture, la santé, l'énergie, la transformation des produits locaux et les chaînes de valeur agroalimentaires.
Pour le directeur général du FONRID, Dr André Bationo, les résultats obtenus sont prometteurs et le plus important, c'est que ces résultats soient utilisés par les communautés et les opérateurs économiques.
Le directeur général a également insisté sur la nécessité de valoriser les résultats de la recherche afin qu'ils produisent un impact concret sur le quotidien des populations.
Ce sont au total 15 projets qui ont été sélectionnés« Nous sommes très satisfaits des résultats obtenus parce que lorsque vous les regardez, je pense que l'essentiel maintenant, c'est de faire en sorte que ces résultats-là puissent être utilisés par les communautés et par les opérateurs économiques. C'est notre objectif à l'heure actuelle. Vous avez vu la transformation agroalimentaire qui a été faite grâce aux 400 millions qui ont été injectés. Donc le défi maintenant, c'est que vous, en tant qu'hommes et femmes de médias, vous arriviez à porter notre message loin afin que des opérateurs économiques viennent investir pour produire massivement les prototypes qui sont exposés. L'essentiel, comme le secrétaire général l'a dit, ce n'est pas de venir exposer en salle les résultats. L'essentiel pour nous, c'est que les résultats produisent des impacts afin que tout le monde ressente cela », a souligné le directeur du FONRID, Dr André Bationo.
Le secrétaire général du ministère en charge de la recherche et de l'innovation a salué la tenue de cet atelier. Selon lui, la recherche et l'innovation constituent des leviers essentiels pour le développement du Burkina Faso, notamment dans un contexte où le pays aspire à une souveraineté scientifique et technologique.
« Pour avoir mobilisé une somme de 400 millions de francs CFA pour mettre en œuvre ce projet, cela démontre la volonté et l'engagement du gouvernement et du ministère en charge de l'innovation d'accompagner les activités qui vont permettre d'obtenir des résultats pour booster l'économie nationale. Ces résultats doivent produire des effets visibles. Ce n'est pas la recherche seule qui peut le faire, il faut l'implication du secteur privé et du monde industriel », a-t-il souligné.
Environ 400 millions de FCFA ont été mobilisés pour accompagner les projetsEn rappel, le Fonds national de la recherche et de l'innovation pour le développement (FONRID) a pour mission d'offrir un cadre de mobilisation et de financement sécurisé et transparent aux activités de recherche et d'innovation des secteurs public et privé, de permettre à la recherche et à l'innovation d'occuper une place prépondérante dans la politique de développement du Burkina Faso et de soutenir des projets de génération et/ou de diffusion de nouvelles connaissances. Il intervient dans divers domaines tels que l'agriculture, l'élevage, la pêche, l'environnement ; la transformation agroalimentaire, la santé humaine et animale ; l'énergie et les mines, les bâtiments ; l'eau et l'assainissement ; etc.
Hanifa Koussoubé
Lefaso.net
À l'occasion de la célébration de ses 10 ans d'existence, Bravia Hôtel a offert un forage ainsi que des fournitures scolaires à l'école primaire Nelson Mandela, située dans le quartier Cissin de Ouagadougou. La cérémonie officielle de remise du don a eu lieu ce lundi 20 octobre 2025 au sein de l'établissement. Selon les responsables de Bravia Hôtel, offrir un accès durable à « l'or bleu » est essentiel pour garantir aux élèves un environnement d'apprentissage sain et propice à leur épanouissement.
En octobre 2015, Bravia Hôtel ouvrait ses portes dans la capitale burkinabè. Pour marquer cet anniversaire, l'établissement hôtelier a décidé d'apporter sa contribution aux efforts du gouvernement dans le domaine de l'éducation. L'école primaire Nelson Mandela, située dans l'arrondissement 6 de Ouagadougou, souffrait d'un manque chronique d'eau, rendant difficile l'assainissement de l'école et l'entretien du jardin scolaire. Grâce à la mobilisation des ressources par Bravia Hôtel, ce problème appartient désormais au passé. En plus du forage, des fournitures scolaires ont été offertes pour soulager les parents d'élèves.
Le forage« Nelson Mandela a dit : “L'eau nourrit la vie, l'éducation transforme le monde.” L'accès à l'eau potable et à une éducation de qualité est un droit fondamental pour chaque enfant. En dotant cette école d'un forage, nous souhaitons non seulement améliorer les conditions d'hygiène et de vie des élèves, mais aussi créer un cadre favorable à l'apprentissage et à l'épanouissement. Cette journée est donc symbolique à plus d'un titre. Elle marque la volonté de Bravia Hôtel Ouagadougou de contribuer activement à la vie communautaire. Elle réaffirme notre attachement à cette belle ville qui nous a accueillis il y a dix ans et traduit notre reconnaissance envers la société burkinabè, ainsi que notre désir de lui rendre, par des actes concrets, la confiance et les opportunités qu'elle nous a offertes », a déclaré Sunil Garg, directeur d'exploitation par intérim de Bravia Hôtel.
Les meilleurs élèves de l'établissement ont reçu des fournitures scolairesLa directrice régionale de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle du Kadiogo, Adiarata Sawadogo, a salué ce geste, soulignant son impact sur la vie des élèves.
« Parmi les réformes engagées dans notre système éducatif depuis 2024 figure la promotion du jardinage dans les établissements scolaires. Cette activité permet d'allier savoir intellectuel et apprentissage pratique. Ce forage contribuera à l'assainissement, à l'amélioration des conditions d'hygiène et de vie des enfants. Il permettra aussi de renforcer la cantine scolaire grâce à l'entretien du jardin », a-t-elle indiqué avec satisfaction.
L'école primaire Nelson Mandela accueille plus de 1 000 élèves. Pour Véronique Kangnama, représentante de l'établissement, ce don vient soulager les élèves et la direction.
À gauche, Adiarata Sawadogo, et à droite, Véronique Kangnama ont remercié Bravia Hôtel pour ce geste« Nous venons de recevoir un cadeau inestimable. Nous manquions cruellement d'eau, ce qui rendait difficile la désaltération des élèves et nous avait contraints à suspendre les activités de jardinage. Grâce à ce forage, nous pourrons relancer ces activités pour le plus grand bonheur des enfants », a-t-elle témoigné, émue.
Suivez la page Facebook de Bravia Hôtel OuagadougouD'autres activités prévues pour marquer l'anniversaire
Dans le cadre de la célébration de son 10e anniversaire, Bravia Hôtel prévoit d'autres initiatives sociales et festives, notamment une journée de sensibilisation, de dépistage et de bien-être contre le cancer du sein, ainsi que des animations à l'hôtel 4 étoiles. Fondé en 2015 en Afrique de l'Ouest, Bravia Hôtel est une chaîne hôtelière internationale synonyme de confort, de qualité et de richesse culturelle. Le groupe propose deux catégories d'établissements :
• Bravia Hôtel (haut de gamme),
• Bravia Eco Hôtel (économique).
Depuis sa création, le groupe a ouvert plusieurs hôtels 4 et 5 étoiles en Afrique et en Inde. Sur le continent africain, Bravia est présent au Niger, au Burkina Faso, au Togo et au Maroc.
SB
Crédit photo : Bonaventure Paré
Lefaso.net
Koudougou, dans la région de Nando, accueille ce lundi 20 octobre 2025, le lancement de la campagne nationale de formation des acteurs sur la nouvelle réglementation de la commande publique qui va s'étendre du 20 octobre au 14 novembre 2025. Cette formation fait suite à l'adoption de la loi n°2024-05/ALT du 20 avril 2024 portant réglementation générale de la commande publique et ses textes d'application. Initiée par l'Autorité de régulation de la commande publique, elle devrait permettre aux personnes responsables de la commande publique de mieux comprendre les innovations introduites dans la nouvelle loi en matière de planification, de passation, d'exécution et de contrôle des marchés publics.
L'adoption de la loi n°2024-05/ALT du 20 avril 2024 et des décrets d'application y afférant, vise à corriger les insuffisances du dispositif réglementaire précèdent, à intégrer les meilleures pratiques internationales et à répondre aux attentes des citoyens en matière de gestion responsable des ressources publiques. Selon le secrétaire permanent de l'ARCOP, Modeste Yaméogo, ce nouveau cadre juridique améliore la gestion, la passation et l'exécution des marchés en ce sens qu'il offre aux acteurs plus de possibilités et de la célérité dans le traitement des dossiers afin d'avoir des prestations de qualité.
Les personnes chargées de la commande publique vont en apprendre davantage sur les innovations introduites dans la nouvelle loiPlusieurs innovations majeures qui visent à moderniser le cadre juridique et institutionnel de la commande publique y ont été apportées. À en croire le secrétaire permanent de l'ARCOP, le nouveau dispositif réglementaire permet de renforcer la lutte contre la fraude et la corruption dans les marchés publics. Il prend également en compte la passation des marchés publics prenant en compte les questions économique, sociale et environnementale. Autre innovation, la prise en compte des couches vulnérables dans la passation des marchés. « Les entreprises naissantes par exemple sont prises en compte avec une disposition qui est la possibilité de ne plus exiger des références similaires pour ces entreprises comme élément de capacité technique lorsque le montant prévisionnel du marché est inférieur à trois cents (300) millions de FCFA TTC, afin de leur permettre de rentrer dans la commande publique. Aussi, le dispositif permettant le règlement des différends concernant la commande publique a été allégée pour éviter les blocages dans la gestion des différentes procédures », a précisé Modeste Yaméogo.
Modeste Yaméogo, secrétaire permanent de l'ARCOPC'est en vue de permettre une bonne maîtrise de ces innovations et une meilleure application de la nouvelle loi par les acteurs en charge de la commande publique que la présente campagne de formation, qui va concerner l'ensemble des régions du pays se tient. Elle a déjà démarré à Ouagadougou et a permis de former plus de 250 personnes durant des sessions qui durent chacune 5 jours. En plus de la session qui démarre ce jour au profit des acteurs de Nando, deux autres sessions se tiennent simultanément à Bobo-Dioulasso et à Manga.
Lucien Guengueré, secrétaire général de la région de Nando a invité les participants à suivre la formation avec assiduitéLe secrétaire général de la région de Nando, Lucien Guengueré, qui a procédé à l'ouverture des travaux, s'est réjoui du choix porté sur la région pour le lancement de la campagne. Il a invité les participants à suivre avec assiduité la formation afin que les prestations qu'ils vont offrir soient de qualité.
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net
Orange Burkina Faso, à travers sa Fondation, a organisé le vendredi 17 octobre 2025 une conférence publique sur les cancers féminins. L'activité, qui a réuni des associations estudiantines et de lutte contre le cancer, a eu pour objectif d'attirer l'attention sur l'existence des cancers féminins et surtout d'inciter à une prise de conscience pour un dépistage précoce de ces cancers afin de se donner toutes les chances d'en guérir.
Les cancers féminins représentent 40% des cas de cancers au Burkina Faso. Le cancer du sein représente particulièrement 55,3% des cancers gynécologiques. Chaque jour, ce sont trois femmes qui meurent du cancer du sein au Burkina Faso. Être atteinte d'un cancer du sein ou du col de l'utérus n'est pourtant pas synonyme de mort imminente, il est possible d'en guérir. Et pour optimiser les chances de guérison, le dépistage précoce reste l'une des meilleures alternatives. C'est pourquoi la Fondation Orange a initié la présente conférence en collaboration avec des associations estudiantines, la faîtière des associations de lutte contre le cancer et la Ligue burkinabè contre le cancer. Elle a pour objectif de plaider pour un diagnostic précoce et une adhésion forte au dépistage des cancers du sein et des lésions précancéreuses.
Vue des participantsSelon le Pr Nayi Zongo, coordonnateur du programme national de lutte contre le cancer, si cette maladie est dépistée tôt, l'on a 90% de chances d'en guérir. Il note cependant que malgré la gratuité du dépistage des lésions précancéreuses du col de l'utérus et du cancer du sein, seulement 20% des femmes se font dépister. C'est pourquoi, soutient-il, des initiatives de communication comme la présente conférence doivent être multipliées et pérennisées, car elles contribuent à une meilleure prise de conscience de l'existence réelle de ces cancers et permettent aux femmes de connaître l'existence des moyens de prise en charge.
Il souligne tout de même que des initiatives de proximité comme les cliniques mobiles constituent un levier pour l'adhésion forte des femmes au dépistage des cancers féminins. Elles ont permis de dépister pour le cancer du sein 15 000 femmes par écho-mammographie et 105 000 femmes en ce qui concerne les lésions précancéreuses. Aussi, 2 millions de femmes ont appris l'auto-examen des seins.
Selon le Pr Nayi Zongo, coordonnateur du programme national de lutte contre le cancer, si le cancer est dépisté tôt, l'on a 90% de chances d'en guérirPr Nayi Zongo invite les femmes à faire un autoexamen des seins, une fois par mois à 20 ans, un examen médical, une fois par an à partir de 35 ans, une écho-mammographie, une fois tous les 3 ans à partir de 40 ans et une écho-mammographie tous les deux ans à partir de 50 ans.
Il faut noter que depuis deux ans, la Fondation Orange s'investit dans la lutte contre le cancer du sein, en accompagnant financièrement la Ligue burkinabè contre le cancer du sein dans la prise en charge des personnes malades. À en croire Ibrahim Hema, secrétaire exécutif de la Fondation Orange, en 2024, ce sont plus de 100 personnes qui ont été prises en charge et en 2025, 134 personnes.
Cette conférence constitue un pas de plus dans l'engagement de la Fondation en ce qui concerne la lutte contre le cancer du sein. « Nous espérons que toutes les personnes qui sont dans cette salle soient à la sortie des ambassadeurs qui vont porter le combat contre le cancer du sein dans leur milieu de vie. Le cancer du sein n'est pas synonyme d'une mort certaine. Nous allons inviter les gens à se faire dépister », a-t-il plaidé.
À en croire Ibrahim Hema, secrétaire exécutif de la Fondation Orange, en 2024, ce sont plus de 100 personnes qui ont été prises en charge par la Fondation et en 2025, 134 personnes.Ibrahim Hema a laissé entendre que pour cette année, l'enveloppe allouée pour la prise en charge des femmes atteintes par le cancer du sein connaîtra une évolution significative pour atteindre 100 millions de FCFA. Cet argent va servir pour la chirurgie et la chimiothérapie au profit des femmes atteintes. Les activités menées par la Fondation dans le cadre de la lutte contre le cancer du sein seront lancées en octobre et vont se dérouler sur 12 mois.
En plus de cette conférence, il est prévu un cross populaire le samedi 25 octobre 2025, qui va partir du siège de Orange Burkina Faso vers l'archevêché. Le 28 octobre, une clinique mobile va se déporter au niveau de Orange Digital Center pour un dépistage au profit des femmes du quartier. Les hommes sont également invités à se faire dépister, car ils sont susceptibles de développer la maladie. Des études récentes démontrent que 2,6% des cancers du sein sont retrouvés chez les hommes.
Armelle Ouédraogo
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En marge de la commémoration du 38e anniversaire de l'assassinat du père de la révolution burkinabè, le capitaine Thomas Sankara, l'adjudant-chef major à la retraite, Abdrahamane Zetiyenga a présenté son premier ouvrage intitulé « Capitaine Thomas Sankara : A la découverte d'un leader charismatique ». La cérémonie de dédicace du livre organisée par le Comité international du mémorial Thomas-Sankara (CIM-TS) a lieu le samedi 11 octobre 2025, à Ouagadougou.
Cette cérémonie de dédicace a connu la présence de grands témoins de cette période révolutionnaire, à l'image de Basile Guissou, ancien ministre de Thomas Sankara, par ailleurs préfacier de l'œuvre.
Ce livre selon son auteur, compagnon d'armes de Thomas Sankara, vise à raviver la flamme sankariste, afin que la mémoire de Thomas Sankara ne meurt jamais. L'adjudant-chef major à la retraite, Abdrahamane Zetiyenga a indiqué que l'œuvre est le fruit de plus de trente années de travail.
Pour lui, l'objectif est de restituer avec précision les faits vécus, loin des récits partisans. À l'entendre, ce livre se veut être une source d'inspiration pour la jeunesse burkinabè, afin qu'elle s'inspire d'un homme de justice, de paix et d'exemplarité.
À en croire l'auteur, le livre « Capitaine Thomas Sankara : à la découverte d'un leader charismatique » n'est que la première partie d'une série de quatre tomes. Les trois autres suivront et aborderont la révolution, son déroulement et l'assassinat du capitaine Thomas Sankara.
Le Pr Mamadou Lamine Sanogo, directeur de recherche à l'Institut national des sciences des sociétés (INSS) et présentateur de l'ouvrage, a précisé que ce livre n'est pas un simple exercice académique, c'est l'accomplissement d'un devoir de mémoire et de redevabilité, celui d'un disciple rendant hommage à son chef, à son mentor. C'est, selon lui, un apport majeur à la compréhension d'une figure emblématique de l'histoire du Burkina Faso.
De son côté, le préfacier, Basile Guissou, a salué le courage de l'auteur pour la publication d'un tel ouvrage qui contribue à faire vivre la mémoire du capitaine Thomas Sankara et à inspirer la nouvelle génération grâce aux témoignages de ceux qui l'ont connu comme l'auteur. Il a appelé d'autres acteurs de la révolution démocratique et populaire à témoigner à leur tour afin d'enrichir le récit collectif de cette révolution.
L'œuvre, qui compte 327 pages, 20 chapitres, une bibliographie détaillée et plus de 300 images inédites et éditée aux Éditions Mercury, est accessible notamment au mémorial Thomas-Sankara au prix unitaire de 15 000 F CFA.
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Crédit photo : William Combary / Artistes.bf