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Défense

Les Forces aériennes stratégiques vont changer de patron

Blog Secret Défense - jeu, 04/06/2015 - 15:25
Le général Schuler succède au général Steininger
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FANC : mission d’évacuation médicalisée en Puma

Le 28 mai 2015, un Puma des FANC et une équipe du centre médical interarmées (CMIA) de Nouméa ont réalisé une mission d’évacuation médicalisée au profit d’un membre de l’équipage du navire de pêche calédonien Pescana courageux.
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Les 100 ans du RICM, c'est le 13 juin... mais aussi le 12 et le 14!

Lignes de défense - jeu, 04/06/2015 - 14:04

Pour tout savoir sur les cérémonies et animations organisées dans le cadre du centenaire du RICM, c'est ici. Et sur Facebook, c'est .

Petit rappel du programme des 12, 13 et 14 juin ci-dessous:

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Loi de programmation militaire : "Il faut intégrer une clause de sauvegarde"

Défense ouverte (Blog de Jean Guisnel) - jeu, 04/06/2015 - 13:57
L'Assemblée nationale examine la réactualisation de la programmation militaire 2014-2019. Pour Jean-François Lamour, député de Paris, le compte n'y est pas.
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Loi de programmation militaire : "Il faut intégrer une clause de sauvegarde"

Défense ouverte (Blog de Jean Guisnel) - jeu, 04/06/2015 - 13:57
L'Assemblée nationale examine la réactualisation de la programmation militaire 2014-2019. Pour Jean-François Lamour, député de Paris, le compte n'y est pas.
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22, 33, 42: c'est l'âge moyen en années, des ATL2, Lynx et Alouette III

Lignes de défense - jeu, 04/06/2015 - 12:16

Vénérable... C'est ce que l'on dit d'une vieille dame. La Royale ne fait pas exception si l'on en croit les petites confidences de l'amiral Rogel aux députés le 27 mai: "L’âge moyen de nos avions Atlantique 2 s’établit à vingt-deux ans. Leur taux de disponibilité ne s’élève qu’à 25 %, ce qui n’est pas satisfaisant."

Et le chef d'état-major de la marine de poursuivre: "La rénovation engagée les accapare, tandis que la surchauffe opérationnelle, au Sahel et en Irak, explique également ce faible taux. Moins les avions disponibles sont nombreux, plus vite ils s’usent dans des rotations. Avec la Structure intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques de la défense (SIMMAD) et le service industriel de l’aéronautique (SIAé), services interarmées dépendant de l’armée de l’air, nous sommes en train de bâtir un plan d’urgence pour surmonter les difficultés industrielles qui empêchent les ATL2 de sortir de maintenance. Améliorer leur disponibilité constitue l’un de mes soucis permanents".

"Seuls deux Atlantique 2 rénovés seront livrés au cours de la LPM au lieu de quatre en raison des retards industriels dans la rénovation. Le nombre final d’Atlantique 2 rénovés, qui est de quinze, ne change pas", a précisé l'amiral.

Autre petite phrase: "Dans le grand concours du matériel le plus ancien, nous ne sommes sans doute pas loin d’être les meilleurs." Effectivement, l’âge moyen des Alouette III est aujourd’hui de 42 ans, celui des Lynx de 33 ans.

L'audition de l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la marine, sur le projet de loi actualisant la programmation militaire pour les années 2015 à 2019, est à lire ici.

 

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Accompagner après Ebola

Depuis fin janvier, le centre de traitement des soignants de Conakry a traité 16 patients victimes du virus Ébola.
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Le taux de disponibilité des avions de patrouille maritime Atlantique 2 n’est que de 25%

Zone militaire - jeu, 04/06/2015 - 11:46

Comme les ravitailleurs de type C-135FR sont indispensables aux Forces aériennes stratégiques (FAS) ainsi qu’aux opérations assurées quotidiennement par l’armée de l’Air, les avions de patrouille martime Atlantique 2 (ATL2) mis en oeuvre par l’aéronautique navale sont tout aussi utiles à la dissuasion nucléaire étant donné qu’ils assurent des missions de sûreté et de soutien […]

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Les faucons noirs au 1er RA

Région de Belfort : du 18 au 21 mai 2015, le 1er régiment d’artillerie (RA) a organisé la 3ème édition de l’exercice ROYAL BLACKHAWK, la seule manœuvre interarmes, interarmées et interalliés à se dérouler sur le territoire français.
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La Marine nationale n’aura seulement 15 frégates de premier rang qu’en 2029

Zone militaire - jeu, 04/06/2015 - 10:23

Il fut un temps où il était question de doter la Marine nationale de 23 frégates de premier rang, c’est à dire des navires ayant des moyens anti-sous-marins et anti-aériens. Une nécessité, compte tenu du fait que la France dispose du dispose du deuxième domaine maritime mondial, derrière les États-Unis. Seulement, faute de se donner […]

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Marche des commandos vers Pegasus Bridge

Le mamouth (Blog) - jeu, 04/06/2015 - 10:05
La marche des commandos s’est élancée ce matin vers 9 heures. Elle associe fusiliers marins,
Plus d'infos »
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Le général André Lanata nommé au poste de chef d’état-major de l’armée de l’air

Sur décision du Conseil des ministres du 03 juin 2015, le général de corps aérien André Lanata a été nommé chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA). Le général Lanata prendra ses fonctions le 21 septembre 2015 et sera élevé aux rang et appellation de général d’armée aérienne à la même date.
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20 % des matériels terrestres de retour de l’opération Barkhane sont irrécupérables

Lignes de défense - jeu, 04/06/2015 - 08:01

L'Afghanistan avait mis à mal les matériels de l'armée de terre française. La BSS les achève, selon le général Pierre de Villiers devant les députés de la commission de la Défense. Surtout quand ces équipements ne sont pas d'une première jeunesse: "Il faut avoir à l’esprit l’état réel de nos équipements : lors de mon déplacement à Tessalit, il y a une quinzaine de jours, j’ai embarqué dans un véhicule de l’avant blindé (VAB) livré en… 1983", a ainsi raconté le CEMA le 21 mai.

Extraits de son audition:
"La pression opérationnelle exercée par les OPEX sur les armées est accentuée par deux facteurs principaux. Le premier facteur concerne les élongations. Les opérations se déroulent sur des zones aux dimensions très importantes qui mettent sous tension nos moyens de transport aéroterrestres avec une surconsommation de leur potentiel. La zone d’opération au Sahel, on ne le dit pas assez, représente à elle seule près de huit fois la superficie de la France, ce qui implique des temps de vol importants pour que nos avions et nos hélicoptères arrivent sur leurs objectifs, et nécessite deux fois plus de moyens de communication qu’un autre théâtre. Autre illustration de ces élongations : l’évacuation de nos ressortissants par la marine, le mois dernier au Yémen, s’est déroulée à 5 000 kilomètres de nos frontières.
Le deuxième facteur est la dureté des théâtres et des opérations. Les conditions d’engagement sont extrêmes pour le personnel comme pour les équipements. Au nord du Mali, du fait de la chaleur – quelque 45 degrés –, chaque homme consomme chaque jour plus de douze litres d’eau. Le caractère abrasif des sables du Sahel et du Levant, de la rocaille des massifs du nord du Mali et de la latérite centrafricaine, conjugué aux vents violents, à la chaleur et aux amplitudes de température de ces théâtres, provoquent également une usure accélérée de nos matériels. Pour les vecteurs aériens, notamment les hélicoptères, ces conditions extrêmes provoquent une dégradation majeure des ensembles mécaniques."

Conséquence: quelque 20 % des matériels terrestres de retour de l’opération Barkhane sont irrécupérables.

Le texte de l'audition du général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, sur le projet de loi actualisant la programmation militaire pour les années 2015 à 2019 est à lire ici.

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Chammal : retour d’une mission de reconnaissance armée

Le 30 mai 2015, à 12h15, heure locale, sous 42°C et après 6 heures de vol, les Rafale engagés dans l'opération Chammal sont rentrés à la base.
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Montoir va transborder du gaz provenant de Yamal LNG

MeretMarine.com - jeu, 04/06/2015 - 01:12

A partir de 2018, des méthaniers brise-glace en provenance de Sibérie arriveront à Montoir-de-Bretagne pour décharger du GNL et effectuer des opérations de transbordement vers d’autres navires. C’est le résultat d’un important accord conclu entre le groupe français Engie (ex-GDF Suez) et le Russe Novatek, qui détient 60% de Yamal LNG.  

 

(© YAMAL LNG)

 

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Opération de l’UE en Méditerranée. Du vrai, du faux. Pour tordre le cou à quelques coucous

Bruxelles2 - mer, 03/06/2015 - 22:55

(crédit : DICOD / EMA)

(BRUXELLES2) La prochaine opération navale militaire de l’Union européenne en Méditerranée (EUNAVFOR Med) suscite une série d’observations et de commentaires qui n’ont parfois qu’un très lointain rapport avec la réalité et ressemblent davantage à des leurres, voire des lubies. Comment y voir clair ?

Pourquoi chasser les trafiquants ?

Jusqu’à présent les Européens n’osaient pas s’attaquer de front aux trafiquants. Malgré quelques efforts, ceux-ci avaient une paix relativement notable et pouvaient se livrer à leur business à leur guise. Se mettre à la recherche des « profiteurs » du système n’est pas vraiment anormal. Cela ne permettra pas de tout résoudre mais c’est un début. Cette opération n’empêche pas, au contraire, une action plus déterminée de l’Union européenne en matière de solidarité avec les pays les plus touchés par l’immigration, de revoir ou ne pas revoir la politique d’asile des 28.

L’effet ne va-t-il pas conduire juste à déplacer le trafic ?

C’est un risque, certain. Certains trafiquants vont préférer d’autres routes. Mais d’ores et déjà sans opération, les routes se diversifient. La vraie question est alors : ne rien faire est-il mieux ? Un expert européen de la migration me confiait récemment : auparavant nous avions un transfert entre la voie maritime (Libye/Italie) et la voie terrestre (Turquie-Bulgarie/Grèce), aujourd’hui ce n’est plus le cas, on voit le trafic augmenter sur les deux routes…

Pourquoi une opération militaire ?

En fait, il ne s’agit pas à proprement parler d’une opération militaire mais plutôt d’une opération de police en mer, avec des moyens militaires. L’usage des moyens militaires est tout simplement requis pour une série de raisons. L’une est tout bonnement opérationnelle. Seules les marines ont des moyens adaptés à la haute mer, à la fois puissants et multimodaux, pouvant tant accueillir un nombre important de naufragés qu’assurer la protection des autres navires. La seconde tient au risque encouru. Les trafiquants ne sont pas des enfants de coeur et ont déjà utilisé des armes de guerre pour assurer leurs prises. La troisième est tout bonnement juridique. Le droit de la mer n’autorise le « droit de visite » (= perquisition) que aux « navires de guerre » (et aux navires dotés de la force publique) à l’encontre de navires suspects (*). Enfin, et ce n’est pas à négliger en ces temps de crise économique, il y a une question d’opportunité budgétaire et capacitaire. Seules les marines disposent d’une capacité importante pouvant être dépêchée, avec un délai de préavis court. Et l’opération est alors supportée par… le budget de la défense.

Peut-on agir sans mandat des Nations-Unies dans les eaux territoriales ?

Non. C’est impossible. Ce ne sont pas les Européens qui vont commencer à jouer ce jeu-là. Tous les Etats mettent d’ailleurs cette condition sur la table pour agir. Et nombre d’entre eux rajoutent qu’il faut un accord du gouvernement libyen, voire des deux gouvernements libyens. Sans résolution des Nations-unies, l’opération aura lieu mais sans pénétrer dans les eaux territoriales (c’est la même chose pour les navires de l’opération Triton, par exemple). NB : Sauf en cas d’extrême-urgence, pour aller à la rescousse d’un navire en détresse. Le droit de la mer (et l’usage des gens de mer qui est une obligation aussi forte) impose de venir au secours de tout navire en détresse.

… et en haute mer ?

La question est complexe d’un point de vue juridique. Tout dépend de l’action engagée, du navire visé (de son pavillon), de la qualification des faits (ou de la suspicion des faits). Mais d’un point de vue général, sans mandat explicite des Nations-Unies, l’opération sera plus compliquée et plus limitée. Le passage à la phase 2bis (perquisitionner et arrêter les navires portant d’autres pavillons) ne sera ainsi pas possible (sauf accord avec l’Etat du pavillon).

Va-t-on frapper des navires plein de migrants ?

Une pure idiotie ! L’objectif européen est de neutraliser les navires, donc de les rendre impropres à être réutilisés, une fois vidé de leurs migrants. C’est ce qui se passe déjà, en toute discrétion. La marine allemande indique notamment régulièrement détruire tous les navires (zodiac, bateau de pêche …) une fois le transfert de tous les migrants assuré (lire notamment : Au large des côtes libyennes, les marines européennes unies pour sauver plus de 4000 migrants des eaux).

Peut-on / va-t-on frapper des navires près des côtes libyennes ?

Le Premier ministre italien, Matteo Renzi, avait lancé, le premier, l’idée d’aller frapper sur les côtes libyennes, voire d’utiliser des drones. C’était aux Etats-Unis lors de sa visite à la Maison Blanche et dans un think-tank de Washington. Depuis cette idée pollue les débats. Mais on est davantage dans la menace psychologique que dans le réel. Il faut bien voir que, même avec une autorisation des Nations-Unies, c’est une opération risquée. La côte libyenne n’est pas, de ce point de vue, la côte somalienne, où une opération de tir par hélicoptère était possible sans un risque trop affirmé. On peut le faire avec des hélicoptères, comme lors de l’opération en Libye en 2011, mais cela suppose une sérieuse préparation militaire et politique, notamment pour s’assurer qu’aucune défense anti-aérienne, voire un tir de RPG ne visera l’hélicoptère volant à basse allure. C’est une technique militaire que très peu de pays maitrisent de fait et qu’encore moins de gouvernements sont prêts à assurer. A ce jour, deux Etats sont capables de mener ce type de missions — France et Royaume-Uni —, et dans une moindre mesure Espagne ou Italie. Et seul un ou deux sont capables d’assumer le risque politique (France, Italie). Quant aux drones armés, c’est simple, l’Europe n’en a pas vraiment ou du moins n’a pas vraiment la possibilité de les utiliser en solo. Au final, je ne vois pas l’UE mener ce type de missions avec ce genre de danger.

Pourquoi ne pas agir dans les eaux territoriales des Etats membres ?

Une opération militaire menée au titre de la PSDC n’a, normalement, pas de capacité d’action sur le territoire d’un Etat membre (= eaux territoriales y compris normalement). C’est le rôle des autorités nationales, au besoin aidées de moyens d’autres Etats membres, soit à titre bilatéral, soit au titre de la coordination des moyens faite par l’agence européenne Frontex.

Cette opération aura-t-elle une efficacité ?

Nombre de commentateurs sont très pessimistes. A titre personnel, j’ai quelques doutes sur cette atmosphère de doute. J’avais vu les mêmes commentaires très sceptiques, voire tout à fait opposés, lors du début de l’opération au Tchad (un échec assuré disaient certains experts) ou pour l’opération anti-piraterie sur lequel pas grand monde ne pariait un kopeck. Aujourd’hui ces deux opérations ont prouvé, chacune à leur manière, un certain succès. La simple présence de navires militaires dans certaines eaux devrait « calmer » un peu certains trafiquants et les obliger soit à chercher d’autres modes de traversée, soit à chercher d’autres modes plus rémunérateurs.

Peut-on espérer des résultats rapides ?

Non. C’est une réalité. L’opération pourrait être lancée en juin, du moins dans sa phase 1 s’il n’y a pas d’obstacle au niveau européen. Mais elle n’atteindra sa pleine capacité opérationnelle que vers la fin d’août, à la fin de l’été. Soit à la fin de la saison la plus difficile en matière de migrations. On est davantage ainsi dans l’installation de l’opération dans le temps. L’effet réel sera, donc, à vérifier, dans un premier temps, à l’automne pour le court terme, et l’année prochaine voire l’année suivante, pour l’effet à moyen terme… Inutile d’espérer avant tout effet.

(Nicolas Gros-Verheyde)

(*) Article 110 de la convention sur le Droit de la mer (UNCLOS) Droit de visite

1. Sauf dans les cas où l’intervention procède de pouvoirs conférés par traité, un navire de guerre qui croise en haute mer un navire étranger, autre qu’un navire jouissant de l’immunité prévue aux articles 95 et 96, ne peut l’arraisonner que s’il a de sérieuses raisons de soupçonner que ce navire:

  • a) se livre à la piraterie;
  • b) se livre au transport d’esclaves;
  • c) sert à des émissions non autorisées, l’Etat du pavillon du navire de guerre ayant juridiction en vertu de l’article 109;
  • d) est sans nationalité; ou
  • e) a en réalité la même nationalité que le navire de guerre, bien qu’il batte pavillon étranger ou refuse d’arborer son pavillon.

2. Dans les cas visés au paragraphe 1, le navire de guerre peut procéder à la vérification des titres autorisant le port du pavillon. A cette fin, il peut dépêcher une embarcation, sous le commandement d’un officier, auprès du navire suspect. Si, après vérification des documents, les soupçons subsistent, il peut poursuivre l’examen à bord du navire, en agissant avec tous les égards possibles. (…)

4. Les présentes dispositions s’appliquent mutatis mutandis aux aéronefs militaires.

5. Les présentes dispositions s’appliquent également à tous autres navires ou aéronefs dûment autorisés et portant des marques extérieures indiquant clairement qu’ils sont affectés à un service public.

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Les « moments » de la politique étrangère française



(lire la suite sur Global Brief (Toronto) Une politique étrangère a souvent ses tournants, ou ses moments clefs qui déterminent un changement d’orientation, restructurent les croyances comme les organigrammes. La guerre contre l’Espagne en 1898, Pearl Harbour, le « Long telegram » de 1946, la guerre de Corée en 1950, le Vietnam, la révolution iranienne, la fin de la guerre froide et la guerre du Golfe qui l’a suivie, le 11 septembre 2001, sont autant d’épisodes qui ont ainsi profondément modifié la politique étrangère américaine (voir, à Montréal, les travaux de Charles-Philippe David sur la question). Qu’en est-il de la France ?
Le court XXe siècle (1914-89) aura d’abord été marqué par la terrible victoire de 1914, obtenue dans une saignée générale qui fut le suicide de l'Europe ; le traumatisme de 1940 ensuite, hantera les esprits, qui n’oublieront jamais, malgré la magie gaullienne in fine, que la France a failli disparaître ; de la crise de Suez en 1956, la France tira une analyse opposée à celle des britanniques : il faut avoir les moyens de résister aux pressions de l’allié américain, et ce sera le statut de puissance nucléaire ;  le gaullisme de gouvernement, enfin (1958-69), instaurera pour longtemps un socle de principes fait d’indépendance et d’une « grandeur » que Maurice Vaïsse a parfaitement analysée, et qui devait compenser la perte de l’Empire (La Grandeur, 2013).
Descendons dans le détail de l’après-guerre froide, après que l’effondrement de l’Union soviétique eut obligé de si nombreuses diplomaties à s’adapter à un monde post-bipolaire. La réunification allemande (1990), en faisant glisser le centre de gravité européen vers l’est, effaçait plus de trente ans d’un leadership français perçu, dans l’hexagone, comme naturel. La guerre du Golfe, en 1991, montra que la France devait adapter son outil militaire à une époque de projection, déclenchant une série de réformes qui aboutiront sous Jacques Chirac à la professionnalisation des armées. L’éclatement de la Yougoslavie, à partir de 1992, mit fin aux illusions d’une Europe puissance, et d’un brave nouveau monde onusien. Le Rwanda, après l’opération Turquoise de 1994, changea à tout jamais la politique africaine d’une France qui n’avait plus de « pré-carré », et se retrouvait sur le banc des accusés, dans un monde ultra-médiatisé. Les printemps arabes, en 2011, nous firent entrer dans l’ère « post-post coloniale » : ces sociétés du sud méditerranéen, jadis si familières au moins dans l’esprit des orientalistes, avaient désormais des populations composées aux trois quarts de citoyens de moins de 30 ans, qui se soulevaient sans crier gare, sans plus aucun référentiel post-colonial, et suscitant à Paris surprise et maladresses.

Didier Le Bret nommé à la tête de la coordination des services de renseignement

RP Defense - mer, 03/06/2015 - 21:55
03.06.2015 par valeursactuelles.com Renseignement. L’information a été avancée hier par Jean-Dominique Merchet. Didier Le Bret va être nommé coordonnateur national du renseignement (CNR) en Conseil des ministres ce mercredi 3 juin. Ce diplomate de 53...
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EUMAM Rca pour aider à restructurer les forces centrafricaines

Bruxelles2 - mer, 03/06/2015 - 21:30

(BRUXELLES2 – exclusif) Restructurer l’armée centrafricaine ? C’est une nécessité, constatée par tous, mais pas évidente à mener. En Centrafrique, c’est un peu le chaos. Sur 8000 soldats environ sur le papier, seule une partie d’entre eux sont en caserne. 2000 hommes sont ainsi au camp de Kassaï à Bangui. Mais, la plupart d’entre eux sont inemployés. Seul un bataillon, le bataillon d’infanterie territoriale, est opérationnel, avec pour tâche essentielle d’assurer la garde statique autour des institutions. Faute de logement, de subsistance, les soldats qui sont à Kassaï rentrent chez eux l’après-midi. Certains restent carrément chez eux. Cette armée est pauvre. Elle n’a à sa disposition que quelques pickups, quelques centaines d’armes de type Kalachnikovs, et quasiment aucun équipement. Tout a été volé, pillé, jusqu’aux chaises et bureaux et câbles électriques dans les murs…

© NGV / B2

B2 a pu rencontré, lors d’un de ses passages à Bruxelles le général français Dominique Laugel (*), ancien chef de la division Plans du corps de réaction rapide France (CRR-FR) de Lille, qui commande la nouvelle mission militaire de l’UE en Centrafrique (EUMAM RCA), chargée justement d’aider la RCA à retrouver le chemin d’une armée républicaine.

Vous êtes à la tête de EUMAM RCA depuis quelques semaines, la mission est-elle aujourd’hui opérationnelle ?

Oui. Les premiers éléments ont été mis en place le 1er mars pour assurer la suite de EUFOR et reprendre tous les contacts. EUMAM RCA est aujourd’hui un acteur politico-militaire reconnu sur la place de Bangui

EUMAM c’est une petite équipe cependant ?

Je dispose de 30 conseillers qui sont tous là aujourd’hui et à pied d’oeuvre (NB : sur une équipe de 65 personnes, voir encadré, le reste est consacré au support et à la protection). Ce qui est parfaitement adapté à la mission pour faire ce que je souhaite.

Comment définiriez-vous en quelques mots votre mission ?

Aider à restructurer les Forces armées centrafricaines, les FACA (…). L’armée, c’est un des piliers de l’Etat.

… et les principaux handicaps auxquels vous faites face ?

Le financement et les équipements. Il faut faire face aux sanctions et à l’embargo qui frappent l’armée ainsi qu’au budget limité de la défense (et de l’Etat centrafricain), consacré quasi-totalement à la masse salariale.

Avoir une armée, est-ce vraiment une volonté des Centrafricains ?

Très forte. Il y a une vraie volonté de la population de voir les FACA présentes sur le terrain, non seulement à Bangui mais aussi sur tout le territoire. Le Forum de Bangui a clairement montré cette volonté du peuple. Les Centrafricains ont des soucis du côté des frontières avec des rebelles qui passent les frontières, pillent les villages. Ils veulent voir des militaires centrafricains aux frontières.

Quelles sont les priorités que vous définiriez alors pour les FACA ?

Il faut, tout d’abord, remettre en place la chaîne de commandement pour retrouver la crédibilité des FACA. S’il n’y a pas de chaine de commandement, c’est plus compliqué. Ensuite, il faut refaire l’éducation des cadres pour avoir une armée conforme aux standards qu’on veut – en matière de professionnalisme, équilibrée ethniquement et démocratiquement responsable. Enfin, il faut également veiller à la dignité des soldats, leur donner des moyens d’instruction, un minimum d’équipements, afin qu’ils restent loyaux à l’Etat. Un soldat fier d’être soldat est loyal envers ses chefs. (…)

Le manque de moyens est patent cependant. Qu’est-ce qui serait utile le plus rapidement ?

Il faut quelques soutiens rapides, en moyens d’instruction pour faire des cours aux soldats. Ils n’ont plus rien. Il faut des tables, des chaises, des tableaux, des  lits… et tout simplement une cuisine, C’est le problème des FACA. Ils n’ont pas de cuisine sur place. Les soldats ne peuvent manger sur place. C’est pour çà qu’ils rentrent chez eux. Il faut qu’à l’intérieur, on puisse disposer de certains moyens rapidement. Il en va de la crédibilité des Européens.

(propos recueillis par Nicolas Gros-Verheyde)

Lire l’interview complète sur l’édition Pro de B2 (le club de B2) : Un soldat fier d’être soldat est loyal. Pour recréer les FACA, équipements, formation et financement (Gén. Laugel)

Lire aussi : L’urgence de s’occuper des forces armées centrafricaines).

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Boko Haram multinational force ready soon

RP Defense - mer, 03/06/2015 - 20:45
Niger's President Mahamadou Issoufou 03 June 2015 defenceWeb (Reuters) A multinational force being set up to combat Nigeria's Boko Haram Islamist insurgency in the Lake Chad region will be operational in the coming weeks, Niger's President Mahamadou Issoufou...
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