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Afrique

Révélation d’une agence allemande : Une base américaine au sud-ouest de la Libye?

Algérie 360 - mer, 03/01/2018 - 11:42

Une menace qui ne laissera pas les forces de sécurité en Algérie indifférentes.

Selon une agence de presse allemande, citant un ancien responsable du gouvernement libyen «les Etats-Unis d’Amérique comptent bien installer une base au sud-ouest de la Libye». Cette annonce a été faite lors d’un entretien accordé par ce même responsable Ahmed Kadhaf Eddam, à cette agence de presse rapporte le site Tunisie Numérique. Le but, selon lui, est de contrôler les pays subsahariens. Ce n’est pas le seul objectif des USA, puisque la même source souligne qu’une autre base devrait être installée au niveau du littoral libyen sous prétexte «de combattre les vagues de l’immigration clandestine vers les côtes européennes». Dans cette logique et selon toujours ce responsable, les USA vont agir sous la couverture des nouveaux foyers de violence et des actions terroristes devant naître au niveau de cette zone. C’est d’autant plus une raison toute programmée pour justifier cette présence américaine alléguant de terminer la guerre contre le terrorisme. Sinon, comment expliquer l’arrivée en masse des terroristes de l’Etat islamique, chaque jour vers la zone frontalière entre la Libye et la Tunisie? Dans ce contexte le même responsable souligne dans ses interventions «les forces occidentales, après avoir entraîné les terroristes de tous bords, en Libye, pour les envoyer en Syrie et en Irak, sont, actuellement, après la déroute de Daesh, en train de les ramener par centaines chaque jour, en Libye, pour les baser au niveau de la zone frontalière avec la Tunisie». Une menace qui ne laissera pas les forces de sécurité en Algérie indifférentes et dans ce cas, confient des sources très bien informées, l’Algérie va prendre des mesures indispensables à la hauteur de cette nouvelle donne, surtout que les autorités militaires du pays n’écartent pas cette éventualité, pour eux chaque détail compte et chaque nouvelle donne est prise en considération, le but étant d’adapter le dispositif sécuritaire aux nouveaux renseignements. La réaction de l’Algérie qui n’acceptera aucun chantage quand il s’agit de la sécurité de ses frontières et sa souveraineté sera conséquente. Il est clair que les Occidentaux cherchent à créer d’autres zones de tension pour des intérêts purement économiques et le seul moyen dont ils se servent a toujours été la violence. Cela dit, il est également arbitraire de constater que les USA sont présents en force au Niger. Plusieurs sites évaluent le nombre de G’IS à 800 éléments. On parle d’une guerre juste aux frontières de l’Algérie. La présence de ces soldats américains en nombre dans cette zone est expliquée par un membre du Congrès américain comme étant une préparation à de grandes opérations antiterroristes auxquelles l’Algérie est invitée à participer, néanmoins cette invitation a été déclinée puisque l’Algérie au nom du principe de non-ingérence dans les affaires internes des pays ne compte certainement pas s’aventurer en envoyant ses soldats dans des conflits montés.

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Manifestations en rd du congo : Le chef de l’ONU préoccupé par la violence des répressions

Algérie 360 - mer, 03/01/2018 - 11:39

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a fait part de sa préoccupation après les informations faisant état d’une violente répression de manifestations par les forces nationales de sécurité à Kinshasa et dans certaines villes de la République démocratique du Congo (RDC), faisant au moins cinq morts, plusieurs blessés et entraînant l’arrestation de plus de 120 personnes. «Le secrétaire général appelle le gouvernement et les forces nationales de sécurité à faire preuve de retenue et à respecter les droits du peuple congolais aux libertés d’expression et de manifester pacifiquement», a dit son porte-parole, cité par l’ONU dans un communiqué publié lundi. M.Guterres «exhorte tous les acteurs politiques congolais à demeurer pleinement engagés à la mise en oeuvre de l’Accord politique du 31 décembre 2016 qui demeure l’unique voie viable devant mener à la tenue d’élections, à une alternance pacifique du pouvoir et à la consolidation de la stabilité en République démocratique du Congo», a-t-il ajouté. Selon la presse, les manifestants protestaient contre le maintien au pouvoir du Président Joseph Kabila, alors qu’un accord signé il y a un an prévoyait des élections fin 2017 pour organiser le départ de M. Kabila, dont le mandat s’est achevé en décembre 2016. M. Kabila a assuré que la publication de l’échéancier qui prévoit la tenue de la présidentielle au 23 décembre 2018 «conduit de manière irréversible vers l’organisation des élections».

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En Algérie, des cancéreuses abandonnées par leur mari après une ablation du sein

Algérie 360 - mer, 03/01/2018 - 11:33

« Le cancer? C’est rien comparé au fait d’être rejetée après 18 ans de mariage », assure Linda, abandonnée par son mari, comme de nombreuses Algériennes, après une ablation du sein due à la maladie.

Après l’opération, son mari l’appelait « nass mraa » (demi-femme) ou « lamgataa » (la mutilée), raconte, d’une voix toujours nouée plusieurs années après, cette assistante médicale, mère de trois enfants qui l’ont soutenue face à leur père.

Zohra a, elle aussi, subi une ablation du sein en 2015. Après 25 ans de mariage, son époux a demandé le divorce, la laissant sans ressources. Il « a été odieux », assure cette mère au foyer de 53 ans.

Linda et Zohra ne sont pas des cas isolés. « Des centaines d’Algériennes sont abandonnées par leur mari après un cancer du sein », s’insurge Samia Gasmi, présidente de l’association Nour doha (Lumière du jour) d’aide aux cancéreux des deux sexes.

AFP / RYAD KRAMDISamia Gasmi, présidente de l’association de lutte contre le cancer « Nur Doha », dans une chambre de l’association à Ghardaia, à 600 km au sud d’Alger le 30 octobre 2017

Rejetées au moment où elles doivent affronter le traumatisme de l’opération et de lourds traitements, « certaines sombrent dans la dépression », dit Mme Gasmi. « D’autres se retrouvent dans des centres d’accueil car elles n’ont nulle part où aller ».

Difficile de parler de cancer du sein ou de mastectomie en Algérie, où ce qui touche à l’intime est généralement tabou. Les femmes ayant témoigné auprès de l’AFP ont requis l’anonymat et refusé d’apparaître à visage découvert.

Elles « considèrent leur maladie comme honteuse », explique Samia Gasmi. Une malade « a refusé d’en parler à sa propre sœur », une autre « s’est mise à porter le foulard (islamique) avant la chimiothérapie, pour que sa belle-famille ne se doute de rien » et une femme a même « préféré mourir avec ses deux seins plutôt que d’accepter une ablation ».

– ‘Mariage d’amour’ –

Pour Yamina Rahou, sociologue au Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) d’Oran, dans le nord-ouest de l’Algérie, ce sentiment de honte vient de « la souffrance d’être amputée d’une partie (du corps) qui symbolise la féminité ».

Mais aussi « du fait de ne plus être en conformité avec l’image de la femme », ajoute-t-elle.

Le théologien Kamel Chekkat, de l’association des oulémas d’Algérie, rejette toute association de ces comportements à l’islam. « Ce n’est pas un problème de religion mais d’éducation. La religion exhorte les époux à se soutenir mutuellement » et pour l’islam « l’homme honorable honore sa femme et l’homme vil l’humilie ».

L’humiliation, Hayat l’a connue quand son fiancé a rompu, dès qu’elle lui a annoncé sa maladie et l’ablation du sein qu’elle venait de subir en urgence. « Il m’a lancé +Je veux une femme entière, pas une trois-quart de femme+ », raconte en larmes cette étudiante de 30 ans.

Le mari de Saïda, lui, n’a pas attendu qu’elle soit sortie de l’hôpital pour demander le divorce et la garde de leur enfant, mais aussi vider son compte en banque.

Chassée de chez elle, cette médecin aujourd’hui âgée de 55 ans avait dû « prendre une chambre d’hôtel ». « J’étais à bout », se souvient-elle.

AFP / RYAD KRAMDISamia Gasmi, présidente de l’association de lutte contre le cancer « Nur Doha », dans une chambre de l’association à Ghardaia, à 600 km au sud d’Alger le 30 octobre 2017

Elle a fini par récupérer son enfant mais, 15 ans après, se dit toujours « détruite » par l’attitude de son ex-mari. « On s’était connus à la fac, nous avions fait un mariage d’amour; il participait même aux manifs pour les droits des femmes, mais n’a pas hésité une seconde à me jeter comme de la merde! »

Fiancée, Safia, une enseignante de 32 ans, a préféré prendre les devants peu après l’ablation de ses deux seins. « J’ai préféré rompre avant que lui ne le fasse, ma belle-famille ne voulait plus de moi. Je n’avais ni la force ni l’envie de lutter ».

– ‘Qui voudra de moi ?’ –

Le cancer du sein est le plus fréquent en Algérie.

Comme au niveau mondial, le nombre de cas recensés a augmenté – cinq fois plus chaque année qu’il y a 20 ans – en raison de meilleurs moyens de dépistage, de l’augmentation de l’espérance de vie mais aussi du changement des modes de vie (moins d’activité physique, surpoids, tabagisme, habitudes alimentaires…), selon les spécialistes.

Chaque année, « 9.000 à 10.000 cas de cancer du sein sont enregistrés » en Algérie, souligne Farid Cherbal, professeur de génétique du cancer à l’université d’Alger. « Environ 3.500 Algériennes en décèdent ».

Pour celles qui subissent une ablation, l’accès à la reconstruction mammaire est difficile. Les structures publiques qui l’offrent gratuitement sont surchargées et dans le privé elle est très coûteuse.

Aujourd’hui, Linda « la mutilée » est divorcée et en rémission. La maladie l’a paradoxalement « libérée », dit-elle, d’un mari qui la battait et lui prenait son salaire.

Au fil de séances de chimiothérapie et radiothérapie, Safia, elle, a perdu 10 kg depuis son opération il y a un an. Elle voit l’avenir en noir. « Mes parents sont là pour moi. Mais qui voudra d’une femme comme moi? »

AFP

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Burundi: Agathon Rwasa dénonce le harcèlement de l’opposition

RFI /Afrique - mer, 03/01/2018 - 11:31
Au Burundi, Agathon Rwasa proteste contre le retrait de sa garde. Le vice-président de l’Assemblée nationale avait écrit au chef d'état-major de l'armée pour s'en plaindre. Il a aussi pris sa plume pour écrire au facilitateur Benjamin Mkapa. Dans cette lettre, il dénonce le harcèlement dont sont victimes les opposants qui ont refusé de ranger derrière les positions du gouvernement lors de la 4e session du dialogue interburundais : menaces, intimidations, arrestations arbitraires. Ce dialogue s'était terminé sans accord, Bujumbura souhaitant rapatrier les discussions au Burundi et ouvrir le débat sur une modification de la Constitution.
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EGYPTE : Cinq exécutions, dont quatre pour un attentat

Algérie 360 - mer, 03/01/2018 - 11:27

Cinq personnes été exécutées par pendaison hier en Egypte, dont quatre pour un attentat à la bombe, meurtrier, a-t-on appris auprès de responsables sécuritaires. Ces pendaisons interviennent quelques jours après celles de 15 personnes reconnues coupables d’attaques «terroristes» contre des militaires et des policiers dans le Sinaï. Il s’agissait de la plus importante exécution collective en Egypte depuis la pendaison de six jihadistes en 2015.
Quatre des détenus exécutés mardi ont été condamnés par un tribunal militaire pour un attentat à la bombe en 2015 dans un stade au nord du Caire qui avait coûté la vie à trois élèves officiers. Ils ont été accusés d’avoir des liens avec la confrérie des Frères musulmans dont était issu l’ex-président Mohamed Morsi, renversé par l’armée en 2013 après un an au pouvoir et des manifestations de masse contre son régime. Le cinquième détenu a été condamné dans une affaire criminelle de droit commun, ont indiqué les sources sans autres précisions. Les attaques de jihadistes ont tué des centaines de policiers et soldats depuis la destitution de Mohamed Morsi. Et les tribunaux ont depuis condamné des centaines d’islamistes à mort, même si beaucoup ont échappé à la peine capitale en faisant appel.

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Au Rwanda, le parti d’opposition FDU demande la libération de ses militants

RFI /Afrique - mer, 03/01/2018 - 11:25
Au Rwanda, le parti de Victoire Ingabire appelle à la libération de ses militants arrêtés depuis quatre mois. Le 6 septembre dernier, Boniface Twagirimana, le vice-président des FDU, avait été interpellé à son domicile avec quatre autres membres du parti. Ils sont sept aujourd'hui toujours détenus, le procureur demande tous les mois la prolongation de leur détention pour raison d'enquête. Et c'est ce qui agace le deuxième vice-président des FDU, Joseph Buceye qui vit en exil en Belgique. Pour lui, soit la justice rwandaise a vraiment quelque chose à leur reprocher, soit elle ferait mieux de les libérer.
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RCA: afflux de populations à la frontière tchadienne après des affrontements

RFI /Afrique - mer, 03/01/2018 - 11:18
En Centrafrique, la situation semble s’être pacifiée dans le nord-ouest du pays. La semaine dernière, des affrontements entre groupes armés ont fait plusieurs blessés et provoqué des déplacements de population vers la ville de Paoua. Des centaines de personnes ont fui leur village pour rejoindre cette localité située non loin de la frontière tchadienne, un afflux de population qui pourrait rapidement devenir problématique, selon Médecins sans frontières (MSF).
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Opérations d’importation de marchandises : Les nouvelles mesures d’encadrement fixées

Algérie 360 - mer, 03/01/2018 - 11:18
Les nouveaux mécanismes d’encadrement des opérations d’importation de marchandises ont été précisés hier par le ministère du Commerce dans un communiqué. Tout d’abord, le ministère note que pour l’année 2018, les opérations d’importation de marchandises peuvent être opérées librement conformément aux dispositions de l’Ordonnance de juillet 2003, modifiée et complétée, relative aux règles générales applicables aux opérations d’importation et d’exportation de marchandises ainsi que celles prévues par la loi de finances pour 2018. Cependant, ajoute-t-il, des mesures d’encadrement spécifiques aux importations de certaines marchandises sont introduites à travers des dispositifs à caractère tarifaire, quantitatif et bancaire notamment. Mesures à caractère tarifaire Concernant les mesures à caractère tarifaire prévues par les dispositions de la loi de finances pour 2018, le ministère cite l’élargissement de la liste des marchandises soumises à la Taxe intérieure de consommation (TIC) au taux de 30%, pour 10 familles de produits finis. Il s’agit du saumon, fruits secs sans coques et autres fruits séchés, épices, sucreries, confiserie, préparations à base d’extraits et d’essence (liquide et autres), modems et décodeurs numériques, appareils avertisseurs d’incendies, appareils électriques avertisseurs et micro-ordinateurs (la désignation des produits et leurs positions tarifaires sont précisées dans l’article 32 de la loi de finances pour 2018). Il cite aussi le relèvement des droits de douane pour 32 familles de produits finis: graines de tournesol, ouvrages en matière plastique, fours pour cuisson, appareils pour filtration des eaux, appareils pour filtration des boissons, appareils pour filtration des huiles minérales, parties de filtre à air, appareils de levage, ponts roulants, portiques mobiles, consommables informatique, micro-ordinateurs portatifs et tablettes, unités centrales de traitement et serveurs, unités de mémoire, lecteurs de carte mémoire, articles pour tuyauterie, parties pour modems et téléphones et autres, cartes de décryptage, appareils connecteurs, câbles électriques, bennes à ordures, carrosseries pour tracteurs et camions, remorques frigorifiques, préparations d’arachides, confiture, articles de robinetterie, transformateurs électriques, compléments alimentaires, sodas et eaux minérales, piles et batteries, téléphones cellulaires et boissons (la désignation des produits et leurs positions tarifaires sont précisées dans l’article 115 de la loi de finances pour 2018). Mesures à caractère quantitatif Concernant les mesures à caractère quantitatif, le ministère du Commerce précise qu’il s’agit de la suspension provisoire à l’importation de 45 familles de produits finis. Ce dispositif s’applique sur le fromage, yaourt et produits lactés, fruits secs, fruits frais (à l’exception de la banane), légumes frais (à l’exception de l’ail), viandes (à l’exception de certaines catégories), dérivés de maïs, préparation de viandes, préparation de poissons, sirop de glucose, chewing-gum et bonbons, chocolats, produits de viennoiserie, pâtes alimentaires, dérivés de céréales, conserves de légumes, tomates préparées ou conservées, confitures et gelées, fruits conservés ou préparés, jus, préparations alimentaires, préparations pour soupes et potages, eaux minérales, pigments, arômes, papiers d’hygiène, dextrine et autres amidons, produits plastiques finis et semi finis, caisses et caissettes en bois, papier hygiénique, tapis, ouvrages en asphalte, marbre et granit finis, céramique finie, glace et verre, moissonneuse batteuse, articles de robinetterie sanitaire, fils et câbles, tracteurs agricoles, chaises et meubles, lustres, produits détergents, ciments, articles électroménagers et téléphones mobiles. Les suspensions à l’importation de ces biens et marchandises « sont limitées dans le temps »,  souligne le ministère en avançant qu’ « il sera procédé à leur levée progressivement mais avec ou sans le maintien ou l’augmentation des taxes et autres droits frappant l’importation et la commercialisation de ces produits ». La désignation des produits et leurs positions tarifaires sont précisées par les dispositions du décret exécutif pris en application de l’article 116 de la loi de finances pour 2018. Contingent quantitatif pour les véhicules automobiles Le ministère du Commerce indique également qu’il est mis en place un contingent quantitatif pour les véhicules automobiles à l’exclusion des collections CKD/SKD destinées au montage de véhicules. Le contingent portera sur les positions tarifaires 87-01, 87-02, 87-03, 87-04 et 87-05 (notamment les véhicules de tourisme, les véhicules de transport de marchandises et les véhicules de transport de personnes). L’accès aux licences d’importation et plus particulièrement celles devant régir les contingents tarifaires fixées dans le cadre de l’Accord d’Association avec l’Union européenne, s’effectuera par voie d’adjudication, sur la base d’une mise à prix, par référence au modèle de cahier des charges approuvé par l’arrêté interministériel fixant les conditions et les  modalités d’accès par voie d’enchères au contingent ou à ses tranches, note la même source. L’avis public d’ouverture du contingent précisera la nature et la consistance des marchandises dont l’importation est soumise à l’obtention d’une licence. Seuls les opérateurs économiques, dont l’activité de production ou de distribution est liée directement aux produits soumis au contingent ouvert, peuvent soumissionner pour l’accès au contingent ou à ses tranches. La désignation des produits et leurs positions tarifaires sont précisées dans les avis d’ouverture du contingent Autres mesures encadrant les opérations de commerce extérieur           Par ailleurs, le ministère rappelle qu’en application du règlement de la Banque d’Algérie daté d’octobre 2017, les domiciliations bancaires relatives à l’importation des marchandises destinées à la revente en l’état et ne constituant pas un intrant industriel, doivent être accomplies dans un délai minimum d’un (1) mois avant la date d’expédition de ces marchandises avec une couverture financière de 120% du montant de l’opération. Le document exigé au moment de la domiciliation bancaire est le certificat phytosanitaire ou certificat vétérinaire, délivré par les services compétents du ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche, pour ce qui concerne l’importation de bananes, blé, viandes bovines, poisson (à l’exception de la sardine), orge et ail. Quand il s’agit de l’importation des produits cosmétiques et d’hygiène corporelle et de produits toxiques ou présentant un risque particulier, le document exigé est l’autorisation technique préalable, délivrée par les services du ministère du Commerce. Les importateurs ainsi que les producteurs des produits visés et disposant déjà d’une autorisation préalable, devront prendre attache avec la direction de commerce de wilaya territorialement compétente à l’effet de se conformer à la nouvelle procédure d’octroi de l’autorisation préalable en question. Il est exigé un document officiel établi par une autorité dûment habilitée dans le pays de provenance et/ou d’origine, attestant que les marchandises à importer (à l’exception de celles citées ci-dessus) sont effectivement et librement commercialisées sur leur territoire, conformément aux dispositions de l’article 12 du décret exécutif de mai 2012 relatif aux règles applicables en matière de sécurité des produits. Salim H.

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Loi de finances pour 2018 : Le texte publié au Journal officiel

Algérie 360 - mer, 03/01/2018 - 11:13
Signée mercredi dernier par le président de la République Abdelaziz Bouteflika, la Loi de finances pour 2018 a été publiée au Journal officiel no 76. La Loi de finances 2018 prévoit une série de mesures législatives et fiscales allant dans le sens de la consolidation de l’investissement productif et du renflouement des recettes budgétaires tout en maintenant le dispositif de la solidarité nationale. Sur le plan budgétaire, le texte table sur des dépenses globales de 8.628 milliards de dinars (mds DA) composées de 4.043,31 mds DA de dépenses d’équipement et de 4.584,46 mds DA de dépenses de fonctionnement. Le plafond d’Autorisation de programme a été fixé à 3.170,5 mds DA pour couvrir le coût des réévaluations du programme en cours et le coût des programmes neufs susceptibles d’être inscrits au cours de l’année 2018, précise la LF 2018. Outre les dépenses d’équipement mobilisées pour les mêmes secteurs socio-économiques que ceux dans les lois de finances précédentes, il est prévu de puiser dans le budget d’équipement pour le règlement des créances détenues sur l’Etat pour un montant de 400 mds DA. Il s’agit aussi d’opérer une contribution exceptionnelle de 500 mds DA au profit de la Cnas, afin de permettre au gouvernement d’aborder l’année 2018 sans risque d’explosion du dispositif de la protection sociale. Par ailleurs, cette loi table sur des recettes budgétaires de 6.496,58 mds DA (contre 5.635,5 mds DA en 2017), composées de 3.688,68 mds DA de ressources ordinaires (contre 3.435,4 mds DA en 2017) et de 2.807,91 mds DA de fiscalité pétrolière (contre 2.200,1 mds DA). Pour permettre une meilleure prévisibilité à moyen terme de la politique budgétaire et inciter les secteurs à s’inscrire dans un objectif soutenable, le texte a élaboré une estimation des dépenses et des recettes jusqu’à 2020. Pour 2019, elle prévoit ainsi des dépenses de fonctionnement de 4.788,98 mds DA et des dépenses d’équipement de 3.072, 8 mds DA, tandis que pour l’exercice 2020, les dépenses de fonctionnement sont estimés à 4.798, 61 mds DA contre 3.070,05 mds DA pour les dépenses d’équipement. En outre, elle prédit une augmentation des recettes globales à 6.570,1 mds DA en 2019 dont 2.883,9 mds DA de recettes fiscales pétrolières. Sur l’année 2020, les recettes globales devraient poursuivre une trajectoire en hausse pour atteindre 7.008,1 mds DA dont 2.977,11 mds DA de fiscalité pétrolière. Dans le cadre de la solidarité nationale, une enveloppe budgétaire de 1.760 milliards de DA sera allouée aux transferts sociaux durant l’exercice 2018, en hausse de près de 8% par rapport à 2017. Face à la rareté des ressources budgétaires, la LF 2018 autorise le ministère des Finances à procéder à des opérations d’émissions souveraines de titres, à moyen et long termes, destinées aux personnes physiques et morales pour participer au financement des infrastructures ou des équipements publics marchands de l’Etat. Hausse de taxes et préservation de l’environnement  La LF 2018 a révisé à la hausse plusieurs taxes pour contrebalancer la chute des recettes fiscales pétrolières et préserver l’environnement. La Taxe sur les produits pétroliers (TPP) applicable sur les carburants sera augmentée de 5 DA/litre pour l’essence et de 2 DA/litre pour le gasoil. Quant au tarif de la taxe additionnelle sur les produits tabagiques, il a été fixé à 21 DA par paquet, bourse ou boîte. Chaque 21 DA prélevé sera réparti à hauteur de 10 DA au budget de l’Etat, 6 DA au profit du Fonds pour les urgences et les activités de soins médicaux, 2 DA pour le Fonds national de sécurité sociale, 2 DA pour le Fonds de lutte contre le cancer et 1 DA pour le Fonds de solidarité nationale. De surcroît, la partie fixe de la Taxe intérieure de consommation (TIC) des différents tabacs a été révisée en hausse. En outre, une taxe de domiciliation bancaire sur les opérations d’importation est instaurée pour un taux de 1% du montant de l’importation, et ce, pour toute demande de domiciliation d’une opération d’importation de marchandises, sans que le montant ne soit inférieur à 100.000 DA. Dans le cadre de la préservation de l’environnement, les taxes sont augmentées pour les activités polluantes, les eaux usées industrielles, les huiles usagées et les sacs en plastique. Pour lutter contre la spéculation dans le foncier industriel, une pénalité sera payée par tout bénéficiaire de terrain à vocation industrielle mis sur le marché par voie de cession par des organismes publics ou par voie de concession par les Domaines, dans le cas où il demeure inexploité pour une période supérieure à trois (3) ans. La LF 2018 fixe cette pénalité à 5% de la valeur vénale du foncier en question. Aussi, toute entreprise de production et de montage de véhicules lourds et légers, qui accuse du retard dans le respect des engagements qualitatifs, quantitatifs ou du rythme d’intégration nationale, s’expose au paiement d’une amende, avise le même texte. Pour encourager les investissements dans la production des lampes LED qui consomment moins d’énergie, les  droits de douanes appliqués à l’importation de cette catégorie de lampes seront augmentés à 30% contre 5% actuellement. Parmi les mesures-phares de la LF 2018 figure également l’exemption de la TVA les opérations de vente de l’orge et du maïs ainsi que les autres matières destinées à l’alimentation de bétail. Cette mesure s’explique par le fait que la filiale de l’aliment de bétail soit confrontée à d’énormes difficultés liées à la demande croissante des éleveurs pour ces produits et à la cherté de leur prix. Une telle situation a réduit considérablement l’accès des éleveurs aux aliments et a accentué la tension qui prévaut dans le secteur. A travers ce dispositif, il s’agit aussi de maintenir la dynamique de croissance de l’offre et d’encourager la production nationale de ces aliments de bétail. En ce qui concerne le logement public, le Trésor sera autorisé à prendre en charge des intérêts pendant la période de différé et la bonification à hauteur de 100% du taux d’intérêt des prêts accordés par les banques publiques dans le cadre de la réalisation de la 4ème tranche de 120.000 logements de type location-vente (AADL). Dans le cadre du commerce numérique, la LF 2018 stipule que tout agent économique qui offre des biens ou services à des consommateurs doit mettre à leur disposition des terminaux de paiement électronique (TPE) pour leur permettre, à leur demande, de régler le montant de leurs achats par carte de paiement électronique. Ce qui permet l’essor du paiement électronique, l’amélioration de la traçabilité des paiements et le maintien des mouvements des fonds dans le circuit formel. La LF 2018 porte aussi, à travers son article 46, sur des dispositions relatives aux impôts directs et taxes sur le chiffre d’affaires et impôt sur le patrimoine. Nesrine M.

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Le taux de croissance du à 1,4% au 3e trimestre : 2017 Des chiffres en dents de scie

Algérie 360 - mer, 03/01/2018 - 11:06

Le taux de croissance du Produit intérieur brut hors hydrocarbures, s’est affiché à 3,1% alors que la loi de finances 2017 l’avait prévu à 3,9%.

Les choses ne se présentent pas trop mal toutefois. Pas comme on l’aurait voulu ou espéré. Cela aurait pu être pire, cependant. Fini le temps où l’économie nationale portée à bout de bras par un baril qui planait au-dessus des 100 dollars affichait une santé que lui enviaient de nombreux pays industrialisés. Depuis le début de la dégringolade des prix du pétrole qui a commencé vers la mi-juin 2014, l’Algérie a été happée doucement, mais irrésistiblement par une crise financière qui a sérieusement érodé sa trésorerie et ralenti sa croissance. Il est vrai que cela commence à aller mieux depuis que les prix du baril de pétrole se sont ressaisis, mais il faut admettre que l’évolution se fait à pas de fourmi. Parfois en dents de scie. «La croissance du PIB global de l`Algérie a été de 1,4% au troisième trimestre 2017 par rapport au même trimestre de l’année 2016, indiquaient les chiffres de l`Office national des statistiques publiés hier. «Quant au taux de croissance du PIB hors hydrocarbures, il a été de 3,1% au cours du troisième trimestre de l’année 2017 par rapport à la même période de 2016» écrit l’ONS. Les secteurs d’activités industriels, agricoles et du bâtiment et travaux publics et hydraulique ont été à l’origine d’un tel niveau de croissance. Alors que la loi de finances 2017 l’avait prévu à 3,9%. Ainsi, le taux de croissance a été de 5,9% pour les secteurs d’activités industriels, de 3,2% pour l’agriculture et de 3,9% pour le Btph, précise le rapport répercuté par une dépêche de l’APS. Des chiffres en dents de scie. Après avoir augmenté de 3,7% au premier trimestre de l’année 2017 en raison de la forte production dans le secteur des hydrocarbures, qui avait progressé de 7,1%, principalement en raison de la forte production dans le secteur des hydrocarbures, la croissance du PIB réel est passée à 1,5% au second trimestre 2017 par rapport au même trimestre de l’année 2016, tandis que le taux de croissance du PIB hors hydrocarbures avait totalisé 2,1%.
Des résultats à ériger au rang de performances eu égard aux faibles niveaux affichés par le baril de pétrole. Une conjoncture soulignée par la Banque mondiale. «Une forte croissance de la production d’hydrocarbures et des dépenses publiques supérieures aux prévisions ont sous-tendu une croissance économique solide au début de l’année 2017» soulignait l’institution de Bretton Woods dans son rapport du mois d’octobre sur l’Algérie. La BM avait aussi estimé qu’avec la stabilisation de la production de pétrole, la croissance globale doit se rétrécir, alors que l’impact de la hausse des taxes et des droits d’importation doit peser sur la croissance du secteur hors hydrocarbures. Quelles conséquences doivent-elles produire? La croissance du PIB devrait s’établir à 2,2% pour l’année 2017 a pronostiqué la Banque mondiale qui s’est montrée encore moins optimiste pour 2018-2019 où elle peinera à franchir la barre de 2%. «Soit une croissance anémique pour un pays à revenu intermédiaire présentant une prédominance démographique de la jeunesse», a souligné l’institution de Bretton Woods. Le Fonds monétaire international avait de son côté, indiqué dans son rapport publié aussi en octobre 2017 que la croissance en Algérie devrait ralentir à 1,5% en 2017. Pour chuter à 0,8% en 2018, «sous l’effet de la compression projetée des dépenses publiques, avant de se redresser à moyen terme», avant de se hisser à 2,4% en 2022. Une situation en clair-obscur qui indique que ce n’est encore pas le bout du tunnel.

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Walid ALLOUI, jeune médecin algérien mort en essayant d’accomplir un acte héroïque

Algérie 360 - mer, 03/01/2018 - 11:03

Le jeune chirurgien orthopédiste WAlid ALLOUI, par obligation de son noble métier, a rendu l’âme le 30
décembre 2017 en tentant de porter secours à une famille victime d’un accident sur l’autoroute est-ouest, plus
exactement du coté de Lakhdarya, dans la wilaya de Bouira.

Le jeune médecin s’empressait de porter assistance à cette famille, composée d’un homme, une femme et leurs trois enfants quand il a été percuté par un camion en essayant de traverser la route. Il est mort sur le coup.
La maman et ses trois enfants se trouvent actuellement en sureveillance médicale. Le père quant à lui a été tué sur le coup .

Des hommages ont été rendus au Dr Walid Alloui les jours suivant son décès par ses collègues de Biskra où il a effectué son service civil, par ceux de l’hôpital Lamine Debaghine de Bab El Oued à Alger où il a effectué ses années de résidanat et par de nombreux autres médecins à travers le pays sur les réseaux sociaux.

Hommage a notre héros, Walid ALLOUI qui a sacrifié sa vie pour venir en aide à ses concitoyens.

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Production laitière en algérie : Heurs et malheurs d’une filière

Algérie 360 - mer, 03/01/2018 - 11:02

L’exploitation d’autres filières comme l’élevage ovin et caprin pourrait constituer un segment important dans l’industrie des produits dérivés comme le fromage.

Le besoin national en matière de lait est estimé à trois milliards de litres alors que la production nationale ne couvre que le quart. Raison pour laquelle, malgré d’énormes investissements consentis par l’Etat, la filière fait souvent l’actualité dans notre pays.
Souvent par les pénuries du lait en sachet et parfois par des statistiques optimistes des services concernés. Mais qu’en est-il exactement de ce dossier qui figure sur tous les tableaux de bord des politiques de développement de l’agriculture, de l’industrie et de la qualité de vie des populations. C’est aussi, un volet stratégique étant en pole position des vecteurs de sécurité alimentaire. Avec des statistiques impartiales, des avis de chercheurs et universitaires et des expériences de professionnels de la filière, nous allons tenter de percer quelques mystères et les dessous de la filière lait algérienne. La filière lait est stratégique dans la mesure où il est nécessaire, voire primordial de parvenir à une autosuffisance alimentaire. C’est une question d’indépendance, voire de sécurité alimentaire. Et les avis qui découleront de nos interlocuteurs peuvent servir à enrichir la stratégie nationale à court, à moyen et à long terme.

Un géant aux pieds d’argile
Notre quête nous mènera à rechercher des alternatives pour desserrer l’étau. L’exploitation d’autres filières comme l’élevage ovin et caprin pourrait, selon certains spécialistes, constituer un segment important dans l’industrie des produits dérivés comme le fromage, les yaourts, camemberts et autres. Bien qu’il ne puisse remplacer la vache laitière. L’Algérien est l’un des plus grands consommateurs de lait au monde avec des besoins en croissance et actuellement estimés à trois milliards de litres. Un chiffre qui dépasse de loin les capacités de production nationale d’où le recours à l’importation effrénée de lait et de poudre de lait. Cette course effrénée à la satisfaction coûte que coûte de ce besoin a fait que l’Algérie importe 20% du lait en poudre mis sur le marché mondial. La vache algérienne qui ne produit actuellement, selon des statistiques données par l’expert agronome Akli Moussouni que 4000 litres annuellement ne parvient pas encore à se hisser à la norme mondiale qui est de 8000. Avec un classement mondial de géant en importation de vaches laitières et de produits nécessaires à l’élevage, la filière lait algérienne nécessite, pour survivre, une subvention de l’Etat de 47 milliards de dinars destinée au soutien des prix du lait en sachet.

Des filières caprine et ovine est-ce possible?
De l’avis de plusieurs connaisseurs et de petits éleveurs de cheptels, il y a possibilité de développer une filière caprine surtout pour les dérivés comme le fromage et les yaourts. De petites fermes dans les montagnes peuvent jouer un rôle dans ce créneau qui ira parallèlement avec le développement d’une petite industrie, mais aussi avec le secteur du tourisme.Mais, confrontés à la réalité, les petits éleveurs déchantent comme beaucoup de villageois qui ont tout vendu du côté du massif du Mizrana. Malgré un exemple de la réussite matérialisé par le patron du groupe laitier Tifra-lait dont les débuts étaient dans la filière caprine en développant des fromages et des yaourts, il est hélas à relever que l’élevage caprin n’attire plus grand monde.
«Ici, c’est tout le monde qui se rue vers la vache laitière de l’Ansej ou de l’Andi. Des subventions alléchantes estimées souvent à 12 dinars pour le litre produit en plus du prix de sa vente. L’avis est d’un vieil éleveur de cheptel caprin qui a tout vendu après la tempête de neige de 2011. «J’ai dû tout vendre car après cette tempête, j’ai compris qu’on ne veut plus de nous dans ce pays. J’ai été abandonné durant un mois. Je n’avais plus rien à donner à mes chèvres», regrette-t-il. Heureusement que le désenchantement de certains est compensé par d’autres initiatives à l’instar de celle d’un jeune émigré, Rachid Ibersiene qui produit actuellement des variétés de fromage suisse d’une haute qualité dans son village à Tamaasit, dans la commune d’Aghribs. Un jeune dont la réussite devrait inciter les autres au retour au pays. Pis encore, non seulement, les services concernés n’ont pas développé une politique de promotion de la filière caprine, mais encore que la brebis berbère des montagnes disparaît, aucune initiative pour le renforcement, par le métissage, de la race de chèvre algérienne qui n’est pas rentable en matière de production de lait. De plus, affirme l’expert agronome Akli Moussouni, on a imposé curieusement à toute importation de chèvres européennes des conditions sanitaires exagérées qui ne sont même pas en vigueur en Europe. Ce qui a bloqué toute reproduction de ce cheptel actuellement marginalisé. Aussi, un avis semble faire l’unanimité: les pouvoirs publics sont devant la nécessité de revoir de fond en comble la filière lait. C’est une toute autre politique fondée sur l’expertise et de plus en plus éloignée de la politique d’assistanat, qui semble faire l’unanimité chez les spécialistes. C’est une question de sécurité alimentaire.

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Importation de véhicules : Des licences cédées aux enchères

Algérie 360 - mer, 03/01/2018 - 10:52

Selon un communiqué du ministère du Commerce, rendu public hier, les autorités ne renonceront pas à l’importation des véhicules. Des licences seront cédées aux enchères, notamment pour ce qui est des véhicules venant d’Europe.

Les mesures décidées par le gouvernement afin de stopper l’hémorragie des réserves de changes sont en vigueur depuis hier. Le système des licences d’importation, les quotas et les autorisations auxquels étaient soumis certains produits ont été supprimés. Le gouvernement vient de suspendre l’importation de 45 familles de marchandises, soit environ 900 produits. Une mesure qui n’affecte, cependant pas, faut-il encore le souligner, le citoyen qui ne sera nullement privé des produits à large consommation. Autrement dit, le gouvernement ne fera que dans l’encadrement des importations en rectifiant le tir après une période d’anarchie et de désordre. Un redressement qui s’avère capital en période de crise économique, évitant à l’Algérie de perdre des milliards de dollars dans l’acquisition de produits superflus ou pour lesquels les besoins du marché national sont couverts par la production nationale. Depuis hier donc, près de 900 produits sont interdits à l’importation et le taux d’une taxe intérieure sur certains articles est passé à 30% alors que les droits de douanes pour d’autres ont été relevés jusqu’à 60%. Avec ces nouvelles taxes, plusieurs produits importés vont coûter plus cher. Il s’agit, entre autres du saumon, fruits secs sans coques et autres fruits séchés, épices, sucreries, confiseries, préparations à base d’extrait et d’essence (liquide et autres), modems et décodeurs numériques, appareils avertisseurs d’incendies, appareils électriques avertisseurs et micro-ordinateurs. De même que 32 familles de produits sont concernées par un relèvement des droits de douanes. Parmi elles: les téléphones mobiles, ordinateurs portatifs et tablettes, confitures, sodas et eaux minérales… La liste complète des produits concernés est précisée dans l’article 115 de la LF 2018. Concernant les produits dont l’importation vient d’être suspendue, il s’agit notamment du fromage, yaourt et produits lactés, fruits secs, fruits frais (à l’exception de la banane), légumes frais (à l’exception de l’ail), viandes (à l’exception de certaines catégories), les dérivés du maïs et des céréales, les préparations alimentaires, celles de la viande ou du poisson, chewing-gum, bonbons, chocolats, viennoiserie, pâtes alimentaires, conserves (légumes, tomates, confitures, fruits), jus, eaux minérales, papiers hygiéniques, détergents, produits d’hygiène, céramiques, glaces et verres, robinetterie, câbles électriques, produits électroménagers ou téléphones mobiles…L’importation de ces produits dont une partie était auparavant soumise à licence, devra reprendre de manière progressive.
Cependant, cela ne signifie nullement la suppression également de l’augmentation des taxes et autres droits de douanes. Ainsi donc et à bien voir la liste, les produits dont l’importation a été suspendue n’auront aucune incidence sur les habitudes du citoyen qui, de fait, en période de crise, ne s’offrira pas du superflu. Pour les véhicules dont la facture d’importation avait atteint des chiffres ahurissants, le gouvernement a commencé par imposer des licences qui ont permis de faire baisser drastiquement la facture. En 2017, aucune autorisation d’importation de véhicules n’a été accordée aux concessionnaires, mais en 2018, le gouvernement a choisi d’ouvrir une petite brèche pour permettre de répondre à des activités de production ou de distribution précises. Il sera ainsi permis en 2018 l’attribution des licences d’importation des véhicules de tourisme, de transport de marchandises et de transport de personnes sera soumise aux enchères aux seuls «opérateurs économiques dont l’activité de production ou de distribution est liée directement aux produits soumis au contingent ouvert». Cette décision a été prise dans le seul but de protéger la production nationale.
Enfin, le ministère du Commerce et conformément à la nouvelle réglementation décidée par la Banque d’Algérie, va exiger les domiciliations bancaires relatives à l’importation des marchandises destinées à la revente en l’état et ne constituant pas un intrant industriel. Ces domiciliations doivent être accomplies dans un délai minimum d’un mois avant la date d’expédition de ces marchandises avec une couverture financière de 120% du montant de l’opération.
Cette disposition est accompagnée de plusieurs documents exigés publiés en détail sur le site Web du ministère du Commerce. Avec autant de mesures, le gouvernement aspire à faire chuter la facture d’importation à 30 milliards de dollars en 2018.

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Privatisation des petites et moyennes entreprises : Les frissons du FLN

Algérie 360 - mer, 03/01/2018 - 10:47

Le parti majoritaire organisera ce matin à son siège à Hydra (Alger), une réunion de concertation avec le FCE, la CAP et l’Ugta.

Le vieux parti n’a pas cassé son thermomètre. La fièvre du PPP (partenariat public-privé) lui donne des frissons. Pris de court par la signature, le 23 décembre dernier, de la Charte sur le partenariat sociétaire lors de la tripartite gouvernement-Ugta- patronat, permettant l’ouverture du capital des petites et moyennes entreprises, le FLN se débat. Il tente de se ressaisir. Comment se dédouaner de toute incompréhension pouvant découler de cette action de privatisation? Le temps presse, il faut agir très vite car dans la doxa du vieux parti, il s’agirait d’un affront que de cautionner des mesures antisociales. Il opère alors un forcing en organisant ce matin à son siège à Hydra (Alger), une réunion de concertation avec le FCE, la CAP et l’Ugta. Aux yeux de l’opinion, l’honneur est sauf. Au plan pratique, c’est tout autre chose. «Le FLN va endosser les dernières résolutions issues de la dernière tripartite», confirment des sources proches de la direction de la Centrale syndicale. «C’est une réunion qui regroupera les signataires du partenariat public-privé avec le parti majoritaire et c’est une manière d’élargir encore davantage le consensus social» ajoutent les mêmes sources précisant que cette rencontre a été organisée «à la demande du FLN en sa qualité de parti majoritaire». Du côté du FLN, on n’y va pas de main morte, certes, le vieux parti va entériner, sans même rechigner, les décisions de la tripartite, mais il y a toujours matière à en tirer des dividendes politiques. «Nous ne remettons pas en cause le pacte signé entre le gouvernement, l’Ugta et les organisations patronales, mais on aura notre mot à dire dans l’élaboration de la loi qui encadrera ce partenariat public-privé», indique-t-on au FLN. Il y a une sorte de marchandage?
«Non!», réplique-t-on au vieux parti. «Nous sommes la première force politique et nous avons de ce fait le devoir de nous intéresser à tout ce qui concerne la vie politique et économique du pays».
Une Charte sur le partenariat sociétaire a été signée à l’occasion d’une rencontre tripartite gouvernement-Ugta -patronat. Cette charte encadre les opérations de partenariat public-privé (PPP) et prévoit la création de coentreprises, l’ouverture du capital social des entreprises publiques et des prises de participations dans des entreprises contrôlées par des intérêts nationaux privés et/ou étrangers privés et/ou publics étrangers. En termes simples, il s’agit d’un programme d’investissement public destiné à attirer des sources de financement alternatives au budget de l’Etat, mettre le dynamisme du secteur privé au service du secteur public, optimiser le partage des risques entre les partenaires, et étaler les dépenses de l’Etat sur une longue période. C’est une méthode appliquée en temps de crise financière comme c’est le cas à présent dans notre pays. Le secrétaire général du FLN sait pertinemment que cette mesure entraînera quelques remous surtout si elle n’est pas bien expliquée. Le rôle de son parti est justement de descendre dans l’arène en ces moments de fragilité sociale pour expliquer et surtout convaincre les plus résistants à ces mesures économiques.
«Le partenariat public-privé n’aspire pas à privatiser les grandes entreprises publiques nationales qui constituent le socle de la politique sociale du pays», a rassuré Ould Abbès mercerdi dernier, à Souk Ahras où il avait présidé une grande rencontre des élus du parti de l’est du pays. Mais s’il s’agissait réellement d’élargir le consensus national, pourquoi le FLN fait cavalier seul? Pourquoi ne pas associer à cette démarche d’explication ses autres partenaires comme le RND, le MPA et le TAJ? Surtout que le cadre d’une alliance présidentielle n’est pas à créer. Il existe et il a merveilleusement bien fonctionné 10 années durant…

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Une hausse des températures de 2° assècherait le quart des terres

Algérie 360 - mer, 03/01/2018 - 10:38

Au moins un quart de la surface de la Terre deviendrait «considérablement» plus sec même si l’objectif de maintenir le réchauffement en deçà de 2°C est atteint, selon une étude publiée très récemment. Mais si l’humanité parvient à contenir le réchauffement sous 1,5 ° C, cette «aridification» serait épargnée à deux-tiers des terres concernées par un scénario à 2 ° C, selon cette étude publiée dans la revue Nature Climate Change. L’accord de Paris sur le climat, signé en 2015, vise à contenir la hausse de la température sous le seuil critique de 2 ° C par rapport à l’ère pré-industrielle, voire 1,5 °C.

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Les 10 objets High-Tech les plus attendus en 2018

Algérie 360 - mer, 03/01/2018 - 10:36

Le cru 2018 s’annonce riche en nouveautés. Selon le magazine GQ, il y en aura pour tout le monde. Ainsi Apple planche déjà sur le successeur de l’iPhone X en se préparant au lancement de deux ou trois nouvelles versions, avec notamment un modèle avec un écran LCD. L’autre Higt Tech attendu est représenté par les téléviseurs Oled 8K qui seront dévoilés par LG. Dans le monde des robots, Keecker qui simplifie la technologie de la maison sera en vente cette année. Le Samsung Galaxy S9 le sera dans trois mois alors que la date de sortie du Nokia 3310 4G et des lunettes connectées Magic Leap n’est pas encore connue. Huawei P11, un iPad Pro borderless, le casque Oculus Go et le drone Mavic Pro 2, sont tous des nouveautés qui seront présentes sur le marché courant 2018.

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Etonnant succès d’un Salon dédié aux produits des palmiers

Algérie 360 - mer, 03/01/2018 - 10:27

Contre toute attente, le Salon national des produits dérivés du palmier dattier et de l’artisanat traditionnel, qui se tient à Biskra, est un franc succès, à en croire les 62 professionnels qui tiennent des stands dans cette manifestation économique. Les vacances scolaires d’hiver ont été certes un facteur favorisant, mais il n’y a pas que cela, disent les organisateurs du salon. Le palmier continue à être considéré comme un arbre «béni» par les Algériens. Ces derniers, agréablement surpris par la manière d’arborer les produits exposés, ont pris plaisir à se photographier devant les stands réservés aux produits de l’industrie traditionnelle comme les vêtements, les bijoux et les articles en poterie. Gageons que cette manifestation aura une seconde vie sur les réseaux sociaux. Et c’est tant mieux pour les producteurs et artisans.

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Patrick Bruel serait indésirable en Algérie

Algérie 360 - mer, 03/01/2018 - 10:26

Le célèbre chanteur français, Patrick Bruel, serait « indésirable » en Algérie, rapporte le quotidien arabophone Echorouk.

Le média précise que ce serait « les positions pro-israéliennes » du chanteur qui bloquerait son entrée en Algérie, tout comme son compatriote Enrico Macias. « Il semble en revanche que Bruel est indésirable en Algérie compte tenu de ses positions pro-israéliennes. C’est pourquoi d’ailleurs il n’a jamais chanté en Algérie, tout comme son compatriote Enrico Macias, déclaré persona non grata! » précise le média.

Patrick Bruel devrait accompagner le chanteur Idir lors de ses deux concerts événements les 4 et 5 janvier prochains à Alger. Il a d’ailleurs enregistré deux duos avec l’artiste algérien « né quelque part » et « les larmes de leurs pères » .

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Cosider reprend le chantier du tramway de Mostaganem

Algérie 360 - mer, 03/01/2018 - 10:25

A l’arrêt depuis sept mois, pour cause de gel, les travaux du projet du tramway de la ville de Mostaganem reprendront bientôt.
Le ministre des Travaux publics et des Transports, a d’ailleurs récemment confirmé cette information.
Le chantier a été confié au groupe public Cosider et ses filiales algériennes
Cosider-travaux publics et Cosider ouvrages d’arts qui ont acquis une expérience durant les deux dernières décennies grâce au contact avec des sociétés étrangères et le partenariat avec de grands groupes. Abdelghani Zaalane a souligné que le groupe Cosider maîtrise la technique de réalisation de telles infrastructures de base, faisant savoir qu’il se charge actuellement des travaux d’extension du tramway de Constantine jusqu’à la nouvelle-ville Ali-Mendjeli, ainsi que le projet d’extension du métro d’Alger de Haï El Badr à Aïn Naâdja, Baraki et le projet des tunnels de la voie ferrée de Boughezoul.

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Nigeria: le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, publie une nouvelle vidéo

RFI /Afrique - mer, 03/01/2018 - 10:19
A l'occasion de cette nouvelle année, Abubakar Shekau, le chef historique du groupe jihadiste nigérian Boko Haram, fait à nouveau parler de lui. Une nouvelle vidéo d'une trentaine de minutes en arabe et en haoussa a été transmise aux médias.
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