Vous êtes ici

Afrique

BOUIRA : Des demandeurs de logements sociaux s’impatientent à Sour-el-Ghozlane

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 11:48

La tension est à son paroxysme dans la commune de Sour-el-Ghozlane. Des centaines de citoyens ayant déposé leurs dossiers pour postuler à un logement social et vivant réellement dans des conditions lamentables, désespèrent de voir la publication de la liste des 700 logements sociaux.
La tension est d’autant plus légitime que la liste initiale était déjà là fin prête au mois de juillet dernier et son affichage n’était qu’une question de jours, avant qu’un remaniement opéré dans le corps des walis ne vienne remettre en cause tout ce travail. En effet, l’on se rappelle qu’au mois de juillet dernier, tant à Sourel- Ghozlane qu’à M’chédallah, les logements sociaux disponibles à l’époque, à savoir 300 logements à M’chédallah et plus de 500 à Sourel- Ghozlane, étaient prêts et l’affichage des bénéficiaires n’était qu’une question de jours. D’ailleurs, l’ex-wali, Mouloud Chérifi, avait même avancé la date du 19 juillet pour l’affichage des ces deux listes. Or, en ce début du mois de juillet et tandis que tout le monde vaquait à ses occupations, un mouvement dans le corps des walis était opéré et, à la grande surprise, même la wilaya de Bouira, dont le wali venait à peine de s’installer en octobre 2016, était touchée par le mouvement. Et comme il fallait s’y attendre, le nouveau wali, Limani Mustapha, qui venait de prendre ses quartiers, et voyant tout ce qui se disait sur ces fameuses listes, a décidé de différer leur affichage, surtout qu’au niveau de ces deux daïras, même les chefs de daïra étaient touchés par le mouvement. De fait, les nouveaux chefs de daïra ont demandé un temps supplémentaire pour regarder de près ces listes et si possible refaire certaines enquêtes. Et comme dans notre pays, les choses sont toujours menées à pas de tortue, les jours sont devenus des semaines et les semaines, des mois. Résultat : nous sommes fin décembre 2017, soit plus de 6 mois sont passés depuis la fameuse date retenue pour l’affichage des listes et les potentiels bénéficiaires attendent toujours. Aussi, ce fut tout naturellement, après les actions de protestation organisées à M’chédallah au mois de septembre dernier, que les demandeurs de logements de Sour-el-Ghozlane sont montés au créneau à leur tour, en procédant à la fermeture du siège de la daïra dimanche dernier, puis en interpellant le wali, le lundi, pour exiger l’affichage immédiat de la liste de ces logements. Ce d’autant que tous ceux qui connaissent la ville de Sour-el-Ghozlane et son froid sibérien vous diront qu’en ces temps d’hiver, chaque jour supplémentaire est vécu comme un supplice par ceux qui sont vraiment dans le besoin et devraient déjà être au chaud dans leurs nouvelles demeures !
Y. Y.

The post BOUIRA : Des demandeurs de logements sociaux s’impatientent à Sour-el-Ghozlane appeared first on .

Catégories: Afrique

MÉCHERIA : Des comprimés et des gouttes psychoactives saisis

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 11:45

Agissant sur information faisant état de la vente de la drogue dans les milieux juvéniles, les éléments de la police judiciaire, relevant de la Sûreté de daïra de Mécheria, qui ont aussitôt diligenté une enquête, ont mis la main sur deux dealers trentenaires, en possession de 677 comprimés psychotropes de différentes marques, ainsi qu’une trentaine de flacons contenant des gouttes psychoactives ; produits destinés à la commercialisation, a-t-on appris. Présentés devant le tribunal de Mécheria, les mis en cause ont été mis sous mandat de dépôt.
B. Henine

The post MÉCHERIA : Des comprimés et des gouttes psychoactives saisis appeared first on .

Catégories: Afrique

ANNABA : Un réseau de trafic de drogue démantelé

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 11:44

Un réseau de trafic de drogue activant à Annaba et sa région a été mis hors d’état de nuire par les policiers du 10e arrondissement du quartier de l’Orangerie, relevant de la Sûreté de wilaya de Annaba.
Intervenant sur information faisant état de suspects versés dans cette activité nuisible, notamment pour la frange juvénile, les policiers ont entamé leurs investigations. Celles-ci ont permis d’arriver au réseau de trafiquants et d’identifier ses membres au nombre de quatre. Après s’être munis d’un ordre de perquisition délivré par le procureur de la République, les éléments du 10e arrondissement ont procédé à l’arrestation de deux membres âgés de 40 et 45 ans. Les deux autres membres du réseau ont pris la fuite et sont activement recherchés. Une importante quantité de comprimés psychotropes a été découverte lors de l’arrestation des deux trafiquants. Il y avait dans ce lot 1 950 comprimés d’une vingtaine de marques dont plus de 1 000 comprimés portant la marque Parketyl. Les deux individus arrêtés devraient être présentés dans l’après-midi d’hier devant le procureur de la République pour répondre de leurs méfaits.
A. Bouacha

The post ANNABA : Un réseau de trafic de drogue démantelé appeared first on .

Catégories: Afrique

Ouverture de la 2e édition de la fête du miel : Du miel de très bonne qualité à 4 000 DA le kg

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 11:42

La deuxième édition de la fête du miel s’est ouverte, mardi passé, à côté de la bibliothèque communale de Sidi- Aïch. Organisée sur trois jours par la subdivision de l’agriculture de Sidi-Aïch et l’association des agriculteurs de la municipalité d’Akfadou «Akfagriculture», la manifestation a enregistré la participation d’une quinzaine d’apiculteurs des communes de Tifra, Chemini et Akfadou produisant du miel dans la région montagneuse de l’Akfadou. L’événement agricole a constitué une belle opportunité aux apiculteurs de la région d’échanger leurs expériences, faire connaître et proposer à la vente leur miel et tous ses dérivés. Cette deuxième édition de la fête du miel a drainé un public nombreux. Les apiculteurs n’ont pas manqué de souligner à l’occasion la bonne récolte de miel cette année, avoisinant les 40 kg par ruche dans les endroits situés notamment à plus de 800 mètres d’altitude. Une bonne récolte favorisée par de meilleures conditions climatiques, a-t-on expliqué. D’une très bonne qualité, le miel est vendu à seulement 4 000 DA le kg, selon les producteurs
A. K

The post Ouverture de la 2e édition de la fête du miel : Du miel de très bonne qualité à 4 000 DA le kg appeared first on .

Catégories: Afrique

SIDI-AÏCH (BÉJAÏA) : Le village Birmatou renoue avec l’activité solidaire au service du bien-être collectif

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 11:40

Depuis la nuit des temps, l’activité solidaire a constitué l’atout majeur des villageois à travers toutes les régions de Kabylie pour la réalisation des projets visant à s’offrir les meilleures conditions de vie dans leurs cités.
La démarche semble agréablement inspirer le nouveau comité du village de Birmatou, relevant de la municipalité de Tinebdar, dans la daïra de Sidi-Aïch, qui ne cesse de multiplier ce genre d’activités solidaires à travers la mobilisation des villageois pour l’amélioration du cadre de vie au service de l’intérêt collectif. «Les villageois se sont toujours mobilisés par le passé sans pratiquement aucun moyen pour s’alimenter en eau à travers le captage de sources, la réalisation de routes pour leurs déplacements, un espace de rencontres et de réunions à travers ce que l’on appelle tajmet, un lieu de prière etc. Aujourd’hui, malgré la disponibilité de plus de moyens financiers et matériels, l’assistanat qui ronge la majorité des villageois fait qu’ils n’arrivent même pas à s’organiser pour tout au moins nettoyer leurs cités», regrette Younsi Youcef, président du nouveau comité du village de Birmatou installé au début du mois de septembre dernier. Volontaires à souhait, Younsi Youcef, Fawzi Ladjadj, Haddar Hafid, Haddar Nasserdine qui constituent la locomotive organisationnelle du village ont initié plusieurs journées de volontariat depuis leur installation destinées à nettoyer toutes les ruelles du village, l’installation de poubelles dans les ruelles principales de la cité ainsi que le renforcement de l’éclairage public et du stade de proximité du village à travers la pose de pas moins de 17 nouveaux lampadaires. Des poubelles et des lampadaires mis à la disposition du village par le maire sortant Madaoui Abderrahim, à qui le comité de village n’a pas manqué de rendre hommage pour son aide et sa disponibilité. Avec en tête plein de projets, les villageois se mobilisent durant les week-ends pour l’aménagement d’espaces verts pour donner un peu plus de gaîté à leur cité. «Notre village s’est toujours pris en charge par le passé. On a été l’un des premiers villages assainis dans la région déjà en 1970. Nous avons aussi bétonné les ruelles du village en organisant durant de longs mois chaque week-end un volontariat. Même la route menant au centre du village a été réalisé grâce au volontariat avec comme outils la pioche et la pelle», s’est enorgueilli le trésorier du village Haddar Nasserdine. Comme première importante manifestation destinée à «sceller» le renouement avec toutes ces valeurs de solidarité entre tous les villageois, le comité du village a organisé une grandiose fête de Lawziaâ à l’occasion de la dernière fête du Mouloud Ennabaoui au début du mois de décembre passé. La nouvelle génération qui n’a jamais assisté à un tel événement puisque, soulignent les membres du comité du village, la dernière fête du genre a été organisée à la fin des années 1960, a pu ainsi saisir dans toute sa profondeur la signification de ce rendez-vous ancestral qu’est lawziaâ. Un rendez-vous festif qui constitue une moment de partage, de générosité et solidarité entre tous les villageois quel que soit leur statut. La fête de Lawziaâ, signalent Ladjadj Fawzi et Haddar Hafid, a permis les retrouvailles de nombreux enfants du village vivant dans les autres villes du pays. Le village s’est aussi doté d’une association sportive et culturelle dénommée «Tadart-Iw (Mon village)» avec comme objectif l’organisation et l’animation de l’activité culturelle et sportive dans le village. La dénomination est significative de l’attachement de la jeunesse du village aux racines et valeurs de générosité, de solidarité, le bon esprit du vivre ensemble qui régnaient dans le passé dans l’ensemble des villages kabyles, explique fièrement son président Haddar Massinissa. Les jeunes qui se sont aussi massivement impliqués dans l’ensemble des actions de volontariat observées dans le village ont concocté un programme d’animation à travers leur association pour ces vacances d’hiver. La même association culturelle et sportive en étroite collaboration avec le comité du village envisage de célébrer pour la première fois dans leur cité la fête du premier jour de l’an berbère Yennayer. Un programme culturel et un couscous traditionnel sont prévus pour accueillir ce premier jour de l’an amazigh, a indiqué Hammache Hakim, le secrétaire général de l’association.
A. K.

The post SIDI-AÏCH (BÉJAÏA) : Le village Birmatou renoue avec l’activité solidaire au service du bien-être collectif appeared first on .

Catégories: Afrique

Les mandataires continuent à se frotter les mains : La pomme de terre de saison toujours aussi chère à Mostaganem

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 11:35

A 40 DA le kilogramme au niveau de la parcelle, à 60 et 70 voire au-delà, sur les étals des marchés, dame pomme de terre aura bousculé des records jamais atteints pendant la saison, ainsi défie-t-elle pouvoirs publics et infortunés consommateurs. Alors que ces derniers se figent dans l’expectative.
«A son meilleur marché, la pomme de terre de saison ne se vendra pas en deçà des 20 ou 30 DA le kilo !», spécule Hadj Mohamed, un ancien directeur d’un domaine autogéré. Il n’est pas de nature pessimiste, mais il parle en connaissance de cause d’un marché des produits agricoles qu’il connaît parfaitement. La sinistre spéculation dont fait l’objet ce produit de large consommation, qui bat son plein à travers les marchés de Sirat et Bouguirat, conforte amplement ses dires. Du coup, c’est une horde d’intermédiaires et d’énergumènes qui, depuis le début de la récolte du cher tubercule commence, à investir rues et ruelles des agglomérations pour vendre à d’autres intermédiaires des sacs de pommes de terre. Les premiers sont des ouvriers journaliers qui louent leurs services aux «patatiers» pour l’arrachage de la pomme de terre, et qui, au retour des champs, reviennent avec des sacs de vingt kilos ou plus de tubercules, glanés ou souvent maraudés. En deçà des 40 DA, un saisonnier lança «il n’y a point de marchandage pour ma marchandise», et coupait court à toute discussion, en cette matinée du lundi 25 décembre au souk semi-informel de Bouguirat. Devant la foule de prétendants accourus à sa rencontre, il ne trimbalera pas longtemps son sac d’une soixantaine de kilos pour trouver acquéreur. A Sirat et Bouguirat surtout, un tel spectacle a libre cours tant que dure l’arrachage de la pomme de terre. Alors que le fellah qui y a engagé fonds, labeur, temps et énergie, a dû attendre près d’un trimestre pour oser arracher les 40 DA/kg que lui permet la conjoncture, le journalier employé ne daignera jamais, quant à lui, céder sa «marchandise» à moins de 40 DA ! Quel paradoxe ! Moins peinard que ce dernier, un autre intermédiaire qui aurait chargé son camion à ras-le-bol de pommes de terre à partir d’une vente directe sur une parcelle tentera de vous convaincre par un fatal «Allah ghaleb !, j’irai l’écouler directement au consommateur à partir de 60-70 DA». Précipité par les cours records particulièrement alléchants, l’arrachage de la nouvelle récolte de pomme de terre bat son plein dans la région. En l’absence de structures de régulation et de réels professionnels dans la filière, le marché de la pomme de terre demeure livré aux spéculateurs de tout bord. Ce sont ces spéculateurs qui décideront des quantités à mettre sur le marché. Le consommateur ne pouvant s’en passer achètera à tout-va. Les services agricoles sont formels, ce n’est pas un problème de production puisque les superficies réservées à la pomme de terre sont suffisantes et en augmentation. Est-ce le rôle des contrôleurs du commerce de mettre un frein à l’anarchie du marché, se demandent les consommateurs ? Et pendant ce temps-là, les mandataires continuent à se frotter les mains.
A. B.

The post Les mandataires continuent à se frotter les mains : La pomme de terre de saison toujours aussi chère à Mostaganem appeared first on .

Catégories: Afrique

Une délégation des médecins résidents l’a rencontré hier : Les engagements de Hasbellaoui

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 11:33

Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière accède partiellement aux revendications des médecins résidents qui observent, depuis trois jours, une grève illimitée.
Mohamed Kebci – Alger (Le Soir) – Le premier responsable du secteur qui recevait, hier, des représentants de la corporation a, en effet, estimé que «rien ne s’oppose à ce que les médecins résidents bénéficient des œuvres sociales». Ceci, a affirmé Mokhtar Hasbellaoui, sur la base d’une «expertise juridique faite avec l’ensemble des institutions concernées qui a montré que rien ne s’oppose à ce que les médecins résidents bénéficient de ces œuvres». Il sera, dans ce cadre, question de voir avec les syndicats du secteur qui gèrent cet aspect de façon à matérialiser cet engagement. Pour ce qui est du service civil dont les médecins résidents demandent l’abrogation pure et simple, puisque jugé «contraire aux dispositions de la Constitution», et tout en précisant que la dispense du service national relève des seules prérogatives du ministère de la Défense nationale, Hasbellaoui a, selon le chargé de la communication au sein du ministère de la Santé, fait part de mesures prises par le gouvernement pour, selon lui, «améliorer substantiellement les conditions de déroulement de ce service, et ce, en garantissant un plateau technique adéquat et adapté à la spécialité concernée». Et de s’engager, poursuit Slim Belkessam, à ce qu’«aucune wilaya ne bénéficie d’affectation d’un médecin spécialiste à titre civil s’il n’y a pas de garantie d’un logement décent et adéquat», et que les médecins affectés dans certaines wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux bénéficient, sans condition d’ancienneté, de la «possibilité d’exercer une activité lucrative à titre privé dans le cadre du projet de texte actuellement au niveau du secrétariat général du gouvernement». Concernant le volet pédagogique, Hasbellaoui a rappelé, selon toujours notre source, «l’installation récente d’une commission mixte avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Une entité qui a entamé ses travaux à l’effet de trouver des solutions adaptées garantissant une formation de qualité, susceptible d’être élargie à des représentants des médecins résidents selon des conditions à définir». Une commission dont l’entame des travaux a été saluée par le comité autonome des médecins résidents qui doit s’en remettre à la base pour décider de la suite à donner à ce mouvement de protestation à la lumière des résultats de cette entrevue avec leur ministre de tutelle. Entendront-ils l’appel au calme et la sérénité lancé par Hasbellaoui ? Telle est la question que plus d’un se pose surtout que les répercussions de ce mouvement de grève des médecins résidents se font de plus en plus pesantes chez les patients.
M. K.

The post Une délégation des médecins résidents l’a rencontré hier : Les engagements de Hasbellaoui appeared first on .

Catégories: Afrique

LE P-DG L’A CONFIRMÉ À CONSTANTINE : «Cnep-Immo continuera la réalisation de logements pour la classe moyenne»

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 11:09

La remise des clefs aux bénéficiaires d’une tranche de 430 logements, figurant dans un programme global de 860 unités de la Cnep-Banque, a été effectuée hier au niveau du Palais de la culture Malek-Haddad en présence du président-directeur général de la Cnep-Banque Rachid Metref, et des autorités locales de la wilaya.
Il s’agit de la dernière opération de remise des clefs d’un programme global de 4 192 logements initié par la Cnep-Banque, et dont les clés ont été remises aux bénéficiaires au niveau des unités de voisinage UV 10, 13, 17, UV 18 et, enfin, l’UV 1 selon Naknak Omar, directeur de Cnep-Banque Daksi de Constantine. Le responsable précisera «que ces cinq unités de voisinage citées ont reçu la totalité du programme de 4 192 logements de Cnep-Banque et les 430 logements distribués constituent bien l’ultime tranche de ce programme global». La cérémonie, qui s’est déroulée en présence du P-dg de la banque Metref Rachid, a constitué une occasion pour lui de souligner l’engagement de sa banque à prendre en charge la réalisation et la distribution de ce type de logement locatif en expliquant «on va continuer la distribution et la réalisation de logements destinés à la classe moyenne». Profitant de cette occasion, le premier responsable a évoqué la nouvelle formule de locationvente appelée «ijara tamlikia», lancée par la Cnep-Banque en indiquant que cette nouvelle formule est un financement alternatif non basé sur l’intérêt, par laquelle la banque acquiert un logement choisi par le client (particulier) et le lui donne en location en contrepartie du paiement de loyers. Pour ce qui est des logements distribués hier, ils ont été finalisés il y a plus de 3 ans mais l’attribution a accusé un retard considérable en raison du manque des travaux de VRD et des aménagements extérieurs, à savoir la voirie et les réseaux divers (eau potable, gaz et électricité, éclairage public). Même constat pour les logements construits au niveau de la nouvelle ville Massinissa. Du côté du promoteur, l’on affirme qu’il y a eu effectivement des problèmes de retard dans l’attribution de certains marchés, les travaux afférents aux réseaux divers (VRD) ne seront livrés et achevés qu’au mois de mars 2018, pour une remise des clés des logements prévue pour le mois de juin ou juillet de cette même année.
Ilhem Tir

The post LE P-DG L’A CONFIRMÉ À CONSTANTINE : «Cnep-Immo continuera la réalisation de logements pour la classe moyenne» appeared first on .

Catégories: Afrique

LE CRÉDIT-BAIL : Un marché à 60 milliards de DA

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 11:06

Le cycle des ateliers organisé par l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers (Abef) dans le cadre du Salon des banques et assurances qui s’est déroulé à la Safex en marge de la Foire de la production nationale, a été clôturé hier.
Lyas Hallas – Alger (Le Soir) – L’atelier d’hier portant sur le leasing (crédit-bail) a vu l’avocat Vincent Lunel du cabinet Ernest & Young donner une conférence sur les meilleures pratiques en la matière. Le panel composé de Abdenour Houaoui (ALC), Youcef Lachab et Nafa Abrous a été l’occasion de débattre du sujet du fonctionnement du crédit-bail en Algérie ainsi que de l’évolution du marché. Ainsi, Nafa Abrous, président du directoire de Maghreb Leasing Algérie (MLA) a indiqué que le volume global du leasing atteindrait 60 milliards de DA à la fin de cette année. «Les 13 intervenants, 6 établissements spécialisés et 7 départements bancaires dédiés à cette activité, ont réalisé 45 milliards de DA en 2015. Mais ce volume a baissé en 2016 avant de reprendre au titre de l’année en cours. En septembre, il était à 39 milliards de DA et nous pensons que cela atteindrait les 60 milliards de DA à la fin de l’année», a-t-il précisé. Nafa Abrous a expliqué ce creux de l’année 2016 par deux facteurs : «Le gel d’une partie des commandes publiques, principal moteur de la croissance de l’économie algérienne, ce qui a impacté les entreprises, et le manque de disponibilité des équipements durant cette année.» Quant à son établissement, il a indiqué qu’il a réalisé un chiffre d’affaires de 12 milliards de DA cette année, soit une progression de 23% comparativement à l’année 2016. Nafa Abrous a surtout noté l’engouement sans cesse grandissant pour le leasing dans un contexte où l’Etat se montre volontariste pour développer la production nationale, et ce, notamment pour l’accompagnement du développement de l’outil de production. Et de conclure que les établissements de leasing, et en particulier MLA, ne privilégient pas un secteur d’activité sur un autre et que les producteurs doivent profiter de ses avantages.
L. H.

The post LE CRÉDIT-BAIL : Un marché à 60 milliards de DA appeared first on .

Catégories: Afrique

Partenariat public-privé : Les entreprises publiques du tourisme premières concernées ?

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 11:01

Les entreprises publiques relevant du secteur du tourisme seront-elles les premières à «subir» les retombées de l’entrée en vigueur de la charte portant partenariat public/privé paraphée samedi dernier entre l’UGTA, le patronat et le gouvernement ? Tout porte à le croire au vu des propos tenus hier par les cadres syndicaux de la Fédération nationale des travailleurs du secteur du tourisme et commerce affiliée à l’UGTA.
Lors de son intervention devant les cadres syndicaux de sa fédération, le secrétaire général M. Brahmia Rabah n’a pas été par trente six chemins pour évoquer le sujet, en lâchant à l’adresse des présents que «nous méritons la privatisation, car nous sommes de mauvais gestionnaires». Des propos qui ont quelque peu choqué les syndicalistes présents, tout en argumentant son intervention sur la question en déclarant, que «nous soutenons notre secrétaire général M. Abdelmadjid Sidi Saïd pour son engagement lors de la dernière tripartite et notre soutien indéfectible au président de la République». Ce mercredi à l’hôtel Mazafran de Zéralda lieu de la rencontre, le premier responsable syndical du secteur du tourisme affilié à l’UGTA a déclaré par ailleurs que 50% des établissements hôteliers sont «aujourd’hui fermés pour cause de travaux et que sur les 7 000 travailleurs que compte le secteur, 3 000 d’entre eux, relevant des établissements en réfection perçoivent toujours leur salaire et sont concernés par des formations de mises à niveau». «Nous devons préserver nos cadres gestionnaires qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes. C’est un capital humain qui a prouvé sa compétence et sa capacité de gestion et nous devons l’encourager et le préserver pour relever le défi de la performance », a-t-il ajouté. Pour sa part, M. Azira a tenu à rappeler que «le secteur public du tourisme a subi plusieurs coups et c’est grâce à la mobilisation des travailleurs et leurs représentants syndicaux que le secteur a réussi à échapper à une mort certaine». Par ailleurs, ce cadre syndical a tenu à saluer la «nomination de M. Bounafaâ à la tête du groupe HTT (hôtel-tourisme et thermal). Une nomination qui a donné du dynamise au secteur».
A. Bettache

The post Partenariat public-privé : Les entreprises publiques du tourisme premières concernées ? appeared first on .

Catégories: Afrique

L’Administration algérienne prête à organiser des élections électroniques dès 2022

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 10:56

ALGER – Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a indiqué mercredi que l’Administration algérienne sera en mesure d’organiser des élections électroniques à partir des législatives de 2022.

« Nous serons prêts en tant qu’Administration, à organiser des élections électroniques, à partir des législatives de 2022 et avec des compétences algériennes », a déclaré M. Bedoui dans un entretien à la Radio Algérie internationale, soulignant cependant que « la décision de recourir à ces élections (électroniques) appartient aux hautes autorités du pays ». 

Estimant que « 2017 a été l’année des élections par excellence à travers les deux importantes échéances qu’ont été les législatives et les locales », M. Bedoui s’est félicité du « respect des échéances constitutionnelles après des perturbations dans le passé qui ont eu des résultats négatifs tant sur le plan national qu’international ». « L’image de l’Algérie a été construite à travers le respect de ces échéances électorales », a-t-il soutenu.

Dans ce cadre, le ministre de l’Intérieur a fait état « d’une révision de l’organisation administrative actuelle dans le cadre d’une proposition qui sera transmise au Gouvernement pour la création de Directions locales des élections », étant donné le caractère permanant de l’opération électorale.

Concernant les critiques relatives au corps électoral, M. Bedoui a précisé que celles-ci « ont baissé cette année grâce au recours à la technologie pour l’assainissement des listes électorales, permettant la suppression de 1.300.000 noms pour cause de décès et d’inscriptions multiples ».

S’agissant de l’évaluation des deux échéances électorales organisées en 2017, M. Bedoui a réitéré qu’elles « se sont déroulées dans de bonnes conditions », ajoutant qu’elles ont permis « la concrétisation des nouvelles valeurs constitutionnelles issues de la Constitution amendée, à savoir la démocratie, la liberté d’expression, d’opinion et de la presse ainsi que la consolidation de la place du citoyen et toutes les conditions juridiques réunies à la faveur de la révision du code électoral et le traitement de certaines omissions enregistrées dans le précédent ».

Rappelant l’installation de l’ensemble des Assemblées populaires communales et de Wilayas (APC/APW), issues des élections locales,  le ministre a indiqué qu' »un autre travail nous attend en matière d’accompagnement des nouveaux élus en termes de formation et d’instructions nécessaires pour le développement local et la création de la richesse sur la base des potentialités locales ».

Par ailleurs, M. Bedoui a salué le travail accompli par la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE),  « instance permanente et indépendante avec un pouvoir de proposition, a-t-il dit, faisant état d’une réunion entre le Ministère et cette Instance « dans quelques semaines pour une évaluation du travail accompli et l’examen de mesures supplémentaires pour l’amélioration le régime électorale »

The post L’Administration algérienne prête à organiser des élections électroniques dès 2022 appeared first on .

Catégories: Afrique

Affaire Hariri : des révélations édifiantes

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 10:48

par Kharroubi Habib

Depuis qu’il est revenu au Liban après avoir été le héros malgré lui de la rocambolesque mésaventure qu’il a vécue en Arabie saoudite où il lui a été arraché l’annonce de sa « décision » de démissionner de son poste, le Premier ministre libanais Saad Hariri persiste à nier qu’il a été effectivement contraint à le faire. Ce sur quoi s’inscrivent en faux les révélations publiées lundi 25 décembre par le journal américain New York Times sur ce qui se serait passé à Ryadh il y a deux mois. Pour ce journal qui tient de sources sûres ses assertions, Saad Hariri aurait été victime d’un traquenard de la part du prince hériter et homme fort de la monarchie wahhabite qui l’a fait venir sous un fallacieux prétexte à Ryadh où une fois rendu il a fait l’objet d’un traitement humiliant qui a visé à briser sa résistance à l’exigence à laquelle les autorités saoudiennes ont voulu qu’il se rende.

Selon le New York Times, celle-ci a été que Saad Hariri annonce sa démission en la présentant comme étant la manifestation de son refus de l’influence du Hezbollah dans le paysage politique libanais. Pour les auteurs des révélations du New York Times, l’intrigue diplomatique montée par Mohammed Ben Salman a visé à provoquer une crise politique au Liban dont il a escompté qu’elle provoque l’union des forces et courants dont Hariri est le leader contre le Hezbollah. La « démission » de Hariri devait selon le prince héritier saoudien ouvrir dans ce but la voie à son remplacement en tant que leader de camp par son frère Bahaa Hariri connu pour son ton plus dur à l’égard du Hezbollah et disposé par conséquent à la confrontation avec lui.

Mais selon toujours le New York Times il est vite apparu à l’impulsif prince héritier saoudien que le résultat au Liban du traquenard qu’il a tendu au Premier ministre libanais n’a pas été à la hauteur de ce qu’il en attendait question mobilisation populaire anti-Hezbollah et qu’il a même au contraire desservi les intérêts de l’Arabie saoudite en offrant à la classe politique libanaise toutes sensibilités confondues d’afficher à l’unisson un grand scepticisme à l’égard de son rôle dans cette affaire.

L’épisode rocambolesque dans lequel a été pris le Premier ministre démontre le caractère provocateur et arrogant du comportement de l’homme fort de la monarchie wahhabite en même temps que le mépris qu’il voue à la dignité du peuple libanais et à la souveraineté de son Etat et de ses institutions. Ce qu’il a cherché à obtenir des Libanais de la manière la plus abjecte et inadmissible qui soit est qu’ils se prononcent contre la prétendue mainmise de l’Iran sur leur pays à travers le Hezbollah mais en les sommant d’accepter celle de la monarchie wahhabite qu’il incarne.

Le Liban est bel et bien otage de la lutte d’influence régionale que se livrent l’Arabie saoudite et l’Iran, mais ce n’est pas en se déterminant en faveur de l’une ou de l’autre que les acteurs politiques parviendront à préserver l’unité de leur pays et sa stabilité. Les intentions saoudiennes ne sont pas plus innocentes et désintéressées à l’égard du Liban que celles que l’Iran poursuit. Autant dire que les acteurs politiques libanais devraient avoir garde de n’entrevoir de salut pour le pays que son alignement et sa soumission à l’un ou l’autre Etat.

The post Affaire Hariri : des révélations édifiantes appeared first on .

Catégories: Afrique

Après la Syrie : Où se dirigeront les terroristes de Daech ?

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 10:45

Après avoir essuyé une défaite en Syrie, la majorité des terroristes de Daech se dirige vers la Libye et vers l’Afghanistan, a relaté le chef de l’état-major des Forces armées russes, Valeri Guerassimov. Le chef de l’état-major des Forces armées russes, Valeri Guerassimov, a indiqué l’itinéraire emprunté par les djihadistes de Daech lorsqu’ils quittent le sol syrien. « Une partie retourne dans les pays d’où ils sont venus illégalement. La majeur partie se dirige vers la Lybie ou dans les pays de l’Asie occidentale. On ne peut pas non plus exclure l’Afghanistan, où ils ont un terrain propice », a-t-il ainsi expliqué.

Combien de terroristes a contré l’armée russe en Syrie?
Lors de l’opération antiterroriste en Syrie, l’armée russe a dû faire face à environ 70.000 djihadistes du groupe Daech, dont environ 60.000 ont été éliminés, a annoncé mercredi le chef de l’état-major des Forces armées russes, Valéri Guérassimov.
Le chef de l’état-major des Forces armées russes, Valéri Guérassimov, a révélé de nouveaux détails sur le déroulement de l’opération antiterroriste russe en Syrie. Le responsable militaire a précisé le nombre de terroristes auxquels l’armée russe a dû faire face.
« Au 30 septembre 2015, il y avait environ 59.000 terroristes en Syrie dans toutes les formations armées. Au cours des deux dernières années, ils (les terroristes de Daech) ont réussi à en recruter 10.000… Mais pendant ces deux ans, selon nos données, environ 60.000 terroristes ont été éliminés », a-t-il déclaré dans une interview au journal Komsomolskaïa Pravda.

Détails sur le transfert des troupes russes en Syrie en 2015
Le transfert des troupes russes en Syrie en automne 2015 dans le cadre de l’opération antiterroriste a pris un mois et s’est déroulé discrètement, tandis que la base aérienne de Hmeimim abritait 50 unités d’aviation, a communiqué mercredi le chef de l’état-major des Forces armées russes, Valeri Guerassimov.
Le chef de l’état-major des Forces armées russes, Valeri Guerassimov, a révélé de nouveaux détails sur le déroulement du transfert des troupes russes en Syrie en 2015 dans le cadre de l’opération antiterroriste.
« Le remaniement du dispositif s’est déroulé le plus discrètement possible, sans attirer une attention particulière. La base aérienne de Hmeimim abritait 50 unités d’aviation. Cela a pris environ un mois. C’est la composante de l’approvisionnement qui a pris le plus de temps. Il a fallu créer une infrastructure, un système d’approvisionnement, y compris matériel et technique », a-t-il annoncé aux médias russes, soulignant que l’opération avait été soigneusement préparée, prenant en compte toutes les problématiques. Le conflit armé se poursuit en Syrie depuis mars 2011. Selon l’Onu, il a déjà emporté la vie de plus de 220.000 personnes. Des négociations en vue d’un règlement se tiennent régulièrement à Astana et à Genève. À la demande du Président syrien Bachar al-Assad, la Russie a entamé, le 30 septembre 2015, des frappes aériennes contre les sites des terroristes en Syrie. Avec le soutien de la Russie, Damas a réussi à renverser la situation et passer à l’offensive dans les principales directions.
Le lundi 11 décembre 2017, Vladimir Poutine a visité la base aérienne russe de Hmeimim où il a donné l’ordre d’entamer le retrait du contingent russe de Syrie après la défaite infligée à Daech dans le pays. Toutefois, il restera deux bases de déploiement des soldats russes dans le pays: Hmeimim et Tartous.

Des terroristes s’entraînent sur une base US en Syrie
Selon les données de reconnaissance spatiale, des groupes d’extrémistes suivent un entraînement sur la base américaine d’Al-Tanf en Syrie, a déclaré Valéri Guérassimov, chef de l’Etat-major des Forces armées russes.
La base militaire américaine d’Al-Tanf, dans le sud de la Syrie, s’avère être une plateforme d’entraînement pour les groupes radicaux, a affirmé le chef de l’Etat-major des Forces armées russes, Valéri Guérassimov, dans un entretien au journal russe Komsomolskaïa pravda.
« C’est une base dans le sud de la Syrie se limitant à une zone de 55 kilomètres de rayon. C’est à la frontière de la Syrie, de la Jordanie et de l’Irak. D’après les données de la reconnaissance spatiale et d’autres types de reconnaissance, des unités de terroristes se trouvent là. Pratiquement, ils s’y entraînent », a souligné le général. De même, des groupes radicaux restent dans la camp d’Al-Chaddadeh, dans le nord-est du pays, où se trouve également une base américaine: « C’est Daech en réalité. Mais après un certain travail, ils se déguisent et adoptent un nouveau nom – « Nouvelle armée syrienne ». Leur but consiste à déstabiliser la situation. »
Selon les estimations de l’Etat-major des Forces armées russes, Al-Chaddadeh abrite actuellement quelque 750 combattants et Al-Tanf environ 350. Les troupes gouvernementales syriennes ont bloqué la base militaire américaine d’Al-Tanf, en Syrie, a poursuivi le général.
« L’armée syrienne a bouclé la zone de 55 km à Al-Tanf … Nous voyons des forces terroristes avancer depuis cette zone depuis plusieurs mois. »
Selon lui, quand le contrôle était moins rigoureux, il y avait des jours où des groupes forts d’environ 350 terroristes sortaient de la région d’Al-Tanf. « Il est clair qu’ils y passent des cours d’entraînement », a-t-il ajouté. En cela, M.Guérassimov a pointé que le Pentagone ne pouvait toujours pas expliquer à quoi servait la base d’Al-Tanf sur le territoire syrien libéré de Daech. « Il n’y a que des réponses vagues jusqu’ici. Alors que là peuvent apparaître de nouveaux groupes terroristes. » Auparavant, Adel Hadj, coordinateur du processus de paix et de la sécurité dans les régions frontalières de la province de Homs, avait affirmé que des combattants de Daech se cachaient dans le camp de réfugiés d’El-Rukban, situé à la frontière entre la Syrie et la Jordanie, non loin de la base d’Al-Tanf.
M. E.

The post Après la Syrie : Où se dirigeront les terroristes de Daech ? appeared first on .

Catégories: Afrique

Efforts pour une solution à la crise, nouvelle initiative onusienne

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 10:44
Les Libyens ont continué durant l’année 2017 à rechercher la solution politique définitive sans, toutefois, arriver à une alternative consensuelle à leurs divergences, au moment où une nouvelle initiative onusienne est proposée pour un règlement de la crise, qui frappe leur pays depuis 2011.

Deux ans après la formation d’un gouvernement d’union nationale (GNA), dirigé par Fayez al-Serradj, issu de l’Accord inter-libyen signé en 2015 sous l’égide de l’ONU, les autorités basées à Tobrouk dans l’est du pays (parlement et gouvernement dont le mandat a expiré) s’attachent à s’imposer sur la scène et se dressent comme parties «incontournables» sans céder au GNA, reconnu par la communauté internationale.
De l’avis des observateurs, l’année 2017, «devait être celle des décisions» pour aboutir à une solution politique. Mais si sur le plan sécuritaire des progrès ont été enregistrés avec le démantèlement du groupe terroriste «Etat islamique» (Daech/EI) de plusieurs villes -Benghazi et Syrte-, le processus politique en Libye avance à petits pas notamment après l’expiration – le 17 décembre 2017- de l’Accord politique qui marque «un tournant important», selon les observateurs, étant le seul cadre viable pour mettre fin à la crise, en attendant la tenue des élections prévues en 2018.
Néanmoins, avec la nomination en juin dernier, d’un nouvel Envoyé spécial de l’ONU, Ghassan Salamé, les efforts onusiens vont bon train et l’espoir de trouver une issue politique à la crise se dessine.
Se disant optimiste «quant à l’avenir de la Libye», M. Salamé n’a pas cessé de réaffirmer que «la clé de la stabilité est dans les mise en place des institutions». En septembre, le chef de la mission de l’ONU, avait présenté un plan d’action devant le conseil de sécurité, qui consiste à sortir le pays de la phase transitoire actuelle pour sceller une solution politique bâtie autour d’une Constitution, d’élections (présidentielle et législatives) et d’une réconciliation. Mais ces échéances sont tributaires de la révision de l’Accord politique de 2015.

Sous l’impulsion de M. Salamé, deux sessions du Comité de rédaction mixte – composé de membres de la Chambre des représentants (Tobrouk) et du Haut Conseil d’Etat (Tripoli), ont été convoqués à Tunis pour convenir d’une série d’amendements à l’Accord.
Après plusieurs tentatives avortées de part et d’autres, une partie de l’amendement a finalement été approuvée, lors d’une session de pourparlers à Tunis, stipulant la formation d’un Conseil présidentiel composé de trois membres et d’un nouveau gouvernement qui devraient exercer la fonction exécutive jusqu’à la tenue des élections législatives et présidentielle.
Autre aspect positif, l’état d’avancement des préparatifs de la Conférence nationale prévue en février 2018 en Libye. Une occasion pour les Libyens de s’entendre sur les étapes à suivre pour mettre fin à la transition politique.

Constitution, élections et réconciliation en 2018
M. Salamé a fixé trois objectifs pour une sortie, en 2018, de crise politique en Libye. il s’agit de l’»élaboration d’une Constitution, la tenue d’élections libres et juste et arriver à une réconciliation nationale dans une société éclatée». A ce propos, il propose d’abord aux acteurs politiques de constituer un «gouvernement provisoire, indépendant «issu de l’accord politique de 2015, qui aurait pour seule mission d’améliorer les conditions de vie des Libyens dans un pays en proie à une profonde crise économique et institutionnelle, mais aussi l’organisation d’un référendum sur une nouvelle constitution, annonçant une Conférence nationale qui regroupe «tous les acteurs libyens» en février prochain pour l’adoption «d’une Charte nationale».
Il sera, également, prévu de tenir des élections générales, conformément au plan d’action de la mission de l’ONU, rappelant que tous les acteurs politiques en Libye s’étaient prononcés en faveur de ces élections y compris Haftar en juillet dernier, à Paris.
Le chef de la mission a appelé les Libyens à saisir l’occasion pour organiser des élections en 2018 conformément au plan d’action onusien. En ce sens, une campagne d’inscription aux élections, a déjà été lancée par la Commission électorale libyenne (HNEC), dont l’objectif est d’inscrire au moins un million de nouveaux électeurs qui viendront s’ajouter au 1,5 million de Libyens déjà inscrits pour les législatives de 2014.

Fort soutien régional et international
Les efforts des pays voisins de la Libye (Algérie, Tunisie, Egypte), n’ont jamais cessé depuis le déclenchement du conflit en 2011. A leur tête l’Algérie, les pays du voisinage avaient réitéré leur attachement à la solution pacifique et leur engagement d’œuvrer au règlement de la crise libyenne, à travers des rencontres tenue en 2017, marquées par leur attachement à la solution politique de la crise et la réconciliation nationale loin de toute ingérence étrangère.
La dernière rencontre fut celle organisée à Tunis avec la participation des chefs de diplomaties algérienne, tunisienne et égyptienne pour renouveler leur soutien à l’Accord 2015 -arrivé à terme- comme cadre de la solution politique en Libye. Sur le plan international, un fait saillant, la Russie a prévu de lever l’embargo sur les armes, et coopérer en faveur de la résolution de toutes les questions aux pourparlers entre Tobrouk et Tripoli, pour une normalisation complète de la situation et le rétablissement de l’autorité du gouvernement libyen.
En parallèle, les appels continuent à travers le monde, mettant l’accent sur la nécessité de l’application rapide du plan de l’ONU prévoyant un dialogue national et des élections en 2018 pour sortir le pays du chaos.

R. I.

The post Efforts pour une solution à la crise, nouvelle initiative onusienne appeared first on .

Catégories: Afrique

Après la «PROVOCATION» Émiratie, les tunisiens indignés par la «RABIA» D’erdogan : Le signe égyptien d’un président turc

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 10:41

Voilà que le message de Recep Tayyip Erdogan tombe comme un cheveu dans la soupe alors que le «malentendu» entre les Emirats et la Tunisie n’est pas encore tout à fait dissipé. Son geste volontaire sacrifie au «signal» de la confrérie des Frères musulmans…

Alors que la fièvre engendrée par la décision des Emirats arabes unis contre les Tunisiennes en partance pour Dubaï n’est pas encore retombée, les explications fournies sur une menace terroriste des combattantes de Daesh ayant été jugées boiteuses par l’opinion publique en général et les réseaux sociaux ainsi que les médias en particulier, voilà qu’une autre polémique a enflammé le grand Tunis où une pluie de commentaires plus ou moins acides n’a pas cessé de tomber ces dernières 48 heures!
Reçu au palais de Carthage par le chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi, hier matin, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a saisi l’opportunité pour adresser au peuple tunisien un signe de la main dont l’éloquence n’avait nul besoin d’être explicitée. Avant que les journalistes photographes présents sur le perron du palais de Carthage ne soient invités à immortaliser la rencontre entre les deux présidents, Erdogan a ostensiblement levé le bras droit et érigé les quatre doigts de la main qui sont, on le sait, un signe de ralliement adopté par la confrérie des Frères musulmans. Ce geste a été considéré comme un message lourd de conséquences politiques, au moment où la Tunisie est confrontée à une situation délicate face aux Emirats arabes unis. Ces derniers, comme nous l’avions déjà expliqué précédemment, avaient consenti à aider le candidat Béji Caïd Essebsi à la présidentielle de 2014 à condition qu’il rétablisse dans le pays la doctrine bourguibienne et débarrasse, par là même occasion, le pays de l’influence devenue prépondérante de la formation islamiste Ennahda conduite par Rached Ghannouchi. Or, BCE avait ensuite visité le Qatar où il s’est laissé convaincre de suivre une autre voie, toujours moyennant une aide conséquente, ce qui a conduit au deal Nidaâ Tounès-Ennahda dont la Tunisie porte toujours l’empreinte politique.Dubaï affiche, ainsi, une méfiance plus ou moins légitime à l’égard des Tunisiennes et des Tunisiens qui n’ont pourtant aucune responsabilité dans l’affaire. Mais voilà que le message de Recep Tayyip Erdogan tombe comme un cheveu dans la soupe alors que le «malentendu» entre les Emirats arabes unis et la Tunisie n’est encore tout à fait dissipé. Son geste volontaire sacrifie au «signal» de la confrérie égyptienne qui en avait imposé l’usage au moment des manifestations de soutien au président Morsi, issu de ses rangs, dont la destitution par l’armée a entraîné une rupture violente entre le pouvoir du maréchal Al Sissi et les islamistes égyptiens. Baptisé «Rabia», il signifie à la fois la volonté de résistance et celle de la solidarité militante. Pourquoi diable Erdogan a-t-il tenu à effectuer ce geste peu protocolaire? La logique voudrait qu’il cherchait visiblement à assurer de sa sympathie et de son soutien la frange tunisienne des Frères musulmans. Mais pourquoi? Contrairement à ce qui se passe en Egypte, ils sont non pas aux portes du pouvoir, mais carrément dans ses allées puisque le tandem Nidaâ-Ennahda gouverne sans problème le pays depuis 2014!A moins qu’il ne s’agisse d’une allusion discrète au différend avec les Emirats arabes unis qui n’ont à aucun moment fait la moindre allusion au contexte politique et se sont limités à évoquer des informations sur une menace terroriste «crédible». Grand prince, le président turc qui rêve de restaurer la grandeur de l’Empire ottoman a-t-il péché par excès d’orgueil? Il justifie son élan par le fait que le signe n’est absolument pas celui du Rabia égyptien mais uniquement la référence aux quatre piliers de l’Etat turc actuel, avec un seul drapeau, une seule patrie, une seule nation et un seul gouvernement! Le raccourci est saisissant, mais il ne paraît pas avoir convaincu son hôte puisque lors de la conférence de presse commune, le président Béji Caïd Essebsi a jugé nécessaire de préciser qu’ «en Tunisie, nous avons un seul drapeau, ni deux, ni trois, ni Rabia…». De sorte que le petit geste par-ci, la petite phrase par-là, comme l’ont relevé les médias tunisiens, ont nourri une polémique d’autant plus vive que la visite du président Erdogan était critiquée par certains partis politiques, plusieurs médias et des courants dans la société civile. Ces derniers ont largement usé de comparaisons avec la période Bourguiba pour dénoncer la «faiblesse» de la réaction du gouvernement face à l’ «humiliation» exercée par les Emirats arabes unis. Et de rappeler maintes anecdotes telles que le refus du Combattant suprême de serrer la main du roi Hassan II, devant tous les chefs d’Etat arabes, ou la convocation de l’ambassadeur américain au lendemain des bombardements de Hammam Chatt pour l’avertir qu’il romprait les relations diplomatiques au cas où Washington s’aviserait d’user de son veto pour empêcher la résolution condamnant son attaque. Autant de réminiscences empreintes d’une grande nostalgie dans laquelle la majorité des Tunisiens se réfugie pour tenter d’oublier qu’un Etat «qui date à peine de 1970» se permet de «moucher» le pays d’Amilcar Barca et de son fils Hannibal.

Par Chaabane BENSACI

The post Après la «PROVOCATION» Émiratie, les tunisiens indignés par la «RABIA» D’erdogan : Le signe égyptien d’un président turc appeared first on .

Catégories: Afrique

Conflit de syrie : Pour Erdogan, pas de solution incluant le « terroriste » Assad

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 10:37

Le président turc Recep Tayyip Erdogan, en visite en Tunisie, a réitéré hier qu’il n’y avait pour lui aucune solution possible en Syrie sans le départ du président Bachar al-Assad, une des questions sur laquelle achoppent les tentatives de médiations internationales. «Il est absolument impossible d’avancer avec Assad en Syrie», a déclaré M. Erdogan lors d’une conférence de presse avec son homologue tunisien Béji Caïd Essebsi. «Je le dis très clairement, Bachar al-Assad est un terroriste qui a eu recours au terrorisme d’Etat. Nous ne pouvons dire: ‘Assad peut faire l’affaire ». Si nous faisons cela, ce serait commettre une injustice» envers les Syriens tués dans le conflit,
a-t-il ajouté. Le président turc a martelé avec fermeté la position d’Ankara quelques jours après un appel commun lancé par la Turquie, soutien des rebelles syriens, mais aussi la Russie et l’Iran, alliés du régime syrien, à réunir les différentes parties fin janvier pour avancer vers un règlement politique. Après l’échec d’un nouveau round de pourparlers organisé en décembre à Genève sous l’égide de l’ONU, Moscou, Téhéran et Ankara ont relancé leur proposition de «congrès du dialogue national» syrien à Sotchi fin janvier. Certains soutiens traditionnels de l’opposition syrienne se montrent moins empressés à faire du départ du président Assad une condition préalable aux négociations, et cette dernière est sous pression pour geler cette revendication. Le gouvernement syrien de son côté refuse toute discussion sur le sort du chef de l’Etat.

The post Conflit de syrie : Pour Erdogan, pas de solution incluant le « terroriste » Assad appeared first on .

Catégories: Afrique

L’ambassadeur américain reçu par raouia et benmeradi : « L’Algérie nous intéresse »

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 10:36

La dette publique et la coopération douanière au menu de la rencontre.

Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouïa, a reçu mardi à Alger l’ambassadeur des Etats-Unis, John Desrocher, avec qui il a discuté de la coopération bilatérale, notamment financière, entre son ministère et le Département du Trésor américain.
Les deux parties, a indiqué le ministère dans un communiqué, ont mis à profit cette rencontre pour passer en revue la coopération entre le ministère des Finances et le Département du Trésor américain. Ils ont notamment abordé l’action en cours en matière de gestion de la dette publique et celle relative à la coopération douanière pour le contrôle des flux commerciaux.
Raouïa et Desrocher, se sont ainsi félicités des résultats de cette action, ainsi que de leur poursuite possible. A cet égard, l’ambassadeur américain a affiché, la disponibilité de Washington à poursuivre et même élargir les initiatives et actions de coopération avec le ministère des Finances. Les deux parties ont également procédé à un échange de vues sur la situation économique actuelle en Algérie et les réformes entreprises, en particulier dans les domaines budgétaire, bancaire et monétaire, pour assurer les équilibres macroéconomiques et améliorer le climat des investissements. Raouïa a développé avec précision l’action du gouvernement algérien en matière de politique économique et présenté à son interlocuteur les principales mesures d’ordre législatives et réglementaires prises, ces derniers temps. Les mesures relatives à la relance de l’activité économique et la préservation du caractère social de l’économie algérienne ont été expliquées par le ministre. Pour sa part, l’ambassadeur américain Desrocher a confirmé l’importance du marché algérien et a informé de l’intérêt que porte son pays à la politique économique et financière menée par l’Algérie. L’ambassadeur reçu également par le ministre du Commerce, Mohammed Benmeradi, celui-ci a précisé que les Etats-Unis d’Amérique (USA) étaient l’un des principaux fournisseurs du marché algérien, mettant l’accent sur «la forte présence des investisseurs américains en Algérie dans différents domaines», notamment le secteur énergétique et leur participation aux projets de développement. Le ministre a appelé le partenaire américain «à contribuer à l’augmentation des exportations hors hydrocarbures», à travers l’ouverture du marché de son pays aux produits agroalimentaires algériens… Il a insisté sur l’importance de tirer profit de l’expérience américaine en matière d’exportation et la création de partenariats bilatéraux pour l’appui de la croissance économique, à la lumière de la stratégie du gouvernement en matière d’équilibres de l’économie nationale, la préservation des réserves de changes et la promotion du commerce algérien au niveau international. Les Etats-Unis veillent à l’élargissement des relations économiques avec l’Algérie et au raffermissement de la coopération et du partenariat sécuritaires, a estimé Desrocher. Il a ajouté que son pays «respectera ses engagements vis-à-vis de l’Algérie et contribuera à la relance, à l’appui et à l’accompagnement de l’investissement et du partenariat». Les deux parties ont évoqué le soutien et le renforcement de la coopération bilatérale dans le cadre des «relations excellentes» qui lient les deux pays.

Par Abdelkrim AMARNI

The post L’ambassadeur américain reçu par raouia et benmeradi : « L’Algérie nous intéresse » appeared first on .

Catégories: Afrique

27 décembre 1957, assassinat de Abane Ramdane

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 10:27

Surnommé « l’architecte de la révolution », il a joué un rôle clé dans l’organisation de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie. Abane Ramdane est né un 10 juin 1920.

 « Un homme extraordinaire, pas bavard mais très actif. Il a mûrement réfléchi pour tisser sa toile et former son organisation. Il a pensé la Révolution algérienne pendant les cinq années qu’il avait passées en prison ». C’est ainsi que la veuve de Abane Ramdane parle de « l’architecte de la révolution ».

Abane Ramdane naissait le 10 juin 1920, Azouza dans la commune de Larbaâ Nath Irathen, appelée à l’époque Fort National (Tizi-Ouzou), dans une famille relativement modeste. A l’école, c’est un élève sérieux et travailleur. Il a une grande préférence pour les matières scientifiques. En juin 1933, il obtient le Certificat d’études primaires, à titre indigène. Dans son carnet de note, l’un de ses maîtres écrit : « élève intelligent et caractère entier. Bonne volonté ».

Il était déjà promi à un avenir brillant, pourtant, personne ne pouvait imaginer le destin de ce jeune garçon qui allait jouer un rôle prépondérant dans la lutte pour l’indépendance.

A 13 ans, Abane quitte son village natale pour Blida où il poursuit ses études au collège Duveyrier (Lycée Ibn Rochd actuellement). Il y passera sept années en internat, de 1933 à 1942. Et c’est à cette période de sa vie que son caractère se forge. Il devient secret et solitaire.

C’est aussi à cette époque qu’il commence à comprendre réellement ce qui se passe dans son pays. Au collège, comme dans la ville de Blida et dans toutes les autres régions, toutes les tendances politiques sont sur le terrain. « Une section PPA semble avoir fonctionné auprès des élèves… Il y avait par conséquent, au collège même, une atmosphère et des discussions politiques, alimentées par la lecture du journal l’Oumma qui était l’organe du PPA. » (Khalfa Mameri).

Ainsi, il aurait adhéré ou du moins participé aux activités nationalistes du PPA probablement durant les dernières années de scolarité au collège de Blida.

Et du fait de ses activités, les notes de Abane baissent quelque peu, pourtant, en 1941, il obtient le baccalauréat mathématiques avec mention «Bien». Il souhaite devenir avocat, mais son père n’a plus les moyens de lui payer ses études. En ces années difficiles pour les « indigènes », la famille Ramdane sombre dans la misère comme la quasi majorité des familles algériennes durant la Seconde Guerre mondiale.

Abane a 22 ans lorsqu’il est mobilisé à Fort National pour son instruction, puis affecté, dans un régiment de tirailleurs algériens stationné à Blida.

Démobilisé bien après la guerre, il prend contact avec le PPA et milite activement tout en travaillant comme secrétaire de la commune mixte de Châteaudun du Rhummel (Chelghoum Laïd).

Marqué par les massacres du 8 mai 1945, il s’investit encore plus dans le mouvement nationaliste. Et après les élections municipales d’octobre 1947 où le MTLD a eu une victoire très sensible, Abane est convoqué par son administrateur. Ce dernier n’ignorant rien de ses positions, lui demande de faire un choix. Abane lui répond : «Entre vous et moi, il n’y a que ce stylo qui nous est commun ». De là, il quitte son poste et rompt définitivement avec l’administration coloniale.  Désormais, il se consacre corps et âme à la cause nationale et plonge dans la clandestinité. En 1948, il est chef de wilaya dans la région de Sétif, puis dans l’Oranie. Il est également membre de l’Organisation spéciale (l’OS), le bras armé du PPA, chargé de préparer la lutte armée.

Mais suite à l’affaire du « complot de l’OS », en 1950, il est activement recherché par la police française. Il est arrêté dans l’ouest et subira plusieurs semaines d’interrogatoire et de torture. En 1951, il est jugé et condamné à 5 ans de prison, 10 ans d’interdiction de séjour, 10 ans de privation des droits civiques et 500 000 francs d’amende pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’État ».

Il connaitra plusieurs prisons en Algérie, puis en France, une période très difficile qu’il emploiera à bon escient. Il prendra effectivement le temps d’étudier de près toutes les révolutions de monde.

Après sa libération, en janvier 1955, il est assigné à résidence à Azoua. Il y passe quelques temps auprès de sa mère malade, puis revient à la clandestinité. Il prend en charge la direction politique de la capitale et peu à peu devient très influent.

C’est Abane qui organise et rationalise la lutte. Il rassemble toutes les forces politiques au sein du FLN et donne à la « rébellion » de novembre 1954 une autre dimension, celle d’un grand mouvement de résistance nationale.

Avec d’autres révolutionnaires, il impulse la création du journal clandestin de la Révolution, El Moudjahid, contacte Moufdi Zakaria pour l’écriture de l’hymne national algérien, Kassaman…

Il organise le Congrès de la Soummam le 20 août 1956 à Ifri, événement qui constitue un tournant historique dans l’histoire de la Révolution algérienne jusqu’à l’Indépendance nationale.

Avec Larbi Ben M’Hidi et Yacef Saadi, il déclenche la Bataille d’Alger. Et après l’assassinat de Ben M’hidi, il devient le numéro un de la Révolution, mais doit quitter le pays.

Il gagne Tunis via le Maroc, après une longue marche de plus d’un mois. Dans la capitale tunisienne, il se heurte aux colonels de l’ALN. Il leur reproche leur autoritarisme et l’abandon de la primauté du politique et de l’intérieur, adoptée à la Soummam, ce qui lui vaut des inimitiés.

Le 29 mai 1958, le journal El Moudjahid annonçait à la une « Abane Ramdane est mort au champ d’honneur » ; l’article indiquait qu’il avait été tué au combat lors d’un accrochage avec l’armée française. Mais la vérité est ailleurs. L’architecte de la Révolution a été attiré dans un guet-apens organisé par les colonels du CCE. Il est mort assassiné le 27 décembre 1957, dans une ferme isolée entre Tétouan et Tanger au Maroc. Il a été étranglé par deux hommes de main de Abdelhafid Boussouf.

Son corps, disparu, est symboliquement rapatrié en Algérie, en 1984, pour être « inhumé » au carré des martyrs du cimetière d’El Alia, à Alger.

Zineb Merzouk

Sources :

  1. Khalfa Mameri. Abane Ramdane. Héros de la guerre d’Algérie. L’Harmattan, 1988.
  2. Entretien avec Madame Abane Ramdane (épouse du colonel Dehilès) : « Ben Bella a été fabriqué par les Français ». In Journal LIBERTÉ du 07 – 11 – 2002.
  3. Presse nationale

The post 27 décembre 1957, assassinat de Abane Ramdane appeared first on .

Catégories: Afrique

Saidal : Nouveau directeur général

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 10:26

Yacine Tounsi n’est plus PDG de Saidal.

Il a été limogé par le ministre de l’Industrie et des Mines. Youcef Yousfi a désigné Mohamed Nouas à la tête du groupe pharmaceutique public. Un choix qui sera validé aujourd’hui lors de la réunion du conseil d’administration de Saidal. Quant au nouveau directeur, il sera installé au courant de la semaine prochaine, probablement le dimanche .

Par : R.N.

The post Saidal : Nouveau directeur général appeared first on .

Catégories: Afrique

Mohamed sebaibi , Président de l’organe national de prévention et de lutte contre la corruption , À L’EXPRESSION : « L’Organe est un réceptacle de dénonciations »

Algérie 360 - jeu, 28/12/2017 - 10:23

Le président de l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption, Mohamed Sebaibi, est un commis de l’Etat, il a vu sa carrière se consolider à travers sa contribution au niveau des institutions souveraines, à l’image de la Présidence et aussi la chefferie du gouvernement, il a été deux fois chef de cabinet, la première c’était au temps du gouvernement Belkhadem, la deuxième durant la période du gouvernement Ouyahia 2. Maintenant il occupe un organe sensible dont le rôle n’est pas reluisant ni une mince affaire.

L’Expression: Pour commencer, pouvez-vous nous parler de l’organe et de ses missions dans le cadre de la prévention et la lutte contre la corruption?
Mohamed Sebaibi:
 L’organe que je préside depuis une année a été créé suite à la convention des Nations unies pour la prévention et la lutte contre la corruption. Le décret qui est intervenu trop tôt pour la création de cet organe c’est bien sûr l’adoption de la loi de 2006. Cet organe n’a en fait été effectif qu’en 2011, le premier mandat a pris fin en 2016 et le deuxième mandat a été confié à d’autres personnes, c’est-à-dire à un autre président et ses membres chargés de veille et de l’évaluation. Quand on parle de la corruption on va tout de suite à la lutte…

Ça va avec, n’est-ce pas?
Ça va avec, oui. En général, l’Algérie n’a pas attendu la convention de Vienne en tant qu’Etat digne de ce nom pour qu’elle prenne en charge le volet de la corruption, l’appareil judiciaire a pris des mesures par rapport à la lutte contre la corruption, et quand il y a infraction, il y a une sanction du point de vue de la justice.

Mais est-ce que cela est suffisant ou il va falloir mettre en place d’autres mesures juridiques spécifiques pour lutter contre ce fléau?
Non, pas du tout, le système judiciaire est complet dans ce sens. Pour ainsi dire, nous sommes un pays pionnier dans ce domaine et très bien outillé du point de vue des textes et de l’organisation sur tout le territoire. Les services de sécurité sont très outillés et leur personnel aussi jouit de cette compétence, ils sont dotés de moyens très perfectionnés en matière de lutte contre la corruption. Vous avez tout le système judiciaire qui joue son rôle fondamental comme couronnement d’une sanction, quand quelqu’un est reconnu coupable, il y a un certains nombre de peines qui s’ensuivent.
La réflexion pour les Etats s’est située en fin de compte, c’est la question qui se pose tout le temps: pourquoi on arrive jusqu’à la justice? Alors qu’on sait que dès le départ on doit sensibiliser, on va connaître quels sont les risques, quelle est la formation des gens pour bien comprendre la chose, et mieux encore pour bien comprendre la procédure afin de lutter contre la corruption…

Voulez-vous dire qu’il faut d’abord asseoir une démarche pédagogique avant tout?
Ça, c’est une partie la démarche. Mais il y a les insuffisances législatives et réglementaires et corriger et moderniser, amener les gens a être plus vigilants dans l’administration et les entreprises privées ou publiques, sans distinction. C’est la démarche qui a été arrêtée dans ce sens, il s’agit d’un volet de sensibilisation et de formation, ça c’est le premier volet. Le deuxième volet, c’est celui qui consiste à ce que les cadres et les hauts responsables fassent leur déclaration de patrimoine. Donc, le législateur a prévu deux types d’organes qui doivent être le réceptacle et pour recevoir les déclarations sur le patrimoine au niveau de la Cour suprême et il y a l’organe. Pour la Cour suprême ça touche un certain nombre de fonctionnaires étatiques, cela relève d’une certaine démarche qui a été faite bien avant la création de cet organe et même bien avant la mise en place de cette loi, pour déclarer, surtout pour certains fonctionnaires, la mesure a existé il y a de cela bien longtemps. La différence entre la Cour suprême et l’organe c’est que nous nous avons des milliers de fonctionnaires et d’élus et d’institutions sensibles et stratégiques, surtout par rapport à la Fonction publique, ils sont environ 100.000, et puis il ne faut pas oublier les élus locaux au niveau des communes et des wilayas. Dans ce sens, les élus sortants, tous vont déclarer leur patrimoine d’une façon systématique, il n’y a aucune distinction.

Ce n’est pas le mécanisme constitutionnel qui est venu pour consolider cette démarche?
Non, c’est une règle. Pour continuer, ensuite même pour ceux qui sont élus, cela veut dire que même ceux qui viennent d’être réélus doivent faire encore une fois la déclaration sur le patrimoine. Pourquoi? c’est pour déterminer l’état de leur patrimoine et les investigations nécessaires qui vont se faire par les moyens appropriés. Cela donne un peu le chiffre concernant ceux qui sont concernés par la déclaration de patrimoine. Le deuxième aspect qui va être pris en charge, mais lentement, c’est le conflit d’intérêts. Nous sommes en train de préparer des choses par rapport à cet aspect.

Pardon, pouvez-vous être plus explicite par rapport à ça? C’est quoi un conflit d’intérêts pour que les lecteurs puissent comprendre?
Par exemple, vous, vous travaillez dans le journal L’Expression, du coup vous allez chez un concurrent et tout ce que vous avez eu comme documents, vous allez enrichir votre concurrent. Donc vous allez porter préjudice à votre ancien employeur, cela est considéré comme une forme de corruption. Mais cet exemple concerne des enjeux plus délicats et profonds sur le plan économique. Par rapport à ce conflit d’intérêts, n’importe qui peut saisir l’organe qui doit suivre ça. Il y a une forme, c’est que tous les fonctionnaires et les élus sortants doivent faire encore une fois une déclaration, même si c’est pour aller ailleurs. Et cette déclaration doit venir d’eux-mêmes. Cette déclaration comporte l’objet d’aller ailleurs avec une explication qui étaye la raison en rapport avec cette décision d’aller travailler ailleurs.
Avec cette démarche le concerné va le sentir. Pourquoi? parce qu’il a été sensibilisé. C’est là où réside le volet de la formation et de la sensibilisation dont on en a parlé précédemment.
Et c’est à ce niveau qu’on est en train d’investir. Et la troisième catégorie de missions, c’est aussi un réceptacle de dénonciations, ce qui est normal pour notre organe. Si vous recevez des dossiers à examiner, c’est normal, cela exige d’avoir des compétences qui sont prévues par la loi qui encadre l’organe bien sûr, mais pas exclusivement à l’organe, c’est aussi le cas pour d’autres structures qui ont trait à cette mission. Mais quand les affaires de ce genre sont en justice, on laisse cette dernière faire son travail pour ne pas entraver le processus. Mais si vous êtes saisi, en sachant que 80% des lettres sont des lettres anonymes, même si elles sont parfois farfelues et relèvent de la médisance qui sont punissables devant la loi. Mais nous estimons que la convention de Vienne exige l’étude de ces lettres, donc nous les étudions et nous faisons un tri. Ceci dit, nous avons des moyens pour déceler ces lettres, mais si nous n’avons pas de connaissances nous pourrons saisir l’administration concernée.

Dans ce sens, justement, comment l’organe agit par rapport aux dénonciations qui puissent émaner d’un support médiatique en général?
Vous m’excusez, je vous respecte beaucoup, mais là, je ne parlerai que de l’organe.
Avec les institutions, c’est évident. Pour continuer, je disais que nous sommes saisis en tant qu’organe, et nous voyons que c’est consistant, alors dans ce cas nous saisissons le procureur au niveau de la justice qui actionne le ministère public qui ouvrira ou n’ouvrira pas le dossier, nous en tant qu’organe nous nous contentons de la saisine, parce que nous n’avons pas la compétence. Et pour étayer la saisine, nous sommes obligés de saisir parfois d’autres secteurs et ces secteurs sont tenus de nous en informer. C’est-à-dire des secteurs qui sont inhérents à notre mission. Donc, vous avez cet aspect, mais aussi l’organe est chargé de consolider la coopération internationale et nationale avec les institutions qui sont chargées de la lutte contre la corruption. Ça c’est un autre volet, et cette coopération doit se faire par palier et lentement et il ne faut pas effrayer tout le monde, effrayer, c’est-à-dire qu’il faut tenir compte des frontières qui séparent les institutions entre elles et selon les missions qui leur sont dévolues. Pour être plus clair, il ne faut pas qu’il y ait d’interférences dans les compétences. Ce qui implique qu’il faut mettre certaines règles pour ne pas gêner ni l’un ni l’autre et s’ouvrir à une meilleure prise en charge et effective.

Dans ce sens nous avons mis tout un programme avec un certain nombre d’Etats dans le cadre de la formation et la sensibilisation dans le cadre global de la coopération. Comment peut-on classer et stratifier la notion qui a trait à la corruption et à son acte?
Pour ce qui est de la définition d’abord, vous avez plusieurs organismes internationaux qui définissent la corruption de façon à regrouper toutes les définitions, comme par exemple ça fait mal, donc il m’a frappé. Il y a aussi un autre exemple concret qui j’ai eu à vivre dans le cadre d’une conférence africaine sur la question de la corruption, j’ai eu une rencontre avec quelqu’un appartenant au Tchad qui maîtrise bien le français et l’arabe à la fois, il m’a dit «pourquoi dire «al fassade» alors que «rachwa» c’est mieux et plus juste». Donc, le mot «fassad» englobe beaucoup de choses. Pourquoi ça englobe beaucoup de choses? la corruption ce n’est qu’un élément d’une action ou deux actions entrecoupées. Si je me rapporte à ce qui a été dit dans la presse, M.le ministre du Commerce a dit qu’il y a énormément de transfert d’argent, donc la valeur du produit pose problème dans les pays comme le nôtre. Donc, dans ce genre de situations il y a de la corruption. qu’est-ce que ça veut dire? ça veut dire qu’il y a une surfacturation là-bas à l’extérieur, il ne vend pas comme ça, ce transfert d’argent est considéré comme illégal, s’il est en France à titre d’exemple, c’est qu’il est illégal. Pour ainsi dire, c’est un gain illicite. C’est là où réside la corruption.
Donc, vous imaginez, sur le plan économique il y a corruption, en matière de droits de l’homme il y a corruption. c’est pour cela que le législateur a pris en compte le mot «al fassade» à cause de la complexité de ce phénomène.

Est-ce que l’Algérie dispose de moyens adéquats pour faire face à ce fléau que ce soit au plan coercitif ou au plan de la sensibilisation et pédagogique?
Dans ce sens, l’Etat s’est doté de moyens juridiques et de ressources humaines pour identifier l’acte de corruption et pour sanctionner les corrupteurs et les corrompus; ce qu’il faut savoir est que le corrompu a des peines plus élevées et sévères que le corrupteur. Bien sûr, le législateur s’est mis au diapason de tout ce qui se passe dans le monde.
Parce que la corruption est devenue un frein pour le développement et plus que ça elle dilue la société. C’est-à-dire qu’il n’y a plus de règles et de vertus et de valeurs. A partir de ce moment-là, les sociétés et les gouvernants ont pris conscience que ça ne pouvait pas être comme ça. L’Algérie pour vous dire, dès la préparation et l’élaboration de la convention, était aux avant-postes. L’Etat algérien a ratifié la convention et son adoption en 2004 jusqu’à l’intégrer dans sa législation et pour ainsi dire la corruption relève d’un phénomène mondial. Depuis, d’ailleurs, la législation algérienne a compris que le terrorisme et le crime organisé et la corruption sont intimement liés.

Le dernier mot par rapport à la corruption dès lors que votre organe a été mis en place pour lutter contre elle…
Nous au sein de l’organe, nous nous considérons comme des militants pour la cause de la lutte contre la corruption.

Par Hocine NEFFAH 

The post Mohamed sebaibi , Président de l’organe national de prévention et de lutte contre la corruption , À L’EXPRESSION : « L’Organe est un réceptacle de dénonciations » appeared first on .

Catégories: Afrique

Pages