Le célèbre caricaturiste algérien Slim vient de publier aux éditions Onda deux beaux albums, avec les désormais légendaires Bouzid, Zina et le Gatt M’digouti. Le premier s’intitule Bouzid président, dernier album du bédéiste, qui met en scène, à travers ses soixante-treize planches, Bouzid El-Besbesi, et sa candidature à la présidentielle, en réaction aux agissements d’un régime dictatorial et autoritaire.
Mais cette aventure est loin d’être un long fleuve tranquille, car les opposants à notre candidat sont nombreux et voient d’un mauvais œil sa candidature autour de laquelle la plus grande partie de la population s’est amassée. Avec l’aide de sa compagne Zina, l’efflanqué “el-Gatt et son fidèle ami Meziane Aït Jeudi, il va organiser des meetings lors desquels même les barbus et autres bagarra se joignent aux rangs de notre héros à la gandoura. Mais rien ne va se passer comme prévu, au grand malheur de Bouzid et ses Bouzidistes.
Dans la postface écrite par Mustapha Chelfi, l’ancien journaliste et rédacteur en chef du journal Algérie Actualités rappelle le glorieux parcours de notre artiste en ces termes : “De temps en temps, pour me rafraîchir la mémoire, je l’ouvre et je survole cette Algérie qui ne veut pas changer, qui reste identique à elle-même. La bureaucratie, le logement, l’éducation, la religion, l’amour (…) Ma planche préférée demeure “H’œuf”, dans laquelle Slim tire une conclusion dont je vérifie l’éternelle pertinence et l’inébranlable sagacité, arrivés à un certain stade, tous les Algériens se ressemblent.”
L’autre album que le caricaturiste vient de publier s’intitule Chez Slim, Best of (Dernières chroniques avant d’aller droit dans le mur)”, qui retrace plus de cinquante ans de sa carrière, et regroupe soixante-six des plus célèbres planches de Slim, depuis le début de sa carrière en 1962. Une carrière au sein de laquelle notre dessinateur aura assisté aux nombreux changements et bouleversements de la société algérienne, et a vu défiler les présidents Boumediene, Chadli, Boudiaf et Bouteflika.
Entre crise du logement, chômage des jeunes et corruption, le dessinateur aura, des décennies durant, croqué l’actualité non sans le mordant et la causticité qui le caractérisent.
Un drame s’est produit, dimanche dernier, en début de soirée à Rouiba, à l’est d’Alger. Selon nos sources, le drame s’est produit à la sortie de Rouiba, précisément au niveau de la zone industrielle où un chauffeur de taxi, quadragénaire, père de trois enfants, a été agressé à l’arme blanche par ses clients.
Selon des témoignages, les agresseurs voulaient lui subtiliser son véhicule. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de ce drame et arrêter les auteurs de ce crime.
EL-BAYADH – Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a mis l’accent lundi soir dans la wilaya d’El-Bayadh, sur la nécessité de réfléchir à une stratégie d’approvisionnement des collectivités locales au Sud du pays en énergie solaire et réduire les dépenses de l’Etat en matière de consommation d’électricité.
S’exprimant lors de l’inspection du projet d’une centrale solaire dans la commune de Labiodh Sidi Cheikh (110 km d’El-Bayadh), le ministre a indiqué que les projets d’exploitation de l’énergie solaire permettront de réduire les dépenses de l’Etat en ce qui concerne plusieurs autres opérations de développement, à l’instar du pompage des eaux de forages en zones éloignées et de l’accompagnement des projets d’investissement agricole au Sud.
M. Bedoui a, en outre, insisté sur l’utilisation des nouvelles technologies dans le domaine de l’Energie, de sorte à garantir plus de rationalité dans les dépenses publiques, avant de rappeler les énormes potentialités de l’Algérie en matière d’énergie solaire qui ne demandent qu’à être exploitées de façon optimale.
Il a, dans ce cadre, exhorté les experts de l’entreprise allemande chargée de la réalisation de la centrale solaire de Labiodh Sidi-Cheikh à explorer les possibilités de partenariat dans le domaine avec les collectivités locales dans le Sud du pays.
Lancé en 2014 sur une superficie de 39,2 hectares, le projet de centrale solaire de Labiodh Sidi-Cheikh a nécessité un financement de 4,75 milliards DA, et offrira une capacité de production de 24 mégawatts.
Première du genre à travers la wilaya d’El-Bayadh et dont les travaux ont été achevés, elle devra être mise en exploitation prochainement avec l’installation de lignes de 60 kilovolts connectés au réseau national.
Lors de son inspection du projet d’aménagement de la zone d’activités de Labiodh Sidi-Cheikh, le ministre a mis en avant l’importance de ce genre d’infrastructures dans l’impulsion de la dynamique économique et la création d’emplois dans la région.
Cette zone, première du genre au niveau de cette collectivité, couvre une superficie de 30 hectares répartie en 154 lots destinés à accueillir des projets d’investissement.
L’opération, pour laquelle a été allouée une enveloppe de 280 millions DA, est actuellement à quelque 95% d’avancement de ses travaux et devra être réceptionnée avant la fin de l’année en cours avec pour objectif d’impulser la dynamique de développement économique dans la région, selon les explications fournies à la délégation ministérielle.
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a également inspecté, dans la même commune, le projet d’une piscine semi-olympique, dont le taux de réalisation avoisine les 72%, où il a appelé les responsables concernés à veiller à sa (projet) livraison dans les délais impartis pour le mettre à la disposition des clubs sport ifs locaux et des jeunes de la région.
M. Bedoui a, par ailleurs, effectué une visite de courtoisie au siège de la zaouia de la tariqa (confrérie) Chikhia ainsi que le mausolée du saint patron Sidi Abdelkader Ben Mohamed.
DIA-29 novembre 2016: Décidément rien ne va plus entre la chaîne Ennahar Tv et la ministre des Ptic Houda Faraoun. Selon le PDG du groupe Ennahar tv Anis Rahmani qui s’est exprimé sur son compte Twitter, la ministre a ordonné à toutes les entreprises dépendant de son secteur, en l’occurrence : Mobilis et Algérie Télécom, de stopper la diffusion de leurs publicités sur la chaîne Ennahar Tv.
Cette décision fait suite aux reportages parfois critiques de la chaîne concernant les dernières décisions de la ministre dans le secteur: Le limogeage du DG de Mobilis, la mauvaise gestion d’Algérie Télécom et surtout les difficultés de l’internet à Alger.
Avec cette décision jugée suicidaire, selon certains, la ministre risque d’ouvrir un front très risqué pour son parcours dans le gouvernement, avec la chaîne la plus regardée et la plus influente du moment surtout après sa distinction à Milan.
Quelque 1 200 étudiants de l’université des hydrocarbures et de chimie ont observé, hier, un sit-in devant le siège de la wilaya de Boumerdès pour réclamer leurs droits au recrutement à la fin de leur cursus.
Les étudiants ont réclamé le recrutement automatique à Sonatrach comme le stipule la convention signée auparavant entre la compagnie et la faculté des hydrocarbures. Ils réclament également leur affectation à l’Institut algérien du pétrole sans condition, ni concours ni formation.
Les manifestants souhaitent la signature d’autres conventions avec d’autres compagnies pétrolières internationales afin qu’ils puissent être recrutés directement et sans aucun engagement.
Quatre (04) terroristes se sont rendus dimanche 27 novembre 2016 aux autorités sécuritaires d’In Amenas.
«Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce aux efforts fournis par les Forces de l’ANP et ses services de sécurité, quatre (04) terroristes se sont rendus, ce dimanche 27 novembre 2016, aux autorités sécuritaires dans la localité frontalière de Tarat relevant du secteur opérationnel d’In Amenas / 4° RM», a indiqué un communiqué du ministère de la Défense nationale.
Les terroristes étaient, selon le communiqué « en possession de quatre (4) pistolets mitrailleurs de type kalachnikov et huit (8) chargeurs garnis ».
« Il s’agit des terroristes recherchés dénommés: B. Djelloul, B. Abdelmalek, B. Miloud et B. Cherif », a fait savoir la même source.
« D’autre part, des détachements de l’Armée Nationale Populaire ont saisi, le 26 novembre 2016, deux (02) pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov, trois (03) chargeurs et une quantité de munitions, suite à des opérations de fouille et de ratissage à In Guezzam/ 6° RM. Ces résultats interviennent suite aux opérations menées par les détachements de l’ANP, en étroite coordination avec les différents services de sécurité et l’exploitation efficiente de renseignements et d’informations», ajoute le MDN dans son communiqué.
Par ailleurs, des sources sécuritaires ont affiché à Echorouk que 2016 était l’année où les terroristes s’étaient rendus en grand nombre aux autorités sécuritaires comparativement à ces quatre dernières années.
Le ministère de la Défense a affirmé que 65 terroristes, dont des femmes se sont rendus de leur gré entre janvier et octobre 2016 aux autorités sécuritaires du pays (armée, gendarmerie et police nationales) et placés sous contrôle judiciaire.
D’après nos sources, ces terroristes activaient dans les wilayas de Aïn Defla, Illizi, Jijel, Tamanrasset, Adrar, Constantine, Tizi Ouzou, Médéa, Bouira, Skikda, Boumerdès, Khenchla, Bordj Bou Arreridj, Sétif, Sidi Bel Abbès, El Oued, Mila et Bordj Badji Mokhtar.
Il y en a parmi ces terroristes ceux qui ont rejoint les groupes armés depuis 1993 et activé dans des gangs criminels connus du Centre, Sud, Est et l’Ouest du pays.
Selon nos sources, cette reddition s’explique par les grandes pertes, et l’impuissance avérée des groupes terroristes face aux coups et à la mobilisation des éléments de l’armée et des différents services de sécurité dans les différentes localités du pays, particulièrement les wilayas frontalières.
D’après des chiffres communiqués par le MDN en collaboration avec la gendarmerie et la police nationales, pas moins de 350 personnes étaient appréhendées et poursuivies pour soutien aux groupes terroristes et 100 terroristes abattus depuis le début de l’année en cours.
L’Algérien Nouredine Yaacoubi a remporté la médaille d’or de la catégorie des moins de 81 kg, lors des Mondiaux des vétérans de judo 2016 qui se sont déroulés aux Etats-Unis. Yaacoubi s’est imposé lors d’une finale (M3) 100% algérienne face à son compatriote Amar Meridja qui s’est finalement contenté de l’argent.
Pour atteindre la finale, Yaacoubi a battu l’Espagnol Rafael Otero Martinez, l’Américain Michael Taivalmaa, le Français David Babisee et le Roumain Adrian Petre. De son côté, Meridja a écarté de son chemin le Français Mohamed Benhaska, le Géorgien Kartlos Tediashvili, le Néerlandais Ivo Smeets et le Hongrois Zsolt Fonay.
L’Algérie a empoché une autre médaille en bronze, oeuvre d’Ahmed Kebaili dans la catégorie des -100 kg (M1). Il a dominé au 1er tour Florian Carrillo (France) avant de s’incliner devant l’Américain Kaliffa Oliviera. Repêché, Kebaili a surclassé le Brésilien Leonardo Serrador et l’Italien Francesco Iannoe.
En finale pour le bronze, l’Algérien a battu Davit Davistashvili (Géorgie). Pour sa part, Abdelkrim Rouibet (-66 kg/M3) a pris la 5e place, alors que Sid Ali Katem (+100 kg/M3) a été éliminé au 1er tour par le Brésilien Wladimir Duraes. Quant à Saïd Smah (-81 kg/M6), il s’est imposé face au Turc Mehmet Ozsoy avant de subir la loi de Joseph Ragan (USA).
Même sort pour Mustapha Mihoubi (- 90 kg/M4), écarté dès l’entame de la compétition par le représentant du Mexique, Christian Cabrera. Avec trois médailles (1 or, 1 argent, 1 bronze), l’Algérie qui a engagé sept judokas, a pris la 14e place sur 30 pays présents.
Nick Young, héros de la soirée ! Ce n’était pas gagné d’avance, mais le shooteur des Lakers a plié la rencontre de son équipe grâce à un tir de loin culotté. La nuit a été pleine de suspense, puisque Derrick Rose a aussi fait la différence dans les dernières secondes.
Même chose à Denver, avec un match serré jusqu’au bout. Seuls les Pelicans se sont imposés tranquillement. Les jeunes Lakers continuent de s’amuser. Le ballon tourne, et c’est dans les mains de Nick Young (17 pts) qu’il est tombé dans les dernières secondes ce mardi.
À 5 secondes de la fin, il a réussi un énorme tir à trois points pour remettre son équipe devant (111-109). Russell Westbrook (34 pts, 8 rbds, 13 pds) a ensuite tenté de lui répondre, mais son tir de loin n’a même pas touché le cercle. Malgré cet échec, le meneur du Thunder n’est pas vraiment à blâmer. Il a inscrit 15 points en cinq minutes dans le dernier quart pour garder son équipe au contact. OKC, et est même passé devant grâce à Steven Adams (20 pts, 6 rbds) à 13 secondes de la sirène.
Le pivot ayant bien suivi sur un tir manqué de… Westbrook. À ce récital, les Lakers ont répondu par un effort collectif. Six joueurs à plus de 10 points, dont trois en provenance du banc, et personne à plus de 18 unités. LA a rapidement pris l’avantage en remportant le premier quart 29-16. Les visiteurs sont revenus au contact avant la pause, puis les Californiens ont repris une dizaine de points d’avance.
L’effort final de Westbrook a finalement été annulé par le calme de Young, improbable héros de la soirée, avec son premier panier de la victoire à moins de 5 secondes de la fin dans toute sa carrière. Il était jusque-là à 0/6 dans cet exercice.
Les Algériens, qui ne savent pas toujours qu’est-ce qu’ils mangent exactement, sont ainsi pris en otage par de véritables cartels pour qui seul compte le gain facile et rapide, au détriment de la santé des consommateurs.
Pas moins de 4.850 infractions ont été constatées dans le processus de production et de commercialisation des volailles, oeufs et produits carnés (viande hachée, merguez, pâté et cachir), a appris l’APS auprès d’un haut responsable du ministère du Commerce.
Le non respect des règles d’hygiène et des conditions de conservation, la non conformité de produits, la commercialisation de produits impropres à la consommation ou de produits corrompus, l’abattage clandestin, les infractions dans la production et la commercialisation des produits carnés, volailles et oeufs sont les principales violations des règlements relevées par deux enquêtes lancées par ce ministère au cours de l’année 2016.
Dans le cadre de l’enquête relative à la filière des volailles et des oeufs, environ 12.500 interventions à travers l’ensemble des opérateurs aux différents stade de mise en consommation des volailles ont été menées, précise le directeur général du contrôle économique et de la répression des fraudes auprès de ce ministère, Abderrahmane Benhazil.
Dans les détails: 12.023 interventions ont été effectuées au niveau du circuit de la commercialisation pour le contrôle des conditions de conservation, de conditionnement et d’hygiène, et 475 autres dans des abattoirs pour la vérification du respect des règles d’usage en matière d’hygiène dans les locaux d’abattage, du personnel et des équipements. « Ces interventions ont permis la constatation de 2.175 infractions relatives aux non respect des règles de la qualité et des pratiques commerciales, l’établissement de 2.093 procès verbaux et la proposition de fermeture de 120 locaux commerciaux », fait savoir M. Benhazil.
Les services de contrôle ont procédé à la saisie de plus de 31 tonnes de volailles et d’oeufs d’une valeur de 9,6 millions de DA. Cette enquête a mis en lumière l’existence de plusieurs infractions: le non respect des règles d’hygiène (1.208 infractions), le non respect des conditions de conservation (240), la commercialisation de produits impropres à la consommation (242), l’abattage clandestin (50) et la commercialisation de produits corrompus (47).
Quant à la seconde enquête qui a concerné la viande hachée, le merguez, le pâté et le cachir, elle a été menée du fait « du caractère vulnérable et des risques réels que représentent ces produits pour la santé des consommateurs », relève le même responsable. A cet effet, des opérations de contrôle et d’inspection aux différents stade de mise à consommation ont été engagées au niveau des unités de fabrication, de transport, de la distribution et la vente au détail.
L’opération s’est articulée autour de la vérification des aspects du respect des conditions d’hygiène des locaux, des équipements et du personnel ainsi que du contrôle de la conformité des produits et de la vérification de l’étiquetage et de l’obligation d’information du consommateur. Dans ce cadre, les agents de contrôle ont effectué 20.067 interventions ayant touché 74 unité de production, 19.334 détaillants et 659 transporteurs de ces produits, précise-t-il.
Ces interventions ont permis la constatation de 2.675 infractions, l’établissement de 2.511 procès verbaux et la saisie de plus de 25 tonnes de ces produits d’une valeur de 9,7 millions de DA et la proposition de fermeture de 231 locaux commerciaux. Les résultats du contrôle ont fait ressortir que la majeure partie des infractions pour les produits carnés a été principalement observée au niveau de la vente au détail et au niveau des boucheries.
Les infractions concernent essentiellement le non respect des règles d’hygiène lors de la préparation et de la manipulation ainsi que les mauvaises conditions de conservation de ces produits. Au plan du contrôle analytique, 2.137 prélèvements ont été effectuées aux fins d’analyses physico-chimique et microbiologique. Sur le plan microbiologique, les résultats ont indiqué que 547 produits prélevés étaient non conformes sur les 1.373 analysés, soit un taux de non conformité de 40%.
Ces non conformités ont porté principalement sur la découverte de taux élevés de coliformes fécaux, de clostridium sulfitoréducteurs, de staphylocoques et de germes aérobies. Sur le plan physicochimique, 279 produits prélevés se sont avérés non conformes sur les 764 analysés, soit un taux de non conformité de 37%. Les non conformités ont porté principalement sur les taux excessifs et supérieurs à la norme d’humidité, de matières grasses et de collagène. De quoi vous dégoûter à vie de ce genre de produits !
Henri Kasperzack et l’équipe de Tunisie espère bien se préparer avant de participer à la 31e édition de la Coupe d’Afrique des Nations, Gabon 2017. C’est la lecture qu’on peut faire du programme du stage des Aigles de Carthage dont nous avons reçu une copie.
Les coéquipiers de Wahbi Khazri, adversaires des Verts dans le groupe B, effectueront trois stages étalés en 17 jours de préparation au lieu de 10 pour les coéquipiers de Ryad Mahrez. Les tunisiens effectueront leur premier stage en Espagne sur invitation de la sélection de Catalogne avec qui ils croiseront le fer le 28 décembre avant d’affronter la sélection basque deux jours plus tard à Barcelone.De retour en Tunisie, les Aigles de Carthage joueront leur troisième match de préparation à Radès, cette fois ci face à la sélection de l’Ouganda avant de s’envoler pour le Caire pour un troisième stage de quatre jours dans le pays des Pharaons. Ce regroupement sera ponctué par une dernière joute amicale face à l’Egypte, le 8 janvier prochain.
Un programme riche, tracé par le Franco-Polonais Henri Kasperzack qui mise beaucoup sur ces regroupements afin que ces poulains réussissent leur CAN, treize ans après l’avoir remporté pour l’unique fois. Les Tunisiens rallieront Franceville au Gabon le 11 janvier prochain à bord d’un vol spécial. Ils affronteront lors de la première journée du groupe B, le Sénégal le 15 jenvier avant de se mesurer aux verts quatre jours plus tard.
Pour les Tunisiens, 2 millions d’euros suffisent pour gagner la CAN Selon un responsable de la fédération tunisienne de football que nous avons contactés, l’instance aurait prévu deux millions d’euros en vue de remporter le titre continental le 5 février prochain au Gabon.
L’adversaire des Verts lors de la CAN 2017 devra «débourser la moitié» de ce que prévoit de dépenser la FAF en cas de sacre continental. L’interlocuteur nous dira par exemple que le prix de l’affrètement d’un vol spécial pour le Gabon ne coutera que 80 000 euros à la FTF alors que l’instance algérienne a loué un avion d’air Algérie, six fois plus cher.
La prime des joueurs n’est pas en reste, puisque la FAF aurait prévu le double de la prime promise par la FTF aux coéquipiers de Balbouli sachant que les frais de mission des joueurs tunisiens sont estimés à 100 euros quotidiennement alors que Medjani and co sont «payés» à raison de 200 dollars/jour.
Il y a lieu de souligner que l’équipe tunisienne effectuera ses stages en Espagne et en Egypte « gratuitement », puisque la délégation est invitée dans ces deux pays. Une aubaine en ces temps de crise.
En effet, les Mehri qui ont visité la zone industrielle de Bordjia dans la commune d’El Haciane en compagnie du waliM. Temmar, ont choisi la wilaya de Mostaganem pour implanter leur usine de voitures BMW. Selon Djamel Mehri, le Groupe est en train de finaliser les études qui vont accompagner le dossier qui va être déposé au ministère de l’industrie au cours du 1er trimestre 2017.
‘’Nous sommes actuellement à la phase de présélection pour adopter les capacités, les spécifications et le modèle à produire ici à Mostaganem’’, nous a déclaré M. Djamel Mehri. Ce dernier a ajouté que le montage financier de l’investissement sera bouclé par un partenariat algéro-émirati-allemand entre le Groupe Mehri, un Groupe d’Abou Dhabi et le constructeur allemand BMW.
Répondant à une question sur la capacité de production de la prochaine unité, M. Mehri nous a affirmé que seulement 20% de la production sont destinés au marché national, tandis que les 80% restants seront dirigés vers l’exportation et notamment vers le marché africain. Après leur rencontre avec le wali de Mostaganem, M. Djillali Mehri et son fils se sont dits impressionnés par l’efficacité du wali Temmar qui a su les convaincre d’investir à Mostaganem.
C’est pour cette raison, dira M. Djamel Mehri, qu’ils ont opté pour la wilaya de Mostaganem pour leur prochain investissement. Dans ce contexte, on apprend que le wali de Mostaganem a rassuré ses hôtes, qui étaient accompagnés de leur Directeur des relations extérieures, M. Abdelmalek Khaled, que au moins 10 hectares seront réservés dans la zone industrielle de Bordjia pour la concrétisation de l’usine de fabrication.
Quant à l’entrée en production – si tout va normalement – le premier véhicule BMW sortira de l’usine de Bordjia au cours du premier semestre 2018. M. Djillali Mehri a tenu, à sa sortie du bureau de M. Temmar Abdelwahid, à remercier le wali de l’accueil qui lui a été réservé, exprimant au passage son intérêt de ‘’contribuer au développement de cette wilaya magnifique’’, a-t-il dit. Par ailleurs, il est à signaler que le Groupe Mehri a obtenu en concession un terrain à Mostaganem pour la construction d’un hôtel ‘’Ibis’’ dont les travaux de réalisation seront lancés début 2017.
Nourredine Bouderba, spécialiste du monde du travail et ancien membre du conseil d’administration de la Cnas, s’est distingué durant ces dernières semaines par une analyse sur le déficit de la Caisse nationale des retraites aux antipodes des arguments avancés par le gouvernement pour justifier la réforme qu’il veut faire passer. A chaud, il réagit, ici, au mouvement de l’Intersyndicale et donne son avis sur certains points du dossier.
Reporters : La grève de trois jours de l’Intersyndicale contre la réforme du régime des retraites a pris fin hier. Quelle appréciation faites-vous ?Si on prend, par exemple, les syndicats enseignants, ces derniers ont toujours revendiqué le départ à la retraite après 25 ans de service. Pour l’intérêt de l’Intersyndicale, ils ont mis de côté cette revendication pour jouer collectif.
L’Intersyndicale a donné rendez-vous à ses troupes pour un rassemblement dimanche prochain devant l’APN. Quelle lecture avez-vous de cette décision ?
L’enjeu est que l’Intersyndicale ne dérape pas sur le terrain par la recherche de l’affrontement. Il lui faut maintenir la pression par le dialogue et les deux parties, syndicats et gouvernement, doivent faire des efforts et se parler. Dans l’état actuel du pays, qui connaît une crise économique, politique et sociale, c’est ce qu’il y a à souhaiter.
L’exacerbation du bras de fer entre l’Intersyndicale et le gouvernement pourrait mener au pourrissement, ce qu’il faut éviter quand on sait aussi quels sont les dangers auxquels le pays est exposé.
Qui du gouvernement et des syndicats doit faire un geste ?
Le gouvernement doit aujourd’hui aller vers le dialogue et dans les plus brefs délais. Cette grève, c’est aussi la preuve du déficit de communication de la part du gouvernement. Si on examine le projet du code du travail à venir, un des amendements proposés insiste sur le désir du gouvernement «d’approfondir le dialogue social ». Or, comme on peut le constater, il n’en est rien.
En cas de passage de la réforme voulue par le gouvernement, que se passera-t-il ?
Les premières victimes seront ceux qui ont commencé le travail jeunes. Avec cette réforme ils auront cotisé en tout 44 ans, mais sans prise en compte de ces dix ans supplémentaires lors de leur départ à la retraite.
Des études internationales prouvent que les ouvriers ont une espérance de vie de 7 ans de moins que les cadres supérieurs qui, eux, commencent à cotiser à partir de 26-28 ans, alors que les ouvriers le font à l’âge de 16-18 ans. Ce que je veux dire par là, c’est que les ouvriers vont cotiser dix ans de plus, pour perdre 7 ans d’expérience de vie et donc 7 ans de droits de retraite. On va aller vers le modèle français qui depuis 2012 ne prend plus en compte ces dix ans.
Les deuxièmes victimes seront les travailleurs qui exercent des professions pénibles et sans carrière pleine, puisque cette catégorie n’aura plus la force de travailler au bout d’un certain temps. On va en faire de vieux chômeurs en difficulté.
Depuis quelques jours, on parle d’une liste des métiers pénibles. Quel est votre commentaire là-dessus ?
Je pense qu’il est impossible dans l’état des lieux actuels de parler d’une liste des métiers pénibles. Pour décréter qu’un métier est pénible, il faut avant tout un axe référentiel des critères de tous les secteurs d’activité, qui va permettre d’évaluer la durée et la fréquence d’exposition à la pénibilité.
C’est-à-dire la charge de travail, l’environnement du travail et le risque émotionnel. Je pense qu’un tel référentiel doit se baser sur la médecine du travail. Or, la médecine du travail en Algérie n’est plus tellement présente. Il n’y a aucune statistique sur les risques liés au travail non plus.
Il faut un système d’enregistrement qui permettra d’avoir un taux d’exposition en termes de jours et de nuits. Hors ce contexte, cette liste sera un piège et va encore créer la discorde dans les rangs des travailleurs.
Le mot d’ordre de grève, auquel a appelé pendant trois jours l’Intersyndicale, a pris fin hier.
Les chiffres qu’elle a rendu publics font état d’un taux de suivi de 64% chez les fonctionnaires des communes, 22% pour les personnels de l’enseignement supérieur, 17 % pour les enseignants et fonctionnaires de la formation professionnelle, 12% pour les commerçants, 55% pour les personnels de la santé, 64,80% pour tous les corps du secteur de l’éducation nationale, 60,43% pour les praticiens de la santé publique, 55 % pour la formation professionnelle et 10% pour les personnels de l’électricité et du gaz.Le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, qui a proposé le texte de réforme du régime des retraites, contre lequel l’Intersyndicale s’est mobilisée, n’avait pas encore réagi ni donné des chiffres officiels, hier en fin d’après-midi, sur le mouvement de protestation. L’impression générale qui s’en est, cependant, dégagée est que par rapport à la précédente grève des 24 et 25 octobre dernier la mobilisation s’est quelque peu tassée, en particulier le 21 novembre dernier, premier jour du débrayage de trois jours,
Quid de l’avenir du mouvement ?
D’après un communiqué qu’elle a rendu public, l’Intersyndicale affirme mettre le cap sur le « rassemblement national » qu’elle compte organiser dimanche prochain devant le siège de l’Assemblée populaire nationale (APN) à Alger. Ce sera le point d’orgue des différentes manifestations qui ont commencé depuis octobre dernier et qui ont été marquées, tantôt par des arrêts de travail dans les établissements et services concernés par le mouvement, tantôt par des sit-in comme celui organisé hier à Boumerdès, où des centaines de travailleurs et de délégués syndicaux ont répondu à l’appel en tenant un rassemblement régional devant le siège de la wilaya, a-t-on appris d’une source locale.
Plus nombreux, les manifestants venus de toutes les wilayas du centre ont scandé pendant près de deux heures des slogans hostiles au projet de réforme des retraites. Ils ont également déploré « l’attitude du gouvernement excluant les syndicats autonomes de toutes les réunions et rencontres traitant la vie socioprofessionnelle des travailleurs algériens ». « L’ambiance était au rendez-vous. De même pour l’organisation», témoigne le président de l’Association de jeunes Rassemblement Action Jeunesse (RAJ), Abdelwahab Fersaoui. « Le nombre de participants a dépassé le millier.
C’est important », a-t-il assuré. Avant de faire savoir que durant la prise de parole, les intervenants ont insisté sur la nécessité d’être présents et de mobiliser le maximum de manifestants lors du rassemblement prévu devant l’APN à Alger. Vers midi, le rassemblement s’est dispersé dans le calme. Aucun incident n’a été signalé. Les services de sécurité présents sur les lieux se sont contentés d’observer le sit-in de loin », a relevé notre correspondant sur place.
Plus grande mobilisation au dernier jour de grève
A Sétif, la même ambiance a été signalée. Selon le secrétaire général du Conseil des lycées d’Algérie, Idir Achour, la mobilisation a été au rendez-vous. « Nous sommes plus de mille travailleurs à avoir pris part au rassemblement régional.
Nous avons réussi à mobiliser la classe ouvrière autour de notre plateforme de revendications », a ajouté ce syndicaliste enseignant. « Cette mobilisation témoigne, encore une fois, de la justesse de nos revendications », a-t-il ajouté.
Avant de relever avec satisfaction « la participation d’un délégué du Syndicat national autonome des postiers au rassemblement ». « Nous avons été honoré par la présence du Syndicat national autonome des postiers », a-t-il affirmé, en considérant que c’est là un « signe d’encouragement et de mobilisation ».
Les participants au rassemblement à Sétif ont dénoncé également l’adoption du projet de loi de finances pour l’année 2017. « Tous les participants à l’action d’aujourd’hui (hier) étaient scandalisés par l’attitude des députés qui ont approuvé une loi qui fragilise davantage le pouvoir d’achat de la quasi-totalité des Algériens », a déclaré Idir Achour.
Ce dernier a affirmé, par ailleurs, que le sit-in régional sud tenu à Laghouat a été marqué par une « mobilisation remarquable dépassant toutes les attentes». « Près de deux mille personnes ont participé au rassemblement de Laghouat.
C’est encourageant pour nous», a-t-il dit sur la base des rapports qui sont parvenus à l’Intersyndicale. Dans un communiqué, cette dernière a affirmé que l’adhésion au mouvement de rejet du projet de réforme du régime des retraites a été plus importante que les deux premiers jours.
Face à la baisse du pouvoir d’achat, les Algériens sont de plus en plus nombreux à opter pour la facilité de paiement pour l’acquisition de certains produits, dont des appareils électroménagers, mais la tendance actuelle pour les petites bourses c’est la omra par « facilité ».
Depuis le 21 novembre dernier, et encore cette année, de nombreux fonctionnaires et retraités ont pu concrétiser leur rêve pour se rendre sur la terre sainte et cela grâce à des offres alléchantes destinées aux bourses modestes.
Désormais, il est possible d’aller à la Mecque à crédit grâce à de nombreuses agences de voyages qui proposent cette option. Parmi elles, l’agence Thoraya Travel, à Alger, mais aussi au niveau d’autres wilayas, à l’instar de Médéa et Bordj Bou Arréridj. « Nous avons été les premiers à lancer la formule du hadj et la omra par facilité de paiement et sans intérêt. Cela a beaucoup intéressé les fonctionnaires, surtout les enseignants qui partent même en famille durant les vacances scolaires », nous a déclaré une représentante de l’agence.
Pour la méthode du paiement à crédit, le client verse la moitié du prix de la omra, quant au reste c’est l’agence qui se chargera de faire des ponctions directement sur son compte CCP et cela grâce à une convention signée entre l’agence de voyage et Algérie Poste. « Le paiement à crédit se fait sur une durée de dix mois sans intérêts », a affirmé notre interlocutrice. Elle nous confie également que cette option connaît un franc succès auprès des petits budgets.
« Certains de nos clients nous ont même suggéré de nouvelles formules de omra. La dernière en date, à l’occasion des vacances scolaires afin que les «hadjis puissent visiter la Mecque avec leurs enfants. Nous tentons aussi de proposer des prix à la portée des citoyens aux revenus modestes et nous présentons des offres pour la omra à partir de 115 000 DA ».
De son côté, le responsable de l’agence Touba Tours a opté pour un autre mode de crédit et cela afin de garantir le paiement de la totalité de la somme de la part du client. «Chez nous, le client se doit d’abord de payer la moitié de la somme globale. Pour le reste, il est tenu de nous présenter six chèques libellés.
C’est une sorte de garantie pour notre agence », a-t-il déclaré. S’agissant du succès de la formule omra à crédit auprès des clients de son agence, le responsable nous a avoué que les Algériens redoutent toujours de s’engager dans un crédit en raison du taux d’intérêt présentés par certains, mais les personnes aux revenus modestes recourent au paiement par facilité.
« Les personnes aisées payent généralement cash et évitent les crédits même sans intérêts », affirme Ayache Salim, directeur de Touba Tours. Du point de vue religieux, et depuis l’apparition de cette formule de hadj et de omra par facilité, en 2012, les Algériens se sont montrés réticents quant au côté hallal de la chose, mais de nombreux imams ont émis des fatwas qui autorisent les musulmans à avoir recours à ce mode de paiement, à condition que le crédit soit sans intérêt.
Cependant, plusieurs personnes que nous avons rencontrées avouent ne pas faire entièrement confiance aux agences de voyage, que ce soit en matière de qualité de la prestation ou encore le côté hallal de la transaction. «Sachant que la plupart des agences de voyage ne cherchent qu’à réaliser le maximum de bénéfices, j’ai des doutes sur le crédit sans intérêt », nous confie Leïla.
Aussi, il faut noter que le hadj ou la omra à crédit coûtent plus cher que le voyage vers la terre sainte payé cash. Seul avantage, c’est le paiement par tranche. De plus en plus courante, cette méthode de paiement, qui a beaucoup fait parler d’elle à son lancement, permet à des milliers d’Algériens d’effectuer le pèlerinage malgré la crise.
L’arrivée de la carte grise électronique et du permis biométrique à points va faire disparaître plusieurs documents jusque-là obligatoires pour chaque véhicule immatriculé en Algérie.
En effet, le procès-verbal du contrôle technique, la carte d’assurance et la vignette seront remplacés par des informations électroniques intégrées dans la puce mise en place dans les documents biométriques et qui entreront en vigueur dès le début de l’année 2017.Il a expliqué la portée des changements engendrés par l’introduction de cette mesure en indiquant que «chaque véhicule aura un numéro d’identification. Cette mesure est comparable à l’introduction du numéro d’identification nationale sur les passeports et les cartes d’identité biométriques. Les codes d’identification des wilayas disparaîtront graduellement».
Tout en affirmant que cette numérisation et ce mode de gestion permettront de «régler» un certain nombre de problèmes et «d’atténuer» la violence routière. «Pour lutter efficacement contre ce fléau qui endeuille chaque jour des familles algériennes, une adaptation de l’arsenal juridique permettant à l’Algérie d’être au diapason de ce qui se fait ailleurs dans le monde est nécessaire», a soutenu le ministre. Le projet en question a pour objectif également d’assurer une nouvelle prestation publique, développée et de qualité, aux citoyens, loin de toutes complications bureaucratiques.
Par ailleurs, Noureddine Bedoui a abordé également le projet de réalisation de plaques d’immatriculation électroniques en cours de finalisation et qui permettra d’avoir une « base de données informatisée qui sera exploitée dans la mise en place de notre système de coercition notamment en ce qui a trait aux contraventions pour excès de vitesse ».
Une bonne nouvelle et un nouveau pas en direction de l’informatisation des services et du gouvernement. Inutile de dire que l’année 2017 promet beaucoup de changements, reste à savoir si cela s’accompagnera d’une amélioration des services fournis.
La ceinture de sécurité, une obligation pour tous
La Gendarmerie nationale vient de faire une proposition, qui sera bientôt débattue à l’APN. l s’agit de rendre obligatoire le port de la ceinture de sécurité à l’arrière des véhicules sous peine de payer une amende allant jusqu’à 7 000 DA Pour le moment, l’obligation du port de la ceinture de sécurité n’est afférente qu’aux passagers à l’avant.
Mais si le Parlement adopte cette nouvelle mesure, les passagers assis à l’arrière seront tenus de boucler leur ceinture de sécurité dans les voitures qui en sont équipées. Par ailleurs, le non-port de la ceinture de sécurité pour les passagers à l’avant est considéré comme une infraction routière de 4e classe, ce qui induira au retrait de 6 points sur le permis de conduire de l’automobiliste en plus d’une amende de 5 000 DA, pouvant aller jusqu’à 7 000 DA en cas de non-paiement.
La wilaya de Annaba, particulièrement le chef-lieu a bénéficié d’un programme spécial visant la protection de la ville contre les risques d’inondations qui, à chaque fois touchent les quartiers bas situés au-dessous du niveau de la mer.
Les cités Oued D’heb, Oued Forcha, Sidi Brahim, Auzas, Che Guevara, 11 Décembre et 8 Mai 45 souvent envahies par les eaux pluviales en hiver ont été prises en charge par ledit programme et seront désormais à l’abri. Ainsi pas moins de 120 470 mètres linéaires de conduites d’évacuation ont été assainies depuis le début de l’année.
Certaines jugées sous dimensionnées du fait de la construction de nouvelles cités raccordées à l’ancien réseau d’évacuation des eaux usées ont été remplacées par des conduites de diamètres adaptés. Le curage des avaloirs dans toutes les localités de la wilaya, entre autres, El Hadjar, El Bouni, Berrahal a été effectué par les agents des communes qui ont été mobilisés pour cette opération.Ainsi 16156 points ont été pris en charge, un curage qui a donné lieu au nettoyage de ces avaloirs et à l’installation de nouvelles grilles, les anciennes n’étant plus opérationnelles.
Les cours d’eau de Oued Forcha ainsi que le canal de ceinture traversant de part en part la ville ont été ciblés par cette opération de curage qui a duré plus de 2 mois au cours desquels des tonnes de déchets solides ont été enlevées. Des déchets jetés par les riverains qui se débarrassent de tout dans ces cours d’eau censés protéger la ville.
La ligne ferroviare El-Mohgoun-Arzew sur plus de trois km entrera en service «prochainement», a-t-on appris mercredi du président de l’Assemblée populaire communale (APC) d’Arzew, à l’est d’Oran.
« Les travaux sont pratiquement terminés et il ne reste que l’installation d’équipements et l’achèvement de travaux d’aménagements extérieurs au niveau de la gare ferroviaire d’Arzew », a indiqué à l’APS Mokhtar Ayachi, soulignant que la mise en service de cette ligne permettra de régler un grand problème de transport entre les villes d’Arzew et d’Oran.
Les travaux de la ligne ferroviaire El Mohgoun-Arzew, longue de 3,6 km, ont démarré en 2012. Le projet s’inscrit dans la continuité de la ligne Oran-El Mohgoun, mise en service en mars 2011 et longue de 36 km.
La réalisation de la ligne Oran-El Mohgoun avait connu un retard de 24 ans, dû particulièrement aux points de passage non surveillés, à des contraintes techniques, en plus de la question d’expropriation de familles se trouvant sur le tracé, a indiqué la même source, ajoutant que cette ligne s’étendra, plus tard, vers la wilaya de Mostaganem.
Les habitants de la ville de Ténès, au nord de la wilaya de Chlef, se sont réveillés sous le choc, avant-hier,
suite à la découverte du corps sans vie d’un sexagénaire, dans la commune côtière de Maïnis.
Aussitôt alertés, les éléments de la Protection civile sont intervenus pour le transfert du corps de la victime à la morgue de l’EPH Youcef-Zighoud de Ténès.
Par ailleurs, les services de sécurité compétents ont ouvert une enquête. Selon des sources locales, la victime souffrait de troubles mentaux et avait quitté le domicile familial depuis quatre jours avant d’être retrouvée sans vie.
Les éléments de la brigade mobile de la police judiciaire de haï Ben Souna, dans la banlieue ouest de la ville de Chlef, ont mis un terme, il y a deux jours, à l’activité criminelle d’un réseau national, spécialisé dans la contrebande et le trafic de drogue, composé de neuf personnes âgées entre 25 ans et 45 ans.
L’opération d’arrestation a été soldée par la saisie de 21,250 kg de résine de cannabis ainsi qu’une somme d’argent estimée à 8 millions de centimes, considérée comme revenus de ce trafic. De plus, deux véhicules ont été saisis et mis en fourrière, ils servaient les malfaiteurs dans leurs déplacements dans les wilayas de l’Ouest.
L’exploitation d’informations sûres parvenues à la brigade, faisant état d’une quantité importante de kif traité chez un dealer qui s’apprêtait à l’écouler dans la région nord-ouest de la ville de Chlef, la BMPJ a arrêté le suspect en flagrant délit en possession de 12,5 kilogrammes de cannabis.
Les investigations menées par les mêmes services ainsi que l’extension de la compétence territoriale vers d’autres wilayas les ont conduits à la saisie de 6, 25 kg dans une wilaya de l’Ouest, puis 2 kg de cannabis prêts à être écoulés dans la résidence de l’un des suspects.
D’autres tablettes de kif traité pesant 250 g ont été également saisies chez la troisième personne. Les enquêtes ont permis l’arrestation de six autres personnes dans différentes wilayas de l’Ouest. Après l’achèvement des procédures d’enquête et les procédures pénales faites par les policiers, les présumés dealers ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Chlef, puis le juge d’instruction qui les a placés en détention provisoire en attendant leur jugement pour association de malfaiteurs et trafic de drogues.
Le célèbre neurochirurgien, Alim Louis Benabid, auteur des travaux ayant permis la mise au point de la technique de stimulation cérébrale profonde (SCP) destinée à traiter la maladie de Parkinson, est fébrilement attendu le samedi 26 novembre à Bordj Bou Arreridj où il donnera une conférence dans la salle de conférences de l’hôtel Benhamadi.
Le médecin est l’invité de l’Association des anciens élèves des lycées Malika Gaïd et Mohamed Kerouani de Sétif (lui-même ayant fréquenté ce lycée) qui se disent fiers d’accueillir, dans sa ville natale, une sommité en neurochirurgie et neurosciences qui va parler devant un parterre de médecins de sa spécialité : le traitement de la maladie de Parkinson.
Le président de l’association Gasmi Toufik se dit enchanté d’avoir réussi à obtenir sa venue en Algérie primo parce qu’il fait partie de ces cadres sortis du lycée Mokrani (ex-Albertini), mais aussi étant donné sa célébrité et malgré un planning de travail très chargé tout en précisant qu’il n’a pas hésité du tout à répondre à l’invitation.
Les axes de recherches actuels du professeur Benabid portent sur la biologie moléculaire des tumeurs cérébrales et la neurophysiologie de la maladie de Parkinson, des thèmes qu’il développera au cours de conférences-débats avec les compétences locales. Cette technique consiste en l’implantation de minuscules électrodes liées à un stimulateur sous la peau du patient éveillé.
Une fréquence autour de 100 hertz de cet espèce de pace maker permet de réduire considérablement les symptômes de la maladie de Parkinson, affirme un de ces confrères le Dr Ounnoughene qui précise qu’une dizaine de maladies peuvent être traitées par cette technique quand ces dernières échappent au traitement médical chimique comme l’épilepsie, l’algie vasculaire de la face, certaines dépressions et les TOC (troubles obsessionnels compulsifs).
Améliorer la vie de plus de 100 000 patients Le spécialiste en neuroscience, qui a été nommé en avril 2016 au prix de la Fondation Lasker pour ses recherches sur la maladie de Parkinson, a été récipiendaire de ce prestigieux prix considéré par la communauté scientifique internationale comme l’équivalent du Nobel suédois.
Il sera, donc, l’invité samedi, de l’Association des anciens élèves des lycées Malika-Gaïd et Mohamed-Kerouani de Sétif qui le recevront à Bordj Bou Arreridj pour une matinée scientifique au cours de laquelle il recevra un hommage à la hauteur de sa réputation et des bienfaits qu’ils apporte aux malades atteints de Parkinson.
Le professeur émérite, né dans la commune de Zemoura dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, a passé son enfance à Sétif où il a fait ses études secondaires au lycée Albertini, aujourd’hui Mohamed-Kerouani, puis poursuivi ses études médicales et sa carrière dans la ville française Grenoble.
Il a achevé ses études de médecine en France en 1970 avant d’obtenir un doctorat en sciences physiques en 1978 qui le mènera tout droit à la tête de l’unité «Neurosciences Précliniques de l’INSERM où il a officié depuis 2007 tout en étant, également, conseiller scientifique et membre de l’Académie des sciences, membre de l’université Joseph-Fourier et du conseil scientifique cyclotron de Lyon et de Caen.
Grâce à ses recherches et sa découverte de la SCP (stimulation cérébrale profonde), il est aujourd’hui possible de procéder à une intervention chirurgicale qui permet de réduire les troubles moteurs d’un malade atteint de Parkinson en implantant des électrodes pour stimuler le cortex cérébral en profondeur.
Les travaux des professeurs De Long et Benabid ont permis d’améliorer la vie de plus de 100 000 patients à travers le monde, explique, à ce propos, la Fondation Lasker qui lui a accordé le prestigieux prix.
Rendre hommage à cet éminent neurochirurgien n’est que justice rendue à cet enfant du pays très attaché à ses origines, qui a eu l’honneur, rappelons-le, au cours de sa brillante carrière d’intervenir sur des malades célèbres, à l’image du boxeur Mohamed Ali, Reagan, Mandela, Chirac, Giscard d’Estaing et plein d’autres personnalités politiques, sportives et artistiques