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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 days 2 hours ago

Egypte:Quatre arrestations en lien avec l’attentat dans une cathédrale copte du Caire

Mon, 12/12/2016 - 21:06

Le président égyptien Abdel Fattah al Sissi a annoncé lundi l’arrestation de trois hommes et d’une femme dans l’enquête sur l’attentat qui a fait 24 morts dimanche dans une cathédrale copte du Caire.
Deux autres suspects sont toujours recherchés, a-t-il dit.
L’attentat a été commis par un kamikaze âgé de 22 ans, du nom de Chafik Mahmoud Mohamed Mostafa, a ajouté Sissi. Présent aux obsèques nationales des victimes, le chef de l’Etat a demandé au gouvernement et au parlement de prendre de nouvelles mesures de lutte contre le terrorisme.
En marge des obsèques, qui avaient lieu au Caire, certains rescapés et proches des victimes n’ont pas caché leur colère contre les forces de police, qui malgré leur présence aux abords de la cathédrale n’ont pu déjouer l’attentat.
Des échauffourées avaient éclaté dès dimanche, lorsque des manifestants avaient accusé les forces de police d’incompétence et exigé de Sissi qu’il limoge le ministre de l’Intérieur.
Certains avaient scandé « Le peuple veut la chute du régime! », cri de ralliement en 2011 de l’insurrection qui avait fait tomber le président Hosni Moubarak.
Les proches des victimes se sont réunis lundi dans l’église de la Vierge Marie et Saint-Athanase, au Caire, où le pape copte Théodore II s’est recueilli sur les cercueils des victimes de l’attentat, l’un des plus meurtriers qui ait visé les chrétiens d’Egypte.
Au moins 24 personnes ont été tuées et 49 autres blessées dans l’explosion, qui a eu lieu dans une chapelle jouxtant la cathédrale Saint-Marc, siège de la papauté copte, où les mesures de sécurité sont d’ordinaire très strictes.
Le président Sissi a décrété trois jours de deuil et juré que les auteurs de l’attentat seraient punis.
L’attentat n’a pas été revendiqué. Les Frères musulmans et d’autres organisations l’ont condamné, tandis que des partisans du groupe djihadiste Etat islamique s’en félicitaient sur les réseaux sociaux.

Categories: Afrique

France: Dix nouvelles interpellations dans l’enquête sur l’attentat de Nice

Mon, 12/12/2016 - 20:59

Dix personnes soupçonnées d’avoir apporté une aide matérielle directe ou indirecte à la réalisation de l’attentat de Nice le 14 juillet dernier, ont été interpellées lundi matin par des policiers d’élite, a-t-on appris de source proche du dossier.
« Il s’agit de la filière logistique, de gens qui auraient pu aider à commettre l’attentat » a précisé cette source.
Les investigations portent notamment sur le « volet armes » du dossier. Plusieurs ressortissants de pays de l’Est figurent parmi les personnes arrêtées dans plusieurs secteurs de Nice.Toutes ont été placées en garde à vue pour 96 heures.
L’attaque commise le 14 juillet sur la promenade des Anglais par Mohamed Lahouaiej Bouhlel et revendiquée par l’Etat islamique a fait 86 morts et plus de 300 blessés.

Categories: Afrique

Algérie:Baisse de la facture d’importation des céréales de 18% durant les dix premiers mois de 2016

Mon, 12/12/2016 - 20:55

La facture d’importation des céréales (blé, maïs et orge) a baissé de plus de 18% durant les dix premiers mois de 2016, en dépit d’une hausse des quantités importées, a appris l’APS auprès des Douanes.
La facture d’importation des céréales a reculé à 2,31 milliards de dollars (mds usd) entre janvier et octobre 2016, contre 2,85 mds usd sur la même période de 2015, soit un recul de 18,62%.
Mais les quantités importées ont connu une légère augmentation en s’établissant à 11,28 millions de tonnes (Mt) contre 11,20 Mt (+0,7%), précise le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (CNIS).
Les céréales qui ont vu leurs quantités importées augmenter sont le blé dur et l’orge contrairement au blé tendre et au maïs.
Par catégorie de céréales, la facture d’importation du blé (tendre et dur) a reculé à 1,51 milliard usd contre 1,97 milliard usd (-23,2%), pour des quantités de 6,93 Mt contre 6,92 mt (+0,11%).
Pour le blé tendre, la facture d’importation s’est amenuisée à 1,03 milliard usd contre 1,38 milliard usd (-25,8%), alors que les quantités importées ont baissé à 5,34 Mt contre 5,65 Mt (-5,53%).
Concernant le blé dur, la facture a baissé à 489,23 millions usd contre 590,32 millions usd (-17,12%), avec une hausse des quantités importées qui se sont établies à 1,6 Mt contre 1,27 Mt (+25,2%).
Quant au maïs, les importations se sont chiffrées à 665,08 millions usd contre 722,27 millions usd (-7,92%) avec un volume importé de 3,57 Mt contre 3,60 Mt (-0,8%).
Pour l’orge, l’Algérie en a importé pour 135,54 millions usd contre 150,26 millions usd (-9,8%) avec une quantité de 767.734 t contre 667.819 t (+14,96%).
La baisse de la facture d’importations des céréales malgré la hausse globale des quantités importées s’explique par le recul des cours sur les marchés mondiaux des céréales.
Il est constaté que durant les huit premiers mois de 2016, le prix moyen à l’importation par l’Algérie du blé dur est passé à 311 dollars/tonne (usd/t) contre 461 usd/t sur la même période de 2015, en baisse de plus de 32%.
Pour le blé tendre, le prix moyen à l’importation s’est établi à 192 usd/t contre 251 usd/t, en recul de plus de 23% entre les deux périodes comparaison.
Même tendance pour le maïs dont le prix moyen à l’importation par le pays a été de 185 usd/t contre 202 usd/t, en repli de 8%.

Categories: Afrique

Maroc-Algérie: message de félicitations de Bouteflika à Mohammed VI à l’occasion de l’Aid al Mawlid

Mon, 12/12/2016 - 20:48

Le Roi Mohammed VI a reçu un message de félicitations et de voeux du président algérien Abdelaziz Bouteflika à l’occasion de l’Aid Al Mawlid Annabaoui.
Dans ce message, le président Bouteflika exprime ses sincères félicitations et meilleurs voeux à SM le Roi, implorant Dieu tout Puissant de renouveler pareille occasion pour le Souverain et la Famille Royale dans davantage de bienfaits.

Categories: Afrique

Khalti Kheira (centenaire rouage de la bataille d’Alger) Sa «douéra» était le refuge de l’état-major du FLN !

Mon, 12/12/2016 - 20:33

A cent ans (elle les boucle cette année, même si elle est présumée en 1921), khalti Kheïra, née Abbad et épouse Slimani, est une réelle rescapée de la Bataille d’Alger. Certes, elle n’a pris ni les armes, ni posé des bombes, mais son mérite et sa participation à la lutte pour la libération forcent le respect et la reconnaissance puisqu’ils ne sont réellement pas des moindres.
A son âge, il lui arrive encore d’avoir des cauchemars, qui hantent son léger sommeil. Après 54 ans d’indépendance, khalti Kheïra du bout de son âge centenaire (que Dieu la préserve encore) et de sa frêle silhouette (1,45m de toise) drapée de son légendaire «haïk» vieil Alger, demeure encore étonnamment claire dans ses propos, dans ce qu’elle raconte et s’en souvient.

Des larmes brillent, mais qui ne coulent pas lorsqu’elle évoque des choses effrayantes, des sévices infligés, de l’humiliation, à elle, à sa famille et aux «frères» et «sœurs» à La Casbah (au n°12 impasse Silene) où elle a transformé sa réputée «douéra» en véritable gîte et réel état-major du FLN.

Dynamique, courageuse et intrépide, elle accueillait presque quotidiennement et à bras ouverts du simple agent anonyme du FLN, aux illustres responsables à l’image de Yacef Saâdi, Abane ramdane, Krim Belkacem, Lamine Debaghine, Hassiba Ben Bouali, Ali La Pointe, les frères Ramel, les frères Cherouati…
«J’ai passé des journées entières à surveiller la présence des soldats et traîtres, à cacher les frères et sœurs, à leur faire à manger, à transporter des lettres secrètes et des tracts, à servir de guide, d’éclaireur, à travers les dédales de La Casbah que je connais coin par coin. J’activais sans relâche et pleinement dans la direction et l’anonymat le plus total. C’est ce qui m’a peut-être permis d’être encore en vie aujourd’hui.»
Avec sa mémoire d’éléphant encore toute fraîche, qui ne souffre d’aucun trou, d’aucune perte, khalti Kheïra est une réelle banque de données de La Casbah. Il se trouve hélas que ce petit bout de femme, figure marquante de La Casbah d’avant l’indépendance et même au-delà, n’a jamais bénéficié du statut de moudjahida qu’elle continue de nos jours à revendiquer à… 100 ans !
«C’est le manque de reconnaissance et d’indifférence qui me fait mal depuis 1962. L’ingratitude des uns et des autres est plus douloureux que les affres de la colonisation.»
En tenant à nous faire savoir ceci, elle a visiblement et malgré elle rouvert la blessure. Lucide, elle nous montre les déclarations et les témoignages faits en direction de sa personne par de hauts responsables de la Bataille d’Alger, qui justifient sa totale implication dans la lutte pour la cause nationale et la bataille d’Alger à La… Casbah.
Jugez-en : Yacef Saâdi, responsable n°1 de la Zone autonome d’Alger, a écrit ceci :
La sœur Kheïra a été structurée au sein du FLN depuis 1955. Elle a continué son activité jusqu’en 1962. Sa maison sise au 12, impasse Silene à La Casbah a été le refuge de l’état-major du FLN.

Les frères Abane ramdane, Krim Belkacem, Lamine Debaghine ont été souvent hébergés chez elle. «ce fut également mon refuge et celui d’autres groupes armés de l’ALN à Alger.» Hani Mohamed (Lies) chef de la Région II militaire Zone autonome d’Alger a, quant à lui, mentionné ces précisions : «Abbad Kheïra a contribué à la lutte de libération à Alger, en hébergeant les groupes fidaïs de notre région en faisant de son domicile 12, impasse Silene à La Casbah, un départ d’armes et de munitions.»
Quant à Lies Cherouati, redoutable fidaï détenu de 1957 à 1962, il écrira noir sur blanc ceci :
«Mme Abbad Kheïra, Vve Slimani, nous a aidés pendant la révolution. Son domicile au 12, impasse Silene a servi de liaison et refuge.»
Toujours bon pied, bon œil, khalti Kheïra a tenu à nous raconter cette anecdote :
«Pour sauver le chahid Abane Ramdane, que j’hébergeais ce jour-là chez moi à la douéra de l’impasse Silene, limitrophe avec la rue Randon et la rue Brahim-Farah, et qui était sur le point d’être arrêté par les paras qui avaient encerclé le quartier, suite à la dénonciation par un traître habitant le quartier, je lui ai remis mon haïk m’rama, qu’il a accepté de porter, oubliant toutefois de bien camoufler sa mitraillette dont une partie était visible.
N’était ma présence d’esprit et mon énergique intervention, il aurait peut-être été abattu ce jour-là. Comme un réel éclair, il quittera les lieux par une issue de secours intelligemment conçue et prête pour de telles situations. Ayant évité le pire, j’ai été extrêmement soulagée et ravie à la fois d’avoir prêté assistance par un réflexe tout simple au valeureux chahid. La capture ou la mort de ce dernier aurait pu, en ce moment précis, fragiliser l’organisation du FLN à La Casbah.
Je précise que le chahid Abane Ramdane était un responsable et un homme hors pair.»
En quittant sa chère Casbah, malgré elle (sa douéra qui menaçait ruine a fini par s’effriter tel un château de cartes), khalti Kheïra ne pouvait imaginer une seconde le restant de sa vie autrement qu’à La Casbah.Ça l’a quelque peu anéantie. Blessée, frustrée, peinée, elle a fini par se faire une raison. Aujourd’hui, elle vit à Dar El-Beïda chez son petit-fils.

Categories: Afrique

Manifestations Du 11 Décembre 1960: La participation de la femme décisive et spontanée

Mon, 12/12/2016 - 20:05

La participation de la femme algérienne dans les manifestations du 11 décembre 1960 a été spontanée. Selon Me Fatima Zohra Ben Braham, ces femmes exprimaient un ras-le-bol ressenti par tous les Algériens.

Pour Ben Braham, la sortie de la femme algérienne dans la rue le 11 décembre 1960, a été un «fléau». «Ce qui est extraordinaire explique-t-elle, ce sont toutes ces femmes au foyer et jeunes filles qui d’habitude ne sortaient pas de la maison, qui sont descendues dans la rue et marché côte à côte avec les hommes».
Une sortie qui pourtant, n’était pas programmée. «Leur sortie est venue d’une manière tout à fait désinvolte et spontanée. Ces femmes exprimaient peut-être, un ras-le-bol qu’elles avaient ressenti à travers tous les Algériens», précise-t-elle hier, au forum du quotidien El Moudjahid, à Alger, à l’occasion du 56e anniversaire des manifestations du 11 décembre 1960.
Et d’ajouter : «Non seulement elles ont investi la rue mais elles ont été à l’avant-garde, dans les premiers rangs». Comme illustration, elle cite la fille visible sur les photos, qui portait le drapeau algérien. «Les policiers qui tentaient de lui arracher le drapeau, lui ont fracassé tout le bras. Seulement, le drapeau n’est jamais tombé de sa main», dit-elle.
Insistant sur le caractère populaire de ces manifestations, l’intervenante a rappelé que les femmes au foyer ont marché dans une marée humaine. «C’était une marée blanche de femmes en haïk (voile blanc traditionnel algérois) qui réclamaient l’Indépendance de l’Algérie, elles qui n’ont jamais fait de politique», ajoute-t-elle.
Le port du haïk a été justement d’un grand secours pour les manifestantes. «Sur les photos, seules les femmes qui ne portaient pas de haïk ont été identifiées. Les autres femmes voilées étaient toutes des Fatma anonymes. On ne pouvait donc ni les identifier ni les arrêter plus tard», explique encore Me Ben Braham.
Outre sa participation aux manifestations du 11 décembre, la femme algérienne a joué également d’autres rôles. «Les femmes ont passé toute la nuit du 10 décembre 1960 à confectionner des drapeaux. Le matin, cinq mille drapeaux algériens étaient prêts. Pour certaines d’entre elles, c’était la première fois qu’elles voyaient le drapeau algérien, un drapeau interdit par l’administration française de l’époque», dit-elle avant de conclure : «Cette révolution a été remportée en grande partie par les femmes.»
Par ailleurs, l’association Machaâl Echahid a rendu un hommage à la moudjahida Baya Maroc. Une moudjahida qui a pris part justement aux manifestations du 11 décembre 1960 à Hadjout à l’ouest d’Alger.

Categories: Afrique

Dépendance De L’Algérie En Matière Agricole: «On craint pour l’avenir de notre agriculture»

Mon, 12/12/2016 - 19:45

La menace représentée par la persistance de la dépendance de l’Algérie en matière agricole vis-à-vis des marchés étrangers, à partir desquels elle continue d’importer «d’énormes quantités de céréales», inquiète le professeur Fouad Chahat, professeur à l’Institut national de recherche agronomique (INRA). A ces importations constituées notamment de blé tendre, celui-ci ajoute celles de l’orge, du maïs, des tourteaux de soja et du lait.

L’invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio algérienne, M. Chahat, constate que la recherche agricole dans le pays reste insuffisamment dotée par rapport à des pays voisins. Même si pour les productions maraîchères, l’intervenant considère qu’il existe une «autonomie totale», il relève, toutefois, un point faible constitué par les semences vis-à-vis desquelles, note-t-il, l’Algérie n’est pas encore autonome, à l’exception de celle de la pomme de terre.
Il relève que «toutes les semences maraîchères» sont produites à l’étranger, entraînant «une situation de faiblesse» au pays, les actions entreprises s’étant révélées insuffisantes «ou n’ayant pas été menées jusqu’au bout». *
La question, constate le professeur Chahat, est de savoir si l’on va développer une production de semences à partir des variétés locales, «qui ont pratiquement disparu», ou bien le faire à partir de semences importées, au risque de se heurter aux sociétés étrangères qui en détiennent les brevets d’exploitation exclusive.

Pour lui, si l’agriculture algérienne s’est retrouvée dans cette situation, c’est en raison du faible nombre de spécialistes dans le domaine mais également en raison de la solution de «facilité» retenue, consistant à donner la primeur aux importations, plutôt qu’à exploiter les semences locales et améliorer leur potentiel génétique.
Il regrette que des pays voisins, à l’exemple de la Tunisie et du Maroc, investissent successivement 0,35% et 0,60% de leur PIB, «ce qui, dit-il, nous fait craindre pour l’avenir de notre agriculture, compte tenu de la crise économique affectant le pays.

Categories: Afrique

FFS Un fonctionnaire crie à la «spoliation de ses droits sociaux»

Mon, 12/12/2016 - 19:36

Avant-hier samedi, lors de la conférence de presse au cours de laquelle la direction nationale du FFS expliquait la décision de participation du Front aux prochaines élections législatives prise la veille par le conseil national, un membre du présidium évoquait une opération de piratage dont aurait été victime le site du parti.

Ce que le journaliste, développeur multimédia et gérant dudit site au même titre que celui du journal en ligne Libre Algérie dément catégoriquement. «Dans la journée de jeudi 8 décembre, j’ai suspendu de parution trois sites web : FFS-fr, FFS-ar et Libre Algérie.

Une action en signe de protestation contre les pressions exercées sur ma personne afin de me priver de ma liberté d’expression et pour avoir réclamé mes droits sociaux bafoués par la direction du parti», écrit Madjid Laribi dans un communiqué rendu public avant-hier samedi.

Et de préciser que dans la soirée du même jour, et après réflexion et concertation avec des camarades et amis, le concerné affirme avoir «remis en ligne le site web de Libre Algérie, fondé par Ali Mécili ; par principe en premier lieu, et par respect à la mémoire de son fondateur en deuxième lieu», expliquant son geste par le fait qu’en «tant que journaliste et militant pour la liberté, il n’est pas question pour moi de gêner l’apparition d’un journal quel qu’il soit et quelle que soit sa ligne du moment. C’est une question de principe pour moi. Même si j’ai été victime ces derniers jours d’atteintes».
Pour ce journaliste qui se dit militant du FFS depuis 1987, «il est regrettable de tenir un discours de soutien envers les syndicalistes alors que les droits sociaux des travailleurs du siège du parti ne sont pas respectés», affirmant n’avoir ni contrat de travail, ni cotisations à la Sécurité sociale, ni cotisations à la Caisse des retraites».
Laribi soutient, enfin, avoir fait part au premier secrétaire national du parti de ses réclamations ayant trait à son dû et à la régularisation de sa situation vis-à-vis de la Sécurité sociale et de la Caisse des retraites, mais en vain. Ce qu’il affirme continuer à faire s’il dit «s’obliger au respect du droit de réserve».
Nos maintes tentatives de prendre attache, pour de plus amples informations sur cette affaire, avec le chargé de la communication du FFS étaient vaines, hier dimanche.

Categories: Afrique

Publicité Le secteur ne ressent pas la crise

Mon, 12/12/2016 - 19:32

Les investissements publicitaires n’ont pas baissé malgré l’incertitude économique qui règne dans le pays à cause de la dégringolade des prix du pétrole. Il y a par contre une transformation profonde où on note l’incursion de nouveaux annonceurs et de nouveaux acteurs médiatiques qui captent leurs investissements.

 
C’est le constat fait hier par le patron de l’agence MediAlgeriA, Riad Aït Aoudia, qui a affirmé dans son intervention lors des Journées euromaghrébines sur la communication publicitaire qui se déroulent jusqu’à demain à l’hôtel El Aurassi, que «nous les publicitaires nous n’avons pas ressenti la crise».

Et d’expliquer : «Il y a certes des coupes budgétaires dans des secteurs comme celui de l’automobile, dues essentiellement aux mutations que connaît ce secteur, mais il y a de nouveaux annonceurs qui arrivent sur le marché, notamment les fabricants de téléphones portables».

Or, les retombées de la crise qui se manifestent dans la fermeture de journaux, faute de recettes publicitaires, trouvent leur explication, selon Riad Aït Aoudia, dans l’émergence de nouveaux acteurs médiatiques, à savoir les télévisions privées qui captent désormais d’importantes parts de marché. «Si la presse est en crise c’est parce qu’elle ne s’est pas adaptée à cette nouvelle réalité, ne serait-ce qu’en révisant ses tarifs.

La télévision publique, qui d’ailleurs était en position de monopole, l’a fait en baissant ses tarifs. Mais, aucun journal n’a jugé utile de le faire», a-t-il ajouté. Intitulée «Pourquoi les crises offrent parfois les meilleures opportunités pour communiquer en publicité ?», la communication de Riad Aït Aoudia a porté par ailleurs sur l’utilité de continuer à promouvoir son image en période d’incertitude économique.
«Les coupes opérées dans les budgets de marketing en temps de crise sont contreproductives. C’est souvent la solution de facilité. Le marketing n’est pas le problème mais, au contraire, il fait partie de la solution. Et, malgré la baisse du pouvoir d’achat dans de telles périodes, il permet d’améliorer les ventes et gagner des parts de marché», a-t-il soutenu. Ainsi, il a déconseillé le recours à ces coupes budgétaires parce que, a-t-il indiqué, l’image de l’entreprise perd beaucoup de sa valeur – à titre d’exemple, la marque Coca Cola vaut 50% de la valeur de la multinationale –

. D’autant qu’une réduction de ce budget pourrait causer des pertes beaucoup plus importantes. Et d’illustrer son propos par une étude britannique sur le sujet : «Une coupe de 1,8 million de livres sterling opérée dans le budget marketing d’une entreprise s’est traduite par une baisse de l’ordre de 8 millions dans les ventes et 3,5 millions de baisse des bénéfices. Ce qui donne une perte de 1,7 million de livres».

Categories: Afrique

Lakhdar Brahimi à propos de la régression de la situation dans la région «Le Printemps arabe aurait pu changer les choses»

Mon, 12/12/2016 - 19:28

En marge de la cérémonie de célébration du 11 Décembre 1960 organisée, hier, par la DGSN à l’Ecole supérieure de police d’Alger, Lakhdar Brahimi a tenu une conférence lors de laquelle il a fait une analyse panoramique sur l’évolution de la situation régionale et internationale.


 Le diplomate algérien a déclaré qu’il avait accueilli le Printemps arabe avec «beaucoup d’ambitions et d’enthousiasme». A son sens, cela «aurait pu changer les choses et faire évoluer la région de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient». Contredisant les analystes ayant parlé de «conspirations», L. Brahimi a soutenu que ça a été une véritable révolution puisque «les différents peuples de la région avaient réellement envie de changement sur tous les plans».
Toutefois, «ce Printemps arabe né d’un désir spontané de libération et de liberté a malheureusement pris une autre tournure», a-t-il déploré.

En effet, «le manque d’organisation de ces révolutions a été détourné pour servir les intérêts d’autres politiciens et politiques ; ce qui a donné lieu à l’anarchie et au chaos auxquels on assiste aujourd’hui dans la majorité des cas», a regretté le diplomate. Il a rappelé à ce propos que «la situation des pays arabes est actuellement la plus déplorable au monde à tous les niveaux».
S’adressant aux ministres de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, et du Travail, de l’Emploi et de la sécurité sociale, Mohamed El Ghazi ainsi qu’au chef de la police Abdelghani Hamel, L. Brahimi a assuré que «le progrès est encore possible mais que le travail, l’organisation et la rigueur sont fondamentaux pour y arriver» en faisant référence à l’exemple chinois.

Il a rajouté que «les potentialités sont énormes et il est urgent de les valoriser» en soutenant que «les raisons d’être optimistes sont bien là mais l’effort est inconditionnel».
Parallèlement, il a soutenu qu’à l’heure actuelle où «les relations internationales et géopolitiques sont marquées par un flou total et en l’absence d’un ordre mondial clair, la coopération intergouvernementale est déterminante». Il a appelé dans ce sens à «améliorer les relations Maroc-Algérie et à trouver un terrain d’entente» à l’image du consensus indo-chinois. Puisque, selon lui, cette mésentente entre ces deux pays bloque littéralement «l’opérabilité et l’efficience du Grand Maghreb».
Par ailleurs, se prononçant sur l’influence du terrorisme et de Daesh principalement, le diplomate a affirmé que «les pays musulmans devraient considérer plus sérieusement cette problématique et être plus opérants contre cette organisation terroriste».
Revenant sur la crise des réfugiés, L. Brahimi a déploré que la situation sécuritaire et humanitaire en Syrie se complexifie et se dramatise chaque jour un peu plus. Il a précisé à ce sujet que les pays voisins, ayant des intérêts dans cette guerre et finançant l’une ou l’autre des deux parties en conflit, sont ceux qui aggravent davantage la crise des réfugiés et empêchent l’arrivée à un consensus.

Categories: Afrique

Situation au sein du FCE: Les patrons jouent l’apaisement

Mon, 12/12/2016 - 19:20

Les derniers évènements enregistrés lors du récent Forum africain organisé par Alger a mis le FCE, et plus particulièrement son patron Ali Haddad, au centre d’une intense polémique accentuée par une série de rumeurs qui vont en s’amplifiant ces derniers jours.

Pour tenter d’en savoir plus, nous avons questionné des membres influents de cet organisme. Les explications qu’ils fournissent nous renseignent davantage sur la situation qui règne au sein du Forum des chefs d’entreprises.

Au FCE, la tendance ne semble pas du tout à l’inquiétude pour le moment. «On est serein», s’attellent à faire circuler des membres influents de cet organisme et proches collaborateurs de Haddad. Omar Ramdane, membre fondateur et président d’honneur du FCE, le confirme lors d’une conversation que nous avons tenue avec lui hier matin.
«Rien de ce qui a été dit ces derniers jours n’est vrai. Toutes les nouvelles annoncées ici et là ne sont que des rumeurs colportées, infondées.» Il nie en bloc toutes les informations faisant état d’un cafouillage autour de l’organisation de la réunion du comité exécutif et dément avec la même véhémence l’existence d’un quelconque caractère d’urgence à cette rencontre.
La convocation d’une réunion du comité exécutif du FCE par Ali Haddad, deux jours à peine après les incidents survenus au Forum africain, et alors même que circulaient de nombreuses rumeurs faisant état d’une démission de son patron, avait été interprétée comme un remake du scénario qui avait précédé le départ de Ammar Saâdani poussé à la démission lors de la tenue du CC du FLN. Omar Ramdane soutient tout le contraire.
«Je peux vous affirmer que cette réunion est programmée depuis deux mois déjà. Son objectif est d’évaluer le bilan de l’année 2016 et rien d’autre. Il n’y a jamais eu de rencontre auparavant et il n’y en aura pas avant la date prévue. Haddad n’a pas démissionné et je m’insurge contre cette manière de l’incriminer et d’incriminer le Forum devant des étrangers. Je ne comprends pas pourquoi on s’acharne à le vilipender.
Il n’y a rien eu de nouveau ni de changé depuis la fin du Forum africain. C’est la presse qui fait des commentaires et fait des interprétations.» Le président d’honneur du FCE refuse de commenter les évènements qui ont marqué le Forum africain. D’autres patrons que nous avons interrogés partagent en tout point la position de Omar Ramdane.
Et tous tiennent à rappeler que les 22 membres du Conseil d’orientation et stratégie (COS) du FCE ont rédigé une motion de soutien à leur président avant même la clôture officielle du Forum africain. Ali Haddad reste, quant à lui, injoignable, téléphone éteint, depuis la fin de la rencontre africaine.
Ses collaborateurs affirment qu’il se trouve en déplacement à Paris et que son séjour hors du pays ne devrait pas excéder la fin de cette semaine. De la même manière que ses collaborateurs, il a toujours soutenu que le retrait de Sellal et des autres ministres présents était dû à un problème de protocole attribué à une cadre des affaires étrangères qui s’avère cependant être la secrétaire particulière du MAE. «Une jeune femme brillante maîtrisant plusieurs langues et qui n’a fait qu’obéir à une instruction.»
Au sein du FCE, on ne cache pas que Haddad s’en est pris violemment à Toufik Larari, patron de la boîte Allégorie, responsable de l’instruction donnée à la modératrice des affaires étrangères. Les mêmes sources ajoutent que «la bourde de Larari sera débattue lors de la réunion du 17».
Larari s’est, quant à lui, défendu en jetant la balle à Benabdesslam, vice-président du Forum des chefs d’entreprises, l’accusant d’être la «voix qui s’est exprimée dans l’oreillette». «Ce qui est sûr, c’est qu’il faut s’attendre à des sanctions.»
Dans toute cette affaire, le gouvernement reste, à ce jour, muet. Peu habitué à se laisser aller à des déclarations publiques autour d’affaires aussi sensibles (le cas Saâdani l’a une fois de plus prouvé), il considère vraisemblablement que son geste vis-à-vis de Haddad en dit plus que tout commentaire.
Les ministres et à leur tête Sellal ne se sont pas contentés de se retirer à l’ouverture du Forum africain, ils ont décidé de boycotter y compris son passage à la clôture de l’évènement.
Le fait le plus marquant a été observé lorsque Ramtane Lamamra a organisé sa propre clôture en parallèle de celle menée par Haddad. La suite ? La réponse a été fournie par le nouveau secrétaire général du FLN samedi.
Aux journalistes qui l’interrogeaient sur l’évènement, il a répondu : «Il n’y a qu’une seule personne pour trancher dans cette affaire.» Le Président Abdelaziz Bouteflika…

Categories: Afrique

M. Gaïd Salah : « l’ANP est une armée républicaine ».

Fri, 09/12/2016 - 11:30

Le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP), a rappelé jeudi à Blida les missions constitutionnelles de l’ANP, en tant qu' »armée républicaine » ayant pour « seul objectif de servir l’Algérie et uniquement l’Algérie », indique un communiqué du ministère de la Défense nationale.

Lors d’une visite de travail et d’inspection en 1ère Région militaire, le chef d’Etat-Major a prononcé une allocution d’orientation suivie, via visioconférence, par les éléments des unités de la Région, à travers laquelle il a « rappelé l’importance de cette rencontre qui coïncide avec le début de l’année d’instruction, de formation et de préparation 2016-2017, au regard de la grande importance qu’attache le Haut Commandement à la préparation au combat des forces armées », précise la même source.

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La décision de réduire les vacances d’hiver répond à des critères internationaux.

Fri, 09/12/2016 - 11:05

La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, a affirmé jeudi à Alger, que la décision portant réduction des vacances d’hiver de 15 à 10 jours « répond à des critères internationaux ».

« Les vacances d’hiver n’ont pas été écourtées de manière anarchique mais sur la base d’une étude comparative entre l’Algérie et d’autres pays afin d’adapter les vacances scolaires aux critères internationaux », a déclaré à la presse Mme Benghabrit en marge d’une séance plénière au Conseil de la nation

Elle a annoncé le lancement début janvier à Biskra, d’une stratégie nationale de traitement pédagogique qui a pour objectif « la maîtrise de la langue d’enseignement soit l’arabe et les matières de mathématiques et de français ».

A une question d’un membre du Conseil de la nation sur les principaux partenaires sociaux consultés pour l’adaptation de l’application de la réforme de 2003, elle a indiqué que « les portes du ministère de l’Education restent ouvertes à tous les avis fondés sur des données objectives ».

Elle a précisé à cet effet, que ce qu’entreprend actuellement le ministère tendait à « renforcer les acquis de cette réforme dans le cadre de la mise en exécution du programme du président de la République en prenant en charge deux questions à savoir les pratiques pédagogiques et la gouvernance ».

A cette occasion, Mme Benghabrit a réitéré son engagement à « asseoir une consultation franche et permanente avec tous les intervenants en associant les professionnels et les partenaires à la réflexion lors des différentes rencontres ».

Elle a rappelé à ce propos, les deux conférences nationales d’évaluation de l’application de la réforme en 2014 et 2015 et auxquelles avaient pris part plus de 1000 personnalités de la société civile et des membres de la famille éducative et les différents partenaires présents aux ateliers thématiques.

Elle a expliqué en outre, que l’association de tous les acteurs visait essentiellement la mobilisation de tous et leur droit à être informés sur toutes les décisions et mesures à prendre.

D’autre part et à une question sur le contenu de la convention signée avec le ministère français de l’Education, elle a souligné que la coopération avec les pays étrangers encadrait les échanges entre les pays en matière d’expérience, de formation et de recherche.

Elle a estimé que la coopération algéro-française dans le domaine de l’éducation était sous-tendue par un cadre référentiel à savoir un document cadre de partenariat entre les gouvernements algérien et français signé le 4 décembre 2007, la Déclaration d’Alger sur l’amitié et la coopération en date du 19 décembre 2012 et le programme d’action entre les ministères algérien et français de l’éducation conclu le 19 juin 2013.

Par ailleurs, Mme Benghabrit a relevé que toutes les opérations programmées au titre de la coopération bilatérale s’inscrivaient dans le cadre de la poursuite de l’application du programme d’action signé le 19 juin 2013 et qui comporte le développement de projets intégrés afférents aux questions pédagogiques importantes comme l’approche par compétences et l’évaluation de la formation.

Elle a cité enfin, les améliorations apportées en 2014 et 2015 et qui ne touchent pas les axes comme la méthodologie, le développement des compétences professionnelles dans des domaines précis et la formation en direction des inspecteurs.

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Constantine: Inauguration d’une nouvelle unité de production de ciment.

Fri, 09/12/2016 - 11:03

Une nouvelle unité de production de ciment implantée dans la zone industrielle de Benbadis, à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Constantine, a été inaugurée jeudi par le chef de l’exécutif local, Kamel Abbès.

D’une capacité de production de 300.000 tonnes de ciment annuellement, cette nouvelle unité industrielle, de statut privé et dont la réalisation a été lancée depuis 3 ans, a ouvert une trentaine de postes de travail et prévoit atteindre les 100 postes de travail au fur et à mesure de l’extension de ses activités.

La nouvelle unité industrielle, spécialisée dans la production des mortiers et ciment col, s’étend sur une surface de deux hectares, a-t-on souligné, avant de faire part d’un programme d’extension estimé au double de la surface mise en service.

Forte d’un taux d’intégration de l’ordre de 95%, cette nouvelle usine de ciment, pour laquelle un investissement de 15 millions d’euro a été mobilisé, devra permettre la consolidation des objectifs tracés par le gouvernement visant atteindre une autosuffisance en matière de production du ciment d’ici à 2018, a-t-on estimé.

Sur place, le wali a réitéré l’engagement de son administration à accompagner et encourager les différents projets d’investissement dans la wilaya à travers notamment « une célérité administrative et la disponibilité du foncier industriel ».

Dans ce sens, le chef de l’exécutif local a indiqué que la wilaya dispose de quatre (4) parcs industriels et onze (11) zones d’activités, en plus des petits espaces dédiés à l’investissement qui seront créés dans le cadre de la nouvelle instruction locale, incitant les élus locaux à œuvrer à mettre à la disposition des investisseurs des assiettes foncières qui seront réservées pour les projets d’investissement.

In situ, le wali a appelé « à libérer les initiatives individuelles et collectives pour hisser le niveau de l’investissement aux ambitions tracées par les pouvoirs publics ».

La zone industrielle de Benbadis s’étend sur une surface de 447 ha avec un projet d’extension de 152 ha, a-t-on indiqué sur place, précisant que 80 unités de production dans diverses spécialités industrielles sont domiciliées dans cette zone industrielle.

Des orientations ont été données sur place par le wali afin de procéder à un montage financier à l’effet de réaliser plusieurs opérations de mise à niveau de cette zone industrielle, notamment en matière de raccordement au réseau de gaz naturel.

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Produits Cosmétiques : Attention Aux Contrefaçons

Thu, 08/12/2016 - 23:12

Les contrefaçons se multiplient en Algérie, dans tous les domaines. Mais quand il s’agit de produits cosmétiques, c’est-à-dire de shampoings, de gels douche ou d’autres produits que l’on utilise au quotidien, c’est plus dangereux. En effet, certains de ces produits contiennent des substances toxiques pour la peau dont l’usage peut se révéler particulièrement nocif.

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25 personnes sous mandat de dépôt: Ceux qui mettent le feu à Ghardaïa…

Thu, 08/12/2016 - 22:40

Les accusés ont été arrêtés suite à la diffusion de tracts incitant à la haine ethnique.

Le procureur de la République du tribunal de Ghardaïa a placé 25 personnes sous mandat de dépôt sous les chefs d’inculpation d’«atteinte à la sécurité nationale, participation à des activités subversives, incitation à la haine et la violence, détention d’armes blanches prohibées, association de malfaiteurs et diffusion de documents et tracts subversifs appelant à la haine ethnique».

Selon des sources concordantes, suite à l’audition de 26 individus dont un mineur, résidant dans la zone nord de la commune de Ghardaïa, 25 d’entre eux ont été placés sous mandat de dépôt, alors que le mineur a été relaxé. Les accusés ont été arrêtés suite à la diffusion de tracts incitant à la haine ethnique. Ces documents ont été rédigés et diffusés depuis plusieurs jours dans un endroit appelé El Ghaba, situé dans la commune de Ghardaïa.

Selon des sources sécuritaires le détenu C. S., âgé de 65 ans, est le principal accusé dans cette affaire. «Il s’agit d’un ex-chargé de Wakf au Masdjid Al Atik du chef-lieu de la wilaya. Il avait détourné plus de 70 milliards de centimes pour financer les déplorables violences qu’a connues la région, il y a quelques années», dit-on.

Lors de son arrestation, «les éléments de la sécurité ont trouvé un cachet humide de son ancien travail, des documents administratifs et 35 CD sur les réunions tenues par le groupe afin de préparer les échauffourées» précise-t-on. Cette personne avait quitté son ancien travail, suite aux évènements de 2008 ébranlant la région et s’est ralliée à une nouvelle mosquée, celle où le dénommé Kamel Eddine Fekhar avait été arrêté en 2015.

Il est également accusé de falsification de documents administratifs, de faux et usage de faux. Cependant, 30 personnes sont soupçonnées de financer le mouvement séparatiste du M’zab et font l’objet d’enquête dont un industriel. Ferhat Mehenni est étroitement lié à cette affaire, note-on.

Nos sources précisent notamment que «les prévenus ont été arrêtés en flagrant délit de réunion clandestine». La fouille des lieux a permis la découverte de plusieurs documents à caractère subversif et des armes blanches (épées, couteaux, haches et autres objets contondants). Ces personnes, soupçonnées d’être impliquées dans les derniers événements de Ghardaïa, ont été arrêtées à la fin du mois de novembre au nord de la commune.
Une enquête a été diligentée par les services de la police suite à des informations, faisant état d’un petit groupe qui «édite des publications et des documents incitant à la haine et à la violence». La vallée du M’zab avait connu des violences inouïes par lesquelles 25 personnes ont trouvé la mort dans des incidents ethniques, où on a utilisé des armes à feu et des bombes lacrymogènes, de provenance notamment de la Libye.

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Nos enfants prisonniers de la toile: Les drogués du Net

Thu, 08/12/2016 - 22:10

L’avènement des nouvelles technologies et d’internet ont révolutionné le mode de vie de notre société.

L’engouement suscité pour l’utilisation des TIC a forcément un impact sur leur développement comportemental. Les enfants qui sont excessivement exposés aux nouvelles technologies sont souvent attirés par les loisirs, les vidéos et films axés sur la violence, la sexualité (…). Ils ignorent les dangers auxquels ils sont exposés.

Pour les spécialistes, les risques qui guettent les enfants sur internet et à travers leurs smartphones sont issus des effets plus ou moins négatifs de leur usage. Zahra Fassi, inspectrice de l’éducation et sociologue, affirme que les NTIC sont «un couteau à double tranchant», pouvant être à la fois «bénéfiques et nuisibles, en fonction de l’usage qu’on en fait».

Cela «déterminera la vie des petits sur le plan comportemental et cognitif». Selon elle, l’impact des TIC sur le savoir-être et les aptitudes intellectuelles semble visiblement négatif. Notre interlocutrice estime que les TIC à travers internet «suscitent de nombreuses inquiétudes quant à leur influence sur la santé morale et mentale des enfants».

Elle explique que selon une étude qu’elle a menée dans différents établissements scolaires, «l’utilisation de la technologie par les élèves des différents paliers est axée beaucoup plus sur les jeux vidéos, films violents, pornographiques, sites véhiculant des idées xénophobes, intégristes et axées sur des déviances sociales, etc.», recelant, donc, des risques avérés et potentiels menaçant dangereusement nos enfants.

«Le manque de contrôle parental favorise la mauvaise manipulation des TIC» à en croire notre interlocutrice. Les enfants sont plongés plusieurs heures par jour dans un univers d’images souvent très violentes, rarement éducatives. On remarquera «un changement» dans leur comportement. «Ils deviennent agressifs, s’isolent et manquent de discernement et de créativité, de perspicacité et d’éveil de l’esprit», note-t-on.

La spécialiste explique qu’il est nécessaire de «déterminer l’impact des TIC sur les comportements agressifs des petits». En clair, les risques auxquels les enfants pourraient être confrontés dans leur usage des technologies, sont susceptibles «d’influer sur leurs aptitudes pédagogiques voire leur personnalité».

Troubles psychologiques et comportementaux

L’impact de l’avancement rapide de la technologie sur le développement de l’enfant a vu une augmentation de troubles psychologiques, comportementaux et physiques. Selon Amina Beggar, psychologue clinicienne et Hayet Abba spécialiste en éducation, «il ne faudrait pas que les parents prennent à la légère les méfaits d’une surexposition des enfants aux nouvelles technologies».

Selon elles, la surexploitation de la technologie par l’enfant engendre «des troubles de coordination, des retards de développement, un discours inintelligible, des difficultés d’apprentissage, troubles de traitement sensoriel, l’anxiété, la dépression et les troubles du sommeil».

Les cas exposés à la violence à la télévision et jeux vidéo vivent un état de «stress élevé». Privés de ces moyens, «ils ressentent un grand vide. Ces outils sont devenus une obsession». «Les parents sont démissionnaires face à l’entêtement de leurs enfants», regrette-t-on.

Passivité des parents

Les nouvelles technologies ont pris une place dans leur quotidien. Leur maîtrise de ces appareils est supérieure à celle de leurs parents. C’est la Génération «connected». Nos interlocutrices expliquent de ce fait, que «les parents favorisent inconsciemment l’addiction à un âge précoce en laissant leurs enfants regarder la télévision jusque tard dans la nuit», alors qu’il est facile de «restreindre l’accès aux petits».

Les parents achètent un téléphone portable à leur enfant de plus en plus tôt. A trois ans, il manipule tablette et smartphone sans contrôle parental. Des experts en TIC expliquent que «le net favorise la dépendance aux NTIC, mais l’accès des fonctionnalités d’un ordinateur sur un téléphone ou sur une tablette a permis aux jeunes d’être toujours connectés». «Les jeunes ne peuvent plus se passer de ces appareils.

Leur comportement face à leur indisponibilité les rend impatients voire nerveux», précise-t-on. «Certains téléphones ont un Débit d’absorption spécifique élevé (DAS). Le DAS représente un indice sur les ondes émises par l’appareil», prévient-on. Lors d’une conversation téléphonique, le portable émet des ondes et les enfants sont très sensibles à ces émissions. Le pire c’est qu’ils «gardent leur téléphone à proximité d’eux pendant leur sommeil».

Prévention et sensibilisation

Face à cette forte consommation technologique, les enfants s’exposent à de futurs problèmes de santé. Selon les médecins, la diminution des facultés visuelles, auditives et de poids, sont les premiers impacts de la surexposition aux TIC. «Ils sont totalement déconnectés de la réalité et rencontrent des troubles du sommeil», précise-t-on.

D’autres problèmes sont détectés comme «la fatigue et la nonchalance». C’est à partir de là que le problème de l’isolement se fait sentir. Les jeunes se renferment sur eux et croient ne pas être compris. Ils vivent dans ce fameux monde virtuel. Sociologues, psychologues, médecins et experts en NTIC sont unanimes.

«Des actions préventives doivent être mises en place pour sensibiliser les parents à contrôler l’utilisation d’internet et de ces nouveaux outils par leurs enfants». Prendre en charge les parents pour les aider à surveiller leurs enfants devient une nécessité. Ces derniers, doivent trouver assez de temps à leur consacrer.

L’école à également un rôle à jouer, à savoir, «des leçons dans les écoles pour enseigner aux enfants comment utiliser internet». Jusqu’à quand verra-t-on nos enfants se transformer, malgré eux, en «autistes virtuels».

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Le rapatriement d’Algériens en situation irrégulière se fait en « bonne intelligence » avec beaucoup de pays, Sellal

Thu, 08/12/2016 - 21:47

Le rapatriement d’Algériens, se trouvant en situation irrégulière à l’étranger, se fait en « bonne intelligence » et « parfaite coordination » avec beaucoup de pays, notamment la Belgique, en veillant à « la dignité des personnes », a indiqué mercredi à Alger, le Premier ministre, Abdemalek Sellal.

« En ce qui concerne la réadmission (des Algériens en situation irrégulière), nous faisons cela avec beaucoup de pays, en bonne intelligence et en parfaite coordination, sans difficulté. Pour nous, l’essentiel c’est de veiller à la
dignité des personnes », a déclaré M. Sellal, lors d’un point de presse, animé avec son homologue belge, Charles Miche, en visite de travail en Algérie.

M. Sellal a ajouté que « pour nous, c’est éminemment important, de veiller à la dignité des personnes », soulignant que pour « le reste, il se fera dans le cadre de la réglementation en vigueur ».

Le Premier ministre a souligné que « nous n’avons pas de difficulté (…) et il y a un travail qui se fait entre les services des polices des deux pays, chargés de travailler en bonne intelligence ».

« Nous avons des capacités techniques et des bases de données (…), on travaille en toute légalité, dans le strict respect des personnes, il ne devrait pas y avoir de difficultés ni de problèmes sur ce plan », a-t-il soutenu.

« Nous sommes intransigeants en matière de lutte antiterroriste et nous veillons à coordonner avec tous les pays, y compris la Belgique, pour qu’on s’entraide et je crois que les choses marchent très bien et continueront à bien
marcher dans le strict respect mutuel des réglementations et surtout des personnes », a-t-il ajouté.

M. Sellal a souligné qu’il y avait, partant des données des autorités belges, 35.000 algériens en situation régulière en Belgique, soutenant que « globalement, ils se comportent correctement ».

« Nous avons discuté et ça fait plusieurs années qu’on le fait. On fait beaucoup de chose mais peut être que ça ne se voit pas », a-t-il encore dit, soulignant qu’il y a une « entente parfaite » sur le respect réciproque dans le domaine de la circulation des personnes.

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Saisie d’une tonne et 630 kg de viande rouge avariée dans une école privée à Chéraga

Thu, 08/12/2016 - 21:38

Les services de contrôle de la qualité et de la répression des fraudes de la wilaya d’Alger ont saisi mardi à Chéraga à l’ouest d’Alger une tonne et 630 kg de viande rouge avariée, a indiqué le Directeur du commerce de la wilaya d’Alger, Karim Guech.

La valeur de la quantité saisie s’élève à plus d’un (1) million de DA, a indiqué le même responsable à l’Agence de presse algérienne (APS).

Le propriétaire de l’établissement en question a été convoqué par les services concernés. « Toutes les procédures légales qui s’imposent à son encontre ont été prise », a précisé le même interlocuteur.

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« Telt El Khali » en compétition au 9e Festival international du théâtre arabe d’Oran

Thu, 08/12/2016 - 21:28

La pièce « Telt El Khali » du Théâtre régional d’El Eulma (Sétif) a été sélectionnée à la compétition au 9e Festival international du théâtre arabe prévu du 10 au 19 janvier 2017 à Oran, rapporte l’APS.

Ecrite par Mohamed Chouat et mise en scène par Tounès Ait Ali, « Telt El Khali » sera en lice aux côtes sept autres pièces en provenance de six pays arabes.

Produite en 2016, la pièce qui a raflé récemment 6 prix au 9e Festival international du théâtre en Jordanie dont celui de la meilleure oeuvre, meilleure interprétation féminine et de meilleur texte dramatique.

« El Khalta Sihria li Saada » (Egypte), « Qalâa » (Koweït), « Kharif » et « Tout sur mon père » du Maroc, « La révolution de Don Quichotte » (Tunise), « Ya reb » d’Irak ou encore « Le mariage sauvage » de Jordanie sont parmi les pièces en course pour décrocher le Prix Cheik Soltane Ben Mohamed El Kassimi, du nom du gouverneur de Sharjah (Emirats arabes unis).

Huit autres spectacles seront présentés hors compétition dont « Foundouq El Al calamine » du Théâtre régional de Skikda et mise en scène par Ahmed El Aggoune, « El Guerrab oua el salhine », une pièce écrite par le dramaturge Ould Abderrahmane Kaki et mise en scène par Nabil Ben Sekka.

Organisé par l’Instance arabe du théâtre en collaboration avec l’Office national de la culture et de l’information (Onci) le 9e Festival international du théâtre est dédiée à la mémoire de Azeddine Medjoubi, comédien et metteur en scène de théâtre assassiné par les terroristes en 1995.

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