Le Jeune Indépendant : Qui est derrière l’assassinat de l’ambassadeur russe à Ankara ?
Zine Cherfaoui : Un certain nombre d’éléments laissent penser que l’assassinat de l’ambassadeur de Russie à Ankara a été préparé, commandité et mené par des éléments de Daech.
Avant de tirer au pistolet sur l’ambassadeur, l’élément de la police, ou du moins celui qui a exécuté l’acte, a parlé d’Alep la « martyre », etc. On peut donc penser qu’il s’agit d’un acte de vengeance. Si cette piste est retenue, il y a une autre piste qui suggère que l’acte est loin d’être inscrit à la seule responsabilité de la nébuleuse terroriste.
Dans un discours donné ce matin (ndlr : mardi 20 décembre), le président Vladimir Poutine se disait persuadé que « l’assassinat est une provocation ». Il a parlé clairement de « provocation ». Selon le chef du Kremlin, « l’acte est destiné à dynamiter les relations turco-russes ».
Peut-on estimer que les relations entre ces deux pays sont « bonnes » ?
Je préfère parler d’un ‘’réchauffement’’ dans les relations de ces deux pays, perceptible d’ailleurs depuis ces derniers mois. Poutine a parlé aujourd’hui de parties qui veulent coûte que coûte saper les efforts de règlement de la crise syrienne. En décodé qu’est ce que cela veut dire ? Moscou ne peut éviter de faire le lien de l’assassinat de son ambassadeur à Ankara avec la très importante rencontre prévue au lendemain de l’assassinat à Moscou.
Une rencontre devant réunir Turcs, Russes et Iraniens pour discuter de la crise syrienne. Aux yeux des Russes, il est possible que cet acte ait été commis pour saborder cette rencontre qui évince du conflit syrien les Occidentaux.
Est-ce un signe de lassitude si l’on se réfère aux nombreuses rencontres sur la Syrie en Occident, mais n’ayant rien apporté de concret sur le terrain ?
Il faut savoir que pour la première fois, dans une rencontre consacrée à la Syrie, on ne trouve plus d’acteurs occidentaux. On retrouve uniquement des acteurs régionaux. En filigrane, Vladimir Poutine a laissé entendre que l’acte d’assassinat d’Ankara a pu être commandité par des puissances extrarégionales, hostiles à la Russie.
Moscou, par le biais de l’agence officielle Sputnik, se pose la question : « A qui profite le crime » ? Les Russes ont-ils raison de se poser cette question ?
C’est la question que se pose n’importe quel enquêteur à chaque fois qu’il y a un crime. Il faut savoir que cet assassinat a lieu dans un contexte précis, qui suggère un nouveau rapport de forces sur le terrain. Celui de la Syrie, bien évidemment. Depuis ces derniers temps, l’armée gouvernementale syrienne a pu regagner plusieurs villes qui étaient aux mains des terroristes.
Les derniers évènements montrent aussi qu’il y a les prémices d’une victoire sur le terrorisme en Syrie. Effectivement, c’est une question très légitime. En assassinant l’ambassadeur de Russie à Ankara, les commanditaires ont essayé d’abord de casser le couple qui commençait à se créer entre la Russie et la Turquie.
Par la voie de son ministre des Affaires étrangères, l’Algérie a félicité la Syrie d’avoir vaincu le terrorisme à Alep. Quelle lecture en faites-vous ?
La déclaration a été faite par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République algérienne, M. Ramtane Lamamra. L’Algérie est un pays qui a énormément souffert du terrorisme.
La population algérienne a enduré dans sa chair, durant plus de 15 ans. On a à peu près 87 000 morts. C’est lamentable. Au plan financier, le terrorisme a coûté à l’Algérie plus de 20 milliards de dollars. S’il existe un pays, aujourd’hui, qui comprend au mieux les Syriens, c’est bien l’Algérie.
La déclaration de M. Ramtane Lamamra, qui est motivée, qui est objective, s’inscrit dans la logique d’un pays (le nôtre) qui a souffert d’un terrorisme des plus sanguinaires. Je pense que, comme le dit Lamamra, les syriens gagneraient à discuter ensemble pour aller à la paix. Pour reconstruire leur pays.
Dans un communiqué, relayé par le site d’information TSA, CEVITAL annonce la nomination de Monsieur Said Benikene au poste de Directeur Général Exécutif du Groupe.
« L’ensemble des pôles du groupe Cevital aussi bien en Algérie qu’à l’international et les fonctions transverses seront pilotés par Said Benikene. Il aura toute latitude pour faire évoluer les structures de management en intégrant de nouvelles compétences et de nouveaux talents, internes et externes, afin de mettre en œuvre les objectifs et orientations stratégiques du groupe »
Par ailleurs, Issad Rebrab reste président du Conseil d’administration.
Le communiqué dresse le portrait du nouveau Directeur Général Exécutif de Cevital « Said Benikene est diplômé de l’école française Reims Mangement School. Il était jusqu’alors Associé au sein du cabinet PwC. Il était en charge du développement des activités Advisory de PwC en Algérie, spécialisé en amélioration de la performance et en transactions pour des clients algériens et internationaux », précise le groupe.
Le projet de loi sur la santé sera examiné en commission à l’assemblée nationale algérienne (APN) le 17 janvier 2017. Abdelmalek Boudiaf n’est pas certain d’être le ministre qui la présentera. Il devra compter sur « Rahmat Rabbi. »
Le projet de la loi sur la santé sera soumis à la Commission de la Santé, du Travail et des Affaires sociales de l’Assemblée populaire nationale (APN), le 17 janvier prochain, a déclaré mardi à El Tarf, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière, Abdelmalek Boudiaf.
« D’un commun accord avec les membres de la commission de la santé de l’APN, il a été convenu d’examiner le projet de la loi sur la santé, le 17 janvier prochain », rapporte l’agence APS.
Le report de l’examen du projet de la loi sur la santé, annoncé dans un premier temps pour décembre courant est dicté par « le souci de permettre aux membres de cette commission de mieux se consacrer à ce projet » a-t-il précisé.
Pour rappel, le projet de loi devait être examiné le lundi 19 décembre 2017 par la Commission de la santé de l’APN, la décision du report est survenue à la dernière minute sans explication probante.
L’effet RHB
L’information sur le retrait du projet par le gouvernement avait été annoncée par le député Lakhdar Benkhalef, chef du groupe parlementaire du parti El Adala, sur sa page Facebook.
« Des instructions ont été données au président de la commission de santé de ne pas l’examiner pour l’instant alors que le ministre devait le présenter ce lundi 19 décembre 2016 aux membres de la commission » a ajouté le député. « Il semble qu’il y a un remaniement ministériel imminent qui a été accéléré par Zaibet et son complément alimentaire, Rahmat Rabbi… » a ajouté le député.
L’affaire du « RHB » a choqué une grande partie de l’opinion publique en raison de l’implication personnelle du ministre dans le soutien à son promoteur, Toufik Zaibet.
Le président de l’UNOP (Union nationale des opérateurs de la pharmacie), M. Abdelouahed Kerrar, qui était ce mardi à l’émission « l’Invité du direct » de Radio M a souligné l’impact négatif de l’affaire RHB pour l’industrie pharmaceutique algérienne. « Ce que l’industrie pharmaceutique algérienne a patiemment bâti en vingt ans vole en éclat à cause de cette scabreuse affaire » a-t-il indiqué.
La commission de la santé de l’APN examinera le projet de la santé le 17 janvier prochain, mais Abdelmalek Boudiaf, dont l’implication personnelle dans la « scabreuse affaire » du complément alimentaire (présenté initialement comme un médicament pour le diabète) suscite une vive controverse, sera-t-il le ministre qui la présentera ? Abdelmalek Boudiaf restera-t-il «grâce à rahmat Rabbi?», les paris sont ouverts!
Le nouveau système de télédéclaration et de télépaiement des impôts et des taxes « Jibayatic.dz » a été lancé officiellement dimanche à Alger, et concerne, dans une première étape 2.700 grandes entreprises, en attendant son élargissement à d’autres contribuables.
Le lancement de cette nouvelle procédure entre dans le cadre de la modernisation de l’administration fiscale et le développement des systèmes de paiement électroniques, a-t-on souligné lors de la cérémonie de lancement organisée en présence notamment du ministre des Finances, Hadji Babaammi, le ministre délégué chargé de l’Economie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers, Mouatassim Boudiaf, la ministre des Technologies de l’information et de la communication (TIC), Imane-Houda Feraoun.
Deux portails sont mis à la disposition des grandes entreprises, un portail unique consacré à la télédeclaration des contribuables, et l’autre est variable destiné aux banques pour le télépaiement. Treize banques dont sept privées sont actuellement prêtes pour l’utilisation de ce nouveau système, en attendant l’adhésion d’autres banques, a souligné Mouatassim Boudiaf ajoutant que cette procédure est totalement sécurisée.
« Nous n’avons pas de problème en ce qui concerne la sécurisation des données », a-t-il rassuré en se félicitant du fait que ce projet ait été réalisé par des compétences algériennes.
Mouatassim Boudiaf a insisté aussi sur « l’importance de l’information et la vulgarisation de ce système moderne et efficace en direction de tous les intervenants dans le domaine de la fiscalité ».
S’exprimant à cette occasion, le ministre des Finances a indiqué qu’il s’agissait d’une première expérience qui devrait être généralisée à terme à d’autres catégories d’entreprises.
Il a ajouté que la création récente d’un comité had-hoc chargé de conduire la mise en place d’un système d’information intégré au profit du ministère des Finances, ainsi que le lancement du e-paiement témoignaient de la volonté de l’Etat d’aller de l’avant pour l’appropriation des technologies numériques.
Pour sa part, le directeur général des impôts (DGI), Abderrahmane Raouia, a souligné que l’objectif à travers ce système était de « moderniser les structures de la DGI basée sur la mise en place d’une nouvelle organisation et la réforme du système fiscal afin de l’adapter au nouveau contexte économique ».
Une amélioration de près de 6% des recettes fiscales
Pour leur part, les recettes fiscales ont atteint environ 1.600 milliards DA à fin septembre dernier, soit une progression de près de 6% par rapport à la même période de 2015, a indiqué le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi.
« Nous avons enregistré une amélioration de près de 6% des recettes fiscales jusqu’à la fin du mois de septembre 2016 par rapport à la même période de l’année 2015 « , « Nous souhaitons que cette amélioration se poursuivra à la fin de l’année pour atteindre 10 ou 11% par rapport à l’année passée, comme objectif tracé dans la loi de finances (LF) 2016 « , a ajouté Hadji Baba Ammi.
Le ministre a précisé que la Direction générale des impôts (DGI) prend des mesures quotidiennes à l’adresse des récalcitrants pour améliorer progressivement les recouvrements fiscaux à travers un programme pour renforcer le contrôle.
Dans le cadre du périple d’inspection et de travail effectué par le wali de Tipasa, il a été révélé que la commune de Sidi Amar vient de bénéficier d’une zone d’activité agroalimentaire au lieudit Bekhdiche située dans la proximité ouest du chef-lieu de la daïra aux abords de la RN 42 et attenante à la voie express.
Selon nos sources, cette zone d’activité s’étend sur une superficie viabilisée de 31 ha et bénéficie d’un réseau d’assainissement, de l’AEP, de la réfection de la voirie et des voies d’accès. Il a été indiqué en outre que cette zone d’activité est constituée de 32 lots de terrain où déjà dix investisseurs ont été retenus et dont cinq ont retiré leur permis de construire, tandis que les dossiers de quatre autres promoteurs sont en cours d’étude au niveau de la DUC. Il a été indiqué par ailleurs que cette zone d’activité bénéficie d’une enveloppe budgétaire de 56,7 millions DA. Il est à noter cependant que sur ces 32 lots, un seul investisseur est opérationnel et que son usine de transformation de la pomme de terre est en cours de réalisation.
Toujours selon les indications fournies par la wilaya, il a été précisé que le wali a levé les contraintes qui bloquaient le lancement de cette zone d’activité à l’instar du raccordement de cette zone à l’énergie électrique et au gaz de ville en instruisant l’AGRFU afin que les bénéficiaires de cette zone entament les travaux dans les meilleurs délais, sous peine de résiliation des contrats de cession. S’agissant de l’extension de la station de traitement de l’eau du barrage de Boukourdane, la direction DRE a expliqué qu’il s’agissait de la réalisation d’un réservoir de 800mᵌ dédié à augmenter la capacité de la ressource en eau de 34 000m3 à 51 000mᵌ/j et permettra l’amélioration en eau potable de neuf communes, soit l’équivalent de 250 000 habitants pour une Autorisation de Programme de 668,9 millions DA.
Il a été révélé par ailleurs qu’en ce qui concerne la localité de Fadjana, il est prévu la réalisation d’un réservoir de 500 mᵌ, de deux stations de pompage et de cinq kilomètres de canalisation pour alimenter en eau potable 3 000 habitants permettant d’ augmenter la capacité actuelle de 1000 mᵌ/j, cela au vu de l’insuffisance du forage et du puits existant. Le coût de cet Investissement est évalué à 60 millions DA
La daïra de Sidi Amar, vient en outre de bénéficier d’un important projet routier, pour la réhabilitation de la RN 66 reliant la ville de Menaceur à la limite nord de la wilaya de Aïn Defla, située aux confins de Miliana sur un linéaire de 18 km, tronçon dédié au désenclavement des agglomérations rurales qui y sont desservies et qui constitue une jonction idéale avec l’autoroute Est-Ouest à travers El Affroun, et le taux d’avancement des travaux de cette route est de 70%.
Outre ces importantes réalisations, l’habitat connait un engouement, notamment dans la commune de Nador, ville en développement sachant qu’un programme de
100 logements (LPA) est en voie de réalisation, malgré l’aléa du taux physique de réalisation qui est de
10 %.
Il a été révélé par ailleurs que pour le chantier des 220 logements (LPL), le wali de Tipasa a mis l’accent sur l’impérieuse nécessité d’accélèrer la cadence des travaux des VRD et le respect du planning de livraison de ces logements , en insistant sur l’implantation des équipements d’accompagnement dans toute cette zone d’habitat.
Houari Larbi
Le DG de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (Cnas), Tidjani Hassan Haddam, a rappelé hier, à l’adresse des chefs d’entreprises qui n’ont pas encore régularisé leur situation, que le dernier délai pour y remédier est fixé pour le 31 de ce mois. Soit «à peine une dizaine de jours pour que les concernés évitent une éventuelle majoration des pénalités à payer s’ils ne procèdent pas à temps à cette régulation», a-t-il précisé pour les presser à réagir.
Dans ce même contexte, il prévient que dès janvier 2017, «les contrôles seront plus rigoureux et les visites d’inspection plus nombreuses avec l’installation de commissions d’enquête notamment». Il a rajouté que les sanctions seront également plus sévères pouvant aller jusqu’à une peine de prison.
Revenant sur l’objet de la rencontre d’hier qui est «une journée de formation et d’information des commissions paritaires d’hygiène et de sécurité des agences Cnas et établissements», T. Haddam a déclaré «mettre le cap sur la prévention des risques liés aux accidents de travail en commençant par sensibiliser et former nos 23 000 salariés».
Selon lui, le nombre d’accidents de travail au niveau national n’est pas «tellement élevé, surtout qu’il s’est stabilisé ces trois dernières années à 50 000/an».
Détaillant cette donnée, le DG de la Cnas a signalé qu’un peu plus de 680 de ces accidents ont été mortels et 4 000 d’entre eux se sont produits lors de trajets entre le domicile et le lieu de travail. Il a rajouté dans ce sens que les wilayas qui concentrent le plus d’accidents sont Alger, Boumerdès, Sétif et Béjaïa.
N. B.
Dix sur les douze membres que compte le secrétariat national qu’est l’organe exécutif de la centrale syndicale, l’UGTA, ont officiellement rallié le FLN. Conduits par le secrétaire national à l’organique, le sénateur Tayeb Hamarnia, les concernés ont été, d’ailleurs, reçus, hier, en délégation par le secrétaire général du FLN, au siège national du parti à Hydra. Ce faisant, l’ex-parti unique prend le contrôle total de l’UGTA.
LG s’engage à mobiliser les communautés locales pour améliorer la qualité de vie et consolider son slogan «La vie est agréable avec LG» dans de nombreuses régions du Moyen-Orient et d’Afrique
Alger – 20-12-2016 : LG Electronics (LG) est engagé depuis bien longtemps dans la Responsabilité Sociale des Entreprises (RES), et continue à rationaliser ses efforts pour aider à assurer une vie agréable à bon nombre de personnes au Moyen – Orient et en Afrique. Pour rester fidèle à son slogan sur la responsabilité Sociale d’Entreprise – La vie est agréable avec LG – la société vise à continuer activement et à soutenir ses initiatives intégrées de RES en 2017 au Moyen-Orient et en Afrique. Les activités de Responsabilité Sociale de la société peuvent être classées en trois grandes catégories pour ces régions, à savoir: l’Environnement, l’Éducation et l’Émancipation.
« À l’instar de nombreuses sociétés mondiales, LG s’engage, tout au long de l’année, dans un certain nombre d’activités importantes en matière de RSE. Dans la région du Moyen-Orient et d’Afrique, nous nous concentrons sur nos fondements mondiaux de la Responsabilité Sociale des Entreprises pour rester fidèles à notre marque, mais nous gardons à l’esprit ce qui importe le plus à nos communautés locales et mettons en œuvre des programmes conséquents, assurer l’authenticité reste au cœur de ce que nous faisons » a déclaré Kevin Cha, Président, LG Electronics, Moyen-Orient et Afrique.
LG a d’abord annoncé sa vision environnementale en 1994 et a depuis pratiqué la gestion environnementale par la recherche et l’introduction de produits respectueux de l’environnement tout en réduisant l’impact environnemental qui se produit au cours des activités commerciales. La société participe activement et contribue à des initiatives mondiales telles que la Journée mondiale de l’environnement. Plus de 41 sites de l’entreprise dans 24 pays à travers le monde ont participé à cette initiative mondiale en 2016.
Dans le domaine de l’éducation, les efforts de LG comprennent le développement de produits qui comblent la fracture numérique, établissent des installations de formation en IT et exécutent des programmes de formation professionnelle et d’éducation environnementale. En 2014, LG a ouvert une école professionnelle en Ethiopie pour former une main-d’œuvre technique pour le pays en tirant parti de sa force dans la réparation électronique. L’école assure une formation de 3 années, axée sur la réparation électronique, et forme 75 étudiants par an.
Une autre association remarquable qui a trait à l’éducation et qui fait partie des piliers de la responsabilité sociale des entreprises de LG, est une initiative des Emirats Arabes Unis connue sous le nom de AT EDUCOM (Assistive Technology Education & Competition), qui reste l’exemple même de la collaboration entre la technologie et l’éducation. AT EDUCOM est une compétition locale qui a connu deux éditions réussies et qui donne aux étudiants universitaires de différentes nationalités aux EAU et en Corée une plate-forme pour améliorer leurs compétences éducatives et utiliser les technologies pour aider à repousser les limites et créer un monde meilleur pour les personnes handicapées.
Qu’il s’agisse de soutenir les personnes handicapées, les personnes victimes de violence familiales, les jeunes défavorisés ou les familles ayant un accès limité aux besoins de base ou aux possibilités de carrière, LG – grâce à son pilier de responsabilisation – aide de nombreuses personnes à apporter des changements positifs dans leur vie et la vie de leurs proches. En 2016, plus de 10 pays à travers les filiales de LG Moyen-Orient et Afrique ont aidé à émanciper des individus et des familles avec des initiatives uniques grâce aussi à la participation du personnel local de LG.
L’une des initiatives à mettre en évidence serait la «Série LG Hope», qui aide les personnes défavorisées des pays en développement à parvenir à l’autosuffisance et à œuvrer à l’éradication des maladies d’origine hydrique afin de faciliter encore davantage ses efforts. LG Hope a commencé en 2009 en Afrique où LG a soutenu les citoyens à faible revenu pour renforcer leurs capacités et les engager dans les activités de développement.
«A une époque où nous assistons de plus en plus à la cupidité des entreprises d’une part et aux populations en difficulté d’autre part, il est impossible que des organisations mondiales comme LG ne puissent se greffer dans l’effort de rendre la vie meilleure pour nos sociétés. La Responsabilité Sociale des Entreprises n’est pas une dépense; La Responsabilité Sociale des Entreprises est un investissement dans nos communautés qui ont tous le droit de vivre sur une planète propre, la possibilité d’apprendre et, éventuellement, d’être habilités à favoriser le changement dans leur vie et dans le monde. Chez LG, il est de notre responsabilité de faire de notre mieux pour que ce changement se produise »
Afin de concrétiser le Slogan de LG Electronics «La vie est agréable avec LG» dans la réalité, LG Electronics continue à mettre beaucoup d’énergie dans les efforts de contribution sociale qui aideront à autonomiser les communautés dans lesquelles LG opère.
En 2015, plus de 90 000 employés de LG provenant de 89 sites commerciaux dans 48 pays se sont portés volontaires pour participer à des initiatives de contribution sociale tout comme les filiales de LG à travers la région MOYEN-ORIENT ET AFRIQUE.
À propos de LG Electronics inc.
LG Electronics inc. (KSE : 066570.KS) est un leader mondial et un innovateur technologique dans l’électronique grand public, les communications mobiles et les électroménagers, et emploie 77 000 personnes dans 125 emplacements du monde entier. Forte de ses ventes mondiales de 48,8 milliards de dollars américains en 2015 (56,5 trillions KRW), LG est composée de 4 unités opérationnelles (électroménagers et solutions relatives à la qualité de l’air, communications mobiles, divertissement pour la maison et composants de véhicules) et est l’un des principaux producteurs mondiaux de téléviseurs à écran plat, d’appareils mobiles, de climatiseurs, de laveuses et de réfrigérateurs. LG Electronics est un partenaire ENERGY STAR de l’année 2016. Pour de plus amples renseignements sur LG Electronics, visitez le www.LGnewsroom.com
Dans un communiqué, rendu public aujourd’hui mardi, le comité de soutien au Dr Fekhar et aux détenus du M’zab réagit aux récentes déclarations du wali de Ghardaïa.
Le pouvoir serait-il en train d’esquisser un plan d’apaisement pour la vallée du M’zab ? Dans ce communiqué, le Comité de soutien au Dr Fekhar et ses codétenus dit suivre « avec beaucoup d’intérêt la sortie de crise annoncée par les autorités algériennes ». Il rappelle également que « dans un entretien accordé à une télévision algérienne, le 14 décembre », le wali de Ghardaia, Azzedine Mecheri, « a déclaré qu’une solution visant à rétablir la paix dans le pays M’zab entre les deux communautés, Mozabite et Arabe, est trouvée ».
Précisant que concernant les « détenus politiques mozabites, en l’occurrence le Dr Fekhar et ses compagnons », le wali a expliqué que « leur libération fait partie de leur démarche pour instaurer un climat d’apaisement et de sérénité dans la région ».
Le comité de soutien des détenus du M’zab se dit dans l’attente de la concrétisation de ces déclarations, qu’il considère « comme étant un geste positif qui contribuera au dénouement de cette crise ».
Puis d’ajouter : « La libération effective de tous les détenus d’opinion mozabites, marquera, certainement, la naissance d’une nouvelle ère constructive et fraternelle dans le M’zab ».
Le communiqué ajoute que le Dr Fekhar et les autres détenus « sont des hommes responsables et pacifiques, qui apporteront leur concours aux intérêts de leur peuple ».
La rédaction
Des chars de l’occupant israélien ont tiré des obus lundi vers la bande de Ghaza, ont rapporté des médias. Les chars de l’occupant israélien ont tiré en prenant pour cible une zone près du camp de réfugiés d’al-Bureij (centre), ont indiqué ces médias. Plus tôt, 17 Palestiniens ont été arrêtés par les forces d’occupation israéliennes en Cisjordanie. Les forces d’occupation israéliennes mènent quotidiennement des campagnes d’arrestation arbitraires à l’encontre de dizaines de Palestiniens en Cisjordanie et à El-Qods occupées.
Le Fonds monétaire internationale a réaffirmé lundi soir sa pleine confiance dans la capacité de Christine Lagarde à exercer ses fonctions malgré sa condamnation dans l’affaire de l’arbitrage Tapie-Crédit Lyonnais. « Le Conseil d’administration s’est réuni aujourd’hui pour examiner les développements récents de l’action en justice en France concernant la Directrice générale, Christine Lagarde. Le Conseil d’administration a pris en compte tous les facteurs en jeu lors de ses débats, y compris l’excellent travail de la Directrice générale à la tête du FMI, ainsi que le respect et la confiance dont ce travail bénéficie largement à l’échelle mondiale » , indique le conseil d’administration du FMI dans une déclaration publiée juste après sa réunion à Washington.
Des enquêteurs russes sont attendus mardi en Turquie pour enquêter sur l’assassinat la veille à Ankara de l’ambassadeur de Russie Andreï Karlov, a annoncé le Kremlin. « Le groupe opérera en Turquie dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de l’ambassadeur de Russie Andreï Karlov, conformément à l’accord trouvé entre les présidents russe et turc lors de leur conversation téléphonique », lundi soir, a indiqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Il s’agit d’un groupe de dix-huit enquêteurs, agents des services secrets et diplomates russes, a-t-on précisé. Le diplomate russe a succombé à ses blessures après avoir été attaqué, lundi dans la Galerie d’art contemporain, par un élément de la police turque anti-émeute.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé mardi avoir convenu avec son homologue russe Vladimir Poutine de poursuivre leur coopération, y compris au sujet de la Syrie, en dépit de l’assassinat de l’ambassadeur russe à Ankara. « Nous partageons avec le président Poutine le même point de vue selon lequel notre coopération avec la Russie dans les divers domaines, particulièrement sur la Syrie, ne sera pas entravée par cette attaque », a déclaré M. Erdogan. « Nous ne permettrons absolument pas que nos relations avec la Russie se dégradent », a poursuivi le président turc dans une allocution, lors de l’inauguration à Istanbul du premier tunnel autoroutier sous le détroit du Bosphore.
Ecrivain, chroniqueuse littéraire, Laurence Biava vient de publier un livre où elle raconte sa passion de François Mauriac. Elle fait également partie du mouvement En marche d’Emanuel Macron. Elle nous donne, ici, sa vision des lettres et de la politique.
Le Matindz : Vous venez de publier un livre sur François Mauriac : de quoi s’agit-il ?
Laurence Biava : Il s’agit d’un Duetto, un écrivain raconte sa passion jamais déçue pour un autre écrivain. C’est une jeune collection des Editions Nouvelles Lectures, maison d’édition spécialisée dans le format numérique, dirigée par Dominique Guiou. Le Duetto est un genre nouveau. Son prototype, en raison de son format court, séduit tous les écrivains. J’ai voulu parler de Mauriac – raconter mon Mauriac, plus précisément – parce qu’il est l’écrivain qui depuis mes 17 ans, m’a le plus touchée, émue.
Parce que sa poésie et sa tendresse m’ont bercée. Parce qu’il me préserve du doute et du leurre depuis toujours. Parce qu’il me transporte et que pour de multiples raisons qui tiennent à l’éthique, à mes croyances personnelles, à mes convictions profondes, à mon éducation, et à la fidélité que je place en à peu près tout, je continue de me nourrir de lui, de me reconnaître et de me lire en lui. Je me demande souvent ce qu’il aurait dit devant tel fait de société, comment aurait-il réagi à telle parole ?
Qu’aurait-il pensé de cette société écartelée, malheureuse, anéantie ? Je pense qu’il se serait bien gardé de soubresauts ou de résidus inutiles tant il était un exemple de pondération et de justesse de ton : je sais aussi qu’il n’aurait jamais trahi quiconque ou quoi que ce soit, comme il le fît toujours, sans renoncer pour autant à exprimer ses certitudes, sans renoncer à ses engagements. C’est cette approche artistique du verbe que je propose au lecteur avec ce Duetto que je lui consacre et que j’ai tenu à dédier à Emmanuel Macron et Antoine Gavory, en raison de notre passion partagée pour Mauriac.
Pouvez-vous en quelques mots nous présenter vos livres précédents ?
Je publie mon prochain livre – « Rhapsodie hongroise » – (le 6e) l’été prochain. La publication en format papier du 4e – A Pôle-Emploi, récit d’une expérimentation – co-écrit avec une ex-collègue, me tient également à cœur. Il raconte toute l’année 2015 pendant laquelle je vécus une expérience formatrice, forcément intéressante : redevenir salariée à temps plein en contrat unique d’insertion (CUI-CAE) pendant un an à l’intérieur d’une grande agence Pôle-Emploi tout en demeurant demandeur d’emploi. Ce double profil nous permît de raconter un angle particulier du chômage. Nous l’avons vécu de l’intérieur : je le compare à une plate-forme étrange.
C’est le turn-over ingrat de la précarité. Nous voulions témoigner du contact avec toutes les populations, la remise à niveau nécessaire parfois, les échanges multiples avec les conseillers de l’agence, l’interdiction de toute forme de discrimination, l’empathie, la charité, et la violence aussi, morale, physique, verbale, parce que nous en avons tiré nous-mêmes quelques vastes enseignements.
Nous voulions mettre des mots sur ces moments de rupture, de doute, d’attente, voire d’effroi. Douloureux de se sentir mis au ban de la société, totalement largué du milieu de l’entreprise…et ces épreuves ne nous ont pas épargnées. Toutes ces situations sont aussi injustes que complexes. Alors, il nous a fallu raconter pour naturellement, panser aussi nos propres plaies.
Les précédents livres sont très différents : ce sont des fictions autour du conditionnement littéraire. Des formes d’auto-analyse. Elles traitent de ma passion et de mon imprégnation au cœur du milieu littéraire. De ces complicités intellectuelles qu’exige la relation entre les écrivains et leurs lecteurs.
Ecrivain, chroniqueuse littéraire, vous êtes aussi agent littéraire : pouvez-vous nous parler de cette activité ?
Je suis devenue micro-entrepreneur pour me tirer d’affaire. Agent d’auteurs n’est certes pas un nouveau métier. C’est un métier autre en raison du sens dans lequel je l’aborde et l’envisage. Il s’agit, en premier lieu, de proposer en amont une prestation de services à part entière avant la présentation du texte de l’auteur à l’éditeur. Cela signifie et nécessite un travail approfondi et soigneux de lecture, de relecture, de corrections, de mise en page et de design proposé au futur auteur avant l’envoi de son manuscrit à la maison d’édition : celle-ci est même souvent à l’aube d’autres projets, elle cherche de nouveaux auteurs pour faire le pari du futur et de l’originalité.
Je conseille des maisons reconnues pour leur rigueur, leur professionnalisme, leur pluralisme, leur indépendance souvent. Cette proposition de prestations de services souhaite éloigner l’auteur du process néfaste engendré par l’auto-édition, et des divers stratagèmes malveillants que répètent à l’infini des éditions à compte d’auteur.
Je souhaite orienter l’auteur vers des maisons d’éditions ciblées, dont je connais la politique éditoriale et économique, l’histoire, le format, les intentions, et dont les critères de sélection correspondent au style et à la forme de son ouvrage, afin de lui faire économiser pertes de temps et d’énergie souvent suscitées à son insu en raison d’un emballement moribond.
Quant à l’éditeur, je souhaite le dégager de manuscrits inadéquats. Je lui propose l’exercice d’une activité complémentaire, dans les créneaux de distribution, de diffusion et de service de presse, en accord avec l’auteur concerné.
Enfin, je propose une activité juridique strictement axée sur des traductions et autres travaux destinés à des transferts de droits en relation avec des maisons d’éditions étrangères.
Vous faites partie du mouvement En marche d’Emmanuel Macron : pourquoi cet engagement ?
J’ai rejoint En Marche fin mai 2016, à l’époque où je venais de quitter Pôle-Emploi (depuis trois mois). J’avais créé ma micro-entreprise tournée vers un des métiers de la littérature. Pendant cette année professionnelle qui s’est écoulée de mars 2015 à février 2016, j’eus le temps de potasser certains textes législatifs, avec ce sentiment permanent de devoir agir au cœur de l’économie de mon pays. Je voulais acquérir des connaissances, comprendre les postures et les rouages de ma situation professionnelle perturbée.
En vérité, j’étais déjà une citoyenne en action, en marche. Je l’ai toujours été, y compris en littérature, où je revendique un certain « militantisme ». Le mouvement d’Emmanuel Macron produisit alors un effet loupe, qui survenait à brûle-pourpoint. Il m’interpellait, me questionnait, valorisant toutes mes polyvalences, éveillant ma curiosité : les premiers préambules répondaient en partie à mes interrogations fort légitimes de jeune cinquantenaire légèrement déboussolée.. L’idée novatrice et transpartisane du process En Marche me séduisit, il incarnait, en quelque sorte, ce que j’avais toujours cherché.
Bien que femme de gauche, je n’étais jamais parvenue à me poster à un point fixe, à me définir totalement. Je m’engageais sans hésiter pour la première fois en politique et rejoignis les rangs –tardivement– de la Grande Marche.
En Marche est un gigantesque Collectif politique, mobilisé, désenclavé, transgressif, éclectique, passionné, qui semble tout emporter avec lui. En Marche ou une histoire française qui se vit au quotidien, et c’est la raison pour laquelle j’en écris l’histoire collective avec quelques Marcheurs.
On voit battre en rappel des groupes de travail, de réflexion, naître des comités locaux puis des ateliers, s’épancher des animateurs, des référents départementaux, des relais territoriaux : Voici toute une mosaïque de personnes – élus, colistiers de la société civile, jeunes entrepreneurs – qui se scinde, s’organise et structure le mouvement. Il s’élargit, s’amplifie, monte en puissance, prenant de court et de vitesse les concurrents. C’est une endurante course de fond que réalisent les meilleures volontés progressistes de tous azimuts, rassemblées autour de ce même projet commun – la refondation totale du pays – voulue par son inventeur visionnaire.
Le désir de changement est énoncé. Ce que défend En Marche, c’est une véritable alternative qui déstabilise les apparatchiks déjà en place. En Marche ou ce potentiel à fédérer, pour réconcilier liberté et progrès : c’est d’une force inouïe. Sa symbolique est forte, et c’est cela aussi qui plaît. La Marche représente un signe des temps. Un signe des temps futurs, dont Macron est le héraut, le porte-flambeau. J’invite tous les passéistes, les nostalgiques et les défaitistes à se pencher sur cette Marche, ils finiront bien – je l’espère – par se sentir concernés par ce qui nous porte, nous, les Marcheurs, peut-être même par y faire allégeance. En fait, c’est l’histoire d’une génération en colère – la mienne – qui a de plus en plus de mal à supporter que les castes politique et médiatique soient étroitement mêlées et que leurs tutelles entretiennent la confusion.
Le succès d’En Marche tient également au fait que les trois-quarts des politiciens ne s’intéressent plus aux problématiques du pays : ils brillent par leur manque de civilité, de probité, j’allais dire : c’est leur despotisme qui les incarne. Les concitoyens en ont assez des pratiques anciennes, des vieux tableaux. Il faut que cela change pour que renaisse l’espoir, et l’espérance : notre mélancolie, notre déprime sont des signes inquiétants, nés de nos pertes de repères, de notre manque de maîtrise des situations.
En Marche signe un travail de re-construction permanente, authentique, nécessaire. Pour les générations futures. J’ai une certaine idée du monde et je souhaite mettre de la signifiance où il n’y en a plus. Je veux d’un monde où il est noble de travailler, de chérir l’Europe, de voyager, d’aimer autrui dans sa différence, n’importe où et jusque dans la façon dont il pratique sa religion sans être montré du doigt. C’est dans ce monde tolérant dans lequel je veux vivre et faire grandir nos enfants.
Quels sont, selon vous, les atouts d’Emmanuel Macron dans cette course à la Présidence de la République ?
Il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas mesurer les propositions fortes, le charisme, la détermination, les visions d’Emmanuel Macron. C’est un homme solaire, un homme «nouveau» habité – selon moi – par un idéal romanesque, une forme de héros moderne, qui parle d’espérance. Il est dissident, passionné. Extra-ordinaire, rebelle. C’est le jeune trublion qui sort des rails. Alors, forcément, il dérange. Suscitant ce qu’il produit : engouements ou réactions épidermiques. Les observateurs attentifs savent que les cénacles politiques de tous bords n’avaient jamais eu le sentiment de voir se fissurer autant leurs certitudes autrement qu’en maugréant sur l’arrivée du plus jeune des candidats.
Depuis Bobigny où il est enfin définitivement entré en campagne, il apparaît libéré de certaines contingences. Porte de Versailles, le 10 décembre, il était dépouillé, ému, déposant véritablement son cœur sur la table. Chaque fois, il porte haut le verbe pour faire entendre le souffle de cette révolution démocratique que nous allons faire avec lui. Son héritage philosophique, son catholicisme de gauche transpirent par les pores de sa peau. La feinte et apparente décontraction due à sa jeunesse trahissent quelque chose dans son attitude qui est empreinte de religiosité.
De bienséance. D’éducation. De civilité exemplaire. Voici donc, grâce à lui, un Mouvement qui émeut, qui agrège avec bonheur les consensus, défait les habitacles, élabore d’autres protocoles et permet de reconsidérer l’échiquier politique. Oui, il y a quelque chose qui a pivoté depuis le 10 décembre. Les plus hésitants ont enfin compris l’intelligence et le concept novateur du projet En Marche. C’est la richesse de contenu qui marque autant que la manière naturelle d’aborder les débats d’idées. C’est la réflexion de haute tenue qui imprime. Ce sont les débats de fond passés au tamis qui suscitent intérêt et désir de cohésion…C’est la cohérence de la pensée. L’humilité. L’authenticité. Et la façon dont il Marche droit, Emmanuel Macron. L’expression est franche, sans esquive, sans détour. On parle les coudées franches.
A chaque meeting, l’avenir d’une politique pertinente est clairement cernée, sans faiblir…Sans complaisance. Les engagements sont objectifs, la prise de risques est déterminante, permanente. On sait que le modèle socio-économique actuel est moribond, désuet, qu’il faut clarifier cette nouvelle offre politique -en totale rupture avec celle du Parti Socialiste- afin qu’elle soit adaptée à toutes les mutations que notre siècle va supporter.
L’offre idéologique et intellectuelle de son fondateur est la seule en laquelle je crois. Par ses vertus pédagogiques, les discours du «candidat du travail» convainquent « le peuple réel de gauche ». Encore un signe de ces temps agonisants : L’esprit de méthode et le moralisme de l’individu accentuent notre capacité à nous laisser convaincre. Quant aux regards concis qu’il porte sur les sujets fondamentaux, notamment le bouclier social, ils sont exacts, et sans faux-semblants.
Les atouts ? La puissance de la pensée. La vive acuité. La densité spirituelle. C’est vrai qu’il faut refonder corpus et formats socio-économiques existants depuis l’après-guerre, en revoir les paradigmes, afin d’affiner nos priorités. C’est vrai qu’il faut «déplacer les curseurs» et changer les acteurs de notre vie économique afin d’assurer une meilleure protection sans discrimination à tous les individus.
C’est vrai que notre organisation sociale est trop cloisonnée, et que le marché du Travail tel qu’on l’envisage depuis les trente dernières années ne permet pas de couvrir les risques des personnes face aux changements. (ce n’est pas moi qui vais vous dire le contraire !). C’est vrai que notre liberté de conscience doit être préservée. Emmanuel Macron a mille fois raison de brandir Aristide Briand et les marqueurs de 1905. Dernier point : leader des bouleversements à venir, il incarne une partition citoyenne exigeante dépliée et déployée sur plusieurs niveaux. Sa façon directe de s’expliquer, d’élaborer des argumentaires nourris tranche avec le reste de la classe politique. Ce sont des beaux discours humanistes républicains, pointant la fierté de notre histoire, de notre passé, de nos valeurs. Ces allocutions disent l’épaisseur et l’envergure de l’Homme d’état qu’il est.
Récemment, en octobre, son fil narratif l’amena à définir le futur président. Il serait «jupitérien», c’est-à-dire, à l’image de ce prototype gaullo-mitterrandien, qui ressusciterait l’unité d’un corps sociétal délétère, qui renouerait dans sa pure tradition avec les figures historiques d’antan. Je pense qu’Emmanuel Macron est cet Homme là. S’il est élu, la France sera à nouveau fière d’elle-même.
Le populisme gagne du terrain en Occident, qu’est-ce qu’il y a lieu de faire pour contrecarrer ce courant politique ?
Oui, c’est un drame, le populisme. Je ne supporterais pas longtemps que ma vie démocratique soit affaiblie de toutes les manières par ceux qui sont hostiles à l’esprit républicain, par ceux qui jouent sur les peurs, alimentent les tensions, crée des conflits inutiles, répandent un fiel permanent sur autrui. Notre identité est construite sur les bases de l’universalisme. Pour contrecarrer ce courant, il faut continuer d’éduquer, de parler, d’expliquer, comme le font les progressistes que nous sommes.
Il faut parler pour rassurer : les gens sont perdus, on leur a trop menti. Le chômage, les crises financières depuis 2008, le Brexit, les incertitudes sur notre vaillance européenne, le rejet total chez beaucoup du continent européen, les comportements hostiles des politiciens véreux, l’élection de Trump, toutes les formes de terrorisme déployées ici et là expliquent en partie la défiance de certains occidentaux qu’on croirait atteints du syndrome de Stockholm, et la résurgence des spectres.
Je n’ai pas envie de me réveiller chaque matin inquiète à l’idée d’avoir Marine le Pen au second tour. Je n’ai pas du tout envie de revivre les événements de 2002 ou ceux des régionales de 2014. A En Marche, j’ai l’impression d’avancer plus vite que les autres. Là, nous tentons de contenir ces mauvaises passions en proposant un projet qui redore le blason de notre belle démocratie. Parce que nous sommes des montres de bienveillance.
Un jeune garçon de 22 ans, répondant aux initiales « B.A », a comparu lundi devant le tribunal criminel d’Alger pour tentative de rejoindre le groupe terroriste « Daech » via la Turquie, avant d’être arrêté à l’aéroport international Houari Boumediène.
Cette arrestation fait suite à une alerte donnée par la famille du garçon signalant sa disparition après leur avoir laissé une lettre souhaitant de les rencontrer en Paradis.
L’affaire remonte au juillet 2015, lorsque le jeune garçon s’apprêtait à se rendre en Turquie puis les zones de combat en Syrie, selon ses aveux devant le juge d’instruction près le tribunal d’El Harrach.
Par ailleurs, il a affirmé qu’une personne, connue en Suisse, lui avait proposé l’idée d’aller combattre en Syrie, ajoutant qu’il était resté en contact avec elle, même après avoir rejoint les rangs dudit mouvement terroriste.
Il aurait également révélé avoir eu l’idée du « djihad » via des sites électroniques de Daech, avant de se rétracter devant le tribunal criminel.
En outre, il a affirmé avoir tenu de tels propos en guise de réaction à son père qui, selon lui, l’a séparé de sa mère d’origine allemande, dès l’âge de 3 ans, et confié son éducation à sa tante paternelle, avant de nier toute intention de rejoindre le groupe terroriste.
Le procureur de la République a requis une peine de 20 ans de réclusion ferme, assortie d’une amende de 2 millions de dinars.
Sa réouverture a pourtant été inaugurée en grande pompe, avec notamment la présence du ministre des Transports, Boudjemaa Talai.
Le téléphérique reliant Blida à Chréa est de nouveau à l’arrêt depuis hier, soit quatre jours seulement après sa réouverture, a-t-on constaté. Raison avancée, les violentes intempéries qui affectent la wilaya depuis hier.
Le téléphérique a été remis en service jeudi 15 décembre, après un arrêt qui aura duré plus de trois ans. Sitôt opérationnel, des centaines de voyageurs avaient afflué pour prendre ce moyen de transport très pratique pour rallier les hauteurs de Chréa.
Par ailleurs, les éléments de la protection civile ont été dépêchés, selon des témoins, pour libérer des voyageurs bloqués dans les cabines pendant plusieurs heures.
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La présidente du Croissant-Rouge algérien a dénoncé, une nouvelle fois, la campagne de dénigrement au sujet d’une maltraitance dont seraient victimes les migrants africains lors de leur rapatriement vers leur pays d’origine. Cependant, cette campagne «féroce» est «un non-événement» pour Saïda Benhabylès.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Pour Saïda Benhabylès, l’entraide et les valeurs humanitaires sont une culture et quelque chose d’inné qui fait partie de la personnalité algérienne. La politique algérienne à l’égard des réfugiés, dit-elle, n’est pas une politique conjoncturelle et le peuple algérien qui a connu la migration à l’époque coloniale comprend mieux que quiconque les préoccupations et les souffrances que vivent les réfugiés subsahariens.
Mettant en exergue les efforts fournis par les autorités algériennes à l’égard de cette population et envers la région Afrique en générale, la présidente du Croissant-Rouge algérien qui s’exprimait hier sur les ondes de la Radio nationale Chaîne 1 a affirmé que les réfugiés sont considérés comme étant des invités en Algérie et sont donc traités comme tels.
«Je dénonce cette campagne de dénigrement féroce qui touche à la dignité et aux valeurs humaines de la populations algérienne qui la caractérisent depuis 1882», a lancé Saïda Benhabylès qui a rappelé la décision de l’effacement des dettes de certains pays africains prise par le président de la République dans le but de contribuer au développement de cette région et assurer la stabilité de sa population. L’invitée de la radio estime que les réfugiés sont traités humainement en Algérie et leur rapatriement s’est déroulé dans les mêmes conditions.
D’ailleurs, dit-elle, l’Algérie ne s’est pas contentée de reconduire ces réfugiés aux frontières mais ils étaient reconduits jusqu’au Niger. Des pays étrangers, poursuit-elle, viennent prendre exemple de l’expérience algérienne dans le traitement des réfugiés.
La présidente du CRA a rappelé que 18 466 réfugiés ont été rapatriés vers leurs pays d’origine dont 9 000 enfants ayant été exploités par des réseaux de mendicité et de prostitution.
Les Nigériens, rappelle-t-elle, ont été rapatriés à la demande de leur gouvernement et les autres ont été reconduits chez eux à leur demande. Parler de déportation, dit-elle, est «une honte».
S. A.
Concernant le règlement de la situation en Libye, le rôle de l’Algérie a toujours été important et même central. Pour le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, l’action de l’Algérie dans ce dossier ne date pas d’aujourd’hui et s’inscrit dans la durée.
Considérant que la tragédie libyenne touche directement l’Algérie qui y consacre des efforts monumentaux au rapprochement des Libyens, le ministre estime que «Fondamentalement la solution pour être durable doit être libyenne et doit être inclusive, pacifique. L’Algérie s’investit résolument dans un dialogue national libyen qui devrait pouvoir consolider l’acquis de l’accord politique signé le 17 décembre 2015 qui pourrait ouvrir de nouvelles perspectives, notamment en termes de réconciliation nationale». Les tentatives de résolution de cette crise que traverse la Libye devraient être ponctuées notamment, par une rencontre de réconciliation que mène l’Algérie.
Dans ce sens M. Ramtane Lamamra déclare «Nous avons un certain nombre de personnalités libyennes qui visitent Alger, le prochain devrait être le président du conseil présidentiel lui-même. L’Algérie est en contact étroit avec les forces et les personnalités. Tous ceux qui pensent avoir un avenir collectif commun, pacifique dans le cadre d’une Libye unie, ont leur place dans cet effort et l’Algérie les contacte tout naturellement comme les autres, tout en respectant les institutions issues de l’accord du 17 décembre.». Le ministre souhaite qu’il y ait le même agenda de la communauté internationale, mais qu’il soit non intrusif, précise-t-il.
A. B.
Les cours du pétrole étaient en hausse, hier en Asie, où le baril de Light Sweet Crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en janvier, prenait 44 cents à 52,34 dollars dans les échanges électroniques vers 4h30 GMT. Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en février, gagnait 36 cents, à 55,57 dollars.
Younes Djama – Alger (Le Soir) – Vendredi à la clôture, le WTI a gagné un dollar à 51,90 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le Brent a avancé de 1,19 dollar à 55,21 dollars à l’Intercontinental Exchange (ICE).
Les cours du pétrole surfent sur une vague haussière ces derniers jours à la suite de l’accord conclu le 10 décembre à Vienne entre pays membres de l’Opep et non-Opep qui ont donné leur accord pour diminuer leur production mondiale de pétrole. Grâce à cette initiative, les prix du pétrole ont remonté. La Russie, hors Opep, a déjà réduit sa production de 300 000 barils par jour.
Au lendemain des accords sur les réductions des productions (Opep et non-Opep), le marché est appelé à réagir rapidement et positivement, estime l’expert pétrolier Mohamed Saïd Beghoul.
«Si pour une coupe Opep de 1,2 million b/j les prix sont montés de 10 dollars, la contribution des non- Opep par 558 000 b/j ne les fera monter, en principe, que d’environ 5 dollars et vont se contenter d’osciller entre 55 et 60 dollars, un signal relativement faible au vu de la coupe totale qui représente pourtant 120% de l’offre excédentaire», a-t-il expliqué dans une récente contribution dans nos colonnes. Cela témoigne de la prudence du marché quant au respect de ces accords, en attendant leur mise en application effective à compter de janvier 2017.
Il reste, selon M. Beghoul, que le marché a bien pris note des décisions de Vienne et les prix vont désormais se focaliser sur la façon et le climat dans lesquels ces accords vont évoluer. Les prix se sont d’abord envolés de 17% en passant de 47 dollars, la veille de la réunion du 30 novembre, à plus de 55 dollars la veille de la réunion du 10 décembre, mais sans pour autant dépasser ce seuil.
Par la suite, ils poursuivent leur ascension en gagnant encore, jusqu’ici, 2 ou 3 dollars suite à la décision des non-Opep de chasser du marché l’équivalent de la croissance de la demande chinoise et indienne en 2017. «Si après l’entrée en vigueur des accords (janvier 2017) les prix resteront à ce niveau, peu décent, les producteurs engagés dans ces accords commenceront à tirer, chacun, la corde vers soi.
Ce sera le début d’une tricherie précoce qui sera inévitablement suivie d’un ébranlement des accords», prévient toutefois Saïd Beghoul qui pointe «les attitudes caméléonesques» de certains membres du cartel, tout au long de la préparation de la réunion cruciale de Vienne, qui demeurent une menace pour le deal intra-Opep en matière de respect des quotas.
Y. D.
Le prix à 138 dollars en 2025 !
Les analystes de Sberbank, la plus grande banque de Russie, ont dévoilé leurs prévisions concernant le prix du pétrole, qui pourrait atteindre 138 dollars par baril à moyen terme soit d’ici 2025 ! Ce chiffre aussi exagéré soit-il, a été dévoilé lors d’une conférence sur les attentes de la banque pour 2017 ainsi que pour les années à venir. La banque russe prévoit notamment qu’en 2017, le pétrole coûtera environ 50 dollars le baril, et entre 59 et 65 dollars en 2018-2021. La banque estime toutefois qu’en 2023, le prix du pétrole dépassera la barre des 100 dollars et atteindra 109 dollars par baril en 2024. D’après les prévisions de la banque pour 2017, le prix du pétrole ne baissera pas, le Président américain élu Donald Trump refusera de durcir les sanctions antirusses et en outre, l’élection présidentielle russe de 2018 aura une incidence positive sur l’économie du pays.
Y. D.
L’affaire «Rahmat Rabi» a fatalement mis l’opinion face à une réalité amère : l’existence d’une machine sournoise basée sur un charlatanisme qui a su s’infiltrer et s’imposer dans des arcanes insoupçonnables au détriment du progrès et de l’avancée d’une société laissée à son dévolu par des pouvoirs publics qui ont toujours préféré regarder ailleurs.
Il a fallu que des victimes en arrivent à un stade extrême pour que le prétentieux produit soit retiré du marché et qu’une campagne de sensibilisation soit enfin dirigée envers les citoyens pour démentir l’effet miracle du RHB. Les louanges de médias télévisés envers ce «remède» censé soulager les diabétiques d’un traitement rigoureux à l’insuline ont cédé place à des images terrifiantes de malades, parfois très âgés, hospitalisés pour avoir abandonné leur médication et s’être adonnés uniquement au RHB. A qui la faute ? Les victimes ont toutes été poussées à la crédulité par un tapage médiatique conforté par des déclarations des plus hauts responsables du ministère de la Santé abusés par un prétendu docteur qui a réussi le tour de main fantastique d’imposer son «invention» dans les pharmacies où il côtoie le produit des recherches de Pierre-et-Marie-Curie…
Sans l’intervention salvatrice du ministre du Commerce, le RHB aurait inévitablement conduit à des dégâts considérables sachant l’issue fatale engendrée par une absence de régulation en insuline chez les diabétiques. Cette intervention, cependant tardive et le OK délivré pour la commercialisation du «remède», sans analyse préalable, au même titre que des élaborations pharmaceutiques reste impensable et inadmissible quelles qu’en soient les explications avancées. Bien plus, «l’inventeur» a cru bon devoir utiliser un subterfuge bien connu consistant à jouer sur la corde sensible des Algériens en donnant au RHB une appellation à connotation religieuse pour faire planer la main du divin et écarter ainsi tout doute autour du traitement proposé.
Des expériences ayant fait des victimes d’un autre type, ont pourtant défrayé la chronique de la même manière il y a peu de temps encore mais n’ont pas servi de leçon. «El Waâd Essadek» s’est ainsi inscrit au panthéon de l’arnaque développée au su et au vu de toutes les autorités compétentes et il a fallu un long moment pour que ces dernières interviennent pour mettre fin au vol qualifié auquel s’adonnaient ses promoteurs. Eux aussi avaient joué sur l’aspect religieux en dotant leur «entreprise» d’une dénomination qui interdit tout doute aux croyants.
«El Waâd Essadek» ou le «vœu sincère» était pourtant constitué d’individus spécialisés dans des transactions très particulières à Sour-El-Ghozlane.
Le principe consistait à acquérir des véhicules (neufs ou d’occasion), des terrains, des appartements à prix fort, et souvent à crédit, pour les revendre ensuite à des prix cassés. Les vendeurs devaient cependant attendre 45 jours pour récupérer leur argent. L’engagement a été honoré auprès des premiers clients offrant aux arnaqueurs une publicité terrible. A tel point que le célèbre Tahkout, concessionnaire automobile, entreprend de céder à son tour à «El Waâd Essadek» près de 300 véhicules. Mais le stratagème tourne court. Les personnes impayées se font de plus en plus nombreuses. Tahkout en fait partie.
Des dépôts de plainte sont enregistrés un peu partout à travers le pays. Le principal responsable de l’organisation écope de dix ans de prison au terme d’un long procès qui démontre en fait à quel point l’arnaque et le bricolage se sont érigés en véritable système au sein de la société. A qui la faute cette fois encore ? Des citoyens abusés car contraints de s’accrocher à n’importe quelle corde pouvant les hisser hors des terribles problèmes dans lesquels ils se débattent ? Ou celle des pouvoirs publics, des autorités compétentes en lesquelles les Algériens font foi en se disant que des affaires comme celles du RHB ou d’El-Waâd Essadek n’auraient jamais été autorisées si «El-Houkouma» ne le savait pas et ne les y autorisaient pas ? Comment les démentir lorsque s’enchaînent sans scrupule les ouvertures de commerces offrant aux Algériens une multitude de produits miraculeux, le plus souvent importés, censés soulager tous les maux dont puisse souffrir l’homme.
Diabète, colon, infertilité, rhumatismes, et même des remèdes auxquels la médecine s’avère encore impuissante sont proposés à travers tout le pays aux Algériens avec pour toute notice des «hadiths» prophétiques. Ont-ils été soumis à un contrôle préalable ? De quelle manière font-ils leur entrée dans leur pays ? Des questions, uniquement. Le marché juteux a, en tous les cas, ouvert la voie à des situations étranges sans similitude à travers le monde.
En début de semaine (samedi), les autorités algériennes ont tacitement autorisé l’ouverture d’une… «clinique» spécialisée dans la… roqya sur «demande insistante des citoyens».
Face aux télévisions, Belahmar, personnage controversé et emprisonné 2 mois suite au décès d’une jeune fille lors d’une séance d’exorcisme, a été félicité et sa clinique qualifiée de «bénédiction pour tous les Algériens désireux de soigner du mauvais œil, de la sorcellerie et des possessions démoniaques».
Pour accueillir le nombre impressionnant de citoyens qui le sollicitent, Belahmar affirmait face aux caméras avoir recruté un grand nombre «d’infirmières» et un personnel suffisant pour gérer tout un monde atteints d’un mal qui évolue dans des sphères parallèles, loin des grandes universités, des débats et des luttes sourdes qui se mènent au sein des sociétés pour une vie meilleure… Hier, des informations non officielles annonçaient l’intention des autorités de procéder à la fermeture de cette clinique.
Sursaut salvateur destiné à éviter le gouffre à des citoyens abusés ? Ou mesure conservatoire destinée à calmer les esprits dans une conjoncture marquée par le scandale RHB ?
Abla Chérif