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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 5 hours 33 min ago

Contribution : Comment sauver le système éducatif de la débâcle ?

Sun, 20/11/2016 - 22:35

Tout le monde est mécontent et observe ce déclin planifié par le FMI, la Banque Mondiale et les multinationales lesquelles trouvent leur dû aussi bien du côté financier que celui de la médiocrité du niveau des études. La réforme de 2003 continue même si elle a prouvé son échec chez nous et partout dans le monde.
Si on regarde de près la masse budgétaire déboursée et dont ont profité surtout les multinationales, il suffit de  voir le nombre de tableaux blancs, les marqueurs, les livres, les calculatrices, les data-shows, les PC, achetés en devise chaque année, nous pouvons alors   comprendre pourquoi doit on maintenir ce nouveau système. Jusqu’à ce jour, cette réforme n’a pas encore utilisé tous ses moyens car jusqu’à ce jour les élèves n’ont pas encore utilisé la calculatrice graphique qu’ils devraient utiliser suivant leur livre scolaire surtout dans le secondaire et imaginé que chaque machine coute plus de 10 000 DA.

Les responsables n’ont pas jusqu’à ce jour opté pour son utilisation officielle, mais il faut s’attendre qu’une pression va bientôt être faite sur nos responsables pour l’imposer et l’utiliser lors des examens car celle-ci se trouve depuis 2003 sur le marché algérien. Aujourd’hui au niveau du secondaire on compte plus de 2 000 000 élèves, alors faisons notre opération 2 millions x 10 000 ce qui fait 20 milliards de dinars qui renfloueront directement les caisses des multinationales et qui prendront en otage les élèves et leur parents pendant de longues années avec la collaboration de nos responsables.

Donc, chaque année ces multinationales seront assurées d’un minimum de gain sur les calculatrices graphiques de 10 milliards de dinars. Ce projet est pour bientôt car nous avons appris dernièrement qu’un séminaire a été organisé à Alger pour présenter une calculatrice graphique de marque Casio pour des inspecteurs et certains professeurs surement dans le but de l’introduire dans les programmes et ainsi ficeler à grande échelle le marché de la calculatrice graphique. Ces multinationales nous imposent même la marque et le numéro de celle-ci.

Ceci pour expliquer un des points essentielles  pourquoi la réforme imposée dans le monde n’est pas pédagogique et ne répond pas aux besoins des pays mais elle obéit à un objectif financier et non pédagogique. Je ne veux pas m’étaler sur tous les moyens importés et utilisés par les systèmes éducatifs partout dans le monde. Aujourd’hui après la TI 83+ proposée dans les manuels scolaires on parle d’une nouvelle calculatrice Casio qui sera mentionnée dans les nouveaux livres scolaires qui couteront eux aussi une bagatelle d’argent.
On a appris aux élèves par les moyens TIC importés par les multinationales à tricher même dans les examens.
Aujourd’hui, une génération a été formée ainsi, convaincue que l’effort était inutile, plus habituée à quémander (ou « acheter ») les bonnes notes qu’à « réussir » réellement.
La réalité fut un peu différente : on a vu les enseignants gonfler les notes. Certains enseignants continuent à se battre soit en refusant ces cours particuliers ou en refusant de faire des cours particuliers à leurs élèves soit pratiquant ces cours mais dans le vrai sens.
Etre débrouillard  était devenue la règle d’or de la réussite scolaire et sociale. Dans les lycées, la fréquentation des bibliothèques a sensiblement chuté : elles se sont vidées des lecteurs, alors que, pourtant, elles regorgeaient de livres, inscrits aux programmes, acquis à grands frais par l’administration dans l’indifférence totale des élèves, au grand dam de quelques professeurs, des « dinosaures », qui se battaient pour inciter leurs élèves à lire !
Notre problème en Algérie, c’est qu’on n’est pas encore arrivé à nommer un ministre de l’éducation suivant son projet reconnu prêt à être appliqué et qu’on aimerait adopter à nos générations car seuls les algériens du terrain peuvent proposer un système propre à l’Algérie.
Les ministres de l’éducation ne sont pas aujourd’hui désignés suivant leur publication ou leur expérience dans le domaine et aucun d’eux n’a refusé ce poste qui demande une connaissance particulière du domaine et un projet de société. Mais malheureusement, nous ne sommes pas encore libres de nos choix et tous les algériens se trouvent aujourd’hui des cobayes de l’étranger et des multinationales. Le laboratoire éducatif algérien continue quel que soit le ministre qui sera là. Demain, un autre ministre viendra pour dire du mal de celui-ci, mais il appliquera lui-aussi les mêmes directives.
Notre ministre, aujourd’hui a commencé pour imposer les 36 semaines de scolarisation et non pas d’enseignement une rentrée scolaire le 28 août 2017 et une diminution des vacances scolaires sans tenir ni des conditions climatiques de notre pays, ni de l’intérêt de l’élève, ni de ses parents et tout cela sans consultation des enseignants du terrain. Et là c’est une première fuite en avant des responsables comme si le problème de l’éducation se trouve dans les 36 semaines.
Au lieu d’attaquer le vrai problème qui est le niveau des élèves et la charge des programmes, elle s’attaque au calendrier scolaire.
La deuxième sortie maladroite est la ponction effectuée sur les salaires à cause de leurs grèves légitimes ce qui poussera certainement les enseignants mécontents de ce geste à ne pas terminer leur programme car ils ne rattraperont pas les cours perdus ce qui nous fera de nouveau revenir au seuil des programmes qu’on croyait disparut à jamais et les leçons du passé n’ont servi à rien.
La troisième sortie malheureusement fut la décision de changer le déroulement du baccalauréat 2017.
Comment peut-on changer le déroulement d’un baccalauréat en laissant toujours les sujets au choix qu’élèves alors qu’enseignants, pédagogues et parents d’élèves trouvent cela perturbateurs ; en diminuant d’une demi-heure chaque matière ainsi que l’obligation de passer pendant une même journée trois matières pour libérer une demi-journée de la durée de l’examen n’a aucun sens pédagogique.

Donc, ce changement est beaucoup plus économique que pédagogique. Cette nouvelle improvisation montre encore les décisions unilatérales prises par le ministère qui fait appel aux syndicats uniquement pour cautionner les décisions ou bien en période de crise.
Tout le monde s’attendait à une vraie diminution de la durée de l’examen et non des épreuves et à la suppression des sujets au choix et pour cela la solution la plus efficace était d’organiser l’examen en deux étapes sérieuses permettant à l’élève lui-même de rester sérieux pendant deux années successives et cela à partir de 2017 pour l’appliquer en 2018 pour l’étape 1 (un) et en 2019 pour l’étape 2 (deux) sans se précipiter. Je ne sais pas comment réfléchissent les décideurs car on ne dirige pas un secteur éducatif comme une usine car on a affaire à des êtres et non à des robots.
Qui arrêtera cette débâcle, la faillite de l’école nous oblige aujourd’hui à lancer un S.O.S tout d’abord à la société, au gouvernement, aux responsables, … de sauver l’éducation dont le déclin a commencé depuis longtemps sans vraiment trouver la solution car tant que la réforme ne viendra pas des vrais hommes du terrain et des vrais pédagogues nous continueront à dépendre à 100% de la mondialisation et à l’abrutissement des sociétés pour toujours encore plus de dépendance.
Une refondation de l’école algérienne à l’algérienne suivant nos vrais besoins pour 2030 indépendamment du FMI, de la Banque Mondiale et des multinationales s’impose car nous pouvons produire tous les besoins dont on a besoin l’école chez nous. Pourquoi importer un marqueur, un tableau blanc, un data-show, un programme, une simple calculatrice, une calculatrice graphique,…
Remontons notre enseignement technique dans nos lycées techniques, ne cherchons pas la quantité des hauts diplômes mais leurs qualités, remontons nos trousses et tous ensemble la main dans la main sauvons notre système éducatif car c’est nous la solution de l’avenir de nos générations futures.

Categories: Afrique

Un élément de soutien aux terroristes arrêté à Sidi Bel Abbès

Sun, 20/11/2016 - 22:09

Dans le cadre de la lutte antiterroriste, un détachement combiné de l’Armée Nationale Populaire a arrêté, le 19 novembre 2016 à Sidi Bel Abbès/ 2ème RM, un élément de soutien aux groupes terroristes. Par ailleurs et dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, des éléments de la Gendarmerie Nationale ont saisi à Relizane/ 2ème RM, (137) kilogrammes de kif traité.

De même, des Gardes-frontières ont saisi une autre quantité s’élevant à (75) kilogrammes. A Biskra et El Oued/ 4ème RM, des détachements combinés de l’Armée Nationale Populaire ont saisi (1403) bouteilles de différentes boissons et (1146) unités de produits détergents. Tandis que des détachements combinés de l’ANP ont saisi (2554376) unités de produits pyrotechniques à bord de deux (02) véhicules à Sétif/ 5ème RM et Tissemsilt/ 2ème RM.

Categories: Afrique

CNAS : Plafonnement des salaires des footballeurs à 270 000 DA

Sun, 20/11/2016 - 22:00

La Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) et la Ligue de football professionnel (LFP) signeront le 6 décembre un accord pour la mise en œuvre des dispositions du nouveau décret qui plafonne la déclaration des joueurs à un salaire maximum de 270.000 DA, a indiqué la Fédération algérienne de football (FAF) dimanche sur son site officiel.

Lors de cette rencontre, qui devait se dérouler dans un premier temps ce dimanche avant d’être reportée, la CNAS prodiguera à tous les clubs professionnels « les conseils et recommandations pour la meilleure gestion de ce dossier important et procédera dans le futur à des accords club par club pour la régularisation des dus antérieurs et la normalisation des déclarations », souligne la même source.

La cérémonie se déroulera en clôture de la rencontre qui sera organisée sous le parrainage de la FAF et de la LFP, avec la participation des cadres de la CNAS et des présidents des clubs de football de Ligue 1 et de Ligue 2. Ce rendez-vous a pour objectif essentiel d’assister les clubs professionnels dans leur démarche de régularisation de leur situation financière vis-à-vis de la CNAS, à la lumière des dispositions de la loi de finances complémentaire de 2015 en la matière (avantages, exonérations des majorations de retard, échéancier de paiement…).

Categories: Afrique

Au moins 91 morts dans un déraillement de train dans le nord de l’Inde

Sun, 20/11/2016 - 21:49

Au moins 91 personnes ont été tuées et plus de 150 blessées dimanche 20 novembre dans le déraillement d’un train dans le nord de l’Inde, a annoncé la police de l’Etat d’Uttar Pradesh.

L’agence de presse indienne PTI a rapporté que quatorze voitures d’un train circulant entre Indore et Patna avaient déraillé près de la ville de Kanpur. L’accident est survenu très tôt dimanche, au moment où la plupart des passagers dormaient.

Tous les hôpitaux de la zone ont été placés en état d’alerte. Une trentaine d’ambulances ont été envoyées sur les lieux de l’accident pour prendre en charge les blessés, indique l’AFP.

Les accidents ferroviaires mortels sont fréquents en Inde, dont le réseau vétuste et immense transporte des dizaines de millions de personnes chaque jour. En mars 2015, le déraillement d’un train, également dans le nord de l’Inde, avait fait trente morts.

Le plus grave accident sur une ligne ferroviaire indienne s’est produit en 1981, lorsqu’un train est tombé dans une rivière, faisant 800 morts.

Le gouvernement a promis fin février d’investir 137 milliards de dollars pour moderniser le réseau et le rendre plus sûr.

Categories: Afrique

Mise en service, début 2017, du permis de conduire électronique biométrique à points

Sun, 20/11/2016 - 21:32

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a annoncé dimanche à Alger que le permis de conduire électronique biométrique à points « sera mis en service durant le premier trimestre 2017 ».

« Avant la fin de l’année, le permis de conduire électronique biométrique à points sera prêt et mis en service, au cours du premier trimestre 2017 », a déclaré M. Bedoui en marge d’un séminaire sur « les technologies de l’information
et de la communication au service de la sécurité routière ».

Il a ajouté que la carte d’immatriculation électronique sera également prête avant la fin de l’année et mise en service au courant du premier trimestre 2017.

Il a souligné dans ce cadre, la nécessité de l’unification des efforts pour faire face aux accidents de la circulation routière qui « occasionnent des milliers de victimes annuellement ».

« Nous sommes déterminés à ce que l’année 2017 soit celle de la paix et de la sécurité routières grâce à l’implication et la mobilisation de tous les acteurs notamment la société civile car c’est une question qui concerne tout le monde », a encore souligné le ministre.

Categories: Afrique

Violence dans les stades: la FAF annonce de nouvelles mesures

Sun, 20/11/2016 - 21:26

La Fédération algérienne de football (FAF), dans le souci de lutter contre la violence dans les stades, a annoncé de nouvelles mesures allant jusqu’à la fermeture des enceintes jusqu’à la fin de la saison.

L’autre mesure consiste à délocaliser sans public les rencontres des clubs « qui ne respecteront pas la discipline générale », précise la FAF.

Réuni samedi, le Bureau fédéral de la FAF a regretté les incidents survenus lors du match MO Béjaïa-MC Oran (0-0) disputé vendredi au stade de l’Unité maghrébine, les qualifiant de « regrettables et inadmissibles ».

Le Bureau fédéral « appelle l’ensemble des clubs, les joueurs, les staffs techniques et en particulier les supporters à participer à la lutte contre la violence dans les stades et à rendre plus hospitaliers nos stades et plus agréables les rencontres de football organisées à travers tout le territoire national ».

Confrontés à la sanction du huis clos, les clubs, dont les supporters seront coupables d’actes de violences, seront ainsi sévèrement sanctionnés par ces nouvelles mesures, dont le but est d’éradiquer un fléau qui ne cesse de prendre de l’ampleur depuis déjà plusieurs saisons.

Categories: Afrique

OPEP: Un baril cher ferait perdre au cartel des parts de marché, avertit l’ancien ministre saoudien du pétrole Ali Al Naimi

Sun, 20/11/2016 - 21:02

Un baril coûteux ferait perdre aux membres de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) des parts de marché, a affirmé vendredi 18 novembre Ali Al Naimi, l’ancien ministre du pétrole saoudien dans un entretien accordé au Financial Times.

« Je n’ai aucune idée pourquoi ils veulent inverser [la situation actuelle de prix bas] car des prix élevés vont sûrement augmenter l’offre en brut et l’OPEP va encore perdre des parts de marché », a indiqué l’ancien patron saoudien du pétrole pendant plus de décennies.

Les remarques de l’influent Al Naimi, remplacé en mai 2016 par Khalid Al Falih dans le cadre d’une nouvelle approche économique du royaume menée par le prince Mohammed Ben Salmane, interviennent à quelques jours du sommet de l’OPEP à Vienne. Le cartel devrait confirmer et mettre en oeuvre l’accord de principe sur le gel de la production établi en septembre à Alger.

Dans l’entretien avec le journal financier britannique, M. Al Naimi s’est montré sceptique quant à un redressement durable des prix suite à la réunion de l’OPEP. « Toute personne qui pense que lui ou n’importe quel pays va influencer les prix dans le contexte actuel est complètement folle », a-t-il martelé.

Pour lui, un redressement des prix suite à une baisse de la production du cartel profiterait surtout ,dans le contexte actuel, aux producteurs hors-OPEP ainsi qu’au pétrole de schiste américain.

Tout en insistant que sa décision de ne pas baisser la production saoudienne en 2014 pour redresser les prix n’était pas destinée à rendre la production américaine de schiste non-rentable, il a défendu sa position, « absolument correcte » selon lui, de vouloir défendre la part de marché du royaume.

« Je n’ai pas pensé ou dit que nous voulions éliminer [le schiste], j’ai dit que nous ne voulions pas perdre davantage des parts de marché. Laissez le marché déterminer le prix », a-t-il expliqué.

Al Naimi, qui ne cache pas sa frustration envers certains ministres membres de l’OPEP qui selon lui « ne maîtrisent pas les faits », a quand-même défendu l’existence du cartel et son rôle.

« On n’a pas une autre organisation qui prend soin des affaires [de pétrole]. Avant 2014, le cartel a réussi mais en 2014 tout le monde avait des excuses », a-t-il déclaré.

Categories: Afrique

Aux « cafés de l’architecture » du syndicat SYNAA une autopsie du « mal-habitat » en Algérie

Sun, 20/11/2016 - 20:44

La deuxième édition des « cafés de l’architecture » du syndicat national des architectes agréés algériens (SYNAA) organisé samedi 19 novembre 2016 au palais de la culture à Alger a vu des architectes, sociologues et économistes débattre de la grande problématique de la qualité du logement en Algérie.

« Habiter… ? » oui, mais comment ? Et à quel prix ? C’est une partie des questions abordées au cours de ces cafés de l’architecture » avec un constat que le sujet est un vaste chantier au sens aussi bien physique qu’intellectuel.

Le logement en Algérie pose un grand problème de qualité. Depuis des années voire des décennies l’approche de la réalisation de logements en Algérie se base sur une seule et même typologie : de grands ensembles d’immeubles en périphérie des villes.

Une situation qui s’explique principalement par le fait que l’Etat reste l’unique promoteur de toutes les catégories de logements envisagés selon le même archétype avec le seul objectif de réaliser un nombre de logements toujours plus importants au détriment de la qualité.

Un modèle de logement défaillant

Brahim Hasnaoui, entrepreneur et président du groupe Hasnaoui, souligne que les exigences du logement changent d’une époque à une autre. Le logement du 21ème siècle, estime-t-il est un logement, fonctionnel, écologique et économique.

« Le logement de ce siècle doit disposer entre autres de l’isolation thermique et phonique. Les télécommunications, et tout ce qui concerne l’économie d’énergie pour introduire les énergies alternatives, il doit également être situé dans un environnement adéquat qui propose des services au niveau de la cité » souligne Brahim Hasnaoui. Et c’est un modèle que l’Algérie doit pertinemment déployer, ajoute-t-il.

L’économiste Abdelkrim Boudra abonde dans le même sens en mettant l’accent sur la défaillance de la gouvernance urbaine en Algérie qui est incapable, dit-il, de produire autre chose que des « lots de logements ». Le challenge aujourd’hui pour le secteur de l’habitat aujourd’hui, est de ne plus réfléchir en « logement massif » et d’inventer un nouveau modèle.

Un modèle défaillant qui trouve ses causes dans un système « Étatiste rentier » qui construit en masse, sans aucune préoccupation d’architecture, mais avec seulement la volonté de produire du chiffre, avec beaucoup déperditions et de surcoûts, indique Abdelkrim Boudra.

Pour mettre en place un nouveau modèle de logement, Abdelkrim Boudra, propose d’ouvrir le secteur à toutes les initiatives et créer de la compétitivité.

Repenser l’idée du logement

Mourad Bouzar, maître-assistant à l’école supérieur des beaux-arts (ESBA) a fait une intervention sur la réappropriation de l’espace du logement en soulignant que les architectes devraient consulter l’individu que va l’utiliser.space.

« Loggias fermées, les balcons qui ne sont pas utilisés pour leur fonction, quelle que soit la conception que l’on offre, l’individu va se réapproprier cet espace. D’où l’impératif de tenir compte de ces éventuelles transformations, lors de la construction du logement », précise Mourad Bouzar.

Razika Adani, philosophe, renvoie l’idée du logement à des tendances culturelles et traditionnelles. Elle désigne deux types de logements : l’un orienté à l’intérieur et l’autre à l’extérieur. Le contraste entre ces deux logements est que le premier privilégie l’embellissement de l’intérieur de la maison et néglige la façade, tandis que le second est son contraire.

En Algérie, l’architecture des maisons traditionnelles était orientée à l’intérieur, la cour était à l’intérieur, les balcons donnaient sur la cour…etc. Si ces maisons ont de nos jours disparus, la manière de penser cet espace est restée la même. Razika Adani estime qu’il est facile de constater la prédominance des logements orientés vers l’intérieur.

« L’habitat s’oriente vers l’extérieur, seulement le comportement de l’individu vis-à-vis de l’espace et de l’autre n’a pas changé. Cela relève de l’égoïsme de l’individu, car il estime que l’embellissement de son extérieur profite principalement à des étrangers, d’où la dégradation de nos extérieurs », précise Razika Adani.

En conclusion, la philosophe, indique que l’amélioration du cadre bâti en Algérie, doit obligatoirement passer par le changement de cette vision que les individus ont de l’habitat. Un chantier encore plus vaste que les plans de logements…

Categories: Afrique

Poète Algérien Vivant En France: Abder Zegout publie « Vigilance »

Sun, 20/11/2016 - 20:34

Poète dans le sang. Il vit à Paris depuis une vingtaine d’années, mais son coeur et son âme sont restés à Ifigha, cette localité paradisiaque, sise au coeur de la Kabylie, dans cette Algérie inoubliable.

Abder Zegout vient de publier un nouveau recueil de poèmes chez son éditeur habituel, l’Harmattan, à Paris. A l’instar de la majorité de ses recueils de poésie, Abder Zegout a choisi d’intituler son nouveau livre avec juste un mot, un mot qui en dit long sur la portée de sa pensée et de sa sensibilité d’aède.

«Parfois, voire souvent, un mot, à l’instar d’une image, peut résumer tout ce qu’on veut dire dans un livre où dans tout un film», nous confie Abder Zegout, qui fait inlassablement des allers-retours continuels entre Alger et Paris afin de se ressourcer, mais aussi pour revisiter infiniment ces lieux qui le hantent toujours car c’est sous ce soleil qui réchauffe le coeur et le corps qu’il a vécu son enfance et les premiers pas de son adolescence.

Venir en Kabylie aussi, c’est revoir cette mère tant aimée comme toutes les mères. Poétesse également, elle est sans doute pour beaucoup dans le don hérité par Abder Zegout pour les belles-lettres. Même si les poèmes de la mère sont en kabyle et ceux du fils sont en français, l’objectif est le même: s’exorciser.

Dans «Vigilance», Abder Zegout a encore pétri les mêmes mots pour la énième fois, mais pour aboutir à d’autres «recettes» et à d’autres poèmes dont la profondeur ne cesse de s’aiguiser au fil des années. En fait, avoue Abder Zegout, dans chaque nouveau livre qu’il écrit, il va encore plus loin dans son âme en explorant des zones d’ombre qu’il n’a jamais soupçonnées auparavant. C’est comme faire connaissance avec une femme. Plus on la côtoie, plus on découvre d’autres facettes de sa personnalité. On retrouve d’ailleurs le thème inépuisable de l’amour dans «Vigilance».

Il y est question de nostalgie, de romantisme, de terre nourricière, quittée, mais guère oubliée… Abder Zegout consacre une partie de ses poèmes à dénoncer l’injustice des hommes. Il s’en prend avec un style poétique propre à lui à l’hypocrisie sociale dont il est un fervent pourfendeur. Abder Zegout marie l’art des vers avec celui de la peinture puisque «Vigilance» est un ouvrage illustré. Pour ce, Abder Zegout a fait appel à l’artiste-peintre Camille Candiani. Elisabeth Candiani-Rodstein souligne au sujet du poète Abder Zegout: «Que ce soit à la fête de l’Humanité ou au Marché de la poésie où on le trouve parfois, Abder Zegout demeure toujours cet infatigable marcheur qui parcourt avec une joie et un dynamisme sans fin, les rues de Paris.
Lorsque l’on connait Abder Zegout, on peut soit l’apprécier soit le détester… Et ceux qui ne l’aiment pas, sont en général jaloux de sa liberté d’expression sur quelque sujet que ce soit, son éternelle indépendance et sa critique vis-à-vis de la société avec ses non-dits et ses innombrables cachoteries».

L’auteur de la préface rappelle enfin que l’écriture de Abder Zegout évolue: il lui devient plus facile d’exprimer ses pensées secrètes et intimes, «Vigilance» est sa dernière preuve. Féru de livres et de littérature, Abder Zegout ne rate jamais la période de la tenue du Salon international du livre d’Alger pour s’y rendre et baigner pendant plus d’une semaine dans cette ambiance où le tube digestif prend congé et cède la place aux nourritures de l’esprit.

On l’a rencontré au Sila où il a éprouvé un réel plaisir à parcourir les différents stands pour découvrir cet univers magique qui ne cesse de le séduire, depuis qu’il a commencé à accoucher de ses premiers vers à l’âge de l’adolescence. Durant cet événement culturel majeur, Abder Zegout a profité de cette occasion pour saluer les auteurs qu’il a l’habitude de rencontrer au Salon du livre de Paris. Abder Zegout regrette une chose: le fait que sur les 16 livres qu’il a publiés, seul un ouvrage a été édité en Algérie. Mais, se réconforte-t-il, il n’est jamais trop tard pour bien faire. C’est pourquoi, l’un de ses projets immédiats, c’est d’éditer un recueil de poèmes dans son pays après plus de deux décennies de traversée du désert.
Une éclipse qui n’a fait qu’attiser les feux de l’amour qu’éprouve toujours Abder envers l’Algérie et la Kabylie, une Kabylie présente dans tous ses textes, d’une manière directe ou indirecte. A travers sa terre, son soleil, ses arbres et ses ombres indélébiles. Surtout pour un poète dont la tendresse de l’âme n’a d’égale que cette patience à titiller sa muse et à se servir de sa plume sans se lasser.

Categories: Afrique

Championnats Méditerannéens De Lutte (Juniors) Sept médailles pour les Algériens

Sun, 20/11/2016 - 20:07

Vingt athlètes des sélections algériennes de lutte juniors et seniors (garçons et filles) prennent part aux championnats méditerranéens à Madrid en Espagne.

La sélection algérienne de lutte juniors (garçons et filles) a décroché sept médailles (6 or et 1 argent), à l’issue de la première journée des championnats méditerranéens qui se déroulent à Madrid en Espagne, a-t-on appris hier auprès de la Fédération algérienne des luttes associées (FALA). Trois médailles d’or ont été décrochées par les juniors garçons grâce aux lutteurs: Kateb Salaheddine (55 Kg), Fares Lakel (60 Kg), Ishak Boukhors (66 Kg). Chez les juniors filles, quatre médailles ont été remportées dont trois en or. Les médailles d’or sont l’oeuvre de Hanene Salouendji (44 kg), Yahiaoui Chaimaa (48 Kg) et Lina Khelal (63 Kg), alors que la médaille d’argent a été décrochée par Amel Hamiche (68 Kg). Aujourd’hui, ce sera au tour de la sélection algérienne des seniors, composée de 9 athlètes (7 messieurs et 2 dames) de faire son entrée en lice. Vingt athlètes des sélections algériennes de lutte juniors et seniors (garçons et filles) prennent part aux championnats méditerranéens à Madrid en Espagne, sous la conduite de trois entraîneurs. Par ailleurs, la capitale espagnole a accueilli en marge de cet évènement sportif, l’assemblée générale ordinaire et extraordinaire du Comité méditerranée de lutte (CML), en présence de 26 pays dont l’Algérie. A cette occasion, le président de la Fédération algérienne des luttes associées (FALA), Rabah Chebah, a présenté le dossier de l’Algérie qui sera l’hôte des championnats méditerranéens de lutte 2017, prévus du 7 au 9 mars prochain à Alger.

Championnat de Division Excellence de handball
Le GSP et l’ESAT champions de la phase aller
Le GS Pétroliers (groupe A) et l’ES Ain Touta sont les champions de la phase aller de la première partie du championnat national de handball, division Excellence, à l’issue de la 7e journée jouée jeudi et vendredi. La phase aller de la première partie du championnat national de handball a pris fin vendredi avec comme leaders le GS Pétroliers et l’ES Aïn Touta. Les Pétroliers, champions d’Algérie en titre, ont pris les commandes de la poule A, jeudi, en battant leurs principales concurrent pour la première place, à savoir, la JSE Skikda (32-25). Le GSP a été imité vendredi par l’ES Ain Touta vainqueur du CR El Harrouch (26 – 22). L’ESTA a profité également de la défaite du CRB Baraki battu en déplacement par le CRB Bordj Bou Arréridj (32-26). A noter que le MC Saida a signé sa première victoire de la saison en dominant l’O. El Oued (26-22).

Categories: Afrique

La société Webdispo S.A.R.L lance son hypermarché en ligne

Sun, 20/11/2016 - 20:05

La société Webdispo S.A.R.L. spécialisée dans le web et le conseil en communication d’entreprises informe le public sur le lancement de son hypermarché en ligne AlgerieMarket.com.

AlgerieMarket.com recueillera tout type de produits, sera la plateforme d’achat en ligne de tous les algériens et livrera à domicile dans 41 Wilayas au départ, pour ensuite l’étendre à l’ensemble du territoire national avec un paiement uniquement à la livraison.

La plateforme contient des produits très variés allant du petit électroménager jusqu’aux livres, en passant par les produits de beauté, la téléphonie, la robinetterie, l’artisanat…etc.

Tous les produits qui sont mis en vente sont originaux et ne sont ni des copies, ni des copies originales comme il se dit dans le jargon algérien.

Algeriemarket.com regroupera au fur et à mesure sa gamme de produits en l’enrichissant avec des produits concurrentiels et veillera à ce que tous les types de produits soient présents à court ou moyen terme.

Les produits périssables de type alimentaires ainsi que les produits régis par la loi (médicaments et autres) ne sont pas prévus dans la plateforme.

Algérie Market a pour but d’appartenir à tous les algériens et nous espérons que cette plateforme apportera une réponse à certaines problématiques que rencontent les algériens tels que la difficulté de déplacement et l’isolement de certaines régions.

Le Directeur

Issam BEKHTI

Categories: Afrique

Saisie de 137 kg de Kif Traité

Sun, 20/11/2016 - 19:44

Grosse prise pour les éléments de la gendarmerie nationale de Relizane.

Lors d’une patrouille de routine de l’escadron territorial de sécurité routière de Relizane, samedi soir, sur l’autoroute Est-Ouest, non loin du village de Chetatha (commune de Merja Sidi Abed), un véhicule, qui avait l’air d’avoir été abandonné sur le bas-côté de la chaussé, a attiré l’attention du corps de sécurité.

Le véhicule déserté par son propriétaire a fait l-objet d’une fouille minutieuse, ce qui a permis aux éléments de la gendarmerie nationale de mettre la main sur 137 Kg de kif traité.

L’expression

Categories: Afrique

Au moins 21 morts dans des heurts tribaux en Libye

Sun, 20/11/2016 - 19:13

Au moins 21 personnes ont été tuées et une centaines d’autres blessées en quatre jours de combats entre deux tribus rivales dans la ville de Sebha, dans le sud de la Libye, a rapporté la presse dimanche, citant une source médicale.

Les affrontements opposent la tribu des Awled Souleiman à celle des Guedadfa à laquelle appartenait l’ancien dirigeant déchu Maâmmar El-Gueddafi. Le bilan de 21 morts et d’une centaine de blessés concerne seulement les membres de la tribu Awled Souleiman, a indiqué un des responsables du Centre médical de Sebha, Nasser al-Jehimi.

Les raisons du conflit demeurent floues, mais selon des médias libyens et les réseaux sociaux, les heurts ont éclaté jeudi après qu’un singe appartenant à un membre d’une des deux tribus aurait agressé une écolière dont la famille est issue du camp rival.

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Conflit Du Sahara Occdental: Brahim Ghali remet les pendules à l’heure

Sun, 20/11/2016 - 19:05

Le président sahraoui a rappelé la responsabilité historique de l’Espagne.

C’est en quelque sorte la réponse du berger à la bergère. A la justice espagnole qui veut le poursuivre tout en le livrant en pâture aux médias marocains, à ceux hostiles à l’indépendance du Sahara occidental qui ont trouvé os à ronger à travers cette démarche, le leader sahraoui a fait étalage de sa stature d’homme d’Etat.

Blindé par plus de quarante années consacrées à la lutte pour la liberté et la dignité de son peuple, il s’est astreint à retracer et à démonter pièce par pièce les événements qui ont conduit à la colonisation marocaine. Comme pour revenir aux fondamentaux. Pour dire à l’ancienne puissance coloniale et à ses«tribunaux» de bien se regarder dans la glace, le président sahraoui a rappelé la responsabilité historique de l’Espagne dans un discours adressé à la 41ème Conférence européenne de soutien au peuple sahraoui qui s’est tenue du 18 au 19 novembre à Vilanova (Barcelone).
«L’Espagne ne s’est pas acquittée de son devoir en tant que puissance coloniale, qui devait conduire le Sahara occidental vers l’aboutissement de la décolonisation», a écrit le président de la République sahraouie dans le message destiné aux participants de cet événement annuel international. «Nous nous attendons à ce que l’Etat espagnol s’acquitte de son obligation légale et morale envers ce peuple en accélérant le parachèvement de la décolonisation du Sahara occidental. L’Espagne est encore, et peut-être aujourd’hui plus que jamais, une partie de ce problème, qui ne souffre pas la caducité avec le temps.
Un problème qui a existé par le passé, mais qui est partie intégrante du présent», a t-il ajouté tout en mettant en exergue les positions française et du Conseil de sécurité qui ont contribué à l’enlisement du conflit. «Si la responsabilité du Conseil de sécurité des Nations unies est collective, la France en particulier, en tant que membre permanent du Conseil, a empêché, dès le départ, l’application de la légitimité internationale, offrant ainsi une protection pour la position rebelle du Maroc…», a dénoncé Brahim Ghali.
Une situation qui a encouragé le Maroc à faire preuve de plus d’agressivité dans sa politique d’annexion du Sahara occidental. Paris en prend encore une fois pour son grade.
«La France est aujourd’hui une pierre d’achoppement devant la prise de décisions, à même de rendre à cette institution son prestige et est donc responsable de tout dérapage de la tension dans la zone d’El Gargarat, où les deux armées, sahraouie et marocaine, se tiennent à une distance qui ne dépasse pas les 120 mètres», a souligné le successeur du Président défunt, Mohamed Abdelaziz. Le 11 août 2016, les forces d’occupation marocaines se sont dirigées vers la zone d’El Gargarat, située dans le secteur de la1ère Région militaire sahraouie. Depuis, c’est le face-à-face.
«La paix au Sahara occidental est en danger, son sauvetage requiert une position ferme du Conseil de sécurité des Nations unies tendant à exiger l’application rapide des termes du plan de règlement approuvé par l’OUA et l’ONU…», a prévenu le secrétaire général du Front Polisario qui a dénoncé la férocité de la colonisation marocaine.
«L’État marocain pratique encore la politique de l’oppression, l’appauvrissement, la destruction des moyens de subsistance et le pillage des richesses dans le territoire occupé, alors que les réfugiés souffrent, non seulement des conditions difficiles, des aléas des catastrophes naturelles…», a signalé l’ancien ambassadeur de la Rasd à Alger qui a tenu à remercier tous ceux qui soutiennent le peuple sahraoui. «Votre position aux côtés de ce peuple est un message noble dirigé à toutes les nations et les peuples du monde entier», leur déclarera le leader sahraoui.

«Ces nobles positions soulagent les souffrances des Sahraouis (es), et renforcent leur confiance en eux-mêmes et les assurent qu’ils ne sont pas seuls dans la bataille pour la liberté et la dignité», soulignera Brahim Ghali qui adressera ses «sincères salutations à l’Algérie soeur, son gouvernement et son peuple, pour sa position de principe, soutenant la juste lutte du peuple sahraoui». Un point d’honneur…

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Raccordement de plus de 500 foyers au réseau de gaz

Sun, 20/11/2016 - 18:53

Dernièrement, plus de 500 foyers de « Hai El Bortokal » dans la commune d’Oued Foda, à Chlef, ont été raccordés au réseau de distribution de gaz de ville.  La mise en service du réseau de distribution de gaz a eu lieu par le wali de Chlef.

Cette opération s’inscrit dans le cadre de la première tranche de 24.000 raccordements dont l’opération de réalisation a été achevée sur un programme de 47.000 raccordements au réseau de gaz naturel destiné à la wilaya de Chlef au titre du plan quinquennal.

Par ailleurs, le wali a inspecté plusieurs projets de développement, en réalisation dans cette localité, dont un complexe sportif de proximité, des projets de logements publics locatifs à Zbabdja et un Institut national spécialisé en formation professionnelle.

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Flambée générale des prix : Le diktat des gros bonnets de l’informel

Sun, 20/11/2016 - 18:45

La nouvelle flambée des prix des produits de large consommation préoccupe les consommateurs et témoigne une fois de plus que le marché échappe à tout contrôle. L’Etat semble définitivement abandonner son rôle de régu-lateur, ce qui aura pour première conséquence un effondrement du pouvoir d’achat de millions de ménages.

Les prix des produits de large consommation et même ceux subventionnés par l’Etat, à l’exemple du sucre, sont repartis à la hausse enregistrant des majorations entre 20 et 25%. Cette hausse des prix des denrées alimentaires inquiète les observateurs qui n’arrivent plus à comprendre les fluctuations des prix.

Cette nouvelle flambée concerne presque tous les produits de large consommation à commencer par les légumes secs, le café, le sucre, les fruits et légumes, les boissons, les viandes blanches, les oeufs, etc. Les hausses varient entre 5 dinars pour le kilo de sucre et 80 dinars pour certains légumes secs.

Le plus préoccupant est que certains produits qui n’ont pas connu des hausses depuis de nombreuses années à l’exemple du riz et des pâtes ont vu leurs prix du jour au lendemain s’envoler de 10 à 20 dinars. Les consommateurs assistent à une flambée générale des prix et presque aucune denrée alimentaire n’a échappé à cette envolée. «Le paquet de pâtes qui coûtait entre 40 et 45 dinars est désormais à 60 dinars. Le sucre a vu son prix augmenter de 5 dinars.

Le prix du café a progressé de 10 dinars et pour certaines marques il enregistre une hausse de 20 dinars. Les viandes blanches et rouges et les fruits sont inaccessibles pour les petites bourses. Le prix des oranges, pourtant un fruit de saison, n’est pas descendu au dessous de 200 dinars. Et même le lait en sachet, pourtant subventionné par l’Etat, est proposé dans certaines épiceries entre 35 et 40 dinars. Cette flambée générale des denrées alimentaires met en évidence les carences de régulation du marché vu que ces hausses restent «injustifiées».

Il s’agit de hausses sauvages de commerçants qui profitent de la conjoncture pour accroitre leurs marges. Il n’y a pas eu de hausses des taxes et la future loi de finances 2017 n’aura pas un effet rétroactif, alors pourquoi cette nouvelle flambée générale des prix. La grande distribution est pointée du doigt. Le SG du bureau wilaya de l’Union générale des commerçants et artisans algériens et président de la chambre du commerce et d’industrie de l’Oranie (CCIO), Abed Mouad, estime que cette flambée générale est orchestrée par les gros bonnets de la grande distribution. «C’est la grande distribution qui fixe les prix des denrées alimentaires de large consommation, mais malheureusement cette filière baigne dans la clandestinité totale.

La plupart des dépôts ne sont ni connus ni contrôlés. Il faut avouer que c’est l’informel qui a une mainmise sur le secteur formel. Il est urgent de régulariser toutes les activités en amont et d’élargir la liste des denrées alimentaires plafonnées. Et tant que la grande distribution n’est pas contrôlée, il y aura toujours des fluctuations des prix.

Il faut cibler l’origine du mal pour réguler le marché et ne pas se suffire de contrôler les petits commerçants », affirme le représentant des commerçants. Un gérant d’une société de grande distribution que nous avons interrogé a justifié, pour sa part, ces nouvelles hausses par de nombreux facteurs à commencer par le recul de la consommation des ménages qui a eu des conséquences fâcheuses sur les marges bénéficiaires des distributeurs et le durcissement des contrôles fiscaux qui ciblent les usines et les ports. «La conjoncture économique est difficile pour les distributeurs qui ont réussi à subsister à ce jour avec des petites marges bénéficiaires, mais avec la prochaine révision à la hausse de la TVA qui va passer de 17 à 19% la filière sera sinistrée.

Il existe une concurrence acharnée dans la grande distribution et la situation a empiré depuis le début de cette année en raison de la baisse de la consommation des ménages. Le plus grave c’est que nous avons des marges bénéficiaires très réduites en raison de la concurrence acharnée. Je gagne seulement 8.000 dinars sur la cargaison d’une semiremorque. Nous avons pu résister à ce jour grâce à des moyens détournés pour échapper au fisc.

Nous utilisons les prêtenoms pour ne pas payer de TVA et ces pratiques, certes illégales, profitent essentiellement aux consommateurs. Si le nouveau taux de TVA est appliqué sur la filière, les prix vont exploser du jour au lendemain », avertit notre source. Le président de la Fédération algérienne des consommateurs, Zaki Hariz, soutient de son côté que cette flambée est l’oeuvre des spéculateurs. «Dans le marché des fruits et légumes, à titre d’exemple, les spéculateurs recourent de plus en plus à la rétention des stocks pour dicter leurs prix.

Le marché est approvisionné au compte-gouttes par ces spéculateurs. Ces pratiques anticoncurrentielles déstabilisent le marché. Nous sommes sortis du monopole de l’Etat pour se jeter dans celui des lobbies», précise le président de la FAC. Et d’enchaîner : «Ces hausses des denrées alimentaires vont fragiliser davantage le pouvoir d’achat des Algériens, malmené ces dernières années par l’inflation.

Les couches pauvres et moyennes sont les premières victimes de cette situation». Zaki Hariz prône un juste prix pour les consommateurs et les producteurs et une «réalité des salaires» pour les Algériens. «Avec un SMIG de 18.000 dinars, un père de famille ne peut faire face à la cherté de la vie. Le salaire minimum ne doit pas descendre aujourd’hui sous les 50.000 dinars», affirme notre source.

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Ligue 1 Mobilis: le MOB et le MCO se neutralisent (0-0).

Fri, 18/11/2016 - 22:00

Le MO Béjaia et le MC Oran se sont quittés sur un score nul et vierge (0-0) à l’occasion de la suite de la  12e journée de la Ligue 1 Mobilis, jouée vendredi au stade de l’Unité Maghrébine (Béjaia).

Ce match des extrêmes disputé entre la lanterne rouge et le co-leader n’a pas connu de vainqueur. Les Béjaouis auraient pu prendre le gain du match si Lekhdari n’avait pas raté un penalty à la 66e minute.

Piètre spectacle dans les tribunes

Encore une fois, la violence dans les stades fait parler d’elle. Ce fléau qui gangrène notre football continue de sévir avec des scènes plus que déplorables qui se sont produites dans les travées du stade de l’Unité Maghrébine.

Des échauffourées ont éclaté entre les deux galeries avant et pendant le match, causant au moins 21 blessés. « 21 personnes ont été blessées, 4 ont été soignées sur place, alors 17 ont été transférées à l’Hôpital de Béjaia », selon un bilan provisoire de la Protection civile, rapporte l’APS.

L’arbitre de la partie, monsieur Boukouasa, a même été obligé d’interrompre le match, à la 30e minute de la première période, pendant plus de vingtaine minutes suite à l’envahissement du terrain par les supporteurs oranais. Ces derniers ont même été évacués durant la pause citron afin d’éviter tout nouveaux débordements à la fin de la rencontre.

A la suite de ces incidents plus que regrettables et condamnables, Il est évident que la Ligue de football professionnelle (LFP) va sanctionner le MOB. Les Crabes (16e – 7 pts) n’avaient vraiement pas besoin de ça au moment où leur équipe traverse une période très difficile sur tous les plans.

Le MOB va très certainement jouer ses matchs de mise à jour, respectivement, face au MC Alger (8e journée) et CA Batna (10e journée) à huis clos.

Le MCO deuxième

Pour sa part, le MC Oran rentre chez lui avec un bon point glané à l’extérieur. Les Hamraoua sont deuxièmes au classement avec un total de 21 points.

Jeudi, l’USM Alger est parvenue à mettre fin à sa petite traversée du désert en s’imposant face au NA Hussein Dey (2-1) dans le derby de la capitale.

Grâce à ce succès, les Rouge et Noir sont seuls leader (23 pts) en attendant le déroulement du reste du programme de cette 12e manche, prévu samedi, avec à l’affiche un autre derby algérois mettant aux prises le CR Belouizdad au MC Alger.

Résultat des rencontres :

USM Alger 2 – 1 NA Hussein Dey

MO Béjaïa 0 – 0 MC Oran

Reste à jouer :

Samedi :

15h00 :

Olympique Médéa – USM Bel-Abbès

RC Relizane – JS Kabylie

DRB Tadjenanet – CA Batna (huis clos)

16h00 :

CR Belouizdad – MC Alger

CS Constantine – USM El-Harrach

19h00 :

JS Saoura –  ES Sétif

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CAN 2017 – Préparation : Algérie – Mauritanie, les 7 et 10 janvier à Blida.

Fri, 18/11/2016 - 21:48

La sélection nationale de la Mauritanie disputera deux matchs amicaux face à son homologue algérienne les 7 et 10 janvier au stade Mustapha Tchaker de Blida, a annoncé la Fédération de Football de la Mauritanie (FFRIM) vendredi.

« La Fédération de Football de la Mauritanie a le plaisir d’annoncer la tenue officielle de deux matchs amicaux entre l’Algérie et la Mauritanie. Les rencontres se dérouleront au Stade Mustapha-Tchaker de Blida, les 7 et 10 janvier 2017. » écrit la FFRIM sur sa page officielle sur Facebook.

Après avoir affronté la Tunisie, les Mourabitounes vont à présent se mesurer aux Fennecs d’Algérie. Ces matchs entrent dans le cadre de la préparation de l’équipe nationale mauritanienne pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2019, qui vont démarrer dès le mois de mars prochain, précise la même source.

Pour sa part, l’Algérie (35ème nation mondiale et 3ème en Afrique) prépare la phase finale de la CAN « Gabon » 2017, où elle affrontera la Tunisie, le Sénégal et le Zimbabwe dans le groupe B.

Les Verts entament le tournoi contre le Zimbabwe le 15 janvier à Franceville avant de croiser le fer contre la Tunisie et le Sénégal. Les deux premiers du groupe se qualifieront pour les quarts de finale.

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Nedjadi Messeguem, inspecteur général au ministère de l’Éducation : « Le calendrier du Baccalauréat est maintenu ».

Fri, 18/11/2016 - 21:34

L’inspecteur général au ministère de l’Éducation nationale, Nedjadi Messeguem, a affirmé que le calendrier fixé pour l’examen du Baccalauréat session-2017 sera maintenu. «Il n’y a aucune possibilité de revoir les dates de cet examen», a-t-il confirmé en réponse à la contestation des élèves qui refusent son application.

Lors d’un entretien accordé au quotidien arabophone “El-Khabar”, le responsable a fait savoir que le ministère de l’Éducation a pris comme initiative de sensibiliser les élèves et de leur faire comprendre que le nouveau calendrier ne peut être que bénéfique pour eux. Pour ce faire, précise-t-il, pas moins de 1 800 inspecteurs ont été répartis sur les différents établissements du pays. Leur tâche consiste à expliquer aux élèves de Terminale les nouvelles mesures prises dans le cadre de l’organisation du Baccalauréat et qui consistent à alléger les emplois du temps et le contenu des sujets d’examens en même temps.

«Les inspecteurs de l’Éducation vont prendre les choses en main, puisque les directeurs des établissements ne sont pas arrivés à convaincre ces élèves», confie-t-il. Concernant les autres mesures qui devaient être prises dans le cadre de la réforme du Bac, à l’instar de l’évaluation continue, le même responsable souligne qu’elles ont été retardées, notant que la réforme se fera de manière graduelle. Revenant toujours à la question de l’organisation du prochain examen de fin de cycle secondaire Messeguem indique qu’une commission de l’Office national des examens et concours (Onec) a procédé, depuis dimanche passé, à une étude sur la préparation des sujets du Bac de manière à ce qu’ils soient (les sujets) allégés.

Ce travail prend en considération l’aspect «pédagogique» pour que les élèves soient moins perturbés. En outre, l’inspecteur général au ministère révèle que le commencement des examens pourrait avoir lieu à (8h 30) au lieu de (8h). «Nous allons prendre en considération le fait que ces examens coïncident avec le mois de Ramadhan». Évoquant, par ailleurs, l’organisation des examens de fin d’année dans les wilayas du Sud, le responsable estime que le problème de la restauration ne se poserait pas étant donné que «ça sera Ramdhan». Pour ce qui est des autres conditions, il a relevé que tout a été bien organisé, à l’instar de la climatisation et du transport.

Il convient de rappeler que les épreuves du Baccalauréat session-2017 sont prévues du 11 au 14 du mois de juin prochain. Selon le calendrier des épreuves, les candidats des filières scientifiques (sciences expérimentales, mathématiques et maths techniques) et de la filière Gestion et économie passeront, le premier jour, les épreuves de langue et littérature arabe, langue anglaise et sciences islamiques. La deuxième journée est dédiée, pour ces mêmes filières, aux épreuves de mathématiques et d’histoire-géographie. Les épreuves des sciences de la nature et de la vie et de philosophie sont programmées pour la troisième journée.

La quatrième journée est consacrée aux épreuves de sciences physiques, langue française et tamazight. Dans la filière gestion et économie, les candidats passeront, la troisième journée, les épreuves de gestion comptable et financière et de philosophie et la quatrième journée, celles d’économie, management et droit. L’après-midi sera consacré aux épreuves de langue française et de tamazight. Pour la filière lettres et philosophie, les épreuves de la première journée porteront sur les matières de langue arabe, sciences islamiques et mathématiques.

La deuxième journée concernera les épreuves de philosophie et de langue française. La troisième journée est dédiée aux épreuves d’histoire-géographie et de langue anglaise, alors que la quatrième et dernière journée concernera l’épreuve de tamazight. Dans la filière langues étrangères, le calendrier des épreuves des trois premières journées est identique à celui de la filière lettres et philosophie. En effet, la seule différence réside en la quatrième journée, qui est dédiée pour les candidats de cette filière (langues étrangères) à l’épreuve de langue allemande ou espagnole ou italienne. L’après-midi est consacré à l’épreuve de tamazight.

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Enseignement supérieur : Hadjar critique le système LMD.

Fri, 18/11/2016 - 21:31

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a insisté, hier à Tizi-Ouzou, sur la nécessaire révision du Système national d’enseignement supérieur, afin d’assurer des débouchés professionnels aux diplômés. Tahar Hadjar qui a rencontré, au niveau du pôle universitaire de Tamda, la communauté universitaire en marge d’une visite de travail dans la wilaya, a relevé l’«obligation de revoir ce système de formation qui, s’il est maintenu, va créer un sérieux problème ».

Ces déclarations interviennent au lendemain de la marche qu’ont organisée des centaines d’étudiants de l’Institut national des hydrocarbures et de la chimie de Boumerdès. Face aux multiples doléances et sollicitations des étudiants, le ministère de l’Enseignement supérieur semble impuissant de régler le problème de massification marquant l’état de nos diplômés, et cela après avoir longtemps ignoré les avertissements des experts et professionnels dans le domaine. L’année dernière, le siège du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a été le lieu de plusieurs sit-in et rassemblements de protestations d’étudiants, venus exprimer leur ras-le-bol et dénoncer les entraves rencontrées pour l’accès à l’emploi.

«L’Algérie forme, annuellement, une moyenne de 200 000 master. “Au bout de 10 ans, nous allons nous retrouver avec 5 millions de master sur le marché de l’emploi national, que la Fonction publique ne pourrait absorber», a expliqué encore le ministre. 5 millions de diplômés qui s’ajoutent à plusieurs millions d’autres diplômés qui attendent déjà, c’est un chiffre énorme et renvoie à la problématique de l’employabilité des diplômes délivrés par les universités. Situation qui complique davantage toute approche en vue de trouver une solution efficace.

Djamel Boukhettata, directeur de la formation supérieure au ministère de l’Enseignement supérieur, a évoqué le rôle des CEH (Comités d’évaluation et d’habilitation) qui doit être revu et pris avec plus de considération pour plus de lisibilité des diplômes délivrés.
«On a entamé un processus d’assainissement concernant les filières d’enseignement, proposées actuellement, et qui n’ont aucune utilité sur le terrain, et l’on vise à créer les bases d’une osmose entre l’Université et l’Environnement socio-économique», explique l’universitaire, lors de Forum de chefs d’entreprise (FCE). Cette situation est induite par l’absence de la norme pyramidale dans l’accès aux différents paliers du cursus universitaire, norme mondialement appliquée, fait observé le ministre, avant d’annoncer que son département va prendre en charge ce «problème», avec la participation de tous les concernés, et cette prise en charge «doit se faire de façon rationnelle, objective et dépassionnée», rassure le ministre. Abordant le dossier de l’amélioration de la qualité de l’enseignement, Hadjar a fait savoir que les universités algériennes disposent de tous les moyens humains et matériels nécessaires pour atteindre cet objectif.

Vers l’acquisition d’un logiciel anti-plagiat
Répondant à une préoccupation sur le plagiat de travaux scientifiques, le ministre a annoncé que son département a commandé un logiciel anti-plagiat. Dans la perspective de lutter contre ce procédé qu’il a qualifié de «Vol», Tahar Hadjar a indiqué qu’à partir de l’année universitaire prochaine il sera exigé le dépôt des thèses de master et de doctorat en support numérique, pour qu’elles soient soumises à ce logiciel. Il n’a, toutefois, souligné que la démarche de son département a priori, et l’action préventive à travers la sensibilisation des étudiants dès la première année contre cette pratique, ajoutant la possibilité d’introduire un module sur la déontologie. Un point très important vu la décadence qui touche les travaux de recherche fournis par les étudiant. Mesure qui passe, aussi, par la valorisation de l’effort académique et la formation continue des enseignants-chercheurs.

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