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A l’agenda des ministres des Affaires étrangères (19 juin 2017)

Bruxelles2 - Wed, 31/05/2017 - 16:00
(B2) A l'agenda des ministres des Affaires étrangères. Les ministres des Affaires étrangères discuteront lundi 19 juin de la stratégie globale, un an après sa première présentation. Une discussion générale, sans conclusions, et pas spécialement centrée sur les questions de défense et sécurité, dans le cadre de la préparation du Conseil européen (1). Des conclusions […]
Categories: Défense

Affaire Ferrand : l'équipe Macron à l'épreuve de l'investigation

France24 / France - Wed, 31/05/2017 - 15:45
Les révélations concernant les possibles conflits d'intérêt de Richard Ferrand sont la conséquence de sa récente exposition médiatique. Mais elles illustrent aussi les nouvelles pratiques instaurées par Emmanuel Macron vis-à-vis des médias.
Categories: France

Mondial U20 : la Zambie s'est fait peur !

Afrik.com - Wed, 31/05/2017 - 15:36
Categories: Afrique

Highlights - Debate on draft report on arms export - Subcommittee on Security and Defence

On 8 June, SEDE will consider the draft report by Bodil Valero (Greens-EFA, Sweden) on "Arms export: the implementation of Common Position 2008/944/CFSP". The EU collectively is the second largest arms supplier in the world (with 26% of all sales) and the Common Position is a set of rules, guidelines and principles that govern the exports of arms, military technology and equipment and intends to enable EU Member States to make socially responsible decisions concerning those exports.
In her draft report Ms Valero makes a series of recommendations in order to improve the implementation of the Common Position with the aim of avoiding that military technologies are exported to non-eligible countries and un-authorised end users. She also makes proposals to boost information exchange among Member States, to make their reporting more standardised and timely and to increase the role of parliaments and public opinion in scrutinising the arms trade.
Further information
Draft report
Source : © European Union, 2017 - EP
Categories: Europäische Union

Highlights - Debate on draft report on arms export - Subcommittee on Security and Defence

On 8 June, SEDE will consider the draft report by Bodil Valero (Greens-EFA, Sweden) on "Arms export: the implementation of Common Position 2008/944/CFSP". The EU collectively is the second largest arms supplier in the world (with 26% of all sales) and the Common Position is a set of rules, guidelines and principles that govern the exports of arms, military technology and equipment and intends to enable EU Member States to make socially responsible decisions concerning those exports.
In her draft report Ms Valero makes a series of recommendations in order to improve the implementation of the Common Position with the aim of avoiding that military technologies are exported to non-eligible countries and un-authorised end users. She also makes proposals to boost information exchange among Member States, to make their reporting more standardised and timely and to increase the role of parliaments and public opinion in scrutinising the arms trade.
Further information
Draft report
Source : © European Union, 2017 - EP

EU-Kommission stellt Pläne für Eurozonenreform vor

EuroNews (DE) - Wed, 31/05/2017 - 15:31
Die Europäische Kommission hat am Mittwoch in Brüssel ihre Ideen für eine Reform der Eurozone bis 2025 vorgestellt.
Categories: Europäische Union

Papering over the cracks

FT / Brussels Blog - Wed, 31/05/2017 - 15:29

If EU policy papers on the single currency had much bearing on reality, all of the governance arrangements for the euro would have been transformed long ago. Not so. Many of the euro zone’s institutions are widely seen as half built — and coordination of economic policies remains very much a work in progress.

Yet one area in which Brussels has been hyperactive is in publishing detailed ideas on what exactly should be done to shore up the currency. The latest in this long line of creative efforts came on Wednesday in the form of a European Commission’s “reflection paper on the deepening of the economic and monetary union.”

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Categories: European Union

Arany-bicentenáriumra verselemzés vagy a költő előtt tisztelgő vers, parafrázis

PAFI - Wed, 31/05/2017 - 15:20
Arany János születésének 200. évfordulója alkalmából kettős pályázatot ír ki.
Categories: Pályázatok

Video of a committee meeting - Wednesday, 31 May 2017 - 14:16 - Committee on Foreign Affairs

Length of video : 43'
You may manually download this video in WMV (349Mb) format

Disclaimer : The interpretation of debates serves to facilitate communication and does not constitute an authentic record of proceedings. Only the original speech or the revised written translation is authentic.
Source : © European Union, 2017 - EP
Categories: Europäische Union

Video of a committee meeting - Wednesday, 31 May 2017 - 14:16 - Committee on Foreign Affairs

Length of video : 43'
You may manually download this video in WMV (349Mb) format

Disclaimer : The interpretation of debates serves to facilitate communication and does not constitute an authentic record of proceedings. Only the original speech or the revised written translation is authentic.
Source : © European Union, 2017 - EP
Categories: European Union

Bosnia Honours Prijedor Victims With White Ribbon Day

Balkaninsight.com - Wed, 31/05/2017 - 15:19
Cities around Bosnia are commemorating the horrendous crimes committed against the non-Serb population of the northeastern town of Prijedor 25 years ago by putting up white ribbons.
Categories: Balkan News

Cuves nucléaires

Le Monde Diplomatique - Wed, 31/05/2017 - 15:05

L'article d'Agnès Sinaï « Le talon d'Achille du nucléaire français » (mai) a suscité des réactions contradictoires. Affirmant que « tout est vrai », M. Jacques Terracher entend ajouter plusieurs points.

La teneur mesurée dans les ségrégations est de 0,30, soit presque le double de la teneur normalisée, ce qui explique l'importante dégradation de la résilience. La valeur de la résilience de la cuve EPR a été mesurée à 36 joules par centimètre carré alors qu'elle devrait être supérieure à 60. C'est la première fois que cette valeur est publiée. Elle prouve que l'acier n'est pas conforme à la norme. L'ASN [Autorité de sûreté nucléaire] le sait, d'où ses hésitations à annoncer sa décision.

Pour les générateurs de vapeur remis en service après examens au début de l'année, le problème est exactement le même : les aciers (du même type avec une très faible différence de teneur en carbone) ne sont pas conformes. EDF a masqué le défaut (...).

La Commission européenne a autorisé l'État français à recapitaliser Areva pour une valeur de 4,5 milliards d'euros à condition que l'Autorité de sûreté nucléaire déclare la cuve de l'EPR bonne pour le service. Lourde responsabilité pour l'ASN.

D'autres lecteurs ont trouvé cette enquête trop « à charge ». M. Gérard Petit, retraité du secteur nucléaire, considère notamment que le démarrage imminent des réacteurs de Taishan, en Chine, démontrera la faisabilité du concept EPR. Il précise plusieurs points et propose d'autres interprétations.

Mon propos est d'abord de m'étonner qu'à partir d'un fait avéré, certes révélateur de carences techniques et organisationnelles, on puisse décrédibiliser toute une industrie et lui dénier un futur.

Je comprends bien qu'un tel événement, déjà largement médiatisé, et présenté à raison comme le énième ennui de l'emblématique EPR, donne aux adversaires de l'électronucléaire l'occasion de pousser leur avantage.

Même pour des ingénieurs familiers de ces techniques, comprendre l'origine des écarts et en apprécier l'importance pour la tenue des pièces concernées n'a rien de trivial, entre autres parce que plusieurs disciplines pointues sont en en interaction.

Ce n'est évidemment pas une raison pour renoncer à informer sur la situation. Si l'auteure de l'article appréhende avec talent le Meccano industriel autour du nucléaire, elle est moins au fait des questions techniques sous-jacentes qui souvent le déterminent. (...)

Des chiffres mentionnés mesurant la résilience (36 joules mini, 52 joules moyenne) sont qualifiés de « désastreux » comparés à la valeur réglementaire de 60 joules, un vocable sans nuance qui n'a pas grand sens, celui, utilisé plus loin, d'écart « de premier ordre » étant plus pertinent. (...)

On coule d'abord des lingots, et c'est ensuite qu'ils sont forgés. C'est durant le refroidissement des lingots massifs que se créent les hétérogénéités dans le matériau et donc celles, plus grandes qu'attendu, qui nous occupent ici. (...)

Plus loin est évoquée la diminution de la résilience des pièces sous l'effet du bombardement neutronique, ce qui est exact et pilote d'ailleurs la durée de vie des cuves, sauf que couvercle et surtout fond de cuve ne voient pratiquement pas de neutrons.

Par ailleurs, l'arrêt d'urgence d'un réacteur, une situation normalement rencontrée en exploitation, ne crée pas de contraintes fortes sur les matériaux. La situation est différente si l'injection de sécurité est déclenchée, une situation beaucoup moins fréquente et qui d'ailleurs sert de référence pour l'étude de la propagation de fissures dans le matériau. (...)

Plus loin, on cite Bernard Laponche, qui qualifie de « complexité sans fin » ce qui n'est qu'un phénomène inhérent à tout processus de fonderie-forgeage, qu'il faut bien sûr encadrer par des critères. Avec de tels considérants, on n'aurait jamais fait le programme nucléaire, et c'était d'ailleurs son vœu.

Plus loin, il est fait mention de nombreux générateurs de vapeur du parc nucléaire existant nécessitant des investigations supplémentaires. À ma connaissance, celles-ci ont été menées et ont permis à tous les réacteurs concernés de redémarrer, sauf deux dont Fessenheim 2, cas développé plus loin.

Le grand carénage, qui devrait permettre aux centrales ayant atteint quarante années de fonctionnement de prolonger leur fonctionnement au-delà pour dix, voire vingt ans, est présenté comme exclusivement coûteux, alors que c'est un potentiel considérable de production de courant décarboné par des machines dotées d'un niveau de sûreté commensurable avec celui de l'EPR.

Quant à l'impossibilité de remplacer certains composants, typiquement la cuve et l'enceinte de confinement, c'est bien sûr en connaissance de cause que les prolongations précédentes sont programmées, l'évolution des potentiels de ces composants étant d'ailleurs, avec les considérations économiques, le paramètre pilote.

On parle plus en aval d'une pression qu'EDF et Areva exerceraient sur l'ASN (implicitement en la mettant devant le fait accompli...). S'il est vrai qu'une décision-couperet serait lourde de conséquences, il n'y a pas de raison de penser que l'ASN se déroberait, surtout dans le temps présent, où le nucléaire n'a pas le vent en poupe.

Enfin, je ne vois vraiment pas en quoi la construction dans des délais remarquablement courts et l'exploitation sans à-coups majeurs de près de soixante réacteurs assurant depuis des lustres un approvisionnement électrique fiable, bon marché et décarboné du pays constituent une « arrogance techniciste », pas plus que le fait d'avoir imaginé un nouveau réacteur, l'EPR, conçu comme ne pouvant être ni agressé ni agresseur. Après un trop long temps de latence et des réorganisations industrielles dommageables, il s'est hélas révélé plus difficile à construire qu'escompté, sauf en Chine...

Pauvreté, couteau entre les dents, génies du bien, souverainistes, impasse universitaire

Le Monde Diplomatique - Wed, 31/05/2017 - 15:04
Pauvres chez les riches

Passé de 10 % en 2000 à 16,7 % en 2015, le taux de pauvreté en Allemagne inquiète le Fonds monétaire international (FMI), qui propose pour le réduire de bonnes vieilles recettes.

En dépit d'un filet de sécurité sociale bien développé et d'une hausse de l'emploi au cours des dernières années, le risque relatif de pauvreté fait l'objet d'une attention soutenue. L'inégalité des revenus (mesurée par le coefficient de Gini) est restée largement stable au cours de la dernière décennie et se situe près de la médiane européenne. Néanmoins, on observe une augmentation du taux de risque de pauvreté. (...) Si le risque de pauvreté ne reculait pas, il faudrait prendre en considération un passage en revue du ciblage et de l'efficacité de certains avantages sociaux. Les politiques de lutte contre la pauvreté devraient viser à préserver la réussite des réformes passées du marché du travail. FMI, Conclusions de la mission de consultation de 2017 au titre de l'article IV, 15 mai. Couteau entre les dents

Dans un article consacré à la droite américaine, Doug Henwood décrit une réception donnée à New York par un riche avocat à la fin du XIXe siècle.

En février 1897, l'avocat Bradley Martin et sa femme Cornelia organisèrent un bal costumé au très chic hôtel Waldorf Astoria. Le banquier J. P. Morgan se déguisa en Molière. L'homme d'affaires John Jacob Astor s'habilla en Henri de Navarre ; il portait une épée recouverte de joyaux. Pas moins de cinquante femmes s'étaient déguisées en Marie-Antoinette — et Mme Martin portait un collier qui avait appartenu à la famille royale. Mais les hôtes étaient si inquiets que des « hommes de tendances socialistes » puissent interrompre les festivités qu'ils disposèrent des agents de sécurité autour de l'hôtel et qu'ils firent fermer les fenêtres du rez-de-chaussée à l'aide de clous. Le luxe extravagant de ce bal suscita un tel tollé dans la population que la famille Martin déménagea en Angleterre peu après la réception.

Comparons avec la fête donnée en 2007, au Park Avenue Armory, pour les 60 ans du financier Stephen Schwarzman — l'homme qui possède le plus grand salon de Manhattan. Mille cinq cents de ses amis les plus proches étaient invités et le chanteur Rod Stewart assurait l'animation. Le principal souci de sécurité concerna alors les paparazzis. « From Margins to Mainstream », Jacobin, 10 février.

Génies du bien

Les émissions américaines de fin de soirée ont-elles indirectement joué en faveur de l'élection de M. Donald Trump en multipliant les signes d'élitisme et de racisme de l'intelligence ? C'est ce que suggère Caitlin Flanagan dans The Atlantic.

Lorsque John Oliver déclara aux téléspectateurs que, s'ils étaient opposés au droit à l'avortement, ils feraient mieux de changer de chaîne jusqu'à la dernière minute de l'émission, où on leur montrerait « une adorable bande de paresseux [l'animal]  », il synthétisait parfaitement la tonalité de ces shows : l'idée que lui et ses admirateurs sont moralement et intellectuellement supérieurs à ceux qui défendent l'une ou l'autre des croyances politiques de droite. (...) Bien que destinés aux personnes distinguées des États démocrates, ces spectacles sont une involontaire mais puissante forme de propagande pour les conservateurs. Lorsque les républicains entendent ces moqueries cinglantes — dont l'écho se répercute dans les journaux télévisés du matin et les commentaires des clips viraux du jour —, ils n'y voient pas seulement l'œuvre d'une poignée de comiques qui les parodient. Ils voient HBO, Comedy Central, TBS, ABC, CBS et NBC. En d'autres termes, ils voient exactement ce que Donald Trump leur a enseigné : tout le paysage médiatique les déteste, eux ainsi que leurs valeurs, leur famille et leur religion. Dès lors, il n'est pas illogique qu'ils en viennent à imaginer que les « vraies » émissions d'information sur ces chaînes sont dirigées par des personnalités ayant le même parti pris. « How Late-Night Comedy Fueled the Rise of Trump », mai. Souverainistes irréconciliables

Donnée largement gagnante des futures élections provinciales par les sondages, une alliance entre le Parti québécois (PQ) et Québec solidaire (QS) a été refusée par les délégués de ce parti, explique Le Devoir.

La membre du comité antiraciste Dalila Awada a convaincu ses consœurs et confrères de ne pas succomber au « chant des sirènes des gains électoraux » en misant sur des pactes de non-agression avec le PQ afin d'accroître le nombre de députés solidaires à l'Assemblée nationale. « On a tous et toutes très hâte que QS ait une plus grande marge de manœuvre pour travailler. On le mérite. On est rendus là. Mais, pour les communautés racisées au Québec, l'ennemi est double. Il s'incarne à la fois dans le néolibéralisme et dans le racisme. Le Parti québécois, aujourd'hui, porte en lui ces deux bêtes », a-t-elle déclaré durant le débat. « Les délégués de Québec solidaire refusent de s'allier aux péquistes », 21 mai. Impasse universitaire en Algérie

Jugeant l'université algérienne impossible à réformer en raison « de la corruption, de la violence et de la cooptation » qui y sévissent, le sociologue algérien Nacer Djabi annonce sa décision de la quitter. Le quotidien francophone El Watan y voit la fin d'une génération de penseurs qui n'a jamais cessé de résister à la régression scientifique.

Il est de cette génération pleinement engagée dans la production d'un discours critique sur l'état du pays. « Cette mise à mort est un choix politique des décideurs, parce que moins coûteux. Il arrive à l'université ce qui est arrivé aux entreprises publiques qu'on a fini par brader et vendre au dinar symbolique », constate implacablement Nacer Djabi. Une orientation qui révèle un choix stratégique d'avenir pour le pays, engagé par le pouvoir politique : celui de la reproduction des élites dans de grandes écoles étrangères. (…) En somme, la fin de sa carrière universitaire que le sociologue vient de signer est loin d'être un coup de colère. Elle nous dit tout le drame de l'École, de l'Université, de l'État et de la société propulsés dans une impasse historique. Hacen Ouali, « [La fin de la pensée critique…] », 22 mai.

Transgressions

Le Monde Diplomatique - Wed, 31/05/2017 - 15:04

« Nous sommes sur un nuage. » C'est ainsi que M. Pierre Gattaz a résumé l'euphorie qui gagnait les milieux patronaux après l'accession à l'Élysée de M. Emmanuel Macron. Celui-ci venait alors de décupler la félicité du président du Mouvement des entreprises de France (Medef) en rejetant les offres de services de son ancienne rivale, Mme Laurence Parisot, pour nommer premier ministre un ancien directeur général des services de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), M. Édouard Philippe.

Un grand frisson a parcouru les chefferies éditoriales lors de la désignation d'un gouvernement dont les membres émanaient des partis socialiste, radical de gauche, Les Républicains et Mouvement démocrate (MoDem) « en même temps ». Mais les commentateurs se sont gardés de préciser la nature de la « transgression » célébrée dans une multitude de quotidiens et de magazines.

Après une élection par défaut, l'ambition présidentielle est de construire une majorité politique pour imposer rapidement un choc de précarité, en particulier par l'inversion de la hiérarchie des normes. Les employeurs pourront faire prévaloir des accords d'entreprise moins favorables que les conventions de branche ou que la loi, non seulement en matière d'organisation du travail, mais aussi de salaires. Une application de cette croyance largement partagée par les élites : le salut de l'économie française passerait par une plus grande « compétitivité coût ».

Aucune majorité sociale (1) n'appuie une telle politique, déjà largement rejetée lors du passage en force de la loi travail, en 2016. On n'en trouvera pas davantage pour soutenir le choc d'inégalités induit par la suppression de l'impôt sur la fortune pour les valeurs mobilières (actions et obligations). En témoignent le résultat de M. Macron au premier tour de l'élection présidentielle rapporté au nombre d'inscrits (le plus faible de la Ve République après 1995 et 2002), l'absence d'adhésion à son « programme » (16 % parmi ses soutiens (2)) tout comme le record d'abstentions, de votes blancs et nuls enregistrés au second tour.

Annoncé comme une version française du modèle scandinave, le projet porté par le nouveau président représente en définitive son contraire, en ignorant la dimension égalitaire et redistributive qui a permis les succès nordiques.

Un tel choc produira peut-être des effets statistiques sur la courbe des demandeurs d'emploi, mais beaucoup plus certainement des contusions sociales, par l'explosion du nombre de travailleurs indigents, à l'heure où même le Fonds monétaire international s'alarme de la hausse du risque de pauvreté induite par le modèle allemand. L'obligation faite aux chômeurs d'accepter un emploi au rabais libérera enfin le renard dans un poulailler fermé à double tour.

En définitive, la transgression « en marche » consiste à user de tous les ressorts du jeu électoral : le gouvernement « par le peuple », mais jamais « pour le peuple » (lire l'article page 10). À la décharge du nouveau président, cette dérive découle des institutions. En choisissant de solenniser son « triomphe » au Louvre, comme pour effacer un certain 10 août 1792, qui vit à cet endroit le peuple français s'émanciper de Louis XVI, il a d'ailleurs revêtu l'habit du monarque républicain.

(1) Lire Bruno Amable, « Majorité sociale, minorité politique », Le Monde diplomatique, mars 2017.

(2) « Comprendre le vote des Français », enquête Ipsos Sopra Steria, 6 mai 2017.

Les années folles

Le Monde Diplomatique - Wed, 31/05/2017 - 15:04

À leurs yeux, l'orage est passé, l'élection de M. Donald Trump et le Brexit sont presque conjurés. La large victoire de M. Emmanuel Macron a enthousiasmé les milieux dirigeants de l'Union européenne. Un de leurs commentateurs assermentés, ronronnant de bonheur, estimait même qu'il s'agissait du « premier coup d'arrêt décisif à la vague populiste (1)  ». Profiter de l'instant pour faire passer en force le programme néolibéral de la Commission européenne démange donc les nouveaux gouvernants français, qui ont le code du travail dans leur viseur. Une orientation politique identique sera désormais incarnée à Paris par un homme plus jeune, plus cultivé et moins radicalement dépourvu d'imagination et de charisme que son prédécesseur ; les miracles de la communication et du « vote utile » permettent de travestir ce léger changement en un basculement historique ouvrant la voie à toutes les audaces. L'effacement du clivage entre les deux camps que chante une presse occidentale en pâmoison devant son nouveau prodige relève lui aussi de la fantaisie : gauche et droite françaises appliquent en effet à tour de rôle la même politique depuis 1983. Dorénavant, des pans entiers de l'une et de l'autre se retrouvent dans un même gouvernement, demain dans une même majorité parlementaire. La clarté y gagne, mais c'est tout.

L'incrustation au pouvoir d'une droite espagnole corrompue, la victoire des libéraux aux Pays-Bas, le nouveau bail gouvernemental promis, peut-être imprudemment, aux conservateurs britanniques et allemands, suggèrent que le temps des colères qui a marqué l'année dernière pourrait s'être essoufflé faute de débouchés politiques. L'élection de M. Macron sur fond de drapeaux bleu et or, sa visite immédiate à Berlin signalent en tout cas que les grandes orientations européennes défendues par la chancelière Angela Merkel seront reconduites avec vigueur. Pour les Grecs, elles viennent de déboucher sur une amputation de 9 % de leurs pensions de retraite ; les experts ne se disputent que pour déterminer s'il s'agit de la treizième ou de la quatorzième du genre. Quant à M. Trump, dont certaines foucades et rodomontades inquiétèrent un instant les chancelleries occidentales, la normalisation de sa présidence est bien avancée ; son empêchement, organisé en cas de nécessité. Il ne manquerait plus pour garantir tout à fait la sérénité des timoniers du vieux monde qu'un retour au pouvoir de M. Matteo Renzi en Italie dans les mois qui viennent.

Au cours des années 1920, constatant qu'après une ère de grèves et de révolutions la plupart des États européens — en particulier le Royaume-Uni et l'Allemagne — avaient retrouvé leur régime de croisière, l'Internationale communiste dut concéder la « stabilisation du capitalisme ». Soucieuse de ne pas désarmer pour autant, elle annonça en septembre 1928 que l'accalmie serait « partielle, temporaire et précaire ». De sa part, l'avertissement parut mécanique, logomachique même ; c'était alors l'euphorie des possédants, les Années folles. Le « jeudi noir » de Wall Street éclata un an plus tard.

(1) Alain Duhamel, « Macron : première victoire contre le populisme », Libération, Paris, 10 mai 2017.

Les Européens sont seuls face à eux-mêmes. Angela Merkel assume la rupture avec Washington

Bruxelles2 - Wed, 31/05/2017 - 15:00
(B2) Le bilan des premières rencontres des Européens avec le polémique dirigeant américain Donald Trump n'a pas été du goût de la chancelière allemande. Et Angela Merkel n'a pas caché son exaspération, de retour du sommet du G7 (1). Un discours qui pousse à l'autonomie européenne... Fin de la solidarité entre Alliés « L'époque où […]
Categories: Défense

France 2017: It’s the semantics, stupid!

Ideas on Europe Blog - Wed, 31/05/2017 - 14:54

Emmanuel Macron’s entry on the diplomatic scene – from the NATO and G7 summits last week to the meeting with Vladimir Putin on Monday – may already be regarded as a positive and very encouraging achievement, but everybody, in France and elsewhere, agrees that the new President’s real and primordial challenge is the capacity to carry out the domestic reforms. In a country that has the hard-earned reputation to be unreformable, the realisation of his economic and social agenda is what Macron will ultimately be judged upon. He has one unsuspected ally: a large part of the French public has fully understood that the retirement age needs to be adapted, that fiscal policy needs a serious overhaul, and that a stronger influence on the EU comes only with respect of the deficit rules and evidence of new growth potential. And many of them have also realised that French labour law and labour relations result in a kind of societal contract that serves everybody well, except the unemployed and job-creators. Some have named the determination with which different stakeholders protect the status quo of manifold vested interests, ‘the collective choice for unemployment’. The result is a mixture of extreme reluctance by small and medium-sized enterprises, even at times of entrepreneurial success, to hire new employees on a permanent basis (the highly protected Contrat à durée indéterminée), and the simultaneous incapacity of the system, to avoid large layoffs and social plans in the wake of the country’s continuing de-industrialisation. If all attempts at reforms aiming at making the labour market more fluid have failed over decades, the reason has been a strong popular resistance fueled by the logic of class struggle. Each time the trade unions have managed to reactivate the fear of the dismantling of the ‘French social model’ – the French emotional knee-jerk equivalent of the ‘NHS’ – and each time the government in place has been unable to overcome the discrepancy between radical ideological principles and practical economic constraints, between the desirable (in the absolute) and the feasible (within the social-democratic, but capitalistic default setting of contemporary Europe). This time around, the key will lie once again with the trade unions. Unlike their German counterparts, the French unions have always been characterised by ideological pluralism rather than unitary organisation according to industrial sectors. This automatically results in fierce competition for membership among them, which in turn leads to rhetoric grandstanding in negotiations and over-bidding each other in drwaing ‘red lines’. Trade unionism has always been a minority movement in France, but it has successfully claimed the moral right and duty to speak for the ‘unenlightened’ majority (and take the entire country hostage in their fight).

Class struggle staged by ‘Force Ouvrière’ at the time of the ‘Amiens Charter’

The ideological roadmap of French trade unionism was graved in stone in 1906 in the so-called ‘Charter of Amiens’ (the capital of Picardy which, in a nice coincidence, happens to be Macron’s birthplace and the theatre of one of weirdest moments of the recent election campaign around the aptly named Whirlpool factory). This manifesto whose radical anti-capitalism has never really been put into question has deeply impregnated the language of French social relations. Its major semantic component is distrust. Managers and even self-made entrepreneurs are by definition class enemies. A company’s overarching goal can only be profit maximisation by ruthless exploitation of workers. Compromise is treason. Accordingly, German style co-determination practices are looked upon with defiance. Which is understandable, given all the negative connotations conveyed by the vocabulary in vigour. Unlike the German ‘Arbeitgeber’ (= ‘providers of work’), the French term ‘patronat’ reduces this specific social group to its purely hierarchical dimension of domination. The etymology of ‘patron’ reveals of course its religious, medieval roots, inevitably smelling of pre-industrial authority structures and inducing neo-feudal perception and behaviour patterns. Not exactly what you would call ‘social partnership’.

‘Hang all the bosses under the Avignon Bridge.’ French semantics with charming smiles.

These are no doubt the reasons why in 1998 the French employers’ federation changed its name from CNPF (where ‘P’ stands for ‘Patronat’) to MEDEF (where it is replaced by ‘Entreprises’). Unfortunately, its representatives have had trouble changing their own rhetoric accordingly, and their internal power struggles often lead to the same kind of stupid over-bidding as on the trade union’s side. Their current president, Pierre Gattaz, is no exception to this rule, regularly missing excellent opportunities to just shut up for a while. In a lovely compendium on French-German stereotypes and contrasts published twenty years ago, Ingo Kolboom very rightly recalled in his contribution about labour relations in both countries that ‘words are more than just designations; they are complex interpretations of reality, transformations, repressions, and projections, the support of desires and social strategies’ (R. Picht et al., Fremde Freunde, Munich, 1997, p. 268). France offers a linguistic and cultural environment in which trade unions simply have no choice but systematically base their actions on an unwavering presumption of contempt (‘mépris’) with regard to employers’ attitudes towards employees. Which in turn explains that strikes or similar radical actions, rather than being the ultimate means of struggle once negotiations have failed or justified requests have remained unanswered, are in fact a pre-condition of negotiation. They are called with the aim of increasing bargaining power and they inevitably raise the face-saving stakes on all sides by lifting discussions from pragmatic deal making to the level of moral indignation. Such is the minefield that Emmanuel Macron has chosen as his first area of reform. The speed with which he and his new Prime Minister Edouard Philippe have already invited each single trade union leader for long, individual dialogues to both the Elysée and Matignon give evidence to their determination, whatever the outcome of the legislative elections.

Holding out a hand to the trade unions: Emmanuel Macron and Philippe Martinez from the CGT.

Surprisingly, what clearly has been a suicide mission for any government of the last twenty years, all of a sudden does not even seem out of reach any more. Listening to the very careful wording of the trade unionists these days, one cannot help but find they are somehow aware that the new President has managed to install a ‘now-or-never feeling’ in the country over the last weeks. They seem to feel that ‘the times they are a-changin’ and for the time being, they don’t want to be the ones that ‘stand in the doorways’ and ‘block up the halls’. Macron’s tightrope walk is the most passionate political endeavour this country has seen for a long time. It’s more than a reform. It’s full-size cultural change in the making. If he manages to shift the semantics of labour relations from the lexical field of class struggle to a Monnet-inspired new vocabulary of common interest and joint effort, he will have achieved more in a few months than others over their entire mandates.

Albrecht Sonntag @albrechtsonntag

This is post # 23 on the French 2017 election marathon. All previous posts can be found here.

The post France 2017: It’s the semantics, stupid! appeared first on Ideas on Europe.

Categories: European Union

Visegrádi Kulturális Menedzsment Akadémia

Kultúrpont - Wed, 31/05/2017 - 14:46
Egyéves tréninget szerveznek a Visegrádi Négyek országai és a Keleti Partnerség országainak fiatal kulturális szakemberei számára Visegrádi Kulturális Menedzsment Akadémia címmel.
Categories: Pályázatok

Kosovo Election Exposes Deep Rift Among Serbs

Balkaninsight.com - Wed, 31/05/2017 - 14:43
Ahead of Kosovo’s general elections, the Kosovo Serb bloc is more divided than ever with Belgrade backing only one list – a decision observers say might backfire.
Categories: Balkan News

Les Kalibr à l'assaut du désert syrien

La marine russe a procédé à de nouvelles frappes avec des missiles de croisière Kalibr tirés depuis la Méditerranée contre des cibles de l'Etat islamique en Syrie. Que faut-il retenir de cette nouvelle démonstration de force ? Il s'agit du quatrième tir...
Categories: Défense

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