Le transport dans l’ensemble des bus de l’Etablissement public de transport urbain et suburbain d’Alger (ETUSA), sera gratuit durant la journée du mardi, à l’occasion du 62e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération, indiquait lundi la société dans un communiqué de presse.
« A l’occasion du soixante deuxième anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération, l’Etablissement public de transport urbain et suburbain d’Alger (ETUSA), porte à la connaissance de ses usagers de la gratuité du transport dans l’ensemble de ses bus et ce le mardi 1er novembre 2016 », précise le communiqué.
L’opérateur Algérie Telecom a tenu, lundi, a rassuré, ses clients sur l' »efficience » de son service internet indiquant qu’ »aucun filtrage n’est opéré ou appliqué pour des sites internet », inaccessibles ces derniers jours.
Ce fournisseur d’accès à Internet réagissait lundi à des articles parus dans la presse, faisant état de ‘’blocage de certains sites électroniques par Algérie Télécom’’, devenus inaccessibles sans le recours à un proxy ou VPN.
Dans un communiqué de presse, AT a soulignéque « s’agissant des sites hébergés en Algérie, Algérie Télécom assure un service efficient. En effet, aucune signalisation particulière n’a été enregistrée (…) et aucun filtrage n’est opéré ou appliqué pour les sites internet »
Quant aux sites hébergés à l’étranger, AT explique qu’elle n’assure pour ces derniers que le transport à travers un backbone international réparti sur deux points de présence (Alger et Annaba).
Selon l’opérateur, « ce même backbone décerne l’ensemble des opérateurs en Algérie, y compris la 3G et la 4G, et ce d’une manière transparente et dynamique », ajoute-t-on.
Sonatrach a davantage exporté en 2016 en captant de nouveaux marchés en Amérique du sud. Pour le pétrole, la hausse a été de 9% jusqu’à fin octobre. Les exportations de gaz sont en hausse de 40%.
Sonatrach a exporté 89 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) à fin octobre, en hausse de 9% par rapport à la même période de l’année précédente a indiqué lundi le P-dg du groupe M. Amine Mazouzi, assurant que la production du groupe a également progressé.
« En 2016, il y a eu des augmentations de la production et des exportations, ce qui nous a permis de capter de nouveaux marchés. Depuis le premier semestre 2016, nous avons augmenté la production de 80.000 b/j, alors que les exportations ont atteint 89 millions de TEP à fin octobre 2016, soit une augmentation de 9% par rapport à 2015 », a-t-il déclaré.
Il s’exprimait en marge de sa visite au siège de la Direction de l’activité transport par canalisation relevant de Sonatrach (Baraki) où il a inauguré le nouveau Centre de médecine du travail (CMT) du site.
Assurant que ces augmentations entrent dans le cadre du programme de Sonatrach visant à augmenter ses capacités de production et à diversifier ses marchés à l’international, M. Mazouzi a indiqué qu’elles ont permis d’exporter vers des marchés de l’Amérique du sud comme Cuba et le Brésil, pénétrer le marché australien et asiatique alors que des contrats ont été signés avec l’Inde.
S’agissant du gaz, le Pdg du groupe a indiqué les exportations ont augmenté de 40% en 2016 par rapport à l’année passée, tandis que la production des huiles a atteint des « niveaux records » en octobre de l’année en cours.
28 découvertes en « effort propre » au 30 septembre 2016
Sonatrach a indiqué par ailleurs avoir réalisé 28 découvertes d’hydrocarbures du 1er janvier au 30 septembre 2016 dont essentiellement à Hassi Messaoud et à Berkine.
« Dans le cadre de ses activités d’exploration, Sonatrach annonce la mise en évidence de vingt-huit (28) découvertes d’hydrocarbures au 30 septembre 2016 », indique-t-elle dans un communiqué. La totalité de ces découvertes, dont trois (3) sont en cours d’évaluation, a été réalisée « en effort propre », précise la compagnie nationale des hydrocarbures.
Le volume total d’hydrocarbures mis en évidence grâce aux 25 découvertes évaluées s’élève à 177,47 millions de tonnes équivalent pétrole (Tep) prouvé et probable (2P), et 401,37 millions de Tep prouvé, probable et possible (3P). Les volumes répartis par fluide et en 2P sont de 97,91 millions de Tep pour l’huile, 66,7 millions de Tep pour le gaz et 12,86 millions de Tep pour le condensat, précise la même source.
L’ensemble des découvertes est réparti géographiquement comme suit :
– Seize (16) découvertes dans le bassin de Berkine (Wilaya de Ouargla)
– Cinq (5) découvertes dans la région d’Oued Mya (Ouargla)
– Quatre (4) découvertes dans la région d’Amguid Messaoud (Ouargla)
– Une (1) découverte dans le bassin d’Illizi
– Une (1) découverte dans le bassin de Béchar
– Une (1) découverte dans le bassin de Reggane (Adrar)
« Le plus gros de ces volumes découverts est concentré dans les régions de Hassi Messaoud, Oued Mya et de Berkine grâce à l’intensification des efforts de recherche et d’exploration de Sonatrach », indique le communiqué.
Pour l’ancien ministre du Commerce, Smail Goumeziane, les grandes dépenses d’infrastructures engagées n’ont pas fait une industrialisation et n’ont donc pas profité à l’économie. Il y avait une autre manière de faire pour créer des industries en amont et en aval des infrastructures réalisées au plus fort de l’embellie financière.
La faramineuse dépense publique engagée dans les années 2000 n’a pas eu les effets escomptés en termes de développement. Ce constat, établi par l’économiste Smail Goumeziane ce lundi sur la webradio Radio M tranche avec le discours ambiant, qui affirme que l’Algérie a rattrapé son retard en matière d’infrastructures.
D’abord, parce que le processus de rattrapage des infrastructures n’est pas fini, il est toujours en cours. Ensuite, la dépense publique a péché par un manque de ciblage. Mais surtout, estime-t-il, les infrastructures mises en place n’ont pas impulsé « un rattrapage de développement », en ce sens qu’elles n’ont pas été « un élément de déclenchement d’un processus d’industrialisation aussi bien en amont qu’en aval ».
Il a rappelé que cet énorme retard en matière d’infrastructures hérité des années 1980 et même avant est à mettre sur le dos de la politique des industries « industrialisantes » où l’on privilégiait les usines aux infrastructures. Aujourd’hui, l’Algérie a emprunté le chemin inverse.
Les infrastructures réalisées dans les années 2000 au moment de l’embellie financière du pays « n’ont pas créé en amont toutes les industries qui auraient dû naitre pour participer à la réalisation et maintenance de ces mêmes infrastructures ». Pire encore, en aval, « on n’a pas les acteurs économiques nationaux capables d’utiliser d’une manière optimale toutes les infrastructures ».
Nous avons une autoroute du 20ème siècle
Pour que les infrastructures soient « industrialisantes », il faut qu’elles impulsent ce « processus d’industrialisation en amont et en aval », affirme-t-il. Et d’ajouter que ce processus n’aboutira pas sans une » stratégie en matière de commerce interne et externe qui favorise le développement du tissu industriel ».
Soit le contraire de la politique qui est menée dans les années 2000. « On réalise des infrastructures en attendant qu’il y ait des industries et on ouvre la porte d’une manière débridée aux importations tous azimuts » constate-t-il.
Sur ce rattrapage en infrastructures, il reste insuffisant à ses yeux tant qu’il n’a pas intégré les standards internationaux, à l’ère des nouvelles technologies. Ce qui fait que les infrastructures réalisées sont devenues obsolètes quelques années plus tard.
« Les autoroutes que nous avons réalisées sont du 20eme siècle », fait-il remarquer. « Le projet de faire une autoroute est absolument essentiel, la question fondamentale est de savoir si l’autoroute que nous avons aujourd’hui est une autoroute en mesure d’absorber un vrai développement digne du 21eme siècle ou pas », a-t-il expliqué.
Et de rappeler qu’à l’époque des industries « industrialisantes » on reprochait à ce modèle de privilégier les projets les plus en pointe. « Aujourd’hui, on pourrait faire le reproche inverse ».
Le directeur général des impôts, Abderrahmane Raouia, a affirmé dimanche que les taxes et impôts prévus dans le projet de loi de finances 2017 (PLF 2017) n’auraient pas d’incidence directe sur les citoyens à moyen revenu.
Dans une déclaration à la presse en marge de sa réunion avec la commission des finances et du budget à l’Assemblée populaire nationale (APN), consacrée à l’examen des dispositions fiscales contenues dans le PLF 2017, M. Raouia a indiqué que « l’ensemble des impôts prévus par le projet de loi concerne des transactions commerciales et financières spécifiques à l’instar des taxes imposées aux opérations de vente et de location de logements et les taxes sur certains produits pétroliers tels que le carburant ».
Ces nouvelles mesures visent l’amélioration des recettes de la fiscalité ordinaire dans un contexte économique particulier marqué par la chute des prix du pétrole, a indiqué le responsable.
M. Raouia a rappelé que le gouvernement maintiendrait sa subvention aux produits de large consommation tels que la farine, le blé, la poudre de lait, l’huile de table et les médicaments, parallèlement à la poursuite de sa politique d’aide et de solidarité au profit des catégories démunies.
Le responsable a fait savoir que les nouvelles mesures fiscales contenues dans le projet de loi de finances 2017 s’inscrivaient dans le cadre de la simplification des procédures en accordant davantage de flexibilité aux contribuables. A cela s’ajoutent d’autres mesures ayant pour objectif la promotion des investissements.
La réunion dont les travaux ont débuté en soirée a porté sur l’examen de plusieurs articles relatifs aux dispositions fiscales dans le cadre du projet de loi de finances 2017.
Par ailleurs, les membres de la commission se sont penchés sur le nécessaire durcissement des sanctions financières et des pénalités pour mieux lutter contre la fraude et l’évasion fiscale.
Ils ont également appelé à la définition d’un mécanisme à même de permettre aux agriculteurs de récupérer la TVA lors de l’acquisition de matériels industriels agricole.
Reconnaissant le caractère encore insuffisant des actions du gouvernement, le chef de l’Etat met néanmoins en évidence les efforts de l’Exécutif.
La situation financière que traverse le pays n’est pas une fatalité. Il est possible d’en sortir. C’est en substance le message du chef de l’Etat qui estime le défi «à notre portée», à la condition d’une mobilisation nationale effective.
«Le nouveau modèle de croissance adopté récemment permettra une mise en valeur plus intense de nos riches potentialités pour bâtir une économie plus diversifiée, capable de répondre aux besoins de notre jeunesse en emplois, et à même de pérenniser nos options sociales», a souligné le chef de l’Etat, comme pour appeler à une mobilisation des Algériens derrière le nouveau modèle de croissance, histoire de «partager l’effort que nous imposent nos difficultés financières conjoncturelles, afin de poursuivre notre processus prometteur de développement». Il faut dire que le concept de «partage de l’effort» demeure un peu flou et les Algériens ne parviennent pas à le traduire sur le terrain.
Il faut dire que sans le sens du «partage», il sera plus compliqué de faire face à la situation, mais le président affirme dans son message que le défi du développement économique et social doit être poursuivi et intensifié. C’est peut-être à ce prix que les citoyens comprendront le sens profond du message présidentiel. Il y a donc dans le nouveau modèle économique, des actions concrètes destinées à donner le signal qu’il faut à la société quant au bien-fondé de la démarche du gouvernement. Sur le sujet, le président de la République est très à l’aise lorsqu’il soutient que «des efforts gigantesques ont été investis, et des résultats remarquables ont été atteints», ces dernières années.
Une réalité palpable au quotidien par les Algériens. Cela n’est pas tombé du ciel. «Des centaines de milliards de dollars de revenus pétroliers ont été mobilisés, notamment pour la construction des écoles, des universités, des hôpitaux, des logements, des amenées d’énergie et d’eau courante, ainsi que dans les infrastructures de base», a insisté le chef de l’Etat. Tous ces acquis ne sont pas à remettre en cause, mais plutôt à capitaliser à travers une «mobilisation» de la société, maintenant que l’argent vient à manquer.
Reconnaissant le caractère encore insuffisant des actions du gouvernement, en rapport avec l’importante demande sociale, le chef de l’Etat met néanmoins en évidence les efforts de l’Exécutif, qui «sont une affirmation palpable de l’attachement de l’Etat à la justice sociale et à la solidarité nationale». Cela étant dit, le président Bouteflika met en exergue la brutalité de la détérioration des revenus du pays, «comme c’est le cas des autres pays producteurs de pétrole». Il devient évident que l’Etat et la société doivent revoir leur train de vie, tout en déployant le nouveau modèle de croissance à même d’éloigner le pays de la zone de dépendance aux hydrocarbures.
Mais tout compte fait, l’Algérie encaisse très bien le coup en comparaison avec d’autres pays. Cela est la conséquence du remboursement anticipé de la dette extérieure et d’une gestion prudente des réserves de changes.
Ces deux décisions «nous permettent aujourd’hui de préserver notre indépendance de décision économique», affirme le président de la République dans son message.
Cette marge salutaire constitue pour le président «un motif supplémentaire d’en appeler à une mobilisation nationale pour partager l’effort que nous imposent nos difficultés financières conjoncturelles, afin de poursuivre notre processus prometteur de développement».
Le défi, en fait, n’est pas seulement d’accuser le coup, mais surtout de poursuivre dans la dynamique de croissance que vit le pays. Cela passe par l’accélération et l’approfondissement de «nos réformes pour la modernisation de la gouvernance, la dynamisation de l’investissement, et pour une efficacité accrue de la dépense publique, des domaines parmi d’autres, où nous enregistrons, chaque jour déjà, des progrès prometteurs». Tout un programme.
«Le recours à l’endettement est une fuite en avant, et l’ Algérie ne risque rien de voir ses réserves de changes baisser au-dessous de 100 milliards de dollars.»
Dans son entretien accordé avant-hier, en marge de sa visite dans la wilaya de Tizi-Ouzou, à la chaîne de télévision privée Dzaïr News, le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, ne critique plus l’opposition, il voit d’un bon oeil la participation du RCD et du FFS aux législatives prochaines. «Cela démontre que le pays est sur la bonne voie et le multipartisme est bel et bien instauré», souligne-t-il. «Ceux qui opteront pour le boycott, en paieront la facture puisque leur position sera synonyme d’opposition à une disposition (celle relative à la création d’un haute instance de surveillance des élections) inscrite dans la révision de la Constitution», prévient-il. En évoquant sa mission en novembre 2013, en tant que superviseur des élections législatives en Mauritanie, où existe une instance supérieure indépendante des élections, il a affirmé que «l’instance indépendante pour la gestion du processus électoral, telle que revendiquée par l’opposition ne peut pas justifier à elle seule le boycott de certains partis». «Ceux qui boycotteront ont d’autres visions et arrière-pensées politiques», a-t-il soutenu, en ajoutant que «malgré l’existence de ladite commission en Mauritanie, nombreux sont les partis qui ont boycotté les législatives qui se sont déroulées en novembre 2013 dans ce pays». Il a cité également l’exemple de la France où, selon lui, «l’organisation et la surveillance des élections relève du monopole du département de l’intérieur». Pour Ouyahia: «Si les conditions du déroulement des élections ne sont pas parfaites en Algérie, il n’en demeure pas moins que la création d’une Haute Commission indépendante et permanente de la surveillance des élections est une avancée considérable réalisée ces derniers temps.» De même dit-il: «La Constitution oblige le Conseil constitutionnel d’étudier les recours dans le fond et non dans la forme.»
Le patron du RND,qui présidera vendredi prochain, la réunion de son bureau politique, intervenant après ses dernières sorties dans les wilayas de l’ouest et du centre du pays, prêche la création «de pôle politique», qui présente, néanmoins, une nuance sémantique avec l’alliance présidentielle. A titre de rappel, Ouyahia ne fait que réitérer son appel lancé en juin dernier à l’adresse du FLN, le MPA et TAJ en vue de former un pôle politique avec son parti afin d’apporter davantage de soutien au programme du président de la République. «On n’a jamais proposé la création d’une alliance au RND. Je pense que ce dont a besoin le pays aujourd’hui c’est de créer des pôles», a-t-il expliqué. «Nous attendons des partis qui prétendent soutenir le programme du président, de traduire leur convergence par des actions communes, en commençant par le soutien des projets du président au Parlement et parler de la même voix, en servant des discours sur un ton positif, semant l’espoir.» Il s’agit pour Ouyahia «d’apporter notamment un démenti à ceux qui disent que l’Algérie est trahi par ses gouvernants qui ont gaspillé sans compter et sans aucun résultat plus de 800 milliards de dollars durant ces 15 dernières années et à ceux qui qualifient la loi de finances 2017 de Code pénal bis contre la majorité des Algériens». «A travers nos rencontres avec les militants élargies des fois aux notables, on essaye de répondre aux préoccupations des militants et d’expliciter les différentes politiques menées par le gouvernement dans lequel nous sommes partie prenante. Il s’agit aussi de mobiliser et de resserrer les rangs au sein du parti en cette conjoncture électorale marquée par la montée de la fébrilité et la convoitise des premières positions sur les listes électorales», a-t-il dit. Ouyahia a reconnu que «le processus de restructuration du parti a
buté sur de nombreuses et importantes difficultés». «Le parti a été secoué par des secousses et tiraillements assez graves dans certaines wilayas à l’image de Tizi Ouzou, après ma démission de mon poste à la tête du RND en 2012», a-t-il indiqué. Invité à commenter le départ de l’ex-secrétaire général du FLN, le directeur du cabinet de la présidence de la République, souhaite un prompt rétablissement à Amar Saâdani et réitère ses félicitations au nouveau SG de ce parti, Djamel Ould Abbès. «J’ai personnellement félicité Ould Abbès oralement et par écrit, que je connaît depuis 1994 au temps du CNT, suite à son élection à la tête du FLN», a-t-il précisé. Notre position demeure inchangée car le FLN reste «un allié stratégique». Il s’est réjoui à la fois d’entendre les responsables du FLN déclarer que le RND est leur allié et de l’orientation du premier communiqué du bureau politique du FLN sous la présidence d’Ould Abbès invitant les parlementaires à voter le projet de loi de finance 2017. «Nous sommes maintenant deux au Parlement à soutenir ce projet», explique M.Ouyahia. Sur le plan économique, Ouyahia dira: «Dieu soit loué que mon pays ait cessé de recourir à l’endettement extérieur et préservé ses réserves de changes.» Dans ce contexte, je salue le président de la République, qui avait pris la décision en 2006 de rembourser la dette par anticipation et suspendu définitivement le recours à l’endettement extérieur car auparavant la wilaya, le ministère et les entreprises publiques empruntaient…».
Aujourd’hui, la dette publique algérienne est évaluée à seulement 400 millions de dollars, l’autre partie estimée à 3 milliards de dollars est constituée d’emprunts extérieurs de BP et Djezzy…etc».
De l’autre côté, poursuit-il «les 121 milliards de dollars de réserves de changes ont permis à l’ Algérie d’être souveraine sur ses décisions économiques, la preuve en est que l’Algérie a réduit son taux de réescompte de 4 à 3, 5%».
De plus, fustige-t-il le gouvernement, «l’idée que les réserves de changes ne doivent pas baisser au-dessous du seuil de 100 milliards de dollars n’a aucun fondement car le montant des réserves de changes de sécurité est équivalent à trois mois d’importations seulement, non à trois ans».
Par ailleurs, «le recours à l’endettement pour les besoins du budget de fonctionnement est un choix aberrant et nous mènera droit vers l’étouffement et s’apparente à une fuite en avant par rapport aux enjeux et solutions réels de la crise financière», a-t-il fait savoir.
«La réforme du système éducatif repose sur l’implication des cadres du secteur, en particulier, ceux qui disposent d’un capital d’expérience dans le domaine.»
Plus de 28.000 enseignants ont déposé leur demande de départ à la retraite dans le secteur de l’éducation, un chiffre important et inquiétant à la fois, selon la ministre de l’Education Mme Nouria Benghebrit, qui a rappelé l’importance et la nécessité de réduire cette hémorragie qui freine la concrétisation du programme de la réforme du système éducatif. Pour la ministre de l’Education nationale la réforme du système éducatif repose sur l’implication des cadres du secteur, en particulier, ceux qui disposent d’un capital d’expériences dans le domaine de l’enseignement pour «relever le défi de la qualité au regard des efforts consentis par l’Etat dans le secteur de l’éducation» et qui visent à «assurer une éducation de qualité pour tous», un objectif ambitieux qui ne peut être atteint que si le système éducatif dispose d’un corps d’enseignants qualifiés et motivés.
Le secteur de l’éducation se vide petit à petit de sa «crème» comme le démontrent les chiffres avancés par la première responsable du secteur, qui selon elle, ce secteur a atteint des taux record contrairement aux années précédentes. La ministre de l’Education a indiqué que le nombre de dépôts de dossiers de retraite proportionnelle, «a enregistré cette année une hausse vertigineuse, par rapport aux années précédentes, avec seulement 7000 départs à la retraite proportionnelle en 2015». La ministre de l’Education relève une «augmentation constante» du nombre des bénéficiaires de la retraite proportionnelle dans le corps des enseignants, notamment depuis 2013, soit après l’entrée en vigueur du nouveau système d’indemnisation des travailleurs.
Nouria Benghebrit estime que le nouveau projet de loi sur la réforme de la retraite, marque un retour à la normale imposée par la conjoncture économique actuelle du pays. Pour expliquer les nouvelles dispositions contenues dans ce nouveau projet de loi contesté par l’intersyndicale qui a choisi la grève pour contrer la décision du gouvernement, le département de l’Education nationale a déjà organisé des rencontres avec ses partenaires sociaux et le ministère du Travail pour expliquer «les mesures contenues dans le projet de loi relatif à la retraite et présenter les statistiques de la retraite proportionnelle depuis 1998», affirme la ministre. Des rencontres qui ont permis, selon Nouria Benghebrit, de «démentir les rumeurs qui circulent sur le dossier de la retraite, dont celles relatives au nombre d’années référentielles pour le calcul de la prime de retraite qui est de 5 ans et non de 10», ou «la non-introduction des primes de rendement et d’amélioration de la performance éducative lors du calcul de la prime de retraite».
Le ministère de l’Education nationale estime que la réforme de la retraite permettra d’arrêter cette hémorragie pour les syndicats, la solution est de chercher dans les causes qui font que l’enseignant se précipite de quitter l’école et affirment dans ce sens que le Bureau international du travail considère la fonction de l’enseignant comme un métier pénible qui devrait bénéficier des mesures exceptionnelles.
Pour ce qui est de la liste des métiers pénibles dont les travailleurs vont bénéficier de mesures exceptionnelles le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a indiqué que la liste sera définie dans les décrets exécutifs qui seront promulgués après l’adoption de la nouvelle loi sur la retraite. M.El Ghazi indique que l’Union générale des travailleurs algériens en sa qualité de partenaire social reconnu par le gouvernement procèdera au «recensement des métiers pénibles qui seront définis par le ministère dans les décrets exécutifs de la nouvelle loi sur la retraite après sa présentation aux deux chambres du Parlement pour débat et sa publication au Journal officiel», a-t-il précisé. Du côté de la Centrale syndicale des travailleurs, des sources proches du dossier, indiquent que le patron de l’Ugta Abdelmadjid Sidi Saïd, compte soumettre prochainement les propositions de la Centrale syndicale à la commission chargée par le gouvernement d’arrêter les listes des métiers pénibles, avec également une proposition portant sur le maintien de la durée du travail de 32 ans pour le départ légal à la retraite, et ce, afin d’atténuer la colère des Fédérations de travailleurs qui ont dénoncé la position de la Centrale syndicale. Ces derniers temps de nombreuses fédérations de travailleurs affiliées à l’Ugta ont dénoncé la position de la Centrale syndicale, qui, selon elles, s’est alignée sur la décision du gouvernement contre l’intérêt des travailleurs, à commencer par la Fédération des travailleurs de la Société nationale des véhicules industriels (Snvi)de Rouiba qui a joint son action à celle de l’intersyndicale et 85 autres sections syndicales qui ont exprimé leur mécontentement. Pour faire face à cette situation, le patron de la Centrale syndicale s’est retrouvé dans l’obligation de revenir sur sa décision, pour préserver la stabilité de l’Ugta et atténuer la colère des travailleurs.
La conjoncture nous incite «tous ensemble à la préservation de la paix sociale» et à «faire preuve de discernement face aux discours populistes ou électoralistes», a insisté le chef de l’Etat.
C’est à la veille de la célébration du 62ème anniversaire du déclenchement de la révolution, que le président Bouteflika a choisi de diffuser un discours optimiste qui tranche avec le pessimisme ambiant. Dans son message, le chef de l’Etat a identifié trois fronts. Il a appelé à la vigilance pour contrer la menace sécuritaire aux frontières, à la mobilisation pour consolider la stabilité et la démocratie et a exprimé sa foi en les capacités de l’Algérie à relever le défi économique.
Au plan sécuritaire, le président s’est dit rassuré par le professionnalisme de l’armée. «L’Algérie sait pouvoir compter sur les capacités, le professionnalisme et le patriotisme de l’ANP, digne héritière de l’ALN, ainsi que sur le potentiel et l’expérience de ses corps de sécurité, pour préserver l’intégrité du territoire et éradiquer les résidus du terrorisme de son sol», a souligné le chef de l’Etat dans un message où il a rendu un hommage appuyé «aux officiers, sous-officiers et djounoud de l’ANP, pour leur mobilisation et leurs sacrifices au service de la Patrie», saluant aussi «l’engagement et le savoir-faire des personnels de nos corps de sécurité» qui veillent notamment, à la sécurité des citoyens et à la lutte contre les fléaux qui menacent notre société. Cependant, le président a insisté sur la vigilance collective, «à laquelle j’appelle chaque citoyen et chaque citoyenne». Car pour le président la sécurité du pays, la destruction du terrorisme, le recul des fléaux criminels et même la sécurité publique, sont autant de causes qui nécessitent cette vigilance constante.
Dans le même sillage, il a relevé que «le terrorisme est un fléau en expansion dans le monde et dans notre voisinage», faisant observer que «les trafics d’armes et de drogues notamment, ont atteint un seuil dangereux dans notre sous-région». Au front interne, Bouteflika a insisté sur la stabilité politique évoquant dans ce sens les prochaines élections législatives et locales. Comme garantie de transparence et du bon déroulement de ces échéances, le président s’est engagé en sa qualité de garant de la Constitution, à «veiller à la concrétisation et au respect» des nouvelles garanties de transparence édictées par la Constitution, «de sorte que la démocratie accomplisse de nouvelles avancées dans notre pays, que notre peuple s’investisse plus dans le choix de ses représentants, et que les Assemblées qui en résulteront, au niveau national et local, puissent concourir davantage au succès des réformes». à l’adresse des partis politiques, le chef de l’Etat a rappelé la mise en place de la Haute instance indépendante de surveillance des élections, qui a été engagée et que «le succès de la démocratie pluraliste exige la stabilité». «C’est là une obligation pour chacun, envers le peuple source de la démocratie, et envers la Patrie unique pour tous», est-il noté dans le message du président. Enfin, le dernier front et pas des moindres évoqué par le président Bouteflika consiste à relever le défi de la crise financière et économique. Face à la chute des prix du pétrole les ressources financières du pays sont au plus bas niveau.
C’est un fait, une malédiction, que vivent tous les pays producteurs de pétrole. Tout en appelant à une «mobilisation nationale pour partager l’effort…», le chef de l’Etat a rassuré cependant que l’Algérie a les capacités de redresser sa situation économique et financière. Pour ce faire, il a relevé, cependant, que le succès de la démarche de construction nationale requiert que tous les partenaires économiques et sociaux, avec lesquels le gouvernement s’est attelé au dialogue et à la concertation, concourent «tous ensemble à la préservation de la paix sociale». Le chef de l’Etat a tenu également, en cette conjoncture, à appeler les citoyens à «faire preuve de discernement face aux discours populistes ou électoralistes».
Triste souvenir qu’est la date du 1er novembre 1994. Ce jour-là, à Mostaganem, au nom de la bêtise humaine quatre enfants ont perdu la vie.
Les scouts musulmans : Mohamed Chawki AYACHI, (7 ans), Mohamed HACHELAF (8 ans), Mehdi BOUALEM (9 ans) et Abdallah CHOUAFRIA (12 ans) étaient venus au cimetière commémorer le 1er novembre, pensant rendre hommage à ces Martyrs qui ont donné leurs vies, pour que tout un peuple puisse vivre libre.
Ils étaient loin d’imaginer qu’un autre ennemi, bien plus lâche cette fois, avait décidé de réduire en miettes avec une bombe, leurs corps, leurs rêves et le bonheur de leurs familles.
Dans son ouvrage « La Cause du peuple », Patrick Buisson, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy rapporte des échanges qui auraient eu lieu, en octobre 2002 entre Dalil Boubakeur et Nicolas Sarkozy.
Nicolas Sarkozy était alors Ministre de l’Intérieur et Dalil Boubakeur venait de se faire attribuer le 14 février 2002, le grade honorifique de Doctor of Laws, par l’Université d’Ulster, pour sa lutte pour la tolérance et la réconciliation entre les différentes religions.
Selon l’ouvrage de Patrick Buisson, Nicolas Sarkozy aurait confié: « Dalil, je vais avoir besoin de toi pour représenter la communauté ». Dalil Boubakeur aurait rétorqué: « Tu sais bien que je suis très malade ». Nicolas Sarkozy l’aurait alors relancé : « Il me faut quelqu’un de confiance pour présider le Conseil du culte. Je ne vois que toi pour bien faire le job». Dalil Boubakeur aurait répété : « Tu sais que je suis très fatigué ».
Le président aurait alors tenté: « Combien ? », ce à quoi le recteur aurait répondu : « Tu sais bien que je ne les supporte plus, ces Arabes, que je les déteste. Je ne peux plus les voir en peinture ». Le ministre devait penser que tout avait un prix et aurait donc insisté: « Combien, Dalil ? ».
Devant son insistance Dalil Boubakeur aurait lâché: « Avec les musulmans, c’est pire. Toutes leurs histoires me sortent par les yeux. Ça fait plus de soixante ans que je les subis. Il faut me comprendre : j’ai été élevé dans une mosquée. Je n’ai jamais pu en sortir ».
La réaction de Dalil Boubakeur n’a pas tardé à venir.
Dalil Boubakeur a formellement démenti « les fausses allégations » rapportées par Patrick Buisson. Il a affirmé sur le site de la Mosquée de Paris que la décision de le désigner comme président du CFCM « a été prise en présence de l’ensemble des représentants des Fédérations musulmanes et des grandes mosquées fondatrices du CFCM réunis par Nicolas Sarkozy (…), qui a ensuite annoncé publiquement le choix unanime sur lequel se sont portés tous les représentants du culte musulman en France ».
Il a également ajouté: « Contrairement à ce qu’avancent les propos rapportés par Patrick Buisson, il n’y a eu aucune négociation personnelle et encore moins de proférations d’insultes intolérables et inacceptables ». Précisant que La Grande mosquée de Paris est financée par l’Algérie, à hauteur d’un million d’euros par an.
Rappelons que M. Dalil Boubakeur a été président du Conseil français du culte musulman (CFCM) entre 2003 et 2008 puis entre 2013 et 2015.
Le groupe Sonatrach a réalisé 28 découvertes d’hydrocarbures du 1er janvier au 30 septembre 2016 dont essentiellement à Hassi Messaoud et à Berkine. « Dans le cadre de ses activités d’exploration, Sonatrach annonce la mise en évidence de 28 découvertes d’hydrocarbures au 30 septembre 2016 », indique-t-elle dans un communiqué. La totalité de ces découvertes, dont 3 sont en cours d’évaluation, a été réalisée « en effort propre », précise la compagnie nationale des hydrocarbures. Le volume total d’hydrocarbures mis en évidence grâce aux 25 découvertes évaluées s’élève à 177,47 millions de tonnes équivalent pétrole (Tep) prouvé et probable (2P), et 401,37 millions de Tep prouvé, probable et possible (3P).
Une majorité des français serait favorable à des excuses officielles pour les exactions commises par les forces françaises durant l’occupation de l’Algérie, c’est en tout cas ce que montre un sondage réalisé par l’Institut français d’opinion publique (IFOP).
n effet, 52% des français interrogés par l’IFOP se sont prononcés en faveur d’excuses officielle de la part de la France pour les exactions commises durant l’occupation en Algérie. Parmi cette proportion, 37% se sont dits « très favorables » à des excuses officielles, tandis que 15 % se sont dits « plutôt favorables ».
Les résultats de ce sondage, réalisé pour le compte du journal en ligne TSA, montrent une grande différence d’opinion selon la tranche d’âge; ainsi, 61% des français de moins de 31 ans se sont prononcés en faveur d’excuses officielles, tandis que seuls 38% des personnes âgées de plus de 65 ans y sont favorables. » Les 65 ans et plus ont connu la guerre d’Algérie. Pour eux, ce n’est pas juste une chose qu’on voit dans les documentaires historiques » a expliqué François Kraus, directeur du pôle des études politiques au sein de l’IFOP.
Une différence d’opinion a été également notée selon les sexes. Ainsi, 56% des femmes françaises interrogées se sont prononcées en faveur d’excuses officielles de la part des autorités françaises, tandis que seuls 47% des hommes s’y disent favorables.
Il est à noter que le sujet des crimes commis par l’armée française en Algérie reste encore largement épineux parmi les français, surtout ceux qui ont vécu la période de la guerre d’Algérie, et qui estiment que le FLN a également commis de son côté des exactions à l’encontre des populations civiles européennes établies en Algérie.
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a visité dimanche à Doha (Qatar), la Direction générale du Centre des systèmes d’information relevant du ministère de l’Intérieur de ce pays.
M. Bedoui qui était accompagné du directeur général de la Sureté nationale, le général major, Abdelghani Hamel, et du directeur général du centre, le général Saqr Khemis al Kobeissi, a reçu des explications exhaustives sur le fonctionnement de cette institution électronique.
Selon les explications avancées, le site électronique du Centre des systèmes d’information (e-gouvernement) propose des applications pour diverses prestations pouvant atteindre 360 services qui touchent la carte intelligente (carte électronique), l’enregistrement des accidents de la circulation, le versement des contraventions, le renouvellement du permis de conduire et autres.
A travers ce site, le citoyen est en mesure de régler les problèmes électroniques qui se posent sans avoir à se rendre dans les services concernés.
A ce propos, les responsables du centre ont souligné l’importance du du matricule personnel du citoyen (numéro figurant sur la carte d’identité et le passeport biométrique en Algérie) pour résoudre nombre de problèmes liés aux fichiers des personnes au plan administratif.
D’autre part, M. Bedoui a effectué une visite aux différents services du Centre et a pris connaissance des étapes d’élaboration des documents officiels dans ce pays comme le passeport et la pièce d’identité ainsi que le bureau d’assistance.
Ce soir, le ministre de l’Intérieur devra rencontrer les membres de la communauté algérienne établie à Qatar à la veille de la célébration du 62e anniversaire de la révolution du 1er novembre.
Le programme de la visite compte également la signature d’un accord de coopération entre les ministères de l’Intérieur des deux pays respectifs et la participation à l’ouverture de la 11e édition du Salon international de la sûreté et de la sécurité organisé par le ministère qatari de l’Intérieur.
Il s’appelle Hocine Mustapha, acteur algérien originaire d’Oran, il a joué des seconds rôles dans plusieurs films locaux et son rêve extrême : jouer le rôle de l’Emir Abdelkader dans une superproduction.
Pour se faire, Hocine Mustapha s’est totalement laissé emporter par le personnage. Il gardé la barbe intact durant plusieurs mois, il a pris des photos professionnelles avec la tenue de l’époque de l’Emir et tout cela pour tenter de convaincre un éventuel producteur de le prendre pour le projet et surtout rencontrer le ministre de la Culture M.Azzedine Mihoubi pour essayer de le convaincre de camper le rôle du l’Emir. Il possède tous les atouts pour jouer le rôle : Le charisme, la voix, le visage et surtout le lien parental. Sa relation avec l’Emir Abdelkader est avant tout une relation spirituelle, il issue d’une famille soufie, mais surtout un descendant de la famille de l’Emir Abdelkader de la 14e lignée. Son amour pour le personnage de l’Emir l’a poussé à vivre quotidiennement la personnalité de l’Emir Abdelakader. Pour lui l’Emir c’est sa destinée, le secret de ses secrets.
Nous l’avons rencontré durant le festival du film arabe d’Oran, où il a été excellent dans sa critique d’un documentaire réalisé par un cinéaste tunisien sur l’Emir Abdelkader. Sa critique fut à la fois originale et surtout réfléchie : « Ça fait plaisir qu’un réalisateur issu d’un pays voisin, fasse un film sur l’Emir mais il est regrettable qu’aucun réalisateur algérien n’a pensé faire un film ou sujet sur l’émir. Il est regrettable de voir des étrangers tenter par tous les moyens de faire un film sur l’émir Abdelkader. » a-t-il déclaré dans un entretien.
« Dans le documentaire, le réalisateur a commis quelques erreurs historiques. L’Emir n’est pas parti de France directement vers Damas, il est parti avant tout en Turquie et il s’est passé des choses chez les Ottomans que personne n’a cité cet épisode. Il faut accompagner ce genre de travail cinéma par des historiens pour éviter des erreurs d’interprétation. » A-t-il encore précisé.
Tout en reconnaissant qu’il n’est pas prioritaire pour ce rôle, il précise : « On espère que celui qui jouera le rôle l’émir lui donnera sa puissance et son charisme. L’Emir Abdelkader n’est pas seulement le chef de l’Etat de l’Algérie, c’est un homme d’Etat pour toute la nation musulmane. Le sujet est important surtout en ce moment où l’Islam est souvent visé. L’histoire de l’Emir Abdelkader est primordiale pour ce moment précis. On espère que le projet du film de l’Emir soit reconduit. »
Interrogé sur le choix du réalisateur, Hocine Mustpaha a déclaré qu’il espère qu’il soit avant tout algérien, mais il faut pour lui que le réalisateur en question prenne conscience qu’il faut sortir avec un projet réussi, car cela ne concerne pas seulement le cinéma algérien mais aussi l’histoire de toute une nation. « Il faut que la réalisation soit soignée et à la hauteur du projet. Sinon il y a des réalisateurs compétents en Iran, en Europe en Amérique. Inchallah l’Algérie mettra tous les moyens de son côté pour réussir ce film. Il faut que le film sur L’Emir Abdelakder soit du même registre de Braveheart, Omar Mokhtar ou encore Gladiator. » a notamment déclaré le comédien
En attendant Hocine Mustapha, multiplie les castings, il jouera prochainement aux cotés de Hamid Baroudi dans un film sur la disparition d’allemands perdus dans le désert algérien et qui seront retrouvé par des Touaregs.
La volonté des pouvoirs publics de promouvoir les exportations hors hydrocarbures se concrétise à travers une nouvelle décision pour booster le commerce extérieur. Le fonds spécial de promotion des exportations (Fspe) qui jusque-là était destiné uniquement à apporter un soutien financier aux exportateurs dans leur action de promotion et pour l’acheminement de leurs produits sur les marchés extérieurs, s’étend désormais aux opérateurs nationaux participant aux manifestations économiques organisées également en Algérie. Un arrêté interministériel publié au Journal officiel n° 57 stipule que 80% des frais engagés pour l’organisation et la participation aux manifestations économiques spécifiques organisées au niveau national consacrées à la promotion des produits algériens destinés à l’exportation sont remboursés. Le texte fixe aussi la nomenclature des recettes et des dépenses du compte d’affectation spéciale du Fspe. Soulignons que le FSPE a été institué par la loi de Finances de 1996. Ses contributions sont accordées aux opérateurs économiques au titre de la prise en charge d’une partie des coûts de transport, transit et manutention des marchandises destinées à l’exportation, de participation aux foires, expositions et salons spécialisés à l’étranger et au titre d’études des marchés extérieurs, pour l’amélioration de la qualité des produits et services destinés à l’exportation, de l’information des exportateurs. Les sources de financement du Fspe sont la Taxe intérieure de consommation (TIC), dont 5% des recettes y sont affectées, et les contributions des organismes publics et privés ainsi que les dons et legs. Ce fonds a été institué par la loi de Finances pour 1996. Il est destiné à apporter un soutien financier aux exportateurs dans leurs actions de promotion et de placement de leurs produits sur les marchés extérieurs.
L’aide de l’État par le biais du Fspe est octroyée à toute entreprise résidente productrice de biens ou services et à tout commerçant régulièrement inscrit au registre de commerce œuvrant dans le domaine de l’exportation. Le montant de l’aide accordée est fixé par le ministre du Commerce selon des pourcentages déterminés à l’avance, en fonction des ressources disponibles. Cinq rubriques d’aides sont prévues. Il s’agit des charges liées à l’étude des marchés extérieurs, la prise en charge partielle des frais de participation aux foires et expositions à l’étranger, une partie des coûts de prospection des marchés extérieurs; le coût de transport international et de manutention dans les ports algériens des marchandises destinées à l’exportation et, enfin, le financement des coûts liés à l’adaptation des produits aux marchés extérieurs.
L’USM Alger, leader du championnat national de Ligue 1 Mobilis, a concédé jeudi sa deuxième défaite de la saison, battue en déplacement par le CA Batna (2-1), en ouverture de la 9e journée.
C’est incontestablement l’une des sensations de cette 9e manche. Le CA Batna a accroché à son tableau de chasse le leader du championnat, en s’imposant sur le score de 2 buts à 1. En véritable patron dans son antre du stade Seffouhi, le promu a pris l’avantage dès la 20e minute, grâce à un but contre son camp de Meftah.
Visiblement dans un jour sans, l’infortuné capitaine des Rouge et Noir a encore fait parler de lui en seconde période. Spécialiste des tirs au but, Meftah a raté un pénalty à la 54e loupant ainsi une belle occasion de se racheter de sa bourde, commise en première période.
Sentant la baraka avec eux, les coéquipiers de Babouche ont intensifié leurs offensives pour arriver à faire le break, à la 62e minute, par l’intermédiaire de leur maitre à jouer, Hadj Aissa.
Dans les dernières minutes, le scénario du match nul concédé face au MCO (2-2) a failli se reproduire. L’USM Alger est parvenue à réduire l’écart, à la 90e, par Benyahia. Toutefois, les gars des Aurès ont retenu la leçon en parvenant à préserver leur maigre avance jusqu’au coup de sifflet final.
Battue pour la seconde fois de la saison, l’USMA est toujours leaders (19 pts), mais risque de perdre son fauteuil en cas de succès, samedi, de son dauphin, le MC Oran. Pour sa part, le CAB enregistre sa 3e victoire de la saison et grimpe, provisoirement, de la 11e à la 9e place (11 pts).
MCA – JSS (0-0), les Sudistes ratent le coche
Dans l’autre rencontre de cet après midi, jouée au stade Omar Hamadi (Alger), entre le MC Alger et la JS Saoura, le doyen a été tenu en échec (0-0). Au vue de la physionomie globale de la partie, ainsi que des faits marquants, le moins que l’on puisse dire est que le MCA s’en sort à bon compte.
En effet, les visiteurs se sont procurés les occasions les plus franches pour scorer, sans parvenir, toutefois, à les concrétisées. A l’image de celle ratée lamentablement par Djallit, à l’heure de jeu (60’). Devant son ancienne équipe, l’ex-mouloudéen s’est présenté seul face au gardien Chaâl, mais il a trouvé le moyen de mettre le ballon hors du cadre.
Et si ce n’est pas le cadre qui se dérobe, c’est le portier des Verts et Rouge qui se distingue en annihilant un bon paquet d’occasions de la JSS, comme celle de Hammia en fin de rencontre.
Très fébrile à domicile, le MCA a confirmé cette donne en dépit du retour des ses supporters dans les travers du stade Bologhine, après les deux derniers matchs disputés à huis clos, respectivement face au CA Batna et au MC Oran.
4e au classement avant le coup d’envoi de la rencontre, le MCA fait une mauvaise opération et loupe l’occasion de monter sur le podium (4e – 14 pts). Coté JSS, les Bécharouas glanent un bon point et remonte à la 5e position (12 pts).
A note enfin que les matchs de l’USMA et du MCA ont été programmés aujourd’hui afin de permettre aux deux formations de la capitale de préparer le finale de la Supercoupe d’Algérie prévue le mardi 1er Novembre prochain au stade Mustapha Tchaker de Blida.
La suite de cette 9e manche aura lieu ce week-end et sera marquée par de belles confrontations à suivre, à l’exemple de JS Kabylie – MC Oran ou encore RC Relizane – CR Belouizdad.
Résultats du jour :
CA Batna 2 – 1 USM Alger
MC Alger 0 – 0 JS Saoura
Reste à jouer :
Vendredi :
15h30 :
RC Relizane – CR Belouizdad
16h00 :
O Médéa – CS Constantine
Samedi :
16h00 :
USM Bel Abbès – DRB Tadjenanet
17h00 :
JS Kabylie – MC Oran
Trois ans après sa dernière version, le MacBook Pro est de retour. Ce jeudi 27 octobre, Apple a dévoilé un nouveau modèle, plus fin et plus léger et qui se voit doté d’une fine « Touch Bar », tactile, similaire aux écrans Retina.
Celui-ci permet notamment à l’utilisateur de contrôler son MacBook Pro en accédant facilement aux onglets et favoris dans Safari, aux emoji dans Messages ou de retoucher des images et faire défiler des vidéos dans Photos.
Cette barre dispose également, sur la droite, d’un capteur d’empreinte digitale, comme sur l’iPhone. Le trackpad devient également plus imposant.
A l’intérieur de la bête, évidemment, une grosse mise à jour a également eu lieu, avec de nouveaux composants plus puissants. Côté connectique, le porte USB passe au Type-C, réversible et plus petit.
En ce qui concerne le prix, le modèle 13 pouces commence à 1 899 $ CAD. Mais à ce prix, pas de « Touch Bar » et un plus petit processeur. Il faudra compter 2 299 $ CAD euros pour disposer de la grosse nouveauté d’Apple. La version 15 pouces commence elle à 2 999 $ CAD.
Le modèle le plus basique est disponible dès aujourd’hui. Ceux disposant de la « Touch Bar » ne seront mis en vente que d’ici quelques semaines.
L’Algérie a été choisie en qualité d’invité d’honneur de la 49e Foire internationale du livre du Caire (Egypte) prévue en 2018, a indiqué jeudi à Alger le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi.
L’invitation de l’Algérie fait suite à la demande de la Commission égyptienne publique du livre, relevant du ministère égyptien de la Culture, a dit M. Mihoubi qui s’exprimait lors d’une rencontre sur les relations culturelles algéro-egyptiennes, organisée en marge du 21e Salon international du livre d’Alger (Sila) qui acceuille l’Egypte en invité d’honneur.
La rencontre a été, par ailleurs, une occasion pour rendre hommage au romancier égyptien Mohamed Selmaoui pour ses différentes créations dans le roman, la nouvelle et le théâtre, qui ont eu un « impact sur le lectorat arabe », estime M.Mihoubi.
La cérémonie s’est déroulée en présence de l’ambassadeur d’Egypte en Algérie, Mohamed Abu Aich, de l’ancien ministre égyptien des Antiquités, Mamdouh Dammati et du président de la Haute commission du livre, Haitem Hadj Ali.
Evoquant les relations culturelles algéro-egyptiennes, le ministre de la Culture a considéré que celles-ci étaient « profondes et remontent à plus 20 siècles », rappelant que son département « £uvre à renforcer le partenariat entre les deux pays dans l’édition, le cinéma et le théâtre, notamment ».
A ce propos, Mihoubi a salué les maisons d’éditions égyptiennes qui éditent des auteurs algériens.
Ouvert jeudi au public, le 21e Sila se poursuit jusqu’au 5 novembre au Palais des expositions des Pins Maritimes avec, au programme, des conférences sur la littérature algérienne et universelle, en plus des rencontres sur l’histoire de l’Algérie, les langues amazighe et arabe, et la lecture en milieu scolaire.
Près d’un millier d’éditeurs, 290 algériens et 671 étrangers, prennent part à l’édition 2016 placée sous le thème « Le livre, totale connexion ». APS
ALGER – La campagne de collecte de sang lancée dans les rangs de la police a permis la collecte de près de 12.000 poches de sang durant le premier semestre 2016, a affirmé mardi le directeur de la santé, de l’action sociale et des sports à la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
« Près de 12.000 poches de sang ont été collectées au niveau national dans les rangs de la police, durant le premier semestre 2016 », a précisé le contrôleur de police, Bouahmed Boubakeur dans une déclaration à la presse, en marge du lancement de la campagne nationale de don de sang, le 25 octobre.
Les deux précédentes étapes de l’opération de collecte de sang organisées en mars et en juillet, à l’occasion des journées maghrébine et mondiale de don de sang ont été marquées par une forte affluence des éléments de la Police nationale, a souligné le responsable, ajoutant que les poches de sang collectées au niveau des services et unités de police seraient distribuées aux différentes structures hospitalières du pays.
Dans le cadre de la même initiative, « plus de 14.000 poches de sang on été collectées en 2015 et plus de 7.000 poches en 2014 », a-t-il rappelé.
L’Agence nationale du sang (ANS) avait auparavant souligné que « les campagnes de collecte de sang se multiplient avec la fidélisation progressive des différentes institutions, entreprises et mouvement associatif, sensibilisés à cette noble cause ». Cette solidarité a permis d’enregistrer au premier semestre 2016, une hausse de 02% soit 283 377 dons collectés avec 70% de donneurs bénévoles dont 26% régulier et 35% de la collecte effectuée en collecte mobile.
L’Agence avait indiqué qu’ »en 2015, 539.891 dons de sang ont été collectés à travers le territoire national dont 2/3 recueillis au niveau des structures de transfusion sanguine fixes et 1/3 en collecte mobile. 69% des dons sont issus de donneurs bénévoles dont 24% réguliers et 45% occasionnels. Cependant, 31% des dons proviennent encore de donneurs familiaux et/ou de compensation ».
Chaque année l’Algérie célèbre « le 25 octobre la Journée nationale des donneurs de sang ». A ce titre, et à l’occasion du 40e anniversaire de la création de la Fédération algérienne des donneurs de sang (FADS), le slogan retenu pour honorer tous les donneurs de sang est « Gloire à nos donneurs de sang ».