Les membres de la communauté nationale vivant à l’étranger pourront demander sur Internet leur carte d’identité nationale biométrique à compter du 15 novembre, a annoncé jeudi à Paris le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui.
«Je voudrais profiter de cette occasion pour annoncer qu’à compter du 15 novembre prochain, nos concitoyens pourront, de n’importe quel consulat, s’inscrire à travers Internet pour demander la carte d’identité nationale biométrique», a-t-il déclaré lors de sa visite du nouveau siège consulat de Créteil, inauguré en mai dernier.
Vous avez déjà votre passeport biométrique ? Aucun document, ni frais pour l’obtention de votre CIN
Il a expliqué que les membres de la communauté nationale à l’étranger, ayant déjà obtenu un passeport biométrique, n’auront aucun dossier à fournir ni à payer quoi que ce soit.
«Nous avons un système fiable et très léger qui nous permet de réaliser des documents sécurisés (passeports, CIN biométriques) en l’espace d’une dizaine de jours maximale», a-t-il indiqué, signalant que l’administration a mis en place un dispositif pour que la CIN biométrique «soit au même niveau d’efficacité dans l’établissement des documents sécurisés».
Au cours de sa visite au consulat de Créteil, le ministre a tenu à féliciter le personnel consulaire pour les efforts fournis dans la reconversion des passeports en passeports biométriques et le personnel du centre d’El Hamiz (Alger) pour «avoir rendu efficace», a-t-il dit, la délivrance des passeports biométriques en 10 jours au profit des membres de la communauté nationale.
Il a insisté, par ailleurs, auprès des responsables du consulat, pour qu’ils densifient leurs efforts en direction des personnes qui ne sont pas encore venues récupérer leurs passeports.
Après cette visite, le ministre s’est réuni, à huit clos au siège du consulat de Créteil, avec les chefs de postes consulaires en France afin d’évaluer les efforts fournis dans l’opération des passeports biométriques.
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a achevé jeudi soir sa visite de travail de deux jours en France, à l’invitation de son homologue français, Bernard Cazeneuve.
Le ministre était accompagné du directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel et du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh.
Le médecin avertit qu’il ne reste désormais plus que 20 jours pour le délai maximal de 35 jours de rupture tolérable pour ce traitement.
La rupture d’un anticancéreux indispensable aux patientes souffrant d’un cancer du sein est signalée, depuis une quinzaine de jours, au niveau des structures spécialisées, notamment le CPMC. Il s’agit du médicament princeps Trastuzumab des laboratoires Roche qui a pour nom commercial Herceptin, un anticorps indiqué notamment pour le traitement du cancer du sein, que la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) a décidé, pour des raisons purement commerciales, de lui substituer deux biosimilaires répondant aux noms commerciaux Hertraz, fabriqué par les laboratoires Maylan, (USA), et CanMab, importé d’Inde par la société turque Abdi Ibrahim Algérie.
Si ces biosimilaires sont “tolérés” pour le traitement de nouvelles patientes, les oncologues sont foncièrement opposés à leur prescription pour celles ayant déjà entamé leur cure avec l’ancien médicament, à savoir l’Herceptin. Ceci d’autant plus que le principe d’interchangeabilité — c’est-à-dire le changement d’un médicament par un autre au cours d’un traitement — est, sous d’autres cieux, interdit par une réglementation qui fait encore défaut en Algérie. C’est, justement, ce vide juridique qui est exploité par les responsables de la PCH dans leur tentative d’imposer ces biosimilaires en lieu et place du médicament princeps, l’Herceptin.
Mais c’était sans compter sur la résistance des oncologues, à leur tête le chef de service oncologie du CPMC, le professeur Bouzid, qui ne cache pas sa “colère” contre et les responsables de la PCH et ceux de la direction de la pharmacie du ministère de la Santé, qu’il affirme avoir pourtant interpellés et prévenus, il y a déjà une année et demie, sur la nécessité de promulguer une réglementation pour l’interdiction de l’interchangeabilité des médicaments au cours du traitement des malades.
“Nous avons discuté de cette question de réglementation, il y a une année et demie, lors d’une rencontre au ministère qui avait réuni les prescripteurs (oncologues), les responsables de la PCH et ceux de la direction de la pharmacie du ministère, et à l’issue de laquelle un rapport a été remis au ministre”, rappelle le Pr Bouzid avant de s’en prendre aux responsables de la PCH lesquels, dénonce-t-il, font la “sourde oreille” malgré son engagement signé pour l’approvisionnement, sans contrôle, de la pharmacie du CPMC en Herceptin pour permettre à de nombreuses patientes de poursuivre leur traitement.
“Oui, j’ai personnellement pris l’engagement de recevoir ce médicament (Herceptin), disponible au niveau de la PCH, avant son contrôle, pour ne pas pénaliser mes patientes dont le traitement est arrêté depuis déjà une quinzaine de jours”, affirme, en effet, le professeur Bouzid qui assimile cette situation à “une prise d’otage”.
Il avertit qu’il ne reste, désormais, plus que 20 jours pour le délai maximal de 35 jours de rupture tolérable pour ce traitement, même si dans les temps normaux, le délai ne doit pas excéder les 21 jours. Ainsi, ce chef de service oncologie du CPMC ne demande pas plus que “la livraison en urgence” d’Herceptin par la PCH. Il convient de rappeler que l’importation des deux biosimilaires sus-cités a commencé depuis quatre mois. Et comme ils ne sont prescrits que pour les nouvelles patientes, ils ne concernent, par conséquent, qu’une moyenne de “15%” des femmes atteintes d’un cancer du sein dont l’incidence est estimée entre 10 000 et 11 000 nouveaux cas par an. Autrement dit, la rupture de stock d’Herceptin pénaliserait plus de 80% des patientes.
Après la déconvenue enregistrée face au Cameroun où elle a été tenue en échec (1-1) à Blida, l’équipe nationale algérienne désormais dirigée par le sélectionneur le Belge Georges Leekens, qui a pris la succession du Serbe Milovan Rajevac, jouera samedi à 17H à Uyo un match capital face au Nigeria.
Le président de la Fédération algérienne de football (FAF) Mohamed Raouraoua veut croire encore aux chances de qualifications de verts pour la coupe du monde 2018 en Russie.
La sélection nationale est « prête » pour ce match « capital » a-t-il déclaré jeudi. « Tout le monde est prêt pour ce match capital, j’espère que la réussite sera de notre côté, c’est un match important qu’on doit bien négocier », a déclaré le premier responsable de l’instance fédérale peu après l’arrivée des Verts à Uyo.
La sélection nationale a effectué le déplacement au Nigeria amoindrie par l’absence de pas moins de quatre joueurs : Ryad Boudebouz (Montpellier), Hilal Soudani (Dinamo Zagreb), Rachid Ghezzal (Lyon) ainsi que le néo-international Adam Ounas (Bordeaux), tous blessés.
A l’issue de la première journée des qualifications, le Nigeria est leader du groupe B grâce à sa victoire contre la Zambie (2-1) à Ndola, devançant l’Algérie et le Cameroun qui comptent un point chacun.
Le Crédit populaire d’Algérie (CPA) et Hyundai Algérie signeront la semaine prochaine une convention de financement bancaire accordé aux particuliers pour l’acquisition des véhicules produits localement par Hyundai Algérie, indique cette banque publique dans un communiqué.
Pour rappel, le crédit à la consommation a été réintroduit l’an dernier pour les produits fabriqués en Algérie uniquement quel que soit le taux d’intégration.
« Les entreprises dont les produits sont éligibles au crédit à la consommation sont celles qui exercent une activité de production ou de service sur le territoire national, qui produisent ou assemblent des biens destinés à la vente aux particuliers », indique le décret exécutif relatif au crédit à la consommation.
Hyundai Algérie a inauguré en octobre dernier une usine d’assemblage et de montage à Tiaret (usine Tahkout).
L’usine, qui a une capacité de production de 60.000 unités pour l’année de son lancement, compte produire jusqu’à 100.000 unités à partir de la deuxième année.
Les quatre modèles de ses trois lignes de montage sont Elantra, Santa Fe, i10 et Accent RB.
L’Armée nationale populaire (ANP) est sur le point de « venir à bout définitivement » du terrorisme, a affirmé jeudi à Bechar le Général de Corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’ANP.
« Nous sommes au sein l’ANP, digne héritière de l’Armée de libération nationale, sur le point de relever le défi et de venir à bout définitivement du terrorisme, pour que sa place ne soit qu’aux oubliettes de l’histoire », a indiqué M. Gaïd Salah au deuxième jour de sa visite de travail et d’inspection à la 3ème Région militaire (RM) à Bechar.
M. Gaid Salah et après avoir rappelé les grandes étapes parcourues sur le chemin du développement et de la modernisation, a mis l’accent sur « la ferme détermination du Haut Commandement de l’ANP à extirper le fléau du terrorisme de notre pays pour s’occuper de l’édification d’une armée forte et moderne, dont l’épine dorsale n’est que sa ressource humaine qualifiée et compétente ».
L’armée algérienne est fortement mobilisée aux frontières notamment à l’est avec la Tunisie et la Libye et au sud du pays perçue comme sources de menaces. La situation en Libye inspire la plus grande des inquiétudes. Le terrorisme en Algérie a connu un grand reflux au cours des dernières années avec cependant une persistance dans certaines régions du centre et au sud.
Un « terrorisme résiduel » qui est resté persistant durant toutes ces années, les groupes terroristes gardant malgré les pertes subies un effet estimé entre 300 et 500 éléments principalement dans les rangs d’AQMI. Les déclarations du général Gaïd Salah signifient-elles que ce « terrorisme résiduel » est en passe d’être définitivement éliminé ?
La JS Kabyle a enregistré un sixième match nul à domicile, tenue en échec par le DRB Tadjenanet (1-1), jeudi à Tizi Ouzou, en ouverture de la 11e journée de la Ligue 1 Mobilis.
« Dominer n’est pas gagner », cette citation traduit à merveille le scénario de cette rencontre. Obligée de faire le jeu afin de remporter ce premier succès à domicile, tant convoité, la JS Kabylie est retombée dans ses travées à la surprise générale.
Dans un stade du 1er Novembre 1954 tristement vide, les Canaris ont dominé l’ensemble de la première mi-temps avec deux occasions franches de scorer signées par l’infortuné Ziaya. Le transfuge de l’ES Sétif a loupé, par deux fois, l’ouverture du score à la 20e et à la 22e minute.
Et comme une équipe domine, stérilement, une partie, elle finit par encaisser. Profitant des largesses de la défense de son hôte, le DRBT prend l’avantage par l’entremise de Youcef Chibane à 5 minutes de la pause citron (40’).
Rial, le capitaine maudit
En seconde période, la JSK s’est procurée un penalty à la 49e minute suite à une faute de main d’un défenseur du DRBT dans la surface de vérité. Voulant à tout prix se racheter de sa faute commise sur le but du DRBT, Rial s’est présenté face au portier Litime pour exécuter la sentence. Toutefois, et comme face au MC Oran, le capitaine de la JSK a buté sur le gardien adverse ratant ainsi une occasion en or pour relancer son équipe.
Les Jaune et Vert ont ensuite tenté par tous les moyens de rectifier le tir sans y parvenir. Ziaya, encore lui, avait la balle de l’égalisation au bout de son soulier (83’) mais le gardien Litime, visiblement dans un grand jour, s’est à nouveau interposé pour briser d’avantage le moral de l’adversaire.
Encore un miracle
Toutefois, il semblait bien que les matchs se suivent et se ressemblent à Tizi Ouzou. A l’image de la rencontre face au mouloudia d’Oran, la JS Kabyle a réussi, miraculeusement, à niveler la marque dans le temps additionnel par Mebarki (90+3’).
A la suite de ce résultat nul, inespéré, la JSK enchaine avec une sixième contres performances de suite à la maison, du jamais vu pour la formation kabyle (6e – 13 pts).
Pour sa part, le DRBT peut vraiment s’en vouloir. Les protégés de Bougherara avaient l’opportunité de renouer avec le succès et ont laissé filer une victoire quasi-certaine, se contentant du point du match nul (9e – 12 pts).
Prévue sur quatre jours, cette 11e manche atteindra sa vitesse de croisière vendredi avec deux big matchs au programme. Le premier aura lieu au stade Habib Bouakeul entre les co-leaders, le MC Oran et l’USM Alger. La seconde affiche n’est autre que le derby de la capitale programmé entre le NA Hussein Dey et le CR Belouizdad.
Résultat du jour :
JS Kabylie 1 – 1 DRB Tadjenanet
Reste à disputer :
Vendredi :
15h00 :
CA Batna – JS Saoura
15h30 :
USM Harrach – ES Sétif
16h00 :
NA Hussein Dey – CR Belouizdad
MC Oran – USM Alger
O Médéa – RC Relizane
Samedi (14h30):
USM Bel Abbès – MO Béjaia
Dimanche (18h00) :
MC Alger – CS Constantine
L’Algérie qui dispose d’une importante communauté émigrée dans des pays d’expression française et arabe dispose d’une chance considérable pour exporter des livres produits localement. Le lectorat potentiel disponible dans les pays francophones (France, Belgique, Canada) et arabophones (Égypte, pays du Golfe et Liban) dépasserait allégrement 4 millions d’individus intéressés, pour une raison ou une autre, par des livres et autres produits culturels édités en Algérie.
Tous les ouvrages (romans, Histoire, économie, politique, sociologie) seraient bon à prendre par ces communautés très intéressées par tout ce qui se passe et se pense dans leur pays d’origine. Du fait de son absence sur ces marchés potentiels l’Algérie perdrait selon, diverses estimations entre 150 et 200 millions de dollars chaque année, tout simplement parce que Banque d’Algérie fait obligation aux exportateurs de livres, comme pour tout autres produits, de rapatrier les recettes résultant des ventes de livres à l’étranger, dans un délai n’excédant pas 120 jours (4 mois) à compter de la date d’expédition, sous peine de poursuites judiciaires.
Une prouesse qu’il est à l’évidence impossible de réaliser en un temps aussi court, compte tenu de la nature de cette activité spécifique qui requiert beaucoup de temps pour distribuer, pour vendre et pour répartir en fin de processus commercial les recettes que se partagent les différents intervenants. La condition imposée par les articles 60 et 68 de la loi relative à la monnaie et au crédit étant matériellement impossible à respecter, les éditeurs algériens ont préféré déserter ce juteux créneau de l’exportation, plutôt que de s’exposer à des ennuis judiciaires.
La nature ayant horreur du vide, ce sont les éditeurs étrangers qui ont pris d’assaut le marché algérien du livre en utilisant bien souvent les instruments de markéting expressément mis en place par les autorités algériennes pour promouvoir l’exportation de ce produit culturel à l’étranger. Le Salon International du Livre qui draine des foules considérables et, pratiquement toutes, les manifestations du genre qui se tiennent périodiquement à Alger et autres grandes villes du pays sont ainsi mises à leurs dispositions pour y promouvoir leurs produits.
Toutes les gammes de livres, y sont exposées et vendues à des prix défiant toutes concurrences, laissant peu de chance à la production livresque algérienne. Bien qu’empêtrées dans d’inextricables problèmes structurels les éditeurs algériens parviennent à éditer ou rééditer régulièrement un nombre considérable d’ouvrages susceptibles d’intéresser au minimum quatre millions de compatriotes expatriés dans des pays d’expression française et arabe. C’est une chance inestimable dont les éditeurs et autres exportateurs de livres algériens, ne tirent pas profit pour la principale raison que nous avions évoquée plus haut. La diffusion du livre algérien à l’étranger se résume de ce fait à quelques offres informelles au moyen d’internet.
Cette bien regrettable absence du livre algérien sur les marchés extérieurs fait perdre au pays, non seulement, d’importants revenus en devises, mais plus grave encore, son rayonnement culturel au sein des communautés émigrées. Tous les métiers du livre (auteurs, traducteurs, imprimeurs, libraires etc.) qui perdent des commandes rétribuées en devises et de réelles perspectives d’expansion à l’étranger, en sont également pénalisés.
La prochaine édition du Salon international du livre d’Alger (Sila) s’ouvrira le dernier mercredi du mois d’octobre 2017 et se tiendra au Palais des expositions des Pins maritimes (Safex), a annoncé ce samedi à Alger, le commissaire du Sila, Hamidou Messaoudi.
S’exprimant lors de la conférence de presse de clôture du 21e Sila, le commissaire a indiqué que le salon ne «changera pas d’emplacement même si la Safex devra entreprendre des travaux de réaménagement ordonnés par le Premier ministre Abdelmalek Sellal» lors de l’inauguration du Salon.
Après 13 éditions tenues à la Safex, le Sila avait été délocalisé au Complexe olympique Mohamed Boudiaf pour trois éditions, avant de s’établir depuis 2012 à la Safex.
Des Maisons d’édition exclues du prochain SILA
Le commissaire a indiqué, par ailleurs, que 13 Maisons d’édition, dont six algériennes, étaient exclues du prochain Sila pour «entorse au règlement intérieur».
Au deuxième jour du Salon, les organisateurs avaient adressé des avertissements à 45 éditeurs pour avoir entreposé, dans leurs stands, les ouvrages à même le sol, en dépit du règlement qui l’interdit.
Interrogé sur l’absence d’éditeurs latino-américains, le commissaire a répondu que «plusieurs exposants hispanophones seront présents aux prochaines éditions».
Des titres controversés…
A une question de l’APS sur la vente de certains «titres controversés», le président de la Commission de lecture du Sila, H’cen Mermouri, a confié que les organisateurs avaient émis des réserves sur une dizaine de titres exposés, notamment à contenu religieux, depuis le début du Salon, alors que le commissariat avait émis des réserves sur 131 ouvrages avant l’ouverture du 21e Sila, a-t-il rappelé.
Le 21e Sila, a reçu, jusqu’à vendredi, avant dernier jour du Salon, «1.225. 000 visiteurs», a avancé le commissaire qui signale un pic «d’affluence de 400 000 visiteurs le 1er Novembre» et la visite de «30 000 élèves encadrés et pris en charge par le ministère de l’Education nationale».
Inauguré par le Premier ministre le 26 octobre, le 21e Sila, qui a connu la participation d’un millier d’exposants dont 290 éditeurs algériens, a fermé ses portes samedi.
La quatrième et dernière tranche de la 4ème phase de la 21ème opération de relogement dans la wilaya d’Alger, et qui concerne 1 783 familles issues de bidonvilles d’El Hamiz et Bologhine, aura lieu dans «les quelques prochains jours», a affirmé samedi à Alger, Abdelkader Zoukh, wali d’Alger.
En marge d’une visite d’inspection et de travail l’ayant conduit à plusieurs projets dans la wilaya d’Alger, M. Zoukh a souligné que «les commissions en charge de l’examen des dossiers sont à pied d’œuvre et les familles seront relogées dans les quelques prochains jours».
Cette opération concerne 1 783 familles : 950 familles du bidonville «Oued El Hamiz» de Bordj El Kiffan, 390 familles du bidonville «Amar Ouahib» de Bologhine, 130 familles du bidonville «La caserne» de Bologhine et 120 familles du bidonville «Le Plateau» de Bologhine, selon la wilaya d’Alger.
665 familles ont été relogées dans le cadre de la 1ère tranche de cette opération lancée le 5 octobre dernier. La deuxième tranche qui a eu lieu le 10 octobre dernier, a permis le relogement de 387 familles des bidonvilles de «Cervantès» dans la commune de Mohamed Belouizdad, «Nezali Chérif» de Cheraga, «Chemin Mackley» de Ben Aknoun et «La ferme pilote» de Bab Ezzouar.
La troisième tranche, lancée le 19 octobre dernier, a concerné près de 200 familles des Bidonvilles «Coco Plage» de Bordj El Bahri, «El Oued» de Bordj El Bahri et «Boukhari» de Bordj El Bahri.
La 4e phase de la 21e opération de relogement dans la wilaya a été subdivisée en 4 tranches pour installer 3000 familles dans des logements décents.
Toutes ces familles seront relogées dans les cités 1200/560 logements Selmani aux Eucalyptus, la cité 400 logements à Rahmania, projet de 300 logements à Rahmania, 300 logements Zaatria à Mahelma, la cité 1000/267 logements à Douera et 477/93 logements Kourifa à El Harrach, précise la même source.
82 familles seront relogées durant cette quatrième phase dans le cadre du programme d’urgence de relogement des citoyens de la wilaya d’Alger, a-t-on indiqué de même source. Il s’agit de 58 familles qui habitaient au centre de transit «Dijon», commune de Bab El Oued à la suite de l’incendie qui s’est déclaré dans ce quartier le 29 juillet dernier.
Ledit programme concernera également le relogement de 21 familles qui occupaient le site de «Mercadal», commune de Kouba ainsi que 3 familles qui constituaient un obstacle à la réalisation du projet de réaménagement du siège de la commune de Oued Smar.
Comme attendu, Saad Hariri, principale personnalité sunnite du Liban, a été nommé jeudi premier ministre par le nouveau président Michel Aoun. Le chef du parti du Courant du Futur a désormais la tâche de former un nouveau gouvernement. « A la suite des consultations parlementaires (…), le président Michel Aoun a convoqué jeudi Saad Hariri pour le charger de former le gouvernement », a annoncé Antoine Choukeir, chef de cabinet de la présidence.
Mais ce ne sera pas chose facile. La crise syrienne divise profondément la scène politique libanaise. M. Hariri, ennemi du président Bachar al-Assad, devra composer avec son adversaire de toujours, le mouvement chiite du Hezbollah, dont les troupes combattent au côté des forces du régime dans le pays voisin. Signe des difficultés qui l’attendent: lors des consultations menées par M. Aoun, tous les groupes parlementaires ont plébiscité Saad Hariri, à l’exception de ceux directement liés à Damas, dont le Hezbollah.
EN POSITION DE FAIBLESSE
Agé de 46 ans, le fils du milliardaire et Premier ministre Rafic Hariri, assassiné en 2005, prend son poste en position de faiblesse. Il devra user de toute son énergie pour asseoir son autorité, estiment les analystes. En outre, la prééminence de Saad Hariri est contestée au sein de la communauté sunnite par des radicaux, comme l’exministre de la Justice Achraf Rifi qui critique sa « mollesse » vis-à-vis du Hezbollah.
Pour former son gouvernement, le nouveau Premier ministre va donc devoir concilier les extrêmes. « Je vais commencer mes consultations pour former un gouvernement d’unité nationale qui surmonte les divisions, basé sur un consensus de toutes les forces politiques », a-t-il déclaré après sa nomination. Tâche difficile dans un pays où la formation d’un gouvernement prend souvent beaucoup de temps en raison des rivalités pour les portefeuilles.
POMMES DE DISCORDE
« Il va y avoir des secousses sur la route menant à la formation d’un gouvernement, notamment quand il faudra écrire le discours de politique générale, qui devra refléter un minimum de consensus sur les questions d’intérêt national », assure Maha Yahya, analyste au Centre Carnegie pour le Moyen-Orient. Ce discours « doit inclure le rôle du Hezbollah en Syrie, le financement du Tribunal international sur le Liban (TSL, chargé de juger les auteurs de l’attentat contre Rafic Hariri) où cinq membres figurent parmi les accusés, comment calmer la rhétorique anti-saoudienne du Hezbollah, et comment se positionnera Aoun », qui est un allié du mouvement chiite, relève-t-elle.
L’Algérie a été brillamment élue pour siéger au sein de la Commission du droit international de l’ONU (CDI) pour un autre mandat de cinq ans.
L’Algérie, qui était en lice pour l’un des huit sièges revenant à l’Afrique, a remporté 160 voix, lors de ce scrutin qui s’est déroulé en un seul tour et qui a enregistré l’élection par l’Assemblée générale des 34 membres composant cet organe onusien chargé de la codification et du développement progressif du droit international. Il s’agit d’une grande marque de confiance accordée par la communauté internationale à l’Algérie, particulièrement en matière de contribution au développement progressif du droit international.
Le candidat de l’Algérie, le professeur Ahmed Laraba, a été élu, lors de ce scrutin pour un second quinquennat au sein de la CDI. Professeur de droit international, M. Laraba a également assuré des charges académiques en tant que professeur invité dans de nombreuses universités européennes, et possède une expérience reconnue en matière d’arbitrage international et en tant que conseiller juridique, notamment devant la Cour internationale de justice.
« Les meilleurs cuisiniers sont des hommes. » Voilà un dicton qui se confirme, jour après jour, sous d’autres cieux, mais également chez-nous. En effet, il n’existe plus de barrières, de tabous, ni de préjugés, avec la métamorphose de la société algérienne, se projetant, dans l’ère du progrès et du mieux. L’on se tourne, désormais, vers l’innovation, parfois et le retour aux sources, avec une touche contemporaine, actuelle qui s’inspire, sans doute, de notre vécu, d’une part, et des besoins, de l’heure, de l’autre. Eh oui! Tout est passible de modernisation.
Même les métiers prennent le train de sa « majesté », pour arriver à bon port, à l’instar de notre mode de vie et tous les aspects liés à nos comportements, y compris les plus insignifiants. Aujourd’hui, de plus en plus d’hommes se lancent, dans la restauration qui n’étonne plus, à vrai dire, sauf que ces derniers ont tenu à se distinguer, en investissant, dans des « spécialités » hautement féminines. On n’y va pas par trente-six chemins, quand on aspire à s’affirmer dans un domaine jusque-là « cadenassé » et exclus, estiment tous ces hommes qui pétrissent, façonnent la pâte, pour former des galettes, m’hadjeb, m’ssemen ; des recettes authentiques aux saveurs du bled.
De nos jours, l’égalité des sexes, la lutte contre la misogynie et la ségrégation, gagne aussi les hommes cuisiniers, qui ne se contentent plus seulement de préparer des recettes faciles, mais également celles jugées, compliquées. Encouragées par une forte demande, à même de faire de ces mets une spécialité, à part entière, qui met l’eau, à la bouche, de plus en plus de jeunes et moins jeunes découvrent ce filon d’or, se lançant dans ce métier qui attise leur convoitise.
Ce n’est pas étonnant, de voir cette activité gagner les cités et les quartiers, s’érigeant ainsi en profession qui fait appelle à l’art et la manière, pour mieux atteindre le consommateur mais aussi exceller dans un domaine particulier qui est celui des plats traditionnels, généralement préparés par la patronne de maison. Une chose est sûre, les recettes ancestrales ne semblent plus avoir de secrets pour les amateurs de l’authentique. Bonne dégustation pour les amoureux de la « Kesra » et des « M’hadjeb ».
C’est encore des défections au sein du parti de Benflis, Talaiou el Houriyet (Avant-garde des Libertés). Une saignée qui a commencé au début de l’année, et qui semble bien donner des inquiétudes quant à l’exercice démocratique au sein des partis politiques.
En fait, il existe partout des démissions ou des « départs », voire des grognes et des « divorces » dans tous les partis politiques, comme cela se passe FLN, du RND ou El Islah.
C’est devenu une caractéristique et une tradition bien établie dans le paysage politique national et dans les pratiques partisanes. Mais, le plus grave, c’est cette « tare » qui touche des partis naissants, comme l’AGL, dont le président est un ancien chef du gouvernement, un ancien responsable de FLN et surtout un candidat à la présidentielles.
Selon les dernières nouvelle, la coordination du parti de la commune de Bejaia aurait enregistré la défection de 55 militants et cadres qui ont décidé de claquer la porte. Un mécontentement qui a pour origine la manière dont est géré le parti localement, alors que les élections législatives et municipales pointent à l’horizon.
Selon nos informations, les démissionnaires reprochent au coordinateur de la wilaya désigné par Benflis, et non élu par la base, d’agir « unilatéralement », sans respecter les règles démocratiques et le règlement intérieur.
Ce coordinateur, bombardé chef local du parti, s’est permis, selon les termes de leur déclaration, de « congédier un responsable communal légitiment et démocratiquement élu par la base militante ». Pour les pétitionnaires, la direction du parti observe le mutisme par tous les dépassements sans agir ».
Pour ces cadres mécontents, ce sont les anciennes pratiques révolues qui sont la cause de ces clivages et surtout la « perpétuation » des mentalités autoritaires. D’autres bureaux locaux de ce parti dans cette wilaya pourraient connaître des défections.
Des défections qui s’ajoutent aux démissions d’il y a quelques mois, notamment au sein du comité central, où une dizaine de membres, en majorité des jeunes, ont rendu le tablier. C’était lors de la deuxième session du CC de l’Avant-garde des Libertés. Les raisons invoquées sont les mêmes : le « mépris et le népotisme » pratiqué par ce parti, pour reprendre les termes propres des mécontents.
En décembre 2015, Aissa Bennacer et Rabah Hamoudi, deux membres fondateurs du parti, annoncent avec fracas leur démission à Constantine, suivis par 142 adhérents structurés au sein du bureau local de Zighoud-Youcef.
Dans leur communiqué, ils expliquent ces départs massifs par des « pratiques politiques en totale contradiction avec la vision initiale du parti, la mise à l’écart des véritables militants ou encore la prise de décisions iniques ».
D’autres échos nous parviennent sur le malaise qui caractérise un grand nombre de bureaux locaux et régionaux.
Des échos qui semblent aujourd’hui toucher les instances supérieures du parti, en raison du changement subit du discours de Benflis à l’égard du pouvoir.
Alors que Benflis, son président, s’est efforcé depuis 2014 de tenir un langage dur et radical, basé sur « la vacance du pouvoir » et sur « l’incompétence du gouvernement » et les « périls qui pèsent sur le pays en cas du maintien du système », il semble qu’aujourd’hui, il n’emprunte plus les mêmes termes, ni les mêmes idées.
Pour rappel, Benflis a toujours considéré le quatrième mandat de Bouteflika comme « illégitime », développant un discours d’opposition et une analyse idéologique sur ce substrat. C’est d’ailleurs sous ces prétextes qu’il expliqua la naissance de son parti.
Mais, aux dires des observateurs, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Benflis s’est-il assagi ? A-t-il reconnu quelque part que sa démarche n’a aucune chance d’aboutir ? Qu’est-ce qui a changé pour que Benflis change de ton, comme l’ont remarqué des observateurs dans son dernier communiqué à l’occasion de l’anniversaire du 1er novembre 1954 ?
Prépare-t-il ses cadres à l’annonce en janvier prochain de sa participation aux élections législatives, alors qu’il clame depuis toujours que le vote en Algérie est entaché de « fraude massive » et « fausse » la réalité politique et sociale du pays ?
Cependant, à défaut de parler de crise organique, certains pensent que le mouvement de Benflis traîne les maladies « héréditaires » de la praxis politique en Algérie, comme la rupture des liens entre la direction d’Alger et ses organes locaux de la base, pour ne pas dire la mise à l’écart des structures intermédiaires et régionales dans la confection des décisions politiques.
De même, ce parti agréé en septembre 2015, perpétue des pratiques issues du parti unique, d’autant que la majorité de ses adhérents sont issus du FLN ou ont fait un passage au sein de ce parti.
Des pratiques qui vont du népotisme dans le choix et la désignation des responsables au blocage du débat libre et démocratique interne. Pourtant, eux-mêmes disent avoir été victimes de ces pratiques et s’efforcent de combattre ces maux. Le problème, c’est que Benflis lui-même ne reconnaît pas qu’il existe une crise ou un malaise interne, car il estime que les démissionnaires sont « libres dans leurs choix », « libres de partir ou de rester ».
A Constantine, les services de sécurité sont en alerte. Un homme a été blessé par balle mercredi à la suite d’une intervention « musclée » des forces de sécurité.
L’homme aurait refusé d’obtempérer aux injonctions des policiers postés au niveau d’un barrage à la ville nouvelle Ali Mendjeli. Connu des services de sécurité, l’homme était recherché pour son implication dans l’enlèvement d’une jeune fille à Alger.
A en croire des sources proches des services de sécurité, après avoir été touché par balle puis arrêté, l’homme serait en bonne santé après avoir reçu les soins nécessaires au niveau d’un centre sanitaire.
Par ailleurs, une vaste opération mettant coude à coude police et armée a été menée avant-hier au lieu dit Chalet des Pins. Deux personnes suspectées d’appartenance à un groupe de soutien aux terroristes ont été interpellées à la suite de ce coup de filet, avant d’être relâchées, apprend-on de même source.
En ces temps où « règnent » les gadgets technologiques, le « radio trottoir » et autres bouche-à-oreille s’avèrent bien désuets face à la rapidité des réseaux sociaux qu’offre la Toile. L’information est désormais vécue presque en temps réelle, à quelques minutes près.
Les habitants du Constantinois renouent malgré eux avec les « rumeurs » et « fracas sécuritaires ».
Après plusieurs années d’une relative accalmie, la capitale de l’Est est plongée depuis au moins une vingtaine de jours dans une atmosphère peu ordinaire et plus encore depuis une semaine, après l’attentat de la cité Ziadia commis par trois individus et qui a coûté la vie à un jeune policier.
Un assassinat qui, de toute évidence, n’a fait que conforter la thèse relayée depuis la mi-octobre quant à la présence sur le territoire de la wilaya d’individus dangereux, dont certains fichés pour leur participation à des actes terroristes.
Bien que quelques heures à peine après ce meurtre une piste aurait été privilégiée par les services de sécurité. Deux hommes répondant aux signalements donnés par des témoins oculaires auraient été identifiés et font actuellement l’objet d’intenses recherches. Ils seraient originaires de la cité Emir Abdelkader, ex- Faubourg Lamy.
Le policier, un agent de l’ordre de 43 ans, avait reçu plusieurs balles à l’heure du diner, alors qu’il était dans un restaurant à quelques mètres du siège du 12e arrondissement de la sureté de wilaya de la capitale de l’Est, où il était de garde. Rappelons que les assaillants s’étaient emparés de son arme de service.
S’en suivra alors la crainte notamment après la diffusion le surlendemain de l’assassinat du policier d’un communiqué attribué à l’organisation criminelle de l’Etat islamique (Daech) revendiquant le meurtre, un communiqué que des observateurs avisés avaient toutefois qualifié de peu fiable dans la mesure où l’information relayée comportait des lapsus.
Cependant, l’attentat n’est pas passé sans laisser de traces. Une atmosphère de vigilance palpable, notamment au vu des mouvements et de quelques changements dans les habitudes des services de police à travers les artères de la ville où gyrophares et sirènes s’invitent plus fréquemment dans le quotidien des Constantinois.
Si des mesures sécuritaires à l’entrée des postes et autres arrondissements ont été renforcées, la fréquence des patrouilles ou encore la prise de mesures qualifiées de tendues au niveau des barrages laissent peu de doute quant au climat de panique qui s’installe.
Cinq nouveaux cas suspectés de paludisme ont été enregistrés dernièrement dans la wilaya de Ouargla, a-t-on appris samedi des responsables de la direction de la santé, de la population et de la réforme hospitalière (DSPRH).
Ils ont été signalés début novembre dans la localité de Adjaja, dans la commune de Ain El-Beida, à l’Est de Ouargla, a précisé le directeur du secteur. Les personnes concernées, des adultes, ont bénéficié d’une prise en charge médicale au niveau de l’Etablissement public hospitalier (EPH), Mohamed Boudiaf du chef-lieu de wilaya, et leur état est stable, a rassuré Fadel Messadok.
Le projet de loi sur les technologies de l’information de communication annoncé récemment par la ministre de la Poste et des TIC suscite une levée de bouclier au sein de la Fédération du secteur de la poste et des technologies de l’information.
Craignant pour l’avenir de l’entreprise, le syndicat de l’opérateur historique, juge que ce projet de loi concocté sans concertation du partenaire social, comporte des dispositions qui suscitent des interrogations quant à leur objectif. Il s’agit notamment du dégroupage qui permet à des opérateurs privés d’accéder à la boucle locale, relevant actuellement du monopole d’Algérie Télécom.
Selon Mohamed Tchoulak, Secrétaire général de la Fédération du secteur de la poste et des technologies de l’information, cité par le journal Liberté, le dégroupage menace l’avenir des 23000 travailleurs de l’opérateur historique, en ce sens que l’entreprise a investi des milliards de dinars pour remplacer le cuivre par la fibre optique pour enfin de compte l’offrir aux opérateurs privés.
Les syndicalistes craignent un début de privatisation du réseau téléphonique, alors que tout le travail du réseau a été refait par l’entreprise, souligne le journal. Le syndicat considère, en outre, que le dégroupage est contraire à l’article 17 de la Constitution qui intègre le secteur des postes et télécommunications comme un bien de la collectivité et de souveraineté nationale au même titre que le sous-sol, les mines, les sources naturelles d’énergie, les transports maritime, aérien et ferroviaire.
La ministre de la Poste et des TIC, Houda Feraoun a annoncé le 19 octobre dernier à l’APN qu’un projet de loi sur les TIC allait être soumis prochainement au Conseil des ministres. Elle avait dévoilé les grandes lignes de ce projet de loi qui sonne comme une fin de monopole pour Algérie Télécom.
Le syndicat du secteur a vu dans ce projet de loi une remise en cause des statuts de l’Algérie Télécom. « Si aujourd’hui l’opérateur historique Algérie Télécom se retrouve en situation de monopole, ce n’est pas à cause des contraintes législatives, mais plutôt au vu des coûts que représente pour un tierce opérateur l’édification d’un réseau de télécoms. La défection des concurrents ne peut être imputée au verrouillage de la loi, encore moins à la volonté de l’État, et la loi 2000-03 a tout prévu », souligne une lettre des syndicalistes adressée à la ministre et au secrétaire général de l’UGTA.
Le facteur humain est pointé du doigt en matière de sécurité routière. Il serait à l’origine de 95% des accidents de la circulation automobile. L’Etat tente de sévir par la mise en place d’une législation plus pertinente pour stopper l’hécatombe sur les routes.
Un avant-projet de loi sur la sécurité routière est actuellement à l’étude au niveau de l’Assemblée nationale. Il propose d’agir autrement que par des retraits systématiques du permis de conduire, et ce, pluôt par l’introduction du « Permis à points ».
Les statistiques du Centre national de prévention et de sécurité routières font état de 3164 morts durant les neuf (09) premiers mois de l’année en cours dans des accidents de la circulation. 35 592 ont été blessés dans 22950 accidents à travers le territoire national.
La nouvelle loi sur la sécurité routière qui sera prochainement adoptée par l’Assemblée populaire nationale, propose l’application de mesures plus répressives avec des amendes plus sévères et le permis à points qui verra officiellement le jour.
Ledit permis de conduire disposera : « d’un capital de 24 points qui est réduit de plein droit en cas d’infractions (…) A cette réduction s’ajoute un retrait supplémentaire en cas de non paiement de l’amende forfaitaire correspondant à l’une des infractions ».
Les poids lourds et les transports en commun seront aussi concernés par l’avant-projet de loi qui prévoit aussi « l’introduction du chronotachygraphe ».
Le texte en question propose en outre des amendements sur le volet formation des conducteurs et de formateurs. Les écoles de conduite seront gérées par un autre cahier des charges et devront ainsi répondre à de nouvelles exigences.
Le texte ne prévoit en revanche aucun article sur l’état des routes excepté, l’implantation des ralentisseurs.
Le 25 octobre dernier, le ministre des Transports et des Travaux publics, Boudjemaa Talai, annonçait devant les députés que le projet de loi devrait entrer en vigueur au plus tard en janvier 2017. Il a ajouté que le nouveau permis sera aussi biométrique ouvrant, ainsi, le droit à ses porteurs de circuler dans plusieurs pays étrangers après six mois de résidence, à condition que ces pays soient signataires d’une convention avec l’Algérie.
Une somme de neuf mille (9.000) euros a été trouvée en possession des deux terroristes éliminés vendredi par les forces de l’Armée nationale populaire (ANP) dans la zone de Mechtet Bou Ghoula, dans la wilaya de Jijel, indique samedi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
L’opération a permis également de récupérer deux (02) pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov, cinq (05) chargeurs garnis, une quantité de munitions et un (01) téléphone portable.
Cette opération de qualité a permis aussi d’éliminer l’un des plus dangereux terroristes dans la région Est du pays, selon la même source
« Suite à l’opération de qualité menée par les forces de l’Armée nationale populaire ayant permis d’éliminer deux (02) terroristes, hier le 04 novembre 2016 dans la zone de Mechtet Bou Ghoula, wilaya de Jijel (5e Région militaire),
ces forces ont également trouvé en leur possession une somme d’argent en devise de 9.000 euros », précise-t-on dans le même communiqué.
Des unités des Gardes-côtes « ont déjoué à Annaba des tentatives d’immigration clandestine de vingt-quatre (24) personnes à bord d’embarcations de fabrication artisanale », conclut la même source.
Le MO Béjaïa aura la mission très dure sur le terrain du TP Mazembe (RD Congo) dimanche (14h30, heure algérienne) lors de la finale-retour de la Coupe de la Confédération africaine de football après avoir été accroché lors du match aller (1-1) à Blida.
Mais le représentant algérien y croit toujours et compte « jouer à fond » ses chances, selon les dires de son entraîneur Nacer Sendjak, qui aura néanmoins à composer avec un effectif décimé, en raison des suspensions de ses deux défenseurs centraux, Adel Lakhdari et Amar Benmelouka, conjuguées à la défection de dernière minute de l’attaquant Youcef Touati.
« Nous savons que notre mission ne sera pas du tout facile, mais nous n’avons rien à perdre et la pression sera sur les épaules de l’adversaire. On va ainsi tenter d’exploiter cette donne pour créer la surprise », estime le coach béjaoui.
A pied d’oeuvre à Lubumbashi depuis jeudi, les »Crabes » trouvent notamment du mal à résister aux conditions climatiques très difficiles régnant sur place, marquées par une chaleur suffocante et un taux d’humidité très élevé.
Il s’agit là de la principale appréhension de Sendjak, même s’il se dit persuadé que ses protégés « vont se surpasser et tout donner » face à des Congolais qui se préparent déjà à la fête.
Même son de cloche chez les joueurs du MOB, à l’image du capitaine et buteur de l’équipe lors de la première manche, Fawzi Yaya, qui s’est engagé à « jouer avec les tripes pour représenter dignement le football algérien », alors que son coéquipier Fawzi Rahal estime que « rien n’est encore joué », ajoutant qu’à la lumière du résultat du match aller, les deux équipes « partent à chances égales ».
Le fait d’évoluer pour la deuxième fois en quelques mois dans l’antre des »Corbeaux » (les deux équipes se sont déjà affrontées en phase de poules), va permettre aux Algériens de « mieux s’exprimer », assure encore Rahal.
Il faut dire qu’en dépit de la grande expérience du TP Mazembe dans ce genre de rencontres, comme l’attestent ses nombreux titres africains dont le dernier en date est le trophée de la Ligue des champions de 2015, la formation drivée par le Français Hubert Velud n’a nullement l’intention de sous-estimer son adversaire.
« Le MOB, bien qu’il participe pour la première fois de son histoire à une compétition internationale, nous a laissé une très bonne impression lors de la finale-aller. Nous nous attendons donc à ce que notre mission soit compliquée face à des joueurs accrocheurs », prévient Velud.
Aller au bout du rêve est l’ambition majeure des Béjaouis. Réussiront-ils alors là où l’USM Alger avait échoué en novembre 2015 sur cette même pelouse du stade de Lubumbashi ?