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Updated: 2 days 18 hours ago

Indépendance énergétique : Le Burkina crée une Agence de l'Energie Atomique

Thu, 15/08/2024 - 00:00

(Ouagadougou, 14 août 2024). Le Président du Faso, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, ce mercredi, le Conseil des Ministres. Selon le ministre d'Etat, porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, le Conseil a examiné plusieurs rapports et pris d'importantes décisions pour la bonne marche de la Nation.

Au titre de la Présidence du Faso, le Conseil a adopté un décret portant création, attribution, organisation et fonctionnement de l'Agence burkinabè de l'Energie atomique (ABEA). Le ministre d'Etat, porte-parole du Gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO a affirmé que le Chef de l'État a « clairement indiqué que cette réalisation va permettre de garantir l'indépendance énergétique du Burkina Faso, l'industrialisation du pays et de faciliter l'accès à l'électricité partout sur le territoire national ».

Pour le compte du ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat, le Conseil a adopté deux rapports. Selon le ministre Serge Gnaniodem PODA, le premier rapport comporte deux décrets. Le premier consacre le transfert des Villages artisanaux au Salon international de l'Artisanat de Ouagadougou (SIAO). Quant au second décret, il vient consacrer la modification des statuts du SIAO pour prendre en compte les Villages artisanaux qui lui ont été transférés.

Le deuxième rapport est relatif à un décret portant création d'une société d'économie mixte dénommée Société de fabrication et de pose de rails (Faso Rails), dont le siège sera à Bobo-Dioulasso. « La création de cette société entre en droite ligne de la vision de Son Excellence Monsieur le Président du Faso, qui a instruit le gouvernement de travailler à mettre en place, au niveau national, un réseau ferroviaire qui puisse relier les différents chefs-lieux de province », a soutenu le Ministre PODA.

D'un coût de réalisation d'environ 70 milliards FCFA, la mise en place de la société est attendue dans 18 mois, avec un capital de 10 milliards FCFA dont 75% détenus par l'Etat et les 25% restants ouverts au secteur privé burkinabè.

Au titre ministère de l'Economie et des Finances, le Conseil a adopté un décret portant modalités de prise en charge des prestations spécifiques des agents publics et des personnes ressources. Selon le ministre Aboubakar NACANABO, « il s'agit des prestations relatives à l'organisation des manifestations d'envergure internationale, des prestations pour lesquelles l'on fait appel à des personnes ressources hors de l'administration, des prestations liées à la formation, à tout ce qui est lié à l'organisation des concours, la prise en charge de certaines activités dans les écoles professionnelles et les universités ».

En outre, le Conseil a adopté, pour le compte du même ministère, un décret portant conditions et modalités d'exécution et de rétribution des prestations de protection rapprochée effectuée par le personnel de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale au profit des particuliers. Pour le ministre de la Sécurité, le Commissaire divisionnaire de Police Mahamadou SANA, ce décret vient non seulement règlementer la matière, mais aussi permettre à l'Etat d'avoir désormais un contrôle sur le détachement de ce personnel.

Pour le compte du ministère de la Santé, le Conseil a marqué son accord pour la gratuité des soins et des services de santé des cliniques mobiles au Burkina Faso. Selon le ministre de la Santé, Robert Lucien Jean-Claude KARGOUGOU, l'adoption de ce décret va permettre d'améliorer l'accessibilité financière des populations cibles à ces services de santé. Il a précisé que cette gratuité des soins concerne la mammographie et le dépistage des lésions précancéreuses du col de l'utérus.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Categories: Afrique

Vie de retraité : Jean Marie Mantou, l'heureux sexagénaire devenu fermier après 35 ans dans la fonction publique

Wed, 14/08/2024 - 23:35

Jean Marie Mantou a consacré trois décennies de sa vie au service des impôts du Burkina Faso. Ce sexagénaire n'a pourtant pas encore intégré le repos dans son agenda de vie. Il s'est reconverti en fermier depuis son départ à la retraite. Portrait.

Assis sous un manguier avec deux amis de longue date, Jean Marie Mantou est le “fakir” du jour. Ici, ce sont des pensionnés qui se sont retrouvés pour passer de bons moments et débattre de tout et de rien. Pourtant, cette ambiance de “grin” n'est qu'un moment de pause pour Jean Marie Mantou. À la fois agriculteur et éleveur, l'hivernage est vivace pour lui. Bottes aux pieds, gilets de travail et casquette sur la tête, il passe ses journées à superviser le travail de ses collaborateurs.

Chose surprenante, malgré l'âge, l'homme, en plus de parcourir des milliers de mètres par jour, manie aussi la daba. C'est sur la route nationale 6 du Burkina Faso, juste avant le péage, à Pamnoghin dans la commune de Komsilga, que nous l'avons retrouvé dans sa ferme agropastorale. Il parcourt chaque semaine à plusieurs reprises 18 kilomètres pour rejoindre son travail de fermier et s'échapper de ce qu'il appelle la « pression de la ville ».

Note: ">A lire : Burkina/Retraités : La CARFO lance officiellement l'enrôlement biométrique

Jean Marie Mantou et ses amis, assis autour du thé

Une reconversion préparée

Ancien fonctionnaire des impôts, sieur Mantou a choisi de se reconvertir en agriculteur et éleveur à temps plein. Cette transition, bien que surprenante pour certains, est le fruit d'une passion longtemps enfouie et d'une volonté de donner un nouveau sens à sa vie après des années de service public. « Oh non, ça n'a pas été difficile pour moi, parce que pour un retraité, il faut identifier le projet dix ans avant la retraite. À ce moment, quand tu arrives à la retraite, c'est moins compliqué », a-t-il dit en nourrissant sa volaille. Il nous confie que le plus difficile dans un premier temps était de trouver un espace approprié pour cette activité et de sécuriser cet espace. « Je suis dans un petit village et il faut faire attention avec les autochtones, parce que pour un oui ou un non, on peut venir réclamer le terrain. Donc, il m'a fallu sécuriser le terrain et même aller jusqu'au titre foncier », explique le fermier. Pour lui, cette passion dont il vit actuellement est le fruit de privations de plusieurs années. « Au fond de moi, il y avait toujours ce désir du retour à la terre. En plus, cette activité permet à plusieurs personnes de se nourrir. »

Le retour aux sources : une transition naturelle

La retraite ne signifiait pas une fin pour notre pensionné, mais plutôt un nouveau départ. Jean Marie a toujours été attiré par la nature et la vie rurale. Selon lui, la vie est circulaire et nos habitudes nous rattrapent toujours. « Depuis l'école primaire, avec les frères, on gardait le bétail avec les bergers de notre village. Donc c'est un retour aux source », a-t-il justifié, ajoutant que l'agriculture est une activité connue de toutes les personnes de sa génération. Son choix s'est aussi déterminé en raison du caractère généreux de la nature. Pour lui, au-delà du gain financier, les plantes et les animaux sont des êtres qui rendent bien l'amour et le soin qui leur sont accordés. Il pense d'ailleurs que beaucoup de personnes l'ont compris, mais la question des terres pose problème.

Note: ">A lire aussi : El hadj Salifou Ouédraogo : L'homme au pari fou de 35 mille pieds de baobabs en 56 ans et Kuuri d'or, édition 2024

Le fermier en train de labourer son champ avec ses collaborateurs

Une ferme florissante

La ferme de Jean Marie est un exemple de diversité animale et agricole. Elle s'étend sur une grande superficie où se mêlent cultures de céréales, de légumes et de fruits, et élevage d'animaux. « J'ai commencé timidement, avec quelques poules et des plants d'arbres fruitiers », se souvient-il. « Aujourd'hui, nous avons du bétail, des poules, des pintades, des porcs et parfois des fruits et légumes en fonction des saisons. » L'une des particularités de son élevage est qu'il priorise les poulets de race locale. Il faut dire que Jean Marie Mantou est un conservateur. Malgré la patience dont a besoin ce type d'élevage, le fonctionnaire devenu fermier n'envisage pas d'intégrer les poulets de race étrangère dans sa basse-cour.

C'est un choix qu'il a fait parce qu'il pense que les poulets locaux sont meilleurs. Mais pour ce qui concerne les autres animaux, afin d'accroître son rendement, il est conscient qu'il faut prioriser les races métissées pour plus de productivité. « Une vache laitière locale ne peut pas par exemple produire plus de trois litres par jour. Alors qu'une vache métissée peut produire dix à quinze litres par jour, si elle est bien nourrie », explique-t-il.

Cette activité agropastorale qui s'agrandit au fil du temps lui permet d'être à l'abri du besoin. Le secret de cette croissance constante est, à l'en croire, sa présence fréquente à la ferme. « En agriculture et en élevage, il faut être présent tout le temps. Les collaborateurs sont parfois difficiles à gérer, donc pour compenser les manques, il faut que tu sois assez fréquent au moins trois fois par semaine. Et quand tu viens, il ne faut pas t'asseoir en chef ; il faut visiter, donner des directives et faire toi-même, si non ça ne marchera pas », confie le fermier. Il travaille également à transmettre la flamme de l'agropastoralisme à ses enfants.

L'ancien fonctionnaire dans son rôle d'éleveur

Pas sans difficultés

La transition de la vie bureaucratique à la vie agricole et pastorale n'a pas été sans défis. Jean Marie évoque les difficultés initiales avec le sourire. « Il y avait tellement à apprendre ! La gestion d'une ferme est très différente de celle d'un bureau », distingue monsieur Mantou. Cependant, son esprit méthodique acquis au cours de sa carrière lui a été d'une grande aide. « J'ai appliqué des principes de gestion stricts à la ferme, ce qui a vraiment fait la différence. Les gens ne voient que les résultats car ils ne voient pas les insomnies et parfois les blocages financiers du début », nous apprend le fermier. Mais le retraité pense que quand il y a de la volonté, tout est possible. Il se réjouit d'ailleurs d'avoir économisé très tôt pour se lancer dans ce projet. « Ce n'est pas uniquement l'indemnité de départ à la retraite qui peut permettre d'entreprendre dans une ferme », ironise-t-il.

Une vie pleine de sens

La ferme de Jean Marie Mantou ne profite pas seulement qu'à lui. Elle est devenue un lieu de rencontre pour ses proches, offrant des emplois et des formations aux jeunes de la localité. « Je veux que les jeunes voient qu'il y a de l'avenir dans l'agriculture », affirme-t-il. « Nous avons besoin d'une nouvelle génération innovante et passionnée pour continuer à cultiver notre terre », car, selon lui, l'agriculture, comme tout autre domaine, évolue et se transforme. Il exhorte donc ceux qui veulent s'y lancer à le faire tôt. Spécifiquement aux travailleurs qui ambitionnent de se reconvertir après la retraite, il conseille de mûrir l'idée et de se préparer. « Chaque jour, au lever du soleil, je sais que je vais faire quelque chose de significatif pour moi. Je suis en harmonie avec ce choix de vie qui me sort grandement de l'ennui et des pensées éprouvantes. C'est une vie pleine de défis, mais aussi de grandes satisfactions », a-t-il exprimé.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que Jean Marie Mantou est un travailleur. C'est aussi ce que pensent ses amis de longue date qui lui tiennent très souvent compagnie à la ferme. Ces derniers, qui ne tarissent pas d'éloges à l'endroit de leur ami, le voient comme un exemple pour sa génération. « Mon ami Mantou est pour moi quelqu'un de très disponible. Il est toujours à l'écoute de son prochain et dès que tu as des difficultés, il n'hésite pas à te venir en aide. C'est un homme au cœur généreux », a déclaré un des membres permanent du “grin”, Ousseini Compaoré.

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Le contexte des séniors et des retraités au Burkina Faso

Selon le rapport du dernier recensement sur les personnes âgées et les occupations socioéconomiques au Burkina Faso, 68,9% personnes âgées sont non-occupées. Pour les personnes occupées, 23,9% sont engagées dans l'agriculture, la sylviculture, etc. Ce fort ancrage confirme l'importance de ce secteur primaire pour les Burkinabè.

Du côté des personnes en âge de la retraite, au 31 décembre 2023, le tableau de bord du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a enregistré 1 832 départs, dont 70,4% d'hommes. Ce chiffre est presque identique à celui de 2022, où l'on comptait 1 838 départs, indiquant une légère baisse de 0,3%. La stabilité de ces chiffres révèle que le nombre d'agents atteignant l'âge de la retraite reste constant d'une année à l'autre. La majorité des départs à la retraite provient des agents relevant du statut général, qui représentent 88,5% des départs. Cette catégorie inclut une grande variété de postes et illustre la prédominance de ce statut au sein de la fonction publique. Sur la période 2019-2023, le nombre de départs à la retraite a connu une augmentation moyenne annuelle de 6,4%. Cette croissance soutenue pourrait être attribuée à plusieurs facteurs, tels que le vieillissement de la population des agents.

Tableau de l'INSD sur la répartition des personnes âgées selon leurs occupations lors du recensement général de la population en 2019

Les limites d'âge pour l'admission à la retraite des agents publics au Burkina Faso varient selon la catégorie de chaque agent. En les répartissant par catégorie professionnelle, il ressort que les cadres moyens sont les plus nombreux, représentant 38,5% des départs. Cela pourrait s'expliquer par le fait que cette catégorie regroupe une part importante de la pyramide des âges dans la fonction publique, atteignant l'âge de la retraite en même temps. À l'opposé, le nombre de départ des agents d'exécution était de 224, soit 12,2% des effectifs, constituant la catégorie la moins représentée.

Ces retraités, comme Jean Marie Mantou, cherchent souvent à rester actifs en se lançant dans des projets qui leur permettent de contribuer au développement de la société, notamment dans des secteurs aussi cruciaux que l'agriculture. Ainsi, l'histoire de Jean Marie Mantou est celle d'une reconversion réussie, d'un homme qui a su écouter son cœur et transformer une passion en une réalité florissante. Sa ferme, qu'il a surnommée la « Bergère », est un symbole de résilience, de passion et d'engagement, prouvant qu'il n'y a pas d'âge pour travailler.

Farida Thiombiano
Lefaso.net

Activités-economiques des personnes agees au Burkina Faso.pdf

Categories: Afrique

Décès GUIGUEMDE Michel Bernard : Faire part

Wed, 14/08/2024 - 23:30

J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé ma course, j'ai gardé la foi, il reste la couronne de justice qui m'est réservée.
2 Timothée, chap 4, verset 7 à 8

Sa Majesté Naaba Sanem de Samba ;
Les grandes familles DJIGUEMDE à Samba et Ouagadougou ;
Le vieux DJIGUEMDE Kouiiga à Samba ;
Monsieur DJIGUEMDE Benoît à Somgandé/Ouagadougou ;
Le Dapoy Naaba Boulga à Ouagadougou ;
Le Kamsaog Naaba à Ouagadougou ;

Les grandes familles TASSEMBEDO à Kamsaoghin ;
Les familles alliées OUEDRAOGO, SOW, OUALI, NOMBRE et DABIRE à Ouagadougou ;
Madame OUEDRAOGO/GUIGUEMDE Henriette, Institutrice à la retraite à Ouagadougou et ses sœurs Evelyne, Florence, Micheline, Sophie et Brigitte ;
Madame GUIGUEMDE/TASSEMBEDO Anne Marie Ange à Ouagadougou et ses enfants Adrienne, Arlette, Alexandra et Albéric ;
Leur petit fils Ylaan Aris
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès brutal de leur époux, père,enfant, frère, grand-père et beau-père

GUIGUEMDE Michel Bernard

Précédemment PDG du Cabinet CIRTECH/Burkina ;
Décès survenu le mercredi 14 août 2024 à 12h15 mn à la Clinique Suka El Fateh.

Programme des obsèques :

Dimanche 18 août 2024 :
16h00 : Levée du corps à la morgue de la Clinque Suka El Fateh
et transfert à son domicile sise au quartier Boulmiougou

19h00 : Veillée de prière au domicile du défunt au quartier
Boulmiougou

Lundi 19 août 2024 :
8h00 : Levée du corps au domicile du défunt au quartier Boulmiougou
suivie de l'absoute à 9h00 à l'Eglise Saint Pierre de Gounghin

11h00 : Inhumation au cimetière municipale de Ouagadougou centre-
ville (quartier Saint Léon) communément appelé Nassaryado

Union de prière

Categories: Afrique

Journalisme : Malgré tout, de nombreux étudiants en rêvent encore et des professionnels en sont toujours passionnés

Wed, 14/08/2024 - 23:30

Si pour certains la passion du journalisme s'essouffle, pour d'autres, elle reste encore vive. Dans ce dossier, des étudiants en journalisme s'expriment et réaffirment leur désir de faire carrière dans le métier malgré tout. Plusieurs professionnels assurent par ailleurs qu'ils referaient le même choix s'ils devaient repartir en arrière.

Grâce à son métier de journaliste, Alain Zongo dit Saint Robespierre, rédacteur en chef de L'Observateur Paalga, a fait le tour du monde. De l'Europe en passant par l'Amérique, l'Asie et l'Afrique, Robespierre est un globe-trotter qui a voyagé dans tous les continents pour son métier. Il n'était pourtant pas prédestiné pour ce boulot. Passionné par le métier de journalisme, il a dû abandonner sa profession d'enseignant d'histoire-géographie pour faire carrière dans le métier de l'information. Ancien pensionnaire de la fac de géographie à l'université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, il s'est donné les moyens d'exercer le métier de l'information en prenant un gros risque. Affecté à Ouahigouya, dans le nord du Burkina après son admission au concours de la Fonction publique, il décide de prendre langue avec le Directeur de publication (DP) de L'Observateur Paalga pour être le correspondant de son journal dans le Yatenga. La demande a été fructueuse. C'est le début d'une reconversion.

Avec un style plaisant et envoutant, il réussit à taper dans l'œil d'Edouard Ouédraogo, le DP de L'Obs. qui lui tendra la perche pour rejoindre son équipe à Ouagadougou comme grand reporter, compte tenu de son aisance rédactionnelle. Malgré les craintes et la réticence de son épouse, il décide d'abandonner la stabilité de la Fonction publique pour le privé en janvier 2006.

Alain Zongo dit Robespierre est l'un des éditorialistes chevronnés du Burkina

De fil en aiguille, Robespierre pousse des racines au sein du doyen des quotidiens privés et gagne en expérience avec un parcours enrichissant dans le domaine de la presse. Cette réussite pour lui atteste que le jeu en valait la chandelle sinon que le risque pris valait son pesant d'or. Il ne regrette rien. Même sa femme, qui était dubitative au début, se réjouit du statut de son époux devenu une icône de la presse burkinabè. « Au début, j'ai perdu un peu mais tout cela a été compensé en termes de voyages, de contacts, de réseau social. Je n'aurais pas fait tous les voyages que j'ai eus à effectuer si je n'étais pas journaliste », a déclaré l'ancien grand reporter de L'Obs. Grâce au journalisme, poursuit-il, « j'ai fait les États-Unis, plusieurs fois la France, d'autres pays européens, des pays africains, des pays asiatiques. Je ne pense pas que j'aurais pu visiter ces pays si j'étais resté enseignant », confie-t-il.

Des souvenirs, il en a à la pelle. « J'ai voyagé avec des chefs d'État, des ministres. Le journalisme m'a ouvert des horizons. Je me suis fait de nouveaux amis dans certains pays grâce aux contacts. Il y en a qui m'ont invité à venir passer des vacances et on tout pris en charge », se rappelle-t-il.

Premier burkinabè à avoir remporté le prix CNN Multichoice du meilleur journaliste africain, Robespierre est un journaliste qui a marché sur plusieurs tapis rouges pour des récompenses. C'est avec humilité qu'il revient sur ses débuts. « Je suis venu au journalisme sans la moindre formation. Je suis venu par passion. Cette passion, je crois que je l'avais depuis le secondaire. Je me plaisais à rédiger des papiers lorsque le bureau des élèves devait manifester son mécontentement vis-à-vis de l'administration. Généralement, c'est à moi qu'ils faisaient recours pour rédiger. Il faut dire aussi que j'ai été influencé par un de nos voisins qui lisait beaucoup L'Observateur quand j'étais petit. Je prenais les vieux journaux et je lisais, c'est lui qui m'a dit que je peux être journaliste », se souvient-il encore avec enthousiasme. A ceux qui prétextent la précarité pour quitter le journalisme, il estime que c'est une erreur d'appréciation.

A l'entendre, les perspectives d'embauche sont en berne dans tous les secteurs et non en journalisme seulement. Le journalisme n'attire plus comme avant, reconnaît-il. Mais cette crise de vocation n'est pas propre au journalisme seulement, a-t-il nuancé. La crise de vocation, cite-t-il, se constate dans l'enseignement, la santé et beaucoup de secteurs aussi. « Je me rappelle quand ma fille faisait le baccalauréat, elle a dit qu'il y a un seul élève dans leur classe qui voulait faire la médecine », étaye-t-il, ajoutant que les enfants sont plus portés sur les nouvelles technologies de l'information et de la communication. « Nous sommes dans une époque où la structure de la connaissance et le profil des métiers ont beaucoup évolué par rapport au besoin du marché », a-t-il déclaré. Mais pour lui, le journalisme est très loin d'être le métier le plus indigent du monde. Tous ceux qui rêvent du journalisme, conseille-t-il, peuvent venir parce que le métier offre des opportunités. Toutefois, il les encourage à s'armer de courage et d'abnégation car l'information va toujours être au centre de la vie. « L'information va toujours bien se vendre. Maintenant, il faut savoir comment la traiter avec toute la rigueur qu'il faut. Une information traitée avec beaucoup de rigueur va toujours trouver preneur », a-t-il conclu.

Note: ">Lire aussi : Burkina/Médias : « Pour mieux réussir dans le journalisme, il faut de l'humilité, de la modestie et l'envie d'apprendre », Alain Saint Robespierre, rédacteur en chef de L'Observateur Paalga

Un journaliste sportif dans un quotidien de la place qui a préféré garder l'anonymat dit être épanoui dans son métier. Pour lui, c'est une contrevérité de croire que le journalisme ne nourrit pas son homme. Cette conception chantée aux jeunes, depuis l'école parfois, favorise la réticence qui éloigne les jeunes du journalisme au profit de la communication. Le journalisme permet bel et bien de vivre décemment, a-t-il déclaré. « Je me suis offert un voyage en Asie grâce à mes relations », se réjouit-il. Cette possibilité n'aurait pas été réelle s'il n'était pas journaliste, commente-t-il. Tout n'est pas forcément gain financier, a-t-il lancé. Il y a aussi le plaisir, la satisfaction, les bénéfices immatériels, c'est une passion que l'on vit. La seule difficulté, analyse-t-il, c'est la volatilité du contexte actuel qui a engendré une certaine précarité au niveau des organes de presse. « C'est la vie au Burkina qui est devenue difficile et cela déteint logiquement sur le journalisme aussi », affirme-t-il. Sinon, le journaliste, à travers son carnet d'adresses, ne saurait se plaindre, selon lui.

On ne vient pas dans le journalisme pour être Bill Gates

Depuis l'université déjà, Sylvain Sakandé semble tout connaître de l'environnement des médias. « On ne vient pas dans le journalisme pour être Bill Gates », nous a déclaré l'étudiant à la sortie du studio de radio Campus, après la présentation du journal parlé (JP) de 12h30. Étudiant en 3e année de journalisme à l'IPERMIC, le jeune homme, la vingtaine, qui a une voix radiophonique bien appréciée par ses camarades et enseignants, a toujours rêvé de faire le journalisme après l'obtention de son baccalauréat en 2020. Et quand il a empoché son baccalauréat série D, sa vocation première était de faire la médecine pour devenir cardiologue plus tard. « C'était mon rêve quand j'étais toujours au premier cycle au lycée », se souvient-il. Comme un volcan en ébullition, la passion du journalisme inonde celle de la médecine à partir de sa classe de première. Le rêve du port de la blouse blanche n'est plus d'actualité. En 2021, il passe avec succès le test de recrutement d'entrée au département de journalisme et communication de l'université Joseph Ki-Zerbo à Ouagadougou. Depuis 2021, il entretient ce rêve de devenir un grand journaliste comme Christophe Boisbouvier de Radio France internationale (RFI), Jean Emmanuel Ouédraogo (actuel ministre en charge de la communication) qui sont des modèles inspirants pour lui.

Sylvain Sakandé rêve de devenir un grand journaliste

Le journaliste radio en herbe regrette l'attitude de ses camarades qui fuient le journalisme après des années d'études sous le prétexte qu'il est absorbant et précaire. Pour ce prodige de l'IPERMIC, le journalisme n'interdit pas la richesse mais il ne devrait pas être une obsession pour les journalistes de devenir riches comme Bill Gates, le richissime homme d'affaires américain et fondateur de Microsoft. « Quand on vient dans ce métier, l'argent ne doit pas être la première des motivations », a-t-il martelé. Visiblement à l'aise dans les échanges, il indique que le journalisme est un tremplin qui offre beaucoup de possibilités. « C'est un métier noble qui peut vous ouvrir beaucoup de portes à condition d'en sortir. Si vous êtes bons, vous ne pouvez pas regretter d'avoir fait le journalisme », prêche l'étudiant qui dit être résolument engagé à exercer ce métier de l'information malgré tout.

Même volonté affichée par son camarade de classe, Soumaïla Malo. Lui aussi est arrivé dans le département à travers un test de recrutement. De nos jours, constate-t-il, il y a une certaine pression ou des menaces contre les journalistes et la profession. Cette situation malheureuse, admet-il, peut semer le doute dans l'esprit des potentiels journalistes. Mais lui ne compte pas rebrousser chemin ; il tient à être journaliste de renommée comme le Burkinabè Yacouba Ouédraogo de la Voix de l'Amérique (VOA). « Je suis prêt à aller jusqu'au bout », réaffirme-t-il. Selon lui, la richesse du journaliste se mesure par rapport à son utilité sociale. « Je ne dirai pas que c'est un métier noble parce qu'il a toujours été noble. Le journaliste est quelqu'un qui possède l'information, il a ce que les autres n'ont pas. Il y a plein de perspectives dans le journalisme », a-t-il indiqué, ajoutant qu'il souhaite faire du web-journalisme.

Soumaïla Malo se dit prêt à embrasser le monde du journalisme

Le journalisme est le plus beau métier du monde, selon Latifatou Zougmoré d'ISCOM

Latifatou Zougmoré est étudiante en troisième année de journalisme à l'Institut supérieur de la communication et de multimédia (ISCOM), une école qui forme dans les métiers du numérique. Longtemps fascinée par le métier de l'information grâce à l'ancienne présentatrice télé de la RTB, Marguerite Yelli Doannio Sou, elle a pris l'engagement depuis le lycée d'exercer le même métier que son modèle. « Je me rappelle que quand j'ai eu mon bac, mon papa me disait de faire le droit alors que je voulais faire le journalisme. J'ai insisté et ma maman aussi est intervenue pour lui dire de me laisser vivre ma vocation », nous confie-t-elle avec des accents passionnés.

Pour l'étudiante de l'ISCOM, le journalisme est le plus beau métier du monde. Entre le journalisme et l'étudiante, c'est le parfait amour. « Ce qui me plaît dans ce métier, ce sont les découvertes, l'apprentissage que tu en tires, tu te cultives au jour le jour, tu te crées des relations. Vraiment le journalisme, quand tu le fais comme tu l'aimes, tu t'éclates ! », s'exclame-t-elle. « Malgré les dures réalités de la profession, je n'ai jamais rêvé même un seul instant de l'abandonner », affirme-t-elle. L'étudiante cherche à faire un métier où elle sera utile, où elle fera quelque chose pour la société. Le journalisme pour elle, est la meilleure destination. « Ce n'est pas un endroit où il faut se remplir les poches », a tranché l'étudiante, qui n'a que d'yeux pour le journalisme.

Latifatou Zougmoré de ISCOM n'a d'yeux que pour le journalisme

Nado Ariane Paré, diplômée d'une licence en journalisme numérique obtenue à l'ISCOM poursuit ses études en master de communication médiatique à l'université de Montréal, au Canada. Après quelques années d'études, sa passion pour le journalisme reste encore vive. Selon l'analyse de l'ancienne étudiante de l'ISCOM, la plupart de ceux qui fuient le journalisme après leurs études le font pour une mauvaise raison. « Il y a certaines aspirantes au journalisme, quand on leur demande pourquoi elles ont fait le choix de ce métier, elles diront simplement qu'elles veulent être une présentatrice télé. Quand elles se lancent et que cette occasion ne se présente pas, la désillusion tombe et elles commencent à se chercher ailleurs », regrette la pensionnaire de l'université de Montréal. « On ne devient pas journaliste pour se faire voir, le journaliste a une responsabilité sociale qui est de porter la voix des sans voix au bénéfice de la société », a-t-elle lâché, invitant les jeunes à aimer ce métier parce qu'il a « beaucoup de débouchés ».

Le journalisme a beaucoup de débouchés selon Nado Ariane Paré

« Dans la vie, il n'y a rien de tel que de pouvoir faire le métier que vous aimez », Dr Cyriaque Paré

Dr Cyriaque Paré est assurément l'un des monuments de la presse burkinabè. Fondateur du média en ligne Lefaso.net et de l'ISCOM, il a embrassé la carrière de journaliste par passion dans les années 1990. Plus de 30 ans après, même s'il ne se définit plus essentiellement comme journaliste au regard de son statut de chercheur en information et communication, il ne regrette pas d'avoir choisi ce métier qui lui a donné une ascension sociale. Pour lui, le journalisme est un sacerdoce comme une religion. « On entre dans le journalisme comme on entre en religion ; parce que c'est une passion qui vous porte toute la vie », a expliqué l'enseignant des médias et de la communication numérique. De ce fait, il est important d'encourager ceux qui veulent faire ce métier pour vivre leur passion. « Dans la vie, il n'y a rien de telle que de pouvoir faire le métier que vous aimez, qui vous passionne », ajoute-t-il. Contrairement à ceux qui tournent le dos au journalisme au prétexte qu'il ne permet pas de devenir riche, c'est une vue de l'esprit selon lui. « Riche dans quel sens ? » interroge-t-il, ajoutant qu'il n'y a pas que l'argent et le matériel qui rendent riche. « La première richesse à mon avis, c'est votre utilité sociale. Je pense qu'il n'y a rien de plus utile dans la société qu'un journaliste qui permet à ses concitoyens de savoir ce qui se passe dans leur communauté, qui leur vient au secours pour leur donner de bonnes informations pour les aider à prendre des décisions dans leur vie. « Sans informations, on ne peut pas être riche. Qui que vous soyez, si vous ne savez pas ce que demain vous réserve ou comment va votre société ou si vous ne savez pas quels sont les secteurs rentables, vous ne pouvez pas être riche. Et le journaliste est la personne qui vous permet d'avoir ces informations », a relevé le communicologue. De l'avis du chercheur, il est possible de réussir sa vie sans être riche comme un homme d'affaires. « La richesse n'est pas que matérielle », relativise-t-il. « Des journalistes voyagent dans des endroits où les autres payent des millions pour y aller, ils rencontrent des personnalités... », a-t-il fait savoir, arguant que c'est une forme de richesse que tout le monde ne peut pas se permettre. Comme l'adage le dit, « Bonne renommée vaut mieux qu'une ceinture dorée », a-t-il lancé. Ces nombreuses opportunités peuvent permettre au journaliste d'être riche dans le sens du matériel, a-t-il insisté, appuyant que le journalisme permet de se réaliser, d'être riche au sens où on arrive à satisfaire ses besoins et être utile à la société. « Si vous n'avez pas la passion du journalisme, il ne faut pas venir parce que vous voulez être riche », a-t-il prévenu.

« La première richesse du journalisme, c'est votre utilité sociale », Dr Cyriaque Paré

Après 35 ans d'exercice dans les médias d'État, Jean Philippe Tougouma, journaliste aux Editions Sidwaya, s'apprête à quitter le métier pour la retraite. Au crépuscule de sa carrière, il retient du journalisme que c'est un métier passionnant et exaltant. N'eut été son statut de journaliste, il n'aurait peut-être pas eu la chance de voyager dans le même avion avec le président de la République. Ce voyage effectué avec l'ancien président du Faso, Blaise Compaoré, est l'un des meilleurs souvenirs qu'il garde. En plus de cela, il dit avoir fait beaucoup de découvertes grâce à son métier. Le journalisme est un métier de relations publiques et humaines, explique-t-il. « Un journaliste est celui qui peut interpeler un président ; un journaliste peut marcher avec un président. Ce qui n'est pas possible souvent pour un ministre ou une autre autorité », cite-t-il comme avantage du métier.

Après 35 ans de service, le journaliste Jean Philippe Tougouma, s'apprête à aller à la retraite

C'est avec regret qu'il constate la crise de vocation dans le journalisme chez la jeune génération. Mais il dit ne pas être étonné parce que, dit-il, nous sommes dans un monde où on est dans la dynamique du "m'as-tu vu" ? Si vous n'avez pas les moyens, ça va être difficile, commente-t-il. Mais cela ne saurait être une raison fondamentale parce qu'on ne vient pas dans ce métier pour s'enrichir. « L'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo a dit qu'on ne fait pas la politique pour devenir riche et le journalisme pour l'être aussi », a-t-il repris. « Avant, les gens venaient dans les médias pas forcément pour de l'argent mais pour se faire connaître », se souvient l'ancien journaliste d'agence. Pour lui, il est exagéré de parler de crise de vocation dans le journalisme parce que la crise est dans tous les domaines. « Faites un tour devant le Commissariat central de police de Ouagadougou (CCPO), vous verrez une masse de personnes à la recherche de timbres pour faire des concours. Ils ne font pas forcément les concours qu'ils aiment mais juste pour avoir un emploi », a-t-il nuancé.

Note: ">Lire aussi : Burkina/Métier de journaliste : La vocation s'essouffle

Serge Ika Ki
Lefaso.net

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Burkina/Infraction d'adultère : « On reçoit rarement des plaintes pour ces faits au pénal », Boureima Sawadogo, procureur TGI de Koudougou

Wed, 14/08/2024 - 23:00

La fidélité que l'on se promet après le mariage n'est pas toujours respectée par les conjoints. En "allant voir ailleurs", ces derniers commettant une infraction qui les rend passibles de poursuites pour des faits d'adultère. Quelle peine encourt-on en cas de commission de cette infraction ? Comment se fait la preuve en la matière ? Pourquoi rencontre-t-on rarement de poursuites pénales pour des faits d'adultère au Burkina Faso ? Voilà autant de questions auxquelles Boureima Sawadogo, le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Koudougou a daigné apporter des éléments de réponse. Lisez plutôt !

Lefaso.net : Comment définit-on l'adultère ?

Boureima Sawadogo : L'adultère est une infraction à la loi pénale. En termes simples, c'est le fait pour une personne qui se trouve dans les liens du mariage, d'entretenir des relations extraconjugales avec une personne autre que son époux ou épouse. C'est en quelque sorte, l'incrimination de l'infidélité dans le couple.

Comment la preuve de l'adultère est-elle faite en justice ?

Plusieurs éléments de preuve permettent de caractériser l'infraction d'adultère. Elle peut tout d'abord se faire par un constat d'huissier. En tant qu'officier public, l'huissier de justice est habilité à faire des constations qui peuvent servir comme moyens de preuve qu'une partie peut invoquer devant un tribunal. Dans ce cas, la victime saisira un huissier de justice à l'effet de constater les faits ou actes d'infidélité commis par son conjoint. Ensuite, la preuve de l'adultère peut se faire par procès-verbal des officiers de police judiciaire, à la suite d'une plainte émanant de la victime. Elle peut aussi provenir de l'aveu de l'auteur de l'adultère. Enfin, les échanges de correspondances ou les communications intervenues entre l'époux ou l'épouse fautif-ve et son amant (complice) peuvent servir pour prouver l'adultère, mais dans le strict respect du principe de la loyauté des preuves en matière pénale.

Quelle est la peine encourue pour toute personne jugée coupable d'adultère ?

Dans l'ancien code pénal abrogé (celui de 1996), l'infraction d'adultère était passible de peines d'emprisonnement et d'amende. Mais avec le nouveau code pénal en vigueur (celui de 2018), il y a eu un assouplissement des peines par le législateur. Désormais, l'adultère est simplement puni d'une peine d'amende allant de 250 000 à 600 000 francs CFA.

Avez-vous déjà rencontré ce type de dossier en juridiction ?

Oui, il nous est arrivé de traiter de telles affaires au niveau des tribunaux, qui enregistrent souvent des plaintes pour des faits d'adultère contre un époux ou une épouse. Mais de mon expérience personnelle, les plaignants finissent par retirer leur plainte ; ce qui met automatiquement fin à l'affaire car l'adultère ne peut être poursuivie que sur plainte de la victime. Autrement, lorsque le plaignant retire sa plainte, l'affaire est close et on n'en parle plus. On ne va donc pas jusqu'en phase de jugement, parce que les parties arrivent à se réconcilier, sans doute, après des médiations émanant de toute part.

Ce n'est donc pas une infraction courante que l'on rencontre dans les tribunaux ?

Pour ma petite expérience dans le domaine, je dirai non. Non, parce qu'on rencontre rarement des plaintes pour des faits d'adultère. Néanmoins, ce sont des faits qui sont généralement invoqués dans les causes de divorce. Je ne suis pas juge de jugement et je n'interviens pas dans les dossiers de divorce, mais de ce que j'observe, c'est l'une des causes majeures invoquées dans les dossiers de divorce. C'est un fait de société qui existe et qui est réel. Cela est incontestable ! Mais en matière pénale, je puis vous dire qu'on reçoit rarement des plaintes ou des faits d'adultère.

Et pourquoi, selon vous ?

Comme je l'ai mentionné plus haut, le législateur a adouci les peines pour l'infraction d'adultère. Celle de 1996 et celle de 2018 ne sont pas pareilles. Je ne suis pas le législateur, donc j'ignore les raisons de cet adoucissement des sanctions réservées à ce fait. Peut-être qu'il estime que ce n'est pas un fait qui trouble gravement l'ordre public. Peut-être aussi que le phénomène est tellement répandu, qu'il s'est dit qu'il n'était plus vraiment opportun de durcir la peine. Ou enfin, qu'il s'est dit qu'après une condamnation, il sera difficile pour le conjoint condamné jusqu'à l'emprisonnement, de revivre encore avec la victime sous le même toit.

Sûrement eu égard aux pesanteurs socioculturelles...?

Effectivement ! Mais pas que ! Dans nos sociétés, les gens préfèrent souvent la médiation, ce qui fait qu'ils évitent la justice. Ils estiment que le linge sale se lave en famille, et qu'en allant devant le tribunal, cela expose la vie privée du couple. Il y en a qui peuvent donc dire que comme mon conjoint m'a convoqué en justice, il ou elle ne peut plus vivre avec moi. Ce sont des hypothèses formulées qui ont peut-être fondé la conviction du législateur, au moment de la rédaction de ce texte. Dans la pratique j'observe qu'il y a comme une tolérance sociale vis-à-vis du phénomène. Mais il ne sert à rien de banaliser cette pratique qui demeure une infraction pénale aux conséquences souvent irréversibles dans les couples.

Est-ce que l'adultère rejoint le cas où un conjoint étant toujours dans les liens du mariage, se marie à une autre personne à l'insu de son conjoint et entretient par la même occasion, des relations extraconjugales avec elle ?

Non. Cela n'a rien à voir. Ça n'a rien à voir parce que dans ce cas, on parle de bigamie. Et par bigamie, il faut comprendre le fait pour un homme ou une femme déjà marié-e de se remarier, alors qu'il ou elle était dans un mariage monogamique. La monogamie renvoie au mariage à une seule femme, sans possibilité de se remarier à une autre personne, sauf bien-sûr en cas de dissolution du mariage. Donc, tant que vous êtes toujours dans les liens du mariage monogamique et que vous contractez un deuxième mariage, vous tombez dans la bigamie. C'est une autre infraction qui est aussi réprimée, mais qui est totalement distincte de l'adultère.

Propos recueillis par Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Burkina : Les avocats se familiarisent avec les innovations de l'acte uniforme révisé portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d'exécution

Wed, 14/08/2024 - 18:55

L'Union des jeunes avocats du Burkina (UJAB) organise, ce 14 août 2024, une session de formation au profit des avocats et praticiens du droit. La session porte sur les innovations de l'acte uniforme révisé portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d'exécution. Elle devrait permettre aux praticiens du droit de mieux connaître les nouvelles dispositions de l'acte uniforme. La journée sera ponctuée par plusieurs présentations portant sur les innovations, les dispositions communes aux procédures simplifiées de recouvrement, les dispositions spécifiques aux saisies et les saisies-attributions de créances qui posent problème dans la mise en œuvre.

L'acte uniforme est un ensemble de règles qui permettent à un créancier de pouvoir saisir les biens de son débiteur afin de se faire payer lorsqu'après l'obtention d'une décision de justice, il n'arrive pas à recouvrer ses fonds. C'est un ensemble de dispositions légales qui permet d'exécuter des décisions de justice qui condamnent au paiement de sommes d'argent. L'ancien acte était en vigueur depuis 1998. C'est après 25 années d'application et au regard des insuffisances constatées, que l'OHADA a entamé le processus de sa révision qui a abouti le 17 octobre 2023.

Me Régis Bonkoungou, président de l'Union des jeunes avocats du Burkina

C'est dans l'objectif de permettre une meilleure appropriation de ces textes pris pour fluidifier les procédures d'injonction de payer, que l'Union des jeunes avocats du Burkina a initié le présent renforcement de capacités, a fait savoir Me Régis Bonkoungou, président de l'UJAB. « La session de formation vise à outiller les avocats et praticiens du droit, sur les nouvelles dispositions de l'acte uniforme révisé, pour leur permettre d'en tenir compte dans la pratique quotidienne de leur profession et pour une meilleure sécurité des justiciables », a-t-il laissé entendre.

Selon Valéry Jean Prosper Silga, secrétaire permanent de la commission nationale OHADA, plusieurs innovations ont été apportées à l'acte uniforme. Celles-ci portent sur les procédures simplifiées et à ce niveau, le législateur OHADA a entrepris des innovations pour encadrer l'action des huissiers de justice, afin de leur donner un accès plus large aux informations relatives aux débiteurs, explique Valéry Jean Prosper Silga. Il ajoute que des précisons ont aussi été faites sur le formalisme à adopter dans les procédures simplifiées et dans les voies d'application, notamment avec la prise en compte de l'électronique.

Valéry Jean Prosper Silga, secrétaire permanent de la commission nationale OHADA

« Au niveau des voies d'exécution, il y avait un certain nombre de questions qui appelaient une réponse du législateur. Que ce soit sur le principe de proportionnalité, le régime de l'immunité d'exécution », a-t-il poursuivi.

Photo de famille

Autres dispositions nouvelles apportées à l'acte uniforme, une réforme portant sur la désignation de la juridiction compétente, l'introduction de nouvelles saisies en droit OHADA à savoir la saisie du bétail, des biens placés dans un coffre-fort appartenant à un tiers et la saisie du fonds de commerce.
Les avocats et praticiens du droit devraient sortir de cette formation mieux informés sur les nouvelles dispositions de l'acte uniforme et plus aguerris pour leur pratique quotidienne du droit.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

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Burkina / Solidarité : L'APRN offre des vivres aux personnes déplacées internes du village de Nangtenga

Wed, 14/08/2024 - 18:31

L'Association pour la préservation et la restauration de la nature (APRN), avec le soutien de la Société nationale d'électricité du Burkina (SONABEL), a fait un don de vivres aux personnes déplacées internes vivant dans le village de Nangtenga, dans la commune de Loumbila, région du Plateau-central. La remise du don a eu lieu ce mercredi 14 août 2024, dans ledit village.

Le don est composé de 12,5 tonnes de riz, 12,5 tonnes de maïs, 250 bidons de 5 litres d'huile, 2 000 boules de savon, 10 sacs de sel et 250 kits de dignité pour les femmes. Le kit de dignité est composé de serviettes hygiéniques et de pagnes. Le tout pour un montant de plus de 16 millions de francs CFA.

Une partie du don

« Ce don entre dans le cadre d'un projet en trois composantes. Qui sont l'agriculture, l'environnement et l'action humanitaire. Nous sommes ici sur le site du champ collectif des femmes déplacées internes. C'est la composante numéro 1 du projet. C'est un champ d'environ 7 hectares qu'elles ont semé. Le don, c'est pour les soutenir pour qu'elles puissent mener à bien les travaux champêtres durant cette campagne agricole. C'est un don qui va leur permettre de tenir pendant trois mois », a indiqué la présidente de l'association, Chantal Ouattara. Mme Ouattara a notifié que dans les semaines à venir, il y aura une journée de reboisement dans le village.

La présidente de l'association, Chantal Ouattara

Le directeur du pool sud de la SONABEL Noël Soumnere, par ailleurs représentant du directeur général de la société, a relevé que cette action de l'association s'inscrit dans la dynamique du gouvernement qui œuvre à accompagner les personnes déplacées internes. « Nous devons toujours être solidaires avec ces populations qui n'ont pas voulu être là mais qui ont été obligées de fuir leurs localités pour être des déplacées », a dit le représentant du directeur général de la SONABEL.

Noël Soumnere, le représentant du directeur général de la SONABEL

Bénéficiaire, Tenga Sawadogo a remercié l'APRN pour son soutien et son engagement à les aider. « Je ne peux que dire merci à l'association pour ce qu'elle fait pour nous. Que Dieu veille sur les membres de l'association et les bénisse », a dit le bénéficiaire.

L'une des bénéficiaires, Adjiratou Bande

« Nous sommes de la localité de Boulsa. Nous avons fui notre localité pour Kaya. À Kaya, c'était très difficile. Nous avons dû quitter Kaya pour arriver ici. Dieu merci, ici nous sommes bien installés. Grâce au soutien de l'association, nous avons eu un endroit où cultiver et tout se passe bien. Aujourd'hui, nous avons reçu des vivres. Nous disons un grand merci à l'ensemble des membres de l'association et à la SONABEL », a indiqué Adjiratou Bandé, une des bénéficiaires.

L'APRN est une association des agents de la SONABEL. Elle a été créée en mai 2021.

Rama Diallo
Lefaso.net

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Lutte contre le grand banditisme : La Police nationale met la main sur un présumé trafiquant de détonateurs

Wed, 14/08/2024 - 14:04

MB a été appréhendé par la Police nationale à Saaba. Ce dernier, en plus d'opérer dans le trafic de détonateurs et de dynamites, s'adonnait à des faits de vols. Il a par ailleurs agi en complicité de vol d'une cargaison de cigarettes, dont la valeur se chiffre à plus de 381.000.000 FCFA.

"En effet, un conducteur de camion transportant 1800 cartons de cigarettes, ayant quitté la ville de Bobo-Dioulasso avec pour mission de conduire la cargaison aux magasins de la MABUSIG à Ouagadougou, a marqué un arrêt suspect à Kokologho. Y étant et après avoir coupé tout contact avec son employeur, il a joint ses acolytes et, ensemble, ils ont mis en place leur plan de détournement de la cargaison. C'est ainsi qu'ils ont emmené les cigarettes dans la zone non lotie de la commune de Saaba. L'objectif était d'écouler toute la cargaison sur le marché noir en complicité avec M.B" relate la Police nationale, sur sa page Facebook.

Tout en saluant le concours des uns et des autres dans l'accomplissement de ses tâches, la Police nationale exhorte l'ensemble des populations à poursuivre la dynamique de la dénonciation des cas suspects auprès des services de sécurité, notamment via les numéros verts que sont les 17, 16 et 1010.

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Maintenance des infrastructures ferroviaires : La nouvelle draisine GEISMAR de SITARAIL opérationnelle !

Wed, 14/08/2024 - 14:03

En prélude aux prochains travaux de maintenance et de réhabilitation de la voie ferrée et des ouvrages ferroviaires, SITARAIL a acquis une nouvelle draisine qui a été réceptionnée le 25 juillet 2024 au port d'Abidjan.

Après des tests concluants opérés sur certains tronçons du réseau, la draisine a été intégrée dans notre parc d'engins-outils.

A noter que cet engin est essentiel pour les travaux de chantiers, notamment en matière de transport des équipes techniques et la manutention d'outillages nécessaires aux travaux de voie, surtout dans les zones difficilement accessibles par la route.

Selon l'entreprise, cette acquisition, entre-autres, vient renforcer les capacités opérationnelles de ses équipes et témoigne de l'engagement de SITARAIL, de son nouvel actionnaire AGL – Africa Global Logistics du groupe italo-suisse MSC, et des États à poursuivre les investissements pour le développement et la modernisation du réseau Abidjan-Ouagadougou.

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3e session du séminaire international de formation sur système comptable des entités à but non lucratif (SYCEBNL)

Wed, 14/08/2024 - 13:00

Le Centre Africain d'Expertise en Gestion, Économie et Innovation (CAGEI) informe le public de la tenue d'un séminaire international de formation sur le système comptable des entités à but non lucratif du 26-29 Août 2024 à Ouagadougou (Formation en mode présentiel avec Possibilité de suivre en ligne)

 Contexte et justification

Après sa publication au Journal Officiel de l'OHADA le 22 février 2023, l'Acte uniforme relatif au Système comptable des entités à but non lucratif (SYCEBNL) entre en vigueur dans l'espace OHADA pour compter du 1er janvier 2024

Ce texte, qui vient donc compléter les dispositifs existants de l'Acte uniforme relatif au droit comptable et à l'information financière (AUDCIF), permettra d'harmonisation des pratiques comptables des entités à but non lucratif avec un dispositif comptable qui permet de traduire leurs activités selon des règles comptables appropriées, améliorant ainsi significativement la qualité de l'information financière produite au sein de l'espace.

Le système comptable des entités à but non lucratif est un système d'organisation de l'information financière ayant pour but de présenter les états financiers reflétant l'image fidèle de la situation financière, de la performance et des variations de la situation de trésorerie des entités à but non lucratif afin de répondre aux besoins des parties prenantes.

Ce référentiel comptable s'applique aux entités suivantes :
• les associations,
• les organisations religieuses,
• les ordres professionnels et entités assimilées,
• les projets de développement et assimilés.

C'est pour préparer les acteurs à une mise en œuvre efficace de ce nouveau système que le Centre Africain d'Expertise en Gestion, Économie et Innovation (CAGEI) organise un important séminaire international sur le SYCEBNL les 26-29 Août 2024 à l'hôtel ZUMAH à Ouagadougou au Burkina Faso.

 Inscription : https://forms.gle/rznkJtD1FuaRFy987
 Télécharger les TRDs : https://lecagei.com/wp-content/uploads/2023/08/Tdr-seminaire-sycebnl-2.pdf

 Objectif général

Ce séminaire a pour objectif de permettre aux professionnels du domaine de maîtriser le nouveau système comptable des entités à but non lucratif (SYCEBNL).

 Objectifs spécifiques/ compétences visées

Les objectifs spécifiques visés par cette formation sont de :
• Maîtriser le cadre conceptuel pour pouvoir mieux se l'approprier,
• Maîtriser la structure, le contenu et le fonctionnement des comptes du dispositif comptable des entités à but non lucratif applicable,
• Maîtriser et traiter efficacement opérations et problèmes spécifiques
• Assurer le basculement efficace au SYCEBNL
• Produire les états financiers conformes à la nouvelle réglementation du SYCENBL

 Public cible

Ce séminaire est destiné à tous les professionnels du chiffre en particulier :
• Les directeurs administratifs et financiers
• Les chefs comptables et comptables
• Les auditeurs internes et contrôleurs de gestion
• Les experts - comptables et commissaires aux comptes
• Les vérificateurs fiscaux appelés à contrôler les entreprises
• Les responsables des ONG et Projets de développement
• Les dirigeants des Associations et des ordres professionnels
• Les responsables des sociétés coopératives
• Les formateurs, étudiants
• Toutes personnes intéressées

 Contenu de la formation

Le Système comptable des entités à but non lucratif, en abrégé (SYCEBNL) est subdivisé en quatre parties :
• définitions et cadre conceptuel ;
• structure, contenu et fonctionnement des comptes ;
• opérations et problèmes spécifiques ;
• présentation des états financiers

Pour permettre une meilleure appropriation du système, le séminaire est organisé autour de 4 modules à savoir :

• Module 1 : Présentation, cadre conceptuel et plan de comptes
• Module 2 : Opérations & problèmes spécifiques
• Module 3 : Présentation des états financiers
• Module 4 : Contrôle des comptes & Analyse financière

 Profil du formateur

La formation est assurée par Joël MABUDU,
• Expert-comptable diplômé,
• Certifié aux normes internationales,
• Co-rédacteur du SYSCOHADA révisé et du plan comptable de l'UEMOA,
• Co-rédacteur du système comptable des entités à but non lucratif (SYCEBNL)

Il est titulaire de plusieurs certificats de spécialisation portant notamment sur :
• Les normes comptables internationales,
• La gestion comptable et budgétaire de l'État (comptabilité publique),
• La finance de marché,
• La cession, acquisition et transmission d'entreprise.

 Frais de participation

Frais de formation de chaque certificat est de 450 000 F CFA pour les candidatures individuelles et de 500 000 pour les candidatures institutionnelles.

NB : Les auditeurs devront s'acquitter des frais de formation par virement (voir RIB attaché), espèce ou par chèque au nom du centre avant le 26 août 2024 pour confirmer leur participation.
Les frais de formation donnent droit aux pause-café et déjeuners durant la session

 Calendrier de formation
• Dépôt des dossiers : jusqu'au 26 Août 2024
• Durée de la formation : 26-29 Août 2024
• Période de formation : cours du jour 8h00 à 14h00
• Régime : Présentiel/Possibilité de suivre en ligne
• Lieu : Ouagadougou (hôtel Zumah)

Pour plus d'information sur nos offres de formation
www.lecagei.com

 Contact
Info line 25 45 37 57
WhatsApp : +226 78398855
E- mail : cagei.int@gmail.com
infos@lecagei.com

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Appel à candidatures pour le recrutement à la formation professionnelle en ligne

Wed, 14/08/2024 - 13:00

DIPLÔMES RECONNUS ET ACCRÉDITÉS PAR LE CAMES

L'Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (Institut 2iE) lance un appel à candidatures pour le recrutement d'étudiants/ auditeurs au titre de sa rentrée académique de septembre 2024 pour le compte de la Formation Professionnelle en Ligne.

Offre innovante et flexible qui s'adapte aux spécificités du monde de l'entreprise : manque de temps, faible disponibilité, besoin en financement avec 2 cycles d'études au choix :

• Cycle diplômant :

o 12 mois de cours continus
o 14 à 16 mois de cours en cas de rattrapage
o En cas de contraintes, possibilité de suspension et de reprise de la formation dans la limite d'une durée totale de 24 mois.

• Cycle certifiant :

o L'apprenant(e) construit lui-même/elle-même son parcours. Il/elle suit sa formation, selon son rythme, sa disponibilité et en fonction de ses besoins et des enseignements qu'il/elle souhaite aborder.

CONDITIONS D'ADMISSIBILITE

Sur étude du dossier de candidature, en fonction du niveau de la formation initiale et de la pertinence du projet professionnel

INSCRIPTIONS ET DEBUT DES COURS
 Début des cours en septembre 2024
 Les candidatures se font exclusivement en ligne sur la plateforme https://academie.2ie-edu.org/kairos_2ie/candidat/accueil

CONTACTS
Institut 2iE

Rue de la Science
Ouagadougou – Burkina Faso
Tél. : +226 25 49 28 00 / +226 78 75 81 02 / +226 78 00 77 52
Email : admission@2ie-edu.org
Site web : www.2ie-edu.org

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Appel à candidatures pour l'admission en master niveau 2 au titre de l'année universitaire 2024-2025

Wed, 14/08/2024 - 13:00

Le Président de l'Université Thomas SANKARA (UTS) informe le public (étudiants et travailleurs) du recrutement d'auditeurs en Master professionnel niveau 2 sur la plateforme www.campusfaso.bf au titre de l'année universitaire 2024-2025 à former à l'Institut Universitaire de Formations Initiale et Continue (IUFIC). Ces formations se dérouleront sur deux (02) semestres (S3 et S4) en cours du soir et concernent les parcours suivants :
• Conseil Juridique d'Entreprise (CJE)
• Droit des Affaires et Fiscalité (DAF)
• Droit Pénal et Sciences Criminelles (DPSC)
• Executive Master of Business Administration (Executive MBA)
• Finance Comptabilité Contrôle (FCC)
• Finance Quantitative et Gestion des Risques Financiers (FQGRF)
• Intelligence Economique et Développement International (IEDI)
• Politique de Développement et Gestion des Industries Extractives (PDGIE)
• Ingénierie Statistique de l'Environnement (ISE)
• Développement Local et Gestion des Collectivités Territoriales (DevLoc)
• Energies Renouvelables, Développement et Economie Verte (ERDEV)
• Protection et Droits de l'Enfant (PDE)

I. CONDITIONS D'ACCES
• Être titulaire d'un Master 1 ou équivalent en Sciences Juridiques option Droit Privé pour les parcours de Conseil Juridique d'Entreprise (CJE), de Droit Pénal et Sciences Criminelles (DPSC) et de Droit des Affaires et Fiscalité (DAF) ;
• Être titulaire d'un Master 1 ou équivalent en Sciences Economiques ou Sciences de Gestion pour les parcours de Finance Comptabilité Contrôle (FCC) et de Finance Quantitative et Gestion des Risques Financiers (FQGRF) ;
• Être titulaire d'un Master 1 ou équivalent en Sciences Politiques, Sciences Economiques, Sciences de Gestion, Sciences Humaines ou Sciences de l'Information et de la Communication pour le parcours de Intelligence Economique et Développement International (IEDI) ;
• Être titulaire d'un Master 1 ou équivalent Sciences Humaines, Sciences Juridiques, Sciences Politiques ou Sciences Economiques pour les parcours de :
 Politique de Développement et Gestion des Industries Extractives (PDGIE)
 Développement Local et Gestion des Collectivités Territoriales (DevLoc)
 Energies Renouvelables, Développement et Economie Verte (ERDEV)
 Protection et Droits de l'Enfant (PDE) ;
• Être titulaire d'un Master 1 ou équivalent en Sciences Economiques, Sciences de Gestion, Sciences Humaines, Sciences Exactes et Appliquées pour le parcours d'Ingénierie Statistique de l'Environnement (ISE) ;
• Être titulaire d'un Master 1 ou équivalent Sciences Juridiques, Sciences Economiques ou Sciences de Gestion dans le parcours de Executive Master of Business Administration (Executive-MBA).

II. MODALITES DE CANDIDATURE
1) Créer son Identifiant National d'étudiant (INE) pour ceux qui n'en disposent pas sur www.campusfaso.bf : cliquer sur Orientation et remplir le formulaire. Puis, cliquer sur Envoyer et suivre les instructions ;
2) Déposer en ligne son dossier de demande de candidature à travers le menu Candidature sur www.campusfaso.bf ;
o un extrait d'acte de naissance (scanné au format PDF) ;
o un certificat de nationalité (scanné au format PDF).
o une copie légalisée de l'attestation du baccalauréat (scannée au format PDF) ;
o des photocopies légalisées de l'attestation de la licence et des relevés de notes de la licence 1 à la licence 3 (scannées dans un seul fichier au format PDF) ;
o des photocopies légalisées de l'attestation de master1/Maitrise et des relevés de notes (scannées dans un seul fichier au format PDF) ;
o un curriculum vitae (au format PDF) ;
o Une photocopie légalisée de la CNIB ou du passeport (en PDF) ;
o une lettre de motivation exprimant clairement les objectifs poursuivis par le candidat (au format PDF).
III. FRAIS D'EXAMEN DE DOSSIER
Les frais de gestion du dossier s'élèvent à 15 500 FCFA payables sur la plateforme www.campusfaso.bf par Coris Money ou Moov Money ou Orange Money.
IV. LIEU ET DATES DE DEPOT
La réception des dossiers se fera en ligne du 22 juillet au 30 septembre 2024 à travers le menu Candidature sur la plateforme www.campusfaso.bf.

Publication des résultats de sélection : 15 octobre 2024
Début des cours : 15 novembre 2024

V. COÛT DE LA FORMATION
• Frais d'inscription annuelle :
 51 500 FCFA pour les ressortissants des pays de l'UEMOA
 252 000 CFA pour les ressortissants Zone hors UEMOA.
• Frais de formation : 1 712 000 FCFA pour E-MBA et 856 000 FCFA pour les autres masters payable en quatre (4) tranches (sur la plateforme Campusfaso par Coris Money/Moov Money/Orange Money) selon les modalités suivantes :

N.B. Les enseignements se dérouleront en présentiel, en soirée du lundi au vendredi de 17 heures à 21 heures et les samedis de 08 heures à 14 heures ou de 14 heures à 20 heures.

Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site de l'UTS www.uts.bf, la page Facebook de l'IUFC ou la direction de l'IUFIC sise à Ouagadougou dans le quartier Patte d'Oie, Secteur 52, sur l'Avenue Père Joseph WRESINKI à 500 mètres après le FONRID, en allant vers le rond-point des Droits humains, le premier immeuble R+4 à gauche, Téléphone : (0226) 25 37 66 87.

Pr Pam ZAHONOGO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques
Officier de l'Ordre de mérite congolais

Categories: Afrique

Appel à candidatures pour l'admission en master niveau 1 au titre de l'année universitaire 2024-2025

Wed, 14/08/2024 - 13:00

Le Président de l'Université Thomas SANKARA (UTS) informe le public (étudiants et travailleurs) du recrutement d'auditeurs en Master professionnel niveau 1 à former à l'Institut Universitaire de Formations Initiale et Continue (IUFIC) sur la plateforme www.campusfaso.bf au titre de l'année universitaire 2024-2025. Ces formations se dérouleront sur deux (02) semestres (S1 et S2) en cours du soir et concernent les parcours suivants :
• Intelligence Economique et Développement International (IEDI)
• Comptabilité Contrôle Audit (CCA)
• Droit des Affaires et Fiscalité (DAF)
• Développement Local et Gestion des Collectivités Territoriales (Dev-Loc)
• Energies Renouvelables, Développement et Economie Verte (ERDEV)
• Finance Comptabilité Contrôle (FCC)
• Finance Quantitative et Gestion des Risques Financiers (FQGRF)
• Ingénierie Statistique de l'Environnement (ISE)
• Politique de Développement et Gestion des Industries Extractives (PDGIE)
• Protection et Droits de l'Enfant (PDE)

I. CONDITIONS D'ACCES
• Être titulaire d'un diplôme de Licence en Sciences Juridiques ou tout autre diplôme équivalent, pour le parcours de Droit des Affaires et Fiscalité (DAF) ;
• Être titulaire d'un diplôme de Licence en Sciences Economiques ou Sciences de Gestion ou tout autre diplôme équivalent, pour les parcours de Finance Comptabilité Contrôle (FCC) et de Finance Quantitative et Gestion des Risques Financiers (FQGRF) ;

• Être titulaire d'un diplôme de Licence en Sciences Politiques, Sciences Economiques, Sciences de Gestion, Sciences Humaines, Sciences de l'Information et de la Communication ou tout autre diplôme équivalent, pour le parcours de Intelligence Economique et Développement International (IEDI) ;
• Être titulaire d'un diplôme de Licence en Sciences Humaines, Sciences Juridiques, Sciences Politiques, Sciences Economiques ou tout autre diplôme équivalent, pour les parcours de :

 Politique de Développement et Gestion des Industries Extractives (PDGIE)
 Développement Local et Gestion des Collectivités Territoriales (Dev-Loc)
 Energies Renouvelables, Développement et Economie Verte (ERDEV)
 Protection et Droits de l'Enfant (PDE)
 Être titulaire d'un diplôme de Licence ou équivalent en Sciences Economiques, Sciences de Gestion, Sciences Humaines, Sciences Exactes et Appliquées pour le parcours de Ingénierie Statistique de l'Environnement (ISE).

II. MODALITES DE CANDIDATURE
1) Créer son Identifiant National d'étudiant (INE) pour ceux qui n'en disposent pas sur www.campusfaso.bf : cliquer sur Orientation et remplir le formulaire. Puis, cliquer sur Envoyer et suivre les instructions ;
2) Déposer en ligne son dossier de demande de candidature à travers le menu Candidature sur www.campusfaso.bf ;
o un extrait d'acte de naissance (scanné au format PDF) ;
o un certificat de nationalité (scanné au format PDF).
o une copie légalisée de l'attestation du baccalauréat (scannée au format PDF) ;
o des photocopies légalisées de l'attestation de la licence et des relevés de notes de la Licence 1 à la Licence 3 (scannées dans un seul fichier au format PDF) ;
o Une photocopie légalisée de la CNIB ou du passeport (en PDF) ;
o un curriculum vitae (au format PDF) ;
o une lettre de motivation exprimant clairement les objectifs poursuivis par le candidat (au format PDF) ;

III. FRAIS D'EXAMEN DE DOSSIER
Les frais de gestion du dossier s'élèvent à 15 500 FCFA payables sur la plateforme www.campusfaso.bf par Coris Money ou Moov Money ou Orange Money.
IV. III. LIEU ET DATES DE DEPOT
La réception des dossiers se fera en ligne du 22 juillet au 30 septembre 2024 à travers le menu Candidature sur la plateforme www.campusfaso.bf.

Publication des résultats de sélection : 15 octobre 2024
Début des cours : 15 novembre 2024

V. COÛT DE LA FORMATION
• Frais d'inscription annuelle :
 51 500 FCFA pour les ressortissants des pays de l'UEMOA
 252 000 CFA pour les ressortissants Zone hors UEMOA.
• Frais de formation : 856 000 FCFA payable en quatre (4) tranches (sur la plateforme Campusfaso par Coris Money/Moov Money/Orange Money) selon les modalités suivantes :
301 500 F CFA FCFA avant le début des cours ;
191 500 F CFA FCFA au plus tard fin février 2025 ;
191 500 F CFA FCFA au plus tard fin avril 2025 ;
171 500 FCFA F CFA au plus tard fin juin 2025.

N.B. Les enseignements se dérouleront en présentiel, en soirée du lundi au vendredi de 17 heures à 21 heures et les samedis de 08 heures à 14 heures ou de 14 heures à 20 heures.

Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site de l'UTS www.uts.bf, la page Facebook de l'IUFC ou la direction de l'IUFIC sise à Ouagadougou dans le quartier Patte d'Oie, Secteur 52, sur l'Avenue Père Joseph WRESINKI à 500 mètres après le FONRID, en allant vers le rond-point des Droits humains, le premier immeuble R+4 à gauche, Téléphone : (0226) 25 37 66 87.

Pr Pam ZAHONOGO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques
Officier de l'Ordre de mérite congolais

Categories: Afrique

Appel à candidatures pour l'admission en Licence niveau 3 au titre de l'année universitaire 2024-2025

Wed, 14/08/2024 - 13:00

Le Président de l'Université Thomas SANKARA (UTS) informe le public (étudiants et travailleurs) du recrutement d'auditeurs en Licence professionnelle sur la plateforme www.campusfaso.bf au titre de l'année universitaire 2024-2025 à former à l'Institut Universitaire de Formations Initiale et Continue (IUFIC). Ces formations se dérouleront sur deux (02) semestres (S5 et S6) en cours du soir et concernent les parcours suivants :
• Comptabilité Contrôle Audit (CCA)
• Sciences Politiques
• Protection et Droits de l'Enfant (PDE)

I. CONDITIONS D'ACCES
• Être titulaire d'un niveau Bac+2, DEUG ou équivalent en Sciences Economiques et de Gestion, pour le parcours de Finance Comptabilité-Contrôle-Audit (CCA) ;
• Être titulaire d'un niveau Bac+2, DEUG ou équivalent en Sciences Juridiques, Sciences Politiques, Sciences Economiques et de Gestion, pour le parcours de Sciences Politiques ;
• Être titulaire d'un niveau Bac+2, DEUG ou équivalent en Sciences Humaines, Sciences Juridiques, Sciences Politiques et Sciences Economiques et de Gestion, pour le parcours de Protection et Droits de l'Enfant (PDE).
II. MODALITES DE CANDIDATURE
1) Créer son Identifiant National d'étudiant (INE) pour ceux qui n'en disposent pas sur www.campusfaso.bf : cliquer sur Orientation et remplir le formulaire. Puis, cliquer sur Envoyer et suivre les instructions ;
2) Déposer en ligne son dossier de demande de candidature à travers le menu Candidature sur www.campusfaso.bf ;
un extrait d'acte de naissance (scanné au format PDF) ;
photocopie légalisée de la CNIB ou du passeport (en PDF) ;
la photocopie légalisée du diplôme du baccalauréat ou équivalent (scanné au format PDF) ;
les photocopies légalisées des relevés de notes des semestres S1, S2, S3 et S4 et l'attestation du DEUG ou l'attestation de niveau Bac+2 (scannées dans un seul fichier au format PDF) ;
un Curriculum Vitae signé par le candidat (au format PDF).

III. FRAIS D'EXAMEN DE DOSSIER
Les frais de gestion du dossier s'élèvent à 15 500 FCFA payables sur la plateforme www.campusfaso.bf par Coris Money ou Moov Money ou Orange Money.
IV. LIEU ET DATES DE DEPOT
La réception des dossiers se fera en ligne du 22 juillet au 30 septembre 2024 à travers le menu Candidature sur la plateforme www.campusfaso.bf.

Publication des résultats de sélection : 15 octobre 2024
Début des cours : 15 novembre 2024

V. COÛT DE LA FORMATION
• Frais d'inscription annuelle :
 51 500 FCFA pour les ressortissants des pays de l'UEMOA
 252 000 CFA pour les ressortissants Zone hors UEMOA.
• Frais de formation : 506 000 FCFA payable en quatre (4) tranches sur la plateforme Campusfaso par Coris Money/Moov Money/Orange Money selon les modalités suivantes :
201 500 FCFA avant le début des cours ;
101 500 FCFA au plus tard fin février 2025 ;
101 500 FCFA au plus tard fin avril 2025 ;
101 500 FCFA au plus tard fin juin 2025.

N.B. Les enseignements se dérouleront en présentiel, en soirée du lundi au vendredi de 17 heures à 21 heures et les samedis de 08 heures à 14 heures ou de 14 heures à 20 heures.

Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site de l'UTS www.uts.bf, la page Facebook de l'IUFC ou la direction de l'IUFIC sise à Ouagadougou dans le quartier Patte d'Oie, Secteur 52, sur l'Avenue Père Joseph WRESINKI à 500 mètres après le FONRID, en allant vers le rond-point des Droits humains, le premier immeuble R+4 à gauche, Téléphone : (0226) 25 37 66 87.

Pr Pam ZAHONOGO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques
Officier de l'Ordre de mérite congolais

Categories: Afrique

Ambassade des Etats-Unis d'Amérique : Vente aux enchères sous plis fermés de véhicules

Wed, 14/08/2024 - 12:35

L'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique, sis à Ouaga 2000, Avenue Sembene Ousmane, non-loin du Ministère de l 'Agriculture, organise une vente aux enchères sous plis fermés de véhicules dans les locaux de son Entrepot sis à Ouaga Extension à l'Intersection vers SALITASS, Ouaga 2000.

• Tout soumissionnaire doit s'inscrire au préalable et obtenir une carte de participation dans les locaux de l'Entrepot de l'Ambassade des États-Unis sis à Ouaga Extension, à l'Intersection vers SALITASS, Ouaga 2000.

• Les inscriptions, les visites et les soumissions des offres se feront selon le programme suivant :

Mardi 13 Aout, 2024 – de 9h à 16h ;
Mercredi 14 Aout 2024 – de 9h à 16h ;
Vendredi 16 Aout 2024 – de 8h à 12h ;
Lundi 19 Aout 2024 – de 9h à 16h ;
Mardi 20 Aout 2024 – de 9h au 16h ;
Mercredi 21 Aout 2024 – de 9h à 16h ;
Jeudi 22 Aout 2024 – de 9h à 16h ;
Vendredi 23 Aout 2024 – de 08h à 12h ;
- Lundi 26 2024 – de 08h à 12h.
Mardi 27 Aout, 2024 – de 9h à 16

• La participation à la vente se fait sous plis fermés.

• Les véhicules en vente sont constitués en lots, et seront vendus en l'état (sans aucune garantie). L'Ambassade se réserve le droit de rétirer tout ou partie des lots de la vente.

• Date limite – Aucune offre ne sera reçue après la date limite du mardi 27 Aout, 2024 à 16h.

• Dépouillement, compilation et annonce des résultats suivis de paiements – Les soumissionnaires retenus seront informés à partir de mercredi 28 Aout par appel telephonique, par courriel electronique ou par messagerie WhatsApp.

Seuls les paiements en espèces, ou par chèques bancaires certifiés seront acceptés. Les sommes versées sont non-remboursables.

Les soumissionnaires gagnants auront à partir du jeudi 29 de 08h30 jusqu'à 16h00 pour effectuer les paiements intégraux auprès de la Caisse de l'ambassade.

Si aucun paiement n'est reçu avant la date limite du vendredi 30 Aout à 16h00, les enchérisseurs gagnants perdront leurs droits et les enchérisseurs suivants sur la liste seront contactés ;

• Formalités administratives et douanières – après les paiements, les gagnants recevront les documents nécessaires pour remplir les formalités administratives et douanières.

• L'enlèvement des véhicules ne sera autorisé que sur présentation des reçus (quittances) et des documents douaniers confirmant le paiement effectif des droits et taxes de douane. L'Ambassade se réserve le droit de vérifier l'authenticité desdits documents.

• NB : La signature des différents « ACTES DE VENTE » n'interviendra qu'après l'accomplissement effectif des formalités douanières.

• Pour plus d'informations, appelez-le : 25 49 54 18/ 25 49 54 07/ 25 49 54 06/

WhatsApp : 77 28 02 21

Categories: Afrique

5e édition de formation certifiante aux normes comptables internationales IFRS/IPSAS

Wed, 14/08/2024 - 12:00

CERTIFICATION AUX NORMES COMPTABLES INTERNATIONALES IFRS/IPSAS

Le Centre Africain d'Expertise en Gestion, Économie et Innovation (CAGEI), en partenariat avec GLOBAL EXPERT à Abidjan organise la cinquième édition de formation certifiante aux normes comptables internationales IFRS/IPSAS

 Objectif

Ce double certificat de spécialisation a pour objectif de permettre aux professionnels du domaine de maîtriser les normes IFRS destinées au secteur privé et IPSAS pour le public.

 Public cible
Experts comptables, consolidateurs, DAF, Cadres comptables, financiers et fiscaux, contrôleur de gestion, Enseignant, étudiants, etc

 Contenu indicatif
Module 1 : Cadre conceptuel et pratique des normes IFRS,
Thèmes abordés

• Les fondements des normes comptables internationales IFRS ;
• Le cadre conceptuel des normes comptables internationales IFRS ;
• Panorama des normes de présentation de l'information financière ;
• Panaroma des normes d'évaluation des actifs et passifs financiers ;
• Panaroma des normes d'instruments financiers ;
• Panaroma des normes d'évaluation des produits, impôts, variation des cours ;
• Consolidation en normes comptables internationales IFRS ;
• Normes spécifiques et sectorielles ;
• Interprétations SIC , IFRIC et IFRS Pour PME ;
• Mise en œuvre du projet IFRS dans l'entité ;

Module 2 : Cadre conceptuel et pratique des normes IPSAS.

Thèmes abordés
• Fondements et principales caractéristiques des normes comptables internationales IPSAS ;
• Présentations des états financier IPSAS ;
• Traitement des actifs selon les normes comptables internationales IPSAS ;
• Traitement des passifs selon les normes comptables internationales IPSAS ;
• Charges, produits et reconnaissance des revenus ;
• Les autres normes comptables internationales IPSAS.

 Coût du certificat

Le coût de la formation est de 500 000 pour les candidatures individuelles et 600 000 F CFA pour les candidatures institutionnelles.

 Calendrier de formation

 Dépôt des dossiers : jusqu'au 23 Août 2024
 Durée de la formation : 23-31 Août 2024
 Période de formation : 16h à 21h30 en semaine (8h à 16h30 les week-ends)

 Condition de validation

Les modules feront l'objet d'une évaluation des compétences. La délivrance du certificat est conditionnée par la validation des modules avec une moyenne de 12 au moins.

 Formateur
La formation est assurée par Joël MABUDU, Expert-comptable diplômé, certifié aux normes internationales, co-rédacteur du SYSCOHADA révisé et du plan comptable de l'UEMOA, co-rédacteur du système comptable des entités à but non lucratif (SYSCEBNL)
Il est titulaire de plusieurs certificats de spécialisation portant notamment sur :
 les normes comptables internationales,
 la gestion comptable et budgétaire de l'État (comptabilité publique),
 la finance de marché,
 la cession, acquisition et transmission d'entreprise.

Pour vous inscrire ici
https://forms.gle/Uvqcgm35i7tFwAax9
Pour plus d'informations sur nos offres, merci de visiter notre site
www.lecagei.com

Contact
Info line 25 45 37 57
WhatsApp : +226 78398855
E- mail : cagei.int@gmail.com

Categories: Afrique

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