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Updated: 2 days 18 hours ago

Soutenance de thèse : Souleymane Sankara examine les acquis et défis de l'agriculture de conservation dans la commune rurale de Guibaré

Tue, 05/11/2024 - 20:38

« Acquis et défis de l'agriculture de conservation dans la commune rurale de Guibaré (province du Bam, Burkina Faso). » C'est sur ce thème que Souleymane Sankara a soutenu sa thèse de doctorat en géographie, ce mardi 5 novembre 2024, à l'université Joseph Ki-Zerbo. La présidence du jury était assurée par Pr François de Charles Ouédraogo. Sur la même table que lui, Pr Ousmane Nébié et Pr André Marie Soubeiga, respectivement directeur et co-directeur de thèse. Pr Sokemawou Koudzo et Pr Mariam Myriam Zongo étaient les rapprteurs. Pr Nadège Compaoré elle, officiait en tant qu'examinateur. Après présentation de son document de plus de 350 pages, l'impétrant a été élevé au grade de docteur avec la mention Très honorable.

La thèse de Souleymane Sankara s'inscrit dans un contexte où l'Etat burkinabè a lancé l'offensive agro-sylvo-pastorale. « C'est une thèse à cheval sur plusieurs programmes. Le programme de conservation des eaux et des sols, l'agriculture de conservation. La nouvelle méthodologie ici vient compenser la première. Il y a des recoupements par rapport aux principes. Et en faisant le point, certains d'entre eux peuvent être pris en compte pour nourrir le programme de conservation des eaux et des sols. Et si on s'appuie sur la notion d'avantage comparatif, on peut retenir certains principes de l'agriculture de conservation, qui viendront en soutien aux programmes déjà existants au programme de conservation des eaux et des sols », a laissé entendre Pr Ousmane Nébié.

« Souleymane Sankara est un étudiant que j'ai encadré il y a plus de trente ans », Pr Ousmane Nébié

Parlant d'agriculture de conservation, il s'agit d'un système qui met simultanément en œuvre trois principes. « Le premier, c'est le travail minimal du sol en ne le labourant plus. Le deuxième consiste à faire une couverture permanente du sol. Le troisième, consiste à l'association de cultures variées de sorte à ce que la diversité culturale puisse se faire correctement », a résumé l'impétrant. Au terme de ces recherches, ce dernier est parvenu à la conclusion selon laquelle l'agriculture de conservation améliore les revenus des producteurs de la commune de Guibaré, et contribue à assurer une sécurité alimentaire des producteurs qui l'ont adoptée. Il est aussi ressorti que l'agriculture de conservation contribue à la protection de l'environnement, à travers l'accroissement de la biodiversité, la récupération des terres dégradées, etc.

« En 1993, j'ai soutenu une maîtrise sur les enjeux fonciers dans deux villages du Passoré. En 2015, j'ai fait un master en géographie », Souleymane Sankara

En termes de perspectives, deux thèmes de recherche : les facteurs incitatifs et les facteurs de blocage. Dans un second temps, le doctorant a proposé la mise en place d'une plateforme de concertation. « Elle devra réunir les producteurs et les structures d'appuis. L'objectif est de mettre en place des stratégies pour vulgariser l'agriculture de conservation dans la zone cible, en fonction des limites identifiées » a-t-il dégagé. A la question de savoir quelle stratégie mettrait-il en place pour ce faire si toutefois il était ministre de l'agriculture, Souleymane Sankara soutient qu'il aurait mis l'accent sur la mobilisation des ressources. « Il se trouve que nos travaux s'inscrivent déjà dans le cadre de la stratégie de formation et de l'agroforesterie, opérationnelle depuis 2023 au Burkina. Si j'étais un responsable du ministère, j'aurai misé sur la mobilisation des ressources, pour mettre en œuvre cette stratégie, en cohérence aux résultats auxquels je suis parvenu » a-t-il proposé.

Le désormais Dr en géographie, son épouse et les jurés de sa thèse, ensemble sur la photo de famille

En l'élevant au grade de docteur en géographie, le jury a estimé que le fruit de ses recherches était satisfaisant. « Son travail prouve qu'il a fait le terrain pendant de longs séjours. Les résultats sont originaux et doivent être vulgarisés au bénéfice des paysans et producteurs. Le jury a jugé bon de lui attribuer la mention Très honorable, ce qui signifie que le travail était de la taille d'une thèse de bonne qualité », a justifié Pr François de Charles Ouédraogo, tout en l'invitant à prendre en compte les observations faites par les jurés.

« Il y a une reprise dans l'introduction de la partie 1 et l'introduction du chapitre 1. Il faut revoir cette partie », Pr François de Charles Ouédraogo

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Ouagadougou/Lutte contre la criminalité urbaine : Un réseau de présumés auteurs de braquages à mains armées démantelé par la Gendarmerie

Tue, 05/11/2024 - 19:00

Dans un communiqué publié ce mardi 5 novembre 2024 sur sa page Facebook, la Gendarmerie nationale annonce le démantèlement de réseaux de présumés auteurs de braquages à mains armées.

En effet, selon le même communiqué, la Brigade Ville de Gendarmerie de Yagma a au cours du mois d'octobre 2024 reçu de nombreuses plaintes de braquages à mains armées et de vols. Une enquête a alors été ouverte et, après investigations, treize (13) personnes ont été interpelées pour des faits de braquage dans la ville de Ouagadougou.

Ces malfrats âgés de 18 à 26 ans opéraient dans les quartiers Bassinko, Gambre-yaaré, Marcoussis et Yagma et particulièrement dans les boutiques, les voies non éclairées et les abords des auberges.

Le mode opératoire consistait à menacer leurs victimes au moyen d'armes à feu, d'armes factices et d'armes blanches pour les déposséder de leurs motos, téléphones portables, argent et autres objets de valeur. Les motos volées sont ensuite soit vendues en l'état, soit dépiécées avant d'être vendues.

Après perquisition, le matériel suivant a été saisi :
Cinq (05) pistolets automatiques dont deux (02) factices,
Des couteaux,
Quatre (04) motos,
Des pièces de motos
Un (01) ordinateur portable

Les treize (13) présumés auteurs seront présentés à Monsieur le Procureur du Faso, près le Tribunal de Grande Instance OUAGA I. Par ailleurs, les investigations se poursuivent pour non seulement retrouver quatre (04) autres délinquants en cavale mais aussi pour démanteler d'autres réseaux.

La Gendarmerie nationale saisit l'occasion pour interpeller ceux qui sont légalement détenteurs d'armes à feu à prendre toutes les précautions afin que ces armes ne se retrouvent entre les mains de leurs progénitures ou de bandits.

La Gendarmerie Nationale, tout en remerciant la population pour sa franche collaboration, l'invite à redoubler de vigilance et à poursuivre les dénonciations aux numéros verts suivants :

16 ou 80 00 11 45 : Gendarmerie Nationale
1010 : Centre National de Veille et d'Alerte
17 : Police Nationale

Lefaso.net
Source :
Page Facebook de la Gendarmerie nationale

Categories: Afrique

Burkina/ Agriculture : Le Hub pour une bonne santé des sols et une bonne utilisation des engrais

Tue, 05/11/2024 - 17:55

L'International fertilizer development Center (IFDC), en collaboration avec le programme « Soil Values » et les acteurs nationaux du Hub organise deux jours d'atelier à Ouagadougou du 5 au 6 novembre 2024. Le premier jour sera consacré à la compréhension du Hub régional et de ses rôles, à la collecte d'informations sur les initiatives liées aux engrais et à la santé des sols et à la priorisation de l'engagement du Hub au Burkina Faso. Le deuxième jour se penchera sur l'élaboration du plan d'action et les activités futures à conduire.

Le consortium Institut international d'agriculture tropicale (IITA), International fertilizer development center (IFDC), Africa plant nutrition institute (APNI), Office chérifien de phosphate Afrique (OCP-Africa), l'Université polytechnique Mohamed 6 (UM6P), a officiellement lancé le 26 juin 2024, le Hub régional pour les engrais et la santé des sols pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel.

Le Hub vise à améliorer la santé des sols et la productivité agricole à travers la région. Il est hébergé sur le campus de l'Institut international d'agriculture tropicale (IITA) à Ibadan, au Nigéria, avec un financement initial de la Banque mondiale et d'OCP-Africa.

Dr Poulma Louis Yaméogo représentant du secrétaire général du ministère en charge de l'Agriculture

Le rôle principal du Hub est de fournir une assistance technique au développement et à la mise en œuvre d'investissements dans les engrais et la santé des sols dans les pays de l'Afrique de l'Ouest y compris la Mauritanie et le Tchad. Il est destiné aux pays de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel afin d'améliorer la santé des sols à long terme et la gestion de la fertilité pour un rendement et une rentabilité accrue, une utilisation efficace des ressources (nutriments, eau, main-d'œuvre, semences) et la résilience au climat.

Après son lancement, le Hub régional passe maintenant à la phase de mise en œuvre qui est l'organisation des ateliers nationaux dans les pays.

Pour Dr Poulma Louis Yaméogo, représentant du secrétaire général du ministère en charge de l'agriculture, le Hub est une occasion pour l'ensemble des acteurs du secteur de l'agriculture de se réunir et de réfléchir sur les actions à mener pour faire face à la forte dégradation de la terre. Il pense que cet atelier est le bienvenu. Car, il est nécessaire que des réflexions soient menées en vue de trouver des solutions pour la préservation de la santé des sols.

Selon Dr Boubacar Diagana, directeur du département impact de l'IFDC global et représentant de l'IFDC au Sénégal, en 2050, il va falloir nourrir 10 milliards de personnes dans le monde.

Dr Boubacar Diagana directeur du département impact de l'IFDC global et représentant de l'IFDC au Sénégal

« La population croît et les besoins alimentaires également. Donc, il faudrait produire pour nourrir toutes ces personnes. Nous constatons que la terre connaît un problème de dégradation. La terre se dégrade à un rythme rapide. La santé des sols est primordiale. Elle doit passer par l'utilisation raisonnée et équilibrée des engrais et une bonne pratique paysanne. Donc, au niveau ouest-africain, il y a cette initiative qui vise à coordonner tous nos efforts pour pouvoir protéger les sols », a-t-il indiqué

Rama Diallo
LeFaso.net

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Burkina : Le nouveau code de l'urbanisme et de la construction passé à la loupe par les acteurs du domaine

Tue, 05/11/2024 - 15:49

Ouagadougou abrite du 4 au 6 novembre 2024, l'atelier national de validation de l'avant-projet de loi portant code de l'urbanisme et de la construction au Burkina Faso. 72 heures durant, la cinquantaine de participants constitués d'acteurs de la chaîne foncière, les collectivités territoriales et de ceux intervenant dans le domaine de la construction et de l'urbanisation (ingénieurs en génie civil, architectes, urbanistes, etc.) vont passer en revue les différentes composantes du document, en vue d'apporter des amendements pour le parfaire. L'objectif visé à travers la relecture de ce cadre législatif, est d'alléger les procédures et de rationaliser les structures pour une meilleure appropriation et une facilité d'exploitation par les citoyens.

L'ancien code de l'urbanisme et de la construction est en vigueur depuis 2006. En 18 ans, plusieurs évolutions en lien avec les techniques et technologies de construction ainsi que les modalités d'aménagement urbain ont été enregistrées. Sur le plan législatif, l'adoption de lois portant sur la promotion immobilière, la copropriété des immeubles bâtis, sur le régime foncier rural et la loi portant réorganisation agraire et foncière, sont autant de nouvelles réalités auxquelles il faut s'adapter dans le domaine de l'urbanisme.

Et Mikaïlou Sidibé, ministre de l'habitat et de l'urbanisme, d'ajouter que la démographie galopante et la densification continue des villes, posent la nécessité de repenser le traitement des déchets, l'évacuation des eaux pluviales pour éviter les inondations, le stationnement dans les centres urbains ainsi que la nécessité de la prise en compte de l'efficacité énergétique dans le bâtiment. C'est au regard de tous ces aspects, que le ministère en charge de l'habitat et de l'urbanisme a entrepris depuis mai 2024, la relecture des textes contenus dans la loi.

Mikaïlou Sidibé, ministre de l'urbanisme et de l'habitat

Des innovations qui seront apportées au nouveau code

Le nouveau code de l'urbanisme et de la construction va comporter trois grandes parties que sont l'aménagement urbain, l'architecture et le contrôle. Entre autres innovations introduites dans ce nouveau code il y a la mise à disposition d'un nouvel outil de planification urbaine, le Plan d'urbanisme de détails (PUD), qui prend en compte les capacités financières des collectivités ; une règlementation claire sur la voirie urbaine et le drainage des eaux pluviales afin de prévenir les inondations. A cela s'ajoutent la prise en compte de la problématique du stationnement dans la planification urbaine et les opérations de construction ; la prise en compte aussi de l'efficacité énergétique dans les bâtiments. Aussi, l'avant-projet de loi prévoit la création d'une commission nationale de sécurité immobilière pour se prononcer sur les cas de démolition ainsi que d'un centre technique du bâtiment.

Autres innovations, l'introduction de nouvelles opérations d'urbanisme telles la requalification urbaine, la restauration urbaine pour répondre aux réalités économiques et sociales du pays ; ainsi que des actes de construction comprenant des autorisations de construction tel le permis de modifier pour les travaux à exécuter sur les constructions existantes, lorsqu'ils ont pour effet d'en changer l'usage, de modifier leur aspect extérieur ou volumétrique, leur structure ou de créer des niveaux supplémentaires et des autorisations d'exploiter tel le certificat d'occuper qui est une alternative au certificat de conformité exigée pour les ouvertures des établissements dans des bâtiments déjà existants ne pouvant plus disposer de certificat de conformité.

Vue du public

Une fois les différents amendements apportés et le projet de loi validé, l'ambition du ministère de l'Urbanisme, est de mettre à la disposition du pays, un code de l'urbanisme et de la construction adapté, actuel mais aussi futuriste. Le texte devrait être soumis au conseil des ministres, d'ici la fin de l'année 2024, a fait savoir le ministre Mikaïlou Sidibé.

Armelle Ouédraogo
Crédit photo : Bonaventure Paré
Lefaso.net

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Funérailles Chrétiennes de TIEMTORE/KALMOGHO HELENE : Faire Part

Tue, 05/11/2024 - 12:00

La grande Famille TIEMTORE, TIENDREBEOGO, GUIGMA, ILBOUDO, COMPAORE, KALMOGHO, ET SIMPORE
Les familles alliées : YAGUIBOU, SAWADOGO, KINDA
Mr TIEMTORE Jean Pierre et ses enfants : JOSIANE, LAETICIA, FAUSTIN, ALIDA et GRACE

Très touchés par les nombreuses marques de soutiens et de sympathies lors du rappel à Dieu le vendredi 9 Février 2024 à 0uagadougou et de l'inhumation le mardi 13 Février à Ouagadougou de leur épouse, fille, sœur, mère, grand-mère Mme TIEMTORE/KALMOGHO HELENE

La famille vous informe par ailleurs de la tenue de la grande messe de requiem faisant office de funérailles chrétiennes selon le programme suivant

• Vendredi 8 novembre 2024
Veillée de prière à l'église saint François d'assise à 20h00
• Samedi 9 novembre 2024
Grande messe de requiem à l'église saint François d'assise à 7H30 mm
Que par la miséricorde de DIEU, les âmes de nos fidèles défunts reposent en paix

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Burkina : L'ISTIC tient ses journées scientifiques sous le signe du partage d'expériences entre anciens et nouveaux

Tue, 05/11/2024 - 12:00

L'Institut des sciences et techniques de l'information et de la communication (ISTIC) a officiellement ouvert le lundi 4 novembre 2024, à Ouagadougou, ses journées scientifiques. Le thème de cette année est « Entrepreneuriat en ISTIC, une autre opportunité d'emploi ». La cérémonie s'est déroulée sous la présidence du secrétaire général de l'institut, Aousségué Abem, par ailleurs représentant de la directrice générale Dr Alizèta Ouoba/Compaoré. Le Pr Serge Théophile Balima en était le parrain.

Ces journées scientifiques se tiennent en prélude à la cérémonie officielle de sortie de la 36e promotion de l'ISTIC prévue pour le 8 novembre 2024. Après les différents discours, les officiels ont procédé à une visite guidée de stands dressés pour l'occasion. « La transformation numérique et l'évolution rapide des technologies de l'information et de la communication ont ouvert un monde d'opportunités aussi bien pour les entreprises que pour les individus désireux de faire carrière dans le domaine de l'information et de la communication. A l'ISTIC, notre mission ne se limite pas seulement à former des diplômés dans le domaine de l'information et de la communication. En plus de former du personnel compétent, nous inculquons aussi à nos étudiants l'esprit d'entrepreneuriat, d'initiative, de créativité et d'innovation afin d'être au rendez-vous des défis contemporains », a laissé entendre le représentant de la directrice générale.

L'ISTIC inculque à ses étudiants l'esprit d'entrepreneuriat

Il a souligné que les secteurs comme la cybersécurité, le développement du web, les techniques et technologies des médias, la gestion des données, la gestion des plateformes numériques sont, entre autres, des opportunités. « En tant que creuset du journalisme et de la communication au Burkina Faso, nous devons préparer nos étudiants à saisir non seulement ces opportunités, mais également à devenir des leaders remarquables dans ces domaines », a indiqué monsieur Abem.

A la tribune pour échanger avec la jeune génération, des anciens de l'institut

Et pour ce faire, l'ISTIC a organisé un panel de partage d'expériences au profit de ses stagiaires. A la tribune pour échanger avec la jeune génération, des anciens de l'institut. Il s'agit de Dr Cyriaque Paré, fondateur du journal en ligne Lefaso.net, de Ali Traoré, fondateur d'Exodus communication, de Ibrahim Sangaré, promoteur d'Ébène Burkina et de Evariste Wend-Kouni Compaoré, manager de E-C Design. Avec les stagiaires de l'école, ils ont évoqué leurs parcours dans la création et la gestion de leurs différentes entreprises.

A noter que le secrétaire général de l'institut, Aousségué Abem a salué la mobilisation des écoles sœurs et traduit sa profonde gratitude au président du conseil scientifique de l'ISTIC, le professeur Serge Théophile Balima, parrain de la cérémonie de sortie.

Rama Diallo
Lefaso.net

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Trois formations en novembre 2024 à l'Institut Panafricain pour le Développement région Afrique de l'Ouest - Sahel (IPD-AOS)

Tue, 05/11/2024 - 11:00

Lien d'inscription : https://forms.gle/SagTM6uNBHft6LCr6
Formation 1 : Formation en gestion des projets alimentaires et nutritionnels (Certificat)

Cette formation vise à doter les participants des compétences nécessaires pour concevoir, mettre en œuvre et évaluer des projets destinés à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle d'une population.

Les objectifs sont multiples : comprendre les enjeux de la malnutrition, maîtriser les outils de gestion de projet, développer des projets durables, favoriser la collaboration multisectorielle et renforcer les capacités en matière de suivi-évaluation. Les thèmes abordés incluent les déterminants de la malnutrition, les cycles de vie des projets, la gestion de budgets, le suivi-évaluation, la communication et la collaboration.

Formation 2 : Formation des Formateurs en Genre et Développement (Attestation)
L'Objectif de cette formation est de former des multiplicateurs capables de transmettre les connaissances sur le genre, de promouvoir l'égalité et d'accompagner les organisations dans l'intégration de cette perspective dans leurs actions.

Les participants acquièrent les compétences nécessaires pour concevoir et animer des formations, analyser les programmes sous l'angle du genre, et développer une approche critique.
Formation 3 : Management des conflits et prévention de l'extrémisme violent (Certificat)

Cette formation vise à former des acteurs capables de prévenir et de résoudre les conflits, en particulier ceux pouvant conduire à l'extrémisme violent.

Les participants apprendront à identifier les facteurs de risque, à mettre en œuvre des programmes de prévention, à renforcer les capacités des communautés et à contribuer à la construction d'une paix durable.

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Décès de SAWADOGO Noaga Marie : Faire-part

Tue, 15/10/2024 - 10:00

Le naaba KAONGO, chef de canton de SAO
La grande famille SAWADOGO à kaonghin, kinana (province du kourwéogo) et à ouagadougou .

Le tingsoaba de kaonghin
Monsieur Pierre SAWADOGO, entrepreneur et Président de la féderation de ASFA-Cyclisme à kologh-naaba et frères.

Les enfants et petits-enfants de la défunte ont le profond de vous annoncer le décès de suite de maladie de :
SAWADOGO Noaga Marie à l'âge de 84 ans.
Décès survenu le dimanche 13 Octobre 2024

Le programme des obsèques se déroulera comme suit :
Mercredi 16 Octobre 2024
20H00 : veillée de prière au domicile familiale sis à kologh-naaba.
JEUDI 17 Octobre 2024
11H00 : levée du corps à l'hôpital de Bogodogo pour le domicile familial à kologh-naaba.
14H00 : Absoute à l'Eglise Notre Dame du Rosaire à kologh-naaba suivi de l'inhumation au cimetière de kamboinsin.

Jean 11-25 ‘'Je suis la résurrection et la vie.
Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort''.

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Décès de Hadja TOE Maimouna née WASSIN : Remerciements

Tue, 15/10/2024 - 09:55

Les grandes familles TOE, ZERBO, PARE, DRABO, WASSIN, TRAORE, KI , KI-ZERBO , SAMA et alliés COMPAORE, KAGONE, BAMBA,NEBIE , SAWADOGO OUEDRAOGO et SANA
Très touchées par les nombreuses marques de sympathie, d'affection et de soutiens multiformes qui leur ont été témoignés,

Vous remercient pour votre présence, vos pensées, vos paroles réconfortantes, vos dons, ainsi que pour le témoignage de votre soutien, de votre amitié ou de votre amour en ce moment de deuil,
Expriment leur reconnaissance et leur profonde gratitude à tous et à toutes. Puisse Dieu rendre au centuple vos bienfaits.

Votre bienveillance et vos gestes d'affection nous ont profondément touchés et nous ont apporté du réconfort dans ces moments difficiles. Nous vous remercions sincèrement d'avoir honoré la mémoire de notre mère, grand-mère, sœur, tante et fille

Adja TOE Maimouna née WASSIN
Décès survenue le 06 octobre à l'hôpital de Bogodogo.
L'inhumation à eu lieu à Tougan ( Zinzin-Da) le 8 octobre 2024 suivi du Doua le 10 octobre 2024
Que son souvenir continue de vivre en chacun de nous.

INNA LILAHI WA INNA ILA YHI RAJIHOUN !!!
La vie du juste est dans la main de Dieu

Paix à son âme
Amen !!!

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Burkina : Des agents du ministère de l'Environnement formés aux changements climatiques et principes fondamentaux REDD+

Tue, 08/10/2024 - 18:28

La lutte contre le changement climatique est un combat de longue haleine, qui nécessite des connaissances et des compétences solides. Pour mieux affronter le phénomène, le ministère en charge de l'environnement travaille au renforcement des capacités de ses agents. C'est ainsi que du 8 au 10 octobre 2024, 30 d'entre eux bénéficieront d'une session de formation entrant dans le cadre du plan de formation des agents du Ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement (MEEA) sur le thème : « Introduction du changement climatique et principes fondamentaux REDD+ ».

Au Burkina Faso, le MEEA a fait de la lutte contre le changement climatique son cheval de bataille. En plus des actions concrètes réalisées sur le terrain, l'institution œuvre au renforcement des capacités de ses agents. « Dans les pays de l'Afrique, au sud du Sahara et en particulier au Burkina Faso, les impacts du changement climatique menacent les systèmes naturels, les sociétés humaines et les économies. Cela perturbe les habitats naturels et entraîne la disparition de nombreuses espèces végétales et animales. Ces pays sont particulièrement vulnérables, car leurs économies fondées sur l'exploitation des ressources naturelles locales sont fortement sensibles au climat », a rappelé le directeur de cabinet du MEEA, Ousmane Bawar, représentant le ministre Roger Barro.

« Le changement climatique est l'une des questions les plus urgentes auxquelles le monde est confronté », Roger Barro par la voix de Ousmane Bawar

La REDD+ dont il est question au cours de ces trois jours de formation, désigne un mécanisme institué par la convention cadre des Nations-unies pour permettre aux Etats de réduire l'émission des gaz à effet de serre. C'est un projet constitué de quatre composantes à savoir : la gestion décentralisée des ressources naturelles ; le renforcement institutionnel pour une gestion intégrée des paysages, la gestion des risques environnementaux et sociaux et la mobilisation de la finance climatique ; l'entrepreneuriat et le développement durable des chaînes de valeur ; la coordination du projet et suivi-évaluation, dont la mise en œuvre permettra de renforcer la gestion durable des paysages et améliorer la génération de revenus dans les zones forestières ciblées au Burkina Faso.

Une vue des agents qui prennent part à cette formation de trois jours au MEEA

« Dans le cadre de la mise en œuvre de la sous-composante 2-1 intitulée "Harmonisation intersectorielle, coordination et renforcement de capacités pour une gestion intégrée des paysages" un plan de formation a été élaboré, et son implémentation doit contribuer à l'atteinte de l'indicateur de résultats "IR 2.1. taux d'amélioration de la compétence du personnel du ministère", ayant bénéficié des formations du projet. Ce nouveau référentiel de développement des compétences qui se donne pour objectif d'accroître les compétences managériales et opérationnelles des ressources humaines du MEEA sur la période de 2024-2026, comprend comme actions à réaliser, des formations de courtes durées », a laissé entendre Joséphine Simporé, directrice des ressources humaines du MEEA.

« Le personnel a besoin de remise à niveau parce que les connaissances évoluent », Joséphine Simporé

Au total, 1 588 agents seront formés sur plusieurs thématiques. On compte parmi eux trois thèses, huit masters, 20 certificats et 49 sessions de formation continues. « Pour les masters et les thèses, les recrutements ont déjà été faits. Ils doivent s'inscrire pour compter de l'année 2024. Pour ce qui est de la formation en continue, la première session commence aujourd'hui, 8 octobre 2024 », a détaillé Joséphine Simporé. Et selon Eric Bayala, « la formation permettra plus spécifiquement aux agents d'accroître leurs connaissances sur le processus REDD ; faciliter la prise en compte des objectifs de la REDD+ dans la planification du développement local ; améliorer la mise en œuvre du processus REDD+ au niveau national : recueillir les recommandations des agents pour renforcer la synergie d'actions dans la mise en œuvre du processus REDD+ ».

« L'approche pour l'opérationnalisation la REDD+, les efforts à fournir etc. sont entre autres ce qu'on développera », Eric Bayala

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Enième tentative de coup d'état au Burkina : Pour la Coalition d'assaut patriotique, abdiquer serait une trahison de la mémoire de nos héros tombés pour la Patrie

Tue, 08/10/2024 - 18:24

Faisant suite à la déclaration fin septembre 2024 du ministre de la sécurité sur une énième tentative de coup d'Etat au Burkina Faso, la Coalition d'assaut patriotique nous a fait parvenir la déclaration ci-après. Une déclaration dans laquelle elle appelle au respect de la mémoire de ceux tombés pour la patrie.

DECLARATION SUITE AU COUP D'ETAT MANQUE

Peuple du Burkina Faso,
Hommes et femmes épris de paix
et fortement engagés avec les plus Hautes Autorités du pays pour une libération totale de notre pays de tout asservissement,
Citoyens du Burkina,
A tous ceux qui sont témoins de tous les efforts faits jusque-là par nos gouvernants pour ramener l'insécurité dans notre pays à sa portion la plus congrue en seulement deux ans ;

Convenez avec nous que le pouvoir de la transition a redonné un statut de respectabilité à notre pays partout en Afrique,
En sorte que notre cher pays impose le respect face aux autres pays prédateurs vis-à-vis de lui et en Afrique.

Très chers frères et sœurs,
Même si notre chère patrie le Burkina Faso a de l'estime aujourd'hui venant de tous les africains opprimés partout sur le continent africain et dans le monde entier, force est de constater avec regret que notre cher Faso semble encore ne pas avoir fini avec, des attitudes malheureuses et incompréhensibles de certains de ses propres fils, malgré les efforts inlassables de nos autorités de la transition.

Ces fils qui rament à contre-courant de la volonté largement et clairement exprimée par la grande majorité de la population en général et de la jeunesse en particulier. Cette jeunesse qui est la rupture d'avec la gouvernance classique faite de prédation, d'asservissement des populations et de confiscation de l'avenir de la jeunesse. Cette politique ancienne étant dominée par la volonté permanente de puissance des uns pour dominer éternellement les autres sur les mêmes terres des mêmes ancêtres.

Peuple libre du Burkina Faso,
Très chers compatriotes,
Les récents événements liés à l'avortement d'un nième coup d'État nous exaspèrent tous, mais, loin de nous casser le moral, au contraire nous galvanise davantage dans la veille et la lutte, parce que cela est la preuve que nous avons emprunté le plus dur chemin. Ce chemin fort heureusement est le bon, parce que nous savons et saurons toujours le dégager et le déblayer pour le rendre meilleur au cours de notre marche que nous voulons et que nous aurons victorieuse dans un futur très proche.

Très chers Compatriotes,
Peuple digne et courageux,
Notre Ditanyè ne nous le rappelle-t-il pas chaque fois que nous l'entonnons ? « La rapacité venue de loin les asservir, il y a cent ans » nous montre encore à suffisance que nous avons des efforts supplémentaires à faire sur le plan de l'éducation saine et de l'humanisation « positive » pour tout notre Peuple.
Chers frères et sœurs,
Œuvrons dans ce sens pour qu'à l'avenir aucun Burkinabé ne puisse penser perpétrer encore ce qui est arrivé récemment à Barsolhogo et anciennement dans d'autres localités.

Compatriotes Burkinabè,
Chers frères et sœurs,
Comment donc comprendre que nous puissions orchestrer la destruction des nôtres et nous en réjouir juste pour des velléités du pouvoir et des privilèges ?
Comment ne pouvons nous pas nous accorder de faire les pompiers solidaires quand la maison commune brule ?

Peuple du Burkina Faso,
Camarades de lutte,
Cette lutte de souveraineté est une lutte digne qui sera faite d'épreuves non des moindres,
Soyons persévérants, courageux et solidaires de nos autorités.
C'est pourquoi, la Coalition d'Assaut Patriotique voudrait saisir l'occasion pour encourager nos autorités de la transition à la persévérance et surtout à la vigilance.

Peuple digne et libre du Burkina Faso,
Peuple souverain,
Nous demandons à tous les citoyens de s'organiser dans les quartiers, les villes, secteurs et les villages et faire bloc derrière la transition pour empêcher toute tentative de déstabilisation.

Certes, des moments difficiles et très difficiles pourraient advenir dans cette lutte de libération, mais notre victoire sera notre consolation parce que nous ne pouvons abandonner les âmes de tous nos héros de guerre sans repos.
Abdiquer serait une trahison de leur mémoire, une trahison de notre lutte, de la lutte du Peuple pour la souveraineté de notre peuple. Notre victoire est une obligation parce qu'elle est la seule qui pourra en même temps soigner les plaies de nos morts et lever les plaintes des générations futures.

Au président du Faso et toute son équipe,
Nous disons de travailler toujours à consolider les acquis en rassemblant large Excellence monsieur le Président,
Nous vous encourageons à continuer de maintenir encore plus haut le flambeau, dans l'union sacrée de toutes les filles et fils patriotes actuels et à venir, car cet idéal d'union sacrée est celui qui habite tout révolutionnaire.
La Patrie Ou la mort, Nous vaincrons

Fait à Ouagadougou, le 26 Septembre 2024

Categories: Afrique

Burkina : Le CSC met en demeure trois supermarchés pour avoir diffusé des publicités sur des alcools forts

Tue, 08/10/2024 - 17:46

Le Conseil supérieur de la Communication a mis en demeure le lundi 7 octobre 2024, les supermarchés Marina Market, Liza Market et La Clef des Châteaux/Sodibo, pour avoir diffusé des publicités sur des boissons dont le taux d'alcool est supérieur à 10 %, rapporte l'agence d'information du Burkina.

Cette mise en demeure s'explique par le fait que ces entreprises ont fait la promotion de champagnes, de vins, de cognac et autres spiritueux, dont le taux d'alcool dépasse 10 %, sur des pages Facebook comptant chacune plus de 5 000 abonnés.

Le CSC leur a donc enjoint de respecter les dispositions de la loi portant réglementation de la publicité au Burkina Faso, en cessant toute publicité sur des boissons alcooliques dont la teneur en alcool dépasse 10 %.

Pour rappel, depuis décembre 2023, les pages Facebook et autres réseaux sociaux avec plus de 5 000 abonnés sont considérées comme des médias et sont donc régulées par le CSC.

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Source : Agence d'information du Burkina

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Ouverture de la 2e session ordinaire du parlement malien : Ousmane Bougouma invite les États membres de l'AES à unir leurs efforts afin de répondre aux défis prioritaires du moment

Tue, 08/10/2024 - 17:15

En séjour à Bamako dans le cadre de la 2e session ordinaire du parlement malien, le président de l'Assemblée législative de transition, s'est adressé aux parlementaires, nous apprend le service de communication de l'ALT.

Ousmane Bougouma a dans son intervention, rappelé les liens historiques qui unissent les deux Républiques sœurs.

Il a également souligné l'importance pour les États membres de l'Alliance des États du Sahel (AES) d'unir leurs efforts afin de répondre aux défis prioritaires du moment, tels que l'insécurité, le terrorisme, la criminalité transfrontalière et leurs conséquences économiques et humanitaires sur les pays de la Confédération de l'AES.

Lefaso.net

Source : Assemblée législative de transition

Categories: Afrique

Journée mondiale des enseignants 2024 : L'UNESCO et ses partenaires au cœur du renforcement des politiques éducatives en Afrique

Tue, 08/10/2024 - 16:16

Des représentants de haut niveau, des décideurs, des experts et acteurs de l'éducation et des organisations internationales se sont rassemblés le 3 octobre 2024 à Addis-Abeba et en ligne, sous l'invitation de l'Union africaine et de l'IICBA-UNESCO afin d'aborder de grands enjeux éducatifs. Alors que 2024 correspond à l'année de l'éducation de l'Union africaine, quatre thématiques ont marqué les échanges de la journée : les politiques enseignantes, la formation des enseignants (initiale et continue), les pratiques d'enseignement (compétences d'apprentissage fondamentales et alphabétisation), et le bien-être des enseignants.

L'UNESCO, à travers son Institut international pour le renforcement des capacités en Afrique (IICBA), a joué un rôle clé dans l'organisation de cet événement. L'IICBA, dirigé par Dr Quentin Wodon, œuvre depuis plusieurs décennies pour améliorer les politiques éducatives, avec un accent particulier sur le développement professionnel des enseignants. Dr Wodon, accompagné d'autres représentants de l'UNESCO, dont Carlos Varga de l'UNESCO siège qui a rappelé l'impératif d'une éducation de qualité pour tous en Afrique, ont apporté leur expertise à l'occasion de différentes sessions durant la journée.

Organisé en collaboration avec plusieurs partenaires, dont le bureau régional multisectoriel pour l'Afrique de l'Ouest, cet événement hybride a mis en lumière les défis et les opportunités liés à la profession enseignante, en particulier dans le cadre du renforcement des systèmes éducatifs à travers des politiques innovantes.

Focus sur le projet Sahel et les politiques enseignantes

Une intervention attendue était celle de M. Moumouni Ouattara, représentant du ministère de l'Éducation et cadre chargé de la gestion des ressources humaines au Burkina Faso. Lors de la première session sur les politiques enseignantes, modérée par Abdoulaye Salifou du Bureau de l'UNESCO à Addis-Abeba, M. Ouattara a présenté un outil novateur réalisé dans le cadre du projet « Améliorer l'enseignement dans la région du Sahel ». Financé par l'UE et mis en œuvre par l'UNESCO, ce projet vise à améliorer les systèmes éducatifs et à offrir des solutions adaptées aux contextes locaux, au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie, au Niger et au Tchad. L'outil en question est un tableau de bord de suivi des politiques enseignantes. Ce dernier est conçu pour évaluer et suivre de manière systématique les progrès réalisés en matière de recrutement, de formation et de développement des enseignants dans la région du Sahel, une zone confrontée à de nombreux défis éducatifs et socio-économiques. Le tableau de bord présenté par M. Ouattara est le premier en son genre et comprend 28 indicateurs prenant en compte les neuf dimensions de la question enseignante.

Lors d'une contribution, M. Fata Rouane, spécialiste de programme en éducation à l'UNESCO Dakar, a rappelé que le tableau de bord est un outil réalisé à la base pour le Burkina Faso. Cependant, son format est facilement transposable à d'autres pays et il comporte une valeur ajoutée. En effet, il est possible d'y renseigner des indicateurs liés à l'Objectif de développement durable 4 (ODD4) et au dialogue social promu entre les différents acteurs de l'éducation et les enseignants.

Durant la période de questions/réponses, les intervenants, dont le Dr Wodon, ont aussi pu répondre aux interrogations soulevées quant à l'apport des recommandations du Panel de haut niveau du Secrétaire général de l'ONU sur la profession enseignante de 2024 ainsi que de la Stratégie continentale pour l'éducation en Afrique (CESA) 2016-2025 aux réflexions sur les politiques enseignantes, point central de cette première session.

M. Moumouni Ouattara, chef de service de la gestion des carrières à la direction des ressources humaines du MEBAPLN (Burkina Faso)

Le bien-être enseignant au cœur des discussions

Lors de la quatrième session consacrée au bien-être des enseignants, M. Alain Degan du ministère de l'Éducation du Bénin a présenté le cadre légal du droit de grève, inscrit dans l'article 31 de la Constitution du Bénin. Ce droit, auparavant reconnu pour la fonction publique sans limitation de durée, a parfois conduit à des interruptions prolongées du système éducatif. Cependant, les lois de 2001 et 2018, qui encadrent désormais l'exercice du droit de grève dans le secteur public et privé, visent à trouver un équilibre entre le droit des enseignants à revendiquer et la continuité des services publics. Cette présentation a suscité des échanges instructifs avec les participants, soulevant des questions sur l'impact des grèves sur l'éducation et les réformes nécessaires pour mieux encadrer ces mouvements.

Cet événement dans son ensemble constitue une opportunité exceptionnelle pour renforcer la coopération entre les pays de l'Union africaine, l'UNESCO et d'autres partenaires internationaux. Les recommandations qui en découleront permettront de tracer la voie vers des systèmes éducatifs plus inclusifs et résilients en Afrique, en mettant l'accent sur la reconnaissance et la valorisation du rôle central des enseignants dans la société.
Comme l'a si bien exprimé un participant : « Les enseignants insufflent la vie aux générations. Bonne Journée mondiale des enseignants ! »

Correspondance particulière

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Burkina/Communications électroniques : L'amélioration du service des réseaux mobiles au cœur d'un conclave

Tue, 08/10/2024 - 16:05

Le ministère en charge des communications électroniques en collaboration avec l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) tient du 7 au 10 octobre 2024, à Ouagadougou, un conclave pour l'amélioration de la couverture et de la qualité de service (QoS) des réseaux mobiles au Burkina Faso. Il s'agira, au cours de cette rencontre inédite, de définir de nouveaux engagements pour améliorer la couverture et la QoS dans les chefs-lieux de région et sur certains axes routiers stratégiques.

L'accès à des communications fiables et performantes est devenu un enjeu majeur pour un développement économique et social. Le Burkina Faso n'est pas en marge de cette règle. C'est pourquoi, le ministère en charge des communications électroniques en collaboration avec l'ARCEP veut attraper le taureau par ses cornes en initiant ce colloque avec comme problématique central : l'amélioration de la qualité des services offerts par les opérateurs de téléphonie mobile.

Le président du conseil de régulation de l'ARCEP, Pasteur Poda, a indiqué que son institution est consciente des enjeux et compte prendre ses responsabilités

Pour le président du conseil de régulation de l'ARCEP, Pasteur Poda, l'ARCEP a la responsabilité de veiller à ce que les opérateurs respectent leur obligation et offrent des services de qualité aux consommateurs. « Je voudrais saluer la clairvoyance et le leadership du ministre de la transition digitale car en décidant de ce conclave, cela permettra de réfléchir sur l'amélioration de la qualité des services des réseaux mobiles », a-t-il situé. Puisque, a-t-il poursuivi, la question de la qualité des services est complexe et multidimensionnelle dans le contexte actuel de notre pays. Elle requiert donc que les différents acteurs travaillent en bonne synergie. « Nous avons conscience des défis qui se posent à nous. Nous sommes déterminés à y répondre avec la plus grande rigueur. Les enjeux sont importants. Il s'agit de garantir à tous les citoyens un accès équitable à des services de communication de qualité, de favoriser le développement de l'économie numérique et de renforcer l'attractivité de notre pays », a-t-il rassuré.

Le ministre en charge des communications électroniques, Aminata Zerbo Sabané est convaincue que ce conclave marquera un tournant décisif

Le ministre en charge des communications électroniques, Aminata Zerbo Sabané est d'ores et déjà convaincue que ce conclave marquera un tournant décisif dans l'amélioration de la qualité de service (QoS) des réseaux de communications électroniques au Burkina Faso. Ella a fait savoir que le secteur des communications électroniques est aujourd'hui un secteur vital au développement et à l'essor des autres secteurs économiques et sociaux. « Notre contexte sécuritaire et social rend accru ce besoin de services de qualité, au-delà des indicateurs fixés dans les cahiers des charges actuels. Mais le constat, depuis la réforme du secteur des communications électroniques, est que la demande en termes de qualité est toujours au-delà de l'offre », a-t-elle fait remarquer.

Le ministre a sacrifié à la traditionnelle photo de famille avant de prendre congé des invités

L'objectif principal de ces quatre jours de réflexion, a insisté la première responsable du département, est de formaliser les propositions d'amélioration de la couverture et de la qualité de services par des engagements des opérateurs et de définir de nouveaux engagements pour améliorer la couverture et la qualité de service, notamment dans les chefs-lieux de régions et sur certains axes routiers stratégiques. Mme Sabané est persuadée que les échanges seront fructueux et permettront d'avancer vers une amélioration significative de la qualité des services de communication électronique au Burkina Faso. Elle a terminé ses propos introductifs, en saluant et en félicitant tous les acteurs qui se sont investis pour la tenue de ce conclave. « En particulier, je voudrais saluer les premiers responsables des opérateurs ONATEL, Orange Burkina Faso, Telecel Faso, pour votre ouverture d'esprit et votre sensibilité toujours exprimée sur la question de la qualité de service », a-t-elle conclu.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

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Burkina/Médias : Le CSC annonce la suspension des synchronisations des médias nationaux avec ceux internationaux jusqu'à nouvel ordre

Tue, 08/10/2024 - 14:03

Dans un communiqué en date du 7 octobre 2024, le président du Conseil supérieur de la communication annonce la suspension des synchronisations des médias nationaux avec ceux de l'étranger.

Il explique que le CSC a constaté la diffusion récurrente d'informations de nature malveillante et tendancieuse par certains médias audiovisuels nationaux et ce dans le cadre des plages de synchronisation avec des médias internationaux.

"Ces informations, généralement erronées et /ou tendant insidieusement à faire l'apologie du terrorisme, sont en inadéquation avec les textes en vigueur et impactent négativement le climat socio-sécuritaire actuel du pays", peut-on lire dans le communiqué.

Le CSC invite également l'ensemble des médias internationaux émettant au Burkina Faso, à faire preuve de responsabilité dans le traitement de l'information portant sur le Burkina Faso, en tenant compte du contexte de crise socio-sécuritaire que traverse le pays.

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Recrutement d'un prestataire en vue d'une étude complémentaire pour l'actualisation de la cartographie des couloirs de transhumance transfrontalière en complément du schéma d'aménagement pastorale transfrontalier dans l'espace SKBO

Tue, 08/10/2024 - 12:00

BFVK N°2024-10-003/MOPSS/SNV

Le programme Mobilité Pastorale transfrontalière apaisée et Stabilité sociale au Sahel (MOPSS) est le fruit d'une construction entre l'Agence Suédoise de Coopération Internationale au Développement (ASDI) et le consortium composé de l'Organisation Néerlandaise de Développement (SNV), chef de file, le Réseau Billital Maroobé (RBM), l'Association pour la Promotion de l'Elevage au Sahel et en Savane (APESS), le Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs de l'Afrique de l'Ouest (ROPPA), Hub Rural et CARE Danemark. La coopération suisse (DDC Bénin) et la coopération danoise (Danida) ont décidé d'accompagner le consortium à l'atteinte de ses résultats à travers des financements conjoints.

La mise en œuvre du programme a connu une première phase (MOPSS-1) de trois (3) ans qui a couvert la période de 2020 à 2022. Le MOPSS-2, deuxième phase allant de 2023 à 2026, ambitionne de renforcer les acquis du MOPSS-1, en apportant des réponses adaptées à la détérioration du contexte de crise multidimensionnelle (politique, sécuritaire, humanitaire) et aux nouveaux défis qui prévalent dans les zones de mise en œuvre du MOPSS-1 (Liptako Gourma, Kénédougou/SKBo, WAPO /BBGT).

Dans le cadre de la mise en œuvre de MOPSS-2, SNV lance la présente consultation pour recruter un prestataire d'accompagnement des acteurs de l'Espace SKBo pour l'actualisation de la cartographie des couloirs et pistes de transhumance dans l'espace SKBo, zone du programme MOPSS en complément au Schéma d'aménagement pastoral transfrontalier.

1- La consultation est ouverte à égalité de conditions à tout soumissionnaire en règle vis-à-vis de la législation et ayant une expérience et des compétences confirmées dans le domaine.
2- Les soumissionnaires intéressées par le présent avis de consultation doivent prendre connaissance des TDR en les téléchargeant à travers le lien https://urlz.fr/syKT.
3- Les offres devront être envoyées uniquement par courriel à l'adresse électronique procurementbf@snv.org en gardant en copie hbationo@snv.org et syonli@snv.org au plus tard le 21 octobre 2024 à 16 heures avec la mention suivante en objet du mail « Offre technique et financière pour le recrutement d'un prestataire en vue d'une étude complémentaire pour l'actualisation de la cartographie des cou-loirs de transhumance transfrontalière en complément du schéma d'aménagement pastorale transfrontalier dans l'espace SKBO ».

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