L'Académie d'or des archers (AOA) a remporté, dans la soirée du samedi 4 septembre 2021 à Ouagadougou, la première édition de la super coupe des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique face à l'AS Guimbi Ouattara de Bobo (AS GOB) sur le score de 48 contre 59.
Débutée le 31 juillet 2021 à Bobo-Dioulasso, la super coupe des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique a connu son épilogue dans la soirée du samedi 4 septembre à Ouagadougou avec le sacre de l'Académie d'or des archers (AOA) face à l'AS Guimbi Ouattara de Bobo (AS GOB).
Ce sont deux équipes qui se connaissaient qui s'affrontaient pour la finale de la première super coupe des énergies renouvelables. Elles se sont affrontées dans plusieurs compétitions. La finale était donc une explication entre deux camarades de longue date.
L'équipe bobolaise, dès le coup d'envoi de la rencontre, a vite fait de scorer et de prendre de l'avance lors des deux premiers quart-temps. Mais l'Académie d'or des archers, secouée par le danger qui la guettait, va se réveiller au troisième quart-temps. Grâce à son maître à jouer, Yann Paré, la formation ouagalaise refait son retard et prend par la suite le dessus sur son adversaire. Meilleur marqueur et MVP (Most Valuable Player), Yann Paré va porter son équipe à bout de bras jusqu'à la victoire finale obtenue à 48 contre 59.
Initié par l'Agence nationale des énergies renouvelables et de l'efficacité (ANEREE), avec l'appui technique de la Fédération burkinabè de basketball, le tournoi avait pour ambition de promouvoir la cohésion sociale et a aussi servi de cadre pour sensibiliser sur l'efficacité énergétique. « Le sport de façon générale est fédérateur. Et nous avons pu parler de l'efficacité énergétique. L'énergie solaire est notre première composante. Et avec un comportement écologique, on fait de l'efficacité énergétique une réalité », a indiqué le secrétaire général du ministère de l'Énergie, des mines et carrières, Souleymane Konaté.
Au total, 14 équipes ont pris part au tournoi. Pour Souleymane Yaméogo, président de la Fédération burkinabè de basketball, cette compétition est un plus pour la discipline. Après une période de léthargie, le basketball est en train de renaître sous la direction de Souleymane Yaméogo qui ambitionne de faire participer le Burkina Faso à l'Afrobasket. Après ce tournoi, il est prévu un All star game suivi d'une cérémonie de reconnaissance des acteurs du basketball.
Cette première super coupe des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique, qui était un essai, a été un coup de maître pour Issouf Zoungrana, directeur général de l'ANEREE, ses collaborateurs et l'équipe fédérale.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
Palmarès
1-Academie d'or des Archers : 250 mille francs+ jeu de maillots+ médailles d'or+ trophée+ 2 ballons
2-As GOB : 150 mille francs CFA+ jeu de maillots+ médaille d'argent + 2 ballons
3e : USFRAN : 100 mille francs CFA+ 2 ballons
Dans un communiqué signé le 2 septembre 2021, le Ministère de l'éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales a rendu publique la liste des élèves admis aux lycées scientifiques du Burkina.
Ces admissions concernent les lycées scientifiques nationaux de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso et les lycées scientifiques régionaux des Hauts-Bassins, de l'Est, du Centre-Est, du Centre-Ouest, de la Boucle du Mouhoun, du Centre-sud, des Cascades, du Sahel, du Nord, du Plateau central.
Cliquez sur les liens ci-dessous pour consulter les listes
Admis aux lycées scientifiques nationaux de Ouaga et Bobo
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Complément d'effectif
Le Directeur général de l'Ecole Polytechnique de Ouagadougou (EPO) porte à la connaissance du public, qu'il est ouvert sur la plateforme Campusfaso au titre de l'année académique 2021-2022, un concours de recrutement d'élèves-ingénieurs pour complément d'effectif au profit de deux (02) instituts de formation et de recherche de l'EPO.
A. Instituts et filières de formation
Institut du Génie des Systèmes Industriels et Textiles (IGSIT)
Génie industriel : Deux (02) places ;
Génie des textiles : Huit (08) places.
Institut du Génie Informatique et Télécommunications (IGIT)
Génie informatique : Deux (02) places ;
Génie des télécommunications : Huit (08) places.
B. Conditions de candidature
Peut faire acte de candidature toute personne âgée de vingt-six (26) ans au plus à la date du 31 décembre 2021 et remplissant les conditions suivantes :
B.1. Pour l'Institut du Génie des Systèmes Industriels et Textiles (IGSIT)
avoir terminé la deuxième année d'une filière scientifique des Classes Préparatoires d'entrée dans les Grandes Ecoles (CPGE) ;
ou être titulaire d'un BTS ou d'un DUT dans l'une des filières suivantes :
Electricité industrielle ;
Maintenance industrielle ;
Génie mécanique et productique ;
Technologies textiles.
ou être titulaire d'une licence dans l'une des filières suivantes :
Sciences exactes (Chimie, Mathématiques, Physique) ;
Génie électrique ;
Génie industriel, option maintenance industrielle ;
Génie mécanique et productique ;
Technologies textiles.
B.2. Pour l'Institut du Génie Informatique et Télécommunications (IGIT)
avoir terminé la deuxième année d'une filière scientifique des Classes Préparatoires d'entrée dans les Grandes Ecoles (CPGE) ;
ou être titulaire d'un BTS ou d'un DUT dans l'une des filières suivantes :
Electronique et/ou Informatique industrielle ;
Réseaux informatiques et/ou Télécommunications ;
Système d'information et/ou réseaux ;
Génie électrique.
ou être titulaire d'une licence dans l'une des filières suivantes :
Sciences exactes et appliquées (Mathématiques, Physique, Informatique) ;
Génie électrique ;
Réseaux informatiques et/ou Télécommunications ;
Electronique et/ou informatique industrielle ;
Système d'information et/ou réseaux.
C. Composition du dossier de candidature
La composition du dossier à renseigner sur la plateforme est la suivante :
1. une copie légalisée d'un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif tenant lieu ;
2. une copie légalisée du diplôme ou de l'attestation requis ;
3. les copies légalisées des relevés de notes du cursus ;
NB : Aucun dossier incomplet ne sera accepté.
D. Frais d'examen du dossier et de participation au concours d'entrée
Les frais de gestion du dossier et de participation au concours s'élèvent à 15 500 FCFA payable sur la plateforme Campusfaso par Coris Money, Moov Money, Orange Money.
Ces frais ne sont pas remboursables.
E. Lieu et date de dépôt des dossiers
La réception des dossiers se fera en ligne sur la plateforme Campusfaso sur le lien https://www.campusfaso.bf/formations/candidature du 13 au 20 septembre 2021.
F. Déroulement du concours
Phase de présélection sur dossiers : du 21 au 22 septembre 2021 avec proclamation des résultats le mercredi 22 septembre 2021.
Phase écrite du concours : du 27 au 29 septembre 2021 sur le site des CPGE de l'Ecole Polytechnique de Ouagadougou, sis à Ouaga 2000.
Matières communes :
Anglais : durée 02 heures
Mathématiques : durée 04 heures
Physique : durée 04h
Matières spécifiques à l'IGSIT
Chimie (uniquement pour le génie des textiles) : durée 03 heures
Matières spécifiques à l'IGIT
Informatique : durée 03 heures
Proclamation des résultats définitifs : jeudi 07 octobre 2021
La rentrée académique 2021-2022 est fixée au lundi 11 octobre 2021 à 07h00.
Pour toutes informations complémentaires, contacter le +226 64 79 09 11 ou le +226 63 34 73 41.
Le Directeur général
Dr Issa TAPSOBA
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques
Ouagadougou, le 06 Septembre 2021- La semaine du lundi 30 Août au dimanche 05 Septembre 2021 a été marquée par des événements sécuritaires majeurs pour le secteur des mines du Burkina Faso.
Le mardi 31 Août 2021, un convoi de la mine d'Essakane en provenance de Ouagadougou en direction d'Essakane est entré en contact avec un groupe armé. Il s'en est alors suivi un échange de tirs entre la gendarmerie qui assurait l'escorte du convoi et le groupe armé.
Fort heureusement, la prompte réaction de l'équipe d'escorte de la gendarmerie a permis de mettre en sécurité les passagers du convoi.
Le 1er Septembre 2021, des exploitants artisanaux d'or se sont introduits clandestinement sur le site de la mine de Bissa Gold. Malheureusement huit (8) d'entre eux ont trouvé la mort et on dénombre des blessés dans les fosses qui ne sont plus exploitées par la mine.
La Chambre des Mines du Burkina présente ses très sincères condoléances aux familles des victimes et souhaite prompt rétablissement aux blessés. La Chambre des Mines exprime également sa solidarité à ses deux membres et les assure de son entière disponibilité.
Ces deux événements viennent nous rappeler qu'une union de toutes les parties prenantes est indispensable dans la lutte contre l'insécurité et dans la préservation de la cohésion sociale. Aussi, aucun investissement quel qu'il soit n'est durable sans un environnement sécurisé.
Concernant le cas précis de la mine de Bissa Gold, nous invitons les acteurs à privilégier le dialogue dans la résolution des conflits et faisons confiance à l'Etat pour renforcer les initiatives pour une meilleure surveillance des activités des exploitants artisanaux clandestins.
La Chambre des Mines et ses membres sont très attachés au respect des meilleurs standards en matière des droits humains et au dialogue avec les communautés qui accueillent les exploitations minières.
La Chambre des Mines salue l'effort de l'Etat Burkinabé dans la lutte contre l'insécurité et encourage les autorités à poursuivre et à renforcer leurs actions pour la sécurisation du territoire national.
La faitière de l'industrie minière du Burkina souhaite que la question de la cohabitation entre les exploitants artisanaux de l'or et les mines industrielles soit résolue de manière pérenne par tous les acteurs afin que l'on n'assiste plus à des scènes qui endeuillent des familles.
L'or est le premier produit d'exportation et première source de recettes de notre pays. Dans le respect de la vie humaine et solidaire à l'Etat Burkinabé face aux nombreux défis que connait notre pays, le secteur minier continuera à jouer son rôle d'acteur majeur du développement de notre très cher pays le Burkina Faso.
Le Président de la Chambre des Mines du Burkina
Adama Soro
L'association « SOS Sang », en collaboration avec la société April-Oïl, a organisé samedi 4 septembre 2021 dans quatre centres à Ouagadougou, une collecte de sang au profit des malades du Burkina. A la station April-Oïl située aux 1200 logements, des bénévoles se sont rendus pour donner leur sang.
En cette période pluvieuse, les demandes en poches de sang augmentent, tandis que le nombre de donneurs diminuent. Pour pallier ce manque, l'entreprise April-Oïl, en tandem avec l'association « SOS Sang », a organisé sa deuxième édition de collecte bénévole de don de sang le 4 septembre 2021 dans cinq centres à Ouagadougou et Koudougou.
Selon le directeur général de April-Oïl, Emmanuel Nombo, la société partage des valeurs plus ou moins communes avec l'association SOS sang, à savoir l'épanouissement de l'homme et la préservation de l'environnement.
« C'est un geste de solidarité qui consiste à sensibiliser les gens sur l'importance du don de sang et aussi à collecter le sang afin de pallier au déficit de sang que connaît généralement le pays surtout en ces périodes palustres », a précisé Emmanuel Nombo.
Nina Hien et Moubarak Ouédraogo sont, entre autres, des bénévoles venus donner leur sang pour secourir les malades qui ont besoin de ce liquide précieux. « J'ai souvent l'habitude de donner mon sang. En donnant mon sang surtout en ces temps pluvieux où le paludisme fait des ravages, je me dis que je peux sauver une vie. Se dire que le sang qu'on donne peut sauver une vie est une satisfaction qui n'a pas de prix », a indiqué Nina Hien. Les deux donneurs invitent tous ceux qui sont en mesure de donner leur sang et qui hésitent encore à venir le faire.
« L'accompagnement d'April-Oïl ce matin est à saluer à sa juste valeur car il va nous aider à pallier au manque de sang dans nos hôpitaux. La demande journalière est de 250 poches alors que, grâce à la seule journée d'aujourd'hui, nous espérons récolter 250 poches de sang », a indiqué Jean Bosco Zoundi, président national de l'association SOS sang.
Ce geste d'April-Oïl a également été salué par Alice Kiba, directrice générale du Centre national de transfusion sanguine. « En cette période, il y a vraiment le besoin dans nos hôpitaux. Nous devons collecter 225 000 poches de sang par an pour être auto suffisants sur toute l'année. Mais quand nous faisons le point, depuis les quatre dernières années, nous tournons autour de 80 000 à 100 000 poches par an, soit une couverture de 45% à 50%. Il y a un gap qui est énorme. C'est pourquoi nous avons tenu à être là pour saluer et soutenir cette deuxième édition à sa juste valeur », a-t-elle laissé entendre.
L'objectif de cette journée était de collecter au minimum 50 poches de sang sur les quatre sites à Ouagadougou et celui à Koudougou afin de sauver des vies.
Hanifa Koussoubé (stagiaire)
Lefaso.net
« Tout être goûtera à la mort, nous appartenons à Dieu et à lui nous retournerons »
La grande famille Royale NANGA à Youga,
Sa Majesté le Naaba Baongo, Chef du Canton de Youga,
les chefs coutumiers de : Youkouka, Bougré, Songo, Wilgo, Bougre-boko, Zoaga, Bingo, et Yargoungo au Ghana,
Les notables de Youga,
Les grandes familles NANGA, SOUGA à Youga, Bougré, Songo, Wilgo, Zabré, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Tenkodogo ,République de la Centrafique, Ethiopie, Côte d'Ivoire, Allemagne, Etats Unis et France,
Les familles alliées NIANGRE, GOUBA, GAMBO, WANGRE, ZOMBO, KABORE, ZORE, GOUMAH, ZAHONOGO, SOUGA, ZEBANGO, OUARE à Youga, Youkouka, Wilgo, Kooma, Bougré, Songo, Zabré, Bougre-boko, Zoaga, Bingo, Kaya, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Accra et Bwakou au Ghana, Côte d'Ivoire, Etats Unis et France,
La veuve Maman GAMBO Angèle dit Naaporé à Youga,
Monsieur Georges NANGA, fonctionnaire à la retraite à Ouagadougou, et ses frères,
Les belles familles à Ouagadougou,
Les enfants : Achille, Flavien, Patrice, Eric, Jean-Louis, Diane, Issaka, Souley, Zouma, Agathe à Addis Abéba en Ethiopie, Yvette en Centrafrique, Antoine en Caroline du Nord aux Etats Unis, Alain à Abidjan en RCI,
ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu, le 04 septembre 2021, des suites de courte maladie à Youga, de leurs arrières grands-pères, père, grands-pères, oncles, beaux-pères,
Monsieur David Zouré NANGA, fonctionnaire de police à la retraite.
PROGRAMME DES OBSEQUES :
• La levée du corps est prévue pour le Mercredi 8 septembre, à 10H00 à la morgue du CHR de Tenkodogo, suivi du transfert de la dépouille à Youga,
• Mercredi 8 septembre à 21H00, veillée de prière au domicile familial à Youga ;
• Jeudi 9 septembre 2021 à 9H00 : absoute au domicile à Youga, suivi de la messe aux défunts et de l'enterrement au domicile mortuaire.
Nul ne disparait lorsque son nom demeure profondement gravé dans nos cœurs.
Union de prière.
07 SEPTEMBRE 2007- 07 SEPTEMBRE 2021
VOILA DEJA QUATORZE (14) ANS QUE NOUS A QUITTE NOTRE CHER PERE, ONCLE, ET GRAND PERE :
Monsieur PAUL HAMADO YUGBARE,
Journaliste à la retraite
au quartier Dapoya 2, secteur 11 Ouagadougou.
En ce douloureux anniversaire :
La grande famille Yougbaré à Koupéla, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Abidjan, et Toronto ;
La famille Dambré à Toulougou, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, France ;
Le Samandé Naaba de Koupéla ;
Les frères et soeurs à Ouagadougou et à Koupéla ;
Les enfants : Solange, Danielle, Ida, Alexandre, Julie, et Céline.
Leurs cousins et cousines, neveux et nièces
Les petits enfants : Maryse, Pavlick, Sigfrid, Karen, Elfie, Rivka, Paul Darell, Paul Marie, Maelia, Paul Irfane, Mayliss, Honoria et Odile.
Les familles alliées : Bambara, Ouédraogo, Belemsaga, Savadogo, Kiba, Naré, Zoungrana, et Sandwidi,
Vous invitent à prendre part aux différentes Célébrations Eucharistiques qui seront dites en son nom selon le calendrier suivant :
Programme des messes
Union de prières Paix à son âme
Leurs Excellences Naaba GUIGUEMDE de Yako, Naaba Kougri de Song-Naaba, Naaba Kouilga de Loumbila,
Les grandes familles DIENDERE, BOUNKOUNGOU, OBRAOGO, YELKOUNI, KISSOU et SABA à Yako, Ouagadougou, Houndé, Toma, en France et aux Etats-Unis,
DIENDERE Wend-Veneba Ernest, BOUNKOUNGOU Henri, Albert, Aloys, Moumouni, Marguerite, Charles, à Song Naba et Ouagadougou,
OUEDRAOGO Ouindlassida François, DIENDERE Boniface, Kissou Bernard, et le général Dominique DJINDJERE à Ouagadougou,
OBRAOGO Sigui, André, Yamba, Emmanuel, Minita à Song Naba, Baskaré, Yako et Ouagadougou,
Tantie Yabiri SAWADOGO à Baskaré Yako,
Les frères et sœurs : le Général Gilbert DIENDERE, Edouard, Pascaline, Sophie, Odile, Célestin et Norbert,
Madame Fatoumata DIENDERE/DIALLO ancien député,
Les enfants et la petite-fille Makayla,
Monsieur Eddie KOMBOIGO, président du CDP, Chef de file de l'opposition politique,
Les familles alliées DIALLO, BALIMA, ZAGRE, COMPAORE, OUEDRAOGO, SAWADOGO, BAMA, NIKIEMA, POIMOURIBOU, TENKODOGO, KIENTEGA, KABORE, BEOGO et TASSEMBEDO,
Adressent leurs sincères remerciements à tous ceux qui leur ont témoigné de leur compassion, de leur amitié, de leur sympathie lors du rappel à DIEU de leur fils, frère, père, grand-père et ami
Hippolyte GUINGUERE
Précédemment Directeur Commercial à DIAMOND CEMENT et Président de l'Association des cimentiers du Burkina,
Décès survenu le 29 avril 2021 suivi de l'enterrement le 06 mai 2021 respectivement à Ouagadougou et à Song-Naaba (Yako).
Les remerciements vont en particulier à :
S.E.M Rock Marc Christian KABORE, Président du Faso,
S.E.M Blaise COMPAORE, ancien chef d'Etat,
S.E.M Bala Alassane SAKANDE, président de l'Assemblée Nationale,
Monsieur Léandre BASSOLE, Président du HCRUN,
Monsieur Zéphirin DIABRE, ministre d'Etat auprès de la Présidence du Faso,
Monsieur les ministres Bénéwendé Stanislas SANKARA, Charlemagne OUEDRAOGO, Harouna KABORE, Aimé ZONGO,
Monsieur Birahima Téné OUATTARA,
Monsieur Vassiriki TRAORE,
Messieurs les anciens ministres Yéro BOLY, Alain YODA, Alain Edouard TRAORE, Ousseini COMPAORE, Léonce KONE, Yacouba BARRY, Salif KABORE, Frédéric KORSAGA, Antoine Raogo SAWADOGO, Djibril BASSOLE, TOPAN Sané, PARE Joseph,
Messieurs les présidents ou vice-présidents des partis politiques, Simon COMPAORE, Kadré Désiré OUEDRAOGO, Gilbert Noël OUEDRAOGO, Ablassé OUEDRAOGO, Alain ZOUBGA, Achille TAPSOBA, Herman YAMEOGO, Mahamady KOUANDA, Edouard OUEDRAOGO,
Messieurs les députés à l'Assemblée Nationale, Salifou SAWADOGO, Boubacar SANOU, Halidou SANFO, Boukary Jacques NIAMPA, Moussa NIKIEMA, Kuilbila Sylvestre SAM, Boureima BOUGOUMA, Ambroise OUEDRAOGO, Patrice W. ILBOUDO ainsi que les anciens députés,
La délégation des officiers généraux conduite par le général Ibrahim TRAORE,
Sa Majesté le Mogho Naaba BAONGO Empereur des Mossis,
Sa Majesté le Naaba KIBA, roi du Yatenga,
Sa Majesté le Naaba UNTAANBA, roi du Gulmu,
Sa Majesté le Pô-Pê,
Leurs Excellences les Chefs de KOMSILGA et de ZAGTOULI,
Monseigneur Jean-Marie Untani COMPAORE,
Le Cheick DOUCOURE de Hamdallaye
Le curé de la paroisse notre Dame des Apôtres de la Patte d'Oie.
Le curé de la paroisse Saint Jean-Marie VIANNEY de Yako,
Le curé de la paroisse de GUILINGOU-DONSIN,
Les prêtres concélébrant venus des autres paroisses,
Les Communautés Catholiques de Base (C.C.B) de la Patte d'oie, de Yako et de Song-Naaba,
Les Aumôniers militaire, musulman, protestant et catholique à Ouagadougou,
L'imam et les fidèles musulmans du quartier au secteur 8 à Ouagadougou,
Les autorités politiques, administratives, coutumières, religieuses, militaires et paramilitaires de la province du Passoré,
Les membres du conseil National du Patronat Burkinabé et de la chambre de commerce et de l'Industrie du Burkina Faso dont mesdames et messieurs Appolinaire COMPAORE, Mahamoudou BONKOUNGOU, Mahamady SAWADOGO, Inoussa KANAZOE, Seydou DIAKITE, Henriette KABORE, ZIDA Michel, Boukary SANKARA, Camille KABORE, Joseph HAGE, La Famille du feu OUMAROU KANAZOE, Victor Zéphirin OUEDRAOGO, Désiré COMBOIGO, Adama KINDO, Sayouba SAWADOGO, Moussa KOUANDA, SAWADOGO Inoussa, SANOU Salia Dougoutigui, Alassane KOUANDA,
Le Président-Directeur Général, le directeur général de DIAMOND CEMENT et tout leur personnel,
Les directeurs généraux de CIM-BURKINA, CIMFASO, CIMAF, ainsi que le directeur général du CBC et ceux des autres sociétés,
Monsieur Lazare BANSSE, président de la fédération burkinabé de football,
Monsieur Bassolma BAZIE, Secrétaire général de la CGTB,
Le Directeur de la Justice Militaire et son personnel,
Les officiers, sous-officiers et militaires du rang présents aux obsèques,
Les fonctionnaires de la Police Nationale, des Douanes, des Eaux et forêts, de la Police municipale et de la Garde de Sécurité Pénitentiaires présents aux obsèques,
Les grossistes vendeurs de ciment,
Les délégations du CDP, de la COPROLAIT, de la communauté libanaise, des anciens élèves de Kologh-Naaba, l'association Passoré-Solidarité et de l'association pour le développement de Song-Naaba,
Les avocats du général et leurs confrères,
Messieurs Aboubacar SAWADOGO et Issa BALIMA, commissaires à la CENI,
Radio NOSTALGIE, Optima, Savane FM, Omega-FM, 3TV, BF1, l'AIB, le Pays, Opéra News, l'Observateur Paalga et toutes les radios locales de Yako,
Les familles BADOHU, Blaise BONKOUNGOU, Fidèle OUI et Madame, Léopold OUEDRAOGO et Madame, Adama SAWADOGO, Mathias TANKOANO, Hervé OUATTARA, Eric OUEDRAOGO, Lassané ZIDA, Mathias KADIOGO, Paul SANKARA, Paul SAWADOGO, Fatou ZIBA, Bêbrigda Mathieu OUEDRAOGO, Issaka LINGANI, Salamato DOUMOUNIA, Nahim TOURE, Joseph SOME, Aminata RACHOW, Toussaint BAKI, Mahamadou SOULAMA, Siaka COULIBALY, Safiatou LOPEZ, Ambroise TAPSOBA, Aboubacar Sid-Naba ZIDA, Dieudonné Marie YAMEOGO.
Les amis proches du défunt,
Les autres nombreux parents amis et connaissances de la famille,
Les collègues du général à la MACA et à la MACO ainsi que ses amis du FAN-CLUB,
Les voisins de quartier au secteur 8 de Ouagadougou et de Ouaga 2000,
Les nombreuses populations du Passoré en général et celles de Yako, de Song-Naaba ainsi que celles des villages voisins en particulier,
Et tous ceux qui ont apporté également une aide morale et/ou matérielle et dont ils regrettent de ne pouvoir les citer tous.
Que DIEU vous bénisse !
Les grandes familles ZOURE, BAMBARA, YABRE, à Boura/ Garango, Ouagadougou, Bobo Dioulasso et Abidjan
Maître Jean Célestin ZOURE, Notaire à Ouagadougou, Maire de la Commune de Garango, ses frères et sœurs ;
Le Médecin Colonel Major Dominique ZOURE, Directeur Général de la Caisse d'assurance maladies des armées à Ouagadougou,
Grégoire ZOURE, Ingénieur de techniques de recherches à la station de recherche de Sariah,
Françoise, à la SOFIBE à Tenkodogo,
Émilienne, à la garderie populaire de Garango,
Lucie, infirmière au CMA de Pissy à Ouagadougou,
Maître Théophane Noël ZOURE, Notaire à Bobo Dioulasso,
Agnès, Enseignante à Laye ;
Leurs oncles et tantes ;
ZOURE Jérôme, Adjudant des sapeurs pompiers à la retraite à Bobo Dioulasso,
ZOURE Daogo à Dougoumato/ Bobo-Dioulasso,
ZOURE Blandine à Magourou/Garango
ZOURE Natouma Ablassé à Tanghin Ouagadougou,
ZOURE Alphonse, Officier de Police à la retraite, à Ouagadougou
ZOURE Zihayima Salamata à Tanghin Ouagadougou,
ZOURE Maana Kader, Adjudant Chef Major de l'armée à la retraite à Ouagadougou,
ZOURE Mandaogo, Déclarant en douane à Ouagadougou,
ZOURE Lamou, ZOURE Yaya, ZOURE Mansako et ZOURE Gaston à Boura,
ZOURE Ali, ZOURE Laba et ZOURE Adjaratou à Abidjan
BAMBARA Jacob, Directeur des pensions SARAH à Ouagadougou,
Les familles alliées,
SAWADOGO à Pana/Boussouma et Yamoussokro
DA à Kampti et Ouagadougou
KAM à Dolo/Dédougou et Bobo-Dioulasso
BANDAOGO à Zigla Koulpélé/Garango
NOMBRE à Pagou/Garango
BAYILI à Réo et Ouagadougou
KORBEOGO à Ouagadougou et Yako
NIKIEMA à Koudougou et Ouagadougou
Très reconnaissants de toutes vos expressions de compassion et de vos soutiens multiformes lors du rappel à Dieu le 1er Août à Garango, de leur Père, Oncle, Grand frère, Grand père et Arrière grand père,
ZOURE Alexis, Instituteur Certifié de Classe exceptionnelle à la retraite à Garango,
Vous expriment en retour leur remercîments et leur gratitude
Ils remercient particulièrement :
La CCB saint Gabriel de Zanga/Garango
La chorale sainte Cécile de la paroisse sacré cœur de Jésus de Garangp
Le Ministre délégué chargé de la défense et des anciens combattants
Le chef d'Etat-major Général des Armées
L'ordre des notaires du Burkina Faso
Le Président de la section régional de l'AMBF et sa délégation
Le Président national du MBF et les députés du parti
L'honorable député Boukaré SAMANDOULGOU du CDP
Le préfet du département de Garango et le personnel de la préfecture
Le Secrétaire Général de la mairie de Garango, le personnel de la mairie et la Police municipale
Les Forces de Défenses et de Sécurité du département de Garango
Monsieur Pierre BALIMA, représentant des anciens élèves de l'école primaire de Tenkodogo, promotion 1956-1959
Le Grand Imam de Garango
El hadj Abdoul Aziz ZANZE et famille depuis Riyad en Arabie Saoudite
Les parents et amis venus de Ouagadougou et d'ailleurs
Ils croient en la compréhension de tous ceux qui n'ont pu être cités et prient le Seigneur de les combler pour leurs bienfaits.
Union de Prières.
Les responsables de l'Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) et du Mouvement patriotique pour le salut (MPS) ont organisé, le samedi 4 septembre 2021 à Ouagadougou, « une rencontre de cadres ». L'objectif était de permettre aux participants de créer un brassage afin de faire d'eux des relais auprès de leurs bases respectives pour un « succès franc » de la fusion annoncée par la signature d'une convention en début août 2021.
En prélude à leur congrès extraordinaire prévu les 30 et 31 octobre 2021 et aux échéances électorales à venir, l'alliance des partis politiques sankaristes, constituée de l'UNIR/PS et du MPS, a tenu une rencontre. Elle a réuni les cadres des deux partis aux fins d'élaborer un programme progressiste et sankariste qui va les conduire « comme un seul homme » aux différentes élections à venir.
A cet effet, le président de la coalition, Bénéwendé Stanislas Sankara, reconnaît qu'un regroupement de partis politiques n'est pas chose aisée. Pour lui, même si les partis se fédèrent et que les militants n'adhèrent pas, cela reste peine perdue.
Pour que la mayonnaise prenne, il était donc nécessaire pour eux, cadres, d'initier cette rencontre d'échanges.
Pour mieux cerner l'enjeu du sujet, les échanges se sont tenus autour d'un panel sous le thème « Regroupement des forces progressistes : quelle alternative pour le peuple burkinabè ? ». Il a aussi été question de l'unité d'ensemble pour aller « comme un seul homme » au congrès qui se tiendra en octobre prochain. « Nous, nous sommes de ceux qui pensent un développement endogène participatif. C'est-à-dire que les Burkinabè doivent prendre en main leur propre destin », a indiqué Bénéwendé Sankara.
De son avis, la question d'une alternative est déjà réglée au sein des forces progressistes. Mais, précise-t-il, « en tant que force politique, il faudrait que nous ayons un programme commun qui sera notre bréviaire, notre Coran à suivre. En clair, nous voulons ensemble établir un programme de société progressiste, sankariste à suivre, à défendre pour le peuple burkinabè ».
Toujours selon le président Bénéwendé Stanislas Sankara, les élections municipales de 2022 et présidentielle de 2025 constituent d'énormes enjeux pour les sankaristes, à l'instar des années précédentes, au regard des différents combats politiques et historiques menés pour le bien-être du peuple burkinabè. En ce sens, il a soutenu qu' « il y a 20 ans que nous sommes sur l'échiquier politique national. Nous avons mené toutes les formes de luttes politiques et historiques pour le bien-être du peuple burkinabè ».
Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net
A l'issue du coup d'Etat orchestré en cette matinée du dimanche 5 septembre 2021 contre le Président Alpha Condé, le nouvel homme fort de la Guinée en la personne de Mamady Doumbouya s'est adressé à l'ensemble des Guinéens.
« Guinéen et Guinéenne, chers compatriotes, la situation sociopolitique et économique du pays, le disfonctionnement de l'Institution républicaine, l'instrumentalisation de la Justice, le piétinement des droits des citoyens, l'irrespect des principes démocratiques, la gabegie financière, la pauvreté et la corruption endémique ont émulé l'armée républicaine de Guinée à travers le comité national de rassemblement et du développement (CNRD) à prendre ses responsabilités vis-à-vis du peuple souverain de Guinée et dans sa totalité », fait savoir Mamady Doumbouya.
Il annonce de ce fait les décisions qui suivent : « Nous avons décidé ainsi après avoir pris le Président de la république qui est actuellement avec nous, de dissoudre la Constitution en vigueur, de dissoudre les institutions ainsi que le Gouvernement »
L'ancien légionnaire de l'armée française a aussi annoncé la fermeture des frontières terrestres et aériennes.
Il appelle ses frères d'armes à l'unité afin de répondre "aux aspirations légitimes" du peuple de Guinée tout en invitant chacun d'eux à rester dans les casernes et poursuivre les activités régaliennes.
« On va pas reprendre les erreurs du passé, nous allons nous concentrer sur le développement [...] », a-t-il précisé.
Ce n'est pas la première fois qu'Alpha Condé est confronté à une tentative de putsch. En 2011 notamment, son domicile avait été la cible d'un assaut.
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La Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), à travers la voix de Nana Addo Akufo-Addo, Président ghanéen, Président en exercice de l'Institution condamne avec la plus grande fermeté le coup d'Etat contre le Président Alpha Condé.
Elle exige le respect de son intégrité physique et sa libération sans conditions ainsi que celle de toutes les personnalités arrêtées.
Elle exige également le retour à l'ordre constitutionnel sous peine de sanctions.
La CEDEAO réaffirme sa désapprobation de tout changement politique anticonstitutionnel.
Elle demande aux forces de défense et de sécurité de demeurer dans une posture républicaine et exprime sa solidarité envers le peuple et le Gouvernement guinéen.
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Source : CEDEAO
"Cbs L'iconoclaste, l'écrivain chroniqueur", regrette, dans cette tribune, que les présidents africains, à l'image de Alpha Condé, ne tirent pas des leçons des mésaventures qui sont arrivées à leurs homologues ayant tenté de modifier la loi fondamentale de leurs pays pour prolonger leur bail au-delà des limites constitutionnelles .
Tel un fruit mûr, le pouvoir d'Alpha Condé est tombé ce dimanche 5 septembre 2021 dans les mains du colonel Mamady Doumbouya, chef du groupement des forces spéciales guinéennes, au terme d'une opération menée de main de maître à la vitesse hyper fulgurante d'une fusée qui a fait fondre comme du beurre, la sécurité présidentielle en un temps record.
Tout porte à croire que la garde présidentielle était du tigre en papier ou aurait apporté sa caution à ce coup d'État salué par une bonne partie de l'Opposition politique et le peuple guinéen qui ont longtemps souffert le martyre et même payé le prix fort lors de sa résistance au projet de modification de la Constitution guinéenne par le régime Condé pour s'octroyer un nouveau et 3e mandat à travers l'élection présidentielle du 18 octobre 2020.
Pour ces Guinéens, la chute du professeur Condé est du pain bénit, une lueur d'espoir inespérée au moment où Condé avait réussi "son coup de force" en assurant la "légitimité" de son 3e mandat qu'il exerçait sereinement sans la menace quelconque d'un nuage cafardeux sous le ciel politique guinéen.
Quel coup de théâtre ! Même si pour certains nationalistes, le président Condé paie là le prix de son inféodation supposée à Pékin au détriment de ..., il est indubitable que la perte de son pouvoir dans les conditions que l'on sait, relève de la rançon de l'entêtement méphistophélique du professeur Condé à s'octroyer un bail de plus à la tête de la république guinéenne, en donnant un coup de canif au contrat social guinéen que constitue la Constitution du pays.
En effet, il s'y serait pris autrement en quittant le pouvoir en 2020 au terme de son 2e mandat qu'il se serait épargné cette fin de règne déshonorante où il est capturé, tel Laurent Gbagbo, par ses tombeurs. Mais pouvait-il en être autrement dans une Afrique où les princes régnants tirent rarement des leçons des errements de leurs anciens homologues dont certains même furent contraints de mettre fin à leur mandat légitime du fait de leur volonté affichée de violer, telle une vierge et belle demoiselle, leur Constitution pour rester, ad vitam aeternam, au pouvoir ?
À cet effet, les anciens présidents burkinabè et algérien, Blaise Compaoré et Abdel Aziz Bouteflika, sont des exemples concrets qui figurent dans la triste galerie des présidents dont la soif immodérée de demeurer longtemps au pouvoir a produit un effet boomerang à leur funeste projet.
Même leur proposition de mettre en place une transition d'un an au terme duquel ils quitteront le pouvoir, n'avait pas reçu l'onction du peuple qui les a fait débarrasser le plancher en 2014 et 2019 en se détachant, telles des feuilles marcescentes, du bambou présidentiel auquel ils étaient vissés. Diantre !
Condé seul dans ses poires d'angoisse
Aujourd'hui, la question que l'on est en droit de se poser, est celle de savoir s'il faut pleurer Condé ou plutôt rire sa chute. Triste fin de règne d'un opposant historique qui aura résisté aux régimes guinéens successifs de Sékou Touré et de Lassana Conté pour, envisageait-il, restaurer la démocratie dans son pays. « Je ne modifierai jamais la Constitution. Ce serait trahir ce pour quoi je me suis toujours battu », avait-il d'ailleurs promis avant de faire un rétropédalage. S'étant laissé envoûter par les lambris dorés des palais présidentiels et les sirènes du pouvoir, Condé quitte ainsi tristement le pouvoir, l'histoire ne retenant plus généralement que les dernières images.
La suite de l'histoire de la Guinée appartient désormais au reste des acteurs sociopolitiques qui doivent travailler à faire respecter par les putschistes leur engagement à ne pas rester durablement au pouvoir. Ce, étant donné qu'il est devenu une mode pour les putschistes de nous servir sous nos tropiques une telle rengaine qui relève désormais d'une ruse cousue avec du fil blanc qui n'épate plus personne.
À l'heure où se forme le crépuscule du règne Condé obligé à la retraite politique comme Ben Ali, Compaoré, Bouteflika, etc., tous les Raspoutine qui défendaient avec bec et ongles la nécessité de son 3e mandat en prêchant l'évangile Condé selon lequel après Condé, c'est le déluge, vont faire profil bas et laisser Condé seul dans ses poires d'angoisse. Et en politicien chevronné, Condé devrait le savoir mieux que quiconque. Bref, Condé n'a fait que récolter ce qu'il a semé. Comme le dit un proverbe africain, "Qui vit longtemps, voit la danse de la colombe".
Cbs L'iconoclaste
L'écrivain chroniqueur
Le centre de formation Noelie Beauty a organisé la cérémonie de sortie de ses troisième et quatrième promotions, ce samedi 4 septembre 2021 au sein de l'Atelier théâtre burkinabè (ATB). Après deux ans de formation, 43 apprenantes ont reçu leurs attestations de fin de formation.
Les apprenantes du centre professionnel Noelie Beauty, spécialisées en coiffure-esthétique-décoration, sont en joie. En effet, ce samedi 4 septembre 2021 marque la fin de deux années de dur labeur. Lors d'une cérémonie, elles ont reçu leurs diplômes de fin de formation. Désormais aptes à entrer dans la vie socio-professionnelle, les impétrantes se sont exercées à travers une compétition. Il s'est agi de montrer au public leur génie créateur avec des coiffures artistiques.
Au sortir du concours, la candidate Cyrina Kanazoé a retenu l'attention du jury. Sa coiffure, intitulée « Force à nos forces de défense et de sécurité », est un hommage à l'armée burkinabè qui est en lutte contre le terrorisme. Fière d'avoir été gratifiée, elle invite les passionnées de coiffure à s'inscrire dans un centre de formation pour se professionnaliser davantage.
Un métier comme les autres
Le métier de coiffeuse est encore perçu par plus d'un comme une activité de seconde zone. Marie Diallo/Kaboré est la fondatrice du centre professionnel Noelie Beauty. Son objectif est la professionnalisation de ce corps de métier longtemps marginalisé.
Titulaire d'un Deug II en droit et d'une licence en marketing/communication, elle est aujourd'hui coiffeuse. « Je suis la preuve vivante qu'on peut avoir des diplômes et exceller dans la coiffure. A la base, le papa ne voulait pas que la maman coiffe. Mais après son décès, la maman a dû exercer son métier de coiffeuse pour nourrir et scolariser ses six enfants. Après ma formation, j'ai voulu donner un visage à la coiffure. Essayer de changer les mentalités sur les préjugés qui disent que la coiffure, c'est le métier des ratés. Aussi, certains hommes pensent qu'avoir une femme coiffeuse les empêchent de progresser. Ce qui n'est pas avéré », a-t-elle expliqué.
Présente à la cérémonie, Reine Sakandé/Benao, député à l'Assemblée nationale, a soutenu que toute initiative qui participe à l'autonomisation des femmes est à saluer. « L'Etat ne peut pas tout faire. Quand on a de bonnes volontés qui forment les filles, qui les mettent sur le marché, il est tout à fait normal de les soutenir ».
Le centre de formation Noelie Beauty est situé dans le quartier Tampouy de Ouagadougou. Il est agréé par le ministère de la Jeunesse et de la Promotion de l'entreprenariat des jeunes.
Samirah Bationo
Lefaso.net
Le Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (SYNTRAFP) a organisé sa première conférence de presse ce samedi 4 septembre 2021, à Ouagadougou. Ce nouveau syndicat, qui a vu le jour officiellement le 6 mai dernier, entend défendre les intérêts de ses membres.
Né en mai dernier, le Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (SYNTRAFP) regroupe les travailleurs relevant du secteur de la formation professionnelle des structures centrales et déconcentrées, des structures rattachées telles que le Centre d'évaluation et de formation professionnelle de Ouagadougou (CEFPO), le Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré (CFPRZ), le Centre de formation professionnelle industrielle de Bobo-Dioulasso (CFPIB) et l'Agence nationale de la formation professionnelle (ANFP) à travers ses treize centres régionaux et plus de douze centres provinciaux et deux centres départementaux.
Le SYNTRAFP souhaite contribuer à la formation syndicale et professionnelle de ses membres dans le but de participer à la lutte de la nation burkinabè pour un renforcement de la démocratie et du vivre-ensemble.
Pour ce faire, ce nouveau syndicat s'est fixé comme objectifs la promotion de la formation professionnelle de qualité, la lutte pour l'amélioration des conditions de travail de ses membres pour une véritable démocratisation de la formation professionnelle, la lutte pour la sauvegarde et l'accroissement des droits des travailleurs et de leurs libertés syndicale et démocratique, le rapprochement de tous les acteurs de la formation professionnelle ainsi que la collaboration avec les autres organisations syndicales des travailleurs, etc.
Selon le secrétaire général du SYNTRAFP, Mathieu Roger Loada, ce syndicat a vu le jour dans l'optique de soutenir la formation professionnelle au Burkina.
« Le SYNTRAFP a été créé dans le but d'apporter un tant soit peu sa contribution à la formation professionnelle », a-t-il laissé entendre.
Roger Loada a affirmé que le centre professionnel dans lequel il exerce rencontre d'énormes difficultés. En effet, selon lui, le centre manque de matière d'œuvre, sans compter les difficultés de ressources humaines. Il a aussi évoqué l'inégalité de traitement des ressources, d'un centre à l'autre. Ils entendent donc remédier à toutes ces difficultés.
Le bureau exécutif national du SYNTRAFP compte 17 membres. Les membres du syndicat entendent, dans les plus brefs délais, entreprendre des actions pour remédier aux difficultés rencontrées par les centres de formation professionnelle du Burkina.
Patricia Coulibaly (stagiaire)
Lefaso.net
Ce samedi 4 septembre 2021, des organisations de la société civile de la région du Sud-Ouest ont manifesté pour dénoncer le lynchage de trois agents du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) après un accident mortel à Banlo, commune de Bouroum-Bouroum, le 27 août dernier. Ce drame a défrayé la chronique. Dans un entretien accordé à Lefaso.net deux jours avent cette manifestation, Fiacre Kambou, député de la province du Poni, évoque la nécessité de sensibiliser à la fois les usagers de la route et les populations. Il revient aussi sur quelques actions entreprises de concert avec le gouverneur et les maires de la région, pour éviter que ce type de tragédie ne se reproduise.
Lefaso.net : Comment avez-vous accueilli l'information du drame qui s'est produit dans votre province ?
Fiacre Kambou : C'est vraiment avec tristesse et amertume que nous avons appris ce qui s'est passé dans le village de Banlo. Je veux parler de l'accident mortel qui a coûté la vie à un jeune garçon de 10 ans et qui a, par la suite, conduit au lynchage des trois occupants du véhicule par la population. C'est vraiment un sentiment de colère qui nous a animé lorsque nous avons appris cette information. La mort du jeune garçon à la suite de cet accident est très regrettable.
Mais rien ne saurait justifier que les populations se soient livrées à un tel acte ignoble que nous condamnons fermement. C'est ce qui explique que mes collègues de la région du Sud-Ouest et moi avons fait une déclaration, pour non seulement condamner l'acte qui a été commis par un certain nombre d'individus de Banlo, mais aussi voir comment est-ce que, avec les forces vives de la région, nous pouvons travailler pour qu'on n'assiste plus à ce genre de drames dans notre région.
Monsieur le député, après cette déclaration, quelles autres actions sont prévues ?
À la suite de notre déclaration, nous nous sommes montrés disponibles auprès des autorités administratives, en commençant par le gouverneur du Sud-Ouest et des différents maires de la région. Nous voulons les accompagner dans tout ce qui sera entrepris comme action allant dans le sens de la gestion de cette crise et voir quels genres d'actions il faut mener pour prévenir ce type de situation à l'avenir.
C'est ce qui explique d'ailleurs que le gouverneur de la région du Sud-Ouest ait entrepris une série de rencontres avec les force vives de la région et de la province. Rencontres auxquelles nous avons eu l'occasion de participer. Nous avons montré au gouverneur notre disponibilité à pouvoir les accompagner pour gérer cette crise et amenuiser ses effets. De ces échanges, il y a une série d'activités qui sont en train d'être organisées par l'administration.
Elles vont consister à prendre un certain nombre de mesures et un certain nombre d'actes pour éviter que le comportement des citoyens aux abords des grandes voies ne soit des causes d'accidents.
Les OSC (Organisations de la société civile, ndlr) et les forces vives également sont en train de s'organiser pour mener des actions de sensibilisation afin de pouvoir amener nos populations à un changement de comportement. Là également, nous allons accompagner les OSC, nous allons accompagner les maires dans tout ce qu'ils feront comme actions de sensibilisation pour mieux gérer ces situations à l'avenir.
Certains se plaignent de l'absence de ralentisseurs qui pourraient amenuiser les accidents. Selon vous, quelle est la meilleure solution ?
Je suis ressortissant de la région, je parcours le trajet depuis une quinzaine d'années, donc bien avant que le bitume ne soit posé. Nous parcourons également plusieurs axes bitumés au Burkina Faso où nous constatons la présence de ralentisseurs, surtout au niveau des grandes agglomérations, pour amener les gens à lever le pied sur l'accélérateur. Parce que nous sommes bien conscients que, au niveau des agglomérations, il y a des populations qui y vivent.
Et naturellement, il y a de l'animation. Ce qui fait qu'on assiste parfois à des accidents mortels. C'est ainsi que sur le trajet Pâ-Gaoua, vous allez constater qu'il y a un certain nombre de ralentisseurs qui contribuent effectivement à éviter beaucoup d'accidents. Mais on ne pourrait pas mettre des ralentisseurs dans tous les villages que traverse le goudron. Cela n'aurait aucun sens.
Au-delà des ralentisseurs, je pense qu'il n'y a pas mal d'actions qu'il faut mener à l'endroit de ceux qui empruntent la voie. Je veux parler des transporteurs, je veux parler des usagers particuliers qu'on doit sensibiliser au respect du code de la route. Au-delà des ralentisseurs, nous pensons que la sensibilisation des populations doit également permettre d'éviter l'implantation de lieux de commerce ou d'habitats très près des voies, parce que là aussi, ce sont des facteurs de risques d'accidents. Les ralentisseurs à eux seuls ne pourront pas vraiment résoudre le problème.
Propos recueillis par Yidalawala Isaac Ki-Zerbo (stagiaire)
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Quelques jours après le drame de Banlo, dans la commune de Bouroum-Bouroum, où quatre personnes ont perdu la vie, une équipe de la rédaction de Lefaso.net s'est rendue sur les lieux de la tragédie afin d'en savoir davantage sur les circonstances. Dans cet entretien, le premier responsable de la commune revient sur les faits. Momo Koko invite la population à la prudence et au respect du code de la route. L'édile de Bouroum-Bouroum annonce que d'autres mesures seront prises lors d'un conseil municipal extraordinaire prévu le 4 septembre 2021.
Lefaso.net : Depuis peu, le nom de votre commune est sur toutes les lèvres. Et la raison, c'est l'affaire du lynchage des agents du CCVA. Pouvez-vous nous dire ce qui s'est passé ?
Momo Koko : Ce drame s'est produit le vendredi 27 août 2021 aux environs de 15h, selon les dires de ceux que je suis venu trouver sur place. Moi-même je n'étais pas là. J'étais en mission à Gaoua. L'information m'est parvenue aux environs de 16h. Je suis donc venu constater. Lorsque je suis arrivé, les forces de sécurité avaient déjà fait le constat. Je suis venu trouver quelque jeunes, avec le commissaire de police et ses éléments.
Ils m'ont dit que le constat est terminé et ils étaient en train de voir comment transporter les engins endommagés à la police. J'ai ensuite voulu savoir où était l'enfant qui a été heurté. On m'a dit que les parents ont emmené le corps en famille pour faire les funérailles. Par la suite, j'ai demandé quels sont les occupants du véhicule. Et on m'a fait savoir que les occupants ont fui, qu'on ne les a pas retrouvés.
Voilà l'information que j'ai reçue. J'ai également observé que deux ralentisseurs en terre et en briques avaient été érigés à la hâte, encadrant là où le corps de l'enfant était déposé. Selon ce qu'on m'a raconté, la circulation était bloquée. Je n'ai plus eu d'autres informations qui pouvaient me situer clairement sur le déroulement des évènements.
Après le départ des forces de sécurité qui avaient fait le constat, je me suis rendu dans la famille du garçonnet pour assister aux funérailles. Lorsque je quittais les funérailles, il était près de 18h30 et la nuit commençait à tomber. C'est après cela que j'ai eu l'information, par le commissaire, qu'on a retrouvé les corps des occupants du véhicule dans la nuit. Nous nous sommes rendus au petit matin là où les trois corps ont été trouvés. Ensemble, nous avons organisé l'enlèvement des corps pour la morgue de Gaoua. Voilà ce que je peux dire par rapport au drame qui est survenu.
Avez-vous reçu des informations sur l'identité des meurtriers des trois occupants de la voiture ?
Quand j'ai eu l'information que les trois corps ont été retrouvés, je me suis rendu sur les lieux au petit matin. J'ai vu la police qui avait certainement arrêté l'auteur de ce crime. Ils m'ont annoncé qu'un homme s'était déclaré comme étant l'auteur du crime et qu'il serait le grand-frère du papa de la victime. C'est ce que je sais. Maintenant, le reste se trouve entre les mains de la justice.
Qu'est-ce qui peut expliquer une telle barbarie ?
L'enfant percuté par le véhicule est décédé sur-le-champ. Ce qui a pu choquer profondément les parents, qui n'ont pas pu se maîtriser. C'est ce que je suppose. Il nous a été dit que les occupants du véhicule ont fui. Notre espoir était que quelqu'un nous informe qu'ils étaient quelque part. Ce n'est qu'après que j'ai appris la mauvaise nouvelle. Maintenant, ce qui a poussé la foule à commettre cet acte, je ne peux le dire.
Il parait que ce n'est pas la première fois que de pareils actes se produisent ici. Qu'est-ce que vous prévoyez, notamment en termes de sensibilisation, à l'endroit de vos populations ?
Il est vrai que c'est un tronçon dangereux. A l'endroit où le drame a eu lieu, il y a un bas-fond, un virage et des nids-de-poule un peu partout. Effectivement beaucoup d'accidents se produisent ici. Il avait été demandé au conseil municipal d'y implanter des ralentisseurs. Et pour cela, j'ai approché la Direction régionale des infrastructures de Gaoua.
Le directeur régional lui-même m'a dit qu'il fut un moment où il y avait trop de ralentisseurs. Même le gouverneur a soulevé le problème en son temps. Les gens posaient des ralentisseurs comme ils voulaient. Donc, négocier de nouveaux ralentisseurs était difficile. C'est ce que le directeur régional des infrastructures de Gaoua m'a dit. Ensuite, il m'a contacté pour me dire que ce qu'il peut faire, c'est de fixer une plaque d'indication, limitant les vitesses à ce tournant pour éviter les drames. C'est ce qu'il a fait.
Nous sommes venus ensemble. Avec le conseiller sur place et quelques personnes, nous avons fixé la plaque avant le virage. Voilà ce que nous avons pu faire et que le directeur régional a dit qu'il peut faire. Mais pas mettre des ralentisseurs. Il n'est pas de notre devoir de mettre des ralentisseurs sur une route nationale. Il y a des techniciens qui savent comment la route est construite.
Nous faisons régulièrement de la sensibilisation pour le respect du code de la route. Nous le faisons avec l'aide de beaucoup de partenaires. Voilà autant d'actions que nous menons dans notre commune. Mais les accidents sont imprévisibles.
A l'issue d'une rencontre avec le gouverneur de la région du Sud-Ouest le 30 août dernier, des mesures ont été annoncées. En quoi consisteront-elles ?
À ce niveau effectivement, nous avons d'abord pris des mesures pour demander aux occupants des abords des voies, surtout les commerçants, qui posent des sacs de charbon, du bois ou des boutiques, de quitter les lieux. Nous les sensibilisons dans ce sens depuis le 1er septembre. Nous avons mis tous les dispositifs en place pour pouvoir prévenir ces situations malheureuses.
Du 1er au 4 septembre, nous rencontrons les communautés coutumières, religieuses, la jeunesse, les femmes, les CVD…et nous allons boucler avec le conseil municipal qui fera certaines délibérations, afin de renforcer la surveillance et le contrôle des voies publiques.
Nous voulons amener la population à se mettre dans la tête que ce sont des actions qui ne doivent plus jamais se répéter. Nous sommes en train de voir comment nous organiser pour présenter nos condoléances aux différentes familles éplorées. En attendant, et en tant que maire, je présente mes condoléances aux différents familles éplorées. Que la terre du Burkina Faso soit légère aux âmes des disparus !
Il semble que le jour du drame, la population en voulait à votre personne. Est-ce que cela est vrai ? Si oui, pourquoi ?
Non, ce sont des ragots. Il m'a été rapporté que si le conseil municipal avait pu réaliser les ralentisseurs demandés, cela allait peut-être permettre de diminuer les accidents. Mais je n'ai pas entendu ces choses-là de mes propres oreilles. Je suis ici et personne n'en veut à ma personne.
Au regard de la gravité de l'acte, qui pourrait jouer sur la cohésion sociale, est-ce que vous êtes disposés pour accompagner la justice pour que la lumière soit faite ?
Vous-même qui êtes venus là, je ne me gêne pas pour que vous sachiez quelque chose en la matière. Si la justice a besoin de moi pour certaines informations, je les lui communiquerai si je les ai. Comme je vous l'ai dit, je n'ai pas beaucoup d'informations en dehors de ce qui m'a été rapporté. Que la justice fasse son travail pour que la lumière soit faite. En tant que premier responsable de la commune, je répondrai en cas de besoin.
Pensez-vous que la population regrette l'acte commis ?
La population regrette réellement l'acte commis. Il se peut même que ce soient des actions isolées.
Quel message avez-vous à l'endroit de vos administrés ?
J'invite tous ceux qui fréquentent les voies publiques à être prudents et à respecter le code la route. La population doit aussi comprendre que, lorsque de telles situations se produisent, ils doivent savoir que c'est quelque chose d'imprévu. Il faut d'abord chercher à sauver les victimes avant de penser à quoi que ce soit. Nous les invitons surtout à la retenue. Nous sommes dans un État de droit et quand des accidents arrivent, c'est à la justice d'intervenir. Donc, il n'y a pas lieu de se rendre justice.
Propos recueillis par Yidalawala Isaac Ki-Zerbo (stagiaire)
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Les ressortissants de la commune rurale de Mansila située dans la province du Yagha au Sahel, ont rendu public le rapport final de leur assemblée générale ce dimanche 5 septembre 2021 à Ouagadougou.
Depuis février 2019, la commune de Mansila fait face à une situation sécuritaire très préoccupante du fait des agressions et attaques terroristes.
« Ciblant au départ les symboles de l'Etat, notamment les préfecture, commissariat de police, mairie, établissement d'enseignement primaire et secondaire, les groupes armés terroristes (GAT) s'en prennent de plus en plus aux populations civiles et ce depuis le 7 juin 2019 avec des exécutions de personnes ciblées », a confié Issa Barry, député maire de Mansila.
Il précise également qu'après la révolte des populations suite aux sévices corporels infligés aux femmes et l'arrivée des forces armées nationales, les terroristes ont imposé un blocus à la localité empêchant de force toute entrée et sortie des populations en plus des vivres, de même que tout produit de première nécessité.
Ce qui a par conséquent fragilisé le tissu social, déstabilisé le système éducatif et sanitaire tout en perturbant le fonctionnement normal de l'Administration.
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