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Afrique

Le Potentiel : « Occupation de Bunagana, Kagame opère à visage découvert »

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 14/06/2022 - 07:00


Revue de presse du mardi 14 juin 2022.


La question de l’occupation de la cité de Bunagana dans le Nord-Kivu intéresse les journaux parus mardi 14 juin à Kinshasa. Certains démontrent le visage découvert du Rwanda dans cette guerre entre l’armé et le M23, d’autres ne comprennent pas la position de l’Ouganda quant à cette crise, alors que d’autres encore expliquent les raisons de ce conflit Congo-M23.

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RDC : plus de 25 000 personnes contraintes de fuir les violents combats entre l’armée et le M23

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 14/06/2022 - 05:53


Plus de vingt-cinq mille personnes déplacées et retournées auraient été contraints de fuir les combats entre l’armée congolaise et les terroristes du M23 dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu), dans la partie Est de la République démocratique du Congo (RDC), ont indiqué lundi 13 janvier les Nations unies.

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Attaque terroriste de Seytenga : Un deuil national de 72 heures décrété

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 14/06/2022 - 01:11

A compter de ce mardi 14 jusqu'au jeudi 16 juin 2022 à 24 heures, le président du Faso décrète trois jours de deuil national. Cela en raison de l'attaques de Seytenga dans le Seno (région du Sahel), dans la nuit du 11 au 12 juin 2022. Le bilan provisoire de cette attaque donné par le gouvernement ce lundi 13 juin 2022 fait état de 50 corps retrouvés.

En mémoire aux victimes de l'attaque de la commune de Seytenga située dans la province du Séno, région du Sahel, le gouvernement décrète un deuil de 72 heures.

Ce deuil prend effet à compter de ce mardi 14 juin à zéro heure au jeudi 16 juin 2022 à 24 heures. Il sera observé sur toute l'étendue du territoire national.

Durant cette période, le drapeau sera mis en berne sur tous les édifices publics et dans les représentations du Burkina Faso à l'étranger.

Les réjouissances populaires, les manifestations à caractère récréatifs sont interdits.

Lefaso.net

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Attaque de Seytenga : « L'armée a retrouvé 50 corps » (bilan provisoire du gouvernement)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 14/06/2022 - 00:15

Le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo, a animé une conférence de presse sur l'attaque terroriste survenue à Seytenga, dans le Seno (région du Sahel), le samedi 11 juin 2022. Le bilan provisoire fait état de 50 corps retrouvés et pourrait s'alourdir, prévient le gouvernement.

Quarante-huit heures après l'attaque des groupes armés contre la population civile de Seytenga (région du Sahel), un premier bilan officiel tombe. « Ils sont arrivés et ils ont fauché des innocentes vies de nos populations comme à l'accoutumée. (…) jusqu'à hier sur les réseaux sociaux, circulaient des chiffres qui allait de 100 à 170 corps. L'armée ayant été sur les lieux, dès hier, a commencé une recherche des victimes ou de corps. Jusqu'à ce matin, l'armée avait retrouvé à l'entrée de Seytenga, cinq corps passant en revue l'ensemble des maisons et au début de cet après-midi, 50 corps ont été retrouvés et les recherches se poursuivent », a relaté le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo.

Par voie aérienne et terrestre, l'armée continue les recherches, a indiqué Lionel Bilgo, qui était entouré de deux militaires au cours de ce face-à-face avec la presse.
Deux jours plus tard pour obtenir un bilan provisoire, le gouvernement se justifie. « Pourquoi autant de temps ? Parce que par expérience, l'armée sait que lorsque des terroristes passent dans des localités de cette façon, ils piègent les localités, créant d'autres victimes lorsqu'on arrive sur le terrain », a expliqué Lionel Bilgo.

« Peut-être que le bilan est plus lourd que les 50 corps… »

Dans ses casquettes de porte-parole du gouvernement et celui de l'armée, Lionel Bilgo est revenu sur le rôle de l'armée, qui selon lui, consiste à passer en revue l'ensemble de la zone et de sécuriser tout le territoire afin de permettre si possible un retour des populations dans leurs localités.

Il a préparé les esprits à une éventuelle hausse de ce bilan. « Peut-être que le bilan est plus lourd que les 50 corps qui ont été retrouvés parce que dès ce matin, des populations sont revenues à Seytenga. Peut-être auraient-elles les corps de leurs parents », a-t-il signifié.

« L'armée demande à toutes les populations de collaborer et leur permettre de faire un comptage afin de livrer un bilan définitif de cette attaque ignoble », a exhorté le porte-parole du gouvernement.

Pour l'heure, les populations sont accueillies grâce à l'armée et l'action humanitaire du côté de Dori. Les conditions sont réunies pour une prise en charge adéquate de ces déplacés, a notifié le gouvernement.

« L'armée tient débout, déterminée et engagée »

Cette attaque contre les civils, il faut le rappeler, est intervenue deux jours après celle contre la gendarmerie de cette même localité où onze gendarmes ont été tués. Lionel Bilgo a insisté sur le moral des hommes de tenue. « L'armée tient débout, déterminée et engagée pour cette lutte terroriste là. Jamais nous ne laisserons le Burkina Faso péricliter. C'est notre devoir en tant que citoyen mais aussi c'est le patrimoine que nous avons hérité de nos aïeux », a-t-il déclaré.

Après avoir appelé les populations à se démarquer des bilans hâtifs suite à cette attaque contre des civils à Seytenga, le porte-parole a profité de la présence des journalistes pour réitérer son appel. « Le gouvernement prie par ailleurs tous ceux qui diffusent de façon hâtive des chiffres d'attendre que les forces de défense et de sécurité fassent leur travail afin de nous permettre d'avoir un bilan définitif, un bilan réel quand il arrive les catastrophes de ce genre. »

Dans son mot de fin, le porte-parole du gouvernement a appelé à un sursaut patriotique et à taire « les guerres futiles et inutiles », car il n'y a plus de temps pour cela. Se mettre ensemble pour défendre le pays, c'est le cri du cœur du gouvernement.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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Bourzanga/Insécurité : « Il y a urgence à intervenir, la ville est prise en étau » (habitants)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 14/06/2022 - 00:10

Plusieurs sources font état, ces dernières heures, de persistance d'attaques aux portes de Bourzanga-centre, qui serait encerclé par des individus armés. Des populations appellent à une rapide intervention des autorités pour éviter le scénario Seytenga.

« Le samedi, ils ont attaqué le village de Alga avec cinq morts. Hier dimanche, ils sont venus attaquer le village de Boulougan, il y a eu également des morts. Mais jusque-là on ne peut même pas aller chercher les corps pour enterrer. Quand ils attaquent, ils pillent tout (les commerces, les vivres, le bétail) et brûlent le reste. (...). On sent une certaine léthargie, on ne sent pas une volonté de combattre, ce n'est pas parce qu'on n'a pas les moyens de le faire, ce n'est pas parce qu'ils sont supérieurs à nous, mais on ne comprend pas cet attentisme. S'ils (les autorités, ndlr) savent qu'il n'y a pas de possibilité, il faut organiser vite le départ des populations", décrit une source.

Lire aussi : Burkina/Insécurité : « Bourzanga, la plus grande commune du Bam, commence à manquer de tout »

Une autre personne-ressource contactée sur place également confie que "même” les voies de contournement que les populations s'étaient frayées pour se rendre à Kongoussi (située à environ 45 kilomètres et chef-lieu de la province du Bam, d'où relève Bourzanga, ndlr) ont été coupées cet après-midi (lundi, 13 juin) par les hommes armés. "Bourzanga est prise en étau, les quartiers périphériques se vident pour rejoindre le centre. La situation est difficile sur tous les plans, sécuritaire et humanitaire. Il y a urgence d'intervenir, et vite", appelle à une réaction rapide, cette autre source.

"C'est sûr qu'ils (hommes armés, ndlr) sont en train de préparer des représailles par rapport à ce que les Forces de défense et de sécurité leur ont réservé à la dernière attaque qu'ils ont tentée contre le détachement", appréhende un habitant.

Lefaso.net

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Région du Sahel : Dori accueille des milliers de déplacés internes de Seytenga et environnants

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 14/06/2022 - 00:05

La ville de Dori accueille de nombreux déplacés internes provenant de la commune de Seytenga et environnants. Environ 320 ménages de 3173 âmes sont enregistrés ce 12 juin par les agents de l'action sociale de Dori. Ces personnes sont rentrées à Dori pour trouver refuge à cause d'une attaque de la localité ce 9 juin.

Le 12 juin 2022 la ville de Dori s'est retrouvée envahie par des milliers de personnes provenant de la commune de Seytenga et les villages environnants, fuyant les menaces terroristes. Plusieurs moyens sont utilisés par ceux-ci pour rallier Dori, à charrette, tricycle, en voiture, à pieds, tous les moyens étaient bons pour ceux-ci, pour sauver leur vie. Selon la direction régionale de l'action humanitaire de Dori plus de 3173 personnes sont enregistrées ce 12 juin par ses équipes. Parmi ces 3173 on dénombre 500 femmes et 2173 enfants. Ces personnes sont venues de Seytenga et Titabé la commune voisine.

Le directeur régional Lassané Ouédraogo affirme que dès les premières heures ils ont déployé 15 équipes à travers la ville de Dori pour le recensement de ces déplacés. Des agents aussi sont déployés à l'entrée de la ville et au niveau du service de l'action sociale pour guider des éventuels déplacés vers les différents sites d'accueil. L'ancien maire de Seytenga, Hamadou Tamboura, soutient que depuis la nuit du 10 juin Seytenga a commencé à se vider de sa population.

De son avis avec les évènements de ces derniers jours, il y a eu beaucoup de morts du côté civil. Quant à Aissatou Cissé, elle affirme que : cela fait trois jours que les terroristes tuent les gens à Seytenga. A l'en croire ces terroristes entrent dans les domiciles des gens et les enlèvent et les tuent. Elle affirme par ailleurs que certains civils sont portés disparus. « Nous demandons à l'Etat de nous aider. Nous demandons surtout qu'on nous aide à aller enterrer nos morts. » A-t-elle ajouté.

Un incident est arrivé à Seytenga. Les hommes armés sont rentrés dans la ville et ont tué plusieurs personnes. Les plus visées étaient les personnes de sexe masculin. Nous voilà ce soir à Dori sans rien. Nous demandons le soutien de l'Etat. Qu'il nous aide à trouver nos cadavres pour que nous puissions les enterrer. Cela va beaucoup nous soulager, implore Hamado Sawadogo. Au moment où nous bouclions cette édition, les services de l'action sociale continuent toujours le recensement, c'est dire que les heures à venir les chiffres des déplacés pourraient évoluer.

Daoula Bagnon
Correspondant Dori

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Albinisme : A la découverte d'une maladie rare

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 14/06/2022 - 00:00

L'albinisme est une maladie rare, non transmissible et héréditaire dû à une absence de pigmentation (mélamine) sur les cheveux, la peau et les yeux. Les estimations de l'Organisation mondiale de la Santé oscillent entre 1 cas sur 5 000 et 1 cas sur 15 000 en Afrique subsaharienne. Depuis le 13 juin 2015, le monde consacre une journée de sensibilisation à cette maladie. Dans cette vidéo, nous vous proposons d'en savoir davantage.

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Le métier de maquilleuse professionnelle avec Samira Ouedraogo

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 13/06/2022 - 23:00

Dans un pays où le taux de chômage ne cesse de s'accroître chaque année, Samira Ouedraogo, juriste de formation, a eu à faire des stages pour acquérir une certaine expérience dans son domaine d'étude. Après quatre années de formation en Droit, elle a rencontré des difficultés pour être embauchée comme la majorité des jeunes diplômés. En attendant de trouver un emploi, elle décide de mettre à profit son temps pour développer sa passion pour le maquillage et rentabiliser cela.

Bien qu'au fil du temps la passion se soit transformée en un vrai métier, elle n'abandonne pas pour autant le Droit et est toujours en quête d'emploi dans ce domaine.
Découvrez son partage d'expérience.

Lien article : https://legrandfrere.bf/le-metier-de-maquilleuse-professionnelle-avec-samira-ouedraogo/

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Burkina Faso : La réconciliation nationale au cœur d'un café-débat à la cité universitaire de Kossodo

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 13/06/2022 - 22:48

Après la cité universitaire de la Patte-d'oie, c'était le tour de celle de Kossodo, de recevoir le dimanche 12 juin 2022, des panelistes autour d'un café-débat sous le thème : « La réconciliation comme solution aux échecs de la gouvernance politique : cas de la crise de société, des ruptures et la cassure sociale, du malaise de la jeunesse, des périls et menace à la survie nationale ». L'initiative est de l'Appel de Manéga en collaboration avec les résidents de la cité.

Aux étudiants de la cité Kossodo, c'est le thème : « La réconciliation comme solution aux échecs de la gouvernance politique : cas de la crise de société, des ruptures et la cassure sociale, du malaise de la jeunesse, des périls et menace à la survie nationale » qui leur a été servi lors de ce café-débat tenu le dimanche 12 juin 2022. En face des étudiants pour débattre du thème, l'ancien président de l'Assemblée nationale, Mélégué Maurice Traoré qui n'est plus à présenter ; le président du Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR), Tahirou Barry ; l'ex président de « Les Républicains », Amadou Traoré ; Hervé Ouattara leader d'OSC et Pema Neya, journaliste.

Lors de son exposé, Pr Traoré a informé que le temps passé en tant que ministre en charge de l'enseignement supérieur fut ses plus beaux moments

C'est tout naturellement que l'honneur a été donné au doyen sur tous les plans, Mélégué Maurice Traoré d'ouvrir le bal des discussions. A l'entame de ses propos, il fait savoir que la réconciliation nationale devrait être un point clé de la gouvernance. Parce que, dit-il, la réconciliation nationale est une des solutions au terrorisme. Elle est un enjeu national vu que les terroristes sont maintenant partout au Burkina Faso, si on fait une coupe transversale.

Les étudiants ont été réceptifs aux conseils

Par conséquent, la réconciliation est un impératif, suggère l'ancien ministre en charge de l'enseignement supérieur. « Il faut rester réaliste et aborder la réconciliation avec courage. Le processus sera long car il faudra faire l'état des lieux de tout et le besoin se trouve à tous les niveaux », prévient Mélégué Traoré. Il insiste sur un fait négligé mais aux conséquences « énormes » pour l'Etat. C'est l'absence de perspectives par les jeunes. Comment constituer une nation unie si le pays est dans ces conditions, s'interroge-t-il et de répondre qu'une bonne réconciliation devrait permettre de résoudre toutes ces fractures sociales et que la bonne gouvernance à elle seule ne suffit pas.

Amadou craint que l'avenir soit sombre pour la jeune génération si une issue n'est pas trouvée aux crises que vit le Burkina Faso

De l'intérêt de la réconciliation pour la jeunesse

L'ancien président du parti politique « les Républicains », Amadou Traoré a axé son intervention sur l'intérêt de la réconciliation nationale pour la jeunesse. Pour lui, il y a nécessité de se réconcilier pour préserver les acquis, mais il y a surtout nécessité que les jeunes s'impliquent. Il déduit que si cette crise multidimensionnelle que vit le Burkina Faso ne trouve pas solution, il craint que l'avenir soit sombre pour les jeunes.

« Le pays est en pleine transition, c'est le moment des grandes réformes. C'est aussi l'occasion pour la jeunesse de prendre son destin en main. La mauvaise répartition des ressources est l'une des raisons essentielles de la rébellion que nous vivons », regrette-t-il et de prévenir qu'on ne part pas à une réconciliation avec une position tranchée.

Pour Tahirou Barry, la réconciliation doit être basée sur la vérité et la justice

Quant au président du MCR, Tahirou Barry, s'il est d'accord que la solution aux échecs des gouvernants est la réconciliation, il souhaite qu'elle se fonde sur la vérité, la justice. Au regard des crises que le « pays des hommes intègres » traverse, il y a pas d'autres alternatives que de rester unis. Si le Burkina Faso a connu une succession de programmes mal achevés ou brutalement stoppés, il a une chance de se rattraper à travers la réconciliation. Sans elle, le pays va toujours se trouver dans une série de programmes inachevés.

Pour le leader de la société civile, Hervé Ouattara, la question de la réconciliation n'a jamais été aussi évoquée que ces dernières années. C'est la preuve que le mal-être est profond et que le besoin est là et on devrait s'y mettre. Quels sont les déterminants de ce mal-être ?

Le mal être des jeunes est profond selon Hervé Ouattara

Selon M. Ouattara, il se ressent dans presque tous les domaines mais ce mal-être est surtout économique. « Il est plus perceptible dans les zones non loties. Le chômage et la violence dans la politique sont également des raisons qu'on pourrait évoquer », ajoute-t-il. En conclusion, pour la réussite de la réconciliation au Burkina Faso, il préconise qu'elle soit endogène, qu'elle vienne de l'intérieur. « Elle doit impliquer à chaque étape, les chefs traditionnels », lance-t-il.

Mien Obissa Juste
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FARDC-UPDF : la troisième phase doit aboutir à la neutralisation des ADF en Ituri (ONG CRDH)

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 13/06/2022 - 22:44



La troisième phase des opérations conjointes FARDC-UPDF doit aboutir à l’anéantissement total des rebelles des ADF pour une paix durable dans le territoire d’Irumu, a souhaité lundi 13 juin à Bunia (Ituri) l’ONG Convention pour le respect des droits humains (CRDH)/ antenne d’Irumu. 

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RDC : le Sénat vote la loi électorale en des termes différents de l’Assemblée nationale

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 13/06/2022 - 22:29



Le Sénat a voté ce lundi 13 juin la proposition de loi électorale du G13 en des termes différents de ceux l’Assemblée nationale.

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Opération Barkhane : Le transfert de la base opérationnelle avancée de Menaka réussi

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 13/06/2022 - 22:25

Ce lundi 13 juin 2022, l'opération Barkhane a pu transférer la base opérationnelle avancée de Menaka comme prévu dans son calendrier, aprrend-t-on du présent communiqué.

Ce transfert s'inscrit dans un cadre fixé par le président français le 17 février 2021. Il a fait l'objet d'une préparation minutieuse et d'une coordination avec les Forces armées maliennes, précise le communiqué.

Il ressort que cette base opérationnelle a permis à la Force Barkhane d'entraver la liberté d'action des Groupes armés terroristes (GAT) dans la région et a empêché la "territorialisation" de l'État islamique du grand Sahel (EIGS) à proximité de Menaka.

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Coupe du Monde de basketball : les Léopards se préparent à Istanbul

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 13/06/2022 - 22:24



L’équipe nationale de basketball de la RDC séjourne depuis lundi 13 juin à Istanbul, capitale de la Turquie. Au total, dix Léopards sont déjà sur place. Les Congolais se préparent pour la 2e fenêtre des éliminatoires de la Coupe du Monde de la spécialité.  

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Communiqué sur la nomination du modérateur de la CEDEAO : Le CDP d'Eddie Komboïgo s'en démarque

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 13/06/2022 - 21:50

L'aile du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) conduite par Eddie Komboïgo se démarque du communiqué signé par Achille Tapsoba sur la nomination de l'ancien président du Niger comme modérateur de la transition burkinabè.

Par ce communiqué en date du 13 juin 2022, la direction politique du CDP apporte un démenti " formel" a cette position. Le communiqué précise que cela n'engage que la personne d'Achille Tapsoba et n'impliquerait "nullement de près ou de loin" la direction du CDP, encore moins ses militants.

En rappel, le choix de l'ancien président nigérien comme médiateur de la CEDEAO dans la crise politique au Burkina Faso avait été décrié à travers une déclaration signée par Achille Tapsoba.

Cette déclaration appelait les autorités de la transition à refuser cette désignation.
Et ce, à cause de son implication dans la crise politique lors de l'insurrection burkinabè des 30 et 31 octobre 2014.

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Sans produits cosmétiques, les albinos victimes de rayons solaires à l’Equateur

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 13/06/2022 - 20:08



A l’occasion de la célébration de la journée internationale de sensibilisation à l'albinisme, lundi 13 juin à Mbandaka, les albinos de l’Equateur ont déploré la discrimination sociale et l’absence d’une « pharmacie pour albinos » afin de combattre les maladies de la peau créées par les rayons solaires.   

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L'UA préoccupée par "la détérioration" de la situation sécuritaire entre le Rwanda et la RDC

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 13/06/2022 - 19:55



Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki, suit avec préoccupation la détérioration de la situation sécuritaire entre la République du Rwanda et la République démocratique du Congo. Il l’a affirmé à travers un communiqué publié ce lundi 13 juin.

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Journée mondiale du donneur de sang : Message du ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 13/06/2022 - 19:30

« Donner son sang : un acte de solidarité. Rejoignez le mouvement et sauvez des vies ! » tel est le slogan de la Journée mondiale du donneur de sang (JMDS) qui sera de nouveau célébrée le 14 juin au Burkina Faso et partout dans le monde. La manifestation permet de rendre hommage aux donneurs de sang volontaires, bénévoles pour le geste salvateur qu'ils posent chaque jour en donnant leur sang pour sauver des vies. Elle a été créée pour :

 faire connaître, à l'échelle mondiale, le besoin en sang et en produits sanguins sûrs aux fins de transfusion ;

 sensibiliser à la contribution essentielle des donneurs de sang volontaires et bénévoles aux systèmes de santé nationaux ; et
 aider les services nationaux de transfusion sanguine, les organisations de donneurs de sang et d'autres organisations non gouvernementales à améliorer et à étendre leurs programmes de donneurs de sang volontaires en renforçant leurs campagnes aux niveaux national et local.

Mesdames et messieurs,
La transfusion du sang ou de l'un de ses constituants, sauve des millions de vies chaque année. Ce sont des éléments vitaux pour la prise en charge des femmes souffrant d'hémorragies associées à la grossesse et à l'accouchement ; des enfants souffrant d'anémie sévère due au paludisme ou à la malnutrition.

Il en est de même pour les patients souffrant de troubles du sang ou de la moelle osseuse, de troubles héréditaires de l'hémoglobine et d'affections entraînant une déficience immunitaire. C'est aussi le cas des victimes d'accidents divers, de situations d'urgence, de catastrophes comme c'est le cas pour notre pays qui traverse depuis ces dernières années, les plus rudes moments de son histoire dû à l'insécurité entretenue par l'hydre terroriste ainsi que des patients subissant des interventions médicales et chirurgicales lourdes.

Bien que les besoins en sang ou en produits sanguins soient permanents, on observe des différences dans le besoin selon les périodes de l'année. La période allant de juin à octobre est dite « difficile » du fait de la recrudescence du paludisme chez les enfants notamment mais aussi de la faiblesse des collectes due à l'indisponibilité des potentiels donneurs de sang que constituent les élèves et les étudiants en vacances. Pendant cette période difficile les services de transfusion sont confrontés à la difficulté supplémentaire d'arriver à mettre à disposition suffisamment de sang et de produits sanguins, tout en garantissant leur qualité et leur innocuité.

En mai 2005, lors de la Cinquante-Huitième Assemblée mondiale de la Santé, les ministres de la santé du monde entier dont le Burkina ont unanimement souscrit à une déclaration par laquelle ils s'engageaient pour les dons de sang volontaires et les appuyaient. Dans la résolution WHA58.13, ils ont établi la Journée mondiale du donneur de sang comme une manifestation annuelle organisée chaque année le 14 juin.

De plus, cette résolution invite instamment les États Membres à mettre pleinement en œuvre des programmes du sang bien organisés, coordonnés au niveau national, durables et dotés de systèmes de réglementation appropriés. Cela suppose des gouvernements qu'ils assurent un financement suffisant des services de qualité pour le don de sang, ainsi que le développement de ces services pour pouvoir collecter suffisamment de sang et répondre aux besoins des patients.
Cette année, la campagne a pour slogan ; « Donner son sang : un acte de solidarité. Rejoignez le mouvement et sauvez des vies ! »

Il met en lumière le rôle que joue le don de sang bénévole en permettant de sauver des vies et de renforcer la solidarité à l'échelle de la communauté.
Les objectifs spécifiques de cette campagne sont les suivants :

remercier les donneurs de sang partout dans le monde et sensibiliser plus largement à la nécessité de donner régulièrement et bénévolement son sang ;
souligner qu'il faut s'engager à donner son sang tout au long de l'année afin que l'on puisse constituer des réserves suffisantes et parvenir à un accès universel rapide à des transfusions sanguines sûres ;

reconnaître et promouvoir l'utilité du don de sang volontaire et bénévole, qui renforce la solidarité et la cohésion sociale au sein de la communauté ; et
sensibiliser à la nécessité d'accroître les investissements publics en faveur de systèmes nationaux de transfusion sanguine durables et résilients et d'une collecte de sang plus large auprès de donneurs volontaires et bénévoles.

La journée et le thème sont également un appel à l'action destinée à tous les gouvernements, à toutes les autorités sanitaires nationales et à tous les services nationaux de transfusion pour consacrer les ressources suffisantes et mettre en place des systèmes et des infrastructures permettant d'augmenter la collecte de sang auprès de donneurs volontaires, bénévoles et réguliers ; dispenser des soins de qualité aux donneurs ; promouvoir et appliquer l'usage clinique approprié du sang ; et mettre en place des systèmes de contrôle et de surveillance pour l'ensemble de la chaîne des transfusions sanguines.

Au plan mondial, le Mexique sera l'hôte de la JMDS 2022, tandis qu'au Burkina Faso, la ville de Koudougou dans la Région du Centre-Ouest, abrite l'évènement, commémoré en léger différé le 18 juin. C'est le lieu pour moi de réitérer ma profonde gratitude à l'ensembles des acteurs du don de sang qui œuvrent inlassablement pour donner encore de l'espoir à des milliers de Burkinabè dont la survie dépend d'une transfusion sanguine. Je lance une fois de plus un appel, pour la mobilisation de tous autour du don faire qui est l'affaire de chaque habitant de notre pays.

Le gouvernement quant à lui, à travers mon département est prêt à soutenir toutes les initiatives dans le cadre d'une mobilisation de ressources en faveur du don de sang au Burkina Faso.

Je félicite particulièrement le CNTS dont la direction générale pour toutes les peines qu'elle se donne pour satisfaire le Burkina Faso en sang.
Enfin, pour faire du slogan « donner son sang : un acte de solidarité. Rejoignez le mouvement et sauvez des vies » une réalité, engageons-nous pour des dons volontaires et réguliers afin d'atteindre les 125 000 poches de sang escomptées en 2022 par le centre national de transfusion sanguine.

Fait à Ouagadougou, le 14 juin 2022

Le Ministre de la santé et de l'Hygiène publique Dr Robert Lucien Jean-Claude KARGOUGOU

Chevalier de l'Ordre National

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RDC : le député Olive Mudekereza appelle au soutien aux FARDC

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 13/06/2022 - 18:30


Le député national Olive Mudekereza a appelé, samedi 11 juin, la population congolaise à soutenir les FARDC qui s’affrontent au M23, dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).


Cet élu de la circonscription de Walungu (Sud-Kivu), a lancé cet appel au cours d’un point de presse, à Kinshasa.


« Nous encourageons et nous soutenons notre armée, les FARDC à défendre notre nation, surtout dans ce qui se passe dans l’Est du pays »,a-t-il souligné.

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Kinshasa : l’ONG DYNAFFUS collecte des fonds et des biens pour les familles des militaires

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 13/06/2022 - 17:58



L'association « Dynamique des femmes fortes de l’Union sacrée » (DYNAFFUS) a procédé ce lundi 13 juin à Kinshasa une collecte des fonds et des biens pour les familles des militaires engagés au front.


Cette collecte, qui a commencé au niveau du Palais du peuple sur le boulevard Triomphal, s'étendra jusqu’au 16 de ce mois, puis à travers différents carrefours de la ville-province de Kinshasa.

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Transition au Burkina Faso : Réflexion sur la désignation d'un médiateur de la CEDEAO

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 13/06/2022 - 16:35

Pour le juriste Amadou Traoré, l'ancien Président du Niger, Mahamadou Issoufou, désigné par la CEDEAO pour accompagner la sortie de crise du Burkina Faso, ne parait donc pas être le médiateur indiqué pour notre pays. Il s'explique à travers les lignes qui suivent.

Le samedi 4 juin 2022, la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) s'est réunie en Sommet extraordinaire à Accra au Ghana, pour examiner les récentes évolutions politiques intervenues au Mali, en Guinée et au Burkina Faso depuis le dernier Sommet extraordinaire du 25 mars 2022 à Accra.

Si aucune décision n'a été prise les concernant, la Conférence des Chefs d'Etat a cependant fait des recommandations aux autorités à la tête de ces pays. Entre autres décisions concernant le Burkina Faso, la Conférence des Chefs d'État et de gouvernement a nommé l'ancien Président du Niger Mahamadou Issoufou en qualité de Médiateur de la CEDEAO pour le Burkina Faso. Cette décision appelle de notre part l'analyse ci-après.

I- La polémique créée par la désignation de l'ancien Président Nigérien Mahamadou Issoufou en qualité de médiateur de la CEDEAO pour le Burkina Faso

Depuis la désignation par la CEDEAO de l'ancien Président Mahamadou Issoufou en qualité de médiateur pour le Burkina Faso, des réserves ont été formulées par beaucoup d'acteurs quant à la pertinence de son choix au regard de ses relations ambigües avec les gouvernants du Burkina Faso au cours de ces 10 dernières années. De vives critiques ont même été portées par certains acteurs sur son impartialité à conduire une telle mission déterminante à termes pour le devenir de notre pays.

Certes, quelques appréciations positives ont été exprimées par certaines personnes qui ont tout de suite été taxées de nostalgiques du pouvoir MPP déchu, et qui fonderaient des espoirs sur le soutien éventuel du médiateur désigné à son ami fraichement évincé du pouvoir. Les avis critiques soutiennent en substance avec force détails que l'ancien Président Mahamadou Issoufou est un ami personnel de l'ancien Président Roch Kaboré. Que depuis 2014, l'information a circulé, sans jamais être démentie, que l'ancien Président Mahamadou Issoufou a parrainé et financé le changement anticonstitutionnel de la chute du régime Compaoré en octobre 2014. Qu'il a de façon ostentatoire applaudi le départ du Président Blaise Compaoré. Qu'il a cautionné la non dévolution constitutionnelle du pouvoir qui consistait en l'institution d'une transition constitutionnelle sous la direction du Président de l'Assemblée nationale. Qu'il a financé avec Feu le Président Deby les jeunes officiers pour faire échec au coup d'Etat de septembre 2015. Qu'il a financé la première campagne du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) à hauteur de 3 milliards de francs CFA, montant dont le remboursement a d'ailleurs causé quelques brouilles entre lui et son ami Monsieur Roch Kaboré.

Continuant sur cette lancée, ils ajoutent que les Présidents Macky Sall du Sénégal, Faure Eyadema du Togo, Alassane Ouattara de la Côte d'Ivoire qui étaient en fonction lors des événements de 2014 et 2015 sont largement imprégnés du rôle majeur et négatif que l'ancien Président nigérien Mahamadou Issoufou a joué dans le changement anticonstitutionnel survenu au Burkina Faso en 2014. Ils déduisent que l'on ne saurait être acteur majeur de ce changement anticonstitutionnel qui a poussé le Burkina Faso dans des incertitudes politiques depuis 8 ans et vouloir effectuer une nouvelle immixtion dans les affaires internes du pays pour enterrer les espoirs naissants. Ils concluent que ces actes montrent à suffisance le parti pris du médiateur désigné dans l'orientation de la politique du Burkina Faso de la mauvaise manière depuis plusieurs années : en dressant une partie des filles et des fils du pays contre d'autres. Aussi, ils estiment que si c'est le retour de la paix et de la cohésion sociale que la CEDEAO recherche au Burkina Faso, l'ancien Président Mahamadou Issoufou ne serait pas la personnalité indiquée pour y être le Médiateur.

Certains pourraient juger ces critiques inutiles. Mais quoique l'on dise, la médiation à l'échelle des Etats est une mission d'envergure qui, en raison de ses implications et des attentes de la communauté internationale, doit être minutieusement encadrée.

II. Les principes directeurs de la médiation et de la désignation des Médiateurs

La logique de la médiation consiste, pour une tierce partie, à aider deux ou plusieurs parties avec leur consentement, à trouver une issue à un différend qui les oppose et à élaborer un accord mutuellement acceptable. Consacrée par le Chapitre VI de la Charte des Nations Unies comme l'un des modes privilégiés de règlement pacifique des différends, la médiation fait partie intégrante des outils des organisations internationales ou régionales dont l'Union africaine (UA) et la CEDEAO.

Pour que la médiation soit efficace, il ne suffit pas de nommer une éminente personnalité chargée de s'interposer entre les parties. Elle doit être organisée dans un climat favorable. Ensuite, la plupart des conflits à l'échelle des Etats ont une forte dimension régionale et internationale. La médiation doit donc tenir compte de cet environnement et de bien d'autres considérations connexes. Dans le souci de procurer un outil d'aide à la décision aux acteurs, l'Assemblée générale des Nations unies a fait élaborer un guide de la médiation, les « Directives pour une médiation efficace », qui se veut un outil de professionnels et de crédibilisation des efforts de médiation déployés partout dans le monde.

Les Directives onusiennes définissent un certain nombre d'éléments fondamentaux dont toute initiative de médiation doit tenir compte, entre autres le consentement des parties et leur adhésion au processus de médiation, l'impartialité du médiateur, l'appropriation nationale du processus et la prise en compte de la particularité du conflit.

Le consentement des parties et leur adhésion au processus de médiation
La médiation est une démarche qui ne peut être efficace que si les parties en conflit sont consentantes et disposées à négocier un règlement. Ce préalable acquis, la désignation du médiateur doit rencontrer l'adhésion des parties, surtout celle qui est présumée en position de faiblesse. Son acceptation dépend de la nature des relations qu'il entretient avec les parties. Il doit être crédible et leur inspirer confiance. Le processus doit également faire l'objet d'un consensus général aux niveaux régional et international. Faute de tenir compte de ces paramètres, il y a peu de chances que les parties négocient de bonne foi et la médiation aura peu de chances d'aboutir.

L'impartialité du médiateur

L'impartialité est la pierre angulaire de la médiation. Le médiateur doit être capable de mener un processus équilibré et de traiter tous les acteurs de façon équitable. Son choix est avant tout de la responsabilité des États ou des institutions qui ont l'initiative de la médiation. Il leur revient de choisir un médiateur de qualité ayant l'expérience, les compétences et les connaissances requises pour la résolution du conflit. Le médiateur doit être perçu comme une personnalité intègre, impartiale et investie d'une certaine autorité.

L'on doit convenir cependant que l'impartialité n'est pas synonyme de neutralité puisque dans les rapports entre institutions et Etats, le médiateur est généralement tenu de défendre des valeurs et certains principes de l'institution, qu'il peut être amené à porter explicitement à la connaissance des parties. Malgré ce préalable, il doit susciter et préserver la confiance des parties en conflit au sujet de son rôle et des règles de base de la médiation.

L'appropriation nationale du processus

L'appropriation nationale suppose que les parties en conflit et les communautés qu'elles représentent adhèrent au processus de médiation et s'emploient à mettre en œuvre les accords qui en découleront. Cette appropriation revêt une importance critique puisque ce sont ces populations qui subissent au premier chef l'impact des conflits, et plus tard, la rigueur de la mise en œuvre des engagements souscrits. Elles doivent donc être largement imprégnées des contours du conflit et des solutions envisageables, au risque pour les gouvernants de signer des accords dont l'application ne sera pas soutenue, ou pire, pourrait même être combattue.

La prise en compte de la particularité des conflits

Si certaines pratiques de référence doivent guider les interventions de tous les médiateurs, il reste que chaque conflit a sa spécificité et que toute médiation efficace doit s'adapter aux particularités du conflit concerné, de ses causes et de sa dynamique, des intérêts en jeu, de la conjoncture régionale et internationale environnante. Le contexte de la crise du Burkina Faso n'est dont identique à nul autre. Le médiateur qui est au cœur du processus doit développer des stratégies pour la réussite de la médiation, en tenant compte de tous ces paramètres.

La CEDEAO est sans doute familière de ce guide onusien de la médiation dont les règles sont suffisamment objectives. On le constate, beaucoup de Burkinabè doutent fortement de l'impartialité et de la sincérité de l'ancien Président Mahamadou Issoufou à accompagner la sortie de crise du Burkina Faso, au regard de son immixtion antérieure. Il ne parait donc pas être le médiateur indiqué pour notre pays.

Dans le cas où nos gouvernants ont déjà marqué leur accord pour sa désignation en qualité de médiateur de la CEDEAO, l'intérêt de la Nation requiert qu'ils le dénoncent pour les motifs évoqués ci-dessus.

Amadou Traoré
Juriste

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