You are here

Afrique

Caporal Albert Kunyuku - RDC : "quand je pense à mes camarades, je perds l’appétit, je rejoins ma chambre et je pleure"

BBC Afrique - Tue, 14/06/2022 - 17:24
L'ancien combattant congolais de 100 ans, récemment décoré par le roi des Belges, revient sur son expérience de la Seconde Guerre mondiale et relate sa solitude d'être l'unique survivant de ses frères d'armes.
Categories: Afrique

Burkina/Pastoralisme : Une approche innovante pour une transhumance apaisée

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 14/06/2022 - 16:20

Ce mardi 14 juin 2022 se tient à Ouagadougou, la restitution de l'étude « Une approche territoriale et anticipatrice pour une transhumance apaisée. Illustration à la frontière entre le Togo et le Burkina Faso ». C'est une étude financée conjointement par la FAO et la Coopération suisse dans le cadre du projet « Mobilité pastorale transfrontalière et prospective territoriale pour la paix et l'intégration ».

Ce sont au moins 50 millions de personnes qui vivent de l'élevage au Sahel. Un élevage qui repose en grande partie sur le pastoralisme et donc la mobilité du bétail à la recherche de pâturages. Malheureusement les multiples attaques terroristes ont entraîné un déplacement massif des pasteurs et agropasteurs du Sahel vers les pays côtiers avec par moment des conflits transfrontaliers. « Ces déplacements massifs du bétail vers ces sites d'accueil créent des tensions entre les différents utilisateurs de ressources naturelles notamment liées aux dégâts causés aux cultures, mais également à l'installation souvent anarchique des agriculteurs obstruant ainsi le parcours des animaux », explique Ibrahim Alassane Ouédraogo, qui a représenté le représentant de la FAO au Burkina Faso à la cérémonie.

Une vue des participants à l'atelier

C'est donc pour faire face à cette situation et pour renforcer les mécanismes déjà mis en place par les autorités locales, que la FAO, la Coopération suisse et leurs partenaires dont le CIRAD, ISRA, CDD, RECOPA, ont initié une approche anticipatrice permettant d'aboutir à une stabilité et à une cohésion sociale entre les différentes communautés d'éleveurs et d'agriculteurs à la frontière entre le Togo et le Burkina Faso contenue dans l'étude « Une approche territoriale et anticipatrice pour une transhumance apaisée. Illustration à la frontière entre le Togo et le Burkina Faso ». Il s'agit d'une approche innovante de prospective territoriale mise en œuvre en 2019-2020 à la frontière entre le Togo et le Burkina Faso.

Cette étude s'inscrit dans le cadre du projet « Mobilité pastorale transfrontalière et prospective territoriale pour la paix et l'intégration ». Il s'agit d'un projet qui a pour objectif de permettre aux acteurs locaux et aux décideurs de replacer le pastoralisme dans le développement transfrontalier et de s'extraire des tensions actuelles en imaginant différents futurs pour leur territoire. Le projet vise également à offrir des espaces de concertation et une formation à des experts locaux représentatifs de plusieurs facettes de la population du territoire transfrontalier et à formuler des propositions d'actions concrètes pour une transhumance apaisée, en se centrant sur l'amélioration de la coopération transfrontalière, la gouvernance locale et la sécurité.

Ibrahim Alassane Ouédraogo, représentant la FAO à la cérémonie

A en croire le directeur de cabinet du ministre de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques, Karim Konseimbo, « Cette approche permet aux acteurs locaux et aux décideurs de replacer le pastoralisme dans le développement transfrontalier, à travers des espaces de dialogues entre les différents experts locaux du territoire transfrontalier maîtrisant déjà l'outil pour une meilleure gouvernance de leur territoire. »

L'atelier de restitution qui se tient ce 14 juin 2022 sera l'occasion de présenter à la cinquantaine de participants, les résultats de l'étude et leurs prolongements dans les dialogues local et régional sur la coopération transfrontalière et la transhumance apaisée. Cet atelier constitue aussi un cadre d'échanges sur les besoins et les visions des acteurs du Burkina Faso.

Photo de famille

L'exécution de l'étude et sa restitution s'inscrivent dans les missions du département de l'Agriculture, des ressources en eau et de l'environnement de l'UEMOA sur les thèmes du renforcement de la gouvernance en matière de conservation et de valorisation durable des ressources naturelles, de gestion des ressources naturelles transfrontalières et de promotion d'un environnement sain et durable dans l'espace communautaire. L'atelier contribuera également au programme de promotion du pastoralisme au sein de la FAO, ainsi qu'au programme d'appui du bureau régional de la Coopération suisse à la gouvernance transfrontalière.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Categories: Afrique

Diaspora : Le ministre Bassolma Bazié échange avec les membres de la communauté burkinabè résidant en Suisse

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 14/06/2022 - 16:20

Le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Bassolma BAZIE a tenu une rencontre avec les membres de la communauté des Burkinabè résidant en Suisse et en France voisine, le jeudi 9 juin 2022, à la Mission, Représentation permanente du Burkina Faso à Genève.

Monsieur le Ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale avait à ses côtés Madame la Représentante Permanente adjointe, Son Excellence Éliélé Nadine TRAORE, ainsi que les membres de son cabinet. En introduisant la rencontre, le Ministre Bassolma BAZIÉ a salué toutes celles et tous ceux qui ont effectué le déplacement, malgré leurs contraintes socioprofessionnelles, et qui ont parcouru de longues distances, pour y part prendre. Il a dit toute son admiration pour les efforts fournis par les Burkinabè vivant à l'étranger et particulièrement en Suisse, louant la qualité de leurs rapports et interactions avec leur pays d'accueil.

Il a aussi félicité les participants pour leur mobilisation, signe d'attachement à la mère-patrie, et a invité les uns et les autres à des échanges à bâton rompu, l'intérêt mutuel étant l'échange d'informations sur la situation au Burkina Faso, le partages d'idées et de bonnes pratiques. En termes de mesures et de réformes à entreprendre pour une refondation réussie, la part contributive de la diaspora est de la plus haute importance, a-t-il dit. Le Burkina Faso a besoin du rôle qu'ils jouent dans le cadre de son rayonnement à travers le monde, a-t-il assuré.

Après cette introduction, Monsieur Bassolma BAZIE a situé le cadre de son séjour à Genève : la participation, avec une délégation tripartite (Gouvernement, représentants du patronat, représentants des travailleurs) à la 110ème Session de la Conférence internationale du travail et à la 32ème Session du Conseil des Ministres de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (CIPRES). Il a souligné l'intérêt de la participation pour notre pays à ces instances, en tant que cadres d'élaboration et d'adoption des normes internationales du travail et de suivi évaluation de leur application au niveau des pays, de renforcement de capacités pour les participants, etc.

Les échanges ont ensuite tourné autour de la situation nationale, de la gestion de la crise sécuritaire, du renchérissement du coût des produits de première nécessité (vie chère), des stratégies développées par le Gouvernement et ses partenaires sociaux pour amortir la pression ressentie par les populations, de même que des efforts déployés pour instaurer un climat social apaisé, notamment par la promotion du dialogue. Il a aussi été question de la détermination du Gouvernement à assainir le cadre normatif du travail et de l'administration publique et privée, à rationaliser les ressources publiques, en passant, entre autres, par une réduction du train de vie de l'État. Autre point d'intérêt abordé, le Plan stratégique de développement de l'administration du travail 2022-2026 qui vient d'être élaboré et dont la mise en œuvre va corriger nombre de dysfonctionnements constatés dans l'application des textes normatifs.

Abordant les questions de l'actualité brulante au Burkina Faso, Monsieur le Ministre a relaté les péripéties du drame survenu dans la mine de zinc de Perkoa, dans la province du Sanguié (Région du Centre-Ouest). Il a présenté l'évolution des recherches des personnes disparues, avec la forte implication du gouvernement, ainsi que certaines mesures conservatoires prises dans la gestion de cette crise.

Il a clos son propos liminaire en appelant à « désarmer les cœurs pour la reconstruction de la paix et de la cohésion, du tissu social endommagé », prônant les vertus du dialogue. Monsieur le Ministre n'a pas manqué de saluer et de magnifier la résilience du peuple burkinabè face à ses challenges aux niveaux sécuritaires, socioéconomiques et politiques.

Présent à la rencontre, le délégué au Conseil supérieur des Burkinabè de l'étranger (CSBE), Monsieur Tahirou Komi a exprimé, au nom de toutes et de tous, des sentiments de satisfaction pour la tenue de cette rencontre avec Monsieur le Ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale. « Merci d'avoir pensé à nous », a-t-il salué.

Les interventions, (questions, contributions et doléances) ont essentiellement porté sur :

Les mécanismes envisagés pour assurer la sécurité des travailleurs sur leurs lieux de travail et la situation des responsabilités dans le drame de Perkoa ;

Les capacités de l'Etat et des FDS à endiguer les attaques terroristes et à ramener les populations dans leurs terroirs ;

Les stratégies pour ramener les fils et filles du pays qui ont pris les armes à de meilleurs sentiments envers leurs pays et à déposer les armes ;

Les difficultés que rencontrent les jeunes de la diaspora pour s'insérer dans la fonction publique ou se faire employer dans les structures privées, sinon créer leurs propres entreprises ;

Les orientations du Gouvernement en termes d'amélioration du code minier au Burkina Faso et de réduction des pertes de capitaux ;

Les réformes attendues dans le système éducatif en vue d'arrêter de former des diplômés généralistes, mais plutôt former des travailleurs dans les domaines techniques et scientifiques recherchés au Burkina Faso ;

Les mécanismes pour faciliter une meilleure contribution de la diaspora à la dynamique du développement national ;

Les potentialités et opportunités d'investissement, l'accompagnement de l'entrepreneuriat et des apports innovants de la diaspora par l'Etat ;

Les difficultés d'obtention de postes de stages académiques et/ou de formation professionnelle par les étudiants Burkinabè qui suivent leurs études à l'étranger.

A toutes ces préoccupations, Monsieur le Ministre a apporté des réponses, tout en insistant sur la solidarité dans l'action, la nécessité d'accompagner les autorités de la Transition, pour qu'au terme de leur mission, elles laissent derrière elles un pays confiant en son avenir, une gouvernance vertueuse et des institutions fortes.

Madame l'Ambassadeur, Représentante permanente adjointe a formulé les encouragements ainsi que les engagements de la Mission permanente à accompagner toute initiative et action allant dans le sens de la mobilisation de nos compatriotes vivant en Suisse pour l'atteinte des objectifs susmentionnés.

Ambassade, Mission Permanente du Burkina Faso à Genève

Categories: Afrique

Bunia : la nouvelle société civile dénonce l’érection de plus de 70 barrières « illégales » à Mambasa

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 14/06/2022 - 16:20


La coordination de la nouvelle société civile de l’Ituri a dénoncé, lundi 13 juin, l’installation de plus de 70 barrières « illégales » par des agents de l’ordre et des services de l’Etat sur les routes dans le territoire de Mambasa.


 


Dans une interview à Radio Okapi, le coordonnateur de la nouvelle société civile de l’Ituri, John Vuleverio a affirmé qu’il s’agit notamment du tronçon Makeke-Edingwe sur la route nationale 44 et sur l’axe Komanda-Mambasa-Niania. 


 

Categories: Afrique

12e conférence ministérielle de l'OMC : Le ministre Abdoulaye Tall à Genève

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 14/06/2022 - 16:20

La 12e Conférence ministérielle de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) s'est ouverte le dimanche 12 juin 2021 au siège de l'OMC à Genève. Le Ministre du Développement industriel, du Commerce, de l'Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises, Monsieur Abdoulaye TALL, est arrivé à Genève le vendredi 10 juin 2022, afin de prendre part aux travaux de cette rencontre de haut niveau.

Pour débuter son programme, il a effectué une visite à la Mission, Représentation permanente du Burkina Faso à Genève. Monsieur le Ministre a tenu une rencontre de travail avec son Excellence Monsieur Dieudonné W. Désiré SOUGOURI, Ambassadeur, Représentant permanent, ses collaborateurs et les techniciens, membres de la délégation venue du Burkina Faso.

Les techniciens qui ont accompagné Monsieur le Ministre sont issus de différentes structures institutionnelles et privées traitant de la problématique du commerce mondiale et spécifiquement des questions du coton : la Direction générale du Commerce ; la Direction générale de la coopération multilatérale du ministère en charge du Commerce ; le Secrétariat permanent de la filière coton libéralisée ; le Cadre Intégré Renforcé ; le Conseil burkinabè de l'anacarde ; la Chambre de Commerce et d'Industrie du Burkina Faso.

La séance de travail a consisté à passer en revue le programme du séjour de Monsieur le Ministre, élaboré par la Mission Permanente de Genève. Elle a permis aussi d'aborder des questions relatives aux conditions idoines de participation de tous aux divers travaux prévus sur divers sites. Monsieur le Ministre a saisi l'occasion pour féliciter son Excellence Monsieur l'Ambassadeur, SOUGOURI, pour toutes les dispositions prises en vue de faciliter la participation du Burkina Faso et surtout pour les efforts de coordination consentis par la Représentation Permanente, à la tête du C-4 (Benin, Burkina Faso, Mali, Tchad) plus la Côte d'Ivoire (pays observateur), en lien avec la capitale.

Cette activité a été suivie par la participation de Monsieur le Ministre à la réunion préparatoire des Ministres du commerce du C-4, qui s'est tenue au sein de la salle B de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC). La réunion a consisté à faire le point des négociations sur le coton, à prendre des décisions sur la participation du C-4 plus la Côte d'Ivoire à la 12ème Conférence ministérielle (CM12).

Aux termes de cette réunion, Monsieur le Ministre du Commerce du Burkina Faso, Ministre Coordonnateur du Coton-4 ou C-4 a précisé : « Le C-4 a entrepris de se concerter sur les préoccupations communes liées à la production et à l'exportation du coton, notamment sur les distorsions créées par les subventions au niveau des pays développés à leurs producteurs de coton. Nous nous sommes rencontrés pour examiner et valider les éléments de notre participation, et voir aussi comment faire avancer les choses en faveur des cotonculteurs et des populations de nos pays. »

Les participants à cette rencontre ont été ensuite reçus par la Directrice générale de l'OMC, Madame Ngozi Okonjo-Iweala. La première responsable de L'OMC a souhaité la bienvenue au C-4 plus la Côte d'Ivoire et a salué la présence de tous à l'OMC, pour prendre part aux travaux de la CM12. Elle a dit toute la confiance qu'elle plaçait en la contribution de tous et de toutes à l'atteinte des objectifs de la CM12, en termes d'examen du fonctionnement du système commercial multilatéral et de prise de mesures pour les travaux futurs de l'OMC.

Des Ministres du monde entier prennent part à cette Conférence. Ils porteront la voix de leur pays ou organisations, à travers des déclarations axées sur les défis pour le système commercial multilatéral.

La CM12 qui se déroule du 12 au 15 juin 2022 est organisée conjointement avec le Kazakhstan et présidée par M. Timur Suleimenov, Chef de cabinet adjoint du Président du Kazakhstan. Repoussée à plusieurs reprises, la CM12 devait initialement se tenir au Kazakhstan en juin 2020, mais a été reportée en raison de la pandémie de COVID-19.

L'Organisation mondiale du commerce (OMC) est la seule organisation internationale à vocation mondiale qui s'occupe des règles régissant le commerce entre les pays. Au cœur de l'Organisation se trouvent les Accords de l'OMC, négociés et signés par la majeure partie des puissances commerciales du monde et ratifiés par leurs parlements. Le but est de favoriser autant que possible la bonne marche, la prévisibilité et la liberté des échanges.

Instance de l'OMC, la Conférence ministérielle, qui est son organe de décision suprême, se réunit habituellement une fois tous les deux ans. Elle rassemble tous les 164 pays Membres de l'OMC. La Conférence ministérielle est habilitée à prendre des décisions sur toutes les questions relevant de tout accord commercial multilatéral.

Ambassade, Mission Permanente du Burkina Faso à Genève

Categories: Afrique

Kinshasa : les pays de la CIRGL mutualisent leurs efforts contre le terrorisme et la criminalité

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 14/06/2022 - 16:07

La ministre de la Justice, Rose Mutombo a ouvert, lundi 13 juin à Kinshasa, les travaux de la conférence sur la coopération judiciaire entre les Etats membres de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs(CIRGL).

Categories: Afrique

Uvira : la MONUSCO sensibilise des jeunes et des femmes sur la paix et la sécurité

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 14/06/2022 - 15:50

La Mission de l’ONU en RDC a organisé lundi 13 juin une campagne de sensibilisation à l’attention des jeunes et des femmes de la ville d’Uvira (Sud-Kivu). L’objectif était de « contribuer aux efforts de renforcement des mécanismes de résolution des conflits pour la promotion de la paix et la cohésion sociale entre les communautés locales ». 


Selon Aimée Ramazani, facilitatrice de cette campagne, les jeunes ont déploré le faible effectif des forces de l’ordre et des agents de sécurité pour faciliter la restauration de l’autorité de l’Etat. 

Categories: Afrique

Bukavu : des enseignants bénéficient d’une moto à crédit

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 14/06/2022 - 15:18


Le syndicat national des enseignants catholiques, (SYNECAT) a lancé officiellement le projet ''motos à crédit'',  lundi 13 juin au lycée Chirezi à Bukavu (Sud Kivu). C’est une initiative d’un partenaire de l’Education, en collaboration avec une entreprise de la place.

Categories: Afrique

Tenue de la table ronde régionale conjointe sur la paix et la sécurité à Bujumbura (Burundi)

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 14/06/2022 - 15:04


Bujumbura, capitale du Burundi, abrite ce mardi 14 juin une table ronde régionale conjointe sur la paix et la sécurité des pays membres de la conférence internationale sur la région des Grands lacs (CIRGL).  

Categories: Afrique

Prise de Bunagana par le M23 : l’histoire se répète 10 ans après !

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 14/06/2022 - 14:13

 


 


 


La cité de Bunagana (Nord-Kivu) est occupée par les rebelles du groupe terroriste M23, depuis lundi 13 juin, avec l’appui militaire du Rwanda, selon un communiqué des Forces armées de la République du Congo (FARDC). Cette occupation de Bunagana intervient 10 ans après une autre occupation de cette cité par la même rébellion. 


Pour plusieurs analystes, cette cité est stratégique, puisque frontalière avec l’Ouganda voisin.  

Categories: Afrique

Kwilu : les enseignants de Gungu réclament le paiement de leurs salaires de deux mois

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 14/06/2022 - 13:04


Les enseignants du territoire de Gungu, dans la province éducationnelle de Kwilu 3, sont descendus dans la rue lundi 13 juin. Ils exigent le paiement de leurs salaires des mois d’avril et de mai 2022 par l’Ecobank, la banque chargée de leur paie. 


Dans un memo lu devant l'administrateur du territoire, ils disent être payés chaque fois en retard, soit 65 jours après l’échéance et avec beaucoup de difficultés. 

Categories: Afrique

Burkina Faso : La Coordination des organisations pour la libération de Roch Kaboré suspend toutes ses activités

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 14/06/2022 - 12:28

Dans ce communiqué en date du 14 juin 2022 parvenu à la rédaction du Faso.net, la Coordination des associations pour la libération de Roch Kaboré suspend l'ensemble de ses activités prévues cette semaine. Cette décision est un élan de solidarité et de compassion au regard de la "tragédie" de Seytenga et en considération des attaques multiples qui endeuillent le Burkina Faso, peut-on lire dans le communiqué.

Categories: Afrique

Avis de recherche des personnes dynamiques et forces de proposition pour participer à des séances de focus group

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 14/06/2022 - 12:00

1. DESCRIPTION

Dans le cadre de ses activités, une institution financière est à la recherche des personnes dynamiques, forces de proposition et motivées pour participer à des séances de focus group.

Spécificité : Utilisateurs des engins à deux ou trois roues

Structure recruteur : Institution financière

Poste à pourvoir : 10

Disponibilité : Sur planification

2. PROFIL

Les profils recherchés :
• Parents d'élèves ;
• Commerçant de moto ;
• Fonctionnaires ;
• Étudiants et élèves ;
• Comptable, gestionnaire de moyen généraux, gestionnaire des ressources humaines dans les ONG.

NB : Les profils devront s'exprimer convenablement en français et devront avoir l'art de la critique.

Pour chaque profil (02) deux personnes seront retenues.

3. COMPOSITION DU DOSSIER DE CANDIDATURE

Le dossier de candidature doit être composé comme suit :
une demande adressée au Directeur Général ;
un curriculum vitae.

4. DATE ET LIEU DE DEPOT DES DOSSIERS

Les dossiers de candidature devront être envoyés dans un dossier unique contenant toutes les pièces à l'adresse e-mail suivante : depots.de.candidatures@gmail.com au plus tard le lundi 20 juin 2022 à 12h00.

5. PROCÉDURE DE RECRUTEMENT

Le recrutement se fera sur examen de dossier et d'un entretien avec les candidats. Seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour l'entretien.

Categories: Afrique

Décès de Boukary Zibaré : Faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 14/06/2022 - 11:30

Les familles Zibare et Somda à Boala et Tansebla

Les familles Idogo, Oulon, Yogo, Nebié, Neyaga, Yago, Nessa à Ouagadougou, aux États Unis d'Amerique, en France, à Guiaro, Bouya, Saro, Boli, Betaré, Kolo, koro, et Pô,

Les familles alliées Bêkouanè à Tanssabla, Dissin et Ouagadougou, la famille Mêtoualê à Nakar, Awia, Sanogo , Son, Ayissé, Traoré, Cissé, Lagafo

Les familles Lamiens, Yanogo et Bounkoungou

La veuve Zibaré N Claudette, ses enfants Ben Ibrahim, Amed Moctar, Ana Gisèle et Nandy Roxane

Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur époux, père, frère et oncle Boukary Zibaré, premier maire de la commune de Guiaro, banquier à la retraite, décès survenu le 12 juin 2022 à Ouagadougou des suites de maladie.

La levée du corps aura lieu le mercredi 15 juin 2022 à 16 heures à la morgue de l'hôpital Yalgado ouedraogo.

Une veillée de prière aura lieu le mercredi à partir de 20 heures à son domicile à Somgande.

La dépouille mortelle quittera Ouagadougou le jeudi 16 juin à 5h du matin suivi de l'enterrement à 14heures à Boala dans le Nahouri, département de Guiaro,

Union de prière !

Categories: Afrique

SECURICOM PROTECT recrute divers profils pour la mise en place de dispositifs sécuritaires au profit d'une mission diplomatique

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 14/06/2022 - 11:00

La société de sécurité privée SECURICOM PROTECT recrute divers profils pour la mise en place de dispositifs sécuritaires au profit d'une mission diplomatique établie à Ouagadougou au Burkina Faso :

PROFILS ET CONDITIONS

1 – Responsable local des opérations de gardiennage :

Salaire net compris entre 150 000 et 250 000 Francs CFA outre les avantages sociaux.

 Connaissance approfondie des conditions de sécurité au Burkina Faso et expérience récente au Burkina Faso ;

 Expérience dans la supervision d'une équipe d'agents de sécurité d'au moins 20 personnes attestée par une expérience minimale de 5 ans à un poste international similaire dans un pays aux conditions de sécurité instables, de préférence auprès de missions diplomatiques ou de représentations d'organisations internationales, certifiée par des lettres de référence des anciens employeurs et/ou des employeurs actuels ;

 Une expérience de chef de section dans l'armée ou de commandant de brigade de gendarmerie/Police serait un atout.

 Très bonne connaissance des équipements de radiocommunication et des procédures opérationnelles de radiocommunication ;

 Avoir un niveau d'étude de la classe de 3e au moins ;

 Maîtrise satisfaisante de l'outil informatique Word ;

 Très bonne connaissance des soins de premiers secours et des soins aux victimes de traumatismes ainsi que de la lutte contre les incendies, attestée par les brevets correspondants, aptitude à dispenser une formation concernant les exercices de base de lutte contre les incendies, et qualification à cet effet ;

 Expérience professionnelle dans la réalisation d'évaluations des besoins en formation, et dans la conception et la fourniture de programmes de formation sur mesure.

 Excellente connaissance de la législation nationale du Burkina Faso et des principes directeurs reconnus à l'échelle internationale (c'est-à-dire légalité, nécessité, proportionnalité et responsabilité) concernant le recours à la force physique ;

 Casier judiciaire vierge, attesté par un certificat de bonne vie et mœurs délivré par les autorités compétentes ;

 Excellent état de santé et excellente condition mentale et physique, attestés par un certificat médical.

2 – Analyste des informations de sécurité :

Salaire net compris entre 300 000 et 400 000 Francs CFA outre les avantages sociaux.

• Diplôme de l'armée ou de la police du Burkina Faso, et au minimum 5 années de service dans l'armée ou la police, idéalement avec une expérience récente de travail dans le domaine du renseignement ou de l'analyse opérationnelle ;

• Ou bien diplôme universitaire en relations internationales ou sciences humaines ou en journalisme, idéalement avec une expérience professionnelle récente d'une durée minimale de 2 années consécutives au cours des 5 dernières années, à un poste national ou bien international en relation avec l'analyse de l'information de sécurité ou dans le domaine de l'analyse politico-
Sécuritaire ;

• Une expérience professionnelle passée qui est attestée par des lettres de référence des anciens employeurs et/ou des employeurs actuels au Burkina Faso en particulier, sinon dans des pays du Sahel proches du Burkina témoignant :

d'une connaissance approfondie des conditions locales de sécurité ;
d'une capacité d'acquérir de manière autonome des informations à partir de multiples sources reconnues, francophones et anglophones, et le cas échéant arabophones ;

d'une maitrise des techniques d'analyse-exploitation critique de multiples sources documentaires, soit dans le cadre du suivi des relations internationales ou bien de recherches en sciences humains ou sociales ;

d'une aptitude avérée à produire des analyses et des synthèses en langue française sur la menace et les risques ;

• Avoir un niveau d'étude de la classe de 3e au moins ;

• Une connaissance avérée de l'anglais écrit est recommandée ; la maitrise d'un ou plusieurs dialectes locaux est indispensable ; la connaissance langue arabe sera un avantage notable ;

• Maîtrise des applications de bureautique Word et Excel ;

• Permis de conduire européen en cours de validité catégorie B ;

• Connaissance des soins de premiers secours, attestée par les certificats correspondants ;

• Casier judiciaire vierge, attesté par un certificat de bonne vie et mœurs délivré par les autorités compétentes ;

• Excellent état de santé et excellente condition mentale et physique, attestés par un certificat médical.

3 – Un Chef de patrouille de sécurité mobile :

Salaire net compris entre 142 000 et 150 000 Francs CFA outre les avantages sociaux.
• Expérience dans la sécurité : 3 ans au minimum à un poste lié à la sécurité (forces armées, services de sécurité, société de sécurité privée), de préférence auprès de missions diplomatiques ou de représentations d'organisations internationales, certifiée par des lettres de référence des anciens employeurs et/ou des employeurs actuels ;

• Avoir un niveau d'étude de la classe de 4e au moins ;

• Bonne aptitude au combat non armé, y compris l'utilisation d'aérosols poivrés (si cette utilisation est autorisée par la législation locale) ;

• Bonne connaissance des équipements et des procédures opérationnelles de radiocommunication ;

• Bonne connaissance des soins de premiers secours ainsi que de la lutte contre les incendies, attestée par les brevets correspondants ;

• Permis de conduire en cours de validité maximum catégories C et C1.

• Casier judiciaire vierge, attesté par un certificat de bonne vie et mœurs délivré par les autorités policières compétentes ;

• Excellent état de santé et excellente condition mentale et physique, attestés par un certificat médical.

4 – Un Conducteur de patrouille de sécurité mobile :

Salaire net compris entre 130 000 et 140 000 Francs CFA outre les avantages sociaux.

• Expérience dans la sécurité : 3 ans au minimum à un poste lié à la sécurité (forces armées, services de sécurité, société de sécurité privée), de préférence auprès de missions diplomatiques ou de représentations d'organisations internationales, certifiée par des lettres de référence des anciens employeurs et/ou des employeurs actuels ;

• Permis de conduire en cours de validité catégorie B et 5 années d'expérience comme chauffeur ;

• Avoir un niveau d'étude de la classe de 4e au moins ;

• Bonne aptitude au combat non armé, y compris l'utilisation d'aérosols poivrés (si cette utilisation est autorisée par la législation locale) ;

• Bonne connaissance des équipements et des procédures opérationnelles de radiocommunication ;

• Bonne connaissance des soins de premiers secours ainsi que de la lutte contre les incendies, attestée par les brevets correspondants ;

• Casier judiciaire vierge, attesté par un certificat de bonne vie et mœurs délivré par les autorités policières compétentes ;

• Excellent état de santé et excellente condition mentale et physique, attestés par un certificat médical.

5- Opérateur Radio

Salaire net compris entre 136 000 et 140 000 Francs CFA outre les avantages sociaux.

• Expérience attestée de 2 ans au minimum dans l'utilisation de systèmes et équipements de radiocommunication, de préférence dans un environnement international ou étranger, auprès de missions diplomatiques ou de représentations d'organisations internationales ;

• Connaissance des opérations générales effectuées sur un central téléphonique, par exemple passer et recevoir des appels, transférer des appels sur le réseau interne, prendre des messages et répondre aux demandes générales des appelants ;

• Avoir un niveau d'étude de la classe de 3e au moins ;

• La maitrise d'au moins l'un des dialectes locaux dominant est indispensable ;

• La connaissance de l'anglais serait un atout notable.

• Maîtrise des outils bureautiques ;

Une capacité à utiliser des outils informatiques de base sera un avantage pour appuyer les activités administratives et logistiques.

6- Des agents de sécurité

Salaire net compris entre 125 000 et 130 000 Francs CFA outre les avantages sociaux.

• Expérience dans la sécurité : 2 ans au minimum à un poste lié à la sécurité (forces armées, services de sécurité, société de sécurité privée), de préférence auprès de missions diplomatiques ou d'organisations internationales, certifiée par des lettres de référence des anciens employeurs et/ou des employeurs actuels ;

• Avoir un niveau d'étude de la classe de 3e au moins ;

• Formation et compétence en matière d'utilisation des équipements d'agent de sécurité, certifiées par un dossier de formation et les résultats de tests ;

• Connaissance des équipements et des procédures opérationnelles de radiocommunication ;

• Connaissance des soins de premiers secours ainsi que de la lutte contre les incendies, attestée par les brevets correspondants ;

• Compétences de base en matière de techniques de maîtrise et d'immobilisation sans armes ;

• Casier judiciaire vierge, attesté par un certificat de bonne vie et mœurs délivré par les autorités compétentes ;

• Excellent état de santé et excellente condition mentale et physique, attestés par un certificat médical.

DOCUMENTS A FOURNIR

• Une demande manuscrite adressée à Monsieur le Gérant de SECURICOM PROTECT, précisant le poste pour lequel le candidat postule et indiquant ses différents numéros de téléphone ainsi que sa résidence.

• Un Curriculum vitae (CV) mis à jour et retraçant le parcours professionnel du candidat ;

• La photocopie légalisée ses diplômes et attestations de formation ;

• la copie des attestations de travail ;

• Quatre (04) extraits de naissance ou photocopies légalisées d'extrait d'acte de naissance

• Deux (02) photocopies légalisées de la Carte Nationale d'Identité Burkinabè

• Une copie reste dans le dossier de l'agent

• Une copie va servir à l'immatriculation de l'agent à la caisse nationale de sécurité sociale dans un délai de 08 jours à compter de sa date de recrutement

• La copie légalisée de la Carte Nationale d'Identité Burkinabè et les numéros de téléphone de deux (2) personnes de références à joindre en cas de besoin ;

• Une (01) copie du numéro de compte bancaire

• Deux (02) photos d'identité récentes

NB : Les Candidats retenus devront fournir la copie légalisée de leurs diplômes et attestations de formation et certificat de travail avant la signature du contrat de travail :

DEPOT DES CANDIDATURES

Les personnes intéressées et répondant aux profils ci-dessus décrits doivent envoyer leurs dossiers complets au siège de SECURICOM PROTECT situé à Zogona, non loin de l'Université Joseph KY-ZERBO, presqu'en face de l'Ex- Lycée Technique de Ouagadougou (LTO). Pour toutes informations complémentaires, appelez au 55 25 50 50 / 73 22 49 25.

NB : Tout dossier incomplet sera rejeté.

Date limite de dépôt des candidatures : le 22 juin 2022 à 16 heures.

Categories: Afrique

Avis de recrutement d'un(e) Chargé de Suivi-Évaluation pour les besoins d'un Projet

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 14/06/2022 - 11:00

« Projet de Renforcement des moyens d'accès à la Justice, de promotion de la cohésion sociale et de la paix »

DESCRIPTION DU PROJET

Le Centre International d'Etudes Sociologiques et de Droit Appliqué (CINESDA) en collaboration avec l'ONG internationale RCN Justice & Démocratie, recrute, pour les besoins de son Projet ci-dessus cité, un(e) Chargé de Suivi-Evaluation.

Le Projet de Renforcement des moyens d'accès à la Justice, de promotion de la cohésion sociale et de la paix est mis en œuvre par le consortium “CINESDA- RCN Justice & Démocratie” couvre la commune de Dédougou et de ses villages rattachés ainsi que les juridictions rattachées à la région du Mouhoun.

Les objectifs visés par le projet sont de :
(1) promouvoir une justice de proximité en renforçant la capacité des acteurs des mécanismes alternatifs de règlement des conflits (MARC) afin d'améliorer l'accessibilité de la justice dans le temps et l'espace notamment pour les plus vulnérables (notamment dans le domaine foncier) ;

(2) appuyer les juridictions pénales afin de renforcer leurs capacités dans l'amélioration du respect des droits humains notamment en ce qui concerne les délais de garde à vue, de détention provisoire et de jugement.

(3) mettre en place un dispositif de gestion, de suivi-évaluation et de capitalisation en vue d'une extension du projet à d'autres régions sécurisées du Burkina Faso suite à la première phase. La première phase du projet a démarré en mai 2021.

TITRE DU POSTE : Spécialiste en Suivi-Evaluation

LIEN HIERARCHIQUE : Le Chargé de Suivi & Evaluation travaille sous l'autorité directe du Chef de Projet (CDP). Il travaille en étroite collaboration avec l'Animateur en foncier rural et de l'animateur du centre d'accès au droit sur les aspects de suivi & évaluation du projet, ainsi que le déroulement des différentes phases des activités de suivi & évaluation et de production d'analyses liées à l'action.

LIEU D'AFFECTATION : Dédougou/Burkina Faso à la Coordination du projet

DUREE INITIALE DU CONTRAT : Six (06) mois renouvelable en cas de performance

I. Résumé du poste

Le/la chargé de Suivi-Evaluation assure le leadership de la mise en œuvre du Plan de Suivi de la Performance (PMP) du projet ainsi que des activités y relatives en collaboration avec les le personnel et les partenaires du projet. A ce titre, il/elle :
• Supervise l'étude base (baseline) du projet ;

• Organise en collaboration avec le chef de projet les ateliers de planification et les rencontres du Comité de Pilotage ;
• Finalise le plan de suivi-évaluation ;

• Conduit les évaluations internes et les enquêtes périodiques ;
• Prépare l'organisation des évaluations et audits externes du projet en collaboration avec le chef de projet ;
• Elabore régulièrement les rapports d'activités (mensuel, trimestriel, semestriel) ; annuel (rapport de résultats et global (en fin de projet) ;
• Révise en cas de nécessité le cadre logique du projet en accord avec le partenaire financier ;

• Veille à l'atteinte des objectifs définis dans les documents du projet ;
• Exécute toute autre tâche telle qu'assignée par le responsable hiérarchique.
La description du profil de poste ci-dessous mentionnée, fixe des responsabilités concrètes vis-à-vis du travail à effectuer. En aucune manière, cette description ne peut être exhaustive ; les actions du projet évoluent, les tâches effectuées par du spécialiste suivie & évaluation aussi, dans la limite de ses compétences, en lien probant avec le poste.

II. Supervision

Le/la Chargé de suivi-évaluation est placé(e) sous la responsabilité hiérarchique du Chef de projet. Il collabore avec toute l'équipe de projet et les missions d'appui (Backstopping) du consortium “CINESDA- RCN Justice & Démocratie”.

III. Description des tâches

Le/la Chargé de Suivi-évaluation est prioritairement chargé(e) de :
1. Conduire le processus d'élaboration et d'actualisation des supports de suivi opérationnel et d'évaluation d'impact des activités du projet. A ce titre, il/elle devra :
• Comprendre et gérer le PMP et gérer la collecte et la gestion de la base de données du projet ;
• Définir le programme de suivi des activités (planning trimestriel, semestriel et annuel) ;

• Développer ou actualiser les supports d'enquêtes d'impact du programme (méthodologie, questionnaires,), y compris le suivi des mesures d'atténuation des risques liés à l'exécution du projet ;
• Conduire et/ou superviser les enquêtes ;
• Appuyer le dispositif de suivi opérationnel des partenaires.

2. Suivre et évaluer les activités mises en œuvre par les partenaires :
• Assurer la qualité des résultats du projet ;
• Appuyer les partenaires dans la préparation et la tenue des rencontres du Comité de Pilotage.

3. Compiler, documenter et rapporter périodiquement les résultats du projet :
• Contribuer à la rédaction des différents rapports et documents contractuels sur les progrès en cours s'appuyant sur les formats-types de rapportage du projet.
• Apprêter les données nécessaires à la production des éléments de réponses aux demandes d'informations du consortium ;
• Etablir les procès-verbaux de réunions de projet ;
• Assurer la consolidation des résultats pour les différentes missions de backstopping du consortium ;

4. Appui/conseil :

• Fournir à l'équipe du projet, les informations nécessaires au suivi continu, à la prise de décision pertinente concernant la bonne exécution des différents plannings ;

• Apporter de conseils techniques aux équipes d'exécution opérationnelle en vue de la réorientation et du recadrage des activités.

5. Gestion de la connaissance/capitalisation des bonnes pratiques
• Promouvoir la diffusion et l'utilisation des résultats, des leçons apprises, la capitalisation (expériences réussies/bonnes pratiques) ;

• Formuler des recommandations pour améliorer le système de suivi évaluation du projet.

IV. Qualifications requises

• Être titulaire d'un diplôme (minimum Bac+4) en suivi-évaluation, droit, développement, sciences politiques, ou en sociologie ou tout diplôme équivalent ;
• Etre familier (e) avec le système de suivi-évaluation ;

• Justifier d'une expérience professionnelle d'au moins 3 ans dans le domaine du suivi & évaluation ;

• Avoir une solide expérience dans les méthodes de gestion orientée vers l'impact, des mécanismes de règlement alternatif des conflits (MARC) ;

• Avoir une connaissance pratique des juridictions et du système judiciaire au Burkina (cartographie, rôles, etc.) ;

• Avoir une excellente maîtrise de l'utilisation d'ordinateur et des logiciels d'enquête, de traitement et d'analyse des données ;

• Etre capable d'entreprendre des analyses statistiques et d'interpréter correctement les résultats ;

• Avoir des aptitudes avérées dans la production des rapports de qualité (clairs, précis, concis, informatifs).

V. Atouts :

• Excellentes connaissance verbales et écrites en français, y compris la capacité de faire des présentations dans les forums publics ;

• Maîtrise des logiciels de traitement de texte de tableurs ;
• Capacité d'anticipation des tendances et de formulation des suggestions appropriées ;

• Aptitude à se déplacer dans des zones rurales ;
• Avoir une excellente aptitude à travailler dans un environnement multiculturel, multidisciplinaire, en équipe et sous pression ;
• Etre disponible immédiatement ;

• Intègre / ponctuel(le)/fiable/flexible
• Sensibilité sincère à l'objectif général du projet
• Bon sens rédactionnel

• Courtoisie et rapidité
• Bonne présentation
• Elocution parfaite

VI. Dossier de candidature

Les dossiers de candidature doivent comporter les pièces suivantes :

• Une lettre de motivation adressée au Coordonnateur du CINESDA ;

• Une copie non légalisée des diplômes et des certificats de formation du postulant ;

• Un Curriculum Vitae décrivant les principales expériences/compétences et mentionnant les principaux diplômes obtenus.

• Un numéro de contact par téléphone et une adresse e-mail ;

• Trois (03) personnes de référence, dont deux des derniers employeurs, avec leurs numéros de contact par téléphone et e-mail.

NB : Les originaux ou les copies légalisées des diplômes seront requis et vérifiés pour les candidatures présélectionnées ;

VII. Dépôt des Dossiers de candidature

Les dossiers de candidature doivent parvenir au plus tard le 21 Juin 2022 à 00H00MN (TU) par email suivantes : cinesdarcn2021@gmail.com, konkobonarcisse8@gmail.com Téléphone : +226 25 39 42 60
NB : Seul(e)s les candidat(e)s présélectionné(e)s seront contacté(e)s. Par ailleurs, les candidats ayant le statut de fonctionnaire devront avant leur recrutement se conformer aux dispositions en vigueur au Burkina Faso.

Categories: Afrique

Occupation de Bunagana : le M23 représente les revendications des pays frontaliers (Jean-Jacques Wondo)

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 14/06/2022 - 09:58


Le M23 est un acteur proxy qui représente les intérêts des pays frontaliers, notamment le Rwanda, a estimé lundi 13 juin l’analyste politique et spécialiste des questions militaires, Jean-Jacques Wondo. Dans son intervention à Radio Okapi, il affirme que Kigali a toujours voulu exercer une influence sur la politique et la sécurité de la RDC. 

Categories: Afrique

RDC : l’armée s’est retirée de Bunagana « pour éviter des dégâts collatéraux sur la population » (société civile)

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 14/06/2022 - 09:39


Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) se sont comportées en professionnel et se sont retirées de la cité de Bunagana au Nord-Kivu, pour éviter qu’il y ait des dégâts collatéraux. Le président de la société civile de Rutshuru, Jean-Claude Mbabaze l’a affirmé lundi 13 juin à Radio Okapi. 


« Les bombes commençaient déjà à tomber non loin de Bunagana, et les FARDC n’ont pas voulu s’affronter avec les rebelles dans la cité de Bunagana, pour éviter qu’il y ait des dégâts sur la population », a-t-il déclaré. 

Categories: Afrique

RDC : l’armée doit être dotée de moyens nécessaires pour sécuriser les frontières (Jacques Djoli)

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 14/06/2022 - 09:19


Il faut doter l’armée congolaise des moyens nécessaires pour protéger les frontières, a plaidé lundi 13 juin, le député national Jacques Djoli. Intervenant à Radio Okapi, le vice-président de la commission Défense et sécurité à l’Assemblée nationale indique que 3,9% des ressources réservées aux FARDC sont insuffisants. 

Categories: Afrique

Pages