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Afrique

Kindu : un inspecteur de l’enseignement met en garde contre le monnayage du stage

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 27/02/2023 - 22:16


L'inspecteur chef de pool du secondaire d'Alunguli, Elysée Zawaso Wansumbi, met en garde les responsables d'écoles et encadreurs qui se livrent à la pratique de monnayer le stage pour les finalistes du secondaire en Technique sociale, pédagogique générale, voire l'option commerciale.


La perception de tous frais en dehors de ce qui sont fixés dans l'arrêté du gouverneur mérite une sanction, a fait savoir, Elysée Zawaso.

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Lutte contre le terrorisme : 42 sites d'exploitation artisanale de l'or fermés dans la Boucle du Mouhoun

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/02/2023 - 22:00

Dans un arrêté en date du 26 février 2023, le gouverneur de la Boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga, procède à la fermeture de 42 sites d'exploitation artisanale de l'or dans la Boucle du Mouhoun pour des raisons de sécurité.

L'arrêté prendra effet à compter du 1er mars 2023.

Plus de détails dans le document ci-après.

Lefaso.net


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Fespaco 2023 : « Le train du retour », un documentaire qui veut “rétablir la vérité” sur l'échec de la Fédération du Mali

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/02/2023 - 22:00

« Le train du retour » de Oumar Sininta a ouvert le bal des films maliens hors compétition à la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou. D'une durée de 85 minutes, ce documentaire qui retrace l'histoire de la Fédération du Mali a été projeté, ce lundi 27 février 2023, à la grande salle de la mairie de Ouagadougou.

« Le train du retour » revient sur les véritables raisons de l'éclatement de la fédération du Mali et du Sénégal, qui comptait également à sa naissance, en janvier 1959, le Dahomey (Bénin), la Haute-Volta (Burkina Faso). Réalisé à partir d'archives visuelles et sonores, mais surtout à partir de témoignages d'historiens, notamment Diadié Yacouba Dagnoko, ce documentaire de 85 minutes est aussi un devoir de mémoire pour les jeunes générations sur le combat de Modibo Keita, qui a tenté de jeter les bases d'une Afrique unie à travers la fédération du Mali.

« Le train du retour » tente de rétablir « une vérité historique » sur la fédération qui a duré moins de deux ans, et dont la paternité de l'échec a longtemps été attribuée à tort ou à raison à Modibo Keita, premier président du Mali indépendant. Comment est née la fédération, quelles sont les causes de son échec ? La France a-t-elle joué un rôle trouble dans la sécession du Sénégal ? Voici l'histoire telle que racontée par les archives et historiens face à l'équipe du réalisateur Oumar Sininta.

L'affiche du film

Naissance de la fédération

« Le 17 janvier 1959, la constitution de la fédération est adoptée par acclamation. Malgré la défection du Dahomey et de la Haute Volta, l'un convaincu par la promesse d'un port en eaux profondes à Cotonou, et l'autre par la menace par Houphouët Boigny du renvoi de plus de deux millions de ressortissants en Haute Volta, la Fédération du Mali voit le jour, le 4 avril 1959 avec la mise en place de ses organes de gouvernance. Léopold Sédar Senghor à la présidence de l'Assemblée fédérale et Modibo Keita comme président du gouvernement fédéral ». Le décor est planté. Le 4 avril 1960 avec la signature à Paris des différents textes de transfert de compétence à la Fédération, l'indépendance est actée à Dakar, ville désignée capitale de la Fédération.

Une prémonition ?!

“La communauté soudanaise avait organisé une grande fête. Elle avait commencé à 15 heures. On s'est arrêté à 18h pour aller prier. Et après le dîner, on est revenu sur la place publique. Jusqu'à minuit, on a dansé. Tenez-vous bien ! A minuit pile, un chat noir s'est invité dans le cercle de danse. Tout le monde était surpris. Et je me souviens encore avoir entendu les paroles prophétiques d'un vieux”, se souvient l'historien Diadié Yacouba Dagnoko.

Le film a été projeté à la mairie centrale de Ouagadougou

Différences du paysage politique

Très vite, après les moments de liesse, c'est la désillusion. Les clivages étaient réels. Au Soudan et au Sénégal, le paysage politique ne présentait pas le même visage au Dahomey et en Haute-Volta. Au Soudan, l'Union soudanaise-Rassemblement démocratique africain (US-RDA) était un puissant parti, alors qu'au Sénégal, le trio Léopold Sédar Senghor, Lamine Gueye et Mamadou Dia dominaient la scène politique. « Au Dahomey, le RDA n'était pas suffisamment fort pour dominer l'Assemblée en cas de vote, encore moins la Haute Volta où le RDA avait aussi en face de lui la chefferie traditionnelle, le Mogho Naaba, qui a vacillé. Les jours pairs, il était pour et les jours impairs, contre la fédération. Il était sous la pression de la France, par le truchement des 17 000 anciens combattants voltaïques », raconte historien de l'époque.

L'historien Diadié Yacouba Dagnoko intervient dans le documentaire

Bataille pour le contrôle du poste de chef d'État-major…

Le poste stratégique de chef d'État-major de la fédération, devait revenir, comme le veut l'usage, à l'officier le plus ancien dans le grade le plus élevé. Modibo Keita a donc porté son choix sur l'Officier soudanais, le colonel Abdoulaye Soumaré. Bien que ce dernier soit d'origine sénégalaise, les Sénégalais le récusent. Dans le même temps, au Sénégal, le vice-président du gouvernement fédéral, Mamadou Dia, nomme le colonel Amadou Fall au même poste de chef d'Etat-major de la fédération. La tension monte.

… et celui de président de la fédération

Dans le documentaire, il ressort que le deuxième point de discorde est surtout politique et concerne la création du poste de président de la fédération du Mali. Selon l'historien Diadié Yacouba Dagnoko, la question de la présidence n'avait pas été débattue avant la création de la fédération. Pour les Soudanais, il n'y avait aucune nécessité d'alourdir l'attelage institutionnel avec la création d'un poste de président de la fédération, puisque le président du gouvernement fédéral disposait de toutes les prérogatives pour faire fonctionner la fédération.

« Les Sénégalais n'étaient pas d'accord, mais à force de palabres, les Soudanais ont accepté. Mais, à la question de savoir qui allait occuper le poste de président de la fédération, les Sénégalais ont proposé Léopold Sédar Senghor, qui était le président de l'Assemblée fédérale. Les Soudanais ont voulu négocier pour éviter le clash. Ils ont demandé que ce soit un autre Sénégalais, Lamine Gueye, avocat et homme politique qui a présidé les premiers pas de Senghor en politique et qui jouissait d'un grand prestige au Sénégal et au Soudan. Les Sénégalais ont refusé. Mamadou Dia a dit que c'était Senghor où la fédération prendrait fin ».

Le divorce

« Ça s'est passé dans la nuit du 19 au 20 août 1960. On s'est réveillé le matin et patatras, le ciel nous est tombé sur la tête. C'est fini la fédération. Les gens ne comprenaient rien. J'ai vu des femmes se rouler dans la poussière en poussant des cris », se souvient l'historien.

Il ressort du documentaire que Modibo Keita a pris une série de décisions dans un contexte de forte tension. Parmi ces décisions perçues par Dakar comme étant un coup de force, il y a la destitution de Mamadou Dia de son poste de ministre de la défense de la fédération.

Pour Léopold Sédar Senghor, cette destitution ne peut se faire sans l'approbation de la délégation du Sénégal à travers l'Assemblée fédérale. « Modibo Keïta a mobilisé des troupes contre des Sénégalais dont la plupart sont des Sénégalais […] Sénégalais, Sénégalaise, l'heure est grave. Jamais le Sénégal n'avait été dans une telle situation […] Il s'agit pour nous de défendre notre indépendance. Je suis prêt à mourir comme tous les leaders de l'UPS, et vous aussi, n'est-ce pas, pour que vive le Sénégal », a lancé Senghor aux Sénégalais.

Le train du retour est une idée originale de Fousseyni Maiga, l'un des réalisateurs les plus prolixes du Mali

Modibo Keita accuse

De son côté, Modibo Keïta donne une tout autre lecture du divorce avec le Sénégal. « Notre position sur le problème algérien, notre volonté détermination à construire un véritable socialisme, notre volonté de réaliser avant toute autre association, une véritable communauté africaine ont déterminé certains responsables français à conduire les dirigeants sénégalais à la sécession ».

Modibo Keita accuse nommément la France et en veut pour preuve certains faits. Il s'agit entre autres de « l'attentisme du gouvernement français dans l'application des accords franco maliens en particulier dans le domaine économique, du message de félicitation du général De Gaulle à Senghor, nommé président de la république du Sénégal, de l'aveu du Premier ministre de la république française de son action, en décembre dernier, auprès de Monsieur Senghor et Monsieur Dia, pour qu'ils transforment la fédération du Mali en confédération, de la reconnaissance par le gouvernement français de l'indépendance du Sénégal puisque ce sont les dirigeants français qui l'ont inspiré, préparé, déclenché et soutenu la sécession de la république du Sénégal »

Selon un autre intervenant dans le documentaire, le général De Gaulle a nié s'être immiscé personnellement dans la sécession du Sénégal. « Un fait vient pourtant contredire ou nuancer, mettre à nue la participation de la France. A la veille de l'élection du président de la fédération, le général De Gaulle a convoqué l'un de ses fidèles, Claude Hettier de Boislambert. Dans son livre « Les Fers de l'espoir », cet officier raconte avoir été convoqué à l'Elysée où De Gaulle lui a annoncé qu'il irait en mission à Dakar [...] En tant que Haut-représentant, il a participé à la mise en échec du coup d'Etat des Soudanais, c'est-à-dire mettre en résidence surveillée les Soudanais, les renvoyer à Bamako sans toute autre forme de procès. Cela contredit ou nuance les propos du général De Gaulle ».

Le retour

« Le 21 août 1960, à l'heure du départ du train express Dakar-Bamako, un train avec à son bord Modibo Keita et sa délégation, 130 personnes au total. A son retour de Dakar, Modibo Keita décide de la fermeture de la frontière avec le Sénégal entraînant ainsi l'arrêt des rotations ferroviaires entre Bamako et Dakar. En réaction à cette mesure, les Sénégalais décident de l'expulsion de 20 000 cheminots soudanais travaillant pour la société gestionnaire du chemin de fer du Sénégal ».

Un retour difficile pour des milliers de familles qui devaient repartir à zéro, parfois loin de ce qu'elles avaient bâties à Dakar. Un souvenir dont se souvient toujours l'historien Diadié Yacouba Dagnoko, adolescent à l'époque.

HFB
Lefaso.net

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Agriculture, eau et assainissement : La BAD et le Burkina signent dix conventions de financement sous forme de prêt et de don d'un montant d'environ 114 milliards de FCFA

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/02/2023 - 21:52

Le ministre de l'économie, des finances et de la prospective, Aboubakar Nacanabo, et le responsable de la Banque africaine de développement (BAD), Daniel N'doye, ont procédé, ce lundi 27 février 2023 à Ouagadougou à la signature de dix conventions de financement sous forme de prêts et de dons d'un montant d'environ 114 milliards (114 270 000 000) de FCFA.

La BAD signe un accord de prêt d'environ 14 541 000 000 de Francs CFA et un don d'environ 11 420 000 000 Francs CFA au Burkina Faso pour financer le Projet d'amélioration des services d'eau potable et d'assainissement pour le renforcement de la résilience (PASEPA-2R). Ce projet vise à contribuer à l'atteinte de l'accès universel à l'eau potable et à l'assainissement, selon le ministre en charge de l'économie, Aboubacar Nacanabo.

Le ministre en charge de l'Economie, Aboubacar Nacanabo

Le ministre a indiqué qu'un accord de don de la Facilité africaine de l'eau (FAE) d'un montant de 3,219 milliards FCFA pour le financement du Projet de promotion de l'hygiène, de l'eau potable et de l'assainissement et de renforcement de la résilience de la population à la covid-19 et au changement climatique en milieu rural dans huit provinces (PHEPA-8P) a été également signé. D'après lui, ce projet permettra au gouvernement burkinabè d'améliorer l'accès aux services durables d'eau potable, d'hygiène et d'assainissement de la population de la zone d'intervention du projet.

Selon le ministre Nacanabo, un autre accord de don de la Facilité africaine de l'eau d'un montant de 1,016 milliards de FCFA pour le financement du projet d'appui à l'accès à l'eau potable et à l'assainissement et au renforcement des capacités de la résilience de la population à la covid-19 et au changement climatique dans les quartiers périphériques de Ouagadougou (PAEPA-QP) a été signé.

Il a précisé que ces trois projets, d'un montant global de 30,196 milliards de FCFA, sont placés sous la tutelle technique du ministère de l'Environnement, de l'énergie, de l'eau et de l'assainissement.

Le premier responsable du ministère en charge de l'économie a signifié que trois autres accords ont été signés. Dont un accord de prêt d'un montant de 335 000 000 de francs CFA et un accord de don montant d'environ 15 576 000 000 de FCFA pour le financement du Projet de développement intégré des chaînes de valeurs maïs, soja, volaille, et poisson et de résilience (PIMSAR). Il a laissé entendre que ce projet a pour objectif global de contribuer au développement intégré, climato-résilient et inclusif des chaînes de valeur maïs, soja, volaille et poisson pour renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et lutter contre les inégalités de genre.

En plus, il y a « Un accord de don d'un montant d'environ 11.353 milliards de FCFA et un accord de prêt d'environ 13.925 milliards de FCFA pour le financement du projet d'urgence pour le renforcement de la production agricole au Burkina Faso (PURPA-BF). Ce projet a pour objectif d'aider les agriculteurs et les gouvernements à accroître la production alimentaire pour atténuer l'impact de l'invasion de la Russie en Ukraine. Un autre accord de don d'environ 10,952 milliards de FCFA et un accord de prêt d'un montant d'environ 23,933 milliards de FCFA pour le financement du projet 2 du programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle dans le sahel (P2-P2RS). Ce projet permettra d'améliorer les conditions de vie et de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations au Sahel et en Afrique de l'Ouest », a dit Aboubacar Nacanabo.

Daniel N'doye, le responsable de la BAD

Selon lui, ces trois derniers projets, d'un coût global de 84,074 milliards de FCFA, sont placés sous la tutelle technique du ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques.

Le responsable de la BAD, Daniel N'doye, a rappelé que ces financements de la BAD s'inscrivent dans le cadre d'appuis aux plans d'actions de développement. Il a dit que les financements ciblent deux secteurs importants du pays. Qui sont les secteurs de l'agriculture, de l'eau et de l'assainissement.

« Nous avons décidé d'accompagner le secteur de l'agriculture pour consolider la sécurité alimentaire. Celui de l'eau et de l'assainissement, c'est un secteur qui a une forte demande sociale notamment dans le contexte humanitaire actuel, qui nécessite qu'un appui conséquent lui soit apporté pour permettre de répondre aux défis du moment », a terminé le responsable de la BAD.

Denis Ouédraogo, ministre en charge de l'Agriculture

Le ministre en charge de l'agriculture, Denis Ouédraogo, a avoué que ces financements permettront dans le domaine de la sécurité alimentaire d'intensifier et d'organiser de manière plus cohérente les filières riz, soja, maïs et blé dans l'objectif d'atteindre la sécurité alimentaire.

« La zone périphérique de Ouagadougou a des soucis pour l'accès à l'eau potable. Ces projets vont permettre d'améliorer le niveau d'accès à l'eau potable, d'améliorer les pratiques d'hygiène et de continuer d'améliorer l'assainissement », dixit le ministre.

Rama Diallo
Lefaso.net

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Nord-Kivu : 20 000 bêtes déjà perdues depuis les combats qui opposent les FARDC et M23 à Masisi

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 27/02/2023 - 21:40


Les combats en cours dans le territoire de Masisi entre les FARDC et le M23 ont sensiblement affecté le secteur agro pastoral au Nord-Kivu.


En plus du nombre très élevé des bovins tués ou grièvement blessés par les belligérants depuis le début de la guerre, on déplore aujourd’hui la destruction et le pillage de la laiterie de Luhonga, une usine de transformation des produits laitiers, gérée par l’Association des coopératives des groupements d’éleveurs du Nord-Kivu (ACOGENOKI).

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Filière maïs au Burkina : Trois organisations professionnelles bénéficient de tricycles et de batteuses multifonctionnelles dans le cadre du projet PISAAF financé par le PACTE et mis en œuvre par le cabinet ICDE

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/02/2023 - 21:38

Trois organisations professionnelles (OP) évoluant dans la production du maïs au Burkina Faso ont bénéficié au total de 15 tricycles et deux batteuses multifonctionnelles. Il s'agit de la Scoop Djiguiya avec cinq tricycles et une batteuse, la Scoop Sinignassigui avec également cinq tricycles et une batteuse et de l'UPPA Comoé qui a bénéficié de cinq tricycles. La remise de matériels a eu lieu le mercredi 22 février 2023 à Bobo-Dioulasso.

Le coût global d'acquisition de ces quinze tricycles et deux batteuses s'élève à plus de 24 924 500 FCFA dont 80% de subvention du Projet d'agriculture contractuelle et transition écologique (PACTE) et 20% des bénéficiaires. L'acquisition de ces équipements post récoltes et de matériels de transport au profit de ces OP va permettre de faciliter le transport du maïs des hameaux de cultures vers les centres d'agrégation au niveau départemental, mais aussi de réduire considérablement les pertes post récoltes et livrer du maïs de qualité à AGROSERV Industrie, l'acheteur principal.

La remise de ces matériels s'inscrit dans le cadre du « Projet de développement des chaînes de valeur maïs industriel intégrant systèmes d'agriculture contractuelle, d'agro-écologie et financiers durables dans les régions des Hauts-Bassins et des Cascades (PISAAF) ». Ce projet fait partir des douze projets de l'appel à projet 1 financés dans le cadre du Projet d'agriculture contractuelle et de la transition écologique (PACTE).

Il est mis en œuvre par le cabinet d'Ingénierie et de conseil en développement d'entreprises (cabinet ICDE), en qualité d'opérateur de projet. A en croire le coordinateur dudit projet, Marcel Minoungou, le PISAAF vise à contribuer au développement de la chaîne de valeur maïs intégrée et à accroître les revenus des producteurs par l'agriculture contractuelle, l'intensification des pratiques agro-écologiques et des systèmes financiers durables.

Le projet, de façon spécifique, va favoriser, entre autres, la professionnalisation des acteurs de la chaîne de valeur maïs grâce à la modernisation de leurs exploitations et/ou entreprises et un accès durable au financement ; il va permettre d'augmenter la productivité et la production des exploitations de maïs par la diffusion des techniques agro-écologiques intensives y compris la maîtrise des techniques post récolte. Par ailleurs, le PISAAF vise à accroître les revenus des petits producteurs de maïs en facilitant leur accès aux marchés rémunérateurs et structurés de l'industrie dans la logique de l'agriculture contractuelle et assurer un bon suivi-évaluation et une bonne gestion administrative et financière du projet.

Le PISAAF est exécuté dans les Hauts-Bassins et les Cascades et il accompagne sept organisations professionnelles (OP) dans la production et la commercialisation du maïs de qualité. Il s'agit des cinq UPPA de la région des Hauts-Bassins et des Cascades et des deux Scoops (Sinignassigui et Djiguiya).

Dans le cadre de ce projet, les OP doivent livrer chaque année 9400 tonnes de maïs à AGROSERV Industrie, pendant trois ans. Pour atteindre ces objectifs du projet, il est donc prévu des acquisitions d'équipements post récoltes et de matériels roulants au profit des OP, afin de faciliter le transport du maïs des hameaux de cultures vers les centres d'agrégation au niveau départemental, mais aussi de réduire considérablement les pertes post récoltes et livrer du maïs de qualité à AGROSERV Industrie.

C'est ainsi que le projet a décidé de subventionner l'acquisition de quinze tricycles et deux batteuses multifonctionnelles au profit de trois OP qui ont pu honorer au moins 50% de leurs engagements contractuels vis-à-vis de l'acheteur. « Ces OP bénéficiaires se sont illustrées à travers leurs taux de livraison du maïs à l'acheteur. Elles ont été performantes commercialement en termes de livraison, c'est pourquoi le projet a décidé de les accompagner avec des égraineuses pour leur faciliter l'égrainage du maïs parce qu'avant, beaucoup le faisait de façon manuelle. Cela détériorait la qualité du maïs. Le fait de stocker pendant longtemps le maïs avant d'égrainer, cela détériore la qualité surtout le problème de l'aflatoxine », a expliqué Marcel Minoungou.

Selon lui, ces équipements viennent booster le niveau de collecte pour permettre aux agriculteurs d'honorer leur engagement contractuel avec l'acheteur Agroserv. Il a expliqué que le projet PISAAF a démarré en 2020 et prend fin en juin 2023. C'est un projet financé à hauteur de 1,2 milliards de FCFA sur cofinancement des bénéficiaires finaux dont la subvention PACTE s'élève à 656 millions F CFA. Les acteurs financiers sont principalement l'Agence française de développement (AFD), l'UE, le KFW ainsi que l'Etat burkinabé qui apporte également son appui financier.

Le coordonnateur du projet a ainsi souhaité que les bénéficiaires fassent bon usage des matériels acquis. « Ce sont des biens communs qui doivent être bien gérés pour l'intérêt commun des producteurs. Il ne faudrait pas que quelques élus s'accaparent de ces équipements comme si c'était un bien personnel. On aimerait que ces équipements puissent renforcer leurs capacités, afin qu'elles puissent mieux honorer leur engagement contractuel avec l'acheteur », a-t-il souhaité.

Mamadou Sanfo, chargé du guichet deux au PACTE, a expliqué que le projet PACTE est financé à hauteur de 40 milliards de FCFA et intervient dans onze régions du pays. Ce projet, dit-il, est basé sur la professionnalisation des acteurs, notamment des vendeurs et acheteurs. C'est un projet qui favorise la contractualisation entre les producteurs et les agro-industries. Selon lui, ces matériels vont faciliter le transport des produits agricoles qui seront contractualisés avec l'acheteur qui est Agroserv. « Les tricycles remis aux OP, c'est pour permettre de faciliter le regroupement des produits dans un délai conforme au planning de livraison et les égraineuses, c'est pour permettre aux producteurs de respecter les exigences de qualité », a-t-il indiqué.

Les bénéficiaires saluent l'initiative du projet et souhaitent un PISAAF 2

Ce sont des producteurs qui repartent chez eux tout joyeux, après avoir reçu leurs matériels. Un geste qui vient à point nommé car, selon eux, le besoin se faisait sentir sur le terrain. Siakoum Ouattara est le président de l'UPPA Comoé. Il a pris la parole au nom de tous les bénéficiaires pour saluer cette initiative qui, selon lui, est la bienvenue.

« Ces tricycles vont apporter un plus dans nos activités. Avant, pour transporter nos productions, c'était un véritable problème. Avec l'acquisition de ces tricycles, cela va faciliter le travail. C'est donc une joie qui nous anime aujourd'hui et nous adressons notre gratitude à tous les acteurs qui ont contribué à l'acquisition de ces engins », s'est-il réjoui. Au nom de tous les bénéficiaires, il prend l'engagement de faire bon usage de ces tricycles.

Même son de cloche du côté de l'acheteur principal, Ali Ouédraogo, responsable du service agricole d'Agroserv Industrie. Une entreprise qui s'est engagée à s'approvisionner sur la base d'une agriculture contractuelle. Pour Ali Ouédraogo, le plus grand bénéficiaire de ces matériels demeure Agroserv Industrie dans la mesure où ces matériels vont être utilisés pour améliorer un tant soit peu la qualité et la quantité du maïs. « Les matériels vont permettre d'améliorer la qualité du maïs pour Agroserv Industrie », a-t-il souligné. Il ne manque pas d'adresser aussi des remerciements aux acteurs du projet et souhaite longue vie à ICDE.

Il a par ailleurs rappelé que depuis le début du projet, le PACTE et son partenaire ICDE ne cessent de les accompagner sur les plans équipements et renforcements de capacités. Toute chose qui a permis à sa société Agroserv Industrie « de tenir bon ». Cette cérémonie de remise de matériels a connu la présence de Zara Barry/Ilboudo, représentant du directeur régional en charge de l'agriculture des Hauts-Bassins. Pour sa part, elle a apprécié positivement le geste.

Elle reste convaincue que ce geste va permettre aux producteurs d'augmenter leur superficie de production mais aussi d'améliorer la qualité de leurs productions. Cela va augmenter également les revenus des producteurs. Au nom de son directeur, elle a remercié les acteurs du projet pour « cette initiative salutaire ». Tout en félicitant les bénéficiaires, la représentante du directeur régional en charge de l'agriculture les a invités à faire un bon usage des matériels mis à leur disposition. Chaque OP a reçu son lot de matériels avec les documents de mise en circulation.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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La RDC intensifie la vaccination des personnes hautement prioritaires contre la COVID-19 avec le soutien de l’ONU

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 27/02/2023 - 21:24


L’organisation des Nations Unies (ONU) a facilité la vaccination de plus de 12,2 millions de personnes (10,2% de la population totale) par les autorités sanitaires congolaises pour la première dose. C’est ce qu’indique une note conjointe des Nations unies en RDC.

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Burkina Faso : Le transport de bétail et de vivres est suspendu dans le Nanyala

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/02/2023 - 21:00

Dans un arrêté en date du 26 février 2023, le gouverneur de la Boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga, suspend le transport du bétail et des vivres hors des provinces du Nanyala et du Sourou vers toute autre destination.

Plus de détails dans le document ci-après.

Lefaso.net


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Félix Tshisekedi pour des sanctions contre les auteurs des crimes et violations du droit international en RDC

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 27/02/2023 - 18:35


Le Président Félix-Antoine a demandé ce lundi 27 février à la Communauté internationale, en particulier les Nations Unies, de sanctionner les auteurs des crimes et des violations du droit international en RDC et de les contraindre davantage à exécuter le plan de paix issu des processus de Nairobi et de Luanda, plan avalisé aussi bien par l’Union Africaine que le Conseil de sécurité de l’ONU.

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Journée du cinéma burkinabè : Jean Emmanuel OUÉDRAOGO échange avec les professionnels du cinéma

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/02/2023 - 18:00

A l'occasion de la Journée du cinéma burkinabè, le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel OUÉDRAOGO, accompagné de son homologue en charge de la Culture de la République de Guinée, Alpha SOUMAH a rencontré les auteurs des films burkinabè sélectionnés au FESPACO 2023, ce Lundi 27 février 2023 au stand Pays du Burkina Faso, sis au Marché International du Cinéma et de l'Audiovisuel Africain (MICA).

Pour le ministre, cette rencontre a permis de découvrir et d'apprécier la diversité des formats et des thématiques des films burkinabè sélectionnés en compétition officielle.
Il a profité de l'occasion pour féliciter les professionnels du 7e art burkinabè pour la qualité de leurs oeuvres et les inviter à plus de dévouement, de professionnalisme et de détermination.

Pour finir, Jean-Emmanuel OUEDRAOGO les a exhorté à jouer leur partition en s'investissant dans la création d'œuvres filmiques traitant des sujets relatifs à la paix et à la cohésion sociale.

La Journée du cinéma burkinabè est organisée par le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme pour renforcer la promotion des œuvres filmiques et leur donner plus de visibilité sur le marché local et international.

DCRP/MCCAT

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Bobo-Dioulasso : Des officiers de police judiciaire en fin de formation reçoivent leurs parchemins

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/02/2023 - 17:30

La première vague de la 25e promotion des stagiaires officiers de police judiciaire a effectué sa sortie de fin de formation, ce lundi 27 février 2023 au camp Kuinima de Bobo-Dioulasso. Après quatre mois de formation, ces sous-officiers de gendarmerie, titulaires du diplôme d'officiers de police judiciaire, sont désormais aptes à poser tous les actes de police judiciaire dans le cadre des enquêtes. Cette cérémonie était placée sous la présidence du ministre de la justice et des droits humains, chargé des relations avec les institutions, garde des sceaux, représenté par le procureur général près la Cour d'appel de Bobo-Dioulasso, Didier Hien.

L'armée burkinabè se renforce davantage avec 353 officiers de police judiciaire dont neuf personnels féminins. Après une formation de quatre mois au Centre national de qualification des sous-officiers de la gendarmerie (CNQSOG), ils sont désormais prêts à exercer leur spécialité dans le domaine des enquêtes. Cette formation avait pour but de renforcer leurs capacités en matière de police judiciaire afin de leur donner plus de pouvoir dans l'exercice de la police judicaire.

C'est ainsi que lors des cours, l'accent a été mis sur les matières juridiques, notamment sur le droit civil, le droit constitutionnel, le droit administratif, le droit de succession et de libéralité, le droit pénal général, le droit pénal spécial, la procédure pénale, la police judiciaire, etc.

Les officiels lors de la cérémonie de sortie de la première vague de la 25e promotion des OPJ

Des matières militaires et professionnelles ont été également révisées, ainsi que des connaissances générales consolidées par des communications et conférences sur des thématiques variées. « Au cours de la formation, en plus des matières juridiques dispensées, les stagiaires ont pu bénéficier également de conférences et de communications sur certains sujets tels que les droits de la propriété intellectuelle, la libre circulation des personnes et des biens, la prévention de la torture, la gestion du stress, la fraude de l'or, la cyber-sécurité, la radioprotection et la sûreté nucléaire », a expliqué le chef d'escadron Emile Soudré, commandant du CNQSOG.

Cette cérémonie de fin de formation a été marquée principalement par des allocutions et la remise symbolique d'attestations aux dix premiers stagiaires de la promotion. Dans son allocution, le chef d'escadron Emile Soudré a tenu à exprimer sa gratitude à toutes les personnes qui ont concouru à la réussite de cette formation. Il a rappelé à ces récipiendaires, le rôle essentiel du soldat de la loi qu'ils doivent assurer avec professionnalisme, efficacité, dévouement et dignité, afin de porter les valeurs de la gendarmerie nationale. Selon lui, les connaissances apprises au cours de la formation vont permettre à ces officiers de police judiciaire, d'accomplir leurs missions de police judiciaire militaire avec brio.

Cette formation aura donc tenu toutes ses promesses au regard des riches modules dispensés, afin de permettre aux stagiaires de mieux faire face à leur nouvelle vie professionnelle. A l'issu des examens, les résultats donnent un taux de réussite de 100% avec 17,139 comme la plus forte moyenne et 10,150 comme la plus faible. Désormais nantis de connaissances, ces récipiendaires entendent jouer leur rôle en qualité d'officiers de police judiciaire dont la mission principale est de constater les infractions à la loi pénale, de rassembler les preuves et de rechercher les auteurs dans le strict respect des prescriptions légales.

Selon l'officier de police Makariwiè Koéta, un récipiendaire, les acquis de cette formation va renforcer leurs valeurs d'intégrité, de probité et d'impartialité dans leurs rapports avec les justiciables

C'est le 30 octobre 2022 que la première vague de la 25e promotion des officiers de police judiciaire effectuait son rentrée au CNQSOG, sis au camp Kuinima de Bobo-Dioulasso. Selon l'officier de police Makariwiè Koéta, un des récipiendaires, les acquis de cette formation vont renforcer sans doute leurs valeurs d'intégrité, de probité et d'impartialité dans leurs rapports avec les justiciables. Il a saisi cette occasion pour saluer l'encadrement et les magistrats qui ont dispensé les cours tout au long de cette formation. « Cette formation d'officiers de police judiciaire nous donne une certaine prérogative d'agir sur le terrain. Qui parle de prérogative parle de pouvoir ; nous avons beaucoup appris durant cette formation ce qui nous donne plus de pouvoir pour mener à bien nos enquêtes », a-t-il laissé entendre.

Cette cérémonie a connu la participation du procureur général près la Cour d'appel de Bobo-Dioulasso, Didier Hien, représentant le ministre en charge de la justice, du chef d'état-major de la gendarmerie nationale, Evrard Somda, des commandants de régions militaire et de gendarmerie, des directeurs de l'état-major de la gendarmerie, des autorités administratives, religieuses et coutumières de la ville de Sya, des commandants de groupements, d'unités et de sous unités, des personnels de la garnison de Bobo-Dioulasso, des parents et des connaissances de la promotion sortante.

Le procureur général près la Cour d'appel de Bobo-Dioulasso, Didier Hien, a tenu à féliciter, au nom du ministre de la justice, ces officiers en fin de formation

Le procureur général près la Cour d'appel de Bobo-Dioulasso, Didier Hien, a tenu à féliciter, au nom du ministre, ces officiers en fin de formation. Il a par ailleurs indiqué qu'au regard de la situation sécuritaire actuelle du pays, « la mise à disposition de ressources humaines qualifiées est un motif réel qui augure le retour très proche à un environnement pacifié, pour le plein épanouissement des citoyens et le développement de la nation ». S'adressant aux OPJ, il les a invités à être très efficaces dans l'exercice de leur fonction de police judiciaire. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Éducation au Burkina : Des encadreurs du ministère de l'Education nationale bientôt outillés dans leurs domaines

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/02/2023 - 17:30

Les encadreurs du ministère de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales du Burkina Faso vont bénéficier, du 27 février au 3 mars 2023, d'une formation dans le domaine de l'approche curriculaire. Cette formation a débuté ce lundi 27 février à Ouagadougou en présence du secrétaire général dudit ministère.

Renforcer les capacités des responsables du ministère dans le domaine de l'approche curriculaire, c'est l'objectif de cette formation des encadreurs du ministère de l'Education nationale. Il s'agit pour le directeur du Bureau international de l'éducation (BIE) de l'UNESCO, Ydo Yao, après cette formation, de rendre disponible une masse critique d'expertises nécessaires pour travailler avec l'appui du BIE si le pays le souhaite, sur différents chantiers pour une meilleure qualité de l'éducation au Burkina Faso.

« Il est clairement ressorti des discussions que l'éducation ne peut être transformée que si les curricula le sont avant tout. Le BIE s'est donc résolument engagée à soutenir les Etats membres de l'Unesco, notamment les pays africains (priorité de l'UNESCO), dans leur quête d'une éducation plus pertinente sous-tendue par des systèmes éducatifs plus résilients, qui résistent aux pandémies (comme la Covid) et aux catastrophes naturelles qui, malheureusement, vont se multiplier en impactant les systèmes éducatifs », a expliqué Ydo Yao.

Ydo Yao,directeur du bureau international de l'éducation (BIE) de l'UNESCO.

Pour le directeur du Bureau international de l'éducation (BIE) de l'UNESCO, cet atelier va former une masse critique d'experts burkinabè capables d'effectuer un travail pour la transformation de la qualité de l'éducation au Burkina Faso.

« Pour cette formation qui commence pour l'instant en cinq jours qui va se poursuivre pendant trois mois, les thématiques de la formation vont concerner les questions curriculaires depuis l'élaboration de curricula, les réformes curriculaires, les questions de suivi-évaluation, les questions de matériel pédagogique », a-t-laissé entendre.

Pour le directeur de cabinet du ministre en charge de l'éducation nationale, Dr Souleymane Coulibaly, la mise en application de ce nouveau dispositif commandait l'écriture de nouveaux contenus de l'éducation fondés sur les résultats probants des pédagogies novatrices.

« La mise en confiance de l'apprenant dans le processus d'apprentissage, le passage d'un paradigme de la transmission verticale des savoirs à celui de l'apprentissage et à la centration sur l'apprenant, de la conception de programmes éducatifs axés sur le développement de savoirs, savoir-faire et savoir être intégrés, de la liaison de la théorie et de la pratique, la professionnalisation et la prise en compte des savoirs endogènes constituent les principaux axes de la réforme des curricula qui devrait faciliter la transformation de l'école », a expliqué Dr Coulibaly Souleymane.

Selon le directeur de cabinet du ministre en charge de l'éducation nationale, l'urgence de cette réforme a été par la suite soulignée par l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) qui, au regard de la faible compétitivité de nos économies, a perçu la nécessité de questionner l'efficacité des politiques éducatives en vigueur et a tiré la conclusion selon laquelle les systèmes éducatifs de nos pays ne permettaient pas de réaliser un véritable développement.

Carine DARAMKOUM
Lefaso.net

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Finance : le Maroc tourne la page de la « liste grise » du Gafi

Jeune Afrique / Finance - Mon, 27/02/2023 - 17:09
Jusque-là placé sous « surveillance renforcée » par la vigie internationale de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, le royaume a été retiré de la liste après « des progrès significatifs ».
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Mbandaka : 43 personnes vivant avec handicap bénéficient de vélos tricycles

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 27/02/2023 - 16:48

 



Quarante-trois personnes vivant avec handicap résidant à Mbandaka (Equateur) ont bénéficié, samedi 25 février, des vélos tricycles.


 


Cette donation est l’œuvre d’un groupe de jeunes médecins congolais, en partenariat avec la Fondation médicale « John pour les orphelins ».


 

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Enrôlement des électeurs à Walikale : un député provincial plaide pour une prorogation du délai de 30 jours

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 27/02/2023 - 16:45


Le député provincial Prince Kihangi plaide pour une prorogation du délai de 30 jours pour l’enrôlement des électeurs dans le territoire de Walikale (Nord-Kivu).


Depuis le 16 février dernier, jour du lancement officiel de l’opération d’identification et enrôlement des électeurs, au Nord-Kivu, l’enrôlement n’a pas encore commencé dans certaines zones de Walikale, explique-t-il. 

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Mbandaka : désaveu du président exécutif provincial du parti politique PUNA

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 27/02/2023 - 16:32


Le torchon brûle, depuis le dimanche 26 février à Mbandaka, au sein du secrétariat exécutif du Parti de l’Unité Nationale (PUNA) dans l’Equateur.


Trois mois seulement après la mise sur pied, par le directoire national, d’un nouveau Président exécutif provincial, celui-ci a été désavoué.

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Mise en œuvre des projets et programmes : L'Initiative masse critique des professionnels des projets et programmes de développement lancée

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/02/2023 - 16:00

Le ministre de l'économie, des finances et de la prospective, Aboubacar Nacanabo, a officiellement lancé ce 27 février 2023, l'Initiative masse critique des professionnels des projets et programmes de développement (IMCP). L'IMCP qui bénéficie de l'accompagnement de la Banque mondiale, vise à combler l'insuffisance des spécialistes intervenant dans la mise en œuvre des projets, dans les domaines de la gestion foncière, l'audit interne, la passation de marchés, la sauvegarde environnementale et le suivi-évaluation.

La mise en œuvre des projets et programmes de développement contribue à l'amélioration des conditions de vie des populations. Cependant, on note qu'il existe peu ou pas de spécialistes dans certains domaines pour assurer une mise en œuvre efficiente de ces projets. C'est fort de ce constat que le gouvernement burkinabè, appuyé par la Banque mondiale, a pensé et matérialisé l'Initiative masse critique des professionnels des projets et programmes, lancée ce jour.

Aboubacar Nacanabo, ministre de l'économie, des finances et de la prospective

Selon le ministre de l'économie, Aboubacar Nacanabo, ce sont au total 225 professionnels, soit 45 dans chacune des fonctions clés de gestion des projets, qui seront formés dans le cadre de l'IMCP. La formation qui dure un an, comprendra trois mois de cours théoriques et neuf mois de stage pratique dans une unité de gestion de projet. Peuvent prétendre aux différentes formations, les fonctionnaires de catégorie A1 ainsi que les jeunes diplômés titulaires d'une maitrise ou d'un master. Ce qui va permettre donc, pense Aboubacar Nacanabo, de non seulement accroître la capacité de l'administration publique en renforçant les compétences de ses ressources humaines, mais aussi d'augmenter l'employabilité des jeunes diplômés.

Maimouna Mbow Fam, représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso

La formation des spécialistes sera assurée par les universités Thomas Sankara et Joseph Ki-Zerbo, ainsi que l'Ecole nationale des régies financières (ENAREF). Le Pr Pam Zahonogo, représentant des trois structures de formation, a rassuré le ministre de l'économie, que la formation qui sera dispensée sera de qualité, avec l'élaboration et la mise en œuvre de modules adaptés. Il a aussi laissé entendre, que la sélection des auditeurs se fera dans la plus grande transparence, par la mise en place de comités de sélection.

Le ministre de l'économie échangeant les parapheurs contenant les partenariats de collaboration avec le président de l'université Thomas Sankara

Pour la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina, Maïmouna Mbow Fam, l'IMCP vient en réponse à une problématique récurrente lors des évaluations de son institution et qui constitue une cause de contreperformance : la faible existence de ressources humaines en qualité et en quantité suffisantes, pour une mise en œuvre réussie des projets et programmes de développement. C'est pourquoi, la Banque mondiale a choisi d'accompagner le gouvernement burkinabè dans sa mise en œuvre. « C'est une belle initiative que la Banque mondiale accompagne et compte vivement sur le leadership du gouvernement pour attirer d'autres partenaires afin d'aller à l'échelle. Pour sa part, la Banque mondiale réaffirme sa volonté de poursuivre son accompagnement pour les promotions à venir en prenant également en compte les besoins des collectivités territoriales », a-t-elle ajouté.

Une membre de la première cohorte recevant son certificat de fin se formation des mains du ministre de l'économie

Au cours de la cérémonie de lancement de l'IMCP, le ministre de l'économie a procédé à la signature d'accords de partenariats avec les institutions qui vont assurer la formation des professionnels. La première cohorte, formée à l'université Thomas Sankara en passation de marchés et forte de 14 personnes, s'est aussi vu remettre des certificats de fin de formation.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net

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L’opération d’enrôlement des électeurs lancée ce lundi au Canada

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 27/02/2023 - 15:49


 


L’opération d’enrôlement des électeurs, pour les Congolais résidant au Canada, a débuté ce lundi 27 février dans la ville d’Ottawa, province d’Ontario.


 


Lancée par le rapporteur-adjoint de la CENI, Paul Muhindo, cette opération se déroule dans l’enceinte de l'ambassade de la RDC, se trouvant dans cette ville canadienne.


 

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Nord-Kivu : paralysie des activités minières à la suite des combats FARDC-M23

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 27/02/2023 - 15:14


Plusieurs activités minières sont paralysées, depuis quelques mois, au Nord-Kivu après que le M23 a pris le contrôle de plusieurs agglomérations des territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi.


La dernière remonte à dimanche 26 février lorsque la cité de Rubaya, à plus de 60 KM à l’Ouest de Goma, est passée sous leur occupation.

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