Dans le cadre des festivités du trentenaire de l'ONG CREDO, des enfants et jeunes parrainés ont été gratifiés de bourses d'études pour la rentrée scolaire 2023-2024. La cérémonie de remise s'est déroulée le jeudi 28 septembre 2023, à Ouagadougou, sous le patronage de l'ancien Premier ministre Tertius Zongo.
CREDO fait de la scolarisation des enfants, l'une de ses nobles missions. En août 2023, l'ONG lançait une activité de collecte de fonds dénommée « Opération 6 000 bourses », qui se déroule durant toute l'année. La valeur de la bourse est estimée à 120 000 francs CFA. Des entreprises, des ONG et des personnes ressources ont cru à cette vision, et ont laissé parler leur cœur. Ce jeudi 28 septembre 2023, le palais de la culture Jean Pierre Guingané a refusé du monde, à l'occasion de la cérémonie de remise des bourses d'études collectées.
Ces bourses de scolarisation sont accordées aux enfants issus de familles démunies, aux orphelins et aux enfants déplacés internes. La répartition se présente comme suit : 90 000 FCFA pour les élèves du primaire, 105 000 pour ceux du collège et 225 000 FCFA pour ceux du supérieur. Les bénéficiaires du jour, par la voix de leur représentante, ont remercié l'ONG CREDO. « Nous sommes contents car chaque année, CREDO apporte un soutien pour le paiement des frais de scolarité, la prise en charge de nos tenues et cantines scolaires et l'accompagnement médical à travers les visites médicales annuelles et un appui des consultations, et des frais d'ordonnances en cas de maladie », ont-ils dit.
Le parrainage des enfants vulnérables est au cœur des activités de CREDO depuis sa création en 1993. « Nous travaillons dans douze régions du Burkina Faso sur les treize sans distinction de races, ni d'ethnies. Notre parrainage touche tous les enfants de toutes les confessions possibles. Aujourd'hui, c'est la poursuite d'une œuvre entamée depuis 30 ans », a fait observer le secrétaire général, Josias Sanogo, tout en insistant sur le caractère endogène de l'opération 6 000 bourses.
Il s'agit, selon lui, d'interpeller les Burkinabè à parrainer des Burkinabè. « Nous avons, depuis très jeunes, entendu parler de parrainage. C'est le Blanc qui parraine un Africain. Mais depuis un certain temps, nous sommes inscrits dans la dynamique que, désormais, ce sont des Burkinabè qui parrainent des Burkinabè. Nous voyons les fruits. Nous sommes fiers de notre pays », poursuit M. Sanogo.
Dans son discours, il a souligné l'importance de l'éducation en tant que vecteur incontournable pour sortir du cycle de la pauvreté. A ce titre, « elle offre aux enfants de nouvelles perspectives, stimule leur développement personnel et leur donne les compétences nécessaires pour réussir dans la vie. Dans ce combat, nous avons toujours bénéficié de la générosité des hommes et de la grâce du Seigneur ».
Le conseiller technique François Compaoré est porteur d'un message du ministre de l'éducation nationale : reconnaissance et gratitude. « L'éducation, comme le disait quelqu'un, est une chose trop sérieuse pour qu'on laisse sa conduite à l'État seul. Aujourd'hui, le Burkina Faso est en proie à une crise sécuritaire qui frappe au premier plan nos écoles, c'est-à-dire l'avenir de notre pays, nos enfants, nos élèves. C'est la raison pour laquelle il est important que les efforts soient fournis et que le ministère reconnaisse tous les efforts qui sont fournis pour permettre à des enfants burkinabè de continuer d'apprendre, de se cultiver, afin que demain les idées de paix, de vivre ensemble prennent le dessus sur les idées de violence et de guerre. C'est ce message que le ministre voudrait apporter à l'ONG CREDO qui se bat pour le devenir de nos enfants », a-t-il livré à cette occasion.
Pour sa part, la marraine Céline Yoda a remercié et félicité CREDO pour son engagement en faveur des enfants vulnérables au Burkina Faso, et ce, en dépit du contexte sécuritaire national difficile. « Beaucoup d'ONG ont fermé mais par la grâce de Dieu, elle continue ses interventions sur le sol burkinabè », se réjouit-elle. L'ancienne ambassadrice a joint sa voix à celle de CREDO pour interpeller tous ceux qui peuvent accompagner la vision du parrainage endogène afin de ne pas dépendre continuellement de l'aide extérieure.
Le parrain, Dr Daniel Zopoula, président fondateur de l'ONG Bridges of Hope Canada, est sensible aux questions liées aux enfants. Résident au Canada, il a effectué le déplacement pour célébrer CREDO. Lors de la cérémonie de remise de bourses d'études, Pasteur Zopoula a pris l'engagement devant un parterre d'invités de parrainer 100 enfants. « J'ai connu des moments difficiles dans ma vie. Aujourd'hui, Dieu m'a béni. Je suis revenu au Burkina Faso pour apporter mon aide aux autres ».
En termes de performances, l'ONG CREDO a parrainé environ 120 000 enfants au Burkina Faso depuis sa création.
Aïssata Laure G. Sidibé
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Selon l'Agence d'information du Burkina (AIB), les vecteurs aériens ont neutralisé des terroristes parmi une centaine en mouvement aux environs de Quargaye (Koulpelogo, Centre-est) , ce 28 septembre 2023.
Les assaillants ont quitté les forêts de Kankanmogré et de Kabonga pour mener une attaque.
Ils ont été repérés par les vecteurs aériens qui les ont suivis jusqu'à leur point de convergence, situé dans un hameau aux environs de Ouargaye.
Autre victoire, près de Silmangué (région du Centre-nord), le système de surveillance aérien a découvert une base terroriste dans un hameau à Pelhoute.
Une quinzaine d'hommes armés installés dans un bâtiment servant de quartier général ont également été neutralisés par des frappes.
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Source : AIB
Dans son édito datant du 27 septembre 2023 et intitulé « Mon capitaine, il faut changer votre fusil d'épaule », notre confrère de l'Observateur Paalga faisait le bilan des actions du MPSR 2 , un an après sa prise du pouvoir ( 30 septembre 2022).
Le journal souligne qu'il y a eu des acquis. Cependant, il y a des dérives qui sont constatées depuis l'arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré.
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« … En un an, de nombreux actes souvent volontaristes et mâtinés d'idéologie ont été posés. Ainsi, et à titre d'exemples, de la dénonciation des accords militaires et fiscaux qui nous liaient à la France, du renvoi de la force Sabre qui stationnait à Kamboinsin, de la mise en œuvre de l'actionnariat populaire, de l'offensive agro-sylvo-pastorale, des nouvelles bornes légales imposées aux promoteurs immobiliers, de la résiliation du contrat sur l'aéroport de Donsin qui liait l'Etat à une société française, de la cession d'actifs miniers d'Inata et de Tambao à AfroTurc, etc.
Sauf à pécher contre l'esprit, on ne peut donc pas nier que de nombreuses mesures ont été prises même si pour certaines, il faut attendre d'en mesurer l'efficacité et l'impact dans le temps. Cependant, douze mois après l'avènement du MPSR II, force est de reconnaître que le problème qui a justifié l'irruption du capitaine Traoré sur la scène politique nationale est loin d'être réglé.
Bien au contraire, malgré l'acquisition de moyens substantiels, notamment en matière de vecteur aérien (drones et hélicoptères), le recrutement massif de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) la réorganisation du maillage sécuritaire du territoire qui avait déjà commencé avec Roch et Damiba, malgré la neutralisation par centaines de ces fourmis rouges qui s'incrustent dans tous les coins et recoins du pays et la destruction de leurs bases, on ne perçoit toujours pas de résultats objectivement mesurables dans la reconquête du territoire même si, fort opportunément, une dizaine de jours avant l'anniversaire, le Conseil des ministres, en sa séance du mercredi 20 septembre dernier, a annoncé le retour de 191 937 personnes déplacées internes dans leurs localités d'origine. Un chiffre très précis, à la PDI près, dont on ne peut que se féliciter en espérant que toutes les conditions (sécuritaires en l'occurrence) ont été réunies sur place pour qu'elles y restent et ne soient pas de nouveau contraintes de fuir et, surtout, que cette tendance positive se poursuivra.
Car pendant que certains regagnent le bercail, d'autres prennent toujours le chemin inverse.
Ces douze derniers mois, le nombre de PDI a franchi allègrement la barre des 2 millions, le nombre d'écoles, de centres de santé fermés continue sa courbe ascendante et le retour de l'Etat dans ces zones où la vermine fait la pluie et le beau temps se fait attendre.
(…)Si donc, sur le terrain miné de la reconquête du territoire, les indicateurs objectivement mesurables et constatables ne sautent pas forcément aux yeux nonobstant l'engagement sans faille de nos FDS et des VDP qui continuent de tomber chaque jour au champ d'honneur, les restrictions des libertés individuelles et collectives, elles, par contre, sautent aux yeux.
Qu'on se comprenne bien. En temps de péril, il est normal que pour sauver la patrie en danger, chaque citoyen concède une partie de ses droits et que la cité remette pour un temps déterminé son sort entre les mains d'un « dictateur », détenteur de l'imperium au sens noble où on l'entendait dans la Rome antique. Mais de là à instaurer une chape de plomb sous le couvert de la lutte contre le terrorisme juste parce qu'on ne souffre pas la contestation, il y a un pas que le capitaine aurait gagné à ne pas franchir.
Des partis politiques et des OSC mis sous coupe réglée, des tentatives de musèlement des journalistes dont la plume tremble chaque fois qu'ils doivent opiner sur la situation nationale (beaucoup ne s'y risquent même plus), des magistrats tenus en laisse par le premier magistrat…pour le capitaine Traoré, tout le monde doit marcher au pas et gare à celui qui ne file pas droit.
Pendant ce temps, d'autres campent sur la place publique et sont autorisés à manifester. Ce n'est pas juste comme l'Etat doit savoir l'être en toutes circonstances et s'il suffisait de bâillonner toutes les voix discordantes, d'installer une forme de terreur kaki pour que la paix revienne, il y a longtemps que le problème aurait été réglé. Or deux putschs après, on est loin d'apercevoir le bout du tunnel.
Il ne faut donc pas se tromper d'ennemi.
On aurait tort en effet de prendre ceux qui sont d'un avis contraire pour des « apatrides » qu'il faut abattre alors que dans le même temps, on proclame l'union de tous les Burkinabè car nous vaincrons ensemble ou nous périrons ensemble.
Au demeurant, depuis sept ans que nous sommes embourbés, et pour ne parler que des pisse-copies, Dieu seul sait combien de fois les médias ont permis aux politiques et aux FDS de rectifier le tir là où il le fallait. On ne le dira jamais assez, les vérités qu'on n'aime pas entendre sont celles qu'on gagnerait à méditer le plus.
Et s'il est bien une catégorie d'individus dont l'homme du 30-Septembre doit se méfier, c'est moins ceux qui critiquent son action pour lui permettre de se corriger et de nous sauver que ceux qui lui chantent chaque jour qu'il est le plus beau, le plus fort et le plus intelligent. Ils seront les premiers à retourner leur veste au moindre pépin comme on l'a si souvent vu dans l'histoire récente du Burkina. Comme le disent les Ecritures, ils vous auront renié trois fois avant que le coq n'ait chanté. C'est juste un conseil d'ami.
Autre chose, mon capitaine, si le discours officiel chante les vertus de la bonne gouvernance, les actes trahissent parfois une gestion patrimoniale des affaires publiques.
Certes, on ne gouverne qu'avec ses amis et non avec ses ennemis et comme le dit un adage bien de chez nous, « le naam se bouffe en famille ». Qu'à cela ne tienne, avec ses petits et grands frères, ses oncles, papas et tantes qui gravitent dans les premiers cercles du pouvoir, on a parfois le sentiment d'un IB & Co plutôt gênant, surtout quand on veut jouer au révolutionnaire au-dessus de tout soupçon comme la femme de César.
Comparaison pour comparaison à Sankara, le leader de la révolution d'août-83 n'aurait pas fait cela. Seulement voilà, 40 ans après, les officiers subalternes qui roulent carrosse, au propre comme au figuré, savent que la révolution à la sauce potasse de leurs devanciers n'était pas particulièrement ragoutante. On l'a bien compris, « la révolution n'a jamais aboli les privilèges, elle change juste les privilégiés » (Albert Camus). Seulement, ça fait tache au moment où la majorité des Burkinabè étouffent à cause des multiples taxes et impôts créés pour soutenir l'effort de guerre et des conditions de vie on ne peut plus difficiles.
Pour toutes ces raisons et bien d'autres, il n'y a vraiment pas de quoi pavoiser et les zélateurs du régime qui s'apprêtent à commémorer l'An I du MPSR rectifié devraient se garder de plastronner. S'il fallait faire le bilan d'une année de rectification du MPSR, au lieu de se gargariser sur les acquis, ce serait bien de s'appesantir sur les lacunes et insuffisances pour redresser la barre pendant qu'il est temps
Et si commémoration il devait y avoir, ça devrait être une journée d'hommage, de souvenir et de recueillement pour les martyrs de Koumbri, de Nassoumbou, de Foutouri, de Bourzanga, de Seytenga, de Solenzo, de Solhan, de Déou-Oursi, d'Ougarou… de tous ces éléments des FDS et VDP ainsi que des nombreux civils fauchés par les balles assassines de ceux qui ont juré notre perte. Pas pour faire le panégyrique d'un homme, soit-il messianique, et de son régime.
Pas en ces temps troubles. »
Source : L'Observateur Paalga
La cheffe de le MONUSCO, Bintou Keita, a présenté jeudi 28 septembre au Conseil de sécurité de l’ONU sont rapport trimestrielle sur la République démocratique du Congo (RDC). Elle a salué les efforts de la RDC à tenir les élections générales dans le délai constitutionnel, tout en déplorant la persistance de l’insécurité dans l’Est.
PMNCH a organisé, le lundi 18 septembre 2023, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, un événement de haut niveau sur le thème « Renouveler la promesse en faveur des femmes, des enfants et des adolescents ». Il était question d'amener les gouvernements à « réinventer radicalement la santé mondiale », en plaçant les femmes, les enfants et les adolescents au centre des efforts.
Réinventer la santé mondiale pour consolider les acquis. En marge de l'Assemblée générale de l'ONU, PMNCH a organisé, lundi 18 septembre 2023 à New York, un événement de haut niveau autour du thème « Renouveler la promesse en faveur des femmes, des enfants et des adolescents ». L'évènement s'est tenu sous la houlette du président sud-africain, Cyril Ramaphosa. Le principal message de cette réunion est de rappeler aux gouvernements la nécessité de « réinventer radicalement la santé mondiale », en plaçant les femmes, les enfants et les adolescents au centre des efforts. Et ce, pour éviter un recul des multiples acquis en matière de développement.
Selon le président Cyril Ramaphosa, cité par PMNCH dans un compte rendu de l'activité publié sur son site web, « les femmes, les enfants et les adolescents sont confrontés à des défis croissants en matière de santé et de bien-être ». « Si nous garantissons la santé de chaque femme, enfant et adolescent, nous améliorerons fondamentalement la santé et le bien-être de toute l'humanité. Nous sortirons des millions de personnes de la pauvreté et ferons avancer la cause du progrès humain », a laissé entendre Cyril Ramaphosa.
Il a saisi l'occasion pour souligner le rôle de leader que doivent jouer les dirigeants au plus haut niveau. « En tant que chefs d'État, nous pouvons faire preuve de leadership et inspirer des actions ambitieuses. Nous avons le pouvoir de mobiliser nos pairs et de faire progresser les politiques, les programmes et les initiatives de financement pour obtenir de meilleurs résultats. Les dirigeants des pays BRICS et du G20 sont particulièrement bien placés pour faire progresser les femmes, les enfants et les adolescents les plus vulnérables », a-t-il souligné.
Le dirigeant sud-africain a invité tous les dirigeants à rejoindre le Réseau des leaders mondiaux, lancé plus tôt cette année avec le soutien de PMNCH. Le réseau rassemble divers chefs d'État qui plaident pour que les pays augmentent leurs investissements, renforcent leurs directives politiques et améliorent leur prestation de services pour la santé et le bien-être des femmes, des enfants et des adolescents. « Avec le leadership du président Ramaphosa, nous espérons faire de ce réseau quelque chose de grand », a relevé Helen Clark, présidente de PMNCH et ancienne Première ministre de Nouvelle-Zélande.
Plusieurs autres leaders et champions de la santé sont intervenus au cours de l'évènement. Il s'agit, entre autres, de Mette Frederiksen (Première ministre du Danemark), Winnie Byanima (directrice exécutive de l'ONUSIDA), Natalia Kanem (directrice exécutive de l'UNFPA) et Saima Wazed, championne mondiale de la santé publique, représentant sa mère, la Première ministre Sheikh Hasina du Bangladesh.
La Directrice générale de l'UNICEF, Catherine Russell, a dans son intervention souligné le besoin urgent d'élargir l'accès aux soins de santé primaires, de soutenir les agents de santé communautaires et d'assurer un financement durable. « Chaque dollar que nous investissons dans la santé et le bien-être des femmes, des enfants et des adolescents, génère d'énormes avantages sociétaux et économiques pour tous », a-t-elle déclaré dans son discours d'ouverture, au nom du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
Depuis le début du mois de septembre 2023, les équipes techniques de SITARAIL ont entamé une vaste opération de mise en œuvre de roues neuves qui serviront à équiper le matériel ferroviaire roulant (wagons et locomotives) qui en nécessitent.
Au total, plus de 1.300 roues neuves, récemment acquises par SITARAIL, depuis 2020 à ce jour, seront mises en œuvre. Le but final étant de garantir la disponibilité du matériel roulant pour la poursuite de l'approvisionnement du Burkina Faso par rail.
Une personne est morte et onze autres ont été blessées dans une explosion accidentelle au stade de l’Unité à Goma, ce jeudi 28 septembre dans l’après-midi.
Selon un communiqué de l’armée, l’incident a eu lieu à 16hOO.
Dans ce communiqué, la direction générale de l'Agence nationale pour la sécurité sanitaire de l'environnement, de l'alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT, ex LNSP) explique que certains producteurs locaux font apposer sur l'emballage de leurs produits, les mentions « Certifié par le Laboratoire national de santé publique (LNSP) » ou « Contrôlé par le LNSP ».
Elle précise aux populations qu'en temps normal, l'usage de cette mention doit se faire pour les clients qui sont sous protocole avec l'ANSSEAT et pour lesquels il est effectué régulièrement des contrôles de qualité.
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COMMUNIQUE
Fiche d'alerte 003/2023/ANSSEAT ex-LNSP
Utilisation abusive de la mention « Contrôlé par le LNSP »
Certains producteurs locaux font apposer sur l'emballage de leur produit, les mentions « Certifié par le Laboratoire national de santé publique (LNSP) » ou « Contrôlé par le LNSP ».
L'Agence nationale pour la sécurité sanitaire de l'environnement, de l'alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT, ex LNSP) tient à préciser à tous ses clients, ainsi qu'à l'opinion publique, que l'usage de la mention « Contrôlé régulièrement par l'ANSSEAT » est autorisé uniquement pour les clients qui sont sous protocole avec l'ANSSEAT et pour lesquels elle effectue régulièrement des contrôles de qualité.
En ce qui concerne le produit DENGKAO, la qualité microbiologique d'un lot a été contrôlé par l'ANSSEAT en 2016, à la demande du producteur.
Les résultats ont montré que le niveau de contamination microbienne du lot de production soumis à son analyse était dans les normes admises pour les médicaments traditionnels.
La conformité déclarée ne concernait donc que la propreté microbienne du lot analysé et n'attestait pas de son efficacité thérapeutique.
Ces précisions avaient déjà été notifiées en 2020 au tradipraticien de santé, promoteur dudit produit, lors d'une rencontre avec lui et il s'était engagé à supprimer cette mention de l'emballage de son produit.
Enfin, il est important de souligner que pour tous les produits de santé, y compris les médicaments traditionnels améliorés, seule l'autorisation de mise sur le marché (AMM) délivrée par l'Autorité nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) peut garantir de leur efficacité et de leur sécurité d'emploi.
Le Directeur général