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Afrique

Pobè : Un receleur de moto présenté à la presse

24 Heures au Bénin - Wed, 15/06/2016 - 00:02

Les éléments de la brigade de recherche de Pobè ont présenté à la presse ce mardi, le nommé Taïwo Bassitou, la trentaine environ, et un individu spécialisé dans la vente des motos volées à Cotonou et ses environs avec six motos, à Ikpinlè dans la commune d'Adja – Ouèrè, sous la houlette du commandant de la compagnie de gendarmerie de Pobè, le capitaine Konto Sabi Fulbert.

Selon l'adjudant Maxime Montcho, commandant de la brigade de recherche de Pobè, c'est dans le cadre d'une opération sécuritaire lancée par la haute hiérarchie militaire que son unité a reçu des informations de cette dernière. De commun accord avec le commandant de la compagnie de gendarmerie de Pobè, poursuit – il, cette information a été traitée minutieusement et ses éléments se sont transportés à Ikpinlè dans la commune d'Adja – Ouèrè et ont réussi à mettre la main sur un élément appartenant à une bande spécialisée dans le vol à main armée et résidant à Cotonou. A l'en croire, l'élément interpelé réside à Cotonou et était en partance à Ikpinlè.

« L'intéressé nous a présenté les pièces de la moto faisant croire qu'il y a une légalité qui a été établie. Nous nous sommes allés au-delà de ses intentions, ce qui nous a amenés à le confondre. Il a reconnu les faits et a avoué qu'il serait un individu spécialisé dans la vente des motos volées par une bande dont il serait membre à Cotonou », a confié l'adjudant Maxime Montcho avant de rappeler que le mode opératoire de la bande consiste à établir d'autres pièces aux motos volées avant de procéder à la vente. Il a par ailleurs précisé que les enquêtes se poursuivent, mais notifié que les complices de l'élément interpelé ont pris au cou leur jambe et ont rejoint le Nigeria avant de rassurer de l'établissement de la procédure afin de présenter au procureur de la République tous les individus de la bande.

Le commandant de la compagnie de gendarmerie de Pobè, le capitaine Konto Sabi Fulbert, a invité les populations à une franche collaboration avec les hommes en uniforme et rassuré de la sécurité et la libre circulation des personnes et des biens dans sa circonscription d'intervention. Il a d'autre part souhaité que toute personne qui possède des pièces originales et légales d'une des motos se présente à la brigade de recherche de Pobè pour retirer leur bien.

ABP/ ID/TB

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West Ham : Feghouli a choisi la Premier League

Afrik.com - Tue, 14/06/2016 - 23:57
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Aplahoué : Un faux procureur appréhendé par la gendarmerie

24 Heures au Bénin - Tue, 14/06/2016 - 23:49

La compagnie de gendarmerie d'Aplahoué a appréhendé à Azovè lors de son opération « coup de poing » de ces derniers jours, un individu spécialisé dans l'escroquerie et usage de faux, a appris ce mardi le correspondant local de l'ABP de source proche de la compagnie.

Selon le commandant de la compagnie d'Aplahoué, le capitaine Hounsou M. Fréjus Arnaud, le mis en cause, S. Gildas, a pour mode opératoire de se faire passer tantôt pour un magistrat, tantôt pour un greffier ou un procureur afin d'escroquer facilement les populations.

Sa dernière opération au cours de laquelle il a été pris est relative à une affaire de conflit domanial entre deux parties et dont le dossier est pendant devant la Cour suprême.

Toujours selon le commandant de compagnie, très habilement S. Gildas sous la présentation du procureur près la Cour suprême a rencontré séparément les deux parties et leur a promis ses services aux fins de les sortir d'affaire.

La providence n'étant toujours pas avec lui, il a été pris par les éléments du capitaine Hounsou sur les lieux où il devrait entrer en possession de l'obligation financière de la deuxième partie tout en ayant déjà réussi à empocher près de 500 mille francs auprès de la première partie.

Face à l'ampleur que ne cesse de prendre l'escroquerie dans le département du Couffo, le commandant de la compagnie de gendarmerie d'Aplahoué invite les populations de ce département à une franche et sincère collaboration avec les forces de sécurité et de l'ordre en leur fournissant des renseignements fiables et objectifs afin qu'elles mettent hors d'état de nuire ces vils individus.

Il faut préciser que le présumé S. Gildas sera présenté au procureur de la République près le tribunal de première instance de deuxième classe d'Aplahoué où il répondra de ses actes.

ABP/CBA/TB

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Le gouvernement interpellé sur la gestion des 16 milliards mis à disposition par la BOAD

24 Heures au Bénin - Tue, 14/06/2016 - 23:35

La BOAD a financé à heuteur de 16 milliards le système d'alimentation en eau potable à Parakou Parakou. Mais pour le moment le populations continuent de souffrir du manque d'eau et de ces conséquences non seulement sur la santé mais aussi sur les activités. De ce fait, une question orale avec débat vient d'être posée par certains députés au gouvernement. (lire la question orale)

QUESTIONS ORALES AVEC DEBAT ADRESSEES AU GOUVERNEMENT ( Ministre des Finances)
OBJET : SECOND ACCORD DE FINANCEMENT DU PROGRAMME "PARAKOU EAU 2045"

Depuis quelques années, le système d'alimentation en Eau Potable de la commune de Parakou est complètement dégradé avec une retenue totalement envasée de sorte que le barrage d'Okpara n'arrive plus à couvrir les besoins de la commune et de ses environs. Cette déficience se justifie par le fait que les derniers travaux entrepris sur le barrage remontent à plus de quarante (40) ans. Ainsi, plus de deux cent mille (200 000) âmes sont confrontées à toutes sortes de problèmes relatifs à la pénurie d'eau potable.
C'est dans ce contexte que le Gouvernement béninois avait initié le programme "Parakou Eau 2045". D'un coût global de seize milliards (16000 000 000) de francs CFA ; avec l'implication de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et de la partie néerlandaise, ledit projet est destiné à régler efficacement et définitivement tous les problèmes relatifs à la pénurie d'eau dans la commune de Parakou et de ses environs.
Dans ce sens, en juin 2015, le premier accord de financement de huit milliards (8 000 000 000) de francs CFA par la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) a été ratifié par l'Assemblée Nationale.
Logiquement, le second accord de financement de huit milliards (8 000 000 000) de francs CFA aussi par la même institution ayant pris en charge la totalité du financement du projet devrait suivre depuis quelques temps étant donné que ce financement a été approuvé par le Conseil d'Administration de la BOAD en décembre dernier. Depuis près d'un an, la situation n'a fait que connaître apparemment une
stabilité. Cette situation est à l'origine de nombreuses suspicions donnant libre cours à toutes formes d'interprétation et d'imagination de la part des détracteurs de l'actuel Gouvernement dont les efforts et la méthode sont pourtant très appréciés par divers acteurs. Pendant ce temps, les nombreuses difficultés auxquelles les populations sont exposées pour raison de pénurie d'eau persistent de plus en plus,
aggravant ainsi la situation.
Face à une situation aussi sensible et préoccupante, relative à la santé d'une frange importante des populations du Bénin, certaines interrogations trouvent tout leur sens et doivent être clairement posées :
• Quelle est la situation réelle du programme "Parakou Eau 2015" ?
• Qu'est-ce qui est prévu pour le compte du programme "Parakou Eau
2015" dans le budget général de l'Etat exercice 2016 ?
• Quelles sont les raisons pour lesquelles le second accord de financement de huit milliards (8 000 000 000) de francs CFA par la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) n'est pas encore signé jusqu'à ce jour alors que le Conseil d'Administration de la BOAD a approuvé ledit financement en décembre dernier ?
• Quelles sont les mesures que le Gouvernement entend prendre pour
donner satisfaction aux populations concernées par ce problème de pénurie d'eau potable dans la commune de Parakou et environs et leur garantir une bonne santé au cas où les problème perdurerait.

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Les Libyens appelés à s’unir face à l’EI, vote à l’ONU

Maliactu - Tue, 14/06/2016 - 22:18

Le chef du fragile gouvernement d’union nationale en Libye, Fayez al-Sarraj, a appelé mardi ses concitoyens à soutenir l’offensive pour reprendre Syrte au groupe jihadiste Etat islamique (EI), à laquelle refusent de participer les autorités contrôlant l’est du pays.

M. Sarraj est soutenu avec force par l’ONU, dont le Conseil de sécurité a voté à l’unanimité une résolution autorisant l’opération navale européenne au large de la Libye à contrôler l’embargo sur les armes imposé depuis 2011, afin d’aider le gouvernement d’union libyen dans sa lutte contre les jihadistes.

« Nous saluons les victoires remportées par nos fils dans la bataille pour la libération de Syrte. Elles méritent d’être l’exemple d’un projet national » autour duquel les Libyens doivent « s’unir », a dit le chef du gouvernement d’union (GNA) dans une allocution télévisée.

Installé depuis le 30 mars à Tripoli, M. Sarraj a vu sa position renforcée par les succès de l’offensive lancée le 12 mai par les forces loyalistes qui ont repris de nombreux secteurs à l’EI dont le port et l’aéroport international de Syrte, son fief en Libye situé à 450 km à l’est de Tripoli.

Les forces pro-GNA ont avancé dans Syrte mais se heurtent à la résistance de l’EI. « Nos forces ont repoussé une nouvelle attaque de l’EI qui tentait de reprendre le contrôle du port », a déclaré à l’AFP Reda Issa, porte-parole des forces gouvernementales.

Deux membres des forces du GNA ont été tués et 14 blessés dans la journée dans les combats, selon une source médicale.

– Où va le général Haftar? –

Soutenues dans leur opération par l’aviation et l’artillerie lourde, les troupes du GNA se trouvent désormais aux entrées de cette zone de 5 km2 qu’elles assiègent et qui s’étend du centre de la ville côtière jusqu’à la mer, au nord.

Pour M. Sarraj, le défi est de transformer les succès militaires des derniers jours en victoire politique. Son objectif déclaré est de faire du GNA le seul gouvernement d’une Libye unie, comme le souhaitent aussi l’ONU et la communauté internationale.

Mais il se heurte jusqu’à présent au refus des autorités basées dans l’est du pays et contrôlant la Cyrénaïque, l’une des deux grandes régions peuplées du pays, de reconnaître sa légitimité et de lui céder le pouvoir.

Ces autorités considèrent les forces pro-GNA comme des « hors-la-loi ».

« Nous suivons de près les combats à Syrte (…) mais chaque chose en son temps », a déclaré à l’AFP le colonel Ahmad al-Mesmari, un porte-parole des forces fidèles au général Khalifa Haftar, qui revendique détenir l’autorité militaire dans l’est.

Ces forces combattent depuis deux ans des groupes islamistes -dont l’EI- présents à Benghazi, la deuxième ville du pays, située à 1.000 km à l’est de Tripoli, et dans sa région.

« La nouvelle donne n’est pas favorable à Khalifa Haftar », surtout si « les forces fidèles au GNA, son principal rival, réussissent à libérer Syrte de l’EI », souligne Mohamed Eljarh, expert libyen au Centre Rafic Hariri pour le Moyen-Orient.

– Vote à l’ONU –

Les forces pro-GNA sont placées sous un commandement conjoint basé à Misrata, à 200 km à l’ouest de Tripoli. Elles sont composées de milices issues des villes de l’ouest qui s’étaient illustrées durant la révolte ayant conduit à la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.

L’offensive sur Syrte est également menée par des unités venant de régions situées plus à l’est, comme les Gardes des installations pétrolières.

Elle a fait plus de 140 morts parmi les forces pro-GNA et plus de 500 blessés, selon des sources médicales.

Le bilan des pertes dans les rangs jihadistes n’est pas connu mais est probablement très élevé. L’EI aurait quelque 5.000 combattants en Libye, dont de nombreux étrangers venus d’autres pays africains ou du Moyen-Orient, selon des responsables américains. La grande majorité d’entre eux seraient à Syrte, la seule grande ville contrôlée dans le pays par l’EI.

A New York, le Conseil de sécurité de l’ONU a autorisé l’opération navale européenne au large de la Libye à faire respecter l’embargo sur les armes, pour empêcher entre autres que des armes aillent aux forces rivales ou aux groupes extrémistes comme l’EI.

La résolution, qui élargit le mandat de l’opération Sophia à la demande de l’Union européenne, a été adoptée à l’unanimité des 15 membres du Conseil.

La plupart des armes entrant en Libye ne vont pas au gouvernement légitime mais à son rival ou à divers groupes armés et milices.

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Congo: le général Mokoko placé en garde à vue

Maliactu - Tue, 14/06/2016 - 21:42

Le général Jean-Marie Michel Mokoko, candidat malheureux à la présidentielle du 20 mars remportée par le président Denis Sassou Nguesso, a été placé en garde à vue mardi à la direction générale de surveillance du territoire (DGST) à Brazzaville, a annoncé à l’AFP son avocat.

« On vient de nous notifier son arrestation à 18H45 locales (17H45 GMT). Il est gardé à vue à la DGST », a déclaré Me Yvon Eric Ibouanga.

« Pour l’instant, nous sommes encore dans l’enquête préliminaire concernant son dossier. On se réserve (le droit, NDLR) de révéler toutes les informations », a-t-il ajouté.

Selon des témoins, M. Mokoko a été escorté mardi à la DGST par plusieurs policiers.

Jeudi dernier, le ministre de la justice, Pierre Mabiala, avait réclamé l’accélération de la procédure contre le général Mokoko.

Ancien chef d’Etat-major des armées du Congo de 1987 à 1993, passé par l’École supérieure militaire (ESM) de Saint-Cyr en France, le général Mokoko a été jusqu’à début février représentant spécial de la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA) en Centrafrique.

Il a démissionné début février de son poste de conseiller du président Sassou Nguesso chargé des questions de paix et de sécurité, qu’il occupait depuis 2005, pour se porter candidat à l’élection présidentielle du 20 mars, où il a recueilli moins de 14% de voix.

Le scrutin a été remporté par M. Sassou Nguesso, avec plus de 60% de suffrages, des résultats officiels qualifiés de « forfaiture » par cinq opposants, dont le général Mokoko.

Le général est mis en cause dans une vidéo tournée en 2007 le montrant discutant d’un plan visant à chasser M. Sassou Nguesso du pouvoir avec un homme dont on ne voit pas le visage et se présentant comme appartenant au service de renseignement extérieur de la France (la DGSE).

A la veille de la présidentielle, M. Mokoko a été entendu plus d’une fois dans cette affaire par la police.

Depuis l’élection, il vit en résidence surveillée dans sa maison du centre-ville de Brazzaville.

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Congo-Brazzaville : le général Mokoko placé en garde à vue à la DGST

Jeune Afrique / Politique - Tue, 14/06/2016 - 21:40

Le général Jean-Marie Michel Mokoko a été arrêté mardi soir et placé en garde à vue à la direction générale de surveillance du territoire (DGST) à Brazzaville, a annoncé son avocat.

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Mali : Panique à bord: Modibo Sidibé fait-il peur?

Maliactu - Tue, 14/06/2016 - 20:58
Modibo Sidibé L’annonce de son arrivée à Paris a mis en branle les sections de la majorité présidentielle en lien avec des membres du gouvernement. Des signes apparents de fébrilité sont perceptibles sur leurs visuels de communication notamment leur lettre d’invitation adressée aux responsables des sections de partis en France. En bonne page de ce document sont exhibées les armoiries de la République du Mali qui, de surcroît, s’avèrent fausses.

Au-delà de l’interdiction de se les approprier pour la propagande des partis de la majorité présidentielle ou tout autre parti politique, les représentants politiques du pouvoir en place ignorent jusqu’à la dénomination du ministère de Choguel Maïga.

En effet, le décret numéro 20160151 PRM du 08 mars 2016 modifie sous la pression des FARE la dénomination du département de Choguel Maïga qui devient « Ministère de l’économie numérique et de la communication » porte-parole du gouvernement. Donc la mention information a été biffée. Dans ces conditions, comment peuvent-ils parler de bonne gouvernance ? Si l’objectif inavoué était de détourner les Maliens de France de Modibo Sidibé, ce serait peine perdue. Modibo Sidibé viendra à Paris, pour un voyage minutieusement préparé de longue date et rien, alors rien, ne nous influencera dans la mise en œuvre de son programme. Les Maliens de France ont compris. Rendez-vous avec eux le samedi 18 juin  à 13 heures à la Bourse du travail de Paris, Rue château d’eau, pour échanger en interactivité avec Modibo Sidibé. Que Dieu aide le Mali !!!

Source : Le Reporter

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Mali : Le bluff de la sécurité

Maliactu - Tue, 14/06/2016 - 20:52
Depuis quelques semaines, les usagers de la Cité administrative ont remarqué une «innovation» dans les contrôles de sécurité à l’entrée. Les agents ont initié une sorte de double file pour fluidifier le passage des voitures. C’est ainsi que tous les véhicules appartenant à l’Etat ne font plus l’objet de fouille. Il faut juste montrer sa carte professionnelle pour passer.

Les autres usagers sont dirigés vers des agents qui disposent d’un  détecteur de métaux muni de miroir et procèdent à une fouille sommaire. L’avantage de ce nouveau dispositif est qu’il n’y a plus d’embouteillage à l’entrée, à la grande satisfaction de tous.

Mais, car il y a un mais, il y a un hic. Il semble que l’appareil utilisé par les agents de sécurité ne soit plus fonctionnel.

En effet, depuis au moins 6 mois, le cet appareil serait tombé en panne. Selon nos informations, les gendarmes en faction ont signalé la défaillance à leur hiérarchie. Ils attendent toujours. Pour ne pas éveiller les soupçons, ils font semblant de contrôler les véhicules en utilisant un «machin» qui ne marche pas.

Source : Le Reporter

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Mali : Le ministre qui a endetté son département

Maliactu - Tue, 14/06/2016 - 20:48

Il n’est un secret pour personne que les logements sociaux drainent beaucoup d’intérêts et d’argent. De tous les temps, leur gestion laisse quelques effluves de gros sous distribués grâce à des marchés enlevés souvent par des gens bien placés ou aux bras longs.

Dramane Dembélé en sait peut-être quelque chose. À tort ou à raison, on l’accuse de s’en mettre plein dans les poches. Mais certains ministres aussi y voient une aubaine pour «mener leurs petites combines et leurs petites affaires».

Tel ce ministre qui a fait «endetter» pour 11 milliards son département. En effet, connu pour être bien introduit et ne se trompant presque jamais sur le sens de ses intérêts bien compris, il a signé une convention pour la construction de 1000 logements sociaux.

Après les discours grandiloquents et les applaudissements de circonstance, il s’avère que les gens s’arrachent leurs cheveux dans son département. Le motif serait que le ministre a fermé les yeux sur l’immense réserve foncière dont dispose le département pour aller s’endetter.

Source : Le Reporter

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Mali : Frais de bouche du ministre : un directeur sacrifié

Maliactu - Tue, 14/06/2016 - 20:46

Dans la Cité administrative, on ne parle que de ça. Il s’agit de ce ministre qui s’est débarrassé d’un de ses directeurs pour des raisons peu avouables. Même dans le bâtiment qui héberge son département, on ne parle que de ça chez ; des voisins qui se gaussent de ce comportement jugé quelque peu osé. Officiellement, le directeur qui n’avait pas encore bouclé une année à la tête de sa structure, a été relevé pour des questions de gestion.

Peut-être. Mais officieusement, les raisons seraient toutes autres. En effet, le ministre en question est connu pour avoir de gros besoins d’argent. Sous Alpha, ses compétences supposées, mais surtout le jeu des équilibres l’avait propulsé dans le gouvernement. Après, il lui a été confié une structure qui charrie beaucoup de projets et d’argent.

Pendant plus de 15 ans, il y a fait la pluie et le beau temps ; et également des balafres persiflent quelques personnes. Quand il a été rappelé dans le gouvernement, son premier souci a été financier. Son directeur financier et du matériel a été commis pour sensibiliser les autres directeurs dépendant de son ministère sur la précarité financière du ministre.

L’incompréhension n’avait pas été complètement dissoute quand il a été nommé à un autre ministère qui assure la tutelle de son ancienne structure. Son remplaçant qui vient de la même région que lui-même, s’ils ne sont pas logés au même niveau dans la stratification sociale, a fait ce qu’il a pu. Mais, selon nos informations, il a «commis» deux erreurs : traîner les pieds pour la satisfaction des besoins exprimés ; s’intéresser de plus en plus à la gestion de son prédécesseur et moins au ministre.

Aux dernières nouvelles, un appel à candidature a été lancé pour recruter un nouveau directeur général. «On peut parier que le ministre a déjà son homme de main», disent ceux qui ne sont pas loin du dossier.

Source : Le Reporter

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Mali : Nos prières en chiffres

Maliactu - Tue, 14/06/2016 - 20:41
En ce mois de Ramadan, c’est la période du vrai bonus et de la vraie promotion. Au tableau des récompenses pour les fidèles musulmans, Dieu ouvre toutes les portes du bonheur, de la miséricorde. C’est pourquoi les fidèles musulmans multiplient les prières surérogatoires ou Nafila, qui sont recommandées au cours du mois de Ramadan. Ces prières ne sont pas obligatoires : elles sont seulement recommandées.

Elles n’ont pas un caractère d’obligation divine comme le jeûne du mois de Ramadan. Si ces saintes pratiques, telles qu’elles sont décrites dans les hadiths, sont recommandables, c’est parce qu’elles sont très utiles aux croyants. Nous faisons dans la journée 5 prières ; dans le mois 15O prières ; dans une année 1800 prières ;  dans dix ans 18000 prières ; dans 50 ans environ 90 mille prières.

Mais une seule prière à la Mecque vaut 100.000 prières. «La prière dans la Mosquée sacrée (de La Mecque) a une valeur égale à 100.000 prières, une prière dans la mosquée (à Médine) a une valeur de 1000 prières et une prière à Jérusalem (Al-Aqsa) a une valeur de 500 prières».

(Rapporté par Al- Bukhari).Qu’Allah nous accorde le privilège d’être ses invités à la Mecque. En tout cas, le mois de Ramadan, c’est aussi 4 semaines de miséricorde, 30 jours d’adoration, 720 heures de spiritualité, 43200 minutes de pardon et 559200 secondes de bonheur.

Source : Le Reporter

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Yahya Jammeh à propos du mandat unique de Talon : [Rires] Il est nouveau…

La Nouvelle Tribune (Bénin) - Tue, 14/06/2016 - 20:38

Le président Yahya Jammeh a répondu aux questions du magazine Jeune Afrique. Plusieurs sujets d'actualité, notamment la situation dans son pays, et la position des organisations internationales ont été abordées.


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Mali : 100 millions encaissés

Maliactu - Tue, 14/06/2016 - 20:35
La publication des factures impayées (eau et électricité) du président du Parena semble avoir fait tache d’huile. Car, depuis cet accroc à amplitude mineure, tous les cadres, directeurs, ministres, responsables, à quel niveau que ce soit, semblent mettre du cœur à se mettre à jour dans le paiement de leurs factures.

Tiébilé Dramé, qui sait très bien communiquer, pense que cette affaire relève de sa vie privée. Ce faisant,  elle ne devait point être mise sur la place politique. Mais le président du Parena n’a jamais dit qu’il était bon payeur. D’ailleurs, il n’a pas encore tout payé.

Effet collatéral bénéfique, tous les politiques et cadres de l’État ont couru aux guichets pour solder leurs créances. Selon nos informateurs, les deux sociétés ont encaissé pour l’occasion plus de 100 millions. C’est dire que face à la honte et l’humiliation, les Maliens se mettent à jour.

C’est connu : plusieurs ministres et fonctionnaires abusent de l’Etat. Il en est de même pour les opérateurs économiques, surtout ceux qui évoluent dans l’industrie.

Source : Le Reporter

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Etats-Unis : prise d'otages en cours dans un supermarché au Texas

Afrik.com - Tue, 14/06/2016 - 20:20
Aux Etats-Unis, la police d'Amarillo, au Texas, a indiqué que des tirs auraient retenti dans un supermarché de la ville. Une prise d'otages serait actuellement en cours. il s'agirait d'un individu qui serait actuellement retranché dans un supermarché d'Amarillo, au Texas. L'homme détient des otages, a ajouté le département de police, qui demande à la population d'éviter le lieu. Des tirs ont été rapportés par des témoins, mais la police n'a pas confirmé ce fait. Un communiqué de la ville précise que « la direction des urgences de la ville, la police d'Amarillo et le département incendie d'Amarillo sont sur place où un homme armé est barricadé dans le Walmart à la sortie Georgia de l'autoroute I-27 ».
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Bénin : communiqué du conseil des ministres du 8 juin 2016

La Nouvelle Tribune (Bénin) - Tue, 14/06/2016 - 20:02

Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 08 juin 2016 sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement.


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Affaire Nocibe : Un gré à gré qui met en mal les finances publiques

24 Heures au Bénin - Tue, 14/06/2016 - 20:00


Le 20 mars 2009, fut la date choisie par le régime Yayi Boni pour porter l'estocade à l'économie béninoise et par delà au développement. En effet à cette date, l'Etat béninois, à travers des ministres de la République, a signé, au terme d'un gré à gré insolent, une convention très dangereuse au profit de la Nouvelle cimenterie du Bénin


A la lecture de la convention minière pour l'exploitation et la transformation industrielle de calcaire, d'argile et de latérite dans les Communes d'Adja-Ouèrè, de Pobe et de Kétou, on ne se tromperait pas à parler d'un crime économique orchestré par un Gouvernement dangereux pour l'économie nationale. Alors que dans le passé au moment où l'Etat béninois avait décidé, sous recommandation des institutions de Bretton Woods, de privatiser les cimenteries existant, il a été procédé par appel d'offres international pour retenir un adjudicataire ; dans le cas de la Nocibé, c'est par un gré à gré totalement illégalement que le régime de Yayi Boni a choisi pour signer une convention d'exploitation avec la Nocibé.
En effet, c'est dans le préambule ladite convention que se situe dès à l'entrée la forfaiture développée autour du dossier scandaleux de Nocibé. Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, il y est écrit que : « …dans le but de diversifier la gamme des productions nationales, le Bénin a décidé la mise en exploitation des ses ressources naturelles à travers notamment la valorisation de ses ressources minières que sont le calcaire, l'argile et la latérite et a estimé que la société Nocibé justifie de toutes les capacités techniques et financières nécessaires pour exploiter ces ressources naturelles en vue de la fabrication de clinker, de ciment et des produits dérivés, productions relevant du pôle prioritaire grappe Bâtiment et travaux publics (Btp) et matériaux de construction , bois y compris… » Bizarre !!! Comment et par quelle alchimie le Bénin a-t-il estimé que la Nocibé dispose des capacités nécessaires pour exploiter un gisement ? Comment peut-on se prévaloir d'une qualité que l'on n'a pas pour décider aussi gravement dans un secteur purement qui requiert la technicité intelligente avant toute prise de décision. A-t-on voulu profiter de sa position de gouvernement pour s'arroger des pouvoirs qui sont pourtant réglementés par les lois de la République en matière de concession d'exploitation de gisement minier ? Alors qu'on aurait pu procéder comme cela a été fait dans les années antérieures en mettant à compétition tous les cimentiers intéressés par l'exploitation de gisement cimentier au Bénin. Ce fut le cas lorsqu'au terme des compétitions légales et rigoureuses le groupe Scancem a pu être adjudicataire de Cimbénin, le groupe Fcb Lafarge de Scb et Dangoté de Sco à Onigbolo

Les meilleurs cimentiers ignorés


Au demeurant le groupe SCB Lafarge est le 1er cimentier mondial pendant que M. Latfallah Layousse n'a aucune compétence mondiale dans ce secteur d'activité. Alors, on se demande au regard de quelles conditions meilleures la Nocibé a-t-elle offerte et seraient allées au-delà des compétences du leader mondial pour pouvoir être d'office choisi par le gouvernement Yayi Boni pour exploiter un gisement minier au Bénin.
Certainement que l'amitié entre Yayi Boni et copain Latfallah Layousse a prévalu au détriment de l'intérêt général national pour qu'on lui concède de gré à gré un contrat de plusieurs milliards de F.Cfa.
En réalité la signature de ladite convention avec la Nocibé relève d'une cannibalisation de l'économie nationale que programmerait le régime Yayi Boni se sachant sortant et totalement fini dans les prochaines années. C'est un contrat qui instaure dans son essence, une prédation de l'économie nationale. Ainsi, pendant que les hommes d'affaires nationaux ont le souci d'investir dans leur pays, le Bénin, leur gouvernement en l'occurrence le chef de l'Etat s'exerce à les persécuter et même les traiter d'opérateurs économiques non vertueux. Pendant ce temps, lui et son gouvernement organisent de façon criminelle leur vertu à eux qui consiste à donner des contrats de plusieurs milliards de F.Cfa de gré à gré à des copains et des coquins. Qui ce renforce ces derniers à leur faire signer des documents aux contenus suicidaires pour le développement du Bénin. Et cette convention dont le contenu donne le vertige a été signée par des ministres insoupçonnés que sont Pascal Iréné Koupaki, Barthélémy Dahoga Kassa, Soulé Mana Lawani, Grégoire Akofodji et Christine Ouinsavi. Ceux-ci avec le chef en tête portent désormais la lourde responsabilité de répondre de leurs actes dans le dossier Nocibé qui ne vient que de commencer. Prenez le rendez-vous à demain pour le prochain épisode. A suivre donc…


Charles Toko et Emérico Adjovi

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CES PREMIERS CONSEILS DES MINISTRES DE LA RUPTURE : LES INTERROGATIONS ET RELEXIONS QU'ILS M'INSPIRENT !

24 Heures au Bénin - Tue, 14/06/2016 - 19:43

Le Président Patrice TALON a formé son 1er Gouvernement dès le 6 Avril 2016, et le 1er Conseil des Ministres s'est tenu le 13 Avril 2016. Depuis, nous avons assisté effectivement au démarrage d'une politique de rupture et de nouveau départ, comme promis. Ainsi, le nouveau Gouvernement s'est réuni hebdomadairement, chaque mercredi, en Conseil des Ministres, où déjà, de très grandes décisions ont commencé à être prises, sans aucun temps d'observation.
Mais, concernant ces premiers Conseils des Ministres, le peuple béninois manifeste déjà quelques grincements de dents, car resté sur sa faim, vu la forme dans laquelle il reçoit maintenant le compte rendu des travaux du Conseil des Ministres, et donc des importantes décisions qui y sont prises, sous la griffe de la rupture et du nouveau départ. Bon nombre de béninois, en effet, se sont posé des questions (loin d'être dénuées d'intérêt) sur cet aspect de la nouvelle gouvernance. La presse béninoise en a fait large écho.
Pour ma part, en tant qu'observateur assidu et attentif de la vie politique et socio-économique de mon pays depuis plusieurs années, j'ai quelques six interrogations qui me sont venues à l'esprit (me mettant bien mal à l'aise) que, dans une démarche contributive, je m'en vais exposer ci-après, pour toutes fins utiles :

1. Pourquoi, à l'issue de ces Conseils des Ministres, le peuple est-il privé d'être aussitôt informé de l'exhaustivité des décisions prises, à travers un compte rendu en bonne et due forme à faire par le Secrétaire Général du Gouvernement (SGG ) et que c'est le point de presse du Ministre d'Etat, Secrétaire Général à la Présidence (SGP) qui l'informe d'abord de façon succincte, avant que vienne un compte rendu du SGG, non sans imprécisions aussi ?
Cette interrogation, me semble-t-il, pose le double problème du droit des citoyens à l'information officielle et, pour les journalistes, du droit d'accès aux sources autorisées de l'information ! Somme toute, c'est la manière dont le nouveau gouvernement communique qui pose problème. Là-dessus, les récentes explications, plutôt justifications besogneuses du (néanmoins) journaliste Edouard LOKO, officiant ès qualité de ses nouvelles fonctions, ne m'ont nullement convaincu !
Bien sûr qu'il est judicieux d'expurger les anciennes formes et contenus de compte rendu des SGG de tous détails non nécessaires ! Cependant, il demeure que l'essentiel des travaux du Conseil doit être livré complet avec toutes les précisions qui s'imposent, pour nous éviter d'aller à des interprétations (souvent malveillantes). Ces comptes rendus du SGG devront intervenir dès la soirée du jour du Conseil, non pas 2 à 3 jours plus tard comme on l'observe. Le Ministre d'Etat/SGP fera ensuite son point de presse (un vrai !) pour des réponses et explications aux préoccupations des journalistes.

2. Serait-il exagéré de parler d'économie d'information lorsqu'il est dit, par exemple, qu'il y a eu tel nombre de nominations dans tel ou tel ministère et qu'ont été relevés de leur fonction tel nombre de cadres, tout juste ça, sans aucune précision ?
Cette façon d'informer, à coup sûr, ne renseigne en rien personne, car aussitôt, toutes sortes de rumeurs et de spéculations se développent et circulent sur les réseaux sociaux et dans l'opinion publique ; de sorte qu'il faille ensuite à l'Autorité de venir donner précisions ou infirmations ! Le gouvernement du Nouveau Départ ne doit donc pas balayer d'un revers de main une telle chose, en avançant qu'il est seul juge de ce qu'il est utile de livrer officiellement comme information.

3. A quelles logique et préoccupation répond l'information que certaines personnes ont été « relevées de leurs fonctions » (3 ou 4 souvent, sans les nommer), tandis qu'ont été faites plusieurs nominations à des postes en nombre sans corrélation avec celui des gens relevés de leurs fonctions dont l'information a été donnée ?
La question se pose d'autant que toute nomination induit nécessairement un limogeage de l'occupant antérieur du poste, sauf s'il s'agit d'un poste nouvellement créé ! Alors qu'il suffit d'informer sur les nominations en précisant les noms, pour que tout le monde en déduise qu'il y a eu des limogeages ou, tout simplement, des gens « remerciés ». Je me demande donc si le Nouveau Départ veut faire un distinguo entre « limogé de son poste » et « relevé de son poste » pour ne pas dire « révoqué de son poste ». Mais alors, si c'est ce sens, on doit préciser les raisons de la révocation, au contraire du limogeage (ou remerciement), qui signifie remplacement à un poste à la discrétion de l'Autorité. Alors, que devons-nous comprendre exactement sur cette question ?

4. Qu'est-ce qui justifie ou explique qu'en plus des nominations de hauts cadres en Conseil des Ministres (donc, par décrets), il y ait d'autres par arrêtés ministériels, assorties de suspensions, donc hors Conseil et dont aucune information n'est alors donnée ?
Ces cas, tout le monde l'a constaté, n'ont pas manqué d'entraîner le sérieux problème juridique de parallélisme des formes, sur lequel les suspendus se sont appuyés pour se rebeller contre l'Autorité et refuser de passer service ! Un tel état malheureux des choses pourrait bien, à mon avis, être évité ; il suffit que toutes les nominations soient traitées de la même manière, comme il est indiqué de le faire et cela, dans le temps qu'il faut en commençant par les cas les plus urgents, pourvu que pour des situations spécifiques, des mesures conservatoires soient prises, dans l'intervalle. Et là encore, l'information officielle du Gouvernement a eu des lacunes !

5. Que sont devenues les belles intentions du Nouveau Départ de procéder par appels à candidatures pour les nominations aux postes de hauts cadres ?
Jusqu'ici, je ne vois rien de fait dans ce sens et je me pose la question de savoir si ces nombreuses nominations faites seront ultérieurement remises en cause par d'éventuels appels à candidatures. La question se pose d'autant que bon nombre des nominations faites ont tout l'air d'être des nominations de remerciement de partisans politiques, chose toutefois légitime en politique ; mais alors, quid des promesses du Président élu Patrice TALON ?

6. Pourquoi le Ministre d'Etat Pascal KOUPAKI, qui est considéré comme le 2ème personnage du Gouvernement (par son titre de Secrétaire Général à la Présidence), pourquoi insistai-je, vient-il, par ses points de presse post-Conseil des Ministres, assurer le job d'un Porte-parole du Gouvernement sans que, par ailleurs, il soit déclaré comme tel ?
Sur cette question, j'ai été naturellement amené à me souvenir des célèbres points de presse d'un certain Gaston ZOSSOU, sous régime KEREKOU, pour dire ce que j'ai affirmé ci-haut au point 1.
Je relève en outre que le Ministre d'Etat, Secrétaire Général à la Présidence, qui devait se charger des affaires spécifiquement présidentielles, vient anormalement ravir, en partie, la vedette au Secrétaire Général du Gouvernement dans ses points de presse post-Conseil des Ministres.

CONCLUSION : Vu tout ce qui vient d'être exposé, il m'apparaît que, pour la mise en œuvre de ses nobles ambitions, le Gouvernement de la Rupture et du Nouveau Départ gagnerait à fonder toutes ses actions sur de mûres réflexions et à apporter les correctifs nécessaires lorsqu'il le faut, en étant toujours à l'écoute du peuple béninois qui, quoiqu'impatient, doit savoir que « Rien ne sert de courir, il faut partir à point » (Jean de La Fontaine). De sorte que nous puissions assister, satisfaits, à la pleine réussite de toutes les actions de rupture et autres. Il serait dommage s'il advenait le contraire. Allez, les « Nouveau Départ », les tâches à réaliser sont immenses !

Par Philippe HOUNKPATIN, Dr.-Ing. en Génie électrique,
Ancien DG/SBEE (1990-1995)
Ancien Prof d'Université (Maths, Physique et Génie électrique)

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Génocide rwandais: aux assises de Paris, un tueur ordinaire venu désigner un donneur d’ordre

Maliactu - Tue, 14/06/2016 - 19:39

Paul Ngiribanzi ressemble à des centaines d’autres habitants de Kabarondo: un paysan rwandais sans histoire, emporté par la folie génocidaire en avril 1994. Un tueur discipliné qui veut désigner un chef à la cour d’assises.

Au Rwanda, il a été condamné à neuf ans de prison pour sa participation au génocide, qui fit au moins 800.000 morts d’avril à juillet 1994. A Paris, il est venu mardi témoigner contre Octavien Ngenzi, son ancien bourgmestre jugé depuis mi-mai avec son prédécesseur à la tête de la commune pour crime contre l’humanité et génocide.

Paul Ngiribanzi avait 22 ans quand il a suivi les groupes de villageois pour traquer les Tutsi sur les collines, au village, au centre de santé. Il voit Ngenzi partout, l’associe à toutes les décisions, lui en veut de « n’avoir rien fait pour empêcher ça ».

Deux jours après l’assassinat du président hutu Juvénal Habyarimana, qui fut le signal déclencheur du génocide le 6 avril, il est à Rubira, commune voisine de Kabarondo, quand de jeunes extrémistes abattent les chèvres d’un Tutsi. Il assure avoir entendu le bourgmestre demander aux voleurs pourquoi ils mangeaient les chèvres alors que les propriétaires étaient « encore vivants ».

Un appel au meurtre? suggère l’avocat général. « C’est ça », répond le témoin. Après le massacre de milliers de réfugiés à l’église le 13 avril, il affirme avoir « vu Ngenzi au centre de santé pendant qu’on achevait les blessés », probablement le 16 avril. « Nous devions suivre les instructions qu’il donnait; il avait la compétence », répète-t-il.

Le bilan est lourd à assumer pour ce paysan qui était du côté des tueurs dès le début, dans son secteur puis à Kabarondo. Il a participé à l’enfouissement des corps des victimes de l’église, dans une fosse creusée tout près de la paroisse. « Ceux qui respiraient encore et n’étaient pas capables de s’extraire de la fosse, ils étaient laissés là ou achevés. A coup de gourdins ou de machettes ».

– « Abandonnés à leur sort » –

A la barre, Paul Ngiribanzi se tient toujours aussi droit, fluet dans son grand costume, mais la voix se fait lasse, répugnant à répéter que oui, les enfants aussi ont été achevés. C’est le tour de la défense. L’avocate de Ngenzi reprend les faits un par un. Où étiez-vous exactement, qu’avez-vous vous-même entendu ou vu, quelle distance entre la fosse, l’église et le bureau de la commune…

Acculé, le témoin reconnaît que Ngenzi n’a jamais directement appelé au meurtre des propriétaires tutsi de bétail. Quelle phrase exacte avez-vous entendue? « J’ai entendu: +Pourquoi vous mangez ces chèvres alors que les propriétaires sont encore là+ », dit-il, puis il ajoute que « ceux qui étaient là l’ont interprété comme un appel à tuer ».

Mais, poursuit Me Françoise Mathe, « Ngenzi n’a pas fait libérer de voleur, n’a pas encouragé à manger la viande, il a au contraire pris les chèvres dans sa voiture… Et vous, que faisiez-vous? ».

« Depuis cette date du 8 (avril), personne n’a vaqué à ses occupations. Ce qui est resté, c’est rechercher les Tutsi, c’est tout », souffle le témoin.

L’avocate ne le lâche pas. « Vous dites avoir vu Ngenzi au centre de santé où on achevait les blessés. Comment pouvez-vous dire cela alors que vous même étiez en train d’enterrer les morts de l’église? ».

Il explique être venu « après l’enterrement » à la mairie pour y toucher un peu d’argent pour acheter « des bières ». C’est là qu’un certain Bisimungu serait venu dire qu’il « restait des blessés à achever au centre de santé ». « Mais, ajoute-t-il, à notre arrivée, ils étaient déjà tous morts ».

« Comment pouvez-vous dire que Ngenzi y a assisté alors? », relance Me Mathe. Silence du témoin. « Répondez-moi simplement, monsieur: où avez-vous vu Ngenzi assister à un massacre sans rien dire? Le témoin lâche: « Quand tu es un dirigeant et que tu ne fais rien, c’est que tu as abandonné les gens à leur sort ».

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