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Afrique

Il y a 40 ans, Soweto éclatait, tournant dans la lutte anti-apartheid

Maliactu - Wed, 15/06/2016 - 14:27

Le 16 juin 1976, des milliers d’écoliers descendent dans les rues du township de Soweto pour dénoncer l’imposition dans l’enseignement de l’afrikaans, la langue de l’oppresseur. La police riposte, c’est le bain de sang et le début de la fin de l’apartheid. 40 ans plus tard, d’anciens écoliers se rappellent ce jour où l’histoire de l’Afrique du Sud a basculé.

Dan Montsitsi préparait depuis des mois cette marche devenue historique. Mais « ni nos parents, ni les enseignants, ni la police n’étaient au courant », raconte-t-il à l’AFP. Le jour J, « on n’en revenait pas du nombre d’écoliers qu’on avait réussi à convaincre » de manifester.

Les gamins, la plupart en uniforme d’école, brandissent des slogans peints sur des bouts de carton: « Au diable l’afrikaans », « L’afrikaans pue », « L’afrikaans doit être aboli ».

Imposer l’afrikaans à la majorité noire – qui le parle mal ou peu – était « une stratégie du régime de l’apartheid destiné à nous empêcher de réussir », témoigne à l’AFP Joy Rabotapi, lycéen en 1976 à Soweto et aujourd’hui homme d’affaires.

« On était en train de chanter et danser au niveau de l’école d’Orlando West High quand la police est arrivée », poursuit Dan. « Elle nous a donné cinq minutes pour nous disperser. On a refusé. Ils ont lâché un chien dans la foule. (…) On leur a rendu une dépouille. Ils étaient furieux évidemment, et ils ont lancé des gaz lacrymogènes ».

« On a répondu avec une pluie de pierres et ils ont commencé à tirer, le plus souvent dans le dos des écoliers pendant qu’on s’enfuyait ».

Le premier à tomber est Hector Pieterson, 13 ans. La photo en noir et blanc de son cadavre porté par un camarade en larmes, au côté de sa soeur effrayée, a fait le tour du monde. Elle suscite l’indignation internationale.

« On ne pensait pas que quelqu’un puisse mourir juste parce qu’il marchait dans la rue le poing levé, se rappelle Trofomo Sono, lycéen en 1976. Les garçons se protégeaient des balles avec des couvercles de poubelles. »

– ‘Pays en feu’ –

Dès le lendemain, « le pays est en feu », se rappelle Dan. « Tout d’un coup, on ne craignait plus la police, ni les Afrikaners, on était prêts à se battre. »

L’Afrique du Sud s’enfonce dans des violences inédites depuis l’instauration du régime ségrégationniste en 1948. Quarante ans plus tard, le bilan précis des violences du 16 juin 1976 n’est pas toujours connu, mais en quelques mois, la répression a fait au moins 500 morts.

Le monde commence à prendre des sanctions contre le régime. En 1977, l’ONU décrète un embargo sur la vente d’armes à l’Afrique du Sud. Il faudra cependant attendre 1994 pour voir chuter le régime honni, et Nelson Mandela accéder au pouvoir.

C’est en arrivant près de Johannesburg, le 17 juin, que Granny Seape, étudiante à Fort Hare (sud-est), entend parler du soulèvement de Soweto. En arrivant dans le township, « on pouvait voir la fumée, les bâtiments en feu ».

Immédiatement, elle s’inquiète pour son petit frère, Hastings Ndlovu, 17 ans, élève à Soweto. « On l’a trouvé au bout de cinq jours à la morgue, dans une pile de corps. » Il avait été tué d’une balle entre les deux yeux.

Harcelée par la police, Granny décide de s’exiler. Elle ne reviendra en Afrique du Sud qu’après la libération en 1990 de Nelson Mandela.

Son frère adoré « a contribué à la libération de l’Afrique du Sud », dit fièrement cette femme d’affaires aujourd’hui âgée de 59 ans.

« J’ai beaucoup de respect pour ces gamins », explique le révérend Frank Chikane, qui a survécu à un empoisonnement pendant l’apartheid. Ils « ont changé l’Afrique du Sud ».

Aujourd’hui, « tous les Sud-Africains peuvent voter », se réjouit Dan. Mais « la mixité raciale se fait encore de façon très très lente » à l’université, regrette-t-il.

Trofomo, sans emploi, ne cache pas son amertume. « Quand je vois la pauvreté, je me dis parfois que certains écoliers ont peut-être sacrifié leur vie pour rien. » Plus d’un quart de la population active, dont la moitié de moins de 35 ans, est aujourd’hui au chômage.

« Mais dans l’ensemble, je me dis quand même ça que valait le coup, conclut-il. Il y a la démocratie. »

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Mali : Le leadership du président IBK en déclin

Maliactu - Wed, 15/06/2016 - 14:26

Du point de vue constitutionnel, la visite de Moussa Mara à Kidal ne pouvait se faire sans l’aval du chef de l’Etat, chef suprême des armées. Il est donc  impensable que l’ancien Premier ministre conduise l’attaque de Kidal sans en informer le président de la République.

A l’occasion,  on se souvient que le chef de l’Etat avait parlé de 1500 militaires qui allaient entrer à Kidal et qui n’en sortiraient pas. Donc, c’est une tache difficile à effacer et qui rend le rapport concernant Moussa Mara, difficile à accepter par l’opinion, malgré les observations accablantes contre l’ancien Premier ministre. De même sur la question de l’achat de l’avion présidentiel, l’ancien ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maiga avait indiqué qu’à chaque étape de la procédure d’achat, le président IBK avait été informé. Ces dépenses ne sauraient effectivement se faire sans l’avis du président de la République. C’est donc à juste raison que lors de son séjour à Dakar, à l’occasion du sommet d la Cedeao, le président IBK a reconnu « qu’il y avait des problèmes au Mali. » C’est, aussi, à juste titre que l’affaire du retour de l’ancien président ATT, sans au préalable, avoir totalement liquidé son dossier qui est jugé vide par l’Assemblée nationale, parait anormale. De même, le jugement du général Amadou Haya Sanogo apparait comme une épine dans le pied du président IBK qui a bel et bien bénéficié de l’apport des voix militaires lors de l’élection présidentielle. C’est donc vrai qu’il y a des problèmes au Mali. C’est dans ce cadre qu’après avoir rappelé son attachement au respect de l’unité, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Etat malien , la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao a exprimé sa vive préoccupation, face à la détérioration de la situation sécuritaire au Mali, marqué par la recrudescence des attaques terroristes qui ont visé les forces de défense et de sécurité du Mali, les forces des Nations Unies, la force française Barkhane et les populations civiles.


Cette situation, ajoute-t-elle, constitue une menace pour l’ensemble de la sous-région. Sans toutefois accabler le chef de l’Etat, qui a cette fois-ci, montré toute son humilité, la Conférence a  «  salué les efforts déployés par le Gouvernement du Mali, sous le leadership du Président Ibrahim Boubacar Keita, en vue de l’application intégrale et effective de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. » Il faut, malgré tout, dire que ce leadership est fortement terni, puisque qu’il a obligé la Cedeao à taper du poing sur la table et hausser le ton pour que l’armée malienne soit déployée à Kidal.

B.D.
Canard déchainé

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La croissance pro « Ma Famille d’abord » au Mali (5,3% du PIB)

Maliactu - Wed, 15/06/2016 - 14:23
Au Mali, le FMI prévoit une croissance de 5,3 % du PIB en 2016

la « forte performance de l’économie du Mali en 2015 », avec un taux de croissance réelle du PIB de +6 %, porté par les bons résultats de l’agriculture (bonne pluviometrie) et des services (nouvelles mesures introduites par le Ministre des Finances Igor Diarra afin de limiter la corruption au sein de la douane et du service des impots).

Ces évolutions peuvent susciter un certain nombre de commentaires.

Selon un rapport interne du FMI, Le Mali a connu une croissance décevante et très volatile par comparaison à un groupe de pays de référence (Rapport FMI-confidentiel à télécharger ici)

Parler de décollage dans ce contexte est exagéré. Dans les orientations préparatoires du Nepad, il était espéré une croissance de 7 %, jugée minimum, compte tenu de la démographie (et en s’inspirant de l’exemple des pays asiatiques). Tous les voisins du Mali réaliseront cette performance en 2016.

On n’observe pas, ou de manière très limitée, au Mali, ce qui a été le moteur du décollage des « tigres asiatiques ». Dans ces pays, peu dotés en matières premières stratégiques, l’accent a été mis sur le développement d’une industrie concurrençant les producteurs traditionnels (Europe et États-Unis) grâce à un effort d’éducation, de formation, de recherche développement et d’investissement massif.

 

Le Mali  souffre par ailleurs de déficiences graves qui constituent un handicap puissant à une croissance solide :
manque et / ou défaillance des équipements collectifs. Un exemple significatif est l’électricité pour la production. Des réalisations et des projets hydro-électriques d’envergure existent, mais qui souffre d’un réseau de transport et de distribution occasionnant des « pertes en lignes » pouvant atteindre 50 %.

source : http://donnees.banquemondiale.org/pays/mali

Les quartiers de Bamako sont plongés dans le noir le soir venu et les habitants de Sikasso, subissent de très fréquentes coupures d’électricité ;
des inégalités sociales encore très fortes. Le coefficient de Gini qui mesure les inégalités de revenu dans un pays (égalité parfaite à 0, inégalités maximum à 100) dépasse 60 au Mali.

La scolarisation a fait des progrès, au moins dans le primaire, mais reste déficiente pour les filles. Car les inégalités entre les sexes demeurent fortes.

Par ailleurs, la démographie du Mali reste un handicap. La croissance de la population, multipliée par 7 depuis 1960, et l’urbanisation rapide sont source de tensions. Avec 79 inactifs, de moins de 15 ans ou de plus de 65 ans, pour 100 actifs, le taux de dépendance est bien trop élevé pour que le Mali bénéficie d’un dividende démographique. D’autant que le niveau d’éducation reste faible et le système de formation encore inadapté.

L‘économie malienne reste très dépendante du secteur minier et des résultats des campagnes agricoles. L’agriculture, en effet, a contribué, en moyenne, à 39% du PIB sur la période 2006-2010.

La base des exportations maliennes est composée aux deux tiers d’or (51 T en 2013), et dans une moindre mesure de coton (13%) et d’engrais (5%). Ces productions sont soumises aux variations des cours mondiaux et de la pluviométrie.

Le secteur manufacturier reste très peu développé. Le pays doit, par ailleurs, affronter le défi d’une forte croissance démographique qui absorbe une part importante de la richesse. La population croît de 3,1% par an, ce qui ne permet pas d’envisager un doublement du revenu par habitant (660 dollarsactuellement) avant trente-cinq ans.

Au Mali, les bases d’un développement solide sont encore à construire. Les Maliens  doivent  se défaire de l’illusion que trouver dans leur sous-sol des matières premières recherchées résoudra tous leurs problèmes.

Un exemple caricatural de cette absence de corrélation (que renforce évidemment la présence d’un gouvernement incompétent et corrompu) est le Gabon, riche en pétrole, et où la pauvreté et les inégalités sont encore très présentes.

 

la redaction de maliactu.net

(c) maliactu.net

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Mohamed Fares du parti vert marocain : « Il faut consolider la coopération » entre les verts du Mali et du Maroc

Maliactu - Wed, 15/06/2016 - 14:21
Suite à l’adhésion du parti de la gauche verte du Maroc à la fédération des Verts Africains en mars 2016 et sur invitation des Verts du Mali, son secrétaire général, Mohamed Fares, était à Bamako fin mai dans le cadre de la 2ème rencontre des partis écologistes et Verts d’Afrique de l’ouest. Il nous éclaire sur les enjeux de cette rencontre. Interview.

Mali Actu : Vous avez pris part à la rencontre des partis verts d’Afrique de l’ouest qui s’est achevée le 29 mai dernier. Que retenez-vous des échanges ?

Mohamed Fares : Le thème de la rencontre était axé sur les élections, de l’inscription aux listes électorales jusqu’à la  déclaration des résultats : comment préparer le  programme électoral, comment faire un meeting, le contenu d’un discours idéologique. Le sujet est capital pour tout acteur politique et surtout pour les écologistes, nouveaux sur la scène politique. Outre l’importance du sujet, l’hospitalité et la sympathie des militants verts africains de l’Afrique de l’Ouest, mon séjour a été plus qu’agréable et très bénéfique à tous les niveaux.

Le Maroc et Mali partagent bien de défis environnementaux et écologiques communs, quelles politiques prônées par les verts pour affronter ces problèmes ?

Le Mali et le Maroc partagent  beaucoup de choses et ce depuis longtemps. Je vous invite, si vous êtes au Maroc, à visiter la ville de ZAGORA au Sud–Est d’où  partaient les caravanes vers  TOMBOUCTOU. A la sortie de la  ville de ZAGORA, on peut lire sur un panneau de signalisation routière : « ZAGORA – TOMBOUKTOU. 52 jours en caravanes »

Les verts de nos deux pays doivent faire valoriser tout ce qui est positif dans ces échanges historiques culturels, religieux et œuvrer ensemble pour lutter contre la pauvreté, le terrorisme et militer pour faire vouloir nos valeurs communes de paix, de démocratie, de diversité, de liberté et de parité.

De nos jours, le terrorisme constitue une menace indéniable pour notre sous-région, quelles sont les propositions concrètes des verts pour venir à bout du phénomène ?

Pour combattre le terrorisme, l’approche sécuritaire n’est en aucun cas suffisante, elle demeure nécessaire ;  mais elle doit être soutenue par des politiques publiques pour l’effectivité d’une justice sociale, d’une équité dans le développement durable et dans la promotion de la tolérance, de la quiétude sociale et la garantie de l’égalité entre les sexes.

Quelles sont les perspectives de coopération envisagées entre les verts marocains et maliens ?

D’abord il faut consolider cette coopération par des liens entre nos différentes instances et organisations, multiplier les rencontres et les échanges et élaborer ensemble en concertation large et commune un programme d’action au moins à moyen terme.

(c) maliactu.net

Le parti de la gauche verte Maroc, crée en mai 2010, est un jeune parti ayant participé aux élections législatives de 2011. Il dispose d’un parlementaire à la première Chambre. Par ailleurs, il a participé aux élections communales et régionales de 2015 et dispose d’élus locaux. C’est un parti qui milite pour « construire un MAROC nouveau, de paix, de démocratie, de parité, de diversité et de liberté ».

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Mali : COMMUNIQUE DE LA NEUVIEME SESSION DU COMITE DE SUIVI DE L’ACCORD

Maliactu - Wed, 15/06/2016 - 14:19

Le Comité de suivi de l’Accord (CSA) a tenu sa neuvième session ordinaire au Centre International de Conférence de Bamako, les 13 et 14 juin 2015, sous la présidence de l’Algérie, conformément aux dispositions du chapitre 19, articles 57 et suivants de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger et de son Règlement intérieur.

Le Comité a noté avec satisfaction la tenue des réunions des quatre sous-comités thématiques. Cette session a été consacrée en particulier  à l’examen de deux points essentiels à savoir la mise en place des autorités intérimaires et l’opérationnalisation des mécanismes sécuritaires, en particulier les patrouilles mixtes.

Le Comité a salué l’adoption, par les Parties, de l’« ENTENTE sur les modalités pratiques de mise en place des autorités intérimaires, des chefs de circonscriptions administratives, le redéploiement des services déconcentrés de l’Etat et sur le mécanisme opérationnel de coordination ». Cette ENTENTE constitue une avancée significative dans le processus de paix. Le Comité a exhorté les Parties au respect de leurs engagements et d’en assurer une mise en œuvre diligente dès sa signature.

Dans le domaine de la sécurité, le comité a condamné les attaques terroristes perpétrées contre les FAMA, les forces Barkhane, celles de la MINUSMA et leurs installations. Il a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et un prompt rétablissement aux blessés. De même, le Comité a déploré la poursuite d’affrontements entre mouvements armés dans le centre du pays. Il a exhorté l’ensemble des mouvements à faire preuve de retenue et de privilégier le dialogue dans la résolution de leurs différends. Le Comité s’est réjoui du progrès réalisé dans l’opérationnalisation des mécanismes de sécurité prévus dans l’Accord et encourage les Parties à poursuivre leurs efforts à cet égard.

Le Comité s’est félicité de l’esprit de collaboration, de dialogue et d’engagement renouvelé à la mise en œuvre diligente et intégrale de l’Accord, manifesté par les Parties lors des différentes discussions.

La prochaine session du Comité se tiendra à une date qui sera communiquée ultérieurement à ses membres du CSA et aux sous-comités thématiques.

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Report au 21 septembre prochain de l’affaire Louisa Hanoune-journal Ennahar

Algérie 360 - Wed, 15/06/2016 - 14:17

ALGER – Le tribunal correctionnel de Bir Mourad Raïs (Alger) a décidé mercredi de reporter au 21 septembre prochain l’affaire de diffamation opposant Louisa Hanoune, Secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) au journal Ennahar.

Le président du tribunal a annoncé le report du procès et la convocation, pour l’audience du 21 septembre, de la directrice de publication du journal Ennahar, au même titre que le journaliste auteur de l’article mis en cause, et la secrétaire générale du Parti des travailleurs.

Mme Hanoune avait déposé plainte contre le journal Ennahar et le journaliste auteur de l’article paru le 24 décembre 2015 dans lequel est fait état de biens que détiendrait de façon « illégale » la SG du PT et des proches à elle dans l’est du pays.

L’article en question « reproche » aussi à Mme Hanoune sa « mainmise » sur le Parti des travailleurs ainsi qu’un pouvoir qu’elle aurait exercé sur des walis.

Le parquet avait demandé une amende de 50.000 dinars au profit de Mme Hanoune qui a porté plainte pour diffamation contre ce journal.

La partie civile avait demandé, pour sa part, un dinar symbolique et la publication du jugement à la Une du journal Ennahar et dans trois autres quotidiens.

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Nouveaux records de chaleur sur le globe en mai

Algérie 360 - Wed, 15/06/2016 - 14:17

WASHINGTON – La planète a enregistré de nouveaux records de chaleur en mai, selon des relevés de la Nasa publiés mardi indiquant également que l’hémisphère Nord a connu cette année son printemps le plus chaud depuis le début des relevés en 1880.

L’Agence océanique et atmosphérique américaine (NOAA) doit annoncer dans les prochains jours ses relevés de température complets pour mai dans le monde.

La chaleur a été particulièrement prononcée dans l’Arctique, ce qui a entraîné une fonte annuelle très précoce de la banquise et des glaciers du Groenland, précise la Nasa.

Le record absolu de température moyenne a été battu dans environ 20 stations météorologiques en Finlande.

L’Australie a aussi connu son automne le plus chaud jamais enregistré avec une température 1,86°C au-dessus de la moyenne, selon le Bureau de la météorologie australien.

Plus de 53% du pays a eu des températures moyennes plus élevées en raison en grande partie du courant chaud équatorial du Pacifique El Nino, qui se dissipe actuellement.

Les eaux océaniques plus chaudes ont également contribué à un blanchissement sans précédent de la Grande Barrière de Corail, selon l’ONG australienne the Climate Council.

Les températures record en mai ont été accompagnées d’autres événements météorologiques extrêmes, dont de fortes précipitations dans plusieurs parties de l’Europe, comme en France, et dans le sud des Etats-Unis.

« L’évolution du climat que nous observons à ce stade cette année est de nature à nous alarmer », a commenté dans un communiqué David Carlson, directeur du programme mondial de recherche sur le climat à Genève.

Il a cité « des températures exceptionnellement élevées, des taux de fonte des glaces arctiques en mars et mai qu’on ne voit pas normalement avant juillet et des précipitations exceptionnelles ».

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Agressées dans le métro newyorkais, deux femmes voilées défendues par toute une rame

Algérie 360 - Wed, 15/06/2016 - 14:14

Nul doute qu’il ne fait pas bon d’être musulman aux Etats-Unis ces jours-ci. La tuerie d’Orlando stigmatise au plus haut point la communauté musulmane et la met à l’indexe.

Pourtant sous ce ciel assombri, certains refusent de céder à la paranoïa générale et parviennent à rappeler aux autres que les Etats-Unis était une terre d’accueil pour tous sans distinction.

C’est cette histoire de tolérance et de cohabitation que nous a raconté le 13 juin le Daily News.

L’histoire se passe au lendemain des attentats d’Orlando. En se rendant au travail, une Américaine a été témoin d’une agression verbale à l’encontre de femmes voilées dans le métro new-yorkais. réaction appréhendée mais prévisible après la tuerie. Mais la réaction des gens présents l’a agréablement surprise. Les présents dans cette ramé du métro ont farouchement défendus les deux dames voilées.

« L’homme rentré dans la rame en hurlant que les deux terroristes étrangères devaient retourner de là où elles venaient », raconte Amaira Hasan sur son compte Facebook. Les deux personnes désignées étaient évidement les deux femmes musulmanes portant le hidjab.

« Avant même que je ne puisse réagir ou proférer la moindre protestation, toute la rame s’était déjà mise en colère », raconte encore la jeune femme de confession musulmane également. « Un black, un Roumain, un homme gay, ou groupe d’asiatiques et d’autres les ont alors défendu. Ils lui intimé de se taire et de quitter », précise Amaira Hasan en rapportant que l’agresseur a continué à cracher son venin sur les deux femmes.

« On est à New York, la ville la plus cosmopolite du monde », s’est alors exclamé un homme. Ici, « on s’en fout de ce à quoi les gens peuvent croire, ou ressembler, ou de la sexualité qu’ils ont, ou n’importe quoi d’autre. Monsieur, il faut maintenant les laisser tranquilles ».

Bien sûr, « notre métro a été arrêté », continue Amaira Hasan. « Ce crétin hué par tous a été illico viré de la rame », poursuit-t-elle son récit. « J’étais en retard au travail, mais au moins, c’était pour la meilleure des raisons ».

Amaira Hasan a, cependant, reconnu être particulièrement attentive aux actes anti-musulmans notamment ceux contre les femmes qui portent le voile et la méchanceté véhiculée contre les musulmans. Heureusement, dit-elle, tout le monde ne fait pas l’amalgame. Et c’est tant mieux!

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Ligue 1-Mobilis: « Il reste seulement deux licences à attribuer au MC Alger »

Algérie 360 - Wed, 15/06/2016 - 14:13

ALGER – La direction du MC Alger  a pratiquement arrêté son effectif en vue de la saison 2016-2017, puisqu’il ne reste plus que deux licences à consommer à l’occasion de l’actuel mercato estival, a annoncé Djamel Menad l’entraîneur de l’équipe évoluant en Ligue 1 algérienne de football.

« Nous sommes sur le point de clôturer la liste des 22 joueurs qui défendront les couleurs de l’équipe la saison prochaine. Les deux dernières licences restantes devraient être attribuées avant le 21 courant, date fixée pour la reprise des entraînements », a déclaré Menad, mardi en marge de la présentation à la presse du nouveau gardien de but des Vert et Rouge Kheireddine Boussouf (ex-NA Hussein Dey).

Menad a émis le voeu que les deux licences restantes soient exploitées dans le recrutement « d’un latéral droit et un milieu défensif », ajoutant qu’en plus des 22 joueurs qui seront retenus dans l’effectif de l’équipe première,

il y aura deux autres de l’équipe des moins de 21 ans qui feront partie du groupe.

Le MCA, qui participera la saison à venir à la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), a engagé jusque là six nouveaux éléments. Il s’agit de :  Zahir Zerdab (MO Béjaïa), Brahim Boudebouda (USM Alger), Antar Djemaouni (ASM Oran), Hadj Bougueche (USM Harrach), Zakaria Mansouri à titre de prêt du Paradou AC, ainsi que Boussouf.

Le club a récupéré aussi son gardien de but international olympique Farid Chaâl, prêté la saison passée à l’USM El Harrach (Ligue 1, Algérie). Ce dernier sera en concurrence avec Boussouf et aussi Fawzi Chaouchi que la direction mouloudéenne a décidé de renouveler son contrat malgré la suspension de dix matchs qu’il a écopé de la part de la commission de discipline de la Ligue de football professionnel à l’issue de l’exercice passé.

La Fédération algérienne de football a réduit à 22 (au lieu de 25) le nombre des licences accordées à chaque club des deux Ligues professionnelles à partir de l’exercice 2016-2017.

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Le chinois Haite prévoit un parc industriel géant à tanger

Jeune Afrique / Economie - Wed, 15/06/2016 - 14:09

Pour activer une convention signée, lors de la visite d'Etat du roi Mohammed VI en Chine en mai dernier, une délégation d'hommes d'affaires et de représentants du gouvernement de Pékin a fait le déplacement au Maroc. Au menu des discussions avec les officiels marocains : la création d'une cité industrielle et résidentielle à Tanger, dans le nord du royaume.

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Tafescopie:Des « djihadistes » sur le campus

24 Heures au Bénin - Wed, 15/06/2016 - 14:06

Curieuse décision au campus universitaire d'Abomey-Calavi, temple du savoir, donc de liberté ! Les associations d'étudiants, ont décidé d'interdire « formellement » aux étudiantes, le port sur le campus, des « collants, des mini-jupes, des minirobes, des mini-jeans (sic) et autres tenues indécentes » ! Ces « ayatollahs » nouveaux modèles, entendent ainsi lutter conte « la dépravation des mœurs, l'acculturation et l'aveugle mimétisme occidental » dans leur « haut lieu du savoir et de l'éducation ».Sans blague. Et cette décision des associations d'étudiants, est fortement soutenue par leur recteur. Voici qui rappelle l'inénarrable Président de la Gambie, Yaya Djameh.L'homme a décidé d'interdire dans son pays, le tam-tam, la musique et les danses durant toute cette période de carême. Tout contrevenant fût –il chrétien, s'expose aux rigueurs de la loi ! Si le Président Gambien, « guérisseur autoproclamé » du Sida et d'autres maux ,ne cache pas ses intentions de vouloir ériger son pays en République islamique et bananière d'Afrique de l'Ouest, que dire alors de nos « pères-la-vertu » du campus d'Abomey-Calavi ?Veulent-t-ils aussi transformer le campus d'Abomey-Calavi en temple islamique, digne des talibans afghans ou des « gardiens de la Révolution » de la République islamique d'Iran ?D'où sort cette soudaine pudibonderie ? Ce « cache moi ces seins que je ne saurai voir ? »Pendant qu'ils y sont, pourquoi ne pas interdire aussi la musique sur le campus ? Surtout le « reggae » bruyamment célébré le 11 Mai dernier, à coup de « fumigènes et d'hallucinogènes » connus de tous ? Et pour faire preuve d'équité, nos apprentis « djihadistes », doivent aussi interdire, le port de Jeans à ras des fesses par les hommes. Sans oublier ces débardeurs et autres pantalons trop serrés qui dessinent presque le contour des « attributs » masculins. Seront aussi prohibées sur notre « saint » campus de Calavi, la diffusion des « télés novelas », véritables hymne à l'indécence, à la trahison, à l'infidélité…D'ailleurs c'est bien dans ces feuilletons, que les étudiantes puisent leurs modèles, et copient leurs tenues de « dépravation ».Alors pour atteindre le mal à la racine, il faudra interdire purement et simplement, les postes de télévisions dans les cabines et ailleurs. Resteront alors ces téléphones androïdes et tablettes, qui permettent la connexion à internet, donc l'ouverture sur le monde occidental de la dépravation et de la décadence. Cet occident satanique, ayant poussé le comble jusqu'à autoriser le mariage entre hommes et entre femmes ! « Haram » et trois fois « safroulaye » !!!Les djihadistes du campus, doivent proscrire urgemment sur le campus, toute connexion à Internet. C'est plus grave que les mini-jupes et minirobes, cet outils du diable… Apparemment, nos étudiants sont tombés sur la tête. Tel un Don Quichotte s'attaquant à des moulins à vents, ils s'engagent dans une aventure aussi grotesque que rocambolesque. Ils se trompent d'époque, et de combat. Il importe de le leur rappeler ici et maintenant, avant que l'idée ne leur vienne, de décréter la « charia » sur le campus, avec coupure des mains et des bras aux récidivistes ; sans oublier les séances publiques de lapidations des femmes en… tenues indécentes ! « Boko haram »à l'U.a.c.? Nos « vodouns » au secours !

Tafê

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Mali : Samuel Sidibé : un rempart contre le bradage du patrimoine culturel national

Maliactu - Wed, 15/06/2016 - 14:02

A la tête du Musée National depuis 1987, Samuel Sidibé est aujourd’hui l’homme incontournable dans la sauvegarde du patrimoine culturel malien. Ce muséologue, directeur du Musée National, voulait devenir juriste ou journaliste.

«Si vous rêvez de téter les seins de la reine d’Angleterre et que vous vous retrouvez avec les seins desséchés de votre grand-mère, il ne faut pas s’en priver, peut-être qu’au finish vous les trouverez plus intéressants que vous ne l’imaginiez ». Son parcours, Samuel Sidibé ne l’a pas choisi. Il utilise cette phrase pour l’illustrer.

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var user_agent = navigator.userAgent.toLowerCase(); if ( user_agent.indexOf("android") > -1 ) { htmlTag.className += ' td-md-is-android'; }

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Père de deux filles, Samuel Sidibé est né en 1952 à Somasso village situé à 25 km de San. Il poursuit sa scolarité à l’école primaire protestante de Yorosso chez sa sœur ainée, enseignante. Après le Diplôme d’Etude Fondamentale, il entre au Lycée Badala en 1968, année du putsch contre Modibo Keita, dans l’intention de faire une filière scientifique. Contre son gré, il est recommandé en Philosophie-Langues.

En 1971, son bac en poche, il se fixe pour objectif de faire des études de droit ou de journalisme. Mais un communiqué de la Radio nationale annonce son départ en France pour des études  en muséologie. N’ayant pas pu accéder à l’Ecole du Louvre, à Clermont-Ferrand, Samuel Sidibé décroche une maitrise en Histoire de l’Art avant de présenter une thèse à Paris I Sorbonne sur l’archéologie funéraire de l’Afrique de l’Ouest, nous sommes en 1980. Rentré au pays, l’archéologue est recruté à l’Institut des Sciences Humaines pour diriger des fouilles avant d’être appelé au poste de directeur du Musée National.

Des moments difficiles

Le regard figé, la voie à demi-baissée, la main sous le menton, le ton grave, Samuel  Sidibé évoque avec difficulté la mort de son père pendant ses études en France. « J’aurais voulu qu’il profite un peu de ma réussite». Cet homme, aux traits du visage assez tirés, endurci par les épreuves de la vie ne parvient pas à oublier son père « parti trop tôt ». Cet évènement avec la disparition de sa grande sœur, il y a quatre ans,  sont pour Samuel Sidibé des moments pénibles.

Un regret malgré lui…

Sur le bureau du Directeur du Musée National, pas le moindre espace vide. Le téléphone portable, la tasse de café, les stylos et d’autres petits objets sont posés sur les piles de documents accumulés probablement avec les années. Seul, un écran d’ordinateur, à droite du maitre des lieux, se retrouve au milieu de cette paperasse. Assis derrière ce bureau peu rangé, Samuel Sidibé, 64 ans, parait pourtant dix ans de moins. « Il est à l’image de ses statuettes, il est conservé», goguenarde un de ses collaborateurs.

Quelques rares cheveux gris sont perceptibles de part et d’autre de sa tête coiffée à ras. Doté d’un léger strabisme et  les paupières un peu lourdes, le directeur du Musée national, est parti d’un musée de 400 m2 à une véritable institution classée parmi les meilleurs musées de la sous-région. Malgré ses succès, Samuel pense qu’une corde manque à son arc.

« Il n’y a rien de pire qu’un peuple qui ne s’intéresse pas à son patrimoine culturel. Le patrimoine culturel, c’est l’identité du pays, quand on le détruit, c’est l’histoire du pays qu’on fait disparaitre. C’est pourquoi, les djihadistes se sont attaqués aux mausolées et aux manuscrits de Tombouctou», indique Samuel Sidibé qui regrette de n’avoir pas pu ramener plus de Maliens vers le Musée. Le muséologue ne désespère pas pour autant. Un travail avec des écoles est en train de se faire dans l’intention d’avoir une génération de Maliens qui s’intéresse au Musée, conclut-il.

Mamadou TOGOLA

Canard déchainé

Categories: Afrique

Mali : Patrimoine culturel : Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo primée

Maliactu - Wed, 15/06/2016 - 14:01

Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, ministre de la Culture, de l’artisanat et du tourisme, a été décorée de la médaille commémorative du Soixante-dixième anniversaire de l’UNESCO. C’était à l’occasion de la Conférence de haut niveau, suivie d’une réunion technique d’experts, à l’Académie royale flamande des arts et de la culture,  à Bruxelles, le 9 juin dernier. Le thème : « Unis pour le patrimoine, la diversité culturelle prise pour cible : protéger le patrimoine pour la paix, »  portait sur la manière dont la culture peut contribuer à la paix et à la reconstruction.

Dans son discours, Mme Irina Bokova, directrice générale de l’UNESCO, a attiré l’attention sur l’urgence « de proposer un contre discours à la propagande de haine et d’insister sur le pouvoir de la culture pour aider la population à reconstruire. » L’Union européenne a décidé de protéger le patrimoine culturel dans des situations de conflit.

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En effet, l’intensité et le nombre d’attaques dirigées contre le patrimoine culturel ont considérablement augmenté ces dernières années, en particulier au Moyen-Orient et en Afrique. C’est dans ce cadre que l’UNESCO a organisé ces débats dont les résultats permettront de finaliser le Plan de mise en œuvre de la Stratégie de l’UNESCO pour la protection du patrimoine culturel et la promotion du pluralisme culturel.

La réunion d’experts  s’est surtout penchée  sur le rôle de la culture comme facteur de cohésion sociale et de réconciliation, en vue de la reconstruction après-conflit. Elle a formulé des recommandations pour une meilleure prise en compte de la culture et de son potentiel lors des interventions humanitaires et de sécurité.

C’est donc, en marge de ces réunions, que la ministre de la Culture, de l’artisanat et du tourisme, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, a reçu, des mains de Mme Irina Bokova, directrice générale de l’UNESCO,  la médaille commémorative du soixante-dixième anniversaire de l’UNESCO, pour son leadership dans la coordination du programme conjoint UNESCO/Mali pour la sauvegarde du patrimoine culturel. C’était en présence du chef de bureau de l’UNESCO au Mali, du représentant du Mali auprès de l’UNESCO et de l’ambassadeur du Mali en Belgique.

B.D.

Canard déchainé

Categories: Afrique

Ouverture d’un nouveau master spécialisé à Oran: L’économie verte en ligne de mire

Algérie 360 - Wed, 15/06/2016 - 13:58

Un mastère spécialisé sera lancé prochainement à Oran, en collaboration avec l’Ecole des mines de Saint-Étienne (France) et l’École nationale polytechnique d’Oran (ENPO) et l’Université Senghor d’Alexandrie (Egypte). Ce projet a été initié par l’ONG R20 et l’école de Saint-Étienne et aura pour intitulé “Territoire, technologie et financement de portefeuille de projets innovants pour l’économie verte”. C’est ce que nous avons appris auprès de la cellule de communication du bureau de l’ONG R20 installé à Oran. Ainsi l’objectif d’une économie verte doit s’appuyer sur des compétences et des acteurs de terrains, notamment dans les collectivités locales, capable d’appuyer et de mettre en place les projets verts et les structures d’encadrement. D’où, nous explique-t-on, ce mastère spécialisé qui sera un diplôme de troisième cycle, axé sur les quatre secteurs stratégiques en matière environnementale : énergie renouvelable, efficacité énergétique, gestion durable des déchets et mobilité durable,

Categories: Afrique

Consommer des boissons très chaudes est « probablement cancérogène »

Algérie 360 - Wed, 15/06/2016 - 13:58

L’agence cancer de l’OMS, a déclaré mercredi  que boire des boissons très chaudes provoque « probablement » le cancer de l’oesophage, ont rapporté des médias.

« Ces résultats laissent penser que la consommation de boissons très chaudes est une cause probable de cancer de l’oesophage et que c’est la température, plutôt que les boissons elles-mêmes, qui semble être en cause », a déclaré Christopher Wild, directeur Centre international de la recherche sur le cancer (CIRC/IARC).

Les boissons très chaudes sont celles consommées à des températures de 65 degrés Celsius ou plus, précise le CIRC.

Des études menées en Chine, en Iran, en Turquie et dans des pays d’Amérique du Sud, où le thé ou le maté sont traditionnellement bus très chauds (à environ 70° C), ont montré que le risque de cancer de l’oesophage augmente avec la  température à laquelle la boisson est consommée, souligne l’agence cancer de l’OMS dans un communiqué.

« Les températures normales pour le café et le thé dans les pays européens et l’Amérique du Nord sont bien en deçà. Le café et le thé sont souvent bus en dessous de 60 degrés », explique le Dr Dana Loomis, épidémiologiste du CIRC.

Le café, l’une des boissons les plus consommées au monde, n’est plus désormais considéré comme « peut-être cancérogène », au terme de la réévaluation des experts sur la base de « plus de 1.000 études chez l’homme et l’animal » qui n’ont apporté « aucune preuve concluante d’un effet cancérogène » de sa  consommation.

Pour sa part, le maté (infusion de feuilles) s’il est bu froid ou à des températures « pas très élevées » n’a pas d’effets cancérogènes, selon les études épidémiologiques et les expériences sur les animaux.

Le cancer de l’oesophage est la huitième cause la plus fréquente de cancer dans le monde et l’une des principales causes de décès par cancer, avec environ 400.000 décès enregistrés en 2012 (5% de tous les décès par cancers).

Categories: Afrique

Mali : Nord du Mali: consensus sur la mise en place d’autorités intérimaires

Maliactu - Wed, 15/06/2016 - 13:57
Cette première réunion du Comité de suivi de l’accord a notamment été marqué par des désaccords de leadership au sein de certains mouvements armés.
AFP PHOTO / HABIBOU KOUYATE

Les rebelles, les groupes armés de la Plateforme et le gouvernement se sont mis d’accord ce mardi sur la mise en place d’autorités intérimaires qui devront administrer les régions. C’était une revendication des groupes armés rebelles qui avaient claqué la porte et qui ont décidé de revenir dans le processus.

Les autorités intérimaires seront mises en place dans les collectivités territoriales des cinq régions administratives du nord du Mali, précise le document adopté par toutes les parties, et dans chaque région, des membres de l’autorité intérimaire seront désignés de manière consensuelle.

Composées de représentants des groupes armés et ceux du gouvernement, ils auront à leur tête un président qui sera provisoirement le chef de l’exécutif local. Le document adopté insiste également sur la gestion concertée des affaires, que ce soit au niveau de la région, des conseils du cercle ou encore des communes.


Cohabitation

Dans des cas, groupes armés et agents de l’Etat cohabiteront pour assurer la sécurité et surtout le retour des services sociaux de base. On verra donc à moyen terme, une présence par exemple de l’Etat dans la localité de Kidal, actuellement aux mains des rebelles.

…….lire la suite sur rfi.fr

Categories: Afrique

Mali : Bamako: Entre islam et fétichisme

Maliactu - Wed, 15/06/2016 - 13:52

93% de la population au Mali sont musulmanes. Dans les carrefours pourtant et sur les espaces publics, des pratiques apparentées au fétichisme indignent certains. D’autres, par contre, approuvent. L’histoire d’une pratique qui divise notre « pays musulman » !

Une calebasse, parfois un canaris rempli de mil, de maïs, de riz ou de haricot posé à côté de quelques œufs ou entre les plumes de poulets noirs ou blancs. Des pièces de monnaie, des cauris, la noix de cola ou un billet de banque accompagnent l’offrande quelques fois. Cette scène est visible partout à Bamako. Avec le mois de Ramadan et ses opportunités d’affaire pour des marabouts, ces pratiques redoublent d’intensité.


Il est 21h dimanche dernier, sur une radio privée, un marabout promet des miracles aux auditeurs. Pas besoin de se déplacer, indique Professeur, à partir du téléphone, il peut guérir n’importe quel mal. Mieux, par le même moyen, ajoute-t-il, il conjure le sort et prédit la fortune. Après dix minutes de prêche, la ligne téléphonique est ouverte.

Un premier auditeur, au bout du fil, veut « connaitre son étoile ». La conversation se passe en bambara. «Tu as une bonne étoile, lui répond le Professeur. Ton étoile est dans l’eau, c’est pourquoi tout ce que tu entreprends est trouble ». « Pour conjurer le mauvais sort, il faut chercher ‘’djoun’’, ‘’ngaba blé’’ et ‘’mogo yiri’’.Tu fais bouillir ces trois plantes ensemble et te laver dans un coin en hauteur pendant dix sept jours. Puis tu sacrifieras un mouton-lion (wara-saga) ensuite tu jetteras les détritus sur une place publique.

Un second auditeur, au bout du fil, annonce qu’il souffre du pied. « Pose ta main sur la partie qui te fait mal sans raccrocher le téléphone», ordonne celui qu’il appelle Professeur. Après dix à quinze secondes de silence sur fond de musique religieuse, le guérisseur interroge: « comment te sens-tu? ». « Bien, ça va mieux !», réplique l’auditeur, au bout du fil.

A l’image de ‘’Professeur’’, ils sont nombreux ces « Cheick » ou « Grand marabout international » autoproclamés,  à acheter des temps d’antenne sur les radios privées pour vendre leur ‘’connaissance’’ ou étaler leur savoir. Les clients ne manquent pas en ce moment. Outre les pères de familles qui tirent le diable par la queue, des jeunes à la recherche de la fortune rapide, des femmes en quête de potions magiques, des ministres ou directeurs voulant se maintenir à leur poste, les élèves sont des cibles privilégiées de ‘’ces faiseurs de miracle’’ en cette période d’examens de fin d’année.

Controverse et contradiction

Cette pratique ne fait pas l’unanimité. Communément appelés les « wahhabites », une partie de la communauté musulmane la condamne. Pour eux, c’est de l’idolâtrie. Par contre, l’autre partie des musulmans affirme que ces pratiques ne sont condamnées nulle part dans le Coran. Des contradictions qui prêtent à controverse.

L’imam de la mosquée Ousmane ibn Fan de Kalaban-coura en commune V du District de Bamako est catégorique: « cette pratique, sous toutes ses formes, est contraire à l’Islam », déclare-t-il. Et l’imam Maïga d’ajouter: « admettre que les dits d’un marabout sont vrais, c’est renier le prophète Mohamed (PSL). Quiconque consulte un voyant, ses prières ainsi que son jeûne ne sont pas exaucés pendant 40 jours », prêche l’imam.

Imam suppléant à Garantibougou, Ousmane Traoré affirme que le maraboutage n’est condamné que lorsqu’il vise à faire du mal à autrui. « Dans trois cas, le musulman est autorisé à consulter un voyant: se marier, bâtir une nouvelle maison, ou s’acheter un cheval (moyen de déplacement). Dieu ne se manifeste pas directement à l’être humain. Il (Dieu) lui montre des chemins qui lui permettent de s’accomplir en tant qu’être humain. Qui par définition est imparfait. C’est pourquoi on dit: « Aides-toi et le Ciel t’aidera », Argumente l’imam Traoré.

Pendant que le débat autour de la question fait rage, le fond du fleuve Niger, les espaces publics et les rues à Bamako sont inondés d’objet sacrificiels. Au grand dam des agents d’Ozone-Mali.

Mamadou TOGOLA
Canard décahiné

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Mostaganem Conférence sur le bourlingueur érudit cheikh Hocine El-Ourtilani

Algérie 360 - Wed, 15/06/2016 - 13:50

Durant toute sa vie, il s’alimentera de tous les hommes de sciences et lettres qu’il rencontrera, et gardera un contact épistolaire riche et dense dont malheureusement peu de traces ont été trouvées comme ses nombreux manuscrits.

Le public mostaganémois a eu l’occasion, ce lundi, et malgré la torpeur ramadhanesque, de découvrir ou redécouvrir la vie de cheikh Hocine El-Ouartilani et ses œuvres lors d’une conférence donnée à la bibliothèque principale Dr Moula-Belhamissi par le Dr Mohand Ouidir Mechnan, directeur central au ministère des Affaires religieuses et notamment la Erihla (Nuzhat al-andhar fi fadhl ilm at-tarikh wal akhbar) du bourlingueur érudit comme est surnommé le fils de Béni Ourtilane. En bon professeur, le conférencier abordera son sujet, presque comme un conte, le truffant de détails et le maîtrisant de bout en bout. Il réussira à capter l’attention de l’assistance dès les premières phrases. Né en 1713 à Beni Ourtilane (wilaya de Béjaïa) un haut lieu de spiritualité durant l’époque ottomane, Hocine El-Ouartilani est un éminent intellectuel et également un maître du soufisme.

Mais cela ne l’a pas empêché de s’intéresser à d’autres disciplines telles que la philosophie, la sociologie, l’histoire et la géographie. Cela servira l’écriture de ses ouvrages qui sont essentiellement des récits de voyage considérés par ses contemporains, et de nos jours comme des références. Durant toute sa vie, il s’alimentera de tous les hommes de sciences et lettres qu’il rencontrera et gardera un contact épistolaire riche et dense dont malheureusement peu de traces ont été trouvées comme ses nombreux manuscrits. Seul le volumineux Erihla, constitué de 900 feuillets écrits de la main du maître en 1768, qui se présente comme un concentré d’histoire et de témoignages sur les vicissitudes du XVIIIe siècle a survécu. L’écriture de cet ouvrage a été entamée après 3 expéditions de 25 ans à La Mecque et au Moyen-Orient, et là, il abordera différents thèmes liés à la pensée scientifique et à la spiritualité de l’époque. Il est sans doute le précurseur du reportage écrit avec une analyse des faits et situations après avoir confronté ses idées aux oulémas de son époque.

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Secteur de l’éducation : Le SG de la wilaya de Constantine est formel “Toute les infrastructures seront prêtes en septembre prochain”

Algérie 360 - Wed, 15/06/2016 - 13:50

Pour éviter le scénario relatif à la surcharge des classes qui caractérise chaque rentrée scolaire à Constantine, notamment à la nouvelle ville Ali-Mendjeli, suite aux opérations de relogement des citoyens, les responsables locaux se sont engagés à achever tous les travaux de construction des infrastructures scolaires. “D’ici le 31 août 2016, toutes les écoles, les CEM et les lycées seront prêts pour accueillir nos élèves et les entreprises chargées des travaux d’extension, réhabilitation ou de la construction des nouvelles infrastructures doivent livrer les projets”, a déclaré M. Abd Elkhalak Sayouda, secrétaire général de la wilaya de Constantine.

Lors de la visite d’inspection qu’il a effectué, lundi dans les communes d’Aïn Abid et de Ben Badis, ce responsable a menacé les responsables des bureaux d’études et ceux chargés de la réalisation desdits projets de sanctions s’ils ne respectent pas les délais de réalisation. Joignant l’acte à la parole, M. Sayouda a ainsi ordonné, au cours de cette même sortie, la résiliation de deux contrats avec deux entreprises qui n’ont pas respecté leur engagement avec la wilaya pour des travaux d’extension au niveau de deux établissements scolaires. Notons que le nombre des établissements scolaires dans la wilaya de Constantine dépassé les 540, dont 365 écoles primaires.

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La cérémonie a eu lieu sous le patronage du wali et du HCA à l’université de Batna: Sortie de la 1re promotion LMD en langue et culture amazighes

Algérie 360 - Wed, 15/06/2016 - 13:49

Ce sont près 70 lauréats qui ont été honorés à l’auditorium de l’université par une remise symbolique de diplômes et de cadeaux d’encouragement.

“Tamazight va bien en Algérie”, a déclaré en substance le président du Haut-Commissariat à l’amazighité, dimanche soir à l’université Hadj-Lakhdar de Batna à l’occasion de la sortie de la première promotion LMD en langue et culture amazighes. Ce sont près de 70 lauréats qui ont été honorés à l’auditorium de l’université par une remise symbolique de diplômes et de cadeaux d’encouragement. Démarré en 2013 en tant que section dépendante de la faculté des lettres et littérature arabe, l’enseignement universitaire de tamazight a évolué à Batna en termes de statut juridique (indépendance) et en effectifs estudiantins.

“Les trois années du cursus de formation universitaire totalisent actuellement le nombre de 800 étudiants et étudiantes alors que le démarrage n’avait été effectué qu’avec 80 étudiants et étudiantes”, a tenu à nous préciser le chef du département M. Nahali Djamel. Le recteur de l’université, le phildoctor Abdeslam Dhif, devait prononcer un bref discours dans lequel il a qualifié l’existence de cette branche à l’université constitue le premier jalon devant permettre de faire évoluer et promouvoir à l’avenir l’enseignement didactique de tamazight en tant que langue nationale et officielle. Pour sa part, le vice-président, Abdelkrim Brima, a qualifié cette occasion d’évènement particulier qui, a-t-il dit, “nous inspire et nous prodigue de la force et de la volonté d’aller de l’avant”. Brima considère que cet acquis de l’enseignement supérieur est une plus-value à ne pas sous-estimer, étape qui marque la réconciliation du peuple algérien avec soi, c’est-à-dire avec les composantes de la personnalité algérienne. Mais, préviendra Abdelkrim Brima, la promotion réelle et qualitative de tamazight ne devra pas s’écarter du cadre académique et scientifique ni non plus sans vision politique nationale qui place l’intérêt suprême du pays au-dessus de toute considération. Quant au troisième orateur, M.Hachemi Assad, président du Haut-Commissariat à l’amazighité, il a exprimé ses félicitations à l’université Hadj Lakhdar de Batna et a évoqué la nécessité de la spécialisation dans l’enseignement de cette langue. “Nous avons franchi une étape décisive et l’État y a contribué”, précisera-t-il avant d’ajouter que “la langue amazighe est désormais une nouvelle feuille de route à la lumière de la nouvelle constitution.

Tamazight va bien en Algérie”. Les autorités de la wilaya, les responsables de l’université ainsi que le président du HCA ont procédé ensuite à la remise de diplômes et cadeaux à quelques étudiants et étudiantes de cette première promotion qui ont décroché le LMD en langue et culture amazighes. Le président du HCA a lui aussi été honoré pour les efforts déployés par son organisme en faveur de la langue amazighe.
Signalons que dans son discours, le vice-président de l’APW a attiré l’attention de l’assistance sur le blocage au niveau de la douane depuis quatre années d’un don de 1200 livres sur l’Algérie et sa révolution libératrice, offert à partir de l’étranger par le regretté Amar Nagadi et Djoghlal Djoumaâ.

Categories: Afrique

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