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Afrique

La justice canadienne tranche en faveur de « Air Algérie »

Algérie 360 - Wed, 07/02/2018 - 10:29

La cour supérieure du Quebec vient de déclarer Air Algérie « non responsable des dommages causées par le retard » enregistré sur un vol entre Alger et Montréal, déboutant 160 passagers qui ont intenté un recours collectif contre la compagnie nationale.

Ce verdict favorable à Air Algérie met fin à une saga judiciaire qui a commencé le lendemain de l’arrivée à Montréal du vol AH 2700 du 13 octobre 2009 avec 15 heurs de retard- le décollage prévu à 14h45 ne s’étant fait que le lendemain vers 5 heures du matin.

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Achat et vente en ligne : Facebook Marketplace arrive en Algérie

Algérie 360 - Wed, 07/02/2018 - 10:23

par Moncef Wafi

Lancé aux États-Unis en octobre 2016, le nouveau service de Facebook, Marketplace, qui permet à ses utilisateurs d’acheter et vendre des articles neufs et d’occasion via des petites annonces, devra être disponible «dans les prochaines semaines» en Algérie, en Egypte et au Maroc. Facebook apporte pour la première fois sa plate-forme de vente en ligne Marketplace au Moyen-Orient avec comme pays pilotes, l’Algérie, le Maroc et l’Egypte où le marché sera déployé, a notamment déclaré un porte-parole du réseau social. Ce dernier indiquera également que l’expérience sera étendue dans d’autres pays de la région du Moyen-Orient «au fur et à mesure que nous apprendrons et recevrons des commentaires des gens sur la façon dont ils utilisent Marketplace». La fonctionnalité sera disponible dans les trois pays d’Afrique du Nord en anglais et en arabe sur le bureau et pour les utilisateurs mobiles iOS et Android, a annoncé lundi le réseau social. Les Algériens, ainsi que leurs voisins marocains et égyptiens, pourront ainsi intégrer les 550 millions d’utilisateurs dans le monde de la plateforme, disponible déjà dans 52 pays. Constatant que plus de 450 millions de personnes utilisent des groupes Facebook pour acheter, vendre, échanger et troquer, le réseau social, et pour rationaliser ce processus, a introduit le Marketplace. Il est décrit comme une «destination pratique pour découvrir, acheter et vendre des articles avec des personnes dans votre communauté». Facebook Marketplace est également un flux de photos d’articles à vendre, de sorte que la première image doit accrocher, capter l’attention des utilisateurs acheteurs potentiels. Plus en détails, Facebook Marketplace est lié au profil Facebook de l’utilisateur, ce qui le rend, pour ses initiateurs, un peu plus crédible. La plateforme conseille que pour vendre un article, il faut créer une publication publique visible par tous ceux qui consultent le Marketplace et dans le fil d’actualité, les résultats de recherche et d’autres endroits sur Facebook et en dehors. Ce nouveau service devra donc permettre à ses utilisateurs algériens, marocains et égyptiens de vendre et acheter des objets en ligne. Il ne s’agit pas de paiement intégré, mais juste un moyen de mettre en contact vendeurs et acheteurs à la manière des sites de petites annonces en ligne. En service donc depuis octobre 2016 aux Etats-Unis, mais aussi en Australie, Canada, Royaume-Uni, Mexique, Chili ou encore Nouvelle-Zélande, la plateforme a déjà permis la vente de plus de 18 millions d’objets. La firme de Mark Zuckerberg ne gère pas directement la vente (paiement ou livraison), mais se contente de mettre en relation acheteurs et vendeurs par le biais de leurs profils publics qui seront accessibles. Il sera alors simple de savoir si la personne peut être digne de confiance ou non en sachant depuis combien de temps elle est inscrite sur le réseau, où se situe-t-elle, si vous avez des amis en commun…

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Approvisionnement en eau potable : Même s’il pleut, le dessalement reste la meilleure solution

Algérie 360 - Wed, 07/02/2018 - 10:19
Agriculteurs et citoyens, n’ont pas caché leur inquiétude quant à la situation climatique actuelle qu’a connue le pays, qui a été marquée par un manque remarquable des pluies. Enfin, et après une période d’incertitude, la pluie est réapparue, éloignant le spectre de la sécheresse, à la satisfaction de  ceux qui s’inquiétaient un moment, de devoir subir des coupures d’eau. Des suites des récentes précipitations, les barrages ont ainsi emmagasiné plus de 53% du total de leurs capacités réunies. Reçu mardi, à l’émission “l’Invité de la rédaction” de la chaîne 3 de la Radio algérienne, le directeur central chargé de l’alimentation en eau au ministère du même nom relève que les fortes pluies observées à travers le pays augurent d’une situation meilleure que celle de l’année précédente. Des quantités de ressources stockées au niveau des barrages, M. Smaïl Amirouche indique que ces derniers ne participent qu’à hauteur de 33 à 35%  à l’approvisionnement en eau potable des citoyens, ajoutant que 50% des besoins proviennent habituellement des forages et entre 15 à 17% des dessalements d’eau de mer, en constante croissance. Il signale, par ailleurs, que 79 barrages ont, jusqu’ici, été réalisés en divers endroits du territoire et que le 81ème, situé dans la wilaya de Médéa, devrait entrer en exploitation dans près d’un mois. L’objectif, dit-il, vise à mobiliser une capacité de retenue d’eau se situant entre 8,6 à 8,7 milliards de mètres cubes. Rappelant que l’Algérie est un pays aride sur 90% de sa superficie et semi aride sur le reste, l’intervenant précise que les pluies ne fournissent qu’environ 19 milliards de mètres cubes/an, une situation explique-t-il, obligeant à mobiliser des ressources alternatives telles celles tirées du dessalement,  » pour combler les déficits « . Le représentant du ministère des Ressources en eau note, à cet effet, que 11 stations de dessalement, produisant chacune 2,1 millions de mètres cubes/jour, sont en activité le long de la façade maritime, assurant entre 15 à 17% des besoins de la population. Il relève, d’autre part, qu’en dépit de  » quelques problèmes dans certaines zones éparses « , 73% des nationaux sont alimentés en eau  » au quotidien et avec des plages horaires confortables  » dont 35% le sont, selon lui, de manière permanente. Faisant part des efforts entrepris à cet effet par son ministère, M. Amirouche croit utile d’annoncer qu’une alimentation quotidienne sera assurée, quotidiennement et avant l’été prochain,  » dans le maximum de communes du pays « . Nesrine M.

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La demande d’or des investisseurs a reculé en 2017

Algérie 360 - Wed, 07/02/2018 - 10:11

La demande mondiale d’or a reculé en 2017 malgré un rebond au dernier trimestre, selon le rapport annuel du Conseil mondial de l’or (CMO) publié hier à Londres. La demande annuelle d’or s’est élevée à 4 071,7 tonnes en 2017, en baisse de 7% par rapport à l’année précédente. La demande mondiale d’ETF (Fonds d’investissements adossés à des stocks physiques), qui se concentre principalement aux Etats-Unis et qui concerne surtout les investisseurs institutionnels, a atteint l’équivalent de 202,8 tonnes en 2017, soit une chute de 63% par rapport à l’année précédente.

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Perspectives de développement du GPL carburant : Conversion de 500.000 véhicules à l’horizon 2021

Algérie 360 - Wed, 07/02/2018 - 10:05

Mise en oeuvre d’un programme de conversion de 500.000 véhicules sur la période 2018 -2021. Ce qui va permettre une économie nette de 2,19 milliards de dollars sur la période 2018-2030.

Comment réduire le coût des importations de carburants et polluer le moins possible? Une question à la réponse toute simple. Il suffirait pour cela que les raffineries du pays produisent plus de gaz propane liquéfié carburant (GPLc) et également de multiplier à grande échelle la conversion des véhicules au GPLc. Si la première condition est tout à fait à la portée, compte tenu des capacités de production largement suffisantes (8 millions de tonnes), la seconde relève plus du plan d’action que compte mener le ministère de l’Energie pour y arriver. Ce plan, piloté par l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (Aprue), a été présenté hier à la presse tour à tour par Samir Houghlaouène directeur de l’Agence de l’autorité de régulation des hydrocarbures (ARH), Mustapha Nouri,directeur GPLc à l’entreprise Naftal et enfin Kamel Dali, directeur des projets à l’Aprue. Ainsi le directeur GPLc a dans sa présentation sur les perspectives de développement du «carburant propre» sur le marché national a surtout mis en exergue les mesures incitatives en vigueur pour le développement du GPLc. Concernant le volet finances il a indiqué entre autres que l’Etat prend en charge 50% du prix de l’importation de 50.000 kits de conversion pour l’année 2018. Ce dernier a aussi fait savoir qu’en vertu d’une convention passée entre son entreprise et l’Ansej, portant sur la création de microentreprises spécialisées dans la conversion de véhicules au GPLc, Naftal a formé 10 techniciens installateurs dans 10 wilayas pilotes. Nouri a rappelé qu’il a été demandé au ministère de l’Industrie et des Mines d’exiger des constructeurs automobiles de produire un quota annuel de 10% de véhicules à motorisation essence équipés d’un kit GPLc. Au sujet des moyens matériels à mettre en place pour atteindre les objectifs escomptés, le responsable a dit que Naftal prévoit dans son programme d’investissement (2018-2020) de multiplier ses capacitées de stockage de GPLc pour atteindre 44.000 tonnes. L’entreprise de distribution de carburant va également multiplier ses points de vente en la matière. «pour faire en sorte que le GPL soit disponible tous les 20 km», a expliqué Nouri. A propos du développement des centres de conversion, ce dernier a informé qu’en 2018, Naftal va mettre en place 50 centres de conversion ce qui va permettre d’augmenter les capacités de conversion à 25.000 véhicules par an. Une capacité qui passera à 30.000 en 2019 et une prévision de 40.000 véhicules en 2020. En résumé, le plan de développement a comme objectif d’atteindre la conversion de 500.000 véhicules au GPLc en 2020. «Chose que nous pouvons réaliser et même plus» a lancé Nouri. De son côté, Kamel Dali s’est surtout focalisé sur la campagne de communication et de sensibilisation que compte mener l’Aprue pour accompagner le programme de conversion des véhicules. Concernant le public ciblé dans le programme de développement, il va concerner dans un premier temps, c’est-à- dire en 2018,50.000 taxieurs et autant de particuliers. Ces derniers vont bénéficier d’une aide de l’Etat à hauteur de 50% du coût de la conversion. «L’enveloppe financière de cette aide s’élève à 3,5miliards de DA», a précisé Dali. Ce dernier a par ailleurs tenu à faire savoir que les tarifs de conversion sont établis en fonction de la puissance du moteur du véhicule. «Le seuil a été fixé à 60.000 DA, et plus le moteur est puissant plus le coût de la conversion est élevé», a expliqué ce dernier. Samir Houghlaouène a pour sa part donné un aperçu sur le coût prévisible du programme de conversion de 500.000 véhicules au GPLc et ses retombées positives sur l’économie du pays. Il a ainsi informé que le coût global, prévisible, pour la mise en oeuvre du programme de conversion de 500.0000 véhicules sur la période 2018 -2021, est de 37,43 milliards de DA, dont 131, 51 millions de dollars.
«Ce programme va permettre une économie nette de 2,19 milliards de dollars sur la période 2018-2021» a souligné Houghlaouène. C’est dire enfin l’importance de développer le parc national automobile roulant au GPL carburant.

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L’algérie au 7e rang mondial de production d’olive : Mais quelle place à l’export?

Algérie 360 - Wed, 07/02/2018 - 10:00

Rien que dans la wilaya de Tizi Ouzou connue pour la notoriété de ses huiles produites à travers toute l’Afrique du Nord et même outre-Méditerranée, les services de l’agriculture ont accompagné le producteur dans toutes les phases de la chaîne de production.

Dans l’abstrait, la forte croissance enregistrée dans le monde en matière de production d’olive concerne aussi l’Algérie. Le Conseil oléicole international (COI) la classe au septième rang mondial avec une production de 80 000 tonnes et une croissance de 27% par rapport à la saison 2016-2017, mais sur le terrain de la réalité, ni la croissance ni la production ni même le classement dans le top 10 ne profitent à l’Algérie. La production nationale d’olive et d’huile d’olive n’a pas pu et su intégrer les circuits commerciaux internationaux. L’intégration des places marchandes mondiales est encore difficile. Mais pourquoi?
Depuis de nombreuses années, l’Etat met le paquet pour soutenir les producteurs parsemés à travers plusieurs régions du pays bien que l’essentiel est concentré dans les wilayas du Centre, de Kabylie surtout. Parallèlement à l’investissement financier, les techniciens des tous les services agricoles ont investi le terrain pour accompagner le producteur dans toutes les phases de production. Des résultats probants ont été atteints. La qualité de l’huile et des olives produites est incontestablement meilleure et plus adéquate aux normes de commercialisation imposées dans le monde.
Rien que dans la wilaya de Tizi-Ouzou connue pour la notoriété de ses huiles produites à travers toute l’Afrique du Nord et même outre-Méditerranée, les services de l’agriculture ont accompagné le producteur dans toutes les phases de la chaîne de production. Au niveau des huileries, les propriétaires reconnaissent que ces techniciens sont constamment au service à tous les moments. «Ce n’est pas comme avant, les techniciens sont très serviables. Ils donnent le maximum d’eux-mêmes. Franchement, ils sont toujours là quand on les appelle» reconnaît un propriétaire d’huilerie. Mais alors puisque l’appui financier avec un accompagnement technique et humain des plus performants sont là, pour quelles raisons, l’Algérie 7ème producteur mondial trouve toutes les difficultés à s’imposer? Selon plusieurs techniciens et surtout plusieurs expériences, le maillon manquant de la chaîne réside dans la phase prospection sur les places marchandes. Youcef, jeune Algérien vivant à l’étranger, a tenté une expérience pour l’exportation de l’huile d’olive algérienne et son expérience est édifiante pour éclaircir la situation. «Je suis venu avec la ferme conviction que l’huile d’olive algérienne est de loin l’une des meilleures au monde. Sur ce point, je n’ai pas changé d’avis, mais croyez-moi avec une bureaucratie pareille, même des prospecteurs venus de la planète Mars ne peuvent rien faire. J’ai entamé des démarches administratives, mais au bout de trois mois, j’ai dû abandonner. Je me suis perdu dans un labyrinthe inextricable» témoigne-t-il avec amertume.
A ce registre justement, d’autres personnes ont fait l’amère expérience. «Je n’ai jamais vu un pays qui facilite les choses pour importer un produit qui existe déjà chez lui alors que pour l’exporter, c’est une mer qu’il faudra boire. C’est dommage. Vraiment dommage que l’huile d’olive algérienne ait ce sort. Elle est incontestablement la meilleure. Mais on ne peut rien faire. Il n’y a, en vérité, pas de volonté de la promouvoir à l’international», ajoute un autre jeune Algérien qui désire l’exporter.
Ainsi, il apparaît, à partir de beaucoup de témoignages recueillis, que pour l’export, l’Etat doit désormais faire confiance aux spécialistes du marketing et de tous les domaines y afférents. Se faire une place à l’international marqué par une concurrence féroce est une affaire de spécialistes du domaine. Des connaisseurs préconisent également de favoriser l’émergence de sociétés mixtes avec des partenaires étrangers qui ont pignon sur places marchandes. Les échanges commerciaux sont également préconisés avec des pays demandeurs d’huile d’olive et qui ont des produits de leur terroir à vendre. En la matière, les jeunes vivant à l’étranger ont vivement réclamé l’aide de l’Etat afin qu’il secoue le cocotier des représentations diplomatiques algériennes.

Par Kamel BOUDJADI

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ORAN : 11 entreprises du bâtiment dans la liste noire

Algérie 360 - Wed, 07/02/2018 - 09:54

Ces entreprises sont mises dans la black-liste comprenant les noms et les filiations des sociétés n’ouvrant plus jamais droit à des soumissions dans la wilaya.

Tout contrevenant paye, rubis sur l’ongle, la facture de son relâchement. C’est contre toute attente la démarche répressive entreprise par la wilaya d’Oran. Une telle mesure est déjà mise en application. C’est ce qu’a annoncé le wali d’Oran, Mouloud Cherifi, en écartant 11 entreprises de toutes les soumissions quant à la réalisation des chantiers de l’Etat. Le wali a expliqué que «nous avons résilié tout contrat nous liant à ces entreprises dans le cadre des projets du bâtiment». Une telle démarche s’inscrit dans l’assainissement du fichier des sociétés ayant raflé des projets pour se livrer après à des jeux sordides. Une telle décision n’a pas été déduite des suites d’un simple fait du hasard. Elle a été motivée par le fait que ces entrepreneurs défaillants aient transgressé le cahier des charges qu’ils ont paraphé après avoir été désigné réalisateurs des chantiers qu’ils se sont taillés par voie de soumission. Ce n’est pas tout. La même mesure a été accompagnée par une autre non moins draconienne, mettant fin définitivement à toutes les activités de ces sociétés dans le territoire de la wilaya d’Oran. Leur culpabilité dans la transgression des clauses du contrat étant reconnue, ces sociétés sont placardées et affichées en tant que mauvaises réalisatrices. Autrement dit, elles sont mises dans la liste noire ou encore la black liste comprenant les noms et la filiation de toutes les sociétés n’ouvrant plus jamais un seul droit soit-il, à des soumissions dans la capitale des Deux Lions, Oran. Ce n’est là que le début d’une mission d’assainissement du fichier des entreprises faisant la pluie et le beau temps dans un secteur névralgique, le bâtiment. La demande en matière de logement étant accrue, ces entreprises s’ingénient dans la paresse et les retards flagrants qu’elles observent dans la réalisation des chantiers qu’elles se sont taillés à coups de plusieurs millions de dinars. Dans plusieurs cas, ces entrepreneurs ne trouvent rien de mieux à faire pour s’expliquer que d’évoquer les fallacieux prétextes liés à la hausse des prix des matériaux de construction alors que le ciment a, depuis plus de six mois, connu une baisse très sensible ayant atteint le plus bas niveau. Un sac de ciment pesant 50 kg est cédé ces jours-ci au tarif ne dépassant pas 450 DA. Idem pour le reste des autres matériaux dont les tarifs ont chuté de manière très notable. Cela se passe alors que les finances ne manquent pas, tout comme elles ne risquent plus de faire défaut dans le futur. Le bâtiment est amplement financé. C’est du moins ce que l’on déduit de l’aveu fait tout récemment par le wali d’Oran qui a indiqué que le dû de toutes les entreprises a été réglé. La facture globale de ces redevances est égale à
13 milliards de dinars. A quoi donc jouent ces entrepreneurs en tournant le dos aux clauses des contrats qu’ils ont signés alors qu’ils ont perçu leur dû jusqu’au dernier centime? D’un point de vue réglementaire, aucun état d’esprit ne justifie leurs actes. C’est donc la disgrâce et non les hostilités. Car la wilaya d’Oran est en phase de lancer des projets non moins ambitieux pendant que d’autres sont déjà en chantier. Il s’agit de pas moins de 34 000 logements dont les travaux sont en cours. En tout, le programme de wilaya en la matière prévoit la réalisation d’un lot de 54 000 habitations. Dans les tout prochains jours, les services en charge de l’habitat procéderont à l’attribution d’un lot de 6 000 logements sociaux. C’est un chantier pharaonique pour lequel le défi est relevé, d’où d’ailleurs les dernières instructions émanant de la wilaya d’Oran, sommant les responsables des neuf daïras à se préparer pour mener à bon cap une telle mission. Le pari ne sera totalement réussi qu’en faisant table rase à la faveur du relogement de ces milliers de familles vivant sous des toits menaçant de s’écrouler à tout moment, le vieux bâti.
La wilaya d’Oran recense pas moins de 1991 immeubles classés dans la zone rouge. A cela s’ajoute l’habitat précaire qui fait rage un peu partout au niveau des quartiers les Planteurs, Ras El Ain, Mediouni, El Hamri etc, tout comme les bidonvilles qui poussent comme des champignons un peu partout dans les 26 communes composant le territoire de la capitale se préparant pour les Jeux méditerranéens de 2021. En tout, ce sont 41 000 taudis qui ternissent l’image da la première ville touristique du pays. A quand donc le bout du tunnel? Pas de sitôt.

Par Wahib AïT OUAKLI 

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Gaïd Salah plaide pour l’évolution de l’ANP

Algérie 360 - Wed, 07/02/2018 - 09:52

Le vice-ministre de la Défense nationale avait procédé à l’inspection de quelques unités mobilisées au niveau du Secteur opérationnel de In Guezzam.

L’ambassadeur de la Fédération de Russie, Son Excellence Igor Beliaev, a rendu visite hier à L’Expression où il a été accueilli par le directeur de la publication, Ahmed Fattani, et le staff de la rédaction. Durant plus d’une heure, un débat a permis de sérier plusieurs sujets politiques et économiques qui intéressent les deux pays dont la coopération bilatérale, empreinte d’une volonté commune d’approfondir un partenariat stratégique, devrait se développer davantage, eu égard aux multiples potentialités existantes.
M.Beliaev qui «est en train de découvrir notre pays, ses institutions et son peuple, après des missions au Liban et en Egypte» estime que, dans bien des domaines, l’Algérie est différente des pays du Moyen-Orient et qu’elle recèle un attachement réel à sa relation avec la Fédération de Russie, un attachement pleinement partagé par le peuple russe, dira-t-il aussitôt. «Depuis la visite à Moscou du président Bouteflika, et sa première rencontre avec le président Poutine, des efforts considérables ont été accomplis pour renforcer le partenariat stratégique entre les deux pays». L’ambassadeur a insisté sur sa volonté d’agir dans le sens d’un approfondissement des liens et des échanges dans tous les domaines, afin que les relations bilatérales parviennent à une dimension qualitative et quantitative supérieures, dans une conjoncture régionale et internationale marquée par des tensions et des défis multiples.
L’Algérie, qui vise un développement soutenu et dispose de tous les atouts, tant au plan humain qu’au plan des richesses naturelles, peut compter sur le soutien de la Russie, a dit M.Beliaev qui se dit impressionné par les multiples réalisations telles que l’autoroute Est-Ouest. S’agissant d’autres thèmes, le contexte régional a été évoqué, dont la crise en Libye où l’Algérie comme la Russie ont une position commune et conjuguent une concertation permanente pour conforter la médiation onusienne en quête d’une solution basée sur le dialogue inclusif, intéressant toutes les parties libyennes, par-delà toute velléité d’ingérence extérieure. Les enjeux de la région sahélienne font l’objet d’une attention particulière des deux pays, à un moment où la menace terroriste s’est transplantée en Libye et au Sahel. Outre une digression sur les armes nucléaires légères annoncées par les Etats-Unis «qui permettraient une utilisation à l’encontre d’un grand nombre de pays, chose tout à fait inacceptable», l’ambassadeur a évoqué la conjoncture des Printemps arabes, rendant plus limpides des printemps précédents qui ont secoué l’Europe de l’Est comme celui de Prague. «Ces évènements ont beaucoup affecté la Russie qui allait perdre plusieurs pays amis. Il n’est pas exclu que cette vague secoue encore d’autres peuples, dans la région, et notre préoccupation est d’anticiper le danger.» M.Beliaev dira que, derrière le phénomène du printemps arabe, se cache la mécanique d’une implosion terroriste dont les visées sont déstabilisatrices comme en témoignent les exemples vécus. C’est pourquoi la coopération algéro-russe, dans ce domaine particulier de la lutte contre le terrorisme, «constitue un axe fondamental». L’intérêt que Moscou et Alger portent à la situation en Libye est en partie basé sur cette préoccupation, compte tenu de la présence de Daesh. Les signes patents sont là, ne serait-ce qu’au regard des découvertes fréquentes de casemates et de la neutralisation répétée de groupes terroristes, ici et là.
Le fait que la Russie et l’Algérie aient des positions communes sur de nombreux autres dossiers permet une dynamique axée sur une étroite coordination. La discussion s’est achevée sur une boutade de l’ambassadeur russe au sujet de «la situation en Syrie (qui) doit être résolue de prime abord», sachant que d’autres défis existent, notamment la gestion concertée du prix du baril ou celle du nucléaire iranien, à un moment où l’administration Trump tend à plonger les relations internationales dans un climat de nouvelle guerre froide.

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Après avoir supervisé un exercice tactique : Gaïd Salah plaide pour l’évolution de l’ANP

Algérie 360 - Wed, 07/02/2018 - 09:36

Le vice-ministre de la Défense nationale avait procédé à l’inspection de quelques unités mobilisées au niveau du Secteur opérationnel de In Guezzam.

Entamant le troisième jour de sa visite à la 6e Région militaire, le vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, Ahmed Gaïd Salah, a déclaré à l’issue d’un exercice: «L’année 2017 s’est écoulée comme se sont écoulées d’autres années avant elle, pendant lesquelles nous avons veillé à ce qu’elles soient toutes pleines d’efforts laborieux, fructueux, persévérants et de volonté à atteindre les objectifs escomptés.» Pour le vice-ministre de la Défense nationale, il s’agit d’ «une démarche professionnelle aboutie qui se caractérise par une approche réaliste et rationnelle, et par une grande application pour atteindre des rangs supérieurs en termes de distinction opérationnelle et de combat, au sein de toutes les composantes de nos Forces armées», ajoutant: «Ce parcours se base sur une évaluation sur le terrain et selon des normes objectives de ce qui a été concrétisé dans tous les domaines de la profession militaire.»
Le chef d’état-major ne manquera pas comme à l’accoutumée de donner des orientations tactiques pour booster les troupes de l’ANP, mais aussi pour les assurer de sa grande considération à l’égard des efforts fournis. A ce propos, il souligne: «A ce titre précis, j’attends de vous et de tous les personnels militaires toutes catégories et responsabilités confondues, de faire, avec l’aide d’Allah le Tout-Puissant, de la nouvelle année 2018, une autre étape de développement, de modernisation et une nouvelle opportunité pour fonder d’autres piliers avec lesquels nous érigeons ensemble la forteresse de notre armée et en faire le rempart inviolable et le plus éminent de l’Algérie.» Il soutient dans ce même contexte qu’il est question d’«un objectif qui requiert nécessairement de poursuivre cette cadence professionnelle loyale et dévouée, que nous avons adoptée, ces dernières années, avec un grand esprit patriotique et fidélité absolue».
Auparavant, le vice-ministre de la Défense nationale avait procédé à «l’inspection de quelques unités mobilisées au niveau du Secteur opérationnel de In Guezzam», rapporte un communiqué du ministère de la Défense nationale qui souligne: «A ce titre et dans le cadre du suivi de l’état d’avancement de l’exécution du programme de préparation au combat 2017-2018, le chef d’état-major de l’ANP avait supervisé, un exercice illustratif aux tirs réels, exécuté au niveau du champ de tir et de manoeuvre, relevant du Secteur opérationnel de In Guezzam, par un détachement du 64° bataillon d’Infanterie autonome appuyée par des hélicoptères d’appui-feu».
Il explique que «l’idée de l’exercice consiste à repousser une tentative d’attaque ennemie contre nos frontières nationales, lequel a été exécuté avec un haut professionnalisme qui réitère l’efficacité de la formation, de l’instruction et de la préparation au combat au niveau de l’ensemble des unités de ce Secteur opérationnel». Ce sont ces aspects, souligne la même source, sur lesquels «le vice-ministre de la Défense nationale a insisté, d’où la nécessité de donner plus d’intérêt et d’importance».
Le chef d’état-major de l’ANP ne manquera pas de mettre «l’accent sur l’intérêt particulier qu’il confère à ces rencontres permanentes de contact direct avec les personnels de l’Armée nationale populaire là où ils se trouvent, et ce, en tant qu’action sur le terrain, d’une importance capitale, voire extrêmement nécessaire sur les plans professionnel et fonctionnel, car elles traduisent l’intérêt ultime et continu du Haut Commandement de l’Armée nationale populaire à l’accompagnement de tous les efforts consentis», mais aussi «au suivi de l’état d’avancement de l’exécution de tous les programmes consécutifs, complémentaires, pluridisciplinaires et dont les objectifs et les dimensions sont multiples», le vice-ministre de la Défense nationale a exhorté l’ensemble à poursuivre ses efforts rigoureux et minutieux pour surveiller nos frontières, à oeuvrer à leur sécurisation jour et nuit, et à resserrer davantage l’étau sur les groupes de contrebande sous toutes ses formes, et à contrecarrer leurs actes destructeurs dans cette Région, ajoute le chef d’état-major de l’ANP.

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Soudan du Sud : l'ONU salue la démobilisation de centaines d'anciens enfants soldats à Yambio

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Wed, 07/02/2018 - 06:00
Au Soudan du Sud, plus de 300 enfants soldats ont été libérés mercredi par des groupes armés, a annoncé la Mission des Nations Unies dans le pays (MINUSS). Une libération qui a abouti après d'importants efforts de plaidoyer menés par l'ONU et ses partenaires.
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Tunisie : cinq ans après l'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd, sa famille "veut la vérité"

France24 / Afrique - Tue, 06/02/2018 - 18:37
Les proches de l'avocat anti-islamiste tunisien Chokri Belaïd, assassiné le 6 février 2013, se sont rassemblés mardi sur les lieux du crime pour lui rendre hommage. Pour sa veuve, la vérité est "camouflée de plusieurs manières".
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La crise des réfugiés burundais ne doit pas être oubliée - HCR

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Tue, 06/02/2018 - 06:00
Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et 26 de ses partenaires humanitaires ont lancé mardi à Genève un appel de fonds de 391 millions de dollars pour venir en aide à 430.000 réfugiés burundais en 2018.
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RDC : une trentaine des morts et des milliers de déplacés en Ituri dans des violences intercommunautaires, selon le HCR

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Tue, 06/02/2018 - 06:00
L'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) s'est déclarée mardi vivement préoccupée par l'escalade de la violence dans la province de l'Ituri, au nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), qui a entraîné de nouveaux déplacements de populations au cours des quatre derniers jours.
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Maroc : la machine de la finance participative n'est pas encore bien rodée

Jeune Afrique / Finance - Mon, 05/02/2018 - 11:18
Trois ans après l'adoption de la loi sur les banques islamiques dans le royaume et un an après l'obtention de l'agrément pour cinq d'entre elles, force est de constater que les premiers pas des cinq pionnières sont plutôt décevants.
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Libye : l'ONU appelle la communauté internationale à ne pas oublier l'impact humanitaire de la crise

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Mon, 05/02/2018 - 06:00
Après le lancement le 25 janvier de l'appel de fonds humanitaire 2018 pour la Libye, la Coordinatrice humanitaire de l'ONU dans le pays, Maria do Valle Ribeiro, poursuit sa tournée européenne à Genève pour attirer l'attention sur « les difficultés rencontrées par les Libyens pour subvenir à leurs besoins fondamentaux ».
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Guinée-Bissau : l'ONU et l'UA condamnent les mesures prises à l'encontre du PAIGC

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Sat, 03/02/2018 - 06:00
Les chefs de l'ONU et de l'Union africaine (UA) ont fait part samedi de leur inquiétude face à la crise politique prolongée en Guinée-Bissau « malgré les multiples opportunités offertes aux principaux acteurs politiques pour parvenir à un accord consensuel ».
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L'Afrique Réelle N°98 - Février 2018

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Fri, 02/02/2018 - 16:46
Sommaire :
Actualité :- Centrafrique : Vladimir Poutine va-t-il rebattre les cartes ?- L’Afrique d’Obama : un égoïsme moralisateur. L’Afrique de Trump : une indifférence décomplexée.
Dossier :- Touaregs : Une propension à la division qui interdit tout projet politique cohérent- L'Afrique ou les Afriques ?
A travers la presse algérienne :- L’Arabie Saoudite et les représentants salafistes algériens

Editorial de Bernard Lugan :

Osons dire la vérité à l’Afrique

Sept décennies après les indépendances, il est aujourd’hui devenu urgent et même vital de dire enfin à l’Afrique qu’elle est dans une impasse et qu’aucun « développement » n’y sera possible tant qu’y dominera ce discours de victimisation dont ses dirigeants ont tiré une rente qui ne sera pas éternelle.

Loin de « démarrer », l'Afrique sud saharienne revient peu à peu à l'économie de comptoir. Comme au XVIIIe siècle quand les dirigeants africains esclavagistes tiraient leur richesse du partenariat établi avec les négriers européens qui venaient leur acheter les captifs. Les comptoirs d’aujourd’hui sont pétroliers ou miniers et ils enrichissent une poignée d'Africains, cependant que l'immense majorité de la population tente de simplement survivre. Ce grand bond en arrière est illustré par un retour à la traite humaine à travers l'émigration vers l'Europe.

Comme je l’explique dans un livre (réédité en janvier 2018) qui vient de recevoir le prix « La Plume et l’Epée », l’Afrique ne sortira jamais de sa situation catastrophique tant que quatre principaux problèmes n’y auront pas été pris en compte :

1) Le premier est celui du suicide démographique car les naissances allant plus vite que le développement, chaque jour qui passe, l’Afrique s’appauvrit davantage.

2) Le second est celui des fondamentaux ethniques car, qu’on le veuille ou non, l'ethnie est le passage obligé de toute reconstruction africaine. Au milieu de la désagrégation généralisée, elle seule permettra de trouver le plus petit commun dénominateur sur lequel rassembler les hommes.
 L'élargissement viendra ensuite à travers des contrats territoriaux de libre association, qu'il s'agisse de fédérations, de confédérations ou de tous autres modèles. La condition sine qua non de leur réussite sera cependant qu'ils ne reposent pas sur la représentation individualiste, sur la religion du « one man, one vote », laquelle débouche inéluctablement sur l’ethno-mathématique électorale.

3) Le troisième est la nécessité de l’abandon du paradigme économique. Je démontre ainsi dans mon livre  que les principales crises africaines sont structurelles et qu’elles ont une origine historique, politique et culturelle. Or, tant que leur analyse continuera d'être d'abord économique, elles n'auront aucune chance d'être traitées.

4) Il est enfin temps d’admettre qu'avant d'être « francophones » ou « anglophones », « chrétiens » ou « musulmans », les habitants de l'Afrique sont d'abord des Africains qui parlent des langues africaines et qui ont leurs croyances. Comme l'a dit Ahmadou Kourouma : « [L'Afrique] est habitée par des animistes, les uns teintés de christianisme, les autres d'islam. »

En définitive, les sociétés africaines n'étant nées ni avec la colonisation, ni avec la décolonisation, elles doivent rétablir les vrais liens qui les relient à leur longue histoire ; or, ces liens furent coupés par les idéologies universalistes plaquées sur elles depuis l'époque coloniale.
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