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Afrique

Cyril Ramaphosa, le nouvel homme fort de l'Afrique du Sud

France24 / Afrique - Wed, 14/02/2018 - 22:58
Annoncé comme le successeur de Nelson Mandela dans les années 1990, Cyril Ramaphosa concrétise, avec la démission de Jacob Zuma, son rêve : diriger l'Afrique du Sud. Retour sur le parcours du nouvel homme fort de la nation arc-en-ciel.
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Guinée Bissau : la crise politique exige une présence prolongée de l’ONU

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Wed, 14/02/2018 - 22:44
La poursuite de l’impasse politique en Guinée Bissau justifie une présence prolongée de l’ONU dans le pays et un appui aux efforts régionaux, a indiqué mercredi le Représentant spécial du Secrétaire général, Modibo Ibrahim Touré, aux membres du Conseil de sécurité.
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Jacob Zuma ou le nouvel échec de l’Afrique du Sud « post-apartheid »

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Wed, 14/02/2018 - 22:36
En Afrique du Sud, les fins de mandat des présidents se ressemblent : par un coup d’Etat interne à l’ANC, le vice-président Cyril Ramaphosa a évincé le président Jacob Zuma, lequel avait fait de même avec Thabo Mbeki en 2008. En dehors du fait qu’un Venda va remplacer un Zulu, cette révolution de palais ne changera pas grand-chose dans le pays. A un Jacob Zuma lié au gang indien Gupta[1], va en effet succéder l’ex avocat-syndicaliste Cyril Ramaphosa. Ce dernier a bâti sa colossale fortune dans les conseils d’administration des sociétés minières blanches au sein desquels il fut coopté en échange de son « expertise » syndicale. En réalité, il fut adoubé par le patronat pour contrer les revendications des mineurs noirs dont il fut le représentant avant 1994 !!!
Le leader révolutionnaire Julius Malema a donc raison de dire qu': « En Afrique du Sud, la situation est pire que sous l’apartheid (et que) la seule chose qui a changé, c’est qu’un gouvernement blanc a été remplacé par un gouvernement de Noirs ». Avec une différence cependant : avant 1994 les Noirs ne mouraient pas de faim, ils étaient gratuitement soignés et éduqués, l’électricité fonctionnait, les pénuries d’eau étaient inconnues et la police faisait son travail…
La présidence de Jacob Zuma s’est donc achevée dans le désastre. Englué dans plusieurs affaires de corruption, le président sud-africain a été pris la main dans le sac d’une gigantesque entreprise de favoritisme d’Etat au profit de la famille Gupta. Une commission judiciaire fut même désignée pour enquêter sur la gravissime accusation de « State Capture » car ces gangsters affairistes avaient réussi à imposer leur droit de regard sur les nominations officielles, ce qui leur avait permis de placer leurs agents à tous les rouages de décision de l’Etat et des entreprises publiques.
Ne nous trompons pas d’analyse, car le départ de Jacob Zuma ne va pas permettre d’ouvrir des fontaines laissant couler le lait et le miel. Contrairement à ce qu’écrivent les journalistes, l’affaire Zuma est en effet, et d’abord, la conséquence de l’incurie du parti gouvernemental ANC, l’arbre qui cache la forêt d’un gangstérisme d’Etat. C’est la faillite de l’ANC qui est mise en évidence à travers elle car, entre 1994 et 2018, le mouvement de Nelson Mandela a conduit le pays vers un naufrage qui se mesure en quelques chiffres :- Bien que réalisant ¼ du PIB de tout le continent, l’Afrique du Sud est aujourd’hui devenue un des 5 pays « les moins performants » d’Afrique, juste devant les Comores, Madagascar, le Soudan et le Swaziland. - Au mois de mai 2017, l’Afrique du Sud est entrée en récession. Or, en 2000, il fut acté par l’ONU que les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) dont le principal était le recul de la pauvreté, ne pourraient être atteints sans un minimum de croissance annuelle de 7% durant plusieurs années.- Le chômage touche plus de 40% des actifs quand les chiffres officiels sont de 25%- Le revenu de la tranche la plus démunie de la population noire est inférieur de près de 50% à celui qu’il était sous le régime blanc d’avant 1994. - Un habitant sur trois survit grâce aux aides sociales, le Social Grant. - A l’exception de l’agriculture, branche encore contrôlée par les Blancs - mais pour combien de temps? -, tous les secteurs économiques sud-africains sont en recul, à commencer par les industries de main d’œuvre (textile, vêtement, chaussures), qui n’ont pu résister aux importations chinoises. Quant aux secteurs de la mécanique dans lesquels, avant 1994, l’Afrique du Sud produisait la majeure partie des pièces dont ses industries avaient besoin, ils sont moribonds.- Même les mines ont sombré. Pertes de production et de revenus, plus coûts d’exploitation en hausse constants, ont eu pour conséquence la fermeture des puits secondaires et la mise à pied de dizaines de milliers de mineurs. Pour maintenir la production, il aurait fallu investir des sommes colossales, mais le climat social, la corruption et l’insécurité ont découragé les investisseurs qui ont préféré faire glisser leurs activités vers des pays moins incertains. L’industrie minière est également pénalisée par les coupures de courant à répétition car la compagnie publique Eskom, littéralement pillée par ses nouveaux dirigeants nommés par l’ANC a, de plus, vécu sur l’héritage laissé par le régime blanc et sans procéder aux investissements indispensables. Résultat : les mines qui représentent aujourd’hui 10% du PIB sud-africain, qui emploient 8% de la population active et qui sont le premier employeur du pays avec 500.000 emplois directs, ont perdu plus de 300.000 emplois depuis 1994.
Le soit disant héritage négatif de «l 'apartheid » a, des années durant, servi d’excuse aux dirigeants sud-africains. Or, personne ne peut plus nier qu’en 1994, quand le président De Klerk hissa au pouvoir un Nelson Mandela bien incapable de le conquérir par les armes, il légua à l’ANC la première économie du continent, un pays doté d’infrastructures de communication et de transport à l’égal des pays développés, un secteur financier moderne et prospère, une large indépendance énergétique, une industrie diversifiée, des capacités techniques de haut niveau et la première armée africaine. Force est également de constater que, libérée de l’ « oppression raciste », la « nouvelle Afrique du Sud » fut immédiatement la proie du parti prédateur ANC dont les cadres, aussi incapables que corrompus, eurent comme objectif principal leur propre enrichissement. La leçon sud-africaine est donc limpide : en 24 ans de pouvoir sans partage, l’ANC a ruiné un pays prospère, le transformant en un Etat du « tiers-monde » dérivant dans un océan de pénuries, de corruption, de misère sociale et de violences. Les gogos occidentaux continueront pourtant à se pâmer devant la figure tutélaire de Nelson Mandela, le chef de l’ANC, tout en continuant à avoir « les yeux de Chimène » pour le fantasme de la « nation arc-en-ciel ». Dans les jours qui viennent, tétanisés par leurs certitudes, les « spécialistes » auto-proclamés vont donc disserter à l’infini sur le remplacement du « maffieux » Zuma par le « vertueux » Ramaphosa. « Vertueux » par définition puisqu’il était prétendument l’héritier préféré de « l’icône » Mandela…
La seule question qui mériterait d’être posée, mais ils ne la poseront pas, ou alors très partiellement, est de savoir comment le nouveau président va pouvoir gérer le naufrage de l’économie sud-africaine, comment il va pouvoir gouverner en étant pris entre des pressions internes et externes contradictoires. Vont en effet se confronter deux plaques tectoniques, celle des milieux d’affaires pro-occidentaux qui ont fait sa fortune et celle des tendances radicales-racialistes lourdes qui constituent le fonds de commerce de l’ANC et des partisans de Julius Malema.
Bernard Lugan14/02/2017
[1] Voir à ce sujet le dossier consacré à cette question publié dans le numéro du mois de juillet 2017 de l’Afrique Réelle (n°91) sous le titre « Jacob Zuma peut-il survivre au Gupta Gate ? ».
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Afrique du Sud : le président Jacob Zuma annonce sa "démission immédiate"

France24 / Afrique - Wed, 14/02/2018 - 22:10
Le président Jacob Zuma s'est finalement plié aux ordres de l'ANC en annonçant mercredi soir, peu de temps avant la fin de l'ultimatum fixé par son parti, qu'il démissionnait immédiatement.
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Zimbabwe : le chef de l'opposition Morgan Tsvangirai est décédé à l'âge de 65 ans

France24 / Afrique - Wed, 14/02/2018 - 20:46
Morgan Tsvangirai, le chef du parti d'opposition du Zimbabwe et adversaire historique de l'ex-président Mugabe, est décédé des suites d'un cancer, a annoncé son parti MDC mercredi. Il laisse une formation extrêmement divisée.
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Mali : la communauté humanitaire lance un appel de fonds de 263 millions de dollars pour 2018

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Wed, 14/02/2018 - 20:20
Le gouvernement du Mali et la communauté humanitaire ont lancé mercredi un appel de fonds de 263 millions de dollars pour apporter une aide d’urgence à 1,5 million de personnes vulnérables dans ce pays.
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RDC : l’ONU étend son programme de lutte contre la malnutrition au Sud-Kivu grâce à une aide de la Suisse

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Wed, 14/02/2018 - 16:48
Trois agences des Nations Unies vont pouvoir poursuivre et étendre leur projet de lutte contre la malnutrition chronique à Bunyakiri et Minova, dans la province du Sud-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC), grâce à une contribution de 3,2 millions de dollars de la Suisse.
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Afrique du Sud : dans sa chute, Jacob Zuma entraîne les sulfureux frères Gupta

France24 / Afrique - Wed, 14/02/2018 - 15:00
La police sud-africaine a perquisitionné, mercredi matin, la villa de la famille Gupta. Ces riches investisseurs indiens, proches du président Jacob Zuma, sont au cœur des accusations de corruption au sommet de l’État.
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LDC : Porto-Liverpool, version Africa

Afrik.com - Wed, 14/02/2018 - 14:57
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Démission ou motion de défiance : le président sud-africain Jacob Zuma doit choisir avant jeudi

France24 / Afrique - Wed, 14/02/2018 - 12:45
Une motion de défiance contre le président sud-africain sera débattue jeudi au Parlement, s'il n'a pas remis d'ici là sa démission, annonce l'ANC. Jacob Zuma, dont le mandat expire en 2019, est empêtré dans une série de scandales.
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2018 : année d'élections au Cameroun

Afrik.com - Wed, 14/02/2018 - 12:02
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Dauphin de Mandela, Cyril Ramaphosa aux portes du pouvoir en Afrique du Sud

France24 / Afrique - Tue, 13/02/2018 - 20:11
Annoncé comme le successeur de Nelson Mandela dans les années 1990, Cyril Ramaphosa, syndicaliste devenu homme d'affaires à succès, n'a jamais été si proche de concrétiser son rêve : diriger l'Afrique du Sud.
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Bandar Mohamed Hajjar : " La finance islamique a besoin d'un cadre propice à son développement "

Jeune Afrique / Finance - Tue, 13/02/2018 - 16:56
Bandar Mohamed Hajjar, le président du groupe de la Banque islamique de développement (BID), défend depuis des années la finance islamique, basée sur le partage des pertes et des profits. Cet ancien ministre saoudien du Hadj revient pour Jeune Afrique sur le lent développement de ce modèle en Afrique.
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Afrique du Sud : le long naufrage de "l’insubmersible" Jacob Zuma

France24 / Afrique - Tue, 13/02/2018 - 13:47
Après huit années au pouvoir et huit motions de défiance, le président décrié de l'Afrique du Sud est poussé vers la sortie par son parti l'ANC. Jacob Zuma répondra mercredi à l'ordre de démission de sa formation.
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À Agadez, rescapés de Libye et migrants en quête d'Europe se croisent sans se voir

France24 / Afrique - Tue, 13/02/2018 - 06:46
La ville d'Agadez, au Niger, est confrontée à un afflux de réfugiés soudanais fuyant la Libye. Mais cette localité aux portes du Sahara est aussi une étape sur la route des migrants d'Afrique de l'Ouest qui cherchent à rejoindre l'Europe.
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Afrique du Sud : le sort du président Zuma aux mains des dirigeants de son parti, l'ANC

France24 / Afrique - Mon, 12/02/2018 - 18:12
La direction du parti au pouvoir en Afrique du Sud, l'ANC, est réunie en conseil pour statuer sur le sort du chef de l'État Jacob Zuma, empêtré dans des scandales de corruption. Ce dernier s'accroche au pouvoir, quitte à fragiliser la formation.
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