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Afrique

Cameroun : la folle histoire des ordinateurs de Paul Biya

Jeune Afrique / Economie - Thu, 11/01/2018 - 20:08
Les premiers jours de 2018 ont marqué le lancement de la distribution gratuite de 500 000 ordinateurs portables aux étudiants camerounais dans le cadre du programme " higher education vision " du président Paul Biya. Mais pour ce dernier, comme pour ses bénéficiaires, il semblerait que le cadeau de début d'année soit devenu empoisonné.
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Affaire Commisimpex : pas de saisie sur les comptes des ambassades congolaises en France

Jeune Afrique / Economie - Thu, 11/01/2018 - 19:10
Pour recouvrer sa créance évaluée à 1,05 milliard d'euros, la société Commisimpex voulait faire procéder à une saisie sur les comptes de la mission diplomatique à Paris de la République du Congo et de sa délégation auprès de l'Unesco. Une procédure à laquelle la Cour de cassation vient d'opposer une fin de non-recevoir.
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L'oeil de Glez : Condé et El-Béchir, présidents délestés...

Jeune Afrique / Economie - Thu, 11/01/2018 - 18:31
Les coupures d'électricité intempestives que subissent les citoyens africains font également transpirer les chefs d'État. Ce mercredi, un président a vu sa parole coupée, tandis qu'un autre se voyait obligé de s'exprimer crûment...
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Bénin : le gouvernement entame des négociations avec ADP pour la gestion du futur aéroport de Cotonou

Jeune Afrique / Economie - Thu, 11/01/2018 - 18:09
Le gouvernement béninois a décidé la création d'une société de patrimoine de droit public, pour la détention et la gestion des actifs aéroportuaires du Bénin, et l'ouverture de négociations avec le groupe ADP (anciennement Aéroports de Paris) pour la gestion de l'aéroport de Cotonou.
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Angola : João Lourenço congédie le fils de l'ex-président dos Santos de la direction du fonds souverain

Jeune Afrique / Economie - Thu, 11/01/2018 - 17:50
João Lourenço a congédié mercredi le fils de l'ex-président dos Santos de la direction du fonds souverain. Celui-ci a notamment été mis en cause dans les Paradise Papers.
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Endiguer la dérive autoritaire en Tunisie

Afrik.com - Thu, 11/01/2018 - 17:35
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Le Togo " exportateur de pétrole " : quand une bourde de la Banque de France rallume les rumeurs

Jeune Afrique / Economie - Thu, 11/01/2018 - 16:05
Le rapport annuel 2016 de la Zone franc publié par la Banque de France fin 2017 a attribué par erreur au Togo une exportation de plus de 15 millions de barils de pétrole en un an. De quoi relancer les spéculations sur une supposée exploitation clandestine de pétrole dans le pays.
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Un Boeing 737 d'Air Algérie intercepté par un chasseur français au large de Marseille

Jeune Afrique / Economie - Thu, 11/01/2018 - 15:02
Un Mirage 2000 de l'armée française a intercepté mardi un appareil de la compagnie Air Algérie, qui ne répondait plus au contrôle aérien.
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Un postcolonialisme à la française ?

Afrik.com - Thu, 11/01/2018 - 14:11
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Ould Abbes évoque des indicateurs économiques « positifs » et fustige « les voix alarmistes »

Algérie 360 - Thu, 11/01/2018 - 11:56

ALGER – Le Secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbes, a affirmé mercredi à Alger, que les indicateurs de l’économie nationale étaient positifs de l’attestation même des instances internationales », fustigeant « les voix alarmistes ».

Présidant la réunion des commissions des cadres et de la prospective au siège du parti, M. Ould Abbes a déclaré que « les indicateurs de l’économie nationale sont, en début de l’année, positifs de l’attestation même des instances internationales », citant les rapports publiés récemment sur l’économie algérienne par la Banque mondiale (BM) et le Fonds monétaire international (FMI) ainsi que le Cabinet d’intelligence économique et du conseil Oxford Business Group (OBG).

Ces indicateurs « sont de bons augures pour la situation économique du pays en 2018 », a-t-il estimé.

  1. Ould Abbes a fustigé, dans ce sens, « les voix qui se sont élevées récemment pour troubler la sérénité et faire peur aux Algériens », affirmant que son parti leur donne aujourd’hui une leçon que l’Algérie se porte bien en adressant un message d’espoir et d’assurance au peuple algérien.

Lors de cette réunion, l’ancien ministre des finances et expert économique, Abderrahmane Benkhalfa a donné une conférence sur la situation économique du pays, indiquant que « tous les facteurs de développement sont disponibles au début de l’année en cours à travers la hausse continue des cours du pétrole sur les marchés mondiaux ».

« Les perspectives de développement sont prometteuses et l’économie nationale toujours debout », a-t-il soutenu évoquant, à ce propos, le rapport de l’OBG qui souligne que l’Algérie a « dépassé le risque du déficit budgétaire et de la balance commerciale à court et à moyen termes comme elle a pu préserver la cadence du développement et les règles régissant son économie ».

Dans le même contexte, M. Benkhalfa a salué les mesures introduites dans la loi de finance 2018 et l’adoption du financement non conventionnel qui, a-t-il dit, « contribuera à la préservation des équilibres de l’économie nationale ».

Il a mis en garde, par ailleurs, contre le changement de la monnaie nationale, qualifiant cette démarche « de pire décision à prendre actuellement du fait qu’elle impactera la confiance des opérateurs et entrainera une dévaluation du Dinar sur le marché parallèle ».

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Bedoui: le ministère de l’Intérieur « n’abandonnera pas les titulaires des contrats du pré-emploi »

Algérie 360 - Thu, 11/01/2018 - 11:53

ALGER – Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui a affirmé, mercredi à Alger, que son secteur « n’abandonnera pas les titulaires des contrats du pré-emploi », précisant qu’ils devraient « prochainement » suivre une formation de courte durée pour leur permettre de gérer les différents services publics communaux.

Répondant aux questions des membres de la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN) lors de l’examen de la loi portant règlement budgétaire 2015, en présence du ministre des Relations avec le parlement, Tahar Khaoua, M. Bedoui a indiqué que son secteur « n’abandonnera pas ses personnels recrutés dans le cadre des contrats pré-emploi en particulier au niveau local », soulignant cependant qu’il faut « aller vers la spécialisation ».

Le ministre a précisé, dans ce sens, que ces travailleurs « devront suivre prochainement une formation de courte durée, pour leur permettre d’encadrer et de gérer les différents services publics des communes, notamment les bibliothèques, les piscines, les maisons de jeunes et les salles de cinéma ».

Par ailleurs, le ministre a annoncé l’ouverture d’un centre de formation à distance, au profit des élus locaux et du personnel des collectivités locales, précisant que « la modernisation ne saurait se réaliser sans la promotion de la ressource humaine, en lui assurant une formation de haut niveau ».

« Tous les efforts consentis par le gouvernement visent vont dans le sens de la satisfaction des aspirations du citoyen », a-t-il dit, soulignant les priorités comme la nécessité de préserver la sécurité et la stabilité, notamment en raison de la situation instable dans certains pays voisins ».

Après avoir salué les efforts de l’Armée nationale populaire (ANP) dans la préservation de la sécurité et de la stabilité et la protection des frontières, M. Bedoui a indiqué que l’Etat « ne permettra à quiconque de porter atteinte à la sécurité du citoyen, à la stabilité du pays et aux acquis du peuple algérien ».

Rappelant que « les marches et les manifestations sont interdites à Alger, en vertu d’un texte de loi qui doit être respecté », M. Bedoui a expliqué que cette loi a pour objectif « le maintien de l’ordre public et de la sérénité du citoyen ».

Le ministre a promis le renforcement de la couverture sécuritaire dans certaines communes « dès la sortie de nouvelles promotions d’agents de l’ordre public », affirmant qu' »à l’avenir, il n’y aura plus de nouvelles agglomérations sans structures publiques nécessaires ou postes de police ».

Le ministre a indiqué, sur un autre plan, que « le nouveau découpage administratif décidé par le président de la République est maintenu », soulignant la création de 10 wilayas déléguées au Sud, en attendant d’autres prévues prochainement dans la région des Hauts-Plateaux « dans le but de procéder à terme à la promotion de ces wilayas déléguées en wilayas à part entière ».

D’autre part, M. Bedoui a annoncé plusieurs projets de loi en cours d’élaboration, à l’instar de ceux relatifs aux collectivités locales et à la démocratie participative, ajoutant que les portes de ses services demeuraient « ouvertes à toute proposition à ce sujet des partenaireset des experts ».

Dans ce sens, il a appelé tous les citoyens à « la promotion d’une démocratie participative ancrée dans la société algérienne ».

Lors de son exposé devant la commission des finances et du budget, le ministre a indiqué que les affectations ouvertes en 2015 s’elevaient à 549.809.342.000 DA avant d’atteindre 596.934.336.000 DA au titre des affectations révisées pour la même année, soit  une hausse de 47.124.994.000 DA, représentant un taux de 8.57%.

Les affectations consommées jusqu’au 31 décembre 2015 ont atteint 540.343.411.6.3.38 DA, soit un taux d’exécution de 90.52% des affectations révisées, a indiqué le ministre, ajoutant que les affectations non consommées de l’ordre de 56.590.924.390.62 DA relevaient de l’application des instructions du Premier ministre concernant les dispositions inhérentes au renforcement des équilibres internes et externes du pays, à travers la maîtrise du recrutement et dépenses de fonctionnement relatives à d’autres postes, outre la rationalisation des dépenses publiques à la faveur de la réduction de 4% des dépenses de fonctionnement et la réduction de 20% des prestations téléphoniques et achats d’accessoires de 20%.

Il a ajouté que le montant global consacré aux plans communaux de développement (PCD) au titre de l’année 2015 s’élevait à 100 milliards DA répartis à travers les wilayas, selon des normes bien définies, notamment en termes de nombre des communes dans chaque wilaya.

A la fin 2015, le montant engagé était de 69.82 milliards DA alors que celui versait était de 30.36 milliards DA, soit un taux de consommation de 30%.

Les interventions des députés ont porté dans leur ensemble sur l’impératif de fixer des conditions à la candidature des chefs d’APC en leur conférant de plus larges prérogatives les habilitant à accomplir pleinement leurs missions, d’autant qu’ils sont en contact direct avec les citoyens et connaissent de près leurs problèmes et contraintes quotidiennes dans le cadre de la décentralisation des décisions.

Certains membres de la commission ont appelé à garantir de postes de sûreté dans les nouvelles agglomérations au niveau de la capitale et sa périphérie, en sus de l’acquisition de chasse-neige pour atténuer la souffrance des wilayas concernées en hiver.

Par ailleurs, les députés ont salué l’organisation d’un cycle de formation consacré par le ministère à la femme élue, se félicitant de l’institution du prix de la meilleure femme administratrice d’APC.

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RDCongo : L’ONU réclame des enquêtes sur violences du 31 décembre

Algérie 360 - Thu, 11/01/2018 - 11:41
Le secrétaire général adjoint pour les opérations de paix des Nations unies Jean-Pierre Lacroix a réclamé mardi à Kinshasa « des enquêtes » sur les auteurs des violences du 31 décembre commises par des forces de sécurité congolaises contre des civils. « Il est essentiel que les autorités nationales compétentes diligentent les enquêtes nécessaires pour établir les responsabilités et traduire en justice les auteurs présumés de violations des droits de l’homme », a indiqué M. Lacroix devant le Conseil de sécurité. Il a aussi déploré « les entraves » au travail des Casques bleus ce jour-là par les forces de sécurité de la République démocratique du Congo. D’après l’ONU et la nonciature apostolique, au moins cinq personnes sont mortes dans la dispersion de marches organisées le 31 décembre à l’appel de laïcs proches de l’Eglise qui demandaient au président Joseph Kabila de déclarer publiquement qu’il quitterait le pouvoir et ne se représenterait pas. M. Kabila n’a pas organisé d’élections dans son pays alors que son second et dernier mandat a pris fin le 20 décembre, provoquant des manifestations étouffées dans le sang en septembre et décembre. Des élections pour organiser son départ et sa succession sont désormais prévues le 23 décembre 2018. Selon la nonciature, 134 paroisses ont été encerclées et cinq messes interrompues le 31 décembre. « La situation politique reste extrêmement fragile » et « la situation sécuritaire des plus préoccupantes », a souligné M. Lacroix. « Le dialogue reste la seule voie » pour sortir le pays de la crise, a-t-il ajouté, mettant en garde contre tout nouveau retard du calendrier électoral. L’ambassadeur français à l’ONU François Delattre a « fermement condamné les violences » commises par les forces de sécurité et a appelé à « une application effective » du calendrier électoral. Sur la même ligne, son homologue ivoirien Bernard Tanoh-Boutchoue a appelé tous les acteurs en RDC à « la retenue » et à « éviter les manifestations violentes ». L’ambassadrice des Etats-Unis, Nikki Haley, a ajouté que M. Kabila devait « rendre ses forces de sécurité responsables, respecter les droits de l’homme de ses citoyens et respecter son engagement de démissionner » à la suite des élections de décembre. « Entendre des rapports de brutalité et de cruauté contre des civils innocents et des enfants dans les lieux les plus sacrés est vraiment horrifiant », a-t-elle indiqué dans un communiqué. Ignace Gata Mavita, ambassadeur onusien de la RDC, a dénoncé des manifestations le 31 décembre dont les organisateurs n’ont pas respecté les procédures prévues par la législation du pays. « S’agissant des éléments de forces de l’ordre qui se seraient introduits dans les églises, (…) une enquête a été ouverte et des sanctions » vont être envisagées « à l’endroit des coupables », a-t-il précisé. Début janvier, le gouvernement avait « félicité les forces de police et de sécurité » qui avaient fait preuve « de rigueur, de fermeté et de conformité au droit international humanitaire dans la gestion » des marches du 31 décembre 2017.

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Etats-Unis : Un juge suspend l’abrogation d’un programme de Trump

Algérie 360 - Thu, 11/01/2018 - 11:39
Un juge américain a provisoirement bloqué mardi, en pleines négociations entre le président et le Congrès pour réformer l’immigration, l’abrogation par Donald Trump d’un programme de l’ère Obama permettant à des jeunes sans-papiers de travailler et d’étudier légalement. Quelques heures avant la décision du juge, le sort des jeunes bénéficiaires de ce programme, connus sous le nom de « Dreamers » (Rêveurs), était abordé lors d’une réunion à la Maison Blanche avec des élus des chambres et des deux partis. Le juge William Alsup de San Francisco (Californie) a ordonné au gouvernement de remettre en application intégralement ce programme appelé Daca (Deferred Action for Childhood Arrival), sur l’ensemble du territoire américain en attendant un jugement final ou une nouvelle décision. Dans sa décision de 49 pages, le juge estime fondée sur « une base juridique défectueuse » l’opinion du ministère de la Justice selon laquelle le programme était illégal. Sauf si sa décision était cassée par un tribunal supérieur, le juge estime que le programme doit être remis en œuvre en attendant un jugement final. Les bénéficiaires du Daca peuvent donc à nouveau déposer leurs demandes et le gouvernement devra faire savoir avec « des avis publics acceptables » que le programme revient en application. Le juge était saisi notamment par la présidente de l’Université de Californie Janet Napolitano, ex-secrétaire à la Sécurité intérieure à l’époque de l’adoption du programme, sous la présidence du prédécesseur de M. Trump, le démocrate Barack Obama. En septembre, le président américain avait abrogé ce programme, créé en 2012 et qui a permis à 690.000 jeunes entrés illégalement aux Etats-Unis alors qu’ils étaient enfants de travailler et d’étudier en toute légalité en les protégeant de l’expulsion. Mais il avait retardé l’application de sa décision jusqu’en mars pour donner au Congrès le temps de trouver une « solution permanente » pour cette population. Mardi durant la réunion à la Maison Blanche à laquelle –fait inhabituel– les journalistes ont pu assister pendant près d’une heure, M. Trump a appelé les élus à trouver un compromis sur la régularisation des Dreamers et l’immigration. Il s’est également dit ouvert à une réforme plus vaste de la législation sur l’immigration, qui concernerait quelque 11 millions d’autres immigrés vivant dans la clandestinité, à condition que les démocrates acceptent un renforcement de la sécurité aux frontières, y compris la construction controversée d’un mur à la frontière avec le Mexique. Ikram A.

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206 arrestations et des dizaines de blessés lors d’une nouvelle nuit de troubles : Le message de la Tunisie silencieuse

Algérie 360 - Thu, 11/01/2018 - 11:26

Les forces de l’ordre fortement mobilisées ont déployé des trésors de prudence pour ne pas envenimer la situation et tenter de la gérer avec le maximum de doigté. Reste à savoir combien de temps elles pourront ainsi maîtriser la crise…

Plus de 206 personnes ont été arrêtées pour vandalisme et saccage de biens publics et privés et des dizaines de blessés dont 49 policiers enregistrés, lors de nouveaux heurts dans plusieurs villes de Tunisie, selon des indications du ministère de l’Intérieur, hier matin. La tension qui devait retomber a, en fait, connu une exacerbation inquiétante avec des manifestations bien plus violentes contre les mesures d’austérité introduites par la loi de finances 2018. Les troubles sociaux ont de nouveau concerné les régions de la Manouba, de l’Ariana et de Kasserine, où ont eu lieu lundi soir des affrontements violents avec les forces de l’ordre. Après Tebourba, Sidi Bouzid, Béja, Tasfour, Gafsa, c’est maintenant Tunis qui vit des flambées nocturnes comme cet incendie d’un supermarché Carrefour, dans la proche banlieue. Les jeunes descendent par centaines, dès le début de la nuit, pour poursuivre des manifestations qui dérapent rapidement en saccages, vols et agressions diverses, malgré les nombreux appels au calme des autorités.
Il faut dire que, sur ce plan, le gouvernement de Youssef Chahed, à l’instar de ce qui caractérise la plupart des gouvernements dans le Monde arabe, se révèle tristement démuni en matière de communication de crise, voire de communication tout court. La preuve, était-ce bien raisonnable de déléguer le ministre des Finances, porteur des mesures de la loi de Finances 2018 décriée, pour s’adresser à la population et tenter de justifier, maladroitement du reste, lesdites mesures? Pis encore, Ridha Chalghoum, apparenté à Nidaa Tounès, a apostrophé les jeunes en proie au chômage et, plus largement, l’ensemble des Tunisiens en leur assénant la vérité selon laquelle «il n’existe pas d’autre solution» que celle de ces mesures drastiques et que, s’ils en ont une autre, ils n’ont qu’à la proposer! Autant jeter plus d’huile sur le feu! D’aucuns y auraient même vu de la provocation, dans un contexte de violences et de destructions totalement condamnables.
Conséquence inévitable, les forces de l’ordre fortement mobilisées ont déployé des trésors de prudence pour ne pas envenimer la situation et tenter de la gérer avec le maximum de doigté. Reste à savoir combien de temps elles pourront ainsi maîtriser la crise face à des centaines de jeunes, surgissant là où on ne les attend pas, avec une détermination extrême. Lundi et mardi soirs, l’armée ainsi que la police ont concentré leurs efforts sur la ville de Tebourba, à 30 km de Tunis, d’où sont partis les premières manifestations et les zones sensibles de la capitale.
Mais le feu s’est aussi propagé à Kasserine qui, en 2016, avait failli entraîner un embrasement généralisé avec la mort d’un jeune chômeur protestant contre le refus du gouvernorat de le recruter. Le gouvernement Youssef Chahed, bénéficiaire en 2016 d’une ligne de crédits octroyée par le FMI moyennant les exigences d’usage sous forme d’un programme de réduction des déficits, c’est-à-dire en clair, de multiples hausses d’impôts et davantage de licenciements, doit, en ce mois de janvier 2018, mettre en application les accords. C’est ce qui est introduit par la nouvelle loi de finances.
Fort logiquement, il fallait s’attendre à la réaction d’une population passablement sinistrée, notamment dans les villes de l’intérieur du pays, comme à Kairouan par exemple, et ce n’est sûrement pas un hasard si les manifestations ont atteint ce niveau d’exaspération, tributaire du degré de paupérisation de la grande majorité des Tunisiens. Que la contestation démarre sous des signes pacifiques puisqu’elle dégénère en émeutes, voilà qui situe la part du risque auquel est confronté le gouvernement et dont certaines forces politiques, pas nécessairement celles qu’on dénonce à cor et à cri, peuvent tirer un profit inespéré en mai prochain, lors des élections municipales. Et ce ne sera là qu’un début.
Tomber dans le déni des causes réelles de la mort d’un manifestant de 45 ans, à Tebourba, officiellement victime d’une crise d’asthme, renvoie aussitôt à la tragédie de Sidi Bouzid qui, en décembre 2010, a coûté son règne au président Ben Ali. Le président Béji Caïd Essebsi le sait fort bien, lui qui navigue, piano sano, entre cet allié encombrant qu’est Ennahda de Rached Ghannouchi et les ambitieux dirigeants du Qatar, toujours engagés dans leur volonté de puissance panarabe malgré les coups portés par l’Arabie saoudite, ses alliés du Golfe et l’Egypte réduite au rôle de supplétif.
Mais il suffirait de si peu pour que s’effondre le château de cartes patiemment échafaudé à Carthage. Le recours aux forces de l’ordre pour contraindre un mouvement social, même initié par des forces obscures, est une arme à double tranchant et ce ne sont pas les promesses qu’on leur apporte d’une augmentation de salaires, déjà agitée dans un passé récent, qui constituent une motivation imparable. Aux régions appauvries de plus en plus et à une jeunesse aux abois, il faut plus qu’un langage de compassion calculée, et encore moins un discours lourd de menaces. Autant de fautes d’appréciation qui servent les casseurs et «justifient» leurs pillages aux yeux d’une Tunisie engoncée dans la certitude d’être sacrifiée sur l’autel de l’austérité.

Par Chaabane BENSACI

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Péninsule coréenne : Le président sud-coréen évoque l’idée d’un sommet avec le Nord

Algérie 360 - Thu, 11/01/2018 - 11:23

Le président sud-coréen Moon Jae-In s’est montré ouvert hier à l’idée d’un sommet avec le Nord, au lendemain de discussions rares entre les deux camps, la communauté internationale saluant la décision de Pyongyang de participer aux Jeux olympiques.

Après deux années de tensions sur la péninsule, en raison de l’accélération du programmes nucléaire de Pyongyang, la situation s’est brusquement apaisée depuis le Nouvel An. Des représentants des deux camps se sont rencontrés mardi pour la première fois depuis décembre 2015 lors d’une réunion au cours de laquelle la Corée du Nord – qui avait boycotté en 1988 les Jeux de Séoul – a accepté d’envoyer au Sud une délégation pour les JO d’hiver de Pyeongchang (9 au 25 février). Et M. Moon, qui avait été élu en mai en prônant un dialogue, a de nouveau défendu l’option diplomatique pour régler l’un des dossiers les plus épineux du globe. «Ce n’est que le début», a-t-il promis lors d’une conférence de presse. «Hier, c’était la première étape et je crois que c’est un bon début». «Amener la Corée du Nord à des discussions sur la dénucléarisation sera la prochaine étape». Le chef de l’Etat s’est dit prêt «n’importe quand» à un sommet avec la Corée du Nord, mais «dans les bonnes conditions» «Ce ne sera pas une rencontre pour le principe», a-t-il dit. «Pour qu’un sommet ait lieu, il faut que les bonnes conditions soient réunies et que certains résultats soient garantis». Le Nord et le Sud sont encore toujours techniquement en guerre, le conflit fratricide de 1950-1953 ayant été stoppé par un armistice, non par un accord de paix. Seuls deux sommets ont depuis lors eu lieu entre leurs plus hauts dirigeants, en 2000 et en 2007. Les Etats-Unis fixent de leur côté comme condition à leur participation à des discussions que Pyongyang cesse les essais nucléaires. La Corée du Nord en a réalisé trois en deux ans. «Nous n’avons aucune différence d’opinion avec les Etats-Unis», a assuré M. Moon, qui a cependant rappelé que les sanctions avaient pour but de pousser le Nord à la négociation. Il a précisé que Séoul n’envisageait pas pour l’instant d’assouplir ses propres mesures unilatérales contre le Nord. Le président sud-coréen a dans le même temps réaffirmé que la dénucléarisation de la péninsule était «la voie vers la paix et notre objectif», alors que Pyongyang affirme être désormais en mesure de menacer l’ensemble du territoire continental américain avec ses armes nucléaires. Dans un communiqué commun, le Nord et le Sud avaient annoncé à l’issue des discussions de mardi que Pyongyang allait «envoyer une délégation du Comité olympique national, des athlètes, des pom-pom girls, un groupe d’artistes, une équipe de démonstration de Taekwondo et un service de presse» à Pyeongchang. Le Premier ministre sud-coréen Lee Nak-Yon a dit s’attendre à ce que le Nord envoie une «délégation gigantesque de 400 à 500 personnes» à Pyeongchang. «De la même façon que les Jeux olympiques de 1988 avaient contribué à la fin de la Guerre froide, nous espérons sincèrement que les Jeux olympiques d’hiver de Pyeongchang amélioreront l’état actuel des choses sur la péninsule coréenne (…) et contribueront à la paix mondiale en réduisant les risques», a-t-il dit. Le Nord n’avait pas participé aux jeux de Séoul mais les Etats du bloc soviétique et la Chine étaient présents, même s’ils n’avaient pas de relation diplomatique avec le Sud. Ces annonces «marquent un grand pas en avant dans l’esprit olympique», s’est félicité depuis Lausanne Thomas Bach, président du Comité international olympique, dans un communiqué. Les Etats-Unis ont salué les pourparlers entre les deux Corée, même si le département d’Etat a précisé qu’il serait vigilant sur le respect des sanctions «imposées par le Conseil de sécurité de l’ONU». Séoul et Pyongyang ont par ailleurs convenu «d’abaisser la tension militaire actuelle et de tenir des discussions militaires sur la question». Les deux camps ont aussi décidé de rétablir une liaison téléphonique militaire coupée en février 2016, afin d’améliorer la communication entre les deux pays toujours techniquement en guerre. La Chine – principal soutien économique et diplomatique de Pyongyang – et la Russie, qui a également de bonnes relations avec le Nord, ont salué ces discussions à Panmunjom, village frontalier où fut signé le cessez-le-feu. Hier, le porte-parole du gouvernement japonais, Yoshihide Suga, a indiqué que Tokyo se félicitait de la volonté nord-coréenne de participer aux JO. «Mais il n’y a aucun changement dans notre politique consistant à exercer la pression maximale sur la Corée du Nord jusqu’à ce qu’elle change de politique», a-t-il dit.

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Handball/CAN-2018: Ait-Allah Khomeini en remplacement de Rahim

Algérie 360 - Thu, 11/01/2018 - 11:12

ALGER – Le joueur du CRB Ain-Touta, Hammoud Ait-Allah Khomeini, sera convoqué en équipe nationale de handball (messieurs), afin de remplacer Abdelkader Rahim (Dunkerque/France) qui a quitté lundi en plein tournoi international du Qatar, le sept national lequel préparait la Coupe d’Afrique des Nations de handball (17-27 janvier) au Gabon, a appris l’APS, mercredi auprès du staff technique national.

Le joueur Ait-Allah Khomeini rejoindra la sélection dés son retour jeudi à Alger, après avoir pris part à tous les stages de préparation sous la direction du nouveau staff technique national composé du duo « Sofiane Hiouani et Mohamed-Seghir Zineddine, mais absent au tournoi international de Doha.

« Abdelkader Rahim a décidé de quitter la sélection sous prétexte que le groupe n’avait pas le niveau pour réussir une campagne africaine au Gabon. Sincèrement ce joueur n’a montré aucun engagement depuis qu’il a rejoint le stage de l’équipe en Serbie », avait déclaré Hïouani à l’APS.

 » La goutte qui a fait déborder le vase, est incontestablement son manque de respect envers le staff technique, et surtout qu’il n’a pas respecté mes consignes lors du match devant Qatar (40-21), en soulignant qu’il adoptait sa façon de jouer, raison pour laquelle nous n’avons pas toléré ses agissements. En tant que staff technique,  nous sommes responsables des résultats de l’équipe. Par la suite, il a pris contact avec la Fédération pour demander son départ du stage », a ajouté l’entraîneur national.

Par ailleurs, l’arrière de la sélection algérienne Ayoub Abdi, indisponible trois semaines après une blessure à l’épaule, sera forfait pour le rendez-vous gabonais. Abdi (22 ans) s’est blessé lors de la victoire de l’Algérie face à Cuba (32-20).

« Il sera remplacé par Arib Réda (GS Pétroliers) qui a fait toute la procédure de vaccination », a ajouté le sélectionneur national.

Le sept algérien a conclu sa participation au tournoi du Qatar avec un bilan de deux victoires, respectivement devant Cuba (32-20) et Oman (28-27), contre deux défaites: Qatar (21-40) et Iran (28-31).

La sélection algérienne qui prépare la Coupe d’Afrique des nations 2018 au Gabon (17-27 janvier), ralliera Alger jeudi avant de s’envoler pour Libreville dimanche prochain.

A la CAN-2018, l’Algérie évoluera lors du premier tour de la compétition dans la poule A aux côtés du Gabon, de la Tunisie (vice-championne d’Afrique), du Cameroun et du Congo, tandis que le groupe B est composé de l’Egypte (tenante du titre), du Maroc, de la RD Congo, de l’Angola et du Nigeria.

Les trois premiers de la compétition représenteront l’Afrique au Championnat du monde, prévu en Allemagne et au Danemark en 2019.

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