Ce dimanche 14 septembre 2025, trois corps sans vie des individus appartenant à des groupes armés ont été découverts dans les localités de Nassiconzi et de Dangazzi, dans la commune de Kalalé. Ces découvertes ont été faites après l'opération de poursuite engagée par les Forces de défense et de sécurité (FDS), après l'attaque du commissariat mercredi 10 septembre dernier.
Les Forces de défense et de sécurité plus déterminés à contrer la menace terroriste au Bénin. L'opération de poursuite engagée après l'attaque du commissariat de Kalalé mercredi 10 septembre 2025, a permis de neutraliser plusieurs assaillants. Des corps sans vie ont été découverts ce dimanche 14 septembre à Nassiconzi et à Dangazzi. Il s'agit selon des sources dignes de foi, des corps de terroristes qui avaient attaqué le commissariat de la localité.
Au cours de cette attaque, l'armée est intervenue avec des hélicoptères et des troupes au sol.
Plusieurs civils dont des membres du personnel soignant de l'hôpital de Kalalé ont été enlevés. Certains, apprend-on, ont été retrouvés. D'autres par contre, sont sans nouvelles. Mais les recherches sont en cours.
L'opération de poursuite engagée par les Forces de sécurité se poursuit.
F. A. A.
Contrairement à ce que pensent certains acteurs, le Bénin selon Blaise Ahouantchédé, expert financier international n'est pas un pays très endetté. Il a exposé ses analyses sur la dette publique du Bénin lors de l'émission Entretien du dimanche de Eden TV, ce 14 septembre 2025.
Sur la problématique de la dette du Bénin, Blaise Ahouantchédé, expert financier international pense qu'il faut relativiser les choses. Le Bénin d'après lui, n'est pas un pays isolé. Il fonctionne dans un environnement intégré et lié à son appartenance à l'Union économique et monétaire Ouest africaine (l'UEMOA), la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), et les relations avec ses partenaires techniques et financiers (PTF), qui veillent à accompagner la politique d'investissement. La dette insiste-t-il, est une question relative. Et au regard des chiffres du Bénin, l'on ne peut affirmer que le pays est très endetté. Le niveau de la dette du Bénin, en deçà de la norme communautaire selon l'expert, n'a pas dépassé les 53%, 54%, alors qu'il y a des pays qui ont déjà atteint le seuil de 100% voire 120% par rapport au PIB.
Pour Blaise Ahouantchédé, ce qui devrait intéresser, c'est l'usage qui est fait de la dette. Et dans ce sens, le Bénin s'est-il réjoui, dispose des instruments de contrôle et des institutions de contrôle de l'action publique. « Il suffit de s'assurer que l'argent qu'on emprunte, on va le rembourser. Ce n'est jamais un problème de s'endetter. Le plus important c'est de savoir si on a une bonne signature, si on peut toujours continuer à s'endetter de manière indéfinie, et pendant plusieurs générations. Et pour ça, il faut maintenir un niveau de gestion en respectant toute l'orthodoxie financière de la chose publique comme c'est actuellement le cas au Bénin », a laissé entendre l'ex directeur général de GIM-UEMOA.
F. A. A.
La Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCI Bénin) a organisé, vendredi 12 septembre 2025, en partenariat avec l'Agence régionale pour l'agriculture et l'alimentation (institution spécialisée de la CEDEAO), un atelier de sensibilisation des acteurs du commerce transfrontalier sur le certificat phytosanitaire harmonisé et autres dispositions communautaires facilitant le commerce intra-régional des produits agro-sylvo-pastoraux. Cet atelier s'inscrit dans le cadre du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l'Ouest (PRSA/FSRP), soutenu par la Banque Mondiale.
Sensibiliser les acteurs du commerce transfrontalier sur le certificat phytosanitaire harmonisé afin de réduire, voire éliminer les obstacles/tracasseries aux échanges de produits agropastoraux. C'est l'objectif de cet atelier de sensibilisation ayant réuni les autorités, représentants d'association et parties prenantes au commerce transfrontalier. Dans son mot d'ouverture, Razack Yessoufou, représentant de la CCI Bénin et coordonnateur du Projet facilitation du commerce transfrontalier a salué les efforts réalisés par la CEDEAO pour optimiser le commerce en Afrique de l'Ouest et réduire les obstacles qui limitent les échanges intra-communautaires. « La CCI Bénin ne ménagerait aucun effort pour accompagner cette dynamique. Que ce soit au Bénin ou un peu partout dans la CEDEAO, c'est le secteur privé qui est au cœur de l'activité économique. C'est le secteur privé qui crée la richesse », a déclaré Razack Yessoufou.
Le certificat phytosanitaire fait référence à l'état phytosanitaire de végétaux ou produits végétaux destinés à l'exportation ou à la réexportation. Il engage les Etats de reconnaître le droit de protéger la vie humaine, animale, végétale ou la santé, tout en évitant les barrières techniques non-nécessaires au commerce. « Un produit inspecté au Bénin selon les règles de l'art et qui est sanctionné par la délivrance d'un certificat ne devrait pas être sujet à contradiction dans un autre pays, tout simplement parce qu'on se sera accordé sur la procédure de faire et sur le document à fournir. C'est cet exercice qui a été fait ces deux à trois dernières années et a abouti à l'adoption du certificat phytosanitaire harmonisé », a expliqué Justin Bayili, consultant à la commission de la CEDEAO.
L'atelier de sensibilisation s'inscrit dans le cadre du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l'Ouest (PRSA/FSRP), soutenu par la Banque Mondiale. La 3e composante de ce programme est axée sur l'harmonisation des politiques commerciales régionales agricoles et les questions critiques de résilience du système alimentaire. « Par rapport à l'harmonisation des politiques commerciales, il y a le guide sanitaire d'inspection et le certificat phytosanitaire harmonisé. Il y a six pays qui ont déjà bénéficié de cet appui en termes de formation sur le guide phytosanitaire harmonisé et de sensibilisation des acteurs sur le certificat phytosanitaire. Le Bénin est le 7e pays », a affirmé Daouda Coulibaly, Adjoint au coordonnateur du FSRP.
Vue partielle des participantsLe secrétaire général de la section béninoise de l'Association Ouest-Africaine du Commerce Transfrontalier des Produits Agro-Sylvo-Pastoraux et Halieutiques (AOCTAH), Moussilou Yessoufou a souligné les défis réels auxquels font face les transporteurs et commerçants au quotidien. Il cite entre autres les prélèvements illicites, les contrôles répétés le long des corridors, les pertes de temps sur les corridors et au niveau de la traversée des frontières. L'harmonisation du certificat phytosanitaire est une avancée majeure dans l'espace CEDEAO. « C'est un instrument qui vient renforcer ce que nous avons mis en place. Un document qui est émis par un pays doit normalement être reconnu par l'autre pays », a soutenu Moussilou Yessoufou. Selon lui, il ne devrait pas avoir un double contrôle des produits agro-Sylvo-Pastoraux et halieutiques. « Ce sont des produits périssables et on devrait travailler à faire que la célérité existe dans l'acheminement de ces produits. C'est à ça que nous nous travaillons », a ajouté Moussilou Yessoufou.
La séance a permis d'échanger sur l'ampleur des obstacles et tracasseries aux échanges transfrontaliers et sur le mécanisme de reconnaissance mutuelle et utilisation correcte du certificat phytosanitaire harmonisé. À l'issue de cet atelier, des recommandations et mesures pertinentes de lutte contre les obstacles techniques au commerce ont été formulées. Avec la mise en œuvre effective du certificat phytosanitaire harmonisé, la CEDEAO espère lever un verrou majeur à la libre circulation des produits agropastoraux et renforcer l'intégration économique sous-régionale.
Akpédjé Ayosso
Le Directeur de l'Office du Baccalauréat (OB), Dr Alphonse da Silva et des cadres de l'Office qu'il dirige ont été primés lors d'une cérémonie organisée à Porto-Novo, samedi 13 septembre 2025, par la Fédération des mouvements et associations de groupes œuvrant pour la paix, la médiation, l'unité nationale et le vivre ensemble (FENAMAG).
Le Baccalauréat béninois est devenu un label reconnu dans la sous-région et à l'international. Et ce, en raison de la modernisation qui la caractérise. La Fédération des mouvements et associations de groupes œuvrant pour la paix, la médiation, l'unité nationale et le vivre ensemble, émerveillée par les prouesses innovantes de l'Office du Bac, a honoré les responsables lors d'une cérémonie à Porto-Novo le week-end dernier.
Une distinction spéciale a été décernée au Dr Alphonse da Silva, directeur de l'Office du Bac.
Le directeur des affaires financières (DAF), le directeur des systèmes d'information (DSI), et la secrétaire particulière et d'autres cadres ont reçu la distinction décernée à l'Office du Bac.
F. A. A.
Le Bénin prend part à la compétition ITF/CAT par équipes des 12 ans et moins de tennis, organisée pour la région Afrique de l'Ouest. L'événement se tiendra du 15 au 19 septembre 2025 à Accra, au Ghana. Le pays sera représenté par deux équipes (filles et garçons) qui sont prêtes à défendre les couleurs nationales.
Partie de Cotonou ce week-end, la délégation béninoise, composée des deux équipes, participera à ce championnat régional. Conduites par les entraîneurs Romain Sètomè (garçons) et Patrice Ahoba (filles), les sélections sont attendues à Accra ce dimanche après-midi, prêtes à défendre les couleurs nationales.
« Nous avons travaillé la condition physique, la volée, les coups droits, etc. », a souligné Ange Bébo, membre de l'équipe masculine. Il ajoute que le moral est au beau fixe après une préparation intense. Selon lui, l'équipe béninoise n'a aucune raison de faire piètre figure. Les encadreurs, confiants, saluent la qualité de leurs jeunes protégés, qu'ils estiment capables de réaliser de belles performances.
La sélection masculine, conduite par Romain Sètomè, est composée de trois joueurs : Alowakinnou Ivan, Bébo Ange et Kouagou Audney. Du côté des filles, Patrice Ahoba dirige une équipe tout aussi motivée, composée de Dhossou Abigaïl, Adokpo Victoire et Saïzonou Grâce. Tous ont suivi une préparation rigoureuse, ponctuée de séances intensives et de matchs d'évaluation.
Cette compétition ITF/CAT des 12 ans et moins rassemble plusieurs nations de l'Afrique de l'Ouest. Au-delà des résultats, elle constitue une vitrine pour les jeunes talents du continent, une opportunité de se confronter à d'autres styles de jeu et de vivre une expérience internationale formatrice.
Vous avez été nombreux et nombreuses à m'écrire en privé pour réagir à ma lettre ouverte au Président de la République Patrice Talon.
Des ami.e.s, des anonymes, des curieux.es, des intrigué.e.s, des inquiet.e.s.
Avec souvent les mêmes questions : Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ?
J'aurais été heureux de pouvoir engager une conversation individuelle avec chacun.e. d'entre vous. Mais mon agenda professionnel et d'époux ne me le permet pas.
Excusez mon impertinence de répondre à nouveau dans une lettre publique.
Pourquoi moi ? Parce que tout comme vous, citoyen béninois, j'ai toujours rêvé d'un Bénin qui prospère, d'un Bénin qui se distingue. Alors, au risque de répéter ce qui a été dit dans ma lettre, les signaux et les fondations de ce Bénin sont là. Je ne peux que m'en réjouir et en féliciter l'architecte. Suivez mon regard !
Pourquoi maintenant ? Parce que maintenant plus que jamais, il faudra tous ensemble préserver les acquis. L'héritage est grand et en appelle à la responsabilité et l'engagement de chacun.e. (notamment de la jeunesse) pour le fructifier, le bonifier. Il est donc d'un devoir citoyen de contribuer à l'émanation d'un Bénin fort et prospère, symbole de notre fierté, notre courage, nos vents d'espoir et de renouveau.
Si vous vous en doutez encore, ma lettre au Président Talon, c'est à la fois, la reconnaissance d'un travail accompli et l'engagement moral et politique qu'au soir des élections présidentielles d'Avril 2026, le pays poursuivra sur sa lancée de développement et de progrès social. Car, c'est ensemble qu'on édifiera cette terre béninoise qu'on laissera à nos enfants.
Dr. Chedrak Chembessi
Économiste-Géographe
Enseignant-Chercheur
A Ehouzou, une localité de la commune de Klouékanmey, département du Couffo, une fillette s'est tiré une balle à la poitrine le vendredi 12 septembre 2025, alors qu'elle manipulait l'arme de fabrication artisanale de son grand-père.
Deuil et consternation à Ehouzou, localité de la commune de Klouékanlmey, après la mort tragique d'une fillette âgée de 8 ans. Alors qu'elle s'amusait avec une de ses camarades, la fillette est allée chercher l'arme de fabrication artisanale de son grand-père pour tuer un gecko. Mais en visant le reptile, c'est elle-même qui reçoit la balle en pleine poitrine et décède.
Le grand-père, propriétaire de l'arme à feu, s'est enfuit après le drame.
Aussitôt alertées, les autorités locales et les forces de sécurité se sont dépêchées sur les lieux pour les constats. Une enquête est ouverte.
F. A. A.
Face à la menace terroriste au Bénin depuis quelques années, l'expert financier international, Blaise Ahouantchédé a exposé au cours de l'émission Entretien du dimanche de Eden TV ce 14 septembre 2025, une approche qui permettra de mieux contrer le phénomène.
« On ne peut plus concevoir le développement sans la sécurité. Ça doit faire partir des volets dont il faudra tenir compte et se donner les moyens pour financer », c'est ce qu'a souligné l'expert financier international, Blaise Ahouantchédé, dimanche 14 septembre 2025, sur Eden TV.
Pour lui, « la paix a un prix », et la lutte contre le terrorisme doit se faire sous trois angles à savoir, les moyens de financement, l'intégration régionale, et le développement.
Pour relever un défi sécuritaire comme le terrorisme a-t-il indiqué, il faudra se donner les moyens de financement ; doter l'armée des moyens logistiques, mais aussi des moyens de renseignements, et travailler avec les populations, les sensibiliser en renforçant la veille sécuritaire.
Le second angle important selon l'ex directeur général de GIM-UEMOA, est de travailler avec les pays voisins. « Quand on est dans un pays, il faut regarder les frontières - échanges de renseignements, d'informations - pour s'assurer des points périodiques afin d'apprécier l'état de l'évolution au niveau des frontières », a-t-il conseillé.
Le troisième angle d'après les analyses de l'expert financier international, est relatif au développement, mettre les jeunes au travail en multipliant les zones franches industrielles.
Pour ce qui concerne le Nord-Bénin, considéré comme terreau des groupes armés, il faudra selon Blaise Ahouantchédé, une politique de développement, créer de l'emploi et mettre les jeunes au travail. « Quand le jeune travaille et gagne de l'argent, il sera très difficile de le contraindre. C'est à cause des questions de chômage et d'emploi qu'on arrive à les convaincre », a fait observer l'expert qui nourrit le rêve d'un Bénin où tous les Béninois en âge de travailler ont leur gagne-pain.
Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, les Forces de défense et de sécurité en poste dans le cadre de l'opération Mirador, parviennent à, prendre le contrôle des zones à risques. Plusieurs assaillants ont été neutralisés ces dernières semaines, et des équipements de guerre saisis.
F. A. A.
La Police républicaine a interpellé en début de semaine, un imposteur en tenue de sapeurs-pompiers à la caserne située dans le 2e arrondissement de Parakou. Faux agent, il s'est présenté dans l'unité pour prendre service.
Fait divers à la caserne des sapeurs-pompiers à Parakou. L'unité située dans le 2e arrondissement de la ville a reçu un visiteur peu ordinaire lundi 8 septembre dernier en début de soirée. Il s'agit d'un jeune homme qui s'y est présenté en uniforme de sapeurs-pompiers pour prendre service en tant qu'un adjudant nouvellement affecté à l'unité.
Sur les lieux, il a été accueilli avec « les honneurs dus à son grade supposé avant d'être conduit auprès de son supérieur ». Et c'est au cours des échanges avec le commandant de la base que l'imposture s'est révélée.
La Police aussitôt alertée s'est dépêchée sur les lieux. L'enquête a révélé tout d'abord que le mis en cause n'est pas un sapeur-pompier ; et que la motocyclette de marque HAOJUE utilisée pour se rendre à la caserne, avait été volée à Houègbo. L'engin appartiendrait à un enseignant résidant dans cette localité. Soumis à l'interrogatoire, le suspect a reconnu les faits admettant le vol tant de la motocyclette, que de l'uniforme.
L'enquête se poursuit pour déterminer les motivations derrière cette tentative d'usurpation d'identité.
F. A. A.
Liste des nouveaux bacheliers bénéficiaires de bourses pleines à l'Université nationale d'agriculture (UNA), au titre de l'année académique 2025-2026.
UNA_ESTCTPA_Toutes les filières
UNA_ESRVA_Toutes les filières
UNA_EHAEV_Toutes les filières
UNA_EGR_Toutes les filières
UNA_EGPVS_Toutes les filières
UNA_EGESE_Toutes les filières
UNA_EFoRT_Toutes les filières
UNA_EAQ_Toutes les filières
UNA_EAPA_Toutes les filières
Liste des nouveaux bacheliers bénéficiaires de bourses pleines à l'Université nationale des Sciences, technologies, ingénierie, et mathématiques (UNSTIM) au titre de l'année académique 2025-2026.
UNSTIM_INSTI_Toutes les filières
UNSTIM_FAST_NATI_Toutes les filières
UNSTIM_ENSTP_Toutes les filières
UNSTIM_ENSGEP_Toutes les filières
UNSTIM_ENSBBA_Toutes les filières
Liste des étudiants bénéficiaires de bourses pleines à l'Université de Parakou (UP).
UP_IUT_Toutes les filières
UP_FM_Toutes les filières
UP_FLASHH_Toutes les filières
UP_FDSP_Toutes les filières
UP_FASEG_Toutes les filières
UP_FA_Toutes les filières
UP_ENATTSE_Toutes les filières
Contrôler sa fécondité, c'est-à-dire limiter ou espacer les naissances pour mieux gérer sa santé, sa vie familiale et ses conditions de vie afin de limiter les risques de mortalité maternelle liée aux grossesses rapprochées ou non désirées. Telles sont les raisons fondamentales qui poussent les femmes à adopter une méthode contraceptive de leur choix. Mais derrière ce choix, des effets parfois désastreux.
Cécile a 34 ans et est mère de deux enfants. Ménagère habitant à PK 11 dans la commune de Sèmè-Podji - commune située entre Cotonou et Porto-Novo, la capitale du Bénin - nous l'avons rencontré ce matin du 19 août 2025 devant son étagère de marchandises de divers. Dans sa robe en satin bleu et rouge, tresse soigneusement arrangée et attachée en queue de cheval, Cécile nous reçoit avec un sourire et une poignée de main si chaleureuse. A peine les civilités terminées qu'elle soupire profondément en prononçant : « je souris, mais je souffre et je suis à bout, monsieur ».
Deux semaines plus tôt, Cécile nous avait contacté pour nous faire part de son calvaire suite à son choix d'adopter une méthode contraceptive. Touchée au téléphone par son histoire, l'équipe a décidé de la rencontrer afin qu'elle raconte son histoire qui pourrait être un cas d'école. Les faits remontent en décembre 2024, entame Cécile, où elle a décidé de faire une injection contraceptive (celle faite tous les 3 mois).
« Deux semaines après cette injection, j'ai eu des saignements alors que j'ai eu mes m3nstrues deux semaines plutôt. Du retour au centre de santé, l'agent de santé m'a rassuré qu'il s'agit d'un effet normal et que ce saignement devrait s'arrêter deux ou trois jours plus tard. Mais depuis décembre 2024 à ce jour 19 août 2025, les saignements n'ont jamais cessé. Je suis en couche tout temps, je n'en peux plus ». Cécile confie être dans un état de gêne depuis ce temps et s'est éloignée, involontairement, de son mari depuis décembre. Son mari, un jeune homme de 35 ans se dit aussi dépassé par la situation alors qu'il pensait que les effets de cette injection devrait se terminer trois mois, au plus grand tard.
Cécile a consulté d'autres centres de santé, a suivi les prescriptions médicales des agents, a été suivie par un gynécologue, mais son mal n'a pas connu une satisfaction. Avant la publication de ce témoignage, Cécile qu'on suivait depuis ce temps, nous a confié qu'elle a finalement fait recours aux méthodes traditionnelles et le saignement n'est plus en permanence, mais peut apparaître une ou deux fois par semaine,en petite quantité.
Suite à cette histoire de Cécile, nous avions lancé un appel à témoin pour des histoires pareilles. Des témoignages reçus relatent des histoires certes différentes, mais toutes liées à l'adoption d'une méthode contraceptive. Rebecca, par exemple, est une jeune fille célibataire de 26 ans et est auxiliaire de pharmacie. Fiancée, elle dit qu'elle voudra rejoindre son futur mari sans une contrainte de grossesse. S'approchant du « fruit défendu », elle a décidé d'opter pour l'implant sous-cutané. Cette méthode (l'implant sous-cutané) est une petite tige flexible, d'environ 4 cm de long et 2 mm de diamètre, qui est insérée juste sous la peau, généralement dans le bras et qui libère en continu une hormone progestative (soit l'étonogestrel soit le lévonorgestrel) qui empêche l'ovulation, modifie la glaire cervicale rendant difficile la pénétration des spermatozoïdes, et amincit l'endomètre pour empêcher la fixation de l'ovule. Selon les études, cette méthode est à 99 pour cent sûre.
L'histoire de Rebecca est liée à sa prise de poids, l'irrégularité de ses m3nstrues et l'anémie constante. Quand Rebecca se faisait cet implant, elle n'avait que 24 ans, était une jeune fille bien svelte et sans problème anémique. Deux ans plus tard, elle a pris plus de 20 kg devenant ainsi une fille grosse, a constaté l'irrégularité de ses m3nstrues (deux fois par mois) et surtout l'anémie constante.
« Au début, je me disais que c'était l'aisance et que le fait d'avoir un travail stable et de subvenir à mes besoins les plus élémentaires étaient les raisons de ma prise de poids. Et pour l'anémie, je l'avais lié au fait d'avoir plus d'une fois mes m3nstrues par mois », nous a confié Rebecca. Toutefois, elle reconnaît que l'agent de santé de l'Association Béninoise pour la Promotion de la Famille (ABPF) qui l'avait reçu en son temps lui avait clairement signifié qu'il pourrait y avoir des perturbations menstruelles et aussi une prise légère de poids, selon la réaction de son organisme. Mais aujourd'hui, se plaint Rebecca, le poids devient de plus en plus gênant et le budget pour s'occuper de l'anémie devient également de plus en plus colossal. Le 2 Septembre 2025 au moment où elle nous donnait son témoignage, elle dit avoir enlevé l'implant, s'est mise au sport au quotidien et ne souffre plus de l'anémie ni du vertige permanent dans lequel elle était souvent plongée.
L'effet d'abandon
Tout comme Cécile et Rebecca qui ont fini par abandonner ces méthodes, des études révèlent que 38% des femmes ayant un besoin non satisfait de contraception moderne ont choisi de l'abandonner. Ce phénomène, appelé abandon de la contraception, est défini comme le fait de commencer à utiliser un contraceptif puis de l'arrêter pour quelque raison que ce soit alors que l'on est toujours exposé au risque d'une grossesse non désirée. Il est de notoriété de tous que l'arrêt du traitement pour des raisons autres que le désir de grossesse contribue à une fécondité non désirée et peut conduire à des grossesses susceptibles d'être interrompues par un avortement pratiqué dans des conditions douteuses et parfois très dangereuses.
En moyenne, parmi les femmes optant pour une méthode contraceptive moderne, plus d'un tiers interrompent son utilisation au cours de la première année, et plus de la moitié avant deux ans. Parmi ces interruptions, plus de la moitié résultent d'un échec de la contraception ou de complications inhérentes à la méthode choisie, soulignant ainsi le besoin persistant d'une contraception efficace afin de prévenir les grossesses non désirées. Suivant les études, en plus des cas évoqués supra, chez 10 % des femmes, les contraceptifs hormonaux peuvent augmenter le risque de dépression. Les cycles hormonaux sont strictement contrôlés par les hormones elles-mêmes. Lorsque les niveaux de progestérone augmentent, des processus sont activés dans les cellules qui empêchent la production de progestérone supplémentaire. C'est ce qu'on appelle une boucle de rétroaction négative. L'œstrogène et la progestérone contenus dans la pilule quotidienne, ou d'autres formes courantes de contraception telles que les implants ou les anneaux vaginaux, entraînent une diminution de la production de ces hormones par l'organisme, les ramenant à des niveaux observés en dehors de la fenêtre fertile du cycle.
A chaque méthode ses conséquences
Dans ses recherches lors de sa soutenance de thèse de doctorat, Nangazanga Dao, a relevé la problématique liée aux effets secondaires de la contraception injectable au centre de santé de référence de la commune V du district de Bamako, Mali. Pour le doctorant, 54,06 pourcent de femmes interrogées souffrent de la métrorragie. La métrorragie est un saignement vaginal d'origine utérine qui survient en dehors des règles normales ou en l'absence de règles. Le cas de Cécile, par exemple. Le doctorant expose également que 39,40 pourcent des personnes interviewées souffrent de l'aménorrhée. L'aménorrhée désigne l'absence de menstruations (règles) chez une femme en âge de procréer. 4,24 pourcent des femmes avec la contraception ont pris du poids (le cas de Rebecca) et 2,30 pourcent ont eu des céphalées.
Au Bénin, grâce à la sensibilisation accrue, le nombre de patientes adoptant une méthode contraceptive s'accroît selon Geneviève Agoumba, responsable de ABPF Ouémé, désormais à la retraite. Tout en saluant les prouesses de ces méthodes, elle recommande la poursuite inlassable de la sensibilisation afin d'éviter la fécondité incontrôlée et les risques de mortalité maternelle pour cause de grossesses trop rapprochées.
Interrogé sur les cas des dames Cécile et Rebecca, le médecin gynécologue obstétricien, Oluwolé Adjagbé souligne que les implants normalement ne donnent pas un saignement continu . « Au contraire, les implants arrêtent les menstrues et lorsque ces dernières doivent venir sous l'implant, elles sont abondantes pendant plusieurs jours, mais ne font pas des mois comme c'est le cas avec Cécile », clarifie le gynécologue. Pour lui, des analyses gynécologiques plus approfondies pourront aider à déterminer les causes exactes de ce phénomène chez cette patiente (Cécile, NDLR).
Et que dirent des femmes qui se plaignent des infections vaginales une fois l'implant adopté ? A-t-on demandé au médecin Adjagbé. Et sa réponse est sans équivoque, « pas d'infections proprement liées aux moyens contraceptifs. Toutefois, le problème peut se poser au moment de la pose de l'implant du DIU si les mesures d'asepsie ne sont pas respectées ». Les mesures d'asepsie sont un ensemble de pratiques et de techniques visant à empêcher l'introduction et la propagation de micro-organismes (comme les bactéries, virus, et champignons) dans l'organisme.
Et si on en parlait…
L'éducation sexuelle demeure peu recommandée en Afrique surtout en Afrique de l'ouest compte tenu de certains tabous et normes traditionnelles et ancestrales. De ce fait, l'éducation pour l'adoption d'une méthode contraceptive demeure problématique et quasi inexistante. Cécile dit avoir pris la décision en se basant uniquement sur les dires d'autres femmes et de l'opinion publique. Et c'est le cas pour beaucoup d'autres femmes que nous avons contactées.
Permettre aux femmes de discuter des effets secondaires potentiels puisque lorsque les femmes ont la possibilité de discuter des effets secondaires avec leurs prestataires et les membres de leur réseau social, la poursuite du traitement peut augmenter et le changement peut être facilité par une meilleure compréhension de la nature des effets secondaires. Et pour y arriver, il faut aussi impliquer les partenaires masculins. L'amélioration de la communication au sein du couple sur les caractéristiques des méthodes peut s'avérer efficace pour soutenir l'utilisation continue, en particulier dans la période post-partum.
Au Bénin par exemple, seuls les agents assermentés et travaillant à l'Association Béninoise pour la Promotion de la Famille (ABPF), s'évertuent à expliquer convenablement les différentes méthodes et à accompagner les femmes désireuses dans leur choix. « L'ABPF sensibilise, informe, oriente et accompagne. Nous y mettons un point d'honneur », nous confie Solange, agent de l'ABPF. Ce qui n'est souvent pas le cas dans des centres de santé ou centres hospitaliers où l'agent de santé se contente d'appliquer la méthode souhaitée par la cliente sans autres formes de sensibilisation ou d'orientation. C'est ce que dénonce Cécile qui dit n'avoir pas eu assez d'information sur les différentes méthodes avant d'opter pour la méthode injectable.
Le choix d'une méthode contraceptive est certes personnel, mais doit prendre en compte des facteurs tels que l'état de santé, l'âge, et les préférences individuelles, et nécessite l'avis d'un professionnel de santé ou celui d'un agent assermenté.
Par Josaphat Finogbé
Le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique a publié la liste des bacheliers bénéficiaires de bourses d'excellence dans les écoles et facultés à l'Université d'Abomey-Calavi (UAC).
Liste des bénéficiaires des bourses d'excellence
Le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique a publié la liste des nouveaux bacheliers sélectionnés au titre de l'année académique 2025-2026, pour bénéficier de bourses partiellement payantes dans les écoles et facultés.
Liste des étudiants retenus à l'UAC
La liste des nouveaux bacheliers bénéficiaires de bourses partiellement payantes au titre de l'année académique 2025-2026, à l'Université nationale des sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (UNSTIM).
Liste des bénéficiaires
Les nouveaux étudiants dont les noms suivent bénéficient de bourses partiellement payantes à l'Université de Parakou, au titre de l'année académique 2025-2026
Liste
La douane béninoise a annoncé le report des épreuves psychotechniques du concours de recrutement de 150 fonctionnaires prévues initialement pour les 13 et 14 septembre 2025.
Dans un communiqué publié ce lundi 8 septembre, la Direction générale des Douanes a indiqué que les nouveaux tests psychotechniques se tiendront à une date qui sera fixée ultérieurement. Ce report s'inscrit dans le souci de permettre à tous les candidats absents aux épreuves sportives de composer, précise le communiqué.
Une session supplémentaire d'épreuves sportives est prévue pour les postulants qui, pour diverses raisons, n'ont pas pu se présenter lors de la première convocation. Les modalités de cette session exceptionnelle seront rendues publiques le mardi 9 septembre, a ajouté l'administration douanière.
Communiqué Direction Générale des Douanes
Plusieurs entreprises néerlandaises intervenant dans les secteurs de l'eau et de l'agriculture durale sont annoncées à Cotonou dès ce mardi 9 septembre 2025, pour une mission commerciale. L'ambassadeur des Pays-Bas au Bénin, Joris W.P. Jurriens, et le directeur des opérations de la Chambre de commerce et d'industrie du (CCI Bénin), Bello Kamarou, ont annoncé l'évènement lors d'une conférence de presse le mercredi 3 septembre dernier.
Le Royaume des Pays dans la dynamique de diversifier les relations de coopération avec le Bénin. Une mission commerciale démarre dans ce cadre ce mardi 9 septembre 2025 à Cotonou. Environ 15 entreprises néerlandaises intervenant dans les secteurs de l'eau et de l'agriculture durale sont annoncées.
Selon l'ambassadeur des Pays-Bas, il s'agit d'offrir au Bénin, des solutions innovantes, inclusives et durables dans le domaine de l'agriculture, l'horticulture et l'eau. L'idée d'après lui, est de contribuer au transfert de savoir-faire, de technologies avancées et de nouer des partenariats entre les entreprises néerlandaises et le secteur privé béninois. Joris W.P. Jurriens a rassuré de la disponibilité des entreprises néerlandaises à développer des solutions intelligentes pour l'irrigation, le traitement de l'eau usée, la gestion durable des ressources. Autant d'innovation qui pourront aider à solutionner les problèmes de l'eau existants.
Cette mission commerciale selon le diplomate, sera l'occasion pour les investisseurs néerlandais de découvrir les opportunités d'investissement au Bénin et de créer des partenariats avec les investisseurs locaux. Une opportunité de ces derniers devraient saisir.
Les investisseurs néerlandais au Bénin, une opportunité à saisir
Le directeur des opérations de la CCI Bénin a rappelé l'engagement de l'institution consulaire à travailler à ce que les entreprises béninoises se développent et se pérennisent. Les missions commerciales selon Bello Kamarou, sont des opportunités de mise en relations avec des entreprises à caractère national, régional, continental et international. « C'est une opportunité pour nos entreprises béninoises de saisir l'arrivée des entreprises des Pays-Bas pour créer cet attelage […] qui permet de bénéficier mutuellement d'un transfert de compétences, des éléments qui peuvent permettre aux deux parties de se développer et d'être plus productifs », a-t-il laissé entendre. A l'en croire, lorsque la CCI Bénin travaille à « construire une communauté d'affaires, trouver des opportunités », il appartient aux entreprises de saisir ces opportunités. « Une entreprise se développe quand elle se positionne sur certains enjeux », a poursuivi avant d'exhorter les entreprises béninoises à l'écoute et à participer activement à la mission commerciale des entreprises néerlandaises et d'en tirer profit.
Prévue pour durer trois jours, la mission des investisseurs néerlandais est organisée par l'Ambassade du Royaume des Pays-Bas au Bénin, en partenariat avec la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin, l'Agence de promotion des investissements et des exportations (APIEx), l'Agence de développement des petites et moyennes entreprises (ADPME), et PACED d'Eurocham Bénin, financé par l'Union européenne (UE).
F. A. A.