Le réalisateur polonais est mort à l’âge de 90 ans. il laisse une œuvre cinématographique intransigeante qui évoque avec force l’histoire contemporaine de son pays.
Le président du Conseil italien, Matteo Renzi, doit faire face à une fronde dans le Parti démocrate (PD), dont il est secrétaire.
La quasi-majorité des partis de l’opposition a émis des réserves de fond sur la nomination par le président Bouteflika de l’ex-député d’Ennahda, Abdelouahab Derbal, au poste de président de la Haute instance de surveillance des élections (HIISE), sans pour autant remettre en cause sa participation au scrutin législatif d’avril 2017.
La HIISE a été créée en application de l’article 194 de la Constitution amendée en février dernier. L’article 194 stipule qu’« il est créé une Haute instance indépendante de surveillance des élections. Elle est présidée par une personnalité nationale nommée par le président de la République, après consultation des partis politiques.
La Haute instance dispose d’un comité permanent et déploie ses autres membres dès la convocation du corps électoral ». Cette nouvelle instance « veille à la transparence et à la probité des élections présidentielles, législatives et locales et du référendum, depuis la convocation du corps électoral jusqu’à la proclamation des résultats provisoires du scrutin », explique le même article de la Loi fondamentale du pays.
Quant au comité permanent de la Haute instance, il veille notamment à la supervision des opérations de révision des listes électorales par l’administration, à la formulation de recommandations pour l’amélioration du dispositif législatif et réglementaire régissant les opérations électorales, et à l’organisation de cycles de formation civique au bénéfice des formations politiques, la surveillance des scrutins et la formulation des recours, relève ledit article.
La nomination de Derbal à la tête de l’instance ne devrait pas, sur le plan du principe, incommoder les partis de l’opposition. Si cette dernière n’a rien à lui reprocher sur le plan personnel ou politique, elle dénonce, en revanche, la manière unilatérale avec laquelle elle a été créée et ceci sans l’aval de la classe politique.
Le président du MSP, Abderazak Mokri, le souligne. « Nous sommes contre même si c’est un islamiste à sa tête », dit-il, en expliquant que Abdelouahab Derbal « est une personne respectable et nous n’avons aucune objection contre lui en tant qu’individu ».
« Nous avons parlé de la création d’une instance indépendante de gestion des élections. Pour nous, cette instance ne peut être remplacée par une instance de surveillance des élections. Donc le problème est dans cette instance, sa constitution, ses prérogatives et non dans la personne qui sera à sa tête.
Le problème réside dans la politique adoptée. En plus, comment surveiller dans la transparence et l’impartialité en l’absence des partis politiques, qui sont les premiers concernés, dans cette instance ? », indique le secrétaire général du mouvement En Nahda, Mohamed Douibi.
Pour le RCD, Atmane Mazouz, chargé de communication du parti, il partage le même constat : « La position du RCD est connue de tous : nous sommes pour une instance permanente de gestion des élections, institutionnellement indépendante du gouvernement, chargée d’organiser, de gérer et de superviser tous les processus électoraux ainsi que les étapes qui conditionnent leur préparation. Sa composante doit émaner de propositions conjointes des partis représentatifs », dit-il encore.
La Constitution contient plusieurs mesures spécifiques sur le processus électoral, notamment la création d’une nouvelle commission électorale nommée de manière « indépendante » composée de juges, de représentants de la société civile et de partis politiques chargés d’arbitrer tout litige lié à une élection. Mais ces réformes institutionnelles pourront-elles réellement permettre une amélioration du déroulement du scrutin ?
L’absence de commissions électorales indépendantes est susceptible de mener à des élections douteuses, mais l’établissement d’une commission électorale indépendante ne suffit pas à elle seule assurer des élections crédibles. Pratiquement, partout dans le monde l’abandon de l’organisation des élections par le ministère de l’Intérieur est aujourd’hui consommé. Les législateurs entendent dépolitiser l’administration électorale pour lever les soupçons.
La solution réside, peut-être, dans le choix d’un mode de désignation consensualiste, reposant sur l’accord de l’ensemble de la classe politique. Le chef de l’État, qui a sollicité l’avis des partis politiques sur cette nomination envisagée devrait connaître la réponse le 31 octobre prochain.
La division énergie du groupe allemand veut se séparer d’une centaine de salariés à Grenoble, alors que l’activité est loin d’être en difficulté.
« Est-ce que des fournisseurs de services publics, comme des écoles, des hôpitaux ou des prisons, doivent être gérés publiquement ou par le secteur privé ? »
Pour la première fois, un ministre en poste reconnaît l’échec du système LMD qui a pourtant été défendu bec et ongles par tous les ministres de l’Enseignement supérieur qui se sont succédé depuis son lancement.
Invité hier à la rencontre des étudiants du FLN, Tahar Hadjar, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et néanmoins membre du comité central de l’ex-parti unique, a mis les pieds dans le plat en déclarant que le «système LMD a provoqué un chaos dans l’université algérienne». «Le système LMD a été conçu pour plus de rigueur et de lisibilité dans nos universités, mais c’est le contraire qui s’est produit. Il a provoqué un chaos. Il existe plusieurs diplômes dans la même filière. On avait 3000 licences et nous en sommes à présent à 6 000. Notre système universitaire n’est plus lisible et il génère des problèmes d »’employabilité » énormes», a-t-il indiqué en appelant à la mobilisation de tous en vue de gagner «la bataille de la qualité» qu’il a dit avoir engagée depuis son installation à la tête de l’enseignement supérieur. Poursuivant son propos et se voulant cohérent avec lui-même, Tahar Hadjar a même osé un discours de «rupture». «Nous ne pouvons plus continuer comme ça», a-t-il ajouté..
En faisant une pareille déclaration, Tahar Hadjar se présente comme étant un homme résolu à faire tomber les masques et affronter la réalité. Il est en effet le premier officiel en poste à reconnaître l’échec du système LMD et ses effets néfastes sur l’université, lequel système a été défendu bec et ongles par tous les ministres de l’Enseignement supérieur qui se sont succédé depuis son lancement. Cette déclaration ne tardera certainement pas à faire réagir les partisans du LMD qui lui ont prêté toutes les vertus du monde malgré l’opposition effrénée de centaines de milliers d’étudiants.
Tahar Hadjar a par ailleurs, plaidé pour une réforme profonde du système universitaire tout en mettant l’accent sur l’insuffisance des réalisations enregistrées. «Nous avons beaucoup investi dans ce secteur et avons remporté la bataille en termes de réalisations d’infrastructures à travers le pays, tout comme nous avons réussi à mettre à la disposition de nos étudiants les moyens de l’encadrement. Nous avons aujourd’hui plus de 60.000 enseignants et nous avons recruté pour cette année plus de 3000. Les moyens humains et matériels, nous en avons. Il est question désormais de se concen-trer sur la qualité, c’est pourquoi nous projetons d’engager des réformes qui vont s’articuler aussi bien sur le volet pédagogique, la formation aux métiers d’enseignement que sur le volet social lié aux oeu-vres universitaires», a-t-il déclaré en soulignant que, pour lui, «le meilleur système est celui qui s’améliore continuellement et s’adapte aux nouvelles données et exigences».
Evoquant le déséquilibre régional de la carte universitaire nationale, l’inadéquation de certaines formations avec l’ambiance régnant dans les endroits où elles sont effectuées, a parlé d’une reconfiguration profonde du système en privilégiant, d’une part, l’adéquation des formations avec le climat social en vigueur dans les wilayas où elles sont dispensées et, d’autre part, la mobilité des étudiants. «Les programmes doivent être en phase avec le milieu social. Enseigner les sciences politiques dans une région déconnectée du monde n’a pas de sens. Il faut oeu-vrer à créer une synergie entre la nature des formations et le milieu social et politique où évoluent les étudiants. De plus, les universités étant des institutions non pas locales, mais nationales, il est nécessaire d’encourager la mobilité des étudiants», a-t-il lancé en promettant de lancer des réformes visant à mettre fin à la situation de «chaos» dans laquelle se débat l’université algérienne.
Dans la foulée, faisant un travail de «pédagogie envers les militants de son parti, particulièrement les étudiants, le ministre de l’Enseignement supérieur a comparé le fLN historique au parti géré présentement par Amar Saâdani en insistant sur l’importance qu’il accorde à la formation et au savoir d’une façon générale. «Notre parti accorde une importance stratégique aux secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la formation. C’est une tradition dans notre parti. L’histoire de la révolution est là pour attester de tout le travail accompli par le FLN qui a envoyé plusieurs étudiants se former dans les quatre coins du monde, notamment dans les pays amis, pour les préparer à diriger l’Algérie indépendante», a-t-il déclaré en précisant que les «valeurs de l’Etat algérien sont celles du FLN et qu’elles le resteront».
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Euro area finance ministers’ discussions about Greece have been known to be many things: long, tortuous, bitter and occasionally career-ending.
Read more(B2) Un avion contenant de l’aide humanitaire tchèque à la Syrie s’est posé à Damas, dimanche (9 octobre). A l’intérieur du matériel de dialyse et des fauteuils roulants remis au Croissant rouge syrien et destinés aux « personnes déplacées » à l’intérieur du conflit. Un second avion doit suivre avec d’autres unités de dialyse, précise le ministère tchèque des Affaires étrangères qui a financé en partie cette aide (1) ainsi que ECHO, la direction de l’aide humanitaire de l’Union européenne.
Une visite très politique
L’essentiel n’est cependant pas là… Un émissaire de haut niveau, le vice-ministre tchèque des Affaires étrangères, Martin Tlapa, a profité de l’envoi de cette aide pour rencontrer ses homologues syriens, notamment Faisal Mekdad et Walid al-Muallem, respectivement vice-ministre et ministre des Affaires étrangères. Objectif de la réunion : assurer l’accès humanitaire à toutes les zones de la Syrie, y compris Alep, nécessité de rétablir le-feu et lancer des pourparlers politiques.
Les Tchèques derniers des Mohicans européens à Damas
La république Tchèque a toujours maintenu des liens avec Damas, maintenant là où d’autres pays l’avaient fermé, son ambassade dans la capitale syrienne. C’est la dernière ambassade de l’Union européenne ouverte dans la capitale syrienne.
Un envoyé spécial de l’UE ?
Cette visite vient bien opportunément rappeler qu’il n’y a pas, au niveau européen, d’envoyé spécial ou de représentant spécial de l’UE. Ce qui serait peut-être nécessaire. Certes Staffan de Mistura, l’envoyé spécial de l’ONU, de nationalité suédoise et italienne, est un Européen. Et on peut se poser la question de nommer un autre Européen à ce poste. Mais si l’Union européenne veut exister politiquement comme diplomatiquement, la bonne question à se poser ne devrait-elle pas être celle de l’existence d’un envoyé spécial de l’UE ?
Faut-il rétablir des liens diplomatiques ?
Quoi qu’on puisse en penser, ce sera par des contacts officiels et officieux (et non par des visites servant à la propagande de Damas) que pourra se rétablir un lien avec la Syrie. Quoi qu’il puisse en coûter, il faut faire cesser le conflit. Ce n’est pas la première fois qu’on discute et qu’on négocie avec des dictatures. Et ce ne sera que par là que pourra se créer une porte de sortie à un conflit… où, pour l’instant, Bachar est gagnant, n’en déplaise aux diplomaties française, britannique et autres.
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) D’un montant de 4,5 millions de couronnes tchèques, cette aide s’inscrit dans le programme du gouvernement de fourniture d’aide humanitaire, de développement et d’aide à la reconstruction de la Syrie. Programmé doté pour la période 2016 – 2019 de 195 millions de CZK.