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Updated: 6 days 9 hours ago

Bedoui: des mesures pour conférer davantage d’efficience au rôle des collectivités locales

Thu, 22/09/2016 - 22:04

ALGER- Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui a indiqué jeudi à Alger que son secteur allait adopter une série de mesures pour conférer davantage d’efficience au rôle de la collectivité locale et valoriser sa ressource humaine.

« La wilaya jouira de la possibilité de recourir au recrutement sur son budget décentralisé », a affirmé le ministre qui répondait à une question

orale d’un député de l’Assemblée populaire nationale (APN) précisant qu’une telle démarche conférait davantage d’efficience et d’efficacité aux services de wilaya dans leur champ d’action.

Concernant l’administration communale et dans le cadre des objectifs de relance de l’économie locale, le ministre a fait savoir que son département a lancé une étude approfondie pour la restructuration de l’administration communale par la création de structures organiques souples en adéquations avec cette nouvelle réalité.

Il a révélé que son secteur planchait sur l’élaboration de nouvelles réformes visant la valorisation des gestionnaires assumant des fonctions supérieures aux niveaux de la collectivité locales notamment le statut du secrétaire général de la commune.

Les efforts du secteur visent actuellement à combler les vides dans ces fonctions au niveau des communes, wilaya et wilaya délégués crées dans le sud, a soutenu M. Bedoui rappelant que cette région a bénéficié d’une opération de recrutement exceptionnelle pour consolider les services nouvellement créés.

Il a évoqué les mesures adoptées par le ministère pour valoriser la

ressource humaine de la collectivité locale et hisser son niveau de service public. Ces mesures ont concerné essentiellement les statuts des personnels de la collectivité locale (…) estimés à 350.000 employés et agents.

Il a ajouté que ces dispositifs ont été élaborés selon une approche globale de refonte des statuts des personnels des collectivités locales de manière a leur assurer une carrière professionnelle encourageante et de sorte a prendre en charge les spécificité et la diversité de leur champ d’action.

Il a été ainsi procédé à la mise ne place de 72 nouveaux grades répartis entre 8 filières spécialisées pour la prise en charge de fonction vitales, a-t-il poursuivi annonçant par la même occasion la création de nouveaux corps de métiers à l’instar de ceux d’ingénieurs de gestion technique et urbaine, d’inspecteurs d’hygiène et d’environnement, de conseilleurs à l’activité culturelle et sportive.

19 autres postes supérieurs à caractère fonctionnel ont été créés outre l’amélioration des prestations en relation directe avec le citoyen par l’ouverture de postes spécialisés pour les préposés aux guichets.

A une question relative au droit des inspecteurs du service public de la commune à la promotion, le ministre a répondu que ce poste a été créé en vertu d’un décret exécutif et qu’il ne comptait qu’un seul grade, d’où, a-t-il expliqué la difficulté de promouvoir les fonctionnaires occupant ce poste.

Il a rappelé que le décret exécutif 334-11 datant de septembre 2011 portant statuts particuliers des fonctionnaires de l’administration des collectivités territoriales accordait aux inspecteurs des services publics communaux la possibilité d’intégrer trois niveaux supérieurs que celui qu’ils occupent à savoir le grade d’attaché principal de l’administration territoriale, technicien supérieur de

l’administration territoriale de gestion technique et urbaine et contrôleur principale de l’hygiène et de l’environnement.

Ces grades ont permis de hisser le classement de ces fonctionnaire de la 9ème à la 10ème catégorie. Ils ont également bénéficié d’une augmentation de salaire avec effet rétroactif a parti de 2008, a-t-il rappelé.

Categories: Afrique

L’autoroute reliant la Tunisie à l’Algérie sera prête en 2021

Thu, 22/09/2016 - 22:03

L’étude de projet de l’autoroute reliant la Tunisie à l’Algérie est terminée, a indiqué sur Express Fm Sarah Zanzri, Directrice Générale de l’unité de contrôle de la réalisation des autoroutes du ministère de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire. Un tronçon de 53Km sera prêt au dernier trimestre de 2016 et, pour la suite du projet, les travaux démarreront en 2018 et dureront 36 mois, selon la même source.

« Nous avons démarré l’étude préliminaire du projet qui concerne le tronçon Boussalem- frontières algériennes de 80Km de long » indique-t-elle avant d’ajouter qu' »une consultation publique est prévue pour s’enquérir de l’avis de la société civile sur l’étude en question »

Zanzri a précisé que cette étude propose deux itinéraires, un couloir nord et un couloir sud et « après avoir présenté le projet aux délégations de la région et à la société civile ainsi que les directions régionales, le meilleur itinéraire sera choisi » selon ses dires.

Elle ajoute qu’une réunion est prévue le 5 octobre prochain pour choisir l’itinéraire et démarrer l’étude détaillée.

Pour ce qui est des problèmes de saisie de terres, la responsable a rappelé l’importance du projet qui requiert, selon elle la conscience des citoyens de sa réussite ». Les citoyens devront être compréhensifs pour que les choses aillent vite, c’est un projet d’importance économique qui boostera le développement et la création d’emploi » précise-t-elle.
Il est à noter que, du côté algérien, l’autoroute est-ouest est ouverte à la circulation jusqu’à Drean dans la wilaya de El Tarf depuis novembre 2015.

Categories: Afrique

Les membres de l’Organe de lutte contre la corruption prêtent serment

Thu, 22/09/2016 - 22:01

Le président et les membres de l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLCC) ont prêté serment ce jeudi 22 septembre 2016 à la Cour d’Alger.

Le président de l’ONPLCC, Mohamed Sebaibi, et ses six autres membres, Khadidja Meslem, Maya Sahli, Abdeldjalil Kassoussi, Nabila Boukhoubza, éps Allam, Abdelmalek Yacoubi et Abdelkrim Bali, ont prêté serment à la Cour d’Alger en présence de plusieurs hauts responsables.

L’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption, dont les membres ont été nommés récemment par le président Abdelaziz Bouteflika, a pour mission principale » de proposer et de contribuer à animer une politique globale de prévention de la corruption ».
L’article 202 de la Constitution stipule qu' »il est institué un Organe national de prévention et de lutte contre la corruption, autorité administrative indépendante placée auprès du Président de la République et jouissant de l’autonomie administrative et financière ».

Selon le même article, « l’indépendance de l’Organe est notamment garantie par la prestation de serment de ses membres et fonctionnaires, ainsi que par la protection qui leur est assurée contre toute forme de pression ou d’intimidation, de menaces, outrages, injures ou attaques de quelque nature que ce soit, dont ils peuvent être l’objet à l’occasion de leur mission ».

Les missions de cet organe sont définies, pour leur part, dans l’article 203 de la Constitution qui précise qu’il est chargé notamment « de proposer et de contribuer à animer une politique globale de prévention de la corruption, consacrant les principes de l’Etat de droit et reflétant l’intégrité, la transparence ainsi que la responsabilité dans la gestion des biens et des deniers publics ».
L’ONPLCC adresse au Président de la République un rapport annuel d’évaluation de ses activités liées à la prévention et à la lutte contre la corruption, mentionnant les insuffisances qu’il a relevées en la matière et des recommandations proposées, le cas échéant.

Categories: Afrique

Le service Anwi d’Algérie Poste se déploie à Oran

Thu, 22/09/2016 - 22:00

Lancé pour la première fois le 1er mai dernier à partir de la wilaya de Tipaza par la ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication (PTIC), Mme Houda-Imane Feraoun, le nouveau service d’Algérie Poste, Anwi, se déploie dans la capitale de l’Ouest, Oran.

Le service consiste à renforcer les missions des facteurs en leur ajoutant de nouvelles missions relevant du domaine commercial. Il englobe plusieurs prestations à domicile, à savoir l’encaissement des factures par PDA (Sonelgaz, Seaal), la vente de recharges (Algérie Télécom, Mobilis, Djezzy, Ooredoo) ainsi que les cartes 4G, Idoom ADSL.

Le service assuré par des agents commerciaux, ou facteurs à domicile (FACDOM), se veut une solution adaptée aux clients, notamment les personnes à mobilité réduite, personnes âgées ou des femmes au foyer.

Un forum régional pour la vulgarisation du service
Dans le cadre de sa politique visant à moderniser ses services et produits et à diversifier les prestations fournies à sa clientèle, Algérie Poste a procédé au déploiement du service « Anwi » au niveau de la wilaya d’Oran, et ce, à travers l’organisation et la tenue d’un forum régional de formation, les journées du 18 et 19 Septembre 2016. Ce forum, dont l’ouverture des travaux a été annoncée par la Directrice du projet (Service ANWI), Mme GHALMI Nadjet et le Directeur de l’Unité Postale de la wilaya d’Oran, Mr BENSMIRA Belkacem, le 18 Septembre, a regroupé les représentants des Directions des Unités Postales des wilayas de Mostaganem, Tlemcen, Saida, Sidi Belabbes et Mascara.

Le nouveau service « ANWI », vise à promouvoir le commerce électronique en Algérie et à contribuer au développement de l’économie nationale en encourageant la production locale et le paiement électronique. Le client adhérent à ce service pourra contacter le « FACDOM » à n’importe quel moment de la journée pour lui demander la fourniture des différents services et produits disponibles dans la boutique électronique qu’abrite le site web d’Algérie Poste.

Le service « Anwi » a été minutieusement expliqué lors du forum régional d’Oran où l’ensemble des participants ont pu bénéficier d’une formation théorique et d’un enseignement technique, s’articulant essentiellement autour des structures dont il relève, en plus des techniques et procédures afférentes à son bon fonctionnement en faveur de différentes catégories de clients, pour une meilleure atteinte des objectifs fixés.

Categories: Afrique

Inscriptions universitaires: plus de 50.000 demandes de transfert dont 70% satisfaites

Thu, 22/09/2016 - 21:58

ALGER- Les demandes de transfert universitaire enregistrées cette année, pour la première fois, via la plate forme électronique mise en place à cette effet, s’élève à plus de 50.000, dont 70% ont été satisfaites, a indiqué jeudi le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Le directeur général de l’enseignement et de la formation supérieurs au ministère, Noureddine Ghouali a précisé dans une déclaration à l’APS que le nombre des étudiants ayant formulé des demandes de transfert a atteint, au terme de cette opération (lundi denier), 35.523. La possibilité de faire trois choix a fait que les demandes ont dépasser les 50.000.

24.000 demandes, soit 70% du nombre total, ont été satisfaites, a affirmé M. Ghouali, soulignant que le taux des étudiants ayant obtenu leur premier choix est de plus de 93%.

Concernant les demandes rejetées, car ne répondant pas aux conditions fixées dans la circulaire ministérielle relative à l’orientation des bacheliers, elles s’élèvent à 10.000, soit près de 30% de l’ensemble des demandes.

Les demandes de transfert sont reparties en trois catégories: des demandes internes effectuées au sein de l’établissement universitaire, car il s’agit du changement de la spécialité seulement et sont estimées à 16.000 demandes, celles qui concernent le changement de l’établissement mais tout en demeurant dans la même région, estimées à plus de 24.000 et enfin celles relatives au changement de la région, estimées à 3.317.

Le responsable a évoqué une autre catégorie ayant trait à l’aspect humain. Il s’agit notamment du changement de l’état civil, tels que mariage, exercice d’une profession qui nécessite le changement de résidence ou une maladie chronique qui requiert une prise en charge spécifique.

Pour ce qui est de la plate-forme électronique mise en place pour cette année, cette dernière a connu « un grand engouement » avec 2.700.000 sollicitations, selon M. Ghouali. En dépit des problèmes techniques relevées durant le premier jour en raison de la surcharge, la « situation a été

maîtrisée » dès le deuxième jour, ce qui a permis aux concernés de déposer leurs demandes 24h/24 tout au long des délais fixés ».

Pour rappel, les résultats des transferts universitaires, ouvert du 14 au 19 septembre en cours, ont été annoncés jeudi. L’opération d’inscription se déroulera du 25 au 30 septembre au niveau de tous les établissements universitaires

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a procédé à la mise en place d’une plate-forme électronique pour faciliter le dépôt des demandes de transfert à l’effet de changer le choix initial fait lors des inscriptions finales qui ont eu lieu en août dernier via le numéro du compte électronique et le mot de passe de l’étudiant.

Le nombre des nouveaux bacheliers ayant déposé leur fiche de voeux a atteint 323.822 inscrits, soit 98,09 % du nombre global des admis au nombre de 330.132 étudiants.

Categories: Afrique

Tout étudiant a droit aux concours de Master et de Doctorat dans n’importe qu’elle université du pays

Thu, 22/09/2016 - 21:41

ALGER- Tout étudiant algérien a le droit de passer le concours de Master et de Doctorat dans n’importe qu’elle université du pays, a affirmé jeudi à Alger le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar.

« Tout étudiant désirant passer le concours de post-graduation, Master ou Doctorat, a le droit de s’inscrire dans n’importe qu’elle université », a précisé M. Hadjar lors d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales présidée par Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l’assemblée.

Le ministère a, à cet effet, ouvert un portail sur son site électronique pour permettre à l’étudiant de s’informer sur le nombre de postes et de spécialités disponibles dans l’université où il désire s’inscrire, à condition que l’établissement dispose d’un nombre suffisants d’enseignants encadreurs (…) », a fait savoir M. Hadjar.

Tout centre universitaire peut ouvrir une spécialité ou une faculté ou encore transformer un centre universitaire en une université, à condition de « respecter le cahier des charges », a-t-il indiqué.

Précisant que son département se base sur « le principe de l’équité » entre les étudiants quel que soit leur lieu de résidence, le ministre a souligné que les étudiants du Sud ont le droit de s’inscrire dans les universités du Nord à l’instar des autres étudiants, indiquant que le voeu de l’étudiant,

la moyenne obtenue au baccalauréat, la capacité d’accueil des universités et le lieu de résidence sont pris en compte.

Categories: Afrique

Concours du meilleur projet de design de patrimoine, samedi à Oran

Thu, 22/09/2016 - 20:13

Un concours visant à promouvoir la qualité de l’aménagement intérieur des édifices relevant du patrimoine historique sera organisé samedi à Oran, a indiqué jeudi l’association socio-culturelle locale Santé Sidi El-Houari (SDH).

Ouverte aux étudiants en architecture et en beaux-arts, artistes et designers professionnels, cette épreuve se tiendra à l’occasion d’un workshop sur le design d’espace prévu deux jours durant au siège de l’association, a précisé la chargée de communication, Assia Brahimi.

Cette rencontre intervient dans le cadre du programme national intitulé « Projet Patrimoine », initié dans le cadre de la coopération entre l’Algérie et l’Union européenne, et mis en oeuvre par le ministère de la Culture, a-t-on expliqué, soulignant que l’objectif est de promouvoir la protection et la valorisation du patrimoine culturel algérien.

Le workshop se déclinera en ateliers de travail en groupes sur des thèmes divers tels le patrimoine, l’art et la culture, l’environnement et la santé.

Le meilleur projet de design de patrimoine sera sélectionné le 1er octobre prochain par un jury constitué d’enseignants en architecture, en beaux-arts et de professionnels du design, fait-on savoir de même source.

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Néphrologie : la 102 ème greffe rénale effectuée avec succès au CHU Batna

Thu, 22/09/2016 - 20:11

Le centre hospitalo-universitaire de Batna a réalisé deux nouvelles greffes rénales au profit de femmes sous la direction du Pr Hocine Chaouch portant à 102 le nombre total des transplantations de reins à son actif, a indiqué jeudi son directeur général Laïd Belakhdim.

Quarante deux (42) transplantations rénales ont été effectuées depuis début 2016 dans cet établissement dont six (6) durant le seul mois de septembre courant, a indiqué le même responsable assurant que le staff en charge de ces interventions chirurgicales a élevé ses prévisions de greffes pour 2016 à 60 au lieu de 50 initialement annoncées.

La première transplantation rénale a été effectuée en mars 2014 et la même année avait connu un total de 14 greffes, a rappelé Dr. Ahmed Bougroura, chef du service de néphrologie au CHU, pour qui le défi est de réaliser des greffes de reins prélevés sur des donneurs décédés et non pas seulement vivants.

La liste d’attente comprend 60 malades originaires de plusieurs wilayas du pays dont les dossiers sont entièrement ‘‘prêts’’, a souligné de son côté Dr. Athmane Chinar, membre du staff médical responsable de ce type de transplantations.

CHU Batna, un pôle d’excellence des greffes rénales en émergence

Ce qui fut un rêve pour le staff médical du CHU Batna est devenu aujourd’hui une réalité concrète, a notamment affirmé Dr. Bougroura au cours de la cérémonie organisée le 18 septembre courant en l’honneur de l’équipe médicale en charge de ces transplantations en présence du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière qui a souligné, à l’occasion, que Batna occupe désormais la 1ère place à l’échelle nationale en termes de greffes rénales.

Un pôle d’excellence des transplantations rénales est en train de voir le jour à Batna, a également considéré le ministre qui salué le staff médical solide qui les réalise ainsi que le soutien apporté par leurs collègues d’Alger notamment le Pr. Chaouch.

La même occasion avait été marquée par le témoignage des malades bénéficiaires des 1ères, 50ème et 100 greffes qui ont fait part du grand changement apporté à leur vie par ces transplantations. Abdallah Ghodbane, 50ème malade à se faire greffer d’un rein donné par son frère, a affirmé que la transplantation réalisée sous la direction du Pr. Chaouch fut « une seconde naissance ».

Le ministre de la Santé a également indiqué qu’une équipe de techniciens et spécialistes qui l’a accompagné durant sa visite récente dans la capitale des Aurès pour évaluer les possibilités de passer, après le succès des greffes rénales, aux transplantations de foie qui sont plus compliquées et exigent la mobilisation de plus gros moyens et un staff performant.

« Nous avons trouvé à Batna des spécialistes qui sont en contact avec d’autres médecins à l’étranger disposés à les aider à réaliser des greffes de foie », a ajouté le ministre qui a insisté sur la sensibilisation des citoyens à l’importance des greffes rénales actuellement possibles, a-t-il assuré, au niveau de 15 centres à travers le pays.

Categories: Afrique

Russie : une réduction de 5% « pas envisagée pour le moment » par les pays producteurs

Thu, 22/09/2016 - 20:08

Le ministre de l’Energie russe Alexander Novak a affirmé jeudi qu’une réduction de la production de pétrole n’est pas envisagée pour le moment par les pays producteurs, rapporte l’agence TASS.

« Il y a des propositions pour un gel (de la production) mais une réduction de la production n’a pas été proposée », a déclaré le ministre.

« Cette option – du moins selon les informations dont je dispose après mes discussions avec des ministres d’autres pays – n’est pas à l’ordre du jour », a répondu M.Novak, lorsqu’il a été interrogé si la question d’une réduction de 5% de la production par les pays producteurs est actuellement en discussion.

La question d’un gel potentiel de la production mondiale de brut a été relancée après l’annonce du président russe Vladimir Poutine, le 2 septembre qu’il soutenait un accord avec l’OPEP sur la limitation de la croissance de la production.

Il a également exprimé l’espoir que d’autres producteurs de brut soutiennent l’initiative.

Le 5 septembre, la Russie et l’Arabie saoudite, qui détiennent plus de 21% de la consommation mondiale de brut, ont signé une déclaration conjointe en marge du sommet du G20 visant à stabiliser le marché du pétrole.

Selon M. Novak, les pays producteurs envisagent la possibilité de geler le volume de production du pétrole pour une période de trois ou six mois.

La réunion précédente axée sur un éventuel gel de la production du pétrole a eu lieu à Doha du Qatar le 17 avril dernier. Les représentants de 18 pays producteurs de pétrole (l’Iran ayant refusé de participer) ne sont pas parvenus à un accord sur un plafond de production.

Dans un premier temps, le ministre russe de l’Energie avait déclaré à TASS qu' »il ya des chances que les exportateurs de pétrole seraient d’accord sur le gel de la production de pétrole, mais ils ne le sont pas à 100% actuellement ».

Une réunion informelle de l’OPEP, prévue le 28 septembre à Alger, offrira l’opportunité d’examiner la situation actuelle du marché pétrolier avec l’objectif d’aboutir à un consensus autour d’un niveau de production qui puisse garantir la stabilisation du marché et des prix, selon les observateurs.

Par ailleurs, le vice-ministre russe de l’Energie, Kirill Molodtsov, a indiqué jeudi que la question de réduction de la production de pétrole n’a pas été tranchée définitivement avec les compagnies de pétrole russes.

Néanmoins, il a précisé qu' »une réduction de 5 % est possible techniquement » si la Russie parvient à un accord sur la stabilisation de la production avec les autres membres de l’OPEP.

Francis Perrin : l’OPEP doit trouver un accord avec les non-OPEP pour un gel de la production

L’OPEP doit trouver « rapidement » un accord avec certains pays non-OPEP pour un gel de la production, estime l’expert français Francis Perrin qui considère que l’OPEP a une « lourde responsabilité » dans la stabilité du marché pétrolier du fait que sa production a augmenté alors que celle des pays non-OPEP a diminué.

« Dans cette situation, l’OPEP a une lourde responsabilité. L’organisation a insisté sur le fait que le fardeau de la réduction ou du gel de la production devait être partagé avec les pays non-OPEP. Mais le fait est que la production non-OPEP diminue alors que celle de l’OPEP augmente », explique M. Perrin dans un entretien à l’APS.

« L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime dans son dernier rapport mensuel paru en septembre que l’excédent de l’offre pétrolière mondiale sur la demande ne sera pas résorbé en 2016. Il y a certes un déclin de la production non-OPEP et une augmentation de la demande mondiale mais celle-ci semble se ralentir alors que l’OPEP produit à un niveau très élevé du fait de l’Arabie Saoudite, de l’Irak et de l’Iran. Selon l’AIE, le rééquilibrage du marché n’interviendrait pas avant 2017 », a-t-il rappelé.

Cet expert, qui est le président de Stratégies et Politiques Energétiques, a préconisé pour les pays membres de l’OPEP de trouver « rapidement » un accord avec certains pays non-OPEP pour un gel de la production.

« Il faut essayer de trouver rapidement un accord entre les pays OPEP, en dehors de l’Iran et de la Libye, et certains pays non-OPEP, dont la Russie, pour, au minimum, un gel de la production », a-t-il dit, soulignant que ce n’est qu’ultérieurement qu’il faudra essayer de réintégrer l’Iran et la Libye dans un accord au sein de l’OPEP.

Pour lui, insister pour que tout le monde « agisse en même temps », alors que Téhéran n’acceptera pas à ce stade de limiter sa production après des années de sanctions économiques, « c’est prendre le risque de l’échec pour tous les producteurs ».

Dans ce contexte, a-t-il expliqué, les Etats-Unis « sont évidemment un acteur clé mais leur production de brut est en baisse depuis avril 2015 du fait de la chute des prix », soulignant que le blocage actuel « provient d’abord de la volonté de l’Iran de continuer à augmenter sa production et ses exportations pétrolières et du refus de l’Arabie Saoudite d’accepter qu’un accord de gel de la production ne s’applique pas à l’Iran ».

Au sujet de la réunion informelle de l’OPEP qui se tiendra à Alger la semaine prochaine en marge de la réunion du Forum international de l’énergie (FIE), M. Perrin a expliqué qu’il ne faut pas s’attendre à une décision formelle, même de gel de la production, d’une réunion qui ne sera qu’informelle.

Toutefois, a-t-il ajouté, la question « essentielle » est de « savoir si les discussions qui auront lieu à Alger entre pays OPEP permettront ou pas de rapprocher les points de vue au sein de l’organisation, en particulier entre l’Arabie Saoudite et l’Iran ».

« L’opposition entre ces deux Etats avait entraîné l’échec de la réunion OPEP/non-OPEP à Doha il y a cinq mois », a-t-il rappelé.

Abordant la réunion du FIE, qui regroupera à Alger 72 pays producteurs et consommateurs, il a relevé que cette rencontre ne sera pas une réunion entre pays OPEP et non-OPEP comme celle tenue à Doha.

« Le rôle du FIE est de promouvoir un dialogue énergétique au niveau mondial et non pas de prendre des décisions sur le marché pétrolier et les prix du pétrole », a-t-il poursuivi, mettant en évidence que les échanges de vues entre producteurs et consommateurs « sont certes tout à fait utiles et nécessaires mais il ne faut pas trop en attendre ».

Cependant, a-t-il noté, il est « intéressant » d’avoir autour de la table l’Arabie saoudite, l’Irak, l’Iran, les Etats-Unis, la Russie, le Canada et la Chine qui sont les six premiers producteurs mondiaux de pétrole.

Categories: Afrique

L’organisation des JO : un coût ou un investissement ?

Thu, 22/09/2016 - 20:07

Après Boston et Hambourg, Rome est sur le point de retirer sa candidature pour l’organisation des JO de 2024. Les JO sont-ils devenus une charge trop lourde à porter pour les municipalités ? Le point avec Armand de Rendinger, spécialiste des JO.

La nouvelle maire de Rome, Virginia Raggi, a déclaré mercredi 21 septembre qu’il serait « irresponsable » de soutenir la candidature de sa ville pour les Jeux olympiques de 2024. « Nous n’hypothèquerons pas l’avenir de cette ville », a martelé l’élue, assurant que les Jeux étaient toujours « une sorte de rêve qui se transforme en cauchemar » pour les habitants. Une défection qui vient après celles de Hambourg et de Boston, qui, comme Rome, ont redouté le coût de l’événement. Seules restent en lice Paris, Los Angeles et Budapest, à charge du Comité international olympique (CIO) de départager ces villes en septembre 2017… si toutefois elles maintiennent leur candidature d’ici là.

À lire sur France 24 : « Paris dévoile son projet pour les JO-2024″

Les JO sont-ils devenus une charge trop lourde à porter pour les municipalités dans un contexte de crise économique ? Armand de Rendinger, consultant international dans le domaine du sport, observateur chevronné du mouvement olympique et auteur de  » Jeux perdus : Paris 2012, pari gâché  » (Fayard) estime que c’est une question d’arbitrage politique.

France 24 : Comment expliquer l’annonce de la maire de Rome ?

Armand de Rendinger : Tout d’abord, l’annonce de Virginia Raggi n’a rien de surprenant. Elle n’avait jamais soutenu la candidature de Rome aux JO et elle ne fait que mettre en œuvre ce qu’elle avait annoncé pendant sa campagne. Virginia Raggi n’a jamais considéré les Jeux Olympiques comme une priorité. Pour elle, l’organisation des jeux est une dépense, non un investissement. C’est-à-dire qu’elle considère que la charge financière des JO pèse trop sur le budget de la ville et détourne les capacités d’investissement de Rome pour d’autres postes qu’elle considère comme plus importants, comme des projets sociaux, culturels, etc…

Entre  » coût  » et  » investissement « , comment se fait l’arbitrage ?

Considérer les JO comme un coût ou comme un investissement est un arbitrage politique. D’ailleurs la première chose qu’a faite Anne Hidalgo [la maire de Paris] en apprenant la décision de son homologue italienne a été d’appeler tous les candidats aux primaires de la présidentielle pour leur demander de ne pas lâcher Paris dans sa candidature pour 2024.

Si on considère l’organisation des JO comme une dépense, c’est fou d’y aller car on n’organise pas des jeux pour moins de 9 à 10 milliards d’euros, quoi qu’en disent les villes candidates qui sous-estiment toujours leur budget. Elles ne comptent par exemple jamais les coûts de la sécurité, pourtant colossaux. Seule Los Angeles a tenu son budget et s’est retrouvée bénéficiaire en 1984. On dit également que Sydney [en 2000] est resté à l’équilibre.

L’autre vision est de considérer l’organisation des jeux comme un investissement qui va améliorer l’image d’un pays, favoriser son attractivité internationale, accélérer des investissements type transports, infrastructures, créer de l’emploi…

Rome, Boston, Hambourg… Quelle est la conséquence de ces défections pour le CIO ?

Il y avait au départ 8 villes en lice, elles sont maintenant trois : Paris, Los Angeles et Budapest. Rome n’est en effet pas la première à renoncer : Hambourg et Boston ont également retiré leur candidature. Le maire de Boston, Marty Walsh, avait dit refuser de « signer une garantie qui utilise l’argent des contribuables pour payer pour les jeux ». Quand à Hambourg, elle a renoncé à la suite d’une consultation populaire.

En 2015, il y avait déjà eu plusieurs défections pour l’organisation des JO d’hiver de 2022. Sur 9 candidatures au départ, seules deux sont restées jusqu’en finale : Almaty [au Kazakhstan] et Pékin qui a remporté les jeux et sera donc la seule ville à avoir organisé des jeux d’été et d’hiver. Les villes s’intéressent à l’olympisme mais y réfléchissent à deux fois avant de présenter leur candidature. Et on ne peut que les comprendre vu les dépenses qui ont été engagées à Sotchi [Jo d’hiver en 2014], et les gouffres financiers qu’ont représenté les JO pour Athènes [2004] et Rio [2016].

Le CIO est désormais dans un paradoxe : d’un côté il est obligé de dire aux villes candidates de réduire la voilure ; mais de l’autre, il ne veut pas organiser des jeux au rabais. D’un côté, il va insister pour réduire les coûts et se montrer rassurant vis-à-vis des villes candidates. Car que ferait-il s’il n’y avait plus de candidats, et on n’est pas à l’abri de cette possibilité. Mais de l’autre, il cherchera toujours à magnifier l’image de l’olympisme. Sa tâche consiste donc à savoir quelle ville aura les moyens d’investir mais surtout laquelle saura tenir son budget.

Paris a-t-elle justement les moyens de sa candidature aux JO de 2024 ?

La question qui se pose pour le CIO est de savoir si Paris est un atout majeur pour lui. Autrement dit : est-ce que le mouvement olympique sortira grandi et amélioré en lui attribuant les jeux alors que sa candidature a déjà été rejetée cinq fois.

>> À lire sur France 24 : « Candidature de Paris aux JO : gabegie financière ou poule aux œufs d’or ? »

Ceci dit, Paris a des qualités intrinsèques indéniables : elle sait organiser un événement et sait attribuer des budgets avec intelligence. Mais son problème est justement de ne pas faire l’arbitrage entre  » coût  » et  » investissement « . Si la maire n’explique pas clairement à ses citoyens pourquoi on investit 6 à 10 milliards d’euros dans l’olympisme plutôt que dans la santé, l’Education, le développement des banlieues ou autre, elle n’aura ni le soutien populaire ni le soutien politique nécessaires. Et pour que le message passe, il faudrait qu’une nouvelle politique d’éducation sportive, allant du jardin d’enfants à la maison de retraite, soit mise en place. Il faudrait transformer notre pays de sportifs en une nation sportive.

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Dans l’impasse au PSG, Hatem Ben Arfa ronge son frein

Thu, 22/09/2016 - 20:04

Recrue phare du PSG à l’intersaison, Hatem Ben Arfa est cantonné au banc de touche depuis le début du championnat. Lors des trois derniers matches de Paris, il a même été écarté du groupe. Une situation critique pour l’attaquant de 29 ans.

Il se rêvait en meneur de cet ambitieux PSG de l’ère post-Zlatan, mais Hatem Ben Arfa n’a pas tardé à déchanter. Mardi 20 septembre au soir, c’est en tribunes, aux côtés de l’humoriste Jamel Debbouze, que le n°21 du Paris Saint-Germain a assisté au nouveau succès des siens face à Dijon (3-0). Une bien mauvaise blague qui s’éternise pour l’ancien Niçois.

Comme face à Arsenal et Caen, le fantasque attaquant arrivé en grandes pompes au mercato estival a donc été écarté du groupe. Une troisième sanction de suite qui interpelle. Pour l’entraîneur parisien Unai Emery, il ne s’agit là que d’un « choix sportif », mais il est de notoriété publique que le technicien basque n’a pas choisi Ben Arfa et qu’il n’était pas emballé à l’idée de l’intégrer à son groupe. « Il est absent parce que j’estime que les autres sont meilleurs pour jouer le match », a-t-il réitéré mardi soir après la rencontre, dans la droite lignée de ses déclarations précédentes sur le sujet.

Mais dans son édition de jeudi, le quotidien L’Équipe révèle qu’en coulisses, Emery tient des propos plus durs encore à l’endroit de l’international français. « Tu n’es pas Messi […] Si c’était le cas, je ne te parlerais même pas » ou encore « Tu n’es pas capable de faire gagner l’équipe à toi tout seul », lui aurait-il lancé au cours d’un de leurs échanges, rapporte le média spécialisé.

Résultat : après quelques – timides – apparitions en début de saison, Ben Arfa végète en tribunes depuis trois rencontres, et son retour au premier plan apparaît de plus en plus improbable. Depuis sa mise à l’écart, et sans pour autant que l’on puisse y établir un lien de causalité directe, force est de constater que le PSG va mieux. Contre Arsenal (1-1) en Ligue des champions, les Parisiens ont largement mené les débats, et avec un Cavani un peu plus inspiré, le PSG aurait glané ses trois premiers points en C1. Derrière, face à Caen puis Dijon, le club de la capitale a tout simplement déroulé (0-6 puis 3-0), validant par les faits les décisions d’Emery.

Loin dans la hiérarchie

Aujourd’hui, la situation est pour le moins compliquée pour « HBA ». Pas moins de six éléments offensifs semblent le devancer dans la tête de l’entraîneur parisien : Cavani, Di Maria, Lucas, Pastore et même Jesé et Augustin, qui ont joué des bouts de match ces dernières semaines. Une situation qui laisse perplexe le joueur mais aussi son entourage, dont la frustration commence à poindre publiquement. « Ça dépasse l’entendement, a notamment regretté un proche, en ‘off’. À un moment donné, ça va péter. »

Reste que pour l’heure, le vernis tient encore la route. Hatem Ben Arfa, lui, ronge son frein en tribunes et affiche un sourire de façade tandis que ses coéquipiers lui manifestent un soutien sans faille. « Je suis content d’avoir un joueur de sa qualité dans l’effectif, assure Thiago Motta. Le conseil que je peux donner à Hatem c’est de continuer à travailler. C’est un grand joueur, il l’a démontré la saison dernière. Il doit continuer à travailler, il va avoir des opportunités. […] On va soutenir Hatem jusqu’à la fin.  » Du côté d’Adrien Rabiot, passé par une situation similaire à l’époque de Laurent Blanc, le son de cloche est le même : « Il est en forme. Il est heureux. Il était encore là ce soir, il est passé faire un tour au vestiaire pour nous féliciter. Il avait le sourire. Je peux vous dire qu’il va bien. »

Même s’il n’est pas dans une position très enviable, Ben Arfa pourrait bien retrouver le banc de touche, et pourquoi pas même fouler la pelouse, vendredi soir à Toulouse. Tout dépendra de sa capacité à faire le dos rond, en attendant qu’il parvienne à convaincre Unai Emery qu’il est plus qu’une solution de rechange. D’autres avant lui y sont parvenus, comme Ever Banega, mis à l’écart à Séville avant de devenir l’un des grands artisans des succès européens du club andalou. Un précédent dont il ferait bien de s’inspirer.

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Imane-Houda Feraoun veut interdire les sites à caractère « pornographique et raciste »

Thu, 22/09/2016 - 20:03

La ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et des Télécommunications a demandé ce jeudi 22 septembre 2016 à l’APN de réfléchir sur une loi lui permettant de bloquer les sites pornographiques, rapportait l’agence de presse officielle.

Imane-Houda Feraoun répondait à une question orale sur la possibilité de bloquer les accès à ces sites Internet « qui propageant le vice » et qui « appellent à la violence et au racisme ». Elle a regretté que la Tutelle ne dispose pas d’outils législatifs lui permettant de procéder à ce genre d’opérations.
La ministre des TIC a ainsi appelé le législateur algérien à réfléchir sur une loi pouvant permettre à son secteur de bloquer les sites « pornographiques, racistes ou violents, nocifs pour la société ».

Evoquant la protection des enfants de ces contenus dangereux, elle a souligné, dans sa réponse orale, que des « outils et techniques, permettent aux parents de contrôler les terminaux mobiles de leurs enfants et les protéger de ces sites ».

Mme. Feraoun a aussi déploré la « ruée massive des internautes algériens sur les réseaux sociaux, qui représentent 80% de la consommation de la bande passante internationale. Un « véritable danger » qui offrent des milliards de dollars aux créateurs de ces réseaux sociaux, au moment où l’Algérie dépenses des efforts considérables pour fournir une bande passante suffisante ».

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L’ancien terroriste du GIA Merouane Benahmed localisé en Suisse

Thu, 22/09/2016 - 20:00

Asile politique. L’ancien terroriste du Groupe islamique armé (GIA) Merouane Benahmed, en fuite depuis le jeudi 8 septembre 2016 a été localisé en Suisse, selon Franceinfo et France Bleu Mayenne qui citent des sources policières. Selon les deux médias, il aurait fait une demande d’asile politique.

Assigné a résidence, ce ressortissant algérien de 42 ans s’était enfui de son domicile en Mayenne, ne se présentant pas à son contrôle judiciaire.

Condamné à mort

Condamné à 10 ans de prison dans l’affaire des « filières tchétchènes », libéré en 2011, cet islamiste « connu pour ses compétences d’artificier et de chimiste » a participé à des actions du GIA, groupe terroriste qui a ensanglanté l’Algérie et la France dans les années 1990. Pour cette raison, il est condamné à mort dans son pays et assigné à résidence en France, son extradition vers l’Algérie ayant été refusée par la Cour Européenne des droits de l’homme.

Contactée par Le Courrier de la Mayenne – au début de sa cavale – l’avocate de Merouane Benahmed avait assuré: « ce n’est pas une fuite », déclarant que son client « est séquestré en France depuis la fin de sa peine […] Il a été interdit définitivement de vivre sur le territoire français ». « Il a une femme et quatre enfants. Ils ne peuvent pas vivre ensemble. C’est inhumain ce qu’on lui a fait subir », avait-elle ajouté en accusant la France de le retenir « illégalement ».

« Chef d’orchestre » de plusieurs projets d’attentats

Auparavant, Merouane Benahmed avait été assigné à résidence dans le Maine-et-Loire, le Finistère ou encore l’Aveyron, sa présence suscitant l’hostilité des habitants dont certains ont mis en ligne des pétitions pour demander son départ.

Comme le soulignait Le Monde en 2015, Merouane Benahmed avait été présenté lors de son procès en 2006 comme le « chef d’orchestre » et le « promoteur » de projets d’attentats à l’arme chimique ou biologique, prévus en 2001-2002, et qui auraient visé « la tour Eiffel, un grand magasin du Forum des Halles, des commissariats ou des établissements abritant des intérêts israéliens ».

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Ils réclament le payement des arriérés de leurs salaires: Les travailleurs de l’Enad de Sour El-Ghozlane ferment le CW127

Thu, 22/09/2016 - 17:13

Les travailleurs de l’Entreprise nationale des détergents de Sour-El Ghozlane ont procédé hier à la fermeture du CW127, reliant la ville de Sour-El-Ghozlane à Bouira, à l’aide de pneus et troncs d’arbres.

Très tôt, les 277 travailleurs que compte le complexe se sont donné rendez-vous afin de faire entendre leurs voix par une action de rue. Selon les protestataires rencontrés sur les lieux, “Nous avons eu recours à la protestation suite au silence affiché par le premier responsable de groupe Enad qui ne s’est pas  soucié de notre situation socioprofessionnelle. Depuis trois mois nous n’avons pas touché nos salaires, alors que les cadres dirigeants ont eu leur variable. Nous les salariés qui faisons le travail, nous sommes dans une situation très difficile, et la plupart n’ont même pas pu sacrifier le mouton de l’Aïd et faire face à la rentrée scolaire”, déclarent-t-ils.

Les manifestants n’ont pas caché leur colère face à la dégradation des conditions de travail : “Notre entreprise était leader en détergents, et nos produits sont de qualité meilleure. Mais la mauvaise gestion des différents responsables qui se sont succédé ces dernières années ont mené  l’entreprise à la faillite.

Pour preuve, le nouveau PDG gère l’entreprise à partir d’Alger alors qu’officiellement le siège social se trouve à Sour El-Ghozlane. Nous demandons sa présence afin de lui exposer nos problèmes.” Le problème des remboursements des frais médicaux est posé avec acuité : “L’entreprise ne paye même pas les cotisations de la Cnas à cause de difficultés financières”, concluent-ils.

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Incidents ayant émaillé le match MCA-USMH le 26 août dernier: Les supporters responsables écopent d’une année de prison

Thu, 22/09/2016 - 17:05

Le procès en première instance des supporters, responsables des violences ayant éclaté à l’issue du match qui a opposé, le 26 août dernier, le MCA à l’USMH au stade du 5-Juillet, s’est achevé mardi. Le verdict est sans appel : une année de prison ferme contre les prévenus, assortie d’une amende de 300 000 DA.

La condamnation peut paraître sévère. Pourtant elle est proportionnelle aux chefs d’inculpation retenus contre les mis en cause, soit comportement violent et détérioration des biens publics.

À noter qu’aucun doute n’a été envisageable sur la culpabilité des supporters arrêtés, dès lors qu’ils ont été parfaitement identifiés sur les enregistrements des 89 caméras de surveillance placées dans l’enceinte et aux abords du stade du 5-Juillet.

Ce verdict induira aussi, inéluctablement, un effet dissuasif et réduira, par là même, les violences dans les stades. Des violences qui prennent, ces dernières années, une ampleur inquiétante.

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Législatives 2017: Benouari et Nekkaz se concertent

Thu, 22/09/2016 - 16:51

Nous apprenons de sources proches des deux figures de l’opposition algérienne, Ali Benouari et Rachid Nekkaz, que ces derniers se sont réunit,  la semaine dernière (le 15 septembre) à Genève pour faire le point sur la situation politique en Algérie. Toujours selon cette source, la rencontre a permis « d’homogénéiser leurs positions sur les questions d’intérêt national »,

» Leur principale préoccupation est la mise en ordre de bataille de toutes les énergies de notre pays pour que la transition démocratique se fasse dans les meilleurs délais et de manière pacifique ». Pour cela, les deux hommes ont convenu « d’élargir la concertation à d’autres forces politiques tout en privilégiant le contact direct avec les citoyens ».

Par ailleurs, la question de la participation ou non des deux hommes politiques aux prochaines élections législatives d’avril 2017 a également été abordée sans, toutefois, trancher,  » Une décision sera annoncée à ce sujet prochainement », ajoute notre source.

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Le président de beIn Sports France dénonce le coût du piratage

Mon, 19/09/2016 - 11:00

Le président de la chaîne beIN Sports France, Yousef Al-Obaidly, dénonce les « millions » de pirates qui font perdre des « centaines de millions d’euros par an » au secteur de la télévision payante, dans une interview parue dimanche sur le site de L’Opinion.

La chaine BeIN s’est imposée très vite sur l’espace médiatique français en s’engrangeant l’essentiel des matchs. Son patron revendique trois millions d’abonnés mais pointe le piratage qui lui fait perdre de l’argent. « Le nombre de pirates réguliers s’établit en millions et le dommage pour le secteur de la télévision payante se chiffre en centaines de millions d’euros par an », affirme-t-il.;A titre d’exemple, M. Al-Obaidly indique avoir relevé en France durant l’Euro-2016 « la présence d’environ 100 sites qui proposaient illégalement les matchs en streaming ».

« L’un d’entre eux a été consulté par 330.000 visiteurs sur le seul match Allemagne-Italie du 2 juillet. Si on multiplie cette audience par le nombre de sites répertoriés, on se rend compte de l’ampleur du phénomène et du préjudice qui en résulte pour le diffuseur », ajoute le président de la chaîne qatarie.

Il appelle à « un effort collectif pour mieux lutter contre ce phénomène, de la part des producteurs de contenus, des ayants droit, des agrégateurs, des fournisseurs d’accès à Internet ».

Pour beIN Sports France, la lutte contre le piratage est « une priorité » depuis quelques années, rappelle-t-il. « Nous avons commencé à demander la fermeture de sites pirates et nous allons continuer de le faire car nous pensons que cela handicape l’ensemble du paysage audiovisuel français », précise-t-il.

Le président de beIN Sports France se dit par ailleurs « déçu » que son projet de distribution exclusive avec Canal+ ait été rejeté en juin par l’Autorité de la concurrence, estimant qu’il « aurait été bénéfique pour (sa) chaîne ». « Je suis toutefois très satisfait du dénouement », ajoute-t-il, « car nous avons re-signé dans de bonnes conditions avec tous les opérateurs ».

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Campagne pour remplacer les sacs plastiques par des sacs en papiers

Mon, 19/09/2016 - 10:43

Depuis quelques temps, nous assistons à un réveil écologique sur les réseaux sociaux de la part des citoyens algériens!

La page facebook « AlgériePropre« , qui milite pour une Algérie plus respectueuse de l’environnement, a lancé il y a quelques jours une campagne pour que les commerçants puissent remplacer les sacs plastiques par des sacs en papier, bien plus écologique, et le moins que l’on puisse dire est que celle-ci a connu un succès immédiat sur facebook.

و أي نوع من التجارة.
#AlgeriePropre

Publié par AlgeriePropre sur samedi 17 septembre 2016

Le plastique en général, a envahi notre quotidien, mais surtout notre environnement. C’est devenu un gage de bon service pour les commerçants. Vous allez acheter un petit chewing-gum, il vous l’emballera dans un petit sac. Ne pas vous proposer ce sac lui paraît comme une insulte qu’il vous adresse.

Au début de l’époque des sachets, ils étaient vendus à 2 DA pièce. D’où, d’ailleurs, le nom qui leur colle dans le jargon populaire (sachet taâ rabaaïne dourous, 40 centimes, deux dinars). Cependant, les choses ont évolué, et ce sac a commencé à être offert par les commerçants. C’était le début des abus!

Les rues algériennes sont envahies par ces sacs! D’ailleurs, la première chose par laquelle un touriste est accueilli en débarquant à Alger ce sont les sacs plastiques accrochés aux barbelés ou qui se «baladent» sur le tarmac.Une image affligeante, mais qui résume parfaitement la réalité de notre environnement, noyé sous les déchets plastiques.

Il est temps aujourd’hui de trouver une alternative à ces sacs plastiques, néfaste pour notre environnement, pour une Algérie plus propre.

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Logements à constantine: Distribution à la fin de l’année

Mon, 19/09/2016 - 10:41

Il s’agit d’au moins 10.000 logements tous programmes confondus.

Les dernières opérations relatives au relogement des souscripteurs remonte exactement au mois de juin dernier, depuis, aucune opération n’a été effectuée. Cet arrêt n’a d’ailleurs aucune explication. Plusieurs demandeurs qui attendent d’être relogés ont manifesté leur colère à travers la wilaya, notamment à la cité Aouinet El Foule et la Boom. Par des moyens classiques, les citoyens ont bloqué la route, durant plusieurs heures, certains plusieurs jours. La daïra est souvent prise d’assaut, les demandeurs veulent des explications.

La situation est surtout inquiétante pour les familles qui peuplent des zones rouges dues au problème de glissement de terrain. Il s’agit dans ce contexte de citoyens du centre-ville qui s’interrogent sur cette pause et les causes qui ont conduit les autorités à poursuivre les opérations de relogements. De leur part les autorités ne donnent aucun justificatif à cette situation.
Néanmoins, le wali de Constantine qui a repris ses activités après un congé déclare lors de sa dernière sortie sur le terrain que pour inspecter justement les différents projets de construction de logement que «la reprise des opérations de relogement aura lieu vers la fin de l’année», mais ne précisera pas une date fixe. Il explique dans ce contexte que «les retards enregistrés sont strictement liés à un manque de financement», ajoutant
«cependant le secteur de l’habitat, n’est nullement concerné par la politique d’austérité, ce problème a été soulevé et définitivement réglé». On note, effectivement une reprise des travaux, à ce propos il souligne à la presse une fois les travaux achevés, les logements seront distribués aux demandeurs d’ici la fin de l’année «Il s’agit d’au moins 10.000 logements tous programmes confondus.

Le wali Hocine Ouadah précise lors de son intervention qu’une tranche de 3000 logements sociaux sera attribuée aux souscripteurs dans le même cadre. Concernant la daïra d’El Khroub qui a bénéficié aussi d’un quota, le premier responsable de la wilaya déclare que 1400 logements vont être attribués et dont la liste sera connue dans deux jours.» Pour Constantine on note un quota de 1500logement», ajoute le chef de l’exécutif, en rassurant que d’autres communes sont aussi concernées par des opérations de relogement, soulignant que d’ici 2017 le nombre de logements comprenant tous les programmes est évalué à 20.000 logements. Les assurances du wali ne semblent pourtant pas tranquilliser les demandeurs, notamment ceux qui logent depuis plusieurs années dans des maisons de fortune. Mais il y a aussi un autre phénomène que les autorités combattent, il est relatif à la réoccupation par des opportunistes des habitats précaires comme cela est le cas à la cité. Ce sont des appartements très anciennes dont les occupants initiaux ont bénéficié de logements décents et neufs à la nouvelle-ville Ali Mendjeli, qui sont aujourd’hui réoccupés par des étrangers même a cette zone. Ceux-là même réclament de nouveaux logements et vont jusqu’à user de menaces en coupant la route vers le centre-ville aux automobilistes.

Des sources qui enquêtent sur ce phénomène confient que ce sont souvent les mêmes membres de la même famille qui sont à l’origine de cette situation. Ce diktat, n’est certes pas nouveau, mais constitue un obstacle sérieux pour en finir avec l’habitat précaire, les bidonvilles et habitations menacées par le glissement de terrain. A ce propos justement, un bâtiment situé au centre-ville, plus exactement à Messaoud Boudjriou, ex-Saint-Jean où logent plusieurs familles a été mis sous la loupe, la bâtisse risque de s’écrouler à n’importe quel moment et a été signalée aux passants afin d’éviter le passage à proximité de cette construction, qui est toujours habitée. Les occupants doivent être relogés dans l’urgence d’ailleurs, avant l’irréparable.

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Tahar Hadjar depuis l’université de biskra : »Le phénomène de plagiat est insignifiant »

Mon, 19/09/2016 - 10:41

Le phénomène de plagiat est limité dans l’université algérienne grâce aux dispositifs intégrés mis en place contre ce phénomène, estime le ministre.

Le plagiat scientifique dans le système d’enseignement supérieur algérien est très limité comparativement à d’autres pays, a affirmé hier le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Tahar Hadjar à l’université de Biskra où il a donné le coup d’envoi de l’année universitaire 2016-2017.

«Le phénomène de plagiat est limité dans l’université algérienne grâce aux dispositifs intégrés mis en place contre ce phénomène», a -t-il ajouté «Le plagiat est un phénomène universel et les cas évoqués en Algérie par certains médias sont insignifiants comparativement à ce qui est signalé à travers le monde», a précisé le ministre.
La majorité des plagiats évoqués n’est pas considérée comme des plagiats car ayant été découverte avant la soutenance amenant les conseils scientifiques à rejeter ces thèses suspectes, a noté M.Hadjar estimant que cela témoigne du niveau élevé de vigilance affichée par les conseils scientifiques.
Le ministre a assuré que le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique s’est rapidement doté de multiples dispositifs intégrés pour contrer ce phénomène dont nombre d’articles du statut du chercheur, la constitution de conseils de déontologie universitaire et leurs sections ouvertes dans tous les établissements universitaires et la charte de la thèse publiée l’année dernière fixant les droits et devoirs des étudiants doctorants.

Ces dispositifs ont été consolidés en juillet 2016 par la signature d’un arrêté fixant les règles relatives à la prévention du plagiat scientifique et la fraude dans les travaux scientifiques universitaires, a-t-il encore indiqué. Cet arrêté insiste sur la sensibilisation et la prévention plutôt que sur la sanction car sa finalité consiste à favoriser la diffusion des comportements respectueux de la recherche scientifique et de ses valeurs, a soutenu le ministre.

«C’est pour consolider cette orientation qu’a été choisie la question de la déontologie universitaire comme thème du cours inaugural de la rentrée universitaire 2016/2017», a encore affirmé le ministre.
Le point de vue du ministre Tahar Hadjar, sur le phénomène de plagiat dans l’université algérienne n’est pas tout à fait objectif, soulignent beaucoup de chercheurs. Le phénomène de plagiat dans l’état actuel des choses est impossible de le contrecarrer, notamment en ce qui concerne la soutenance des mémoires, affirment-ils. Pour la simple raison que l’université algérienne, jusqu’à la date d’aujourd’hui ne dispose pas d’un répertoire de tous les mémoires qui se soutiennent à travers les universités du territoire national.
Ce qui fait qu’un étudiant de l’université de Tlemcen peut reprendre facilement une thèse de doctorat soutenue dans l’université de Tizi Ouzou sans aucun problème et sans qu’il ne soit repéré.
Cela, soulignent-ils est monnaie courante, d’une part.

D’autre part, le plagiat, selon ces chercheurs et spécialistes, s’est sensiblement développé ces dernières années. «On n’est plus dans le plagiat des livres et des mémoires déposés dans les bibliothèques universitaires. Mais bel et bien dans celui via la Toile.»
Et le pire dans ce moyen, est que les documents et les recherches, ainsi que les études qui se publient portent rarement des signatures.
C’est la raison pour laquelle aujour-d’hui le phénomène de plagiat est mondialement dénoncé et les solutions pouvant l’éliminer ne sont pas encore trouvées.

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