Alors que les directions du Front du changement et du MSP se rencontreront cette fin de semaine pour poursuivre les débats autour du projet d’union électorale à même de déboucher sur une probable union politique, celles de Nahda et du FJD dévoileront, aujourd’hui, les détails de l’accord portant fusion entre les deux partis.
Mohamed Kebci – Alger (Le Soir) – Après l’ère des scissions et autres mouvements de redressement, le temps est, désormais, au processus inverse, celui des regroupements et des fusions, au sein notamment de la mouvance verte. En effet, du seul MSP sont nés pas moins de quatre partis, le Front du changement que dirige Abdelmadjid Ménasra, le Mouvement de l’édification nationale que préside Mustapha Belmehdi et TAJ que pilote Amar Ghoul, encore que ce dernier a connu la défection d’un de ses cadres qui est sur le projet d’un autre parti. De l’autre versant de la mouvance, du mouvement Nahda sont également issus le mouvement Islah, le Front pour la justice et le développement et, enfin, le Front de l’Algérie nouvelle (FAN).
Ce qui donne un conglomérat de pas moins d’une huitaine de partis de la même obédience où le leadership et l’aspect tactique ont de tout temps constitué les éléments diviseurs. Mais près de trente ans après «l’ouverture démocratique» de février 1989, l’exercice politique pluraliste a bien fini par montrer la nécessité pour les partis des divers camps idéologiques, comme de se regrouper en familles politiques pour pouvoir peser sur la scène politique nationale. Surtout que le pouvoir n’a pas trop laissé de marge de manœuvre pour l’opposition, réduite à subir le rouleau compresseur et le fait accompli, incapable d’inverser le rapport de force en sa faveur.
Si pour les partis du camp démocratique, divisés qu’ils sont entre ceux qui sont dans l’opposition et ceux qui ont préféré agir au sein et à la périphérie du pouvoir, l’heure n’est pas encore à dresser des passerelles, chez les islamistes, des projets de fusions sont lancés. Et une de ces démarches a déjà franchi un pas en ce sens que le FJD que préside Abdallah Djaballah et Nahda que dirige Mohamed Dhouibi ont paraphé un accord de fusion avec comme toute première étape, des listes communes à l’occasion des élections législatives du printemps prochain. D’ailleurs, c’est aujourd’hui que les présidents des deux partis dévoileront, lors d’une conférence de presse conjointe, les contours de ce projet de fusion graduelle.
Et cette idée semble intéresser également le Front du changement pour rejoindra sa mère génitrice, le MSP, dont il est sorti au prix d’une scission visiblement mal négociée avec une trop maigre récolte à l’issue des élections législatives et locales de 2012, puisqu’il n’est pas exclu qu’il rejoigne ce projet. Ceci même si, en même temps, son président, Abdelmadjid Ménasra, nourrit le fol espoir de réintégrer sa maison mère, le MSP, dans le cadre d’un similaire projet de fusion. Dans ce cadre, l’ancien ministre de l’Industrie fait part d’une réunion au plus haut niveau entre son parti et le MSP, prévue cette fin de semaine.
Il sera question durant ce conclave, selon lui, de «poursuivre» les débats autour de ce projet même si, comme il le reconnaîtra, au MSP, on est «moins enthousiaste» à l’idée d’une fusion dans l’immédiat, préférant l’option des alliances locales à l’occasion des prochaines élections législatives, tenant compte du poids de chacun des éventuels partenaires. Car pour le mouvement que préside Abderezzak Mokri, il n’est point question de renouveler la mauvaise expérience de l’Alliance de l’Algérie verte concoctée à l’occasion des élections législatives et locales d’il y a cinq ans, une alliance qui a plus profité aux deux autres partenaires, les squelettiques mouvements Nahda et Islah qu’au MSP.
Le Mouvement de l’édification nationale que préside Belmehdi est loin de rester de marbre face à ces initiatives d’unions électorales, voire carrément de fusion, puisqu’il n’est pas exclu qu’il soit partie prenante de l’une ou de l’autre des deux démarches politiques. Il est vrai qu’au-delà de l’argument avancé par les uns et les autres lié à l’impératif de constituer de grandes familles politiques à même de peser sur l’échiquier politique national, le fameux code électoral adopté il y a quelque semaines, avec son seuil des 4% de suffrages obtenus lors des derniers scrutins exigé pour prétendre prendre part aux prochaines échéances électorales a accéléré ce processus. Avec, il est vrai, de nombreuses réticences manifestées ici et là, le leadership, comme le reconnaîtra d’ailleurs, Ménasra, étant la principale pierre d’achoppement.
Et de ces projets de fusions et d’alliances électorales dans le camp islamiste, sont de facto exclus le mouvement Islah que préside Fillali Ghouni, accusé d’avoir rejoint le giron du pouvoir, du FAN de Djamal Benabdeslam, cet ancien successivement de Nahda puis d’El Islah qui fait cavalier seul en plaidant une troisième voie dont on ignore tout.
Pour le cas du TAJ, son président se défend de faire partie de ce camp vert au sein duquel il a fait l’essentiel de son parcours avant de découvrir l’aisance qu’offrent le giron du pouvoir et sa périphérie. Amar Ghoul ne cesse jamais de professer que «l’ère des idéologies est révolue», imprégnant à son parti un caractère «inodore et incolore» politiquement, une sorte de «patchwork idéologique» qui vacille à la toute première secousse.
M. K.
Un jeune lycéen de 17 ans, répondant aux initiales de A.A., a été assassiné par son propre camarade de classe, suite à un différend entre eux, le laissant gisant dans une mare de sang, aux environs de 18 heures de ce dimanche, au niveau de la nouvelle ville Adda-Benada ex-Bermadia, située à 6 kilomètres de Relizane.
L’information s’est répandue tel un couperet et s’est vite propagée dans les artères de la commune susmentionnée et ses localités avoisinantes. L’assassin de ce crime abominable s’est livré à la Sûreté de daïra de Bermadia. La dépouille mortelle du défunt a été déposée à la morgue de l’établissement public Mohamed-Boudiaf de Relizane pour une fin d’autopsie. Une enquête est ouverte pour élucider ce crime. A. Rahmane
EXTRÊME DROITE – Ils n’ont pas attendu d’en savoir plus sur le profil du terroriste du marché de Noël à Berlin. Des quatre coins de l’Europe, les responsables de l’extrême droite ont trouvé le coupable idéal: Angela Merkel.
De l’Afd allemande au FN français en passant par le Ukip britannique, les réactions ont afflué pour dénoncer la politique migratoire de la chancelière allemande.
L’intéressé a elle-même affirmé dans sa première déclaration que « cela serait pour nous particulièrement difficile à supporter s’il se confirme que cet acte a été commis par une personne qui a demandé à l’Allemagne protection et asile ».
« Ce sont les morts de Merkel », a carrément accusé cet élu de l’Afd, le parti d’extrême-droite allemande. Objectif: mettre la pression sur la dirigeante alors que se profilent de nouvelles élections en septembre 2017 et qu’elle briguera un quatrième mandat. « Quand l’Etat de droit va-t-il revenir? Quand va-t-on en finir avec l’hypocrisie », s’est-il aussi demandé.
Wann schlägt der deutsche Rechtsstaat zurück? Wann hört diese verfluchte Heuchelei endlich auf? Es sind Merkels Tote!#Nizza#Berlin
— Marcus Pretzell (@MarcusPretzell) 19 décembre 2016
Plusieurs responsables du Front national n’ont, eux non plus, pris aucun gant pour critiquer Angela Merkel, avec l’espoir d’en tirer profit dans quelques mois dans l’Hexagone. « Elle est responsable », accuse Marion Maréchal Le Pen quand Nicolas Bay, le secrétaire général estime qu’elle a « livré des bombes à retardement à son pays ».
Dans un communiqué, Marine Le Pen n’a pas cité le nom de la dirigeante allemande mais a fait part de son « indignation face aux gouvernement qui font entrer dans nos pays dépourvus de frontières un nombre considérable de migrants ». Elle a immédiatement réclamé le rétablissement des frontières et la « l’arrêt de la répartition des migrants dans nos communes ». Une manière d’englober François Hollande dans l’histoire à quelques mois de la présidentielle.
#Berlin : le terroriste islamiste est un migrant. #Merkel responsable. En France et en Europe, stoppons ces dirigeants inconscients !
— Marion Le Pen (@Marion_M_Le_Pen) 20 décembre 2016
Merkel a pris la décision de livrer son pays à des bombes à retardement en accueillant 1,5 M de migrants. Le peuple allemand en est victime.
— Nicolas Bay (@nicolasbayfn) 20 décembre 2016
Outre-Manche aussi le choix d’Angela Merkel d’accueillir plus d’un million de migrants a été vu la cause de l’attentat de Berlin. Ancien chef de file de la droite souverainiste, Nigel Farage a ainsi estimé que ce qui s’était produit sur le marché de Noël « est une terrible nouvelle mais n’est pas une surprise ». « Des événements comme ceux-là seront l’héritage de Merkel », a-t-il accusé.
Terrible news from Berlin but no surprise. Events like these will be the Merkel legacy.
— Nigel Farage (@Nigel_Farage) 20 décembre 2016
Des recherches se poursuivaient hier pour retrouver un pêcheur, porté disparu depuis samedi après que son embarcation a chaviré et coulé à trois miles du port d’Oran, a-t-on appris du chef de l’unité marine de la Protection civile du port d’Oran, le lieutenant Benatia.
Selon un pêcheur témoin de la noyade et qui avait donné l’alerte, le disparu est sorti en mer samedi dernier pour s’adonner à son loisir préféré.
Son embarcation, longue de 5 m 60, aurait chaviré et coulé à cause du mauvais temps, tirant la victime avec elle vers le fond. Depuis le signalement de cette disparition, six plongeurs de la Protection civile ratissent la zone en surface et en profondeur pour retrouver le corps du noyé, précise-t-on de même source.
Les mauvaises conditions météorologiques qui persisteront jusqu’à la fin de la journée du mercredi, rendent quasiment impossibles les plongées profondes à l’endroit où l’embarcation a coulé (entre 70 et 90 m), souligne le lieutenant Benatia, ajoutant qu’une «importante» opération mobilisant douze plongeurs est prévue pour jeudi.
«Si le corps est toujours bloqué à l’intérieur de l’embarcation, il va falloir attendre jeudi pour pouvoir le dégager, sinon le travail de recherche en surface et en petite profondeur se poursuivra», a assuré le même officier.
Des adeptes de la plongée sous-marine de la société civile devront également prendre part à l’opération de jeudi. Parmi eux, figurent les plongeurs les plus expérimentés de l’association écologique marine «Barbarous».
Le pêcheur, un septuagénaire, est un professeur à l’université d’Oran.
Son embarcation en polyester n’a pas pu résister aux vagues. Elle a chaviré à 3 miles (5 km 600) du port d’Oran, indique-t-on.
Plus d’une centaine de Patriotes se sont recueillis, hier matin, sur la tombe de Mohamed Sellami, figure emblématique de la résistance antiterroriste, à haouch “El-Grau”, à Boufarik, dans la wilaya de Blida. Ils étaient entourés de nombreux militants du Mouvement démocratique et social (MDS) et de cadres associatifs, dont le coordinateur national du MDS, Hamid Ferhi, et une militante de l’association féminine Amel, Aouicha Bekhti.
C’est vers 9h du matin que les Patriotes et d’autres citoyens se sont rassemblés à la placette de haouch El-Grau (en référence au domaine “Grau”), pour la levée des couleurs.
Triste, malade, mais digne dans sa douleur, la veuve de Mohamed Sellami, Rabea, elle-même Patriote, est restée en retrait.
Après une minute de silence en hommage à tous les Algériens assassinés par les groupes islamo-terroristes, le cortège s’est dirigé vers le cimetière situé à quelque 600 mètres de là avec, à sa tête, des jeunes portant une gerbe de fleurs dédiée au chef des Patriotes. Mohamed Sellami, syndicaliste et élu municipal, est celui-là même qui avait organisé la résistance populaire dans cette région de la Mitidja afin de faire face aux semeurs de la mort et pour que “la peur change de camp”. Sur le chemin, il a beaucoup été question, dans les discussions, des actes de bravoure et actions de Mohamed Sellami, mort le 18 décembre 1995, à l’âge de 42 ans, dans un accrochage avec des islamistes armés, mais également de Younès Sellami, égorgé par les fanatiques religieux en 1994, ainsi que des autres Patriotes qui ont quitté ce monde.
D’aucuns n’ont eu de cesse de répéter qu’“on ne doit pas oublier ceux qui sont tombés au champ d’honneur” et déploré que “personne ne veut nous écouter”, tout en estimant que “le combat citoyen” ou “la résistance populaire” est un patrimoine à préserver et à transmettre aux jeunes générations. D’autres, en revanche, n’ont pas caché leur désarroi ou leur colère devant “l’ingratitude”, mais aussi devant l’évolution inquiétante de leur région, voire du pays tout entier, pointant un doigt accusateur en direction de “l’oligarchie”, ces “gros poissons qui mangent les petits poissons sans se préoccuper ni des Algériens ni de l’avenir du pays”.
“La réconciliation nationale a été faite sur le dos des Patriotes et des victimes du terrorisme”, a soutenu M. Kayouche, représentant des Patriotes d’Alger, rappelant que c’est le FIS et l’AIS, son bras armé, “qui ont provoqué la population, tué les Algériens, en s’en prenant même aux femmes et aux enfants”. “Nous, nous n’avons fait que nous défendre, nous avons défendu la République et le drapeau algérien, nous avons défendu nos quartiers et nos villages”, a-t-il poursuivi. Notre interlocuteur, se remémorant des propos tenus par Madani Mezrag, a signalé que “dès le départ”, c’est-à-dire à la fin des années 1990, le pouvoir “s’est entendu avec les islamistes de l’AIS”, leur promettant “la réconciliation”. Quant au référendum sur la réconciliation nationale, il l’a qualifié de “farce”, en notant que “la totalité des victimes du terrorisme ne croit pas à cette farce”.
Plus loin, M. Kayouche a parlé des Patriotes ayant abandonné leur emploi pour rejoindre la résistance contre l’islamisme politique, qui se retrouvent au chômage et de ceux qui sont morts, en laissant leurs familles dans “la précarité la plus totale”. De son côté, Rabea Sellami a clairement fait savoir que “les armes devaient certes se taire, mais pas sur notre dos”, en nous expliquant que “c’est la hogra, c’est l’impunité qui fait le plus mal aux Patriotes”.
Vers 11h, le retour à la placette de haouch El-Grau s’est achevé par un regroupement de Patriotes, un autre rassemblement qui a suscité cette fois un débat autour de leur plateforme de revendications.
Comme le soulignera l’un d’eux, sur les 14 points réclamés lors de la négociation avec le gouvernement, “la moitié d’une revendication a été satisfaite”. Outre l’élaboration d’un “statut particulier” assurant la reconnaissance par l’État des sacrifices consentis, les Patriotes ont demandé le recouvrement de “leurs droits”, notamment “matériels et moraux dans un cadre réglementaire” et l’examen “au cas par cas” de la situation des éléments radiés.
Après avoir lancé ses services 4G dans les trois premières wilayas, Tlemcen, Tizi Ouzou et Béchar, Ooredoo obtient l’autorisation de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) pour le déploiement de son réseau de téléphonie mobile de 4e génération dans 28 wilayas supplémentaires durant la première année, selon la décision n°120 de l’ARPT datée du 11 décembre 2016. Après l’audit de l’ARPT des moyens et des capacités techniques d’Ooredoo, l’ARPT a confirmé que l’opérateur satisfait les obligations de couverture et de qualité de service dans les trois wilayas où il a précédemment lancé sa technologie 4G.
Ainsi, Ooredoo est autorisé à lancer ses services 4G dans les prochains mois à Alger, Oran, Constantine, Sétif, Ouargla, Djelfa, Biskra, Ghardaïa, Adrar, Boumerdès, Béjaïa, Blida, Annaba, Tipasa, Sidi Bel-Abbès, Bouira, Chlef, Batna, Bordj Bou-Arréridj, Médéa, Mascara, M’sila, Tiaret, Skikda, Aïn Defla, Mostaganem, Relizane et à Aïn Témouchent.
Prochainement, les clients Ooredoo de ces 28 wilayas pourront bénéficier du réseau performant et des services à la pointe de la technologie d’Ooredoo, innovateur technologique qui place la satisfaction de ses clients au cœur de ses préoccupations.
Ooredoo met en œuvre son savoir-faire et son expérience technologique internationale pour accompagner cette nouvelle révolution digitale et offrir la meilleure expérience de l’internet mobile très haut débit à ses clients.
Dix sur les douze membres que compte le secrétariat national qu’est l’organe exécutif de la centrale syndicale, l’UGTA, ont officiellement rallié le FLN. Conduits par le secrétaire national à l’organique, le sénateur Tayeb Hamarnia, les concernés ont été, d’ailleurs, reçus, hier, en délégation par le secrétaire général du FLN, au siège national du parti à Hydra. Ce faisant, l’ex-parti unique prend le contrôle total de l’UGTA.
Les citoyens sont nombreux à contester les factures salées de la consommation électrique. Des groupes s’organisent dans des wilayas pour des sit-in de protesta afin de manifester leur ras-le-bol. Depuis l’augmentation de la TVA propre à la consommation de l’énergie électrique, les citoyens ressentent les effets dévastateurs des factures trimestrielles. Récemment un groupe de citoyens sont descendus à la rue pour protester contre ces factures salées et » inexpliquées « .
Selon des témoins sur place, des citoyens exhibaient des factures où il est mentionné des tarifs de paiement entre 6000 et 9000 DA. Le même constat à la ville d’El Oued où des travailleurs agricoles ont brandi devant le siège de Sonelgaz des panneaux de contestation sur les abus des factures de paiement des tarifs de l’électricité où on pouvait lire » mesure injuste « .
Ce qu’il faut savoir sur les tarifs qui sont jugés exagérés par les consommateurs moyens, c’est la manière d’augmenter ces tarifs. Aussi, selon la commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG), il est relevé dans un communiqué que » pour les basses tensions, il n’y a pas de changement des prix concernant les tranches 1 et 2 mais pour les tranches 3 et 4 il y a des hausses respectives de 15,15% et 31,31% par rapport à la tranche 2 « .
Autrement dit, les ménages paieront plus dés qu’ils franchissent la tranche 3 sur la base des tarifs au kilowatt heure. Ce calcul retient pour les tranches 3 et 4 entre 250 et 1000 KWH où les prix seront décidément compris entre 4,8 et 5,48 DA. Avec de tels réajustements, la plupart des citoyens sont obligés de consommer à partir de la tranche 3 avec notamment la consommation sur les climatiseurs, robots de cuisine et machine à laver.
De tels équipements selon, l’agence nationale de rationalisation de l’utilisation de l’énergie rendent la consommation du simple au double. Ce sont particulièrement les couches sociales démunies qui en ressentent les effets même s’ils tentent de diminuer leur consommation. Un des responsables du groupe Sonelgaz explique dans une déclaration à la radio nationale » qu’un client qui consomme 450 KWH et qui s’acquittait d’une facture de 2700 DA va devoir payer 2900 DA pour la même consommation « .
Comment dés lors que des ménages qui consomment moins que 450 KWH se retrouvent avec des factures de paiement au-delà de 3000 DA. Sans compter que le tarif de consommation du gaz a accusé lui aussi une augmentation d’une unité, ce qui va encore accentuer les tarifs. Ce sont les populations des wilayas du Nord qui paieront plus alors que le ministère de l’énergie a procédé dernièrement à réduire la facture électrique pour les wilayas du sud à prés de 50% pour les ménages et agriculteurs utilisant la basse tension sur un cumul annuel de 12.000 KWH. Pourquoi donc des protestations dans ces régions alors que l’Etat ait déjà consenti la réduction ? Il est précisé également que les 3 wilayas des Hauts-Plateaux Djelfa, El Bayadh et Naâma sont concernés par une réduction des tarifs à l’ordre de 10% et ce conformément à l’instruction interministérielle n°2 de août 2001.
Mais on s’interroge pourquoi avoir retenu seulement 3 wilayas des steppes alors que d’autres villes comme Tiaret et Saida comptent comme des régions de Hauts-Plateaux. En tous les cas, les semaines à venir feront réagir beaucoup de citoyens sur ces récentes augmentations qui ne sont pas » minimes » selon les hauts responsables du secteur énergétique.
Farid Larbaoui
L’établissement producteur du RHB n’a pas de directeur technique depuis près de 2 ans. Son responsable vient d’introduire un dossier auprès du conseil de l’Ordre pour une régularisation. Que font les services de la DSP de Constantine ?
L’ambassadeur russe en Turquie, Andreï Karlov, a été assassiné lundi 19 décembre à Ankara, la capitale turque. Les circonstances sont encore floues, mais on sait que le diplomate visitait une exposition d’arts.
Mais alors même que les premières informations commençaient à peine à circuler, de nombreux internautes ont très rapidement évoqué l’assassinat de François-Ferdinand d’Autriche, à Sarajevo, au début du XXe siècle.
Sur Twitter, des centaines de personnes évoquent ainsi, parfois de manière cynique et décalée, la mort de l’héritier du trône austro-hongrois, le 28 juin 1914, qui fut l’élément déclencheur de la Première Guerre mondiale.
Le meurtre de l'ambassadeur russe à Ankara me fait penser à l'assassinat de François-Ferdinand d'Autriche en 1914. Je suis le seul?
— Bruno Renoul (@brenoul) 19 décembre 2016
Comme disait Papy : "Une bonne guerre … C'est ce qui nous faut ! Une bonne guerre !"
— Vincent (@wave_back) 19 décembre 2016
C'est l'Archiduc François-Ferdinand de 2016 ? https://t.co/QAKddTkweJ
— Vincent (@wave_back) 19 décembre 2016
Une telle comparaison peut sembler pertinente sur le moment : un assassinat d’un haut représentant d’un Etat dans une zone qui symbolise les tensions des grandes puissances mondiales. Au XXe siècle, la poudrière des Balkans, aujourd’hui, la crise syrienne. Pour autant, le contexte géopolitique actuel n’a pas grand chose à voir avec celui de 1914.
Un contexte très différent
En 1914, « ce n’est pas cette action qui entraîne l’escalade du conflit, mais un contexte propice à celui-ci », rappelait dans un blog du HuffPost Jean-Baptiste Kastel, expert sur les Balkans occidentaux. Car si l’on présente l’attentat de l’archiduc comme l’étincelle, elle fut surtout le prétexte permettant à l’empire austro-hongrois d’attaquer la Serbie, accusée d’avoir fourni l’arme du crime, comme le rappelle cette vidéo de FranceTV éducation. C’est ensuite le jeu des alliances qui a précipité le monde dans la Première Guerre mondiale.
Aujourd’hui, la situation est très différente. Certes, les relations entre la Russie et la Turquie ont souvent été compliquées. Mais même l’année dernière, alors que la Turquie avait abattu un avion russe, la situation ne s’est jamais ne serait-ce que rapprochée d’une guerre ouverte. Surtout, alors qu’Ankara et Moscou s’opposent de longue date sur la gestion de la crise syrienne, les relations entre Erdogan et Poutine se sont améliorées depuis le mois août.
« Provocation » destinée à saboter la « normalisation » des relations
Un changement de stratégie de la Turquie qui a eu lieu juste après le putsch raté et la purge qui a suivi, critiquée par les alliés historiques occidentaux d’Ankara. L’évacuation chaotique d’Alep a justement été négociée par les deux pays, la Russie représentant le régime syrien, la Turquie, l’opposition.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a d’ailleurs estimé que l’assassinat de l’ambassadeur était une « provocation » destinée à saboter la « normalisation » des relations entre Ankara et Moscou. Le président russe a aussi qualifié l’assassinat de « provocation » destinée à nuire aux liens qui se réchauffaient entre Moscou et Ankara et aux efforts pour résoudre le conflit en Syrie. « Le crime qui a été commis est sans aucun doute une provocation destinée à perturber la normalisation des relations russo-turques et le processus de paix en Syrie », a-t-il déclaré à la télévision russe.
Il ne faut pas non plus oublier que les Etats-Unis, principaux opposants historiques à la Russie sur le dossier syrien, vont être gouvernés d’ici quelques mois par Donald Trump, qui ne cache pas vouloir réchauffer les relations avec Vladimir Poutine.
De nouvelles mesures vont être prises par l’Etat concernant le réinvestissement des bénéfices de la part des entreprises qu’il a aidé, rapporte le site d’information TSA.
» Un arrêté interministériel, daté du 26 novembre dernier dont TSA détient une copie, vient préciser les modalités d’application de la mesure concernant le « réinvestissement de 30% de la part des bénéfices correspondant aux exonérations ou réduction d’impôts accordés dans le cadre des dispositifs de soutien à l’investissement ».
Comprendre : les entreprises ayant bénéficié d’un soutien à l’investissement de la part de l’État, sous forme d’exonération d’impôts, devront réinvestir une part de 30% de la partie des bénéfices générés par ces dispositifs . »
L’article détaille les modalités qui seront appliquées aux entreprises prochainement. » Les entreprises concernées sont tenues de réinvestir 30% de leur bénéfices « dans un délai de 4 ans à compter de la date de clôture de l’exercice dont les résultats ont été soumis au régime préférentiel », stipule l’article 2 du document. Les réductions et exonérations concernées par cette mesure sont celles appliquées à l’Impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) et à la Taxe sur l’activité professionnelle (TAP), indique l’arrêté. »
L’application de cette mesure concernera les bénéfices réalisés par l’entreprise à compter du 1 janvier 2016, et les bénéfices de 2015 qui n’ont pas fait l’objet de réinvestissement.
Les conditions et les modalités d’apposition de la mention « halal » pour les denrées alimentaires concernées ont été fixées par un arrêté interministériel publié au Journal officiel no 70.
L’Institut algérien de normalisation (IANOR) a été chargé de la détermination des caractéristiques de la mention « halal », de son identification ainsi que des conditions de son octroi, indique l’arrêté signé par les ministres, respectivement, du Commerce, de l’Industrie, de l’Agriculture, des Affaires religieuses et de la Santé.
Le texte stipule que l’apposition de la mention « halal » doit être justifiée par un certificat de conformité « halal » délivré par IANOR.
Quant à la liste des denrées alimentaires concernées par l’obligation de l’apposition de la mention « halal », elle est fixée par le Comité national de suivi de la certification et du marquage « halal » des denrées alimentaires concernées, qui sera créé auprès du ministère du Commerce.
Cette liste sera diffusée sur les sites web officiels des cinq ministères signataires de cet arrêté ainsi que d’autres organismes et établissements publics.
Le certificat de conformité « halal » des denrées alimentaires importées doit être délivré par des organismes habilités dans leurs pays d’origine et reconnu par le Comité de suivi de la certification et du marquage « halal ».
Le Comité est chargé, notamment, d’examiner et de donner un avis sur les procédures de certification « halal » ainsi que la réglementation applicable en matière des denrées alimentaires « halal », les demandes de reconnaissance des certificats « halal » délivrés par des organismes certificateurs étrangers, les demandes de reconnaissance mutuelle avec les organismes certificateurs « halal » étrangers.
Le Comité, présidé par le ministre du Commerce ou son représentant, est composé de représentants des cinq ministères signataire de l’arrêté ainsi que ceux des organismes et établissements publics (Haut conseil islamique, Centre algérien du contrôle de la qualité et de l’emballage, Institut Pasteur d’Algérie…).
L’entrée en vigueur des dispositions de cet arrêté est fixée à six (6) mois à compter de la date de sa publication au JO.
Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales a appelé les candidats au baccalauréat (session 2017), à introduire la demande d’obtention de la carte d’identité nationale biométrique sur le site du ministère du 18 décembre au 21 janvier 2017, indique lundi un communiqué du ministère.
« Dans le cadre des démarches du Gouvernement visant à activer les services électroniques à distance, le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales appelle l’ensemble des élèves devant se présenter à l’examen du baccalauréat (session 2017) à introduire la demande d’obtention de la carte identité nationale biométrique sur le site du ministère (www.interieur.gov.dz) », précise le communiqué.
« Dans une première étape obligatoire, le candidat introduit le numéro de compte avec lequel il s’est inscrit sur le site de l’Office national des examens et concours (ONEC) pour passer ensuite à l’étape d’inscription », poursuit le ministère.
Le ministère de l’Intérieur explique l’étape d’inscription pour chaque candidat.
Pour les élèves ayant déposé une demande et n’ayant pas reçu encore la carte d’identité biométrique, ils peuvent introduire le numéro d’inscription affiché sur le bordereau de dépôt de la demande dans le but d’accélérer la fabrication de la carte nationale biométrique.
Pour ceux ayant un passeport biométrique, « les élèves introduisent le numéro de leur passeport, le numéro d’identification national et la commune de résidence où ils pourront retirer leur carte biométrique ».
Pour les élèves n’ayant aucun document biométrique, le candidat présente une demande de la carte d’identité nationale biométrique à travers le site du ministère sus cité après réception d’un sms ou convocation. Le candidat se rend alors à sa commune de résidence pour finaliser les mesures d’entrée des informations biométriques.
« Dès fabrication de la carte d’identité biométrique, le candidat recevra un sms lui indiquant la date et le lieu de retrait », conclut le communiqué.
La Société de gestion de la bourse des valeurs (SGBV) et le Centre international de presse (CIP) ont signé lundi à Alger une convention de partenariat pour la formation des journalistes dans les domaines financier et boursier.
Le document a été paraphé par le directeur général de la SGBV, Yazid Belmihoub, et le directeur général du CIP, Tahar Beddiar, en présence du ministre des Finances, Hadji Babaammi, et du ministre de la Communication, Hamid Grine.
Avec cette convention, la SGBV organisera plusieurs sessions de formation au profit des journalistes (presse écrite, audiovisuelle, radiophonique et électronique) afin de « doter le paysage médiatique de compétences journalistiques en communication financière et boursière », ont expliqué les signataires de cette convention.
Ce qui permettra aux journalistes de traiter et de transmettre l’information financière de manière « fiable, complète et pertinente » et de les initier également à la réglementation, aux techniques et au fonctionnement du marché financier algérien.
A travers cette formation, les journalistes seront aussi associés aux efforts de promotion et de vulgarisation de la culture financière à l’égard du public.
Lors du point de presse animé conjointement avec M. Grine, le ministre des Finances a relevé l’importance de ce genre de formation dans le sens où elle contribue à renforcer les compétences des journalistes dans le traitement des informations financières et boursières.
Ce qui permet aux journalistes, a-t-il ajouté, d’éviter de commettre des erreurs techniques sur le plan informationnel, susceptibles de générer un impact préjudiciable aux entreprises, aux banques ou autres organismes.
“Cette malformation congénitale a une incidence en Afrique du Nord de 1,55 pour 1000 alors que l’Algérie se trouve en tête de cette partie du continent avec 1,64 pour 1000, soit avec un taux légèrement supérieur à celui des pays voisins”.
Les défis de l’approche pluridisciplinaire de l’enfant porteur d’un spina-bifida, constituent l’axe central de la première rencontre internationale dédiée à cette maladie congénitale, organisée, le week-end dernier, à l’auditorium du campus d’Aboudaou par l’Association des parents et malades atteints de spina-bifida de la wilaya de Béjaïa en collaboration avec la faculté de médecine de l’université Abderrahmane-Mira.
Placée sous le thème générique “le spina-bifida et l’approche institutionnelle”, cette manifestation scientifique, première du genre dans la région, a vu la participation de nombreux professionnels de la santé, dont des médecins spécialistes venus de différentes régions du pays, mais aussi du Maroc et de Tunisie. Pas moins d’une quinzaine de communications et une table ronde sur les moyens préventifs et l’approche thérapeutique de cette pathologie ont été au menu de cette journée scientifique.
Les débats engagés lors de cette rencontre ont fait ressortir qu’au Maroc et en Tunisie, on pratique une intervention sur le spina-bifida tous les deux mois, alors qu’en Algérie, on opère deux à trois cas de spina-bifida en une semaine. “Cet écart s’explique par l’absence d’un dispositif de prévention en Algérie”, a souligné le professeur Tliba, doyen de la faculté de médecine et chef de service de neurochirurgie au CHU Khellil-Amrane de Béjaïa.
Intervenant sur “les dysgraphies spinales” et la présentation du projet de recherche sur le spina-bifida, ce spécialiste en neurochirurgie affirmera que “cette pathologie constitue un véritable problème de santé publique en Algérie”, avant d’ajouter que “celle-ci est une maladie assez précoce qui se manifeste sous forme d’une ouverture prématurée de la colonne vertébrale.”
Selon l’orateur, bien que cette pathologie ait été découverte récemment, il n’en demeure pas moins qu’elle existait déjà au temps des Pharaons. Pour le Pr Tliba, le meilleur traitement reste préventif, notamment par un supplément systématique en acide folique avant et pendant la grossesse. Pour sa part, le professeur Sahraoui K., du CHU de Blida, s’étalera sur la prise en charge des malades atteints de spina-bifida, rappelant, au passage, que “cette malformation congénitale a une incidence en Afrique du Nord de 1,55 pour 1000 alors que l’Algérie se trouve en tête de cette partie du continent avec 1,64 pour 1000, soit avec un taux légèrement supérieur à celui des pays voisins.” Le conférencier abordera ensuite les différents principes de traitement de cette maladie, citant notamment les interventions chirurgicales pratiquées déjà sur des malades atteints de spina-bifida, tels que les lambeaux musclo-cutanés, les lambeaux perforants pour la greffe etc.
Par ailleurs, le professeur Abdelmalek Danoune, directeur général du CHU de Béjaïa, expliquera que “si les interventions chirurgicales durent entre trente minutes et deux heures pour les cas de spina-bifida, l’approche multidisciplinaire peut durer des années.”
Un rapport commandé par le ministère du Travail vient de révéler qu’une entreprise française sur trois refuse d’employer des diplômés maghrébins. Les cadres déjà en poste sont victimes, quant à eux, du plafond de verre.
Il y avait foule au Salon du recrutement organisé le 10 décembre dernier, par le cabinet International Talent Network, dans les locaux de l’École supérieure du commerce (ESCP Paris). Un peu moins d’un millier de candidats ont fait le déplacement. La plupart sont de jeunes franco-algériens, en quête de nouvelles perspectives professionnelles, sur l’autre rive de la Méditerranée. Dans le lot, on comptait de nombreux parisiens et des provinciaux, qui se sont informés de la tenue du salon, par le biais de relais associatifs, comme l’Ecaf (Étudiants et cadres algériens de France).
Selon l’organisatrice, Amina Kara, l’affluence a été exceptionnellement importante cette année en comparaison avec les trois éditions précédentes. “Les profils sont différents. Beaucoup sont des primo-demandeurs d’emploi alors que d’autres sont des cadres confirmés. On aurait pu comprendre que les détenteurs de CDI (un sésame en Hexagone) ne soient pas intéressés par une carrière en Algérie. Mais ce n’est pas vrai”, révèle la directrice d’International Talent Network. Elle cite le cas d’une jeune fille, employée depuis deux ans dans une grande société de consulting parisienne. Avec ses diplômes pour bagage, elle envisage de tenter la traversée et une nouvelle aventure professionnelle, à Alger, la ville natale de ses parents. “Au-delà de la sécurité de l’emploi, elle veut surtout évoluer dans son métier et contourner les obstacles qui freinent actuellement la réalisation de ses ambitions”, explique Amina Kara.
Elle-même avoue avoir été victime du plafond de verre lorsqu’elle était employée chez Airbus, en France. Sa carrière dans la communication a pris son envol uniquement lorsqu’elle a été mutée en Allemagne.
Outre-Rhin, ses supérieurs n’ont pas fait peser ses origines maghrébines dans la balance avant de lui confier le poste de communication manager, dans une grande filiale d’ingénierie qui compte 600 salariés. Amir, diplômé en finances à Paris, a vu toutes les portes s’ouvrir aussi, lorsqu’il a traversé la Manche en 2013, direction la City de Londres. Son nom n’a pas fait entrave à son recrutement dans une société de courtage. Les qualifications contenues dans son CV, ont amplement suffi à faire valider sa candidature. Quand il peut, le jeune homme revient dans la banlieue parisienne voir ses parents. Mais un retour définitif en France ne le tente pas du tout. “J’ai l’impression que la situation empire. Le racisme est plus apparent”, dit-il.
Son constat vient d’ailleurs d’être confirmé par les résultats d’une enquête commandée par le ministère du Travail sur “les discriminations à l’embauche selon les origines”. Des tests effectués sur une quarantaine de grandes entreprises il y a quelques mois, ont révélé qu’un tiers rejette, lors des opérations de recrutement, les profils maghrébins, en se basant uniquement sur leurs noms. Hélas, ce n’est pas la première fois que ce genre de conclusion est avancé. En mars dernier, l’Institut national des études démographiques (Ined) affirmait que le chômage touchait plus particulièrement les descendants d’immigrés maghrébins.
Cette situation est illustrée par le cas particulier, d’une jeune ingénieure d’origine algérienne, qui a défrayé la chronique, il y a quelque temps, en décidant d’attaquer aux prudhommes (juridiction spécialisée dans les contentieux professionnels), l’électricien Edef pour avoir refusé de la recruter, alors que ses compétences correspondaient parfaitement au poste proposé. Dans une émission de la chaîne Arte, Bouchra Azouz, présidente de l’association Ateliers du féminisme populaire, vient de révéler que son frère aîné, docteur en physique, n’a pas trouvé d’emploi en France alors qu’un laboratoire américain a donné son nom à un procédé qu’il a lui-même élaboré. Pour lutter contre la ségrégation des maghrébins à l’embauche, le gouvernement français a, par le passé, suggéré des solutions, comme le CV anonyme. Mais ses démarches sont restées infructueuses. Le climat d’islamophobie qui s’est emparé du pays, à la suite des différents attentats djihadistes, compromet davantage l’arrivée des enfants d’immigrés sur le marché de l’emploi.
Ceux qui ont finalement trouvé du travail ne sont pas toujours plus heureux. “Il y a beaucoup de mal être”, insiste Amina Kara, en donnant l’exemple de ce directeur de communication digitale franco-algérien qui souhaite tout quitter pour aller travailler en Algérie.
Dans le pays de leurs parents ou de leurs grands-parents, les candidats à l’exode professionnel espèrent tout bonnement se fondre dans la masse et ne plus devoir subir, quelquefois au quotidien, des regards de plus en plus pesants. “Il y a certes beaucoup moins de loisirs en Algérie. Mais ceux qui y sont n’ont pas à se plaindre. Encore très jeunes, des cadres expatriés peuvent prétendre à des salaires qu’ils n’auraient jamais eus à leur âge, en France. Ils ont en outre la chance de voir leur carrière évoluer très rapidement”, explique la patronne d’International Talent Network. Pour les mêmes motifs ou presque, d’autres Franco-Algériens ont choisi de s’exiler dans les pays du Golfe, plus précisément à Dubai, le nouvel eldorado des expatriés du monde entier.
Vus comme des enfants d’immigrés en France, les jeunes Franco-Algériens ambitionnent d’être, une fois sur place, les ambassadeurs de la French Touch. Raya, une jeune diplômée en langue anglaise qui a choisi de porter le voile, pense sérieusement à franchir le pas, en dépit de l’hésitation de ses parents. “Là-bas au moins, j’aurai la possibilité d’afficher ma croyance sans avoir peur d’être traitée d’extrémiste”, confie la jeune fille. Comme d’autres candidats, elle aspire aussi à gagner beaucoup d’argent. Mais est-ce toujours le cas ? Selon Amina Kara, Dubai est un prisme de paillettes qui attire les jeunes Maghrébins et les déçoit. “Les conditions d’employabilité sont très difficiles. Il arrive que les passeports soient retirés à leurs propriétaires. Par ailleurs quand bien même les salaires seraient mirobolants, la vie est si chère qu’il est quasiment impossible de faire des économies”, fait-elle savoir.
S. L.-K.
La région de Tamanrasset place beaucoup d’espoirs dans les nouvelles mesures annoncées pour relancer le tourisme saharien, alors que l’économie locale est toujours paralysée, après six ans de crise.
Évoquer la situation du tourisme à Tamanrasset aboutit inévitablement à une impasse et permet d’ouvrir une parenthèse sur de sérieux problèmes ayant complètement paralysé ce secteur névralgique dans le Sud. Un secteur qui s’embourbe davantage dans d’innombrables difficultés sans, semble-t-il, inquiéter les décideurs, toujours préoccupés par “la comptabilité du pétrodollar”, ou ce que considèrent les tour-opérateurs de la région comme “commun malheur”.
Pays mono-exportateur, l’Algérie tire des hydrocarbures 98% de ses revenus en devises. Mais la chute vertigineuse du dollar s’est négativement répercutée sur l’économie nationale. La relance du tourisme saharien s’impose ainsi comme palliatif à l’aune de la baisse des revenus du pétrole. Dans les discours officiels, on affirme vouloir mettre le paquet sur cet autre secteur stratégique. Lors d’une réunion avec les tour-opérateurs en novembre dernier à Tamanrasset, le ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat a ainsi annoncé une batterie de mesures. La révision des lois régissant les agences de tourisme et de voyages, l’installation d’une commission mixte pour étudier la possibilité d’alléger les procédures d’octroi des visas aux touristes étrangers et l’ouverture des circuits touristiques fermés dans l’Ahaggar ont été, entre autres, les engagements pris par le représentant du gouvernement pour relancer le tourisme saharien. “Je ne suis pas venu pour faire de fausses promesses, mais pour faire une évaluation exhaustive et objective de ce secteur en coordination avec ses véritables acteurs. Nous œuvrons pour l’amendement de la réglementation liée à la gestion des agences de voyages à l’effet de mettre un terme à la bureaucratie dont souffrent nos opérateurs”, a-t-il déclaré.
Un grain d’espoir pour les acteurs du tourisme qui se disent “sinistrés”. Rappelons que depuis 2010, année de l’interdiction du Tassili du Hoggar aux touristes étrangers en raison de la crise sécuritaire prévalant à la frontière algéro-malienne, le tourisme saharien a connu une succession de crises au moment où les responsables du secteur distillent des chiffres en trompe-l’œil pour dissimuler l’échec des dispositifs mis en place pour sauver un secteur à l’agonie.
Les tour-opérateurs de la capitale de l’Ahaggar, Tamanrasset, disent leur ras-le-bol du mutisme des autorités compétentes, incapables de répondre à la crise que subit le secteur depuis six longues années et rappellent désespérément que bon nombre de responsables d’agences touristiques ont, après avoir fait banqueroute, mis la clé sous le paillasson.
Lourdeurs bureaucratiques Selon les chiffres en notre possession, 14 agences, affectées par la crise, ont changé d’activité. Le nombre qui était de 86 agences de voyages a été réduit à 72, indique-t-on à la direction locale du tourisme et de l’artisanat. “Il est vrai que la dégradation de la situation sécuritaire à nos frontières, depuis le début de la crise malienne, a sérieusement compromis le secteur à Tamanrasset, toutefois l’arrêt de l’activité touristique est dû en partie aux traditions bureaucratiques imposées par l’administration, notamment en ce qui concerne les demandes de visa et l’interdiction inexpliquée des sites aux touristes étrangers”, maugrée un représentant de l’association des agences de voyages de Tamanrasset.
“Malgré les assurances des services de sécurité et les engagements du ministère de tutelle quant à l’ouverture des sites fermés, le touriste se trouve empêtré toujours dans des formalités inextricables. Il faut savoir que la demande de visa passe impérativement par la direction du tourisme, puis par le conseil de sécurité de la wilaya, avant qu’elle n’atterrisse sur le bureau du ministère de tutelle qui prendra attache avec le ministère des Affaires étrangères qui, de son côté, informera les représentations diplomatiques. C’est trop ! Nombre de touristes étrangers ont renoncé à leur voyage vers l’Algérie optant pour d’autres destinations beaucoup moins attractives à cause de ces mesures désobligeantes”, se désole-t-il.
Six ans de marasme et de disette
Hormis les quelques agences qui ont pu maintenir un semblant d’activité en accueillant sporadiquement des touristes nationaux, 60 autres agences risquent de renouer avec l’hydre du chômage.
Des restaurateurs aux guides, en passant par les chauffeurs et les chameliers ou les commerçants, toutes les activités liées au tourisme sont touchées et cela affecte l’ensemble de l’économie locale. Nasreddine Mohamed Ben Abdellah, artisan, raconte avec amertume les difficultés rencontrées avec la baisse du flux touristique.
“Destination inévitable des touristes, la coopérative de l’artisanat Assaghane d’Assoro Lam3almine (quartier situé à quelques encablures de la ville de Tamanrasset), est presque déserte aujourd’hui. Une sérieuse menace sur les petits métiers, notamment le travail du cuir qui tend à disparaître. L’avenir de l’artisanat à Tamanrasset est incertain, notamment avec les mesures d’austérités prises par le pouvoir en place et le blocage du fond destiné aux artisans. Le tourisme international est notre seul espoir”, nous dit Nasreddine. Et de renchérir : “Le Sahara ne se prête pas à un tourisme de masse et ses adeptes savent pertinemment comment s’y adapter et se mettre en symbiose avec lui. Il est donc préjudiciable de ne pouvoir plus jouir des richesses du patrimoine de notre pays aux dépens de l’éphémère rente pétrolière.”
Faites-nous confiance !
Asphyxiés, les tour-opérateurs interpellent les autorités. “Il faut nous faire confiance. Sans la confiance on n’avancera pas. Nous avons l’expérience et nous savons que quand on travaille dans un cadre organisé, il n’y aura jamais de problèmes”, estime le responsable de l’agence Akar Akar, Zounga Mohamed, en précisant que l’économie locale est particulièrement basée sur les recettes générées par le tourisme.
“En 2008, on recevait entre 1500 à 2000 touristes par semaine. Tout le monde travaillait avec cette clientèle. Depuis la crise, 60% des jeunes sont au chômage”, se lamente-t-il. Les 72 agences actives dans la wilaya de Tamanrasset assurent chacune un salaire mensuel à plus de 50 employés. Le secteur, moteur principal de l’économie locale, contribuait par le passé à hauteur de 70% des revenus de cette collectivité. Les professionnels recommandent des mesures à même de hisser le tourisme à un niveau qui soit à la hauteur des potentialités de la région. La capitale de la légendaire reine des Touareg,Tin Hinan, tente, tant bien que mal, de maintenir une dynamique touristique en abritant des manifestations culturelles annuelles, dont le Festival international des arts de l’Ahaggar ou encore les Ziara (fêtes religieuses) de Tazrouk et d’Adagh Mouly.
En attendant des mesures incitatives pour faire revenir les touristes étrangers et réanimer derechef ces régions sahariennes qui regorgent de sites exceptionnels comme l’Assekrem, le Tifedest ou le Tassili n’Ahaggar classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Lors de l’inauguration de cette édition qui se tient jusqu’au 22 décembre à la salle du 5-Juillet de la base GTP, plusieurs artistes algériens et arabes ont été honorés. Au bonheur du public et des réalisateurs, Ahmed Rachedi a exposé le fameux oscar obtenu en 1969 pour le film Z.
La ville de Hassi Messaoud a brillé, dimanche, sous les feux des projecteurs lors de la soirée d’ouverture des premières rencontres cinématographiques dédiées aux films arabes présélectionnés aux oscars 2017. Les organisateurs, un groupe d’hommes d’affaires de la région en collaboration avec l’association Lumières, ont tout mis en œuvre pour la réussite de cet évènement culturel, premier du genre dans la wilaya d’Ouargla.
Pour cette édition, l’évènement a été préparé en grande pompe à la salle du 5-Juillet (base GTP), entre exposition d’affiches de films et photos de grandes célébrités algériennes et arabes. Dans une ambiance folklorique (musique, baroud et chameaux), les stars du petit et grand écran algérien étaient présentes, à l’instar de la comédienne Chafia Boudraa. Les célébrités arabes aussi étaient au rendez-vous, à l’exemple de l’actrice syrienne Susanne Nedjemeddine, Tarek Abdelaziz, Lotfi Abdeli et Khaled Abu Naga. Après le rituel des photos sur le “red carpet”, la soirée pouvait commencer, avec au programme plusieurs hommages et la projection du court métrage tunisien Ghasra de Jamil Najjar.
Dans son allocution, le coordinateur de l’évènement, le comédien Hassen Benzerari s’est dit “être très fier de voir le secteur privé investir dans le cinéma. Ces rencontres représentent une nouvelle étape dans l’univers culturel algérien”, tout en ajoutant : “Je souhaite aussi que les opérateurs économiques investissent dans la production cinématographique. J’espère que cette initiative sera un exemple dans tout le territoire national.” Pour sa part, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, estime que cette entreprise de la part de ces hommes d’affaires est “un grand pas dans le secteur culturel. On constate à travers cette manifestation organisée à 100% par des hommes d’affaires, que l’idée d’investir dans la culture commence à germer dans l’esprit des citoyens”, a-t-il indiqué. Et de signaler qu’“à travers cette démarche, nous réalisons que les gens ont été sensibilisés au fait que l’État ne peut pas tout gérer et investir, à lui seul, dans le secteur culturel.”
Au sujet de cet apport financier, il a déclaré que “cette initiative à Hassi Messaoud est un message fort. Il démontre que nous pouvons réaliser des manifestations de qualité. La région était connue seulement pour la production de pétrole, mais aujourd’hui elle véhicule une autre image, celle d’un mouvement culturel”. À propos de la thématique, le ministre a indiqué “ces rencontres sont une opportunité pour mettre en exergue la progression du cinéma arabe, à travers la présentation de films qui se sont imposés par leur qualité et ont été présélectionnés aux oscars”.
Suite au discours officiel, place au show pour rendre hommage à ces réalisateurs présélectionnés à l’évènement cinématographique le plus important dans le monde ; les organisateurs ont honoré le seul “oscarisé” arabe, qui n’est autre que l’Algérien Ahmed Rachedi. À rappeler que le réalisateur a obtenu en 1969, pour le film Z, l’oscar du “meilleur film en langue étrangère”. D’ailleurs, au grand bonheur de l’assistance, Ahmed Rachedi a ramené la statuette qui a émerveillé et a fait rêver plus d’un dans la salle. Cette édition a également honoré le comédien Abdelkrim Kaârar, qui a joué dans l’œuvre Patrouille à l’Est de Amar Laskri.
Outre les artistes algériens, les stars arabes ont été également honorées, à l’instar de l’Égyptien Khaled Abu Naga et la Syrienne Susanne Nedjemeddine. Cette première soirée a été clôturée avec la projection du film Ghasra du Tunisien Jamil Najjar. À noter que cette édition, qui se déroule jusqu’au 22 décembre, verra la projection de dix films, la tenue d’ateliers de formation et des conférences.
Pour le MAE, les récentes visites à Alger de dignitaires libyens et celle, prochaine, du président du Conseil libyen, Fayez el-Sarradj, sont autant de signes évocateurs d’une relance de la réconciliation nationale entre toutes les parties en Libye.
“L’Algérie s’investit résolument dans un dialogue nationale libyen qui devrait pouvoir consolider l’acquis de l’accord politique signé le 17 décembre 2015 et qui devrait ouvrir de nouvelles perspectives, notamment en termes de réconciliation nationale.” C’est par ces propos tenus au terme du 4e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité, clôturé hier à Oran, que Ramtane Lamamra s’est exprimé sur le dossier libyen.
Pour le ministre des Affaires étrangères, les récentes visites à Alger de dignitaires libyens et celle, prochaine, du président du conseil libyen, Fayez el-Sarradj, sont autant de signes évocateurs d’une relance de la réconciliation nationale entre toutes les parties en Libye comme souhaité depuis longtemps par l’Algérie.
Lamamra rappellera l’action constante de l’Algérie, dans la durée, pour favoriser le dialogue entre Libyens pour des solutions pacifiques pérennes. Le chef de la diplomatie algérienne ajoutera souhaiter qu’“il y ait le même agenda de la communauté internationale non intrusif, qu’il ne soit pas une ingérence dans les affaires intérieures de la Libye”.
Des propos appuyés par Smaïl Chergui, le commissaire à la paix et à la sécurité à l’UA, qui se chargera du point de presse concluant l’évènement. Ainsi, il évoquera les prochaines étapes attendues sur la crise libyenne comme la prochaine visite du comité des chefs d’État africains à Tripoli et à Tobrouk et une réunion de réconciliation dont la date reste à déterminer.
“Il est important d’amener nos frères libyens à se réunir pour faire taire les armes et promouvoir la paix et la sécurité.” En termes de recommandations, le diplomate de l’UA insistera sur la nécessité de renforcer les capacités et la coordination des pays africains dans le groupe A3 siégeant au Conseil de sécurité à New York.
Il a été fait remarquer justement un manque de coordination qui a pénalisé forcément la voix des Africains au sein de l’instance onusienne. Abordant la situation sécuritaire et les risques terroristes qui planent sur le continent africain, notamment depuis les nouvelles donnes militaires, que ce soit en Afrique ou en Syrie, M. Chergui estimera que “la possibilité d’un retour des terroristes en Europe et en Afrique est une hypothèse à laquelle nous devons nous préparer et nous voulons que nos voisins aient la même lecture des impératifs pour la paix et la sécurité”.
Tout ce qui sera lié au terrorisme et à la radicalisation des jeunes a fortement interpellé les participants à ce séminaire, et c’est encore Smaïl Chergui qui l’exprimera. “La réponse au terrorisme ne peut être que sécuritaire, elle doit être également liée à la bonne gouvernance, de démocratie économique, il faut promouvoir les projets économiques, donner de l’espoir aux jeunes et combattre davantage le radicalisme.
C’est un travail qui doit intégrer les leaders religieux, tous les notables, les femmes et toute la société.” Pour autant, l’UA s’attelle à consolider les autres outils de lutte contre le terrorisme comme la force Afripol ou encore la nouvelle base logistique à Douala au Cameroun.
D. LOUKIL
Selon les informations rapportées par les médias allemands, le suspect serait un réfugié de 23 ans.
INTERNATIONAL – La piste terroriste est confirmée. Au lendemain du drame du marché de Noël de la Breitscheidplatz à Berlin, qui a fait au moins 12 morts, les autorités ont affirmé que le carnage était bien un attentat, alors que la police avait indiqué plus tôt ce mardi 20 décembre qu’elle enquêtait sur un « probable attentat ».
Si les autorités n’ont pas donné d’informations dans l’immédiat sur l’identité et le profil du chauffeur du poids lourd, qui a été interpellé dans la foulée, il s’agirait selon les services de sécurité cités par l’agence DPA d’un Pakistanais ou d’un Afghan arrivé en Allemagne comme demandeur d’asile en février 2016.
Selon Die Welt, cet homme de 23 ans s’appelle Naved B. et pourrait avoir vécu dans un hangar de l’ancien aéroport de Tempelhof, reconverti en centre d’accueil pour réfugiés.
D’après l’agence Dpa, le suspect n’était pas connu comme islamiste ni dans le radar des services de renseignement. Il était cependant connu de la police pour des délits mineurs.
Die Welt affirme aussi sur son site, tout comme Focus, que les forces spéciales sont intervenues dans la nuit dans ce centre.