La plus ancienne militante des droits de l’homme russe, ex-dissidente soviétique et l’un des symboles de la résistance dans la Russie contemporaine, Lioudmila Alexeeva, est décédée samedi à Moscou à l’âge de 91 ans, après une longue maladie.
Présidente du Groupe Helsinki de Moscou et membre actif du Conseil consultatif pour les droits de l’homme auprès du Kremlin, Lioudmila Alexeeva, « est décédée ce soir » dans un hôpital moscovite à 16H30 GMT, a déclaré le président de ce Conseil, Mikhaïl Fedotov, dans un communiqué.
« Ce n’était pas la première fois qu’elle se trouvait dans cet hôpital, ses médecins l’ont déjà sauvée à plusieurs reprises dans les situations les plus difficiles. Mais il y a des situations où les médecins ne peuvent rien faire », a-t-il précisé.
« Dire qu’elle va nous manquer, c’est ne rien dire. C’est une perte immense pour tout le mouvement de défense des droits de l’homme en Russie », a souligné M. Fedotov.
« Ces derniers temps, elle avait déjà du mal à gérer sa maladie, mais son esprit était comme toujours plus fort que son corps et bien plus fort que n’importe quelles maladies », a-t-il ajouté.
Le président russe Vladimir Poutine a envoyé un message de condoléances aux proches de la militante, selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
M. Poutine « appréciait beaucoup la contribution de Lioudmila Alexeeva dans le développement d’une société civile en Russie, avait un grand respect pour son point de vue sur plusieurs sujets concernant la vie de notre pays », a indiqué M. Peskov, cité par les agences de presse russes.
Le Groupe Helsinki de Moscou a déploré dans un communiqué le décès « d’une personne légendaire, sage et humaine qui resta Défenseur des droits de l’Homme jusqu’aux derniers moments de sa vie ».
– ‘symbole de l’honnêteté’ –
« Pour tous ceux qui appréciaient, apprécient et apprécieront la démocratie, Lioudmila Mikhaïlovna (Alexeeva) a toujours été et restera un symbole de l’honnêteté et de la lutte sans compromis pour l’Homme », a déclaré pour sa pour sa part la déléguée pour les droits de l’Homme en Russie, Tatiana Moskalkova, citée par l’agence de presse Interfax.
Lioudmila Alexeeva a été également l’un des symboles de la résistance en URSS, puis en Russie.
En 1976, elle est devenue l’un des fondateurs du Groupe Helsinki de Moscou, dont les membres seront au fil des années arrêtés et lourdement condamnés ou contraints à l’exil.
En exil, elle a continué à défendre les opposants soviétiques et écrit une histoire de la dissidence qui fait autorité encore aujourd’hui. Elle n’est revenue à Moscou qu’en 1993, après la chute de l’URSS.
Ces dernières années, Alexeeva a été de toutes les batailles, aussi bien pour faire la vérité sur la mort suspecte en prison du juriste Sergueï Magnitski que pour dénoncer le procès de l’ex-oligarque et critique du Kremlin Mikhaïl Khodorkovski, affirmant que « dans cette affaire, tout se fait non pas selon la loi, mais selon des directives qui viennent d’en haut ».
En 2009, elle avait reçu à Strasbourg, avec des responsables de l’ONG russe de défense des droits de l’homme Memorial le Prix Sakharov, distinction que le Parlement européen décerne à des défenseurs de la liberté de pensée dans le monde.
« Si je sauve au moins une personne, c’est déjà une telle joie », disait-elle dans une des interviews aux médias russes.
En 2017, l’année où elle a fêté ses 90 ans, Lioudmila Alexeeva s’est vu remettre un prix d’Etat pour des « réalisations remarquables dans le domaine des droits de l’Homme » par le président Vladimir Poutine.
« On peut ne pas être d’accord avec Lioudmila Mikhaïlovna, on peut se disputer avec elle de quelque chose, et je le fais parfois, mais cela n’empêche pas de la traiter avec un énorme respect pour son courage et sa position civile », a alors déclaré M. Poutine.
Lioudmila Alexeeva était « une autorité absolue pour tous les défenseurs des droits de l’Homme russes, un leader qui les réunissait tous », a affirmé samedi à l’agence officielle TASS Ella Pamfilova, présidente de la Commission électorale centrale russe et ancienne déléguée pour les droits de l’Homme en Russie.
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L’Algérie aura jouée, selon les déclarations du ministre de l’Energie Mustapha Guitouni à l’envoyé spécial de la Radio chaine 3 à Vienne, un rôle primordial dans le rapprochement des positions entre les pays présents à la 175e réunion de l’OPEP, notamment entre Saoudiens et Emiratis d’un côté, et Iraniens de l’autre, avant de parvenir à la décision, hier, de retirer du marché pétroler 1,2 million de barils/jour pour six mois.
En effet, après deux jours de suspense et de discussions entre les 25 pays réunis et qui représentent la moitié de la production mondiale, il a été finalement décidé du retrait de 800 000 barils/jour pour les pays OPEP, et de 400 000 barils/jour pour les pays non – OPEP, à leur tête la Russie.
Une décision qui a aussitôt eu son effet sur le cours du marché pétrolier qui a enregistré une nette hausse de 5% en vue de redresser les prix de l’or noir.
Interrogé par l’envoyé spécial de la Radio, le ministre de l’Energie Mustapha Guitouni fait remarquer que le marché a aussitôt réagi suite à l’annonce de cette décision avec le gain de près de 3 dollars.
Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en février, a pris 1,61 dollar, ou 2,68%, pour clôturer à 61,67 dollars.
Le WTI américain, pour livraison en janvier, s’est apprécié pour sa part de 1,12 dollar ou 2,18% pour finir à 52,61 dollars.
Les prix de l’or noir ont gagné jusqu’à 6% pour le Brent et 5% pour le WTI quand sont apparues les premières informations confirmant que les représentants de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs partenaires, menés par la Russie, avaient fini par trouver un compromis.
M. Guitouni élu vice-président de l’Opep à compter du 1er janvier 2019
La Conférence de l’Opep a élu à l’unanimité à Vienne le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, au poste de vice-président de cette organisation à compter du 1er janvier 2019, a indiqué le ministère dans un communiqué.
La Conférence de l’Opep a également élu à l’unanimité vendredi, au siège de l’Opep, le ministre vénézuélien du Pétrole, Manuel Salvador Quevedo Fernandez, au poste de président de cette organisation à compter de la même date, ajoute la même source.
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Le Premier ministre français, Edouard Philippe, a appelé vendredi à la «levée du blocus israélien» imposé à la bande de Ghaza, se disant inquiet de la «situation alarmante» dans la région.
«Il n’y aura pas de paix sans une solution durable pour Ghaza, qui passe par la réconciliation inter-palestinienne et par la levée du blocus israélien», a-t-il déclaré à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre palestinien, Rami Hamdallah.
Il s’est inquiété de la «situation alarmante» dans la région du fait de «l’accélération de la colonisation israélienne» et des confrontations entre Palestiniens et Israéliens près de la barrière de sécurité séparant la bande de Ghaza d’Israël.
235 Palestiniens tuées depuis le 30 mars 2018
Depuis le 30 mars et le début de la mobilisation appelée «Marche du retour», au moins 235 Palestiniens ont été tués par les militaires israéliens.
Outre la fin du blocus israélien imposé à Ghaza depuis plus de 10 ans, ce mouvement réclame le retour des réfugiés palestiniens sur les terres qu’ils ont fuies ou dont ils ont été chassés depuis 1948.
Rami Hamdallah a réitéré l’appel à l’organisation d’une conférence internationale, avec «une participation large y compris des parties concernées», afin de «remettre en route le processus de paix».
APS
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Dans le cadre de la lutte contre la drogue et les psychotropes, la Brigade mobile de la police judiciaire de Béni-saf a appréhendé deux individus qui s’adonnaient au commerce des psychotropes.
L’opération fait suite à des informations parvenues à la police faisant état de la vente de psychotropes par un individu et qui les transportait de la localité de Aïn-el-Arba vers Béni-saf. les premières investigations de la police ont permis d’identifier le suspect. Après avoir pris toutes les précautions nécessaires, un plan a été minutieusement préparé par la police qui a réussi à arrêter le mis en cause à l’entrée de la ville de Béni-saf. Après la fouille de l’individu et son compagnon, il a été découvert 60 comprimés psychotropes et un montant de 11 mille dinars provenant de la commercialisation des psychotropes. les personnes arrêtées sont D. A. 24 ans et B. H. 22 ans. Présentés devant le procureur de la république de Béni-saf, et après citation directe devant le juge, ils ont été condamnés à 2 ans de prison ferme et à une amende de 10.000 dinars. Ils ont été incarcérés à l’établissement pénitentiaire de Béni-saf.
S. B.
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La cellule de communication de la Sûreté de wilaya a annoncé, dans un communiqué parvenu ce jeudi, que les éléments de la 7e Sûreté urbaine ont saisi une grande quantité de produits chez un marchand de tabac.
Cette saisie a été menée à la suite d’un mandat de perquisition délivré par le procureur de la République dans un commerce de tabac situé à Mostaganem-ville.
En inspectant les lieux, les policiers ont découvert 73 000 paquets de cigarettes de différentes marques fabriqués localement, 78 000 feuilles à rouler pour tabac à chiquer, 750 boîtes de tabac à chiquer, 582 paquets de tabac à chiquer de contrefaçon, 37 200 pipes, 60 boîtes de chicha de divers parfums, 25 350 briquets et 450 charbons pour chicha pour une valeur estimée à 500 millions de centimes. Cette marchandise a été achetée par ce commerçant sans le moindre justificatif d’une facturation prouvant l’achat. Elle devait être écoulée localement sous le manteau en échappant au fisc.
Cette saisie est inédite de par sa quantité et par sa localisation. D’habitude, les éléments de la Sûreté découvrent ce genre de marchandise en transit mais pas dans des commerces. L’enquête est, désormais, menée par la justice pour déterminer l’origine de la marchandise qui a été remise à la Direction des domaines.
Un enfant de 8 ans qui avait disparu retrouvé
Un enfant de 8 ans, qui avait échappé jeudi matin à la vigilance de ses parents, a été retrouvé sain et sauf dans un bois grâce à la gendarmerie. Rapidement contactée par le père de l’enfant qui croyait à un enlèvement, la gendarmerie de la brigade de Sour a mobilisé toute une équipe pour retrouver l’enfant. Après d’intenses recherches, ce n’est qu’en début de soirée vers 20 heures que le garçon a été retrouvé sain et sauf, sous un arbre dans un bois. Il aurait parcouru environ 3 km du douar Ghezazla d’où il réside. C’est avec bonheur que la gendarmerie a pu remettre l’enfant à ses parents ivres de joie.
Un homme arrêté avec des comprimés d’ecstasy
Les éléments de la Gendarmerie nationale, relevant du Groupement territorial, ont intercepté au niveau de la voie express Mostaganem-Oran un individu en possession de 27 comprimés de type ecstasy, a-t-on appris de source sécuritaire.
L’arrestation de ce trafiquant originaire d’Oran, âgé de 36 ans, est intervenue sur la base d’une information parvenue à la Gendarmerie nationale faisant état de trafic de comprimés psychotropes en vue de leurs commercialisations à Mostaganem. Une quantité de 27 comprimés d’ecstasy et du kif traité ont été découverts à bord d’un véhicule de marque Audi appartenant au suspect. Le mis en cause a été placé en garde à vue par la gendarmerie de La Stidia avant sa traduction devant une juridiction compétente.
A. Bensadok
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Une vingtaine de nouveaux cas de brucellose dite fièvre de Malte ont été enregistrés récemment dans la wilaya de Souk Ahras, a-t-on appris de l’inspection vétérinaire de la wilaya.
Quelque 14 têtes bovines et 6 caprines sont touchées par cette maladie contagieuse, la plupart des zones où ont été décelés ces foyers se situent au nord, au sud-ouest, notamment à l’est de la wilaya «Ouillène, Heddada, Merahna» où se trouvent de têtes de bovins en grand nombre au sud-est «Sidi Fredj, Taoura» et au sud-ouest dans la localité de Oum Ladheim.
Les services vétérinaires de la wilaya de Souk Ahras ont pris des mesures d’urgence pour contrer la propagation de cette zoonose, notamment par l’abattage sanitaire de 14 bovins atteints.
Des mesures de confinement du cheptel contaminé ont également été prises en attendant la fin de l’opération de vaccination en cours du cheptel, bovin, ovin et caprin selon toujours l’inspection vétérinaire.
Barour Yacine
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Dans la nuit de mercredi à jeudi dernier, un véhicule léger a percuté un arbre sur la RN 101 dans la localité de Sidi-Lahcen, causant la mort du conducteur.
Ce dernier a perdu le contrôle de son véhicule à cause de la mauvaise visibilité avant de heurter un arbre.
A. M.
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Agissant dans le cadre de la lutte contre tous genres de fraudes et trafics, les brigades mixtes des douanes de Khenchela dépendant de l’inspection d’Oum-el-Bouaghi ont saisi 155 616 paquets de bonbons de différentes marques étrangères.
Selon le communiqué transmis à notre journal par la cellule de communication des douanes de Tébessa, nous avons appris que les éléments de ce corps constitué ont intercepté en date du 4 du mois en cours vers 4 heures au niveau du carrefour Aïn Mimoun, un point frontalier avec la wilaya de Batna, un véhicule utilitaire bourré de bonbons.
Après la fouille du véhicule, les douaniers ont découvert une importante quantité de confiserie de différentes marques d’origine étrangère, estimée à 155 616 paquets pour une valeur de 966 480 dinars. La marchandise sans factures ni destination a été saisie et frappée d’une amende fiscale de l’ordre de 14 664 800 dinars.
Moussa Chtatha
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Jeudi, le MJS a appelé à une réunion au siège de son département en la présence de Zetchi et Medouar, ainsi que le président de la Commission exécutive de lutte contre la violence, Réda Doumi et des représentants des services de sécurité.
La rencontre qui s’est tenue mercredi au Centre technique national de Sidi Moussa (Alger) entre le président de la Fédération algérienne de football, Kheïreddine Zetchi, le président de la Ligue de football professionnel, Abdelkrim Medouar, ainsi que les présidents des clubs a été caractérisée par un esprit «familial», de «convivialité» et surtout par un «appel au calme».
Cette réunion s’est tenue sur proposition de Zetchi afin de faire une évaluation générale de la première partie de la saison la phase-aller de la compétition. Aussi, il était question de revenir sur les dérapages de certains présidents de clubs dans leur bras de fer avec Medouar. Ces responsables se tiraillaient par presse interposée ce qui a poussé le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, à intervenir pour lancer plusieurs appels en responsabilisant tout le monde pour donner une meilleure image du football national.
Réunion au siège du ministère
Jeudi, le MJS a appelé à une réunion au siège de son département en la présence de Zetchi et Medouar, ainsi que le président de la Commission exécutive de lutte contre la violence, Réda Doumi, et des représentants des services de sécurité. Dans ce conclave, il a été question de mettre en place une feuille de route pour lutter contre ce phénomène, en convenant d’appliquer la loi dans toute sa rigueur pour que la seconde moitié de la saison se déroule dans les meilleures conditions possibles. Il a été convenu, aussi, de tenir une nouvelle réunion dans les jours à venir afin de valider plusieurs décisions liées à cette lutte contre la violence.
Suivre la voie légale
Lors de sa dernière réunion avec les présidents de clubs, au niveau du CTN de Sidi Moussa, Zetchi a appelé lors de son intervention tout le monde à faire preuve de retenue dans ses déclarations à la presse et éviter les propos incendiaires, qui ne serviront en aucun cas le football national. «Le sens des responsabilités doit être de mise chez nos responsables. Nous avons décidé d’organiser une réunion mensuelle avec les présidents de clubs pour aborder les différents sujets d’actualité», a-t-il indiqué. Le président de la FAF a également développé plusieurs thèmes dans son discours d’allocution en mettant en relief l’importance du respect des institutions et des décisions qu’elles prennent en empruntant, dans le cas où une quelconque sentence déplait, la voie légale et réglementaire de recours. «Il faut que les clubs apprennent à communiquer par écrit. Saisir la FAF ou la LFP ou une quelconque instance par téléphone n’est plus tolérable. Il faut abolir cette méthode», s’est-il expliqué.
De son côté, le président de la LFP a indiqué que la rencontre était plutôt conviviale. «Chaque président a pris la parole ensuite pour évoquer les problèmes liés au fonctionnement du championnat et proposer des solutions», dira Medouar avant d’appeler, lors de son intervention, les présidents de clubs à choisir les mots qu’il faut dans leurs déclarations, pour ne pas voir cela mener à des conséquences indésirables.
Les médias appelés à suivre le même chemin
Ces appels à la retenue, au sens des responsabilités et surtout au calme, ne doivent pas laisser insensibles tous les acteurs du football national, à commencer par les médias. On se permet, dans ce sillage, de saisir l’occasion pour faire appel à tous les membres de la presse sportive nationale à suivre dans le même sens pour que nos stades soient vraiment un lieu de plaisir et de joie et non de violence. Cela passera par le fait d’éviter de lancer dans une polémique qui ne mènera nulle part, sauf vers le pourrissement. A bon entendeur…
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ALGER – Le 9e Festival international du cinéma d’Alger (Fica) qui prend fin dimanche soir a confirmé cette année encore son orientation tournée vers le film engagé dans les sélections documentaires et courts métrage, même si les quelques longs métrages sélectionnés « ne cadraient pas complètement » avec la thématique de ces journées, estiment les observateurs et habitués du festival.
Inaugurée le 1 décembre, cette édition a proposé au public une sélection de courts métrages et de documentaires résolument amarrés aux thèmes traitant de l’humain, donnant ainsi au Fica une identité visible qui le différencie des autres manifestations cinématographiques.
Les problématiques humanitaires à travers le monde ont constitué le principal sujet des cinq courts métrages proposés au public dans une section non compétitive introduite en 2017. Les séquelles de la guerre et la problématique des enfants soldats étaient au cœur des films « Born In Battle » de l’actrice et écrivaine suisse Yangzom Brauen et « Battle Fields « du cinéaste algérien installé aux Etats Unis, Anouar Hadj Smaine.
La jeune cinéaste sahraouie, Nayat Ahmed-Abdeslam, partage les souffrances de ses compatriotes apatrides vivant en Espagne, à travers le documentaire « Bidoun Hawiya », alors que le Tunisien Moutii Dridi abordait l’éducation des enfants et les violences faites aux femmes dans « Gauche Droite ».
Dans la section documentaire, les migrants en Europe – un thème d’une brûlante actualité s’il en est- et le drame du déplacement des populations a été largement abordé dans cette édition des œuvres comme « Central Airport THF » du réalisateur algéro-brésilien Karim Ainouz et « Libre » du Français Michel Tosca.
« Libre » est cet émouvant documentaire sur Cédric Herrou, un agriculteur français rendu célèbre par son entêtement à se battre pour les migrants qui traversent clandestinement la frontière entre l’Italie et la France, et ce au prix de sa propre liberté.
Comme chaque année, les luttes anti colonialistes ont également été abordées dans cette section qui a retenu pour cette édition les documentaires « Choisir à 20 ans », témoignage sur les soldats français déserteurs de l’armée coloniale de Villi Hermann, et « Enrico Matteï et la révolution algérienne » de Ali Fateh Ayadi, un film sur le parcours de cet industriel italien et sur son apport à la cause de l’indépendance de l’Algérie à l’orée des années 1960.
Côté longs métrages, le Fica a programmé, pour la première fois cette année, deux avant-premières de productions algériennes, « La voix des anges » de Kamel Laïche et « Le droit chemin de Okacha Touita ».
La cause palestinienne était au cœur de la fiction « Wadjib » de la Palestinienne Annemarie Jacir, alors que la lutte pour les droits des travailleurs était abordé dans les films « Mélancolie ouvrière » du Français Gérard Mordillat et « Arabia », coréalisé par les Brésiliens Joao Dumans et Affonso Uchoa. Le thème des réfugiés est également revenu dans « L’autre côté de l’espoir » du Finlandais Aki Kaurism?ki.
Un public désormais fidélisé
Observateurs et habitués de l’événement s’accordent à dire que le Fica a réussi à se constituer un « public d’initiés », qui sélectionne les films « selon les sujets traités ». Le 9e Fica a réussi à renouer avec son public, toujours aussi nombreux, et les projections ont souvent fait salle comble, a-t-on constaté après une semaine depuis l’ouverture du festival.
Selon les organisateurs, 10 000 entrées avaient été enregistrées en 2017. La programmation de deux avant-premières algériennes et du film « Le flic de Belleville » de Rachid Bouchareb (hors compétition), ont également contribué à attirer un public conséquent de cinéphiles.
Un partenariat avec l’Entreprise de transport urbain et suburbain d’Alger (Etusa) a également permis une plus large diffusion de la campagne de communication du festival par un affichage urbain, venu en renfort des canaux habituels.
La diffusion des films en dehors des dates du festival, annoncée en 2013 en collaboration avec le réseau de salles de la cinémathèque algérienne n’est toujours pas à l’ordre du jour, même si les organisateurs n’excluent pas « des opérations de diffusion ponctuelles ». Le 9e Fica prendra fin dimanche soir après la cérémonie, la veille, de remise des prix et la projection hors de compétition de quatre autres films .
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Tunis – Une correspondance a été adressée aux ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Union du Maghreb arabe (UMA), pour les convier à une réunion restreinte à Tunis, en préparation du 7ème sommet des chefs d’Etat de l’UMA, a indiqué, samedi, le secrétaire général de l’Union, Taïeb Baccouche, lors d’une table ronde organisée par l’Union syndicale des travailleurs du Maghreb arabe.
Selon l’agence de presse tunisienne, TAP, lors de cette table ronde qui s’est tenue sous le slogan « Capables de construire un grand Maghreb arabe », M. Baccouche a déclaré que l’Algérie, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie ont accepté cette invitation, précisant que chacun de ces pays ont exprimé le souhait d’accueillir le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UMA.
Pour rappel, l’Algérie avait saisi officiellement le Secrétaire général de l’UMA, pour l’appeler à organiser dans les délais les plus rapprochés, une réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UMA », une initiative qui « s’inscrit en droite ligne de la conviction intime et maintes fois exprimée par l’Algérie de la nécessité de la relance de l’édification de l’ensemble maghrébin et de la réactivation de ses instances ».
Des pays et organisations avaient également salué l’initiative de l’Algérie, qui a plaidé pour la réactivation de l’UMA en gel depuis plusieurs années. La dernière réunion ordinaire des ministres maghrébins des affaires étrangères s’était tenue en 2003.
En juillet 2012, l’Algérie avait accueilli une session extraordinaire du Conseil des ministres maghrébins des Affaires étrangères qui a été consacrée à l’examen des défis sécuritaires, de la lutte contre le terrorisme dans la région maghrébine et de la coordination des politiques sécuritaires. Le dernier sommet de l’UMA, créée en 1989, avait eu lieu en 1994 à
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ALGER – Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud a mis l’accent, samedi, sur la nécessité de réhabiliter et de développer les sites culturels, patrimoniaux et religieux et de les exploiter dans le domaine touristique pour réaliser le développement économique durable hors hydrocarbures.
Dans une allocution lue en son nom par le directeur général du Tourisme, Zoubir Soufiane, le ministre a indiqué que les sites archéologiques, religieux, historiques et culturels que recèle l’Algérie peuvent contribuer à la « conception de circuits touristiques, à l’image des circuits internationaux, à même de devenir une source économique de développement sûre, en leur assurant un marketing professionnel basé sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) ».
M. Benmessaoud a mis l’accent, dans son allocution, sur l’importance « de prioriser la formation dans les métiers du tourisme culturel, religieux et historique, notamment des guides touristiques pour accorder au tourisme culturel une place privilégiée et améliorer les prestations touristiques ».
Le premier responsable du secteur a mis en avant les « efforts des autorités publiques visant à édifier une économie diversifiée et durable hors hydrocarbures, en application du Schéma directeur d’Aménagement touristique (SDAT 2030) qui sera actualisé, réévalué et adapté à l’étape actuelle. L’objectif, a-t-il dit, est d’ériger l’Algérie en pôle touristique durable pour les touristes locaux et en destination privilégiée pour les touristes étrangers qui occupent une place importante sur les marchés internationaux ».
Par ailleurs, le ministre a mis l’accent sur la nécessité « d’établir un partenariat de coopération, en coordination avec les différents secteurs concernés, dans le cadre de conventions bilatérales, notamment avec les secteurs de la Culture, des Moudjahidine et des Affaires religieuses et des Wakfs, en vue d’améliorer et de promouvoir l’exploitation des sites et monuments culturels, historiques et religieux », estimant que « l’Algérie est, à la fois, la porte et le cœur battant de l’Afrique, vu sa position stratégique en Méditerranée ».
Il a rappelé, dans ce cadre, « la dernière découverte archéologique à Ain Boucherit à Sétif, consistant essentiellement en outils en pierre taillée, des galets en calcaire et en silex taillés et des ossements d’animaux fossilisés remontant à plus de 2,4 millions d’années, confirmant ainsi que l’Algérie renferme des trésors archéologiques introuvables à travers le monde, à même de l’ériger en destination touristique par excellence », a-t-il dit.
Pour sa part, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi a souligné l’importance de ce séminaire, organisé sous le slogan « Le tourisme culturel en Algérie: réalité et perspectives », pour faire connaître « la richesse et la diversité touristiques de l’Algérie ».
Pour le ministre, « l’édification d’une véritable industrie touristique nécessite la création d’un climat favorable, en assurant l’infrastructure de base à travers la réalisation d’hôtels et de résidences notamment près des sites archéologiques, historiques, culturels et religieux, citant la Zaouïa Tidjania (Ain Madi), l’Olivier de Saint Augustin (Souk Ahras), Timgad (Batna), Djemila (Sétif) et d’autres sites archéologiques prisés par les touristes étrangers ».
Lors de cette rencontre organisée par la Ligue algérienne pour la Pensée et la Culture, sous le haut patronage du ministre de Tourisme et de l’Artisanat, M. Mihoubi a appelé à l’organisation d’ateliers et de sessions pour la promotion des différents sites archéologiques et culturels qui sont à même d’ériger l’Algérie en destination touristique par excellence », exprimant la disposition de son secteur « à accompagner les agences pour mieux découvrir les sites touristiques des différentes régions du pays et soutenir les recherches scientifiques, en coordination avec les experts nationaux et étrangers ».
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AIN DEFLA- Le secrétaire général de l’Organisation nationale des enfants des moudjahidine (ONEM), Khalfa M’barek, a mis l’accent, samedi à Aïn Defla, sur l’importance de la transmission à la jeune génération des idéaux défendus par les moudjahidine et les chouhada pour préserver l’unité du pays, avant d’annoncer la tenue du Congrès national avant la fin de l’année.
Intervenant dans le cadre du congrès régional des wilayas du centre, abrité par Aïn Defla, M. M’barek a indiqué que l’ONEM, porteuse du message de la Révolution de novembre 1954, s’emploie à « transmettre aux jeunes les idéaux défendus par les vaillants moudjahidine et les chouhada, une action à même de renforcer l’unité du pays, ainsi que l’appartenance à la nation. »
« La responsabilité de l’organisation des enfants des moudjahidine est assurément des plus grandes dans la perpétuation des idéaux défendus par ceux qui sont tombés au champ d’honneur ainsi que par les moudjahidine dont les sacrifices ont permis au pays de recouvrer la liberté », a-t-il souligné.
Tout en soutenant que l’ONEM « oeuvre à la cohésion de la famille révolutionnaire », le SG de l’ONEM a exhorté les enfants des moudjahidine à « bannir l’individualisme et la course derrière les privilèges », les appelant à mettre l’intérêt de la nation au dessus de toute autre considération.
« Nos glorieux prédécesseurs ne se sont pas sacrifiés pour les intérêts matériels de ce bas-monde, ni pour s’accaparer les postes de responsabilité, mais pour que le pays fasse partie du Gotha des nations », a-t-il martelé.
Il a, par ailleurs, mis l’accent sur la nécessité de faire preuve de vigilance et de mobilisation pour « déjouer les complots ourdis par ceux qui veulent ternir l’image de l’organisation et lui porter atteinte ».
« Les attaques dont nous faisons l’objet ne visent pas ma personne, car ma carrière est derrière moi, mais ciblent l’organisation dans son ensemble pour l’empêcher de mener à bien sa mission dans l’édification du pays », a-t-il soutenu.
Evoquant la situation générale du pays, Khalfa M’barek s’est attardé sur le recouvrement de la paix et la sécurité, observant que cet état de fait est le fruit de la politique de réconciliation nationale initiée par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
« Cet aboutissement, conjugué aux innombrables réalisations initiées grâce au programme du Président de la République durant près de deux décennies, ne peut qu’inciter l’organisation à le soutenir pour qu’il continue sa mission à la tête de l’Etat », a-t-il noté.
A la fin des travaux de cette rencontre, M. Khalfa a annoncé la tenue du Congrès national avant la fin de l’année, assurant qu’en sus de la désignation d’une Direction nationale et d’un Conseil national, ce congrès s’emploiera à faire part de propositions d’ordre sociale, politique et économique.
Au total, dix wilayas du centre (Tizi-Ouzou, Bouira, Boumerdès, Alger, Blida, Médéa, Tipasa, Tissemsilt, Chlef et Aïn Defla) ont pris part à cette rencontre abritée par l’Office des établissements de jeunes de Aïn Defla.
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ALGER- Dans sa nouvelle exposition intitulée « A l’ombre de l’arbre pur », l’artiste peintre Hamida Chellali plonge dans l’âme et de la quintessence des objets, tel qu’illustré dans ses 41 toiles exposées au Palais des Raïs (Alger) jusqu’au 31 décembre.
Proposées à la vente, ces toiles différentes par leurs formes et couleurs, ont en commun « l’arbre ou son âme », comme l’explique la plasticienne, pour qui « l’arbre authentique, à l’image l’homme pur, se distingue par son âme et non par son apparence ».
Ces tableaux, aussi bien à dominance de couleurs claires que ceux en noir et blanc, expriment des états et des sentiments de la vie (tristesse, souffrance, joie, stress…), mais l’artiste dit « ne pas rechercher, spécialement, une réaction de la part du visiteur » qu’elle invite plutôt « à la contemplation et à la méditation ».
La plasticienne, qui a suivi des études d’Arts plastiques en France et qui a mené, dans les années 80, une expérience dans le théâtre, précise que « ses oeuvres sont une recherche de la quintessence à travers une plongée dans les profonds de l’objet.
A travers, l’exposition « A l’ombre de l’arbre pur », le visiteur découvre que cette plasticienne, appartenant au Mouvement avant-gardiste de l’esthétique de l’Art plastique, s’est inspirée, dans nombre de ses toiles, de formes propres à la calligraphie arabe et que « certaines oeuvres, déclinées en plusieurs toiles, sont en fait une seule et même ooeuvre », souligne l’artiste peintre.
L’objectif pour cette plasticienne, dont les oeuvres proposent une vision contemplative des objets reflétant l’influence de la philosophie hindouiste, est de « hisser son art à la découverte de la quintessence des objets ».
Dans le domaine du théâtre, Hamida Chellali est considérée comme étant la première metteur en scène algérienne. Elle s’est également distinguée dans l’interprétation et le décor. En 1981, elle a mis en scène pour le Théâtre national algérien (TNA) une pièce pour enfant intitulée « Le petit poisson bleu ».
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TIZI-OUZOU – Le prix « Mohia d’or » de la meilleure dramaturgie en tamazight est « institutionnalisé » par le ministère de la culture, à partir de cette année, a indiqué samedi à Tizi-Ouzou, Nabila Goumeziane, directrice locale de la culture.
Ce concours, instauré au niveau local en 2014 et qui est à sa 5ème édition, sera promu désormais à l’échelle nationale. « Le ministère de la culture a décidé de soutenir le concours afin de mettre en relief l’œuvre de Mohia, l’écriture dans le domaine du 4ème art et la promotion de la langue amazigh », a-t-elle précisé, à l’occasion des 10èmes journées théâtrales en hommage au dramaturge disparu le 7 décembre 2004.
Il sera décerné chaque année au meilleur texte dramaturgique écrit en tamazight, en garantissant sa diffusion à l’échelle nationale et accompagné par l’octroi d’une compensation conséquente a son auteur. Un appel à participation sera lancé incessamment et le prix sera décerné au mois d’avril prochain.
« Son œuvre, fruit de plus de trente années de travail, d’interprétation et de réflexions philosophiques, constitue un gisement littéraire inépuisable d’expression amazighe et une œuvre novatrice monumentale qui mérite d’être promue et étudiée », a-t-elle encore souligné lors d’une allocution à l’ouverture de ces journées.
Son nom et son œuvre, a-t-elle ajouté, demeurent « incontournables et resteront une référence dans la connaissance de notre patrimoine culturel » estimant qu’il est « nécessaire, de nos jours, que son legs puisse être mieux exploité et plus enrichi ».
Par ailleurs, des universitaires, participants à une conférence sur son œuvre ont soutenu que celle-ci « constitue une preuve de grande réceptivité qui caractérise la langue et la culture amazighs » qui, de ce fait, « peut aussi, aisément être une langue émettrice envers ces cultures desquelles elle reçoit ».
« La profusion des œuvres traduites ou adaptées par Mohia de différentes langues vers sa langue maternelle prouve qu’elle possède d’énormes capacités de réceptivité et d’ouverture sur les autres cultures auxquelles elle peut aussi donner » a souligné, à ce propos, Amar Laoufi, enseignant de littérature kabyle au département de langue et culture amazighes de l’université de Bouira.
Il a été, également, déploré par ces universitaires lors de cette rencontre « la rétention de plusieurs enregistrements de productions inédites » du dramaturge qui a « toujours refusé de son vivant de faire un usage commercial de ses œuvres ». Celle-ci, a-t-on indiqué, à l’occasion, fait l’objet d’une trentaine de travaux universitaires de licence, 3 magisters et 4 travaux de doctorat.
Organisées par la direction locale de la culture en collaboration avec l’assemblée populaire communale (APC) d’Iboudrarène et la famille Mohia, ces journées commémoratives du 14éme anniversaire de la disparition du poète et dramaturge seront marquées par des expositions permanentes de son œuvre, des témoignages et la présentation de certaines de ses pièces théâtrales.
Plus connu sous le nom de Mohand Ouyahia, Abdellah Mohya, est né le 1er novembre 1954 à Azazga. Après des études universitaires à Alger, il s’installa à Paris durant les années 1970 où il rejoint le groupe d’études berbères et se consacra à la production théâtrale en tamazight et aussi à l’adaptation d’illustres auteurs.
Parmi ses œuvres, « Si Pertuff », traduction de la pièce « Tartuffe » de Molière, Muhend Ucaban adaptation de « Le ressuscité » de Lu Sin ou alors « Am win Yettrajun Rebbi » traduction de la pièce de Bekett « En attendant Godot » ou « la jarre » de Luigui Pirandello. Il a été, également, l’auteur de textes interprétés par plusieurs chanteurs tels le groupe Imazighen Imula, Matoub Lounès et Lounis Ait Menguellet.
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CONSTANTINE – La brigade de recherche et d’investigation (BRI) relevant de la sûreté de wilaya de Constantine a démantelé un réseau composé de cinq (5) individus spécialisé dans le trafic de drogue et de psychotropes, a-t-on appris samedi auprès de la cellule de la communication et des relations publiques de ce corps de sécurité.
L’opération a été menée sur la base de renseignements faisant état de l’activité d’un réseau criminels dans le trafic de drogue et la vente d’une quantité considérable de psychotropes à la nouvelle ville Ali Mendjeli, a précisé la même source.
Les investigations effectuées par les services de la police ont permis l’identification des membres de ce réseau et le lieu de commercialisation de leur « marchandise », a indiqué la même source, ajoutant qu’une souricière a été tendue aux membres de ce réseau et s’est soldée par, outre l’arrestation du groupe, la saisie de 870 comprimés psychotropes, une somme d’argent et une moto utilisée par l’un des membres de ce réseau.
Un dossier juridique a été établi à l’encontre des mis en cause, âgés entre 23 et 29 ans, qui ont été présentés devant la justice sous les chefs d’inculpation de « possession, stockage et attribution de drogue dans le cadre d’un réseau criminel organisé » et « non respect des lois régulant l’utilisation des médicaments hallucinogènes ».
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Le chiffre grossit quasiment tous les quarts d’heure. Plus de 730 personnes ont déjà été interpellées en fin d’après-midi, samedi 8 décembre, en marge de « l’acte 4 » de la mobilisation des « gilets jaunes » à Paris. Un nombre qui n’avait même pas été atteint samedi dernier, avec 412 personnes interpellées au total.
Cette journée s’annonçant particulièrement violente, la préfecture de police de Paris a mis en place une stratégie visant à filtrer les individus avant même qu’ils ne gagnent la capitale. Objectif : tenter d’éviter les débordements redoutés.
« Certaines personnes étaient identifiées et signalées en raison de leurs appels à la violence sur les réseaux sociaux. Elles étaient donc frappées par un interdit préfectoral, prohibant leur accès aux zones de manifestation »,explique une source policière à franceinfo. Une information confimée par Laurent Nunez, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur, sur le plateau du 13 heures de France 2 samedi : « Les services de police judiciaire ont travaillé pour confondre les auteurs d’exaction et de menaces, interpellés tout au long de la semaine et au petit matin », a-t-il explique. Au total, « 29 meneurs, membres de l’ultradroite ou de l’ultragauche ou de la frange radicalisée des gilets jaunes » ont été interpellés, a-t-il précisé.
Des boules de pétanque et des couteauxDes contrôles ont également été menés, toujours via un arrêté pris par la préfecture ou sur réquisition du procureur de la République, aux péages situés autour de Paris et dans les gares de la capitale, pour procéder à une fouille des sacs et des véhicules et saisir des armes ou des objets. « Plus de 5 000 personnes ont été contrôlées sur les axes et péages », indique la gendarmerie nationale sur Twitter.
Parmi les saisies effectuées dans des coffres de voiture, on trouve des couteaux, des marteaux, des boules de pétanque, une batte de base-ball ou encore du matériel de protection.
« On ne vient pas faire de la pétanque sur les Champs-Elysées », ironise Philippe Capon, secrétaire général du syndicat Unsa-Police, interrogé par franceinfo. Selon lui, « on est sur un système de quadrillage faisant appel à la mobilité, la réactivité et la possibilité d’intervention des forces de l’ordre », qui tranche avec le dispositif de samedi dernier, beaucoup « plus statique ».
Des objets saisis par la préfecture de police de Paris, le 8 décembre 2018. (PREFECTURE DE POLICE DE PARIS) Des masques à gaz saisis par la préfecture de police de Paris, le 8 décembre 2018. (PREFECTURE DE POLICE DE PARIS)« Les personnes interpellées avec ce matériel ne sont pas forcément placées en garde à vue. Il leur est confisqué », reprend une source policière interrogée par franceinfo. Sur les 737 personnes interpellées samedi après-midi, 551 ont été placées en garde à vue, a annoncé la préfecture.
Les forces de l’ordre pratiquent aussi la fouille systématique aux abords des lieux de manifestation, et des personnes sont interpellées « sur site », à Paris, parfois par des policiers en civil. L’un d’entre eux, joint par franceinfo, estime que « pour l’instant, la situation n’à rien à voir avec la semaine dernière. Les barrages filtrant en préambule de cette manifestation ont pour le moment porté leurs fruits. Beaucoup d’individus ont été interpellés avant même d’avoir pu rejoindre les différents cortèges ».
Il fallait interpeller le plus tôt possible pour éviter de laisser le temps aux casseurs de s’organiser et de se rassembler.Un policier en civil à Parisà franceinfo
Pour traiter les gardes à vue, de nombreux officiers de police judiciaire ont aussi été réquisitionnés. Au niveau national, près de 1 000 personnes ont été interpellées et de 720 d’entre elles placée en garde à vue, région parisienne comprise. « Nous sommes prêts, déterminés et il y aura de nombreuses interpellations », a prévenu le secrétaire d’Etat au ministre de l’Intérieur.
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C’est une nouvelle attaque contre l’accord de Paris sur le climat. Le président américain Donald Trump a estimé, samedi 8 décembre, que le mouvement des « gilets jaunes » en France était la preuve que cet accord « ne marche pas ».
s ne marche pas si bien que ça pour Paris. Manifestations et émeutes partout en France. Personne ne veut payer de grosses sommes d’argent (…) dans le but peut-être de protéger l’environnement. Scandant ‘Nous voulons Trump !’ J’aime la France », a écrit sur Twitter le président américain alors que des manifestants défilaient dans le pays pour une quatrième journée d’actions.
Donald J. Trump@realDonaldTrump
The Paris Agreement isn’t working out so well for Paris. Protests and riots all over France. People do not want to pay large sums of money, much to third world countries (that are questionably run), in order to maybe protect the environment. Chanting “We Want Trump!” Love France.
Le locataire de la Maison Blanche avait déjà ironisé, mardi, sur les concessions faites par Emmanuel Macron aux « gilets jaunes » et estimé que l’accord de Paris était voué à l’échec. Cette nouvelle attaque de Donald Trump intervient au moment même où près de 200 pays sont réunis à Katowice, en Pologne, pour la COP24, la 24e conférence mondiale sur le climat.
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Le président américain Donald Trump a de nouveau balayé samedi les accusations de collusion de sa campagne en 2016 avec la Russie, mais il s’est bien gardé de commenter sa première mise en cause directe par la justice dans un dossier périphérique, celui des sommes d’argent versées à deux maîtresses présumées pour acheter leur silence.
« APRES DEUX ANS ET DES MILLIONS DE PAGES DE DOCUMENTS (et un coût au-dessus de 30.000.000 de dollars), PAS DE COLLUSION! », a tweeté de bon matin le locataire de la Maison Blanche.
Par touches successives, le procureur spécial Robert Mueller, chargé d’enquêter sur l’ingérence russe dans l’élection présidentielle de 2016, dresse le tableau d’une équipe Trump entretenant des contacts réguliers avec la Russie.
Dans une série de documents judiciaires publiés vendredi, il affirme ainsi qu’un intermédiaire russe a proposé à l’équipe de campagne de Donald Trump une coopération « politique » avec Moscou dès novembre 2015.
Michael Cohen, ex-avocat de Donald Trump, a reconnu avoir été en contact en novembre 2015 -huit mois avant que M. Trump ne soit investi comme le candidat du parti républicain- avec un Russe affirmant être « une personne de confiance » du gouvernement. Mais selon le mémo du procureur, M. Cohen a indiqué ne pas avoir donné suite à cette proposition.
Si aucun élément public n’apporte pour l’instant la preuve d’une collusion avec la Russie, les révélations vendredi montrent l’étendue des investigations menées par le bureau du procureur spécial.
Et l’inquiétude est palpable chez le président américain, mesurée par son nombre de tweets consacrés à l’enquête qu’il qualifie à tout va de « chasse aux sorcières » et au procureur Mueller, qu’il dénigre sans cesse.
– « Agi en coordination » avec Trump –
Mais les documents publiés vendredi contiennent une autre révélation de taille. La responsabilité personnelle de Donald Trump pourrait être engagée dans l’achat du silence de deux maîtresses présumées – Karen McDougal, une playmate du magazine Playboy et Stormy Daniels, actrice pornographique – afin d’éviter un scandale sexuel avant l’élection présidentielle.
L’homme clé de ce dossier est Michael Cohen, ancien avocat et homme de confiance du magnat de l’immobilier.
Dans un document judiciaire dévoilé vendredi soir, l’homme de 52 ans est présenté comme « ayant joué un rôle central » pour empêcher ces deux femmes disant avoir eu une liaison avec son patron de raconter publiquement leur histoire.
« Comme Cohen l’a lui-même reconnu, pour ces deux paiements, il a agi en coordination et sous la direction » du candidat Donald Trump.
« En relation avec les deux paiements, Cohen a agi avec l’intention d’influencer l’élection présidentielle de 2016 », dit le procureur de New York pour qui les versements d’argent à ces deux femmes constituent par conséquent des financements de campagne illégaux.
« Pendant la campagne, il y a eu violation de la loi (…) Et maintenant nous avons le président impliqué dans cela », a réagi sur CNN John Garamendi, membre démocrate de la Chambre des représentants, évoquant avec beaucoup de prudence la possibilité d’une procédure de destitution du président, très hypothétique dans la configuration politique actuelle.
Donald Trump est de son côté resté muet sur cette mise en cause.
Michael Cohen s’était entendu avec le magazine National Enquirer, dirigé par un ami de Donald Trump, pour qu’il achète l’exclusivité de l’histoire de Karen McDougal. Avec pour but de l’étouffer.
Et l’ex-avocat a avancé de sa poche les 130.000 dollars payés à Stormy Daniels pour le prix de son silence.
Les services du procureur de New York ont travaillé en concertation avec Robert Mueller qui a obtenu la collaboration de Michael Cohen dans l’enquête russe. Ils ont estimé que les actes de l’ex-avocat dépeignaient un « comportement criminel grave » et ont demandé pour lui une importante peine de prison. Il sera fixé là-dessus mercredi prochain.
– Mensonges de Manafort –
Dans l’enquête russe aux ramifications complexes, M. Mueller a aussi détaillé vendredi tous les mensonges reprochés à Paul Manafort, l’ex-directeur de campagne de Trump, qui avait pourtant promis de coopérer avec le procureur spécial et risque maintenant une peine de prison plus sévère.
M. Manafort, qui est poursuivi pour des malversations antérieures à 2016, aurait notamment menti sur ses contacts avec un homme d’affaires russe, Konstantin Kilimnik, que les responsables américains soupçonnent de travailler pour les services renseignements de Moscou.
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Donald Trump a annoncé samedi la nomination au poste de chef d’état-major américain du général Mark Milley, actuel chef d’état-major de l’armée de terre, infligeant une nouvelle rebuffade au ministre de la Défense Jim Mattis.
Le président américain a en effet écarté le candidat favori de M. Mattis pour la nomination du plus haut gradé américain, un poste qui façonnera désormais le Pentagone pendant quatre ans.
Le général Milley, un brillant officier de 60 ans diplômé de l’université de Princeton qui a notamment participé aux guerres d’Irak et d’Afghanistan, succèdera ainsi au général Joe Dunford, nommé à ce poste à 2015 par Barack Obama pour deux ans, et maintenu en place par M. Trump en 2017 pour un deuxième mandat de deux ans.
Le général Milley, dont la nomination doit être approuvée par le Sénat, bénéficiera d’une nouvelle loi adoptée en 2017 pour doubler la durée des mandats du chef d’état-major et de son adjoint pour qu’ils assurent une continuité militaire malgré les changements d’administration.
« Je suis reconnaissant envers ces deux hommes incroyables pour leurs services rendus à notre pays », a indiqué le président américain, après avoir annoncé son choix sur Twitter.
Le général Dunford a aussitôt félicité son successeur, par la voix de son porte-parole, le colonel Patrick Ryder. Il « a servi aux côtés du général Milley en temps de paix et au combat, et il a la plus haute estime pour ses capacités de leadership », a ajouté le porte-parole.
M. Trump a précisé que la date de la passation de pouvoir entre les deux hommes était « encore à déterminer », un signe que le départ du général Dunford, qui devait prendre sa retraite en octobre 2019, pourrait être précipité.
Le colonel Ryder a assuré que « tout laisse à penser que le général Dunford achèvera son mandat ».
– Réaction fraîche –
Selon plusieurs médias américains, qui citent des sources non-identifiées au Pentagone, M. Mattis aurait préféré à ce poste le chef d’état-major de l’US Air Force, le général David Goldfein, en vertu d’une tradition au Pentagone selon laquelle les diverses armes se succèdent à la tête de l’état-major.
Or aucun général de l’armée de l’Air n’a dirigé l’état-major américain depuis 2005. Le général Dunford est issu du corps des Marines.
Mais Donald Trump, qui a rencontré les deux hommes, aurait préféré la personnalité expansive du général Milley, qui émaille ses discours d’humour et de références historiques, à la retenue cérébrale du général Goldfein, très respecté au sein de l’US Air Force.
La réaction du ministère de la Défense à l’annonce du président a d’ailleurs été plutôt fraîche.
« Nous sommes au courant du choix du président et nous partageons sa confiance dans le général Mark Milley », a indiqué un porte-parole du Pentagone, le lieutenant-colonel Mike Andrews.
« Le ministère de la Défense reste totalement focalisé sur la défense de notre pays », a précisé le porte-parole dans un très bref communiqué.
Les divergences de M. Mattis avec l’hôte de la Maison Blanche se sont multipliées au fil des mois, comme sur l’accord nucléaire avec l’Iran, que M. Trump a dénoncé en mai alors que le chef du Pentagone voulait le préserver, ou la création de la Force de l’espace à laquelle il s’opposait mais que M. Trump a exigée, ou encore le déploiement de soldats américains à la frontière avec le Mexique à l’approche des élections de mi-mandat, qu’il a été contraint d’accepter.
M. Trump avait laissé entendre vendredi qu’il annoncerait cette nomination lors du traditionnel match de football américain Army/Navy, prévu dans l’après-midi de samedi, mais il a finalement choisi Twitter pour faire cette annonce tôt dans la matinée.
M. Mattis et le général Dunford doivent assister avec le président à ce match, qui oppose chaque année la prestigieuse académie militaire de West Point à l’académie navale d’Annapolis dans le cadre du championnat universitaire de football américain.
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