France24 / Afrique

Le 18 juin se tiendra au Mali le référendum sur une nouvelle Constitution, comme l’a annoncé la junte au pouvoir début du mois dernier. Les anciens rebelles de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) et la plateforme du CSP-PSD maintiennent leur opposition à ce référendum constitutionnel. Cette consultation est la première étape engagée par les militaires au pouvoir vers des élections en février 2024.

À la une de la presse, ce lundi 12 juin, le plan d'aide financière proposé par l'Union européenne à la Tunisie, pour l’aider à surmonter la crise économique et lutter contre l’immigration. Le sauvetage de quatre enfants indigènes, retrouvés en vie après 40 jours d’errance dans la jungle colombienne. La victoire, hier, de Novak Djokovic, en finale de Roland-Garros, son 23e titre en Grand chelem. Et quelque conseils pratiques pour les vacances qui approchent à grands pas.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, en visite à Tunis dimanche, accompagnée de la cheffe du gouvernement italien et du Premier ministre néerlandais, a proposé un "renforcement du partenariat" avec la Tunisie. Ce plan inclut un soutien à la lutte contre l'immigration clandestine, avec une aide financière immédiate de 150 millions d'euros pouvant atteindre 900 millions d'euros à long terme.

L'armée et les paramilitaires en guerre au Soudan ont repris les combats dimanche matin, peu de temps après l'expiration d'un énième cessez-le-feu de 24 heures, négocié la veille par les médiateurs saoudiens. Cette nouvelle trêve a permis aux habitants de Khartoum de profiter d'un répit pour se ravitailler ou fuir la capitale.

L'armée et les paramilitaires en guerre au Soudan ont accepté un énième cessez-le-feu de 24 heures, entré en vigueur samedi matin et négocié la veille par les médiateurs américain et saoudien. Les précédentes trêves n'ont quasiment jamais été respectées depuis que le conflit a éclaté le 15 avril.

Le siège de l'hôtel, attaqué la veille par des islamistes radicaux shebab dans la capitale somalienne Mogadiscio, est terminé, ont annoncé, samedi, des médias locaux. Selon la police, six civils et trois membres des forces de l'ordre ont été tués.

Alors que l’armée et les paramilitaires en guerre au Soudan ont "accepté" un cessez-le-feu de 24 heures, l'émissaire de l'ONU, l'Allemand Volker Perthes, a été déclaré "persona non grata" par le gouvernement soudanais, qui l'accuse d'avoir une responsabilité dans la guerre en cours depuis plusieurs mois. Sur le terrain, des affrontements se poursuivent aux abords du plus important complexe militaire du pays.

Un Casque bleu a été tué et huit autres ont été gravement blessés vendredi au cours d'une attaque près de Tombouctou, dans le nord du Mali, pays en proie à la propagation jihadiste et aux violences de toutes sortes, a indiqué l'ONU.

Après l'agence d'aide internationale du gouvernement américain, le Programme alimentaire mondiale a annoncé, vendredi, suspendre une partie de son aide alimentaire à l'Éthiopie à cause de détournements. Environ 20 millions de personnes, soit 16 % des 120 millions d'Ethiopiens, dépendent de cette aide, selon l'agence humanitaire de l'ONU (Ocha). 

Volker Perthes, représentant spécial du Secrétaire général pour le Soudan et Mission intégrée des Nations Unies pour l’assistance à la transition au Soudan (Minuats), n'est plus le bienvenu dans le pays, a annoncé jeudi le gouvernement soudanais, qui l'accuse d'être responsable de la guerre entre l'armée et les troupes paramilitaires. L'ONU a jugé cette décision "contraire" aux principes des Nations unies et maintient l'émissaire dans ses fonctions.

Six personnes ont été tuées, vendredi, au Sénégal dans des heurts entre la police et des partisans de l'opposant Ousmane Sonko, condamné jeudi à deux ans de prison, ce qui porte à 15 le nombre de morts en deux jours, a indiqué le gouvernement. Samedi, l'armée était toujours déployée à Dakar. 

Six personnes ont été tuées, vendredi, au Sénégal dans des heurts entre la police et des partisans de l'opposant Ousmane Sonko, condamné jeudi à deux ans de prison, ce qui porte à 15 le nombre de morts en deux jours, a indiqué le gouvernement. Samedi, l'armée était toujours déployée à Dakar. 

L'armée est déployée dans la capitale sénégalaise, où les activités ont repris après des heurts, déclare la correspondante de France 24 à Dakar, Sarah Sakho. Jeudi et vendredi, des affrontements entre la police et des partisans de l'opposant Ousmane Sonko ont fait 15 morts et de nombreux dégâts. Des appels à manifester continuent à circuler sur les réseaux sociaux, dont l'accès est toujours restreint. 

En Afrique du Sud, afin d’enrayer au plus vite la propagation du choléra dans la région d'Hammanskraal, près de Pretoria, les autorités ont mis en place un hôpital de campagne à Kanana. Depuis le mois de février, au moins 24 personnes ont perdu la vie et plus de 170 cas ont été signalés.

Les Maliens seront appelés aux urnes à l'occasion du référendum constitutionnel qui se tiendra le 18 juin, avec trois mois de retard. Les citoyens devront dire s'ils approuvent le projet de constitution, un scrutin test avant l'élection présidentielle de février 2024. "Les opposants craignent que l'armée en profite pour récupérer le pouvoir, au terme du processus de transition", explique Gauthier Rybinski, chroniqueur international France 24.

Ousmane Sonko, opposant numéro un au président sénégalais Macky Sall, a été condamné, jeudi, à deux ans de prison ferme pour "corruption de la jeunesse". Une peine qui, si elle est confirmée en appel, pourrait rendre cet ancien inspecteur des impôts candidat à la présidence du Sénégal en 2024 inéligible.

Les autorités sénégalaises ont déployé, vendredi, des forces armées dans Dakar, au lendemain d'un déchaînement de violence qui a fait neuf morts après la condamnation de l'opposant Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle de 2024 plus que jamais menacé d'inéligibilité.

Les Maliens seront appelés aux urnes à l'occasion du référendum constitutionnel qui se tiendra le 18 juin, avec trois mois de retard. Les citoyens devront dire s'ils approuvent le projet de constitution, un scrutin test avant l'élection présidentielle de février 2024. La campagne commence vendredi 2 juin à minuit. Décryptage de Cyril Payen, chroniqueur international France 24.