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Ghana - Burkina Faso : Des Burkinabè et Ghanéens de la frontière privés de reconnaissance officielle

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 12/11/2025 - 23:00

Hamile, frontière Ghana–Burkina Faso. À l'extrémité d'une route poussiéreuse, un pont réunit deux pays mais une seule communauté. Les habitants passent d'un côté à l'autre pour le commerce, les mariages ou la famille. Ici, l'identité est fluide. Pourtant, face aux autorités, une réalité plus dure surgit : sans papiers, ces vies entières deviennent administrativement invisibles.

Une vendeuse du marché, née au Ghana et n'ayant jamais quitté sa région, a tenté d'inscrire son fils aux examens scolaires. Le directeur lui a demandé un acte de naissance et la Ghana Card, un document aujourd'hui indispensable. Elle n'a aucun de ces justificatifs.

« Tout ce que je suis, c'est ici », murmure-t-elle. « Mais on me dit que je ne peux pas le prouver. »

Cette situation n'est pas isolée. Des milliers de familles vivant entre le Ghana et le Burkina Faso partagent un quotidien transfrontalier mais se retrouvent sans identité légale reconnue.

Les anciennes délimitations coloniales ont coupé des peuples unis par les langues, la culture et les liens de sang. Depuis, les systèmes administratifs ont remplacé la force par les formulaires, mais les exclusions demeurent.

L'obtention de la Ghana Card exige des documents de base, rarement disponibles dans les villages reculés. Les centres d'enregistrement sont éloignés, difficiles d'accès et les démarches longues.

« On ne devrait pas confondre identité et papiers », analyse Cassadee Orinthia Yan, chercheuse à la Maslow Quest Foundation. « Ce n'est pas parce qu'une existence n'a jamais été enregistrée qu'elle n'est pas réelle. Pourtant, l'État ne reconnaît que ce qu'il peut vérifier. »

Selon elle, cette situation crée une citoyenneté à deux niveaux : celle qui apparaît dans les registres et celle qui existe seulement aux yeux de la communauté.

Une invisibilité qui coûte cher

L'absence de documents empêche certains élèves de passer leurs examens. Des agriculteurs se voient refuser l'accès aux subventions d'engrais. Des enfants nés au Ghana, mais dont l'un des parents est Burkinabè, doivent multiplier les preuves pour obtenir la nationalité ghanéenne.

À Hamile, un représentant local résume d'une phrase : « Les familles et la vie quotidienne ne s'arrêtent pas à la frontière, mais l'administration s'arrête là où le pont commence. »

La libre circulation prônée par la CEDEAO se heurte ainsi à la rigidité des systèmes d'identification modernes. Une ligne invisible sépare les personnes reconnues de celles qui ne le sont pas.

Des efforts en cours, mais une confiance fragile

Les autorités ghanéennes assurent que des améliorations sont en cours : relance de l'impression des cartes, équipes mobiles dans les zones rurales, campagnes soutenues par l'UNICEF pour accroître la déclaration des naissances.

Cependant, les retards accumulés et le sentiment de favoritisme ont affaibli la confiance des populations concernées. Malgré la modernisation, beaucoup ont l'impression que la promesse d'égalité reste inaccessible.

« La technologie n'a de valeur que si elle est équitable », rappelle Yan. « Si les citoyens pensent qu'il faut connaître quelqu'un pour obtenir une carte, tout le système se délite. »

La course à la numérisation en Afrique de l'Ouest peut, sans inclusion, renforcer les fractures héritées de l'histoire.

Vivre pleinement ici et là-bas… mais officiellement nulle part

Quand le marché s'éteint dans la lumière rouge du soir, la commerçante reprend le chemin de sa maison, un pied au Ghana, l'autre au Burkina Faso. Pour sa famille, les frontières n'ont jamais été un obstacle. Pour l'État, elles définissent toute son existence.

« Je retournerai le mois prochain », dit-elle en serrant son dossier. « Peut-être qu'ils écriront enfin mon nom quelque part. »

Agbegnigan Yaovi (correspondant au Ghana)
Lefaso.net

Burkina/Solidarité nationale : Le CHU Yalgado Ouédraogo offre 200 bons de soins à des familles des héros tombés pour la patrie

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 12/11/2025 - 22:55

En signe de solidarité et de reconnaissance envers les Forces de défense et de sécurité (FDS) tombées pour la nation, le Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo a offert 200 bons de consultation et d'examens biologiques à leurs familles. La remise a eu lieu ce mercredi 12 novembre 2025 au service de l'Action sociale des armées.

C'est dans une atmosphère empreinte d'émotion et de recueillement que le Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) a procédé à la remise officielle de 200 bons de consultation et d'examens biologiques destinés aux familles des Forces de défense et de sécurité (FDS) tombées pour la patrie.

La cérémonie, présidée par la capitaine Arlette Ouédraogo, directrice centrale de l'Action sociale et des services psychologiques des armées, s'est déroulée dans les locaux de la direction centrale, en présence du directeur général du CHU-YO, Ousmane Néré.

Au-delà de la portée symbolique, l'ambiance était à la fois solennelle et fraternelle. Les échanges ont mis en lumière la profonde reconnaissance de la société civile envers ceux qui, au péril de leur vie, défendent l'intégrité du territoire national.

Ousmane Néré, directeur général du CHU-YO, réaffirme l'engagement du personnel hospitalier aux côtés des FDS

Conduisant la délégation du CHU-YO, le directeur général Ousmane Néré a expliqué que ce geste est avant tout le fruit d'une initiative collective des travailleurs de l'hôpital, désireux de manifester leur solidarité envers les familles des héros de la nation. « Nous sommes ici au nom de l'ensemble du personnel du CHU Yalgado Ouédraogo pour apporter notre contribution à l'effort national de solidarité envers les FDS et leurs familles », a-t-il déclaré.

La capitaine Arlette Ouédraogo, directrice centrale de l'action sociale et des services psychologiques des armées, saluant l'initiative du CHU-YO

Chaque bon, d'une valeur de 15 000 FCFA, permettra aux ayants droit de bénéficier gratuitement de consultations médicales ou d'examens biologiques au CHU-YO. Ces bons, a précisé le directeur général, sont valables sans limitation de durée et couvrent toutes les pathologies prises en charge par l'établissement. « C'est une manière pour nous, personnels de santé, de dire que nous sommes aussi des FDS à notre manière, sur nos postes de travail, en contribuant à soulager la douleur des familles endeuillées et à soutenir l'armée dans son combat pour la défense de la nation », a-t-il ajouté.

En réceptionnant le don, la capitaine Arlette Ouédraogo a salué un geste « noble et porteur de sens ». « La venue du CHU Yalgado Ouédraogo dans nos locaux est à saluer. Ce geste traduit un lien fort entre l'armée et la nation », a-t-elle affirmé, avant d'ajouter que « de telles initiatives rappellent que la défense de la patrie est une œuvre collective ».

Remise officielle des bons de soins à la directrice centrale de l'Action sociale et des services psychologiques des armées

Selon elle, cet appui ne se limite pas à une aide matérielle : il véhicule un message de solidarité, d'unité et d'espérance pour les familles qui continuent de porter le deuil de leurs proches. « Ce geste contribue à renforcer la cohésion nationale et à rappeler que l'armée n'est pas isolée dans son combat. Elle fait partie intégrante de la nation qu'elle protège », a-t-elle insisté.

Dans un contexte sécuritaire fragile, de telles initiatives prennent une valeur symbolique et humaine considérable.

Le don du CHU-YO s'inscrit dans cette dynamique d'entraide nationale, où chaque institution, publique ou privée, est appelée à jouer sa part pour soutenir les forces engagées sur le front et leurs familles.

« Nous lançons un appel à toutes les institutions publiques, aux acteurs du secteur privé et à chaque citoyen burkinabè à se sentir concernés par la cause des FDS. Ces hommes et ces femmes se battent jour et nuit pour que le Burkina Faso reste debout », a exhorté la capitaine Arlette Ouédraogo.

Remise d'une médaille symbolique au directeur général du CHU-YO en guise de remerciement

Pour immortaliser cet acte, la Direction centrale de l'action sociale et des services psychologiques des armées a remis une médaille symbolique au directeur général du CHU-YO, en signe de reconnaissance.

Dans le livre d'or de la direction, Ousmane Néré a inscrit ces mots : « Le CHU Yalgado Ouédraogo exprime à toutes les Forces de défense et de sécurité sa fierté et son admiration pour les efforts et sacrifices consentis dans la restauration de la paix et de la sécurité. Ce don traduit notre détermination, notre engagement et notre patriotisme aux côtés des FDS et de leurs familles. Paix et sécurité pour notre chère patrie. La patrie ou la mort, nous vaincrons. »

Ces mots, empreints de dignité et de conviction, résument le message que le CHU-YO souhaite transmettre : la solidarité nationale ne se décrète pas, elle se vit et se prouve par des actes.

À travers ce geste, le CHU Yalgado Ouédraogo affirme son rôle dans la construction d'une société plus juste et plus solidaire, reconnaissante envers ses défenseurs.

Ousmane Néré, inscrivant un message de patriotisme et de solidarité dans le livre d'or de la direction centrale de l'Action sociale des armées

Cette démarche illustre la vision d'un service public engagé, où la santé devient aussi un instrument de cohésion sociale.

En conjuguant humanisme et patriotisme, le centre hospitalier rappelle que la grandeur d'une nation se mesure aussi à la manière dont elle honore la mémoire de ses enfants tombés pour elle.

Anita Mireille Zongo (stagiaire)
Lefaso.net

SOTRACO : Des sanctions infligées à plusieurs agents pour fautes graves

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 12/11/2025 - 22:53

La Société de transport en commun (SOTRACO) a annoncé avoir pris des mesures disciplinaires à l'encontre de plusieurs de ses agents, à la suite de manquements constatés dans l'exercice de leurs fonctions.

Les 3, 4 et 5 novembre 2025, le conseil de discipline de l'entreprise s'est réuni à Bobo-Dioulasso pour examiner divers cas de fautes graves. À l'issue des délibérations, plusieurs sanctions ont été prononcées, allant de la mise à pied à l'avertissement, en passant par des actions de sensibilisation.

Les décisions prises se répartissent comme suit :

Mise à pied de 08 jours : 4 machinistes

Mise à pied de 03 jours : 2 machinistes, 1 agent contrôleur et 1 aide-mécanicien

Mise à pied de 02 jours : 1 machiniste

Mise à pied de 01 jour : 3 agents contrôleurs

Avertissement : 10 machinistes

Sensibilisation : 5 machinistes, 1 régulateur principal et 1 agent contrôleur

La Direction générale de la SOTRACO a rappelé à cette occasion son attachement à la rigueur et à la discipline professionnelle au sein de la société. Elle a également invité l'ensemble du personnel à faire preuve d'une vigilance accrue sur la route afin d'assurer la sécurité des passagers et la qualité du service public.

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Source : SOTRACO

Tournoi Espoir Afrique des moins de 20 ans niveaux 2 et 3 : Un rapprochement entre différents types d'arts martiaux

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 12/11/2025 - 22:50

Environ 80 pratiquants de moins de 20 ans, d'horizons divers, en kung fu wushu, taekwondo, shotokan, en tai jitsu se sont produits le 9 novembre 2025 à Ouagadougou, à l'initiative du mouvement Espoir Afrique (Esafrique) de Me Christian Ouoba. Les pratiquants des deux sexes entre 10 et 19 ans, ont rivalisé en katas et combats.

Le gymnase de l'ISSDH (ex INJEPS), grouillait de jeunes pratiquants d'arts martiaux, dont l'âge est compris entre 10 et 19 ans le 9 novembre 2025. Près de 80 pratiquants et pratiquantes, issus de différentes écoles, du kung fu wushu, du taekwondo, du shotokan, du tai jitsu, ont fait valoir leurs niveaux d'apprentissages en katas individuels (avec arme ou sans arme) et en équipes, et dans des combats. Après la phase éliminatoire, les meilleurs ont été retenus pour les finales.

Me Ouoba en kimono et un parent portant les médailles aux vainqueurs.

Il y a eu deux phases : combats et techniques. Les tout jeunes pensionnaires ont fait voir ce qu'ils ont appris dans des combats et en katas, sous la supervision d'un jury de cinq arbitres et sous les regards attentionnés des parents et sympathisants d'arts martiaux. Les passages en katas, tout comme dans les combats, ont été sanctionnés par des drapeaux noirs et rouges des arbitres aux couleurs des ceintures portées. À l'issue des épreuves, les meilleurs dans chaque catégorie niveaux 1 ou 2 ont reçu des médailles.

Les tout jeunes en démonstration de katas collectif.

Certains enfants se sont particulièrement distingués en katas et en combats. Les tout-petits ont fait voir de meilleures prédispositions de futurs grands combattants. Me Soari Christian Ouoba, promoteur du tournoi, trouve des motifs de satisfaction. « Je suis satisfait de l'activité. Elle a connu plus d'engouements que les années précédentes. L'objectif c'est de créer un cadre de rapprochement entre pratiquants de différents types d'arts martiaux, afin de créer l'unicité autour des arts martiaux, c'est là que notre message qui véhicule la paix, la sagesse, l'humilité, l'entraide va plus porter », se réjouit-il.

Il a poursuivi en faisant savoir que grâce aux cotisations, l'organisation a pu augmenter les récompenses, mais la mobilisation des ressources n'est pas aisée, et parfois c'est avec les moyens de bord qu'ils font. Et de préciser que cette activité qu'ils viennent de faire est en fait le lancement de la saison, et d'autres activités vont suivre.

Les combats chez les grands ont été disputés.

Me Soari Christian Ouoba, est l'initiateur du projet Esafrique, qui veut dire Espoir Afrique. C'est un mouvement de jeunesse qui entend promouvoir le développement par la pratique des arts martiaux, des sports de combat. Le principe fondamental, c'est fonder l'esprit dans la dignité, pour servir l'humanité.

Barthélemy Kaboré (Collaborateur)
Lefaso.net

Burkina/Transport ferroviaire : Bobo-Dioulasso accueille la première édition des Journées nationales du transport par rail

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 12/11/2025 - 22:48

Dans la dynamique de redynamisation du secteur ferroviaire burkinabè, Bobo-Dioulasso va abriter les 14 et 15 novembre 2025 la première édition des Journées nationales du transport par rail (JNTR). Cet événement sera un moment de communion, de mémoire et de projection pour bâtir « un rail plus fort, plus compétitif et au service du développement national ». Il est placé sous la présidence du ministre des infrastructures et du désenclavement, Adama Luc Sorgho. L'information a été donnée ce mercredi 12 novembre 2025 à Bobo-Dioulasso, au cours d'une conférence de presse.

La rencontre avec les professionnels de médias, tenue à Bobo-Dioulasso, a permis de présenter les objectifs, les enjeux et les attentes de ces journées dédiées au transport ferroviaire. Le principal conférencier, Firmin Bagoro, directeur général de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B), lors de sa déclaration, n'a pas manqué ainsi de revenir sur l'importance du chemin de fer dans l'histoire économique du Burkina Faso.

Il a rappelé que le rail Abidjan-Ouagadougou, mis en service au début des années 1900, a été un vecteur majeur de croissance et d'intégration régionale. « Le chemin de fer a longtemps constitué le principal moyen de transport des personnes et des biens sur le corridor Abidjan-Ouagadougou, avant de connaître plusieurs mutations institutionnelles », a-t-il souligné.

De la Régie des chemins de fer Abidjan-Niger (RAN) à la Société des chemins de fer du Burkina (SICF) en passant par la Société ivoirienne des chemins de fer (SICF) et la concession actuelle confiée à SITARAIL, le réseau ferroviaire a traversé plusieurs phases qui ont marqué l'histoire commune entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso. Ces transformations, dit-il, ont conduit à la création de deux structures de patrimoine ferroviaire : la Société ivoirienne du patrimoine ferroviaire (SIPF) et la SOPAFER-B pour le Burkina Faso.

Les journalistes présents à la conférence de presse

Un cadre de réflexion et de relance

Selon le directeur général de la SOPAFER-B, Firmin Bagoro, la tenue de cette première édition des Journées nationales du transport par rail (JNTR) coïncide avec le 30ᵉ anniversaire de la société, « un moment symbolique pour repenser l'avenir du rail burkinabè ». Ainsi, face aux défis technologiques, aux exigences logistiques modernes et à la fin prochaine de la concession actuelle, il est donc temps, a-t-il insisté, de définir une nouvelle vision nationale pour la réhabilitation du réseau, la connexion des industries locales et la mise en œuvre de projets d'interconnexion régionale.

Ces journées permettront ainsi de dresser un état des lieux du transport ferroviaire, de promouvoir les potentialités du secteur, de partager les réformes en cours et de rendre également hommage aux femmes et aux hommes qui ont contribué à l'épopée du rail Abidjan-Ouagadougou-Kaya. « Cette rencontre nationale se veut un cadre d'échanges, de réflexion et de valorisation du rail burkinabè », a-t-il laissé entendre.

Plusieurs activités vont ponctuer ces journées, dont une excursion en train sur le trajet Bobo-Darsalamy, afin de redonner le goût de voyager avec le train à la population. Il est attendu donc environ 500 participants à cette édition. La cité de Sya, véritable berceau du développement ferroviaire, a été choisie pour abriter cette première édition. « Ce sera un moment de communion, de mémoire et de projection pour bâtir ensemble un rail plus fort, plus compétitif et au service du développement national », a déclaré M. Bagoro.

Firmin Bagoro rappelant la mission fondamentale de la SOPAFER-B

Il a également rappelé la mission fondamentale de la SOPAFER-B, qui consiste entre autres à gérer le patrimoine ferroviaire de l'État, à suivre l'exploitation du service concédé et à assurer la maîtrise d'œuvre des travaux liés aux infrastructures et matériels ferroviaires. Pour le gouvernement burkinabè, le développement d'un réseau ferroviaire national reste une priorité stratégique. Il s'agit non seulement de réduire les coûts d'entretien des routes, mais aussi de renforcer la mobilité des personnes et des biens, tout en consolidant l'intégration régionale et la souveraineté économique du pays.

Le directeur général de la SOPAFER-B a renouvelé ses remerciements aux médias pour leur accompagnement constant. Il reste convaincu que leur rôle est essentiel pour porter le message du rail à toutes les couches de la société et faire des JNTR un événement national d'envergure et de fierté.

Romuald Dofini
Lefaso.net

Professionnalisation et facilitation du transport routier de marchandises : L'OCOD-BF renforce les capacités des acteurs à Bobo-Dioulasso

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 12/11/2025 - 22:47

Dans la matinée de ce mercredi 12 novembre 2025, le ministre de l'économie et des finances, le Dr Aboubacar Nacanabo, représentant le Premier ministre, a présidé la cérémonie d'ouverture d'un atelier de sensibilisation des acteurs du transport routier des marchandises. Cet atelier, qui se déroule les 12 et 13 novembre 2025 à Bobo-Dioulasso, vise à outiller et à sensibiliser les acteurs entrant dans le cadre du transport routier de marchandises.

Placé sous le thème « Professionnalisation et facilitation du transport routier de marchandises au Burkina Faso », le présent atelier vise à sensibiliser l'ensemble des acteurs du transport routier de marchandises au Burkina Faso sur les enjeux, les avantages et les exigences de la professionnalisation du secteur afin d'assurer la facilitation, la sécurité, la conformité, la performance, et la compétitivité du secteur et de l'économie.

À en croire le ministre en charge des finances, le transport joue un rôle essentiel dans l'approvisionnement du pays et dans la dynamique économique d'ensemble. « Conscient de l'importance du transport dans notre économie, il était de bon ton que nous soyons là, pour passer le message qui permet aux transporteurs de comprendre le rôle important qu'ils ont à jouer dans notre économie, l'importance que l'État accorde à leur activité, mais aussi leur dire qu'ils doivent davantage se professionnaliser, se responsabiliser pour pouvoir contribuer efficacement à l'essor économique du Burkina Faso », a-t-il expliqué.

Les participants à l'atelier de l'OCOD-BF.

Selon lui, les différentes communications qui seront présentées au cours de ces deux jours de travaux vont permettre aux participants de mieux comprendre ce qui doit être fait pour la célérité des opérations douanières, comment aller à un transport beaucoup plus moderne et efficace, comment bénéficier des différents avantages qui sont offerts au niveau du code des investissements pour renouveler le parc des transporteurs. « Avec des véhicules trop vieux, le coût du transport devient élevé. Chose qui entraîne l'augmentation du coût des marchandises, d'où l'inflation », regrette-t-il.

Au sortir de cet atelier, le patron du département en charge des finances espère que des propositions importantes vont être faites pour pouvoir dresser un plan d'action qui va permettre de moderniser davantage le transport pour une économie beaucoup plus moderne et plus prospère pour le Burkina Faso. Dr Nacanabo rappelle que le transport routier n'est pas un simple service, il est le sang qui irrigue l'économie du pays, le souffle qui anime les marchés, le cœur qui rythme la vie du territoire. Sans un transport moderne, performant et discipliné, regrette-t-il, aucune souveraineté économique n'est possible. Raison pour laquelle, justifie-t-il, ce secteur devra être transformé avec l'audace et la détermination des bâtisseurs de la nation. Il reconnaît que les défis sont réels et que la lenteur, le désordre, la vétusté, la précarité des acteurs existent, mais un révolutionnaire ne se plaint pas, il agit et transforme les obstacles en opportunités et les difficultés en conquêtes. C'est pourquoi, poursuit-il, le Burkina Faso a engagé des réformes courageuses alignées sur les standards régionaux et continentaux. « Ces réformes ne sont pas technocratiques, elles sont stratégiques et pragmatiques. Elle vise à rétablir la discipline, à fluidifier les corridors, à réduire les coûts logistiques, à renforcer la sécurité et la transparence et à améliorer la compétitivité nationale », a-t-il prévenu.

Le ministre de l'Économie et des Finances, Dr Aboubacar Nacanabo.

À en croire les propos du Dr Aboubacar Nacanabo, professionnaliser et faciliter sont les deux jambes sur lesquelles marchera le nouveau transport burkinabè. « Professionnaliser, c'est structurer, c'est former, c'est élever les standards. Faciliter, c'est libérer, c'est accélérer, c'est simplifier », a-t-il éclairé. Il conseille de regarder vers la digitalisation totale des flux, vers une flotte renouvelée et moins polluante, vers des entreprises nationales fortes, vers une intégration régionale et continentale assumée, vers des corridors où règne la célérité et non la corruption. Aux participants, il souhaite qu'au sortir de l'atelier, les recommandations soient des leviers de transformation, pas des textes oubliés dans des tiroirs.

Président de l'OCOD-BF, le colonel des douanes Robert Kontogom précise qu'au cours de cet atelier, il y aura sept communications autour du thème principal, car le constat a montré que le secteur des transports n'est pas professionnel et qu'il existe des sociétés de transport qui ne disposent pas d'un agrément ou d'un document exigé. Il pense qu'un transporteur qui n'est pas professionnel ne se soucie pas du respect des textes alors que la professionnalisation rime avec la facilitation.

Photo de famille pour immortaliser l'atelier.

Robert Kontogom laisse entendre que le secteur des transports est un maillon important de la chaîne des opérations douanières pour un pays comme le Burkina Faso. Le thème central du présent atelier, dit-il, est une préoccupation majeure qui est d'actualité, car, ajoute-t-il, le secteur du transport, quoiqu'il soit vital pour l'économie, demeure fragile. « Selon les statistiques de la direction générale des transports terrestres et maritimes, plus de 50% du parc roulant est vétuste, ce qui compromet la rentabilité des opérations de transport. Plus de 30% des entreprises ou sociétés de transport sont informelles, évoluant des fois sans agrément de transport, qui est une exigence », a-t-il déploré.

Par ailleurs, M. Kontogom souligne que la multiplicité des postes de contrôle sur les corridors, le temps d'attente des véhicules et les frais non officiels acquittés par les conducteurs routiers occasionnent une augmentation de 15 à 20% du coût total du transport. Il faut rappeler que cet atelier se tient après celui tenu à Ouagadougou il y a une année.

Djaryigo Diarra
Lefaso.net

Bobo-Dioulasso : La SITARAIL soutient des étudiants avec des codes d'accès à la bibliothèque numérique YouScribe

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 12/11/2025 - 22:47

Dans le cadre de sa politique de responsabilité sociétale, la Société internationale de transport africain par rail (SITARAIL), filiale du groupe Africa Global Logistics (AGL), a procédé ce mercredi 12 novembre 2025 à la remise officielle de 300 codes d'accès à la bibliothèque numérique YouScribe au profit d'étudiants et d'établissements d'enseignement supérieur de Bobo-Dioulasso. La cérémonie de remise s'est tenue au Centre de formation professionnelle de SITARAIL. Ce, en présence de plusieurs responsables d'établissements, d'étudiants et de représentants de la société.

Cette initiative, selon les premiers responsables de la société, traduit la volonté de l'entreprise d'appuyer le monde éducatif à travers des actions concrètes. « Nous voulons ainsi contribuer à la formation des étudiants et renforcer leurs capacités de recherche documentaire. Cette action s'inscrit pleinement dans notre responsabilité sociétale d'entreprise », a expliqué Alexis Ouédraogo, représentant de SITARAIL au Burkina.

Les participants à la cérémonie de remise de code aux étudiants de Bobo-Dioulasso

Fidèle à sa mission de soutien à la formation des jeunes, cette activité n'est pas la première du genre. Après une belle expérience l'année passée, la société a décidé de reconduire l'initiative cette année. Filiale d'Africa Global Logistics (AGL), elle met à la disposition de 15 structures et écoles du Burkina, 1 450 codes d'accès illimité à la bibliothèque numérique YouScribe. Après la remise des codes aux bénéficiaires de Ouagadougou, cap est mis sur la ville de Sya, où trois structures ont bénéficié de 300 codes d'accès à cette bibliothèque numérique. Il s'agit des universités Nazi Boni (UNB) et Baba Coulibaly (UBC), ainsi que l'Ecole supérieure des métiers ferroviaires (ESMF).

Prenant la parole, le représentant de SITARAIL, Alexis Ouédraogo, a rappelé que cette action s'inscrit dans une dynamique entamée depuis l'année académique 2018-2019

Par ailleurs, la direction régionale en charge de l'enseignement supérieur a bénéficié de codes. À travers ce geste, la SITARAIL témoigne de son engagement en faveur de l'éducation et de la diffusion du savoir. Prenant la parole, le représentant de SITARAIL, Alexis Ouédraogo, a rappelé que cette action s'inscrit dans une dynamique entamée depuis l'année académique 2018-2019, à travers une phase pilote menée à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.

La remise symbolique des codes par le représentant de SITARAIL, Alexis Ouédraogo

« L'initiative se voulant pérenne, nous avons octroyé près de 1 500 codes l'année dernière à une douzaine d'établissements. Cette année, ce sont 1 450 nouveaux codes que nous mettons à la disposition d'une quinzaine de structures », a-t-il précisé. Selon lui, cette démarche vise à faciliter l'accès des étudiants et chercheurs à des ressources documentaires de qualité, à travers YouScribe, l'une des plus grandes bibliothèques numériques francophones, offrant plus d'un million d'ouvrages, dont 60 000 africains. « C'est une contribution modeste, mais significative, à la formation académique et professionnelle de nos futures élites », a-t-il ajouté.

Pour Alexis Ouédraogo, cette distribution de codes traduit la volonté de l'entreprise d'appuyer le monde éducatif à travers des actions concrètes. Il a également rappelé que l'activité avait déjà eu lieu la semaine précédente à Ouagadougou, au profit d'une douzaine d'établissements, dont l'université Joseph Ki-Zerbo.

Au nom des établissements bénéficiaires, Assimi Ben Diawara, directeur de la bibliothèque universitaire centrale de l'université Nazi Boni, a exprimé sa gratitude à SITARAIL

Une reconnaissance des bénéficiaires

Au nom des établissements bénéficiaires, Assimi Ben Diawara, directeur de la bibliothèque universitaire centrale de l'université Nazi Boni, a exprimé sa gratitude à SITARAIL. « Aujourd'hui, aucune recherche ne peut se faire sans passer par les ressources numériques. Dans un contexte où nos bibliothèques physiques sont souvent insuffisantes, cette initiative vient combler un grand besoin. Nous disons merci à SITARAIL pour cet appui précieux », a-t-il laissé entendre.

Au nom des établissements bénéficiaires, Assimi Ben Diawara, directeur de la bibliothèque universitaire centrale de l'université Nazi Boni, a exprimé sa gratitude à SITARAIL

En plus de cette action numérique, la SITARAIL s'investit directement dans la formation technique à travers ses deux centres de formation professionnelle à Abidjan et Bobo-Dioulasso, ainsi que l'École supérieure des métiers ferroviaires (ESMF), ouverte depuis 2016. L'école forme dans trois filières clés : l'exploitation ferroviaire, la maintenance industrielle, et la voie et les bâtiments. À travers cette nouvelle remise de codes YouScribe, SITARAIL réaffirme son engagement à accompagner la jeunesse burkinabè dans la quête du savoir, confirmant ainsi sa place d'entreprise citoyenne soucieuse de l'avenir du pays.

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

Coopération sanitaire Chine - Burkina Faso : Un partenariat stratégique au service d'une santé accessible et moderne

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 12/11/2025 - 22:45

L'ambassade de Chine a organisé une importante réunion d'échanges sur la coopération sanitaire sino-burkinabè, le mardi 11 novembre 2025, dans ses locaux à Ouagadougou. Autorités politiques, experts médicaux et les responsables humanitaires ont salué des décennies de solidarité. Ils ont dévoilé de nouvelles perspectives ambitieuses, orientées vers l'innovation technologique, le renforcement des capacités médicales, et l'amélioration concrète des soins de santé pour les populations burkinabè.

Depuis près d'un demi-siècle, la Chine occupe une place centrale dans le développement du système de santé burkinabè. La rencontre organisée dans les locaux de l'Ambassade de Chine a rappelé la profondeur de cette coopération, qui s'appuie sur une vision partagée : celle de la santé comme pilier fondamental du bien-être et de la stabilité d'une nation.

Dans son message d'ouverture, l'ambassadeur de Chine au Burkina Faso, Zhao Deyong, a souligné l'importance capitale de la santé dans les politiques publiques chinoises. Car selon lui, la Chine inscrit résolument la protection sociale dans ses priorités nationales, ce qui se reflète également dans son partenariat avec l'Afrique. « La santé publique constitue un domaine prioritaire pour chaque pays. Elle est aussi un domaine clé de la coopération sino-burkinabè », a-t-il rappelé. Cet évènement s'inscrit dans une dynamique plus large, découlant du Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA), où la Chine a annoncé une action de partenariat pour la santé avec des engagements de grande ampleur.

La projection d'une courte vidéo a présenté de façon succincte les actions menées par la Croix-Rouge de la Chine

20 infrastructures médicales en projet

Ainsi, 2 000 professionnels médicaux seront déployés sur le continent pour renforcer les capacités des hôpitaux africains et accompagner la montée en compétences des personnels locaux. De plus, 20 nouvelles infrastructures médicales verront le jour pour améliorer l'accès aux soins spécialisés et moderniser les plateaux techniques, notamment dans les domaines prioritaires comme le paludisme, la cardiologie, la chirurgie ou encore la santé maternelle et infantile.

Cette politique d'appui s'étend également au renforcement des mécanismes africains de prévention sanitaire. La Chine apporte ainsi un soutien stratégique au CDC-Afrique, acteur central dans la surveillance épidémiologique et la riposte aux crises sanitaires. Elle encourage aussi l'investissement pharmaceutique en Afrique, afin de réduire la dépendance aux importations et de favoriser la production locale de médicaments essentiels.

« L'histoire sanitaire commune entre les deux nations a débuté en 1976 avec l'envoi de la première équipe médicale chinoise », Zhao Deyong, ambassadeur de Chine au Burkina Faso

Depuis, 16 brigades totalisant plus de 200 médecins se sont succédé dans les hôpitaux du Burkina Faso, a-t-il noté. Ces équipes incarnent, selon l'ambassadeur, « esprit de courage, dévouement, humanisme et solidarité internationale ». Elles se sont distinguées dans plusieurs spécialités comme la chirurgie générale, l'ophtalmologie, la cardiologie, la gynécologie, etc.

Des infrastructures érigées grâce à l'appui de la Chine

La coopération sanitaire entre la Chine et le Burkina Faso s'illustre à travers des projets structurants ayant profondément transformé l'offre de soins. Dès les années 1980, l'hôpital de Koudougou, construit avec l'appui chinois, est devenu une référence incontournable dans la prise en charge régionale. Aujourd'hui, cette dynamique se poursuit avec le CHU de Pala à Bobo-Dioulasso, dont la livraison est annoncée pour fin 2025. Il sera le plus grand établissement hospitalier du pays, équipé d'infrastructures et de technologies de pointe, avec une ambition de devenir un pôle d'excellence sous-régional.

Par ailleurs, la Chine a soutenu la rénovation de plusieurs services spécialisés du CHU Yalgado Ouédraogo, renforçant la qualité des soins dans la capitale. Elle appuie également la modernisation du CHU de Tengandogo, en développant ses capacités pédagogiques et chirurgicales, notamment dans les disciplines de haute technicité.

100 opérations cardiaques réalisées au Burkina

Au-delà des infrastructures, la coopération sanitaire entre la Chine et le Burkina Faso se distingue par un engagement fort en faveur du renforcement des compétences humaines. C'est dans ce cadre qu'un partenariat stratégique et dynamique unit le CHU de Tengandogo au premier hôpital affilié à l'Université des sciences et technologies de Chine. Ensemble, ils ont permis des avancées médicales majeures. À titre d'exemples, l'on note près de 100 opérations cardiaques réalisées sur place, 13 téléconsultations spécialisées, et 19 professionnels burkinabè ayant bénéficié de formations de haut niveau en Chine. À ces actions s'ajoutent des dons de matériel médical d'une valeur de plus de 410 millions de francs CFA, renforçant les capacités techniques de l'hôpital et contribuant à l'essor d'une filière de chirurgie cardiaque au Burkina Faso.

Des attestations de reconnaissance ont été officiellement remises aux partenaires chinois par le secrétaire général du ministère de la Santé et de l'hygiène publique, Joël Arthur Kiendrebéogo

Cette coopération centrée sur l'humain porte déjà des fruits visibles pour les patients et les communautés. Comme l'a souligné l'ambassadeur Zhao, « ces actions contribuent réellement au bonheur, à la sécurité et à la satisfaction de la population burkinabè en matière de santé ». Plus encore, la Chine œuvre avec l'OMS et les autorités nationales à la mise en place d'un projet pilote de prévention et de contrôle du paludisme, l'une des maladies les plus meurtrières du pays. Cette orientation vers l'innovation et la lutte contre les pathologies prioritaires confirme que le partenariat sino-burkinabè ne se limite pas aux structures. Elle s'engage à améliorer durablement la santé des populations, en sauvant des vies aujourd'hui et en renforçant la résilience sanitaire de demain.

La Croix-Rouge chinoise, un pilier humanitaire engagé

Dans une intervention très applaudie, le vice-président de la Croix-Rouge chinoise, Liang Yu, a rappelé l'importance de l'action humanitaire dans un monde marqué par des crises sanitaires et climatiques croissantes. « L'amitié sino-africaine demeure un modèle de nouvelles relations internationales », a-t-il affirmé.

Depuis 2018, sa structure a déjà dépêché six équipes médicales au Burkina et joué un rôle crucial durant la pandémie de COVID-19, notamment à travers : des dons d'équipements de protection, des missions de dépistage et des prises en charge hospitalières, une assistance technique dans les protocoles de gestion sanitaire.

« Ces réalisations concrètes ont significativement contribué à l'amélioration de la santé publique au Burkina Faso et au rapprochement des peuples chinois et burkinabè », Liang Yu, vice-président de la Croix-Rouge chinoise

Il souligne que le jumelage hospitalier avec le CHU de Tengandogo a permis d'importantes avancées, notamment en chirurgie cardiaque, en télé-médecine, en formation de spécialistes, et en matériels médicaux. 2026 marquera un moment symbolique, les 50 ans d'équipes médicales chinoises au Burkina Faso. Une occasion que la Croix-Rouge chinoise souhaite célébrer par de nouveaux engagements et davantage de coopération technique. « Nous voulons accompagner le Burkina Faso sur la voie de la modernisation de son système de santé », a confié Liang Yu.

Une reconnaissance forte et des ambitions claires

Prenant la parole au nom du ministre de la santé burkinabè, le Dr Adjima Combary, directeur de cabinet du ministère, a exprimé la gratitude nationale pour ce soutien constant. « Votre contribution à l'amélioration de l'offre de soins au Burkina Faso est inestimable. Et nous ne sommes qu'au début d'une longue amitié », a-t-il indiqué.

« Le Burkina Faso est déterminé à devenir également un modèle de développement », a insisté le Dr Adjima Combary, directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l'hygiène publique

Il a rappelé les nombreux bénéfices concrets obtenus grâce à la coopération chinoise, à l'instar d'opérations de la cataracte, d'interventions cardiaques, de formations, de l'aide d'urgence, et de la réhabilitation des hôpitaux. Le Burkina Faso affiche désormais l'ambition d'élever son expertise médicale à un niveau supérieur. Le projet de création d'un institut du cœur, inspiré du modèle chinois, illustre cette volonté de développer une autonomie nationale dans les soins hautement spécialisés.

Aussi, le pays entend maîtriser les technologies médicales avancées tout en misant sur un renforcement massif du personnel de santé, afin de disposer d'équipes capables de répondre durablement aux défis sanitaires les plus complexes. La visite du vice-président de la Croix-Rouge chinoise a été ainsi perçue comme un signal fort de l'élargissement de la coopération à de nouveaux domaines stratégiques.

Vers un partenariat plus stratégique que jamais

Entre les mots des diplomates, les engagements financiers et les réalisations médicales, une certitude se dégage : la coopération sanitaire sino-burkinabè ne cesse de grandir, tant en profondeur qu'en ambition. Un vœu partagé par tous les participants, conscients que la santé demeure un levier essentiel du développement national.

Avec l'arrivée prochaine du CHU de Pala, la montée en puissance de la chirurgie cardiaque, l'expansion des échanges de compétences et les nouveaux projets annoncés, le Burkina Faso se rapproche de son objectif, celui d'une santé moderne, équitable et performante pour tous.

Hamed Nanéma
Lefaso.net

Categories: Afrique

In memoria : Moussa François ZOUNGRANA

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 12/11/2025 - 22:30

Le temps passe mais ton souvenir demeure. Dix Sept (17) ans que tu nous as quitté…

Moussa François ZOUNGRANA
Ingénieur Statisticien - Economiste

« J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi » 2 Timothée 4 :7

La famille demande à tous ceux qui l'ont connu et aimé d'avoir une pensée pour lui et informe que des messes seront dites en sa mémoire le samedi 15 novembre à 18h30 mn et le dimanche 16 novembre à 8h30 à la paroisse St Jean XXIII.

Une série de messes quotidiennes sera demandée pour lui et son épouse ZOUNGRANA/BONKOUNGOU Marie Rufine à 18h30 mn à la paroisse St Jean XXIII.

Union de prières

Categories: Afrique

Ukraine ministers resign over major corruption scandals

Euractiv.com - Wed, 12/11/2025 - 22:15
Cracking down on graft is seen as a key requirement of Kyiv's bid to join the European Union
Categories: European Union

Décès de KABORE Wendwaoga Denis : Faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 12/11/2025 - 22:00

« Je ne meurs pas, j'entre dans la vie » Ste Thérèse de Lisieux

Les grandes familles KABORE et OUEDRAOGO à Ouagadougou, Temnore, Godo, Siglé, Ghana, Côte d'Ivoire et Canada,

Les familles alliées OUEDRAOGO, DEM,

La veuve KABORE/OUEDRAOGO Odile,

Les enfants Rosine, Fabrice, Fidèle, Franck, Ferdinand ;

Les petits enfants Shameka, Imelda, Ange, Annaelle, Elia.

Ont la très profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu de leur fils, frère, époux, père, grand père, oncle, KABORE Wendwaoga Denis le mardi 11 novembre 2025 des suites de maladie.

Les obsèques se dérouleront selon le programme suivant :
Jeudi 13 novembre : Levée du corps de la clinique Source de vie au domicile familial à Toecin à 16H00.
Veillée de prière à 20H00
Vendredi 14 novembre : messe d'absoute à l'Eglise St Jean Baptiste de Toecin à 9H00 suivie de l'inhumation à Temnoore dans le département de Siglé Nando.

Que par la miséricorde de Dieu l'âme de Denis KABORE repose en paix. Amen.

Categories: Afrique

SSNIT Pensions Part 5: The Law That Was Supposed to Protect the Old Has Become the Excuse for Their Neglect

ModernGhana News - Wed, 12/11/2025 - 21:55
There is an old Dagomba proverb which says: ldquo;When you throw a toad over your wall, you don rsquo;t go to see how it fell. rdquo; That, sadly, is how many pensioners in Ghana feel about the Social Security and National Insurance Trust (SSNIT).
Categories: Africa

Without Truth, There Can Be No Climate Justice—Experts

Africa - INTER PRESS SERVICE - Wed, 12/11/2025 - 21:32

The fossil fuel industry has polluted our art, and now it’s polluting our information. So, we clearly say: stop the lies. —Brazilian political scientist Rayana Burgos
Categories: Africa

Décès de Mathurin SOME : Remerciements et faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 12/11/2025 - 21:30

“JE NE MEURS PAS, J'ENTRE DANS LA VIE” SAINTE THÉRÈSE DE LISIEUX (LT 244).

Les Grandes Familles ZAW à Dano, Gnitigba, Indini, Zinkoné, Ténoulé, Oronkua,

Son Excellence Monseigneur Jean-Baptiste SOME, évêque émérite du Diocèse de Diébougou,

Sa Majesté NONFA II, Chef de Canton de Dano, Sa Majesté LORO III, Chef de Canton de Oronkua,

Les grandes familles alliées WALE à Pontièba, et Banfora, KPAGNANE

à Gnitigba et Dano, BIRFUORE à Batié, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou et aux USA, KPIELE à Wahablé et Dano, TRAORE à Orodara et Ouagadougou, ZAONGO à Laye et Ouagadougou, TANKOANO à Diapaga et Fada, ZOUNGRANA à Sapaga, Ouagadougou et aux USA, NIKIEMA à Batié et Fada, DIORE à Zambo et Gnitigba et TIERE à Dahorè, Dayèrè et Fafo.

La veuve SOME DOBINA YERI Céline à Gnitigba

Les enfants Clément SOME et Patrice SOME à Gnitigba, Hippolyte SOME à Ouagadougou, Roland SOME en RCI, Françoise Edith SOME à Dano, Augustine HIEN et Thérèse SOME à Bobo-Dioulasso,

Les petits enfants et arrières petits-enfants Sandrine SOME, Nadège SOME, Carmen SOME, Augustine SOME, Ruffine SOME, Larissa SOME, Bruce SOME, Déborah SOME, Ornella SOME, Bénoit Ulrich SOME, Tanguy DABIRE, Aristide Carel SOME, Josiane DABIRE, Delphine SOME, Doriane SOME, Léon SOME, Yvan SOME, Mael DABIRE, Yves SOME, Louis SOME, Priscille DABIRE, Aïvy PODA, Astrey PODA et Reine SOME

sont profondément touchés par la marque de compassion et de solidarité exprimée par vos multiples et multiformes soutiens moral, spirituel, matériel et financier dont ils ont bénéficiés lors du rappel à Dieu, le dimanche 02 novembre 2025, suivi des funérailles, de la messe d'absoute et de l'inhumation le 03 novembre 2025 à Gnitigba (commune de Oronkua) de leur fils, frère, époux, père, grand-père et arrière-grand-père : ZAW SOME Mathurin, percepteur à la retraite domicilié à Gnitigba.

Ils expriment par la présente, toute leur gratitude et leur reconnaissance à tous ceux qui, de près ou de loin, ont compati avec eux lors de cet évènement. Elles remercient particulièrement les autorités administratives, les communautés religieuses et coutumières des communes de Oronkua, de Dano,et de la paroisse de Fafo, l'Association des Retraité des communes de Dano et Oronkua, l'administration du CHU de Tengandogo ainsi qu'à l'ensemble de son personnel, l'ensemble du personnel de la Direction de la Qualité des soins du Ministère de la Santé, les parents, amis et connaissances. Les familles se gardent de citer des noms, de peur d'en oublier.

Par ailleurs, elles vous informent que des messes seront célébrées à l'intention de leur Cher regretté Papa Mathurin SOME dans les localités et aux dates ci-dessous :

Que Dieu soit favorable à nos prières et qu'Il comble chacun au-delà de ses attentes !

Categories: Afrique

Tungsten Is the Next Flash Point in the Resource Race

Foreign Policy - Wed, 12/11/2025 - 21:18
Alarmed by Beijing’s rare earths chokehold, Washington is scrambling to plug other potential vulnerabilities.

Face à la « brutalisation » en orbite, Macron inaugure à Toulouse le commandement de l'espace

La Tribune - Wed, 12/11/2025 - 21:13
Le président de la République a inauguré les nouveaux bâtiments du CDE qui symbolisent la première phase de montée en puissance de la France en matière de spatial militaire.
Categories: France

Ventilation en Espace Confiné : Systèmes et Stratégies pour Abris et Pièces Sûres

Aumilitaire.com - Wed, 12/11/2025 - 21:00
Dans les opérations militaires comme dans la préparation survivaliste, la capacité à maintenir un air respirable dans des espaces confinés représente souvent la différence entre la survie et l’échec. Que ce soit dans un abri anti-atomique, une pièce sécurisée ou un bunker de fortune, les principes de ventilation restent les mêmes : évacuer le CO2, […]
Categories: Défense

Fil info Serbie | Dijana Hrka transportée dans une clinique privée

Courrier des Balkans - Wed, 12/11/2025 - 21:00

Depuis l'effondrement mortel de l'auvent de la gare de Novi Sad, le 1er novembre 2024, la Serbie se soulève contre la corruption meurtrière du régime du président Vučić et pour le respect de l'État de droit. Cette exigence de justice menée par les étudiants a gagné tout le pays. Suivez les dernières informations en temps réel et en accès libre.

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Categories: Balkans Occidentaux

13 milliards d’euros d’échanges : l’Algérie, nouveau hub de l’hydrogène vert pour l’UE

Algérie 360 - Wed, 12/11/2025 - 20:59

L’Union européenne a salué, cette semaine, la dynamique économique croissante avec l’Algérie, en annonçant que le volume des échanges commerciaux bilatéraux a atteint 13 milliards […]

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Categories: Afrique

Socialists blast von der Leyen for ‘falling short’ on budget fixes

Euractiv.com - Wed, 12/11/2025 - 20:17
After fighting the proposal for months, her centre-right party backed the proposal
Categories: European Union

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