Pariant sur un scénario à la libyenne, Washington et ses alliés arabes, turcs et européens ont soutenu les groupes armés, alors qu’il était possible de mettre fin au conflit dès 2012.
Les demandes des manifestants syriens, en 2011, ont été matées par le régime. Mais elles n’ont jamais été appuyées par les Occidentaux qui ont surtout appuyé l’opposition pro-saoudienne.
Les bombardements ont été terribles. La guerre ! Comme si de rien n’était ! Comme si Alep, en Syrie, était différente de Mossoul, en Irak. Les civils sont toujours les premières victimes. À Alep-Est, les habitants fuient. Continuent à fuir. Ou trouvent un refuge avec l’armée syrienne. D’autres ont choisi d’embarquer dans des bus qui, avec les combattants, les mèneront dans des zones toujours sous contrôle d’une rébellion. Rien n’est terminé. Les dernières nouvelles parlent encore d’affrontements, de bombardements.
Après plusieurs occupations de locaux publics depuis début 2015, trois collectifs de sans-papiers et l’intersyndicale CGT-SUD-SNU de l’inspection du travail organisent ce soir, à Paris, un meeting « contre le travail au noir ».