Véhicules des observateurs européens le long de la ligne administrative (Archives B2 – Crédit : EUMM Georgia 2013)
(BRUXELLES2) La situation en Géorgie s’est tendue après l’incident mortel, survenu le long de la « ligne administrative » entre l’Abkhazie et la Géorgie. Un homme est, en effet, mort jeudi (19 mai) après une fusillade au point de passage Khurcha-Nabakevi (district de Zugdidi).
Fusillade sur la ligne de démarcation
L’information a été confirmée par les observateurs européens de la mission d’observation EUMM Georgia. Selon des témoins locaux contactés par les observateurs européens, ce sont les forces de sécurité armées d’Abkhazie qui ont tiré. Elles auraient traversé le pont qui sert de point de passage, en direction du territoire administré par Tbilissi.
Collecte d’information en cours
Les observateurs européens sont sur place. Il s’agit principalement de faire un suivi de la situation, de collecter des informations puis « d’informer directement les institutions de l’UE et les États membres ». « La mission restera sur le terrain aussi longtemps que nécessaire » précise-t-on au QG de la mission à Tbilissi.
La convocation du mécanisme de prévention est urgente
EUMM demande également « instamment que les enquêtes approfondies soient menées dans les meilleurs délais ». Et elle appelle toutes les parties à éviter toute action qui pourrait aggraver la situation. Les observateurs européens ont souligné « l’urgence supplémentaire » de « la reprise rapide » du mécanisme de prévention et de réponse aux incidents (IPRM) de Gali (voir encadré).
La responsabilité russe
Le ministre géorgien des Affaires étrangères a dénoncé, dans un communiqué, un « acte criminel » dont « l’entière responsabilité incombe à la Fédération de Russie (qui a) le pouvoir de contrôle effectif de la région ». L’incident montre « la nécessité d’établir des mécanismes de sécurité internationales » a-t-il affirmé.
Une augmentation des tensions perceptible depuis plusieurs semaines
Les participants de la 66e réunion du Mécanisme de prévention et de réponse aux incidents (IRPM) à Ergneti (voir encadré), avaient déjà exprimé il y a quelques jours (le 16 mai) leur inquiétude sur une tension croissante. Ils notaient notamment pour la période d’avril une « forte augmentation » du nombre de détentions, surtout « en comparaison avec le nombre relativement faible » d’arrestation pendant la « période précédente », y compris pendant les vacances de Pâques. En février, Kęstutis Jankauskas, le chef de la mission européenne rappelait que « les tensions sont fréquentes et EUMM a un rôle clé pour éviter que cela ne dégénère ». Lire : La présence européenne en Géorgie pas superflue (Jankauskas)
(Leonor Hubaut)
Le mécanisme de prévention et de règlement des incidents (IRPM)
Créé en 2009, dans le cadre des discussions internationales de Genève, ce mécanisme permet aux acteurs présents (ONU, OSCE et EUMM) d’étudier les problèmes quotidiens de la population des zones occupées en Abkhazie et en Ossétie du Sud, de servir de médiateur et d’essayer de trouver des solutions. Il embrasse tous les effets du conflit. Cela peut aller de problèmes concrets — accès aux champs, irrigation… —, aux problèmes plus sensibles de détentions de personnes prises à travers les lignes de démarcation. L’IRPM se réunit actuellement uniquement à Ergneti, sur la ligne de démarcation avec l’Ossétie du sud. Les réunions organisées à Gali, au nord-ouest de la Géorgie, sur la ligne de démarcation avec l’Abkhazie, ne sont plus organisées depuis 2014.
Lire aussi :
Construit par le chantier Bath Iron Works, le destroyer USS Zumwalt a été livré le 20 mai à la flotte américaine. Premier d’une série de trois bâtiments furtifs conçus pour l’action littoral, le DDG 1000 avait vu sa construction débuter en 2009. Il sera mis en service officiellement au mois d’octobre avant de rejoindre sa base de San Diego.
Ce n'est qu'une étape mais l'annonce de plusieurs candidatures (six ou huit) - dont deux candidats pour l'ensemble du réseau (sept établissements en France dont ceux de Lorient, Brest et Saint-Quay Portrieux) - à la reprise des hôtels et restaurants des Gens de mer entretient l'espoir d'un nouveau départ. « On sent une grande solidarité autour de nous. Il ne se passe pas un jour sans que l'on nous demande si on va s'en sortir », soupire Marianne Gosse, qui gère l'établissement lorientais depuis quatorze ans.
La Marine nationale contribue avec plusieurs bâtiments et aéronefs à la vaste opération internationale de recherche et de sauvetage engagée hier après la disparition du vol MS 804 en Méditerranée orientale. Le contact radar avec l’Airbus A320, qui effectuait une liaison entre Paris et Le Caire, a été perdu à 2h39 du matin, environ 10 minutes après son entrée dans l’espace aérien égyptien.
Fish2EcoEnergy ou comment réduire de 35% la consommation de combustible des bateaux de pêche et, en même temps, les rejets de CO2. C’est l’objectif ambitieux sur lequel travaille depuis plusieurs années l’association France Pêche Durable & Responsable. Premier étage de la fusée : un programme de trois ans, qui a bénéficié d’un budget de 3.5 millions d’euros abondé par des subventions publiques et privées.
Le groupe français d’ingénierie pétrolière Technip et l’américain FMC Technologies ont annoncé hier leur projet de fusion. Alors que le prix du pétrole continue toujours à plomber les investissements dans le secteur, les deux sociétés disent vouloir, en s’associant, « réduire significativement les coûts de production et de transformation des hydrocarbures ». Les deux entreprises s’affichent comme complémentaires : Technip dominant notamment le segment des ombilicaux et FMC celui des équipements subsea.
Avec 306 tonnes de puissance de traction au croc, l'ALP Striker est l'un des plus puissants remorqueurs au monde. Livré il y a quelques jours par les chantiers japonais Niigata, il est le premier d'une série de quatre AHTS (releveurs d’ancres) commandés par la compagnie néerlandaise ALP Maritime, spécialisée dans le remorquage océanique. D’une longueur de 88.9 mètres pour une largeur de 21 mètres, ces navires disposent d’un pont de 550 m2 et auront une vitesse commerciale de 13 nœuds. L'ALP Striker va être suivi, dans les mois à venir, par les ALP Defender, Sweeper et Keeper.