Jérusalem connaît une nouvelle vague de violences. Certains vont jusqu’à parler d’une troisième Intifada. Le mot vous semble-t-il approprié ?
Le terme renvoie à l’idée de soulèvement. Ce à quoi on assiste en ce moment, ce sont plutôt des initiatives isolées. Il n’y a pas de slogan général, si ce n’est la défense de Jérusalem et de l’esplanade des mosquées. Mais ça signifie quand même quelque chose. C’est la traduction en actes violents de l’état d’exaspération et de désespoir de la jeunesse palestinienne. C’est la génération Oslo, celle qui a vécu l’échec des accords. Quand vous parlez d’actualité, c’est aussi l’anniversaire de l’assassinat d’Yitzhak Rabin. Il faut rappeler qu’il a été assassiné par un extrémiste juif qui avait pour objectif de faire échouer les accords d’Oslo…
Ces derniers mois, on a moins parlé du conflit israélo-palestinien « au profit » du djihadisme au Moyen-Orient. Quelle est l’articulation entre les deux ?
En l’état actuel, il n’y a pas de connexion, de relation. Les djihadistes n’ont pas la cause palestinienne comme revendication première, loin s’en faut ! Ils ne sont pas mus par ce conflit. Leurs principaux ennemis sont d’abord incarnés par les Chiites. Le problème, c’est que les nationalismes qui alimentent le conflit israélo-arabe connaissent une évolution religieuse. Il y a une emprise du religieux dans ce qui était à l’origine des nationalismes relativement classiques, avec libération nationale et création d’un État indépendant. Cette dérive pourrait être finalement récupérée par les djihadistes pour transformer la cause palestinienne en cause purement religieuse. Vous avez aussi une partie de la droite israélienne qui tend à plaquer une grille de lecture religieuse au conflit. Les références à la Bible sont devenues omniprésentes dans les discours politiques. On ne parle plus par exemple de Cisjordanie mais de Judée Samarie.
Le thème c’est : « l’accord impossible ». Est-ce vraiment mort ?Le problème, c’est que l’on s’interroge sur l’existence même d’une volonté de trouver un accord. La volonté est là côté Palestinien, c’est celle exprimée par l’Autorité palestinienne. C’est vraiment du côté israélien que la question se pose. Le secrétaire d’État américain John Kerry, lors de la dernière tentative de relance des négociations, a reconnu que le blocage était dû essentiellement à la rigidité de la position israélienne. Les Israéliens considèrent qu’il est possible de négocier tout en continuant la colonisation. Ce que les Palestiniens refusent.
Idriss J. Aberkane présente sa note : La noopolitique : le pouvoir de la connaissance.
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Tribune de François Garçon et Julien Gonzalez, parue dans Les Échos du 30 octobre 2015.
Après l’annonce faite par François Hollande de conduire 60 % d’une classe d’âge au niveau de l’enseignement supérieur – et 25 % en master –, l’arrivée de 65.000 nouveaux étudiants en faculté a fini de poser le décor de la rentrée universitaire 2015 : la massification de l’accès à l’enseignement post-secondaire et la poursuite d’études toujours plus longues s’imposent comme des dogmes indépassables.
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Deutschland unternahm während seiner letzten Mitgliedschaft im Sicherheitsrat der Vereinten Nationen (VNSR) entscheidende Schritte, um die VNSR-Agenda zum Schutz von Kindern in bewaffneten Konflikten zu stärken und auszuweiten. Mit einer Fortsetzung dieses Engagements könnte Deutschland dazu beitragen, dass dieser Schutz weiter verbessert wird, und sich gleichzeitig erneut als Kandidat für den Sicherheitsrat 2019/20 empfehlen. Innovative Projekte könnten dabei eine Wirkung entfalten, die über die Agenda hinaus einen maßgeblichen Beitrag zur Verbesserung der Arbeitsmethoden des VNSR leisten, die für viele Mitgliedstaaten im Zentrum der VNSR-Reformdebatte stehen.
Die Europäische Union steht vor einem grundsätzlichen Dilemma. Einerseits wächst der Druck, die EU-Strukturen zu reformieren. Das jüngste Ringen um Griechenland hat die Debatte über eine Vertiefung der Eurozone wieder eröffnet, während Großbritannien gleichzeitig zumindest für sich selbst auf weniger Integration drängt. Andererseits lehnen die nationalen Hauptstädte Reforminitiativen, die eine Vertragsänderung notwendig machen (zum Beispiel Kompetenzverlagerungen), von vornherein als »unmöglich« ab. Rechtlich gibt es zwar Möglichkeiten, diesem Dilemma auszuweichen und die EU über Umwege weiterzuentwickeln. Aber auch diese erfordern die einstimmige politische Einigung der nationalen Regierungen – und mittelfristig die Perspektive einer Vertragsänderung, um Transparenz und demokratische Legitimation wiederherzustellen.
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Transnational organized crime (TOC) has developed into a powerful force impacting lives both locally and globally, having benefitted from the increasing integration of the global economy and regional proliferation of state fragility. Particularly in the post-conflict context where multilateral organizations are mandated to support the government in re-building state capacities, there is a lack of understanding how to tackle organized criminal networks–“the elephant in the room”–often deeply entangled with government institutions. While UN peace operations have become increasingly complex since their origins as traditional peacekeeping deployments in a post-World War environment, their capacities remain very limited in properly assessing and responding to threats posed by TOC.
On November 2-6, the International Peace Institute conducted its second training course on addressing and analyzing organized crime in fragile states. The specialization course, held at the Peace Castle in Stadtschlaining, was organized in co-operation with the Austrian Study Centre for Peace and Conflict Resolution (ASPR) within the framework of Europe’s New Training Initiative for Civilian Crisis Management (ENTRi). Based on the pilot course conducted by IPI in 2013, the training served as the basis for an EU-certified curriculum that is targeted at staff of multilateral organizations deployed in fragile states where organized crime poses a serious threat to peace and stability.
Conceptually, the training program aimed at providing a holistic perspective to the problem at hand – combining a variety of approaches ranging from law-enforcement to development, which the participants could subsequently apply in a realistic simulation exercise. Equipped with background information about the case study and the opportunity to carry out investigative interviews (with counterparts in the roles of the UNDP resident representative, a local customs official, a rebel leader, a traditional elder and a fisherman), participants were tasked to develop an Organized Crime Threat Assessment (OCTA) and provide recommendations for the required capabilities of a planned UN peace operation.
IPI’s extensive research on the issue was used as a basis for this training course, including From the Margins to the Mainstream: Toward an Integrated Multilateral Response to Organized Crime as part of its Peace without Crime project and developed a methodological guidebook on “Spotting the Spoilers: A Guide to Analyzing Organized Crime. The course attracted twenty participants from twelve different countries, including law enforcement and criminal intelligence specialists, as well as TOC and operations planning experts. Course participants had a chance to interact with IPI staff and international crime-fighting experts, learn about the nature, threat and impact of TOC from practitioners and their experiences in the field (such as the case of Mali) and assess existing and potential operational responses and practical tools to address organized crime.
The course also highlighted practical and political dilemmas faced by practitioners dealing with this challenge in the field. For example, when and how should one tackle the problem? Should one mediate with spoilers involved in illicit activities? And what approaches can be taken when threat assessments reveal that senior officials are complicit in criminal activities?
“Since organized crime is a threat in almost every theater where there are peace operations, we hope that this course will inspire national peace training centers as well as regional and international organizations to factor organized crime into their training programs,” said Walter Kemp, IPI’S Vice President.
La géopolitique est l’interaction du pouvoir et de la terre. La noopolitique est l’interaction du pouvoir et du savoir. Cette interaction est réflexive et disruptive : elle change profondément la géopolitique et l’art de gouverner, car elle s’intéresse à l’art de faire régner le savoir sur le pouvoir, et surtout pas à celui de faire régner le pouvoir sur le savoir, qui est la situation actuelle, et pour laquelle les esprits les plus brillants ont concédé leurs sciences aux États et aux guerres alors qu’ils auraient dû les concéder à l’humanité et à la paix.
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