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Afrique

Aide au développement : alors que les pays les plus pauvres s’enfoncent dans la crise, les Etats les plus riches coupent dans leurs budgets

LeMonde / Afrique - Thu, 02/05/2024 - 13:00
Pour la première fois depuis le début du siècle, les 75 pays les plus pauvres sont en plein décrochage. Le tiers d’entre eux est plus pauvre qu’en 2020 et ne s’est toujours pas remis de la crise liée au Covid-19. La moitié est en situation de surendettement, avec une charge de la dette alourdie.
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Messe pour le repos de l'âme de de Ange Ydo Yao

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 02/05/2024 - 12:00

Ses amis et connaissances à Ouagadougou ont l'honneur de vous inviter à une messe pour le repos de l'âme de de Ange Ydo Yao Directeur du Bureau international d'éducation de l'UNESCO à Genève (Suisse) le dimanche 05 mai 2024 à 9h à l'église St Camille

Union de prière

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Au Kenya, le bilan des inondations s’alourdit à 188 morts depuis mars

LeMonde / Afrique - Thu, 02/05/2024 - 11:16
Depuis le début de la saison des pluies, de fortes précipitations, amplifiées par le phénomène climatique El Niño, ont provoqué des inondations dévastatrices.
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Décès de BAMBARA Yamnissou Luc : Faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 02/05/2024 - 11:06

La grande famille BAMBARA et MONE à Garango, Ouagadougou, Bobo Dioulasso ont le profond regret de vous annoncer le décès de leur fils, petit-fils, oncle et père BAMBARA Yamnissou Luc Précédemment attaché d'éducation en service à Bingo décédé ce jour 01/05/24 des suites d'une courte maladie.

Le programme des obsèques se déroulera comme suit :
Mercredi 1er mai 2024 : veillée de prière 19h00 au domicile familial sise au 1200 logements, villa 207

Jeudi 02 mai 2024 :
12h : levé du corps à la morgue de Bogodogo
Transfère au domicile familial à la villa 207 sise aux 1200 logements suivis de l'absoute à l'église saint Camille à 14h
14h : inhumation au cimetière de Karpala

Jésus dit : « je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt ; et quiconque vit en croyant en moi ne mourra jamais. Croyez-vous cela » ?
Jean 11 ; 25-26

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Demande d'ouverture d’une information judiciaire contre le Cardinal Ambongo : le clergé kinois qualifie cette initiative de « maladroite »

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 02/05/2024 - 10:44


L’Assemblée du clergé kinois (ACKIN), une structure de l’église catholique de Kinshasa, a qualifié de « maladroite » la demande d’ouverture d’une information judiciaire contre le Cardinal Fridolin Ambongo.


Dans un message aux fidèles catholiques de Kinshasa, aux hommes et femmes de bonne volonté, publié mercredi 1er mai, l’ACKIN se dit convaincue de la rectitude des différentes interventions du Cardinal sur la situation socio-politique du pays.

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Hasna El Becharia, chanteuse pionnière de la musique diwane, est morte

LeMonde / Afrique - Thu, 02/05/2024 - 10:36
Née à Béchar, dans le sud de l’Algérie, en 1950, elle était célèbre pour avoir été la première femme à jouer du guembri, une sorte de guitare nord-africaine à trois cordes, interdite autrefois aux femmes.
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Décès de KABORÉ née KABORÉ Martine : Remerciements et faire- part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 02/05/2024 - 10:30

« Très bien, serviteur bon et fidèle, entre dans la joie de ton Seigneur » (Matthieu 25:21)

Sa Majesté le Mogho Naaba Baongo ; Les grandes familles OUANGRAOUA, KABORÉ et KONGO à Doundoulma Nabitenga I, Ouagadougou, en Côte d'Ivoire, France, aux Etats-Unis et au Canada ; M. Sibiri Philippe KONGO KABORÉ et ses enfants P. Tatiana en France, N. Ghislain Patrick à Ouagadougou, Z. Wilfried aux Etats-Unis, P. Larissa à Banfora ;

Sa Majesté Naaba Saaga de Méguet ; Les grandes familles KABORÉ, KAFANDO, SOUDRÉ et KORSAGA à Méguet, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso ;

Les familles alliées KI, KOUDOUGOU, YANOGO, KABORÉ, OUANGRAOUA et M'BAYE vous renouvellent leurs sincères remerciements pour les soutiens multiformes, les prières, la compassion et la solidarité que vous leur avez témoignés lors du rappel à Dieu de leur épouse, sœur, mère, tante, belle-sœur, belle-mère, grand-mère et arrière-grand-mère, Madame KABORÉ née KABORÉ Martine, Educatrice Sociale à la retraite, le vendredi 29 mars 2024 à Ouagadougou à l'âge de 77 ans.

Merci à vous, Merci à Dieu !
Union de prière


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Décès de SAWADOGO Germaine : Faire part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 02/05/2024 - 10:30

Le Tiib-soba de Gaoua (KAYA),
Les grandes familles SAWADOGO, OUEDRAOGO à Kaya (Gaoua), Koumlakré, Tangasgo, Yaoghin, Ouagadougou, Abidjan, Lyon, Mulhouse ;
Les familles alliées SAWADOGO, OUEDRAOGO, NION, TRAORE, KAMBOU, DRABO à Kongoussi, Ouahigouya, Chicago, Philadelphie ;
M. Boukary SAWADOGO, ses frères et sœurs à Kaya ;
M. Basile SAWADOGO et frères et sœurs à Kaya, et à Ouagadougou ;
M. Yssouf SORE et frères à Ouagadougou et Kaya ;

Les enfants Servanne, Mireille Chantal, Roméo et frères et sœurs,
Les petits enfants Alexandra, Joel, Yohann, Abigael, Nael, Betshalel, Danielle et cousins,
ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur sœur, tante, mère, belle-mère, et grand-mère Madame SAWADOGO Germaine archiviste documentaliste à la retraite, décès survenu le 30 Avril 2024 au CHU de Bogodogo dans sa 71 ème année, de suite de maladie.
Par ailleurs, elles vous informent que les obsèques auront lieu selon le programme suivant :

2 Timothée 4 verset 7 : « J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. ».

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Le Congo de Denis Sassou-Nguesso observe de loin les bouleversements politiques en Afrique

LeMonde / Afrique - Thu, 02/05/2024 - 10:23
Le chef de l’Etat, 80 ans, a dirigé une première fois le pays sous le régime du parti unique, de 1979 à 1992, puis est revenu aux affaires après une guerre civile en 1997.
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Beni : les vendeurs des marchés de Kilokwa et Mayangose au travail le 1er mai

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 02/05/2024 - 09:21


À Beni, dans la province du Nord-Kivu, la journée du 1er mai, bien que fériée, n'était pas synonyme de repos pour les vendeurs des marchés de Kilokwa et Mayangose. Alors que les bureaux et autres services publics étaient fermés et que les travailleurs se reposaient, ces vendeurs étaient dès le matin devant leurs étalages.

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Décès de M.BONKOUNGOU Ernest : Remerciements et faire part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 02/05/2024 - 08:30

Les grandes familles BONKOUNGOU à Ouagadougou et Lâ-Todin,
Les grandes familles POUYA à KOUPELA, et POUYTENGA,
Les grandes familles ZOUNGRANA à Ouagadougou et Lâ-Todin,
Les familles alliées : POUYA, Zoundi, Tiendrebeogo, Nabalum, Sawadogo
Madame BONKOUNGOU Franceline née POUYA
Les enfants : Aristide, Damien, Brice, Wilfried,

Vous exprime leur gratitude pour vos marques de soutiens multiformes et divers, lors du décès de leur époux, père, frère, neveu, oncle, grand-père, cousin, beau-frère, ami, M.BONKOUNGOU Ernest, survenu le 20 avril, suivi de la veillée de prière le lundi 22 avril, et de la messe et l'enterrement le mardi 23 avril 2024.

« Donne-lui Seigneur, le repos éternel et que brille sur lui la lumière de ta face. Amen »

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Kwilu : la bancarisation de la paie des enseignants perturbe le calendrier scolaire

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 02/05/2024 - 08:26


Dans la province de Kwilu, les enseignants du secteur public éprouvent des difficultés à percevoir leurs salaires par voie bancaire. Depuis quelques années, le gouvernement a mis en place le système de bancarisation pour le versement des salaires des enseignants à travers tout le pays.

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La Prospérité: « RDC-France : Félix Tshisekedi place Macron devant ses responsabilités » !

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 02/05/2024 - 07:46


Revue de presse du 2 mai 2024


 


La presse parue ce jeudi revient sur le voyage du président Félix Tshisekedi en France où il a rencontré son homologue Emmanuel Macron. Diplomatie, coopération, opportunités économiques, les journaux kinois analysent et décryptent les enjeux du voyage du Chef de l’Etat dans l’Hexagone.


 

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Goma : deux enlèvements d’enfants enregistrés en moins d’une semaine

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 02/05/2024 - 07:22


Un nouveau cas d'enlèvement d'enfant a été rapporté le mardi 30 avril à Goma, dans la province du Nord-Kivu. Il s'agit du deuxième incident enregistré en l'espace d'une semaine. Cette fois, Claudia, une fillette de trois ans, a été kidnappée par son oncle, le frère biologique de son père. Ce dernier a exigé une rançon de huit cents dollars américains pour la libération de l'enfant.

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Inondations dans le Tanganyika : 28 000 ménages des déplacés recensés (Officiel)

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 02/05/2024 - 05:41


Plus de 28 000 ménages des déplacés sont recensés à la suite des inondations provoquées par la montée des eaux du lac Tanganyika, a indiqué le gouvernement provincial du Tanganyika mardi 30 avril à Kalemie.

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Burkina/Fête du travail : La sécurité, les libertés démocratiques et syndicales, la bonne gouvernance et la cherté de la vie au cœur de la célébration

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 02/05/2024 - 00:00

La journée internationale du travail est célébrée le 1er mai de chaque année par la communauté internationale. Au Burkina Faso, l'Unité d'action syndicale (UAS) composée des centrales syndicales et des syndicats autonomes a célébré cette journée ce mercredi 1er mai 2024 à travers un meeting organisé à la Bourse du travail de Ouagadougou. Au cours de cette célébration, les syndicats ont dénoncé la mal gouvernance, la vie chère et ont appelé au départ de toutes les forces étrangères du pays. Ils ont aussi appelé au respect des libertés démocratiques et syndicales, à la sécurisation et à la réinstallation des Personnes déplacées internes (PDI) dans leurs localités d'origine.

Il n'y a pas eu de marche de remise de la plateforme revendicative à l'exécutif comme c'est le cas le 1er mai de chaque année. La marche a été refusée par le gouvernement pour des raisons de sécurité, selon les explications des responsables syndicaux. Malgré cette interdiction, les organisations syndicales ont bel et bien tenu leur meeting dans l'enceinte de la Bourse du travail de Ouagadougou. Plusieurs questions d'actualité ont été abordées au cours de cette célébration.

Dans son message à l'occasion du 1er mai, l'Unité d'action syndicale a passé en revue la situation nationale, africaine et internationale. Sur la situation internationale et africaine, l'UAS a notamment dénoncé la multiplication des foyers de guerre autour des intérêts géostratégiques des puissances impérialistes. Elle a dénoncé également l'impérialisme sous toutes ses formes (France, Etats-Unis, Russie, Turquie, Iran, Chine, Inde, etc.) et prôné la prise en compte de l'intérêt des peuples.
La situation nationale

Les principaux responsables syndicaux lors de cette célébration du 1er mai 2024

Pour l'UAS, la situation nationale est marquée par une dégradation de la situation sécuritaire, la remise en cause des libertés et la vie chère. Malgré la réinstallation de certains PDI et la réouverture de certaines écoles, la situation reste plutôt inquiétante, selon l'UAS. « Des menaces et attaques terroristes suivies de déguerpissement des populations, les manifestations des populations de diverses localités pour réclamer la sécurité ou un ravitaillement en produits de première nécessité, l'impossibilité d'emprunter certains axes routiers, les nombreuses localités sous blocus, sont des faits quasi quotidiens même si, du fait du verrouillage de l'information, ces faits sont camouflés au public, sous prétexte de communication de guerre. Les menaces et attaques contre les citoyens ont tellement marqué les esprits qu'aujourd'hui, les médias ont souvent du mal à avoir des invités pour animer certaines émissions. Les médias sont confrontés à toutes les difficultés pour disposer de sources officielles afin de vérifier certaines informations sur la situation sécuritaire », explique l'UAS dans sa déclaration lue par Olivier Ouédraogo.

Olivier Ouédraogo lisant le message du 1er mai 2024 de l'UAS

L'UAS dénonce également le recul démocratique qui se traduit par la multiplication des atteintes aux libertés et aux droits des citoyens, une révision illégale de la Constitution remettant en cause l'indépendance de la justice, des réquisitions, arrestations et radiations de militaires, des enlèvements et séquestrations de citoyens pour l'expression d'avis critiques sur la gouvernance du MPSR2.

Toujours sur la situation nationale, à en croire l'UAS, les organisations syndicales sont l'objet de menaces et d'attaques de toutes sortes. Au plan de la gouvernance, l'UAS observe « une gestion des deniers publics qui fait courir le risque de fins de mois sans salaire aux agents publics de l'Etat, un abus dans l'octroi des marchés gré à gré ».

L'UAS a également indiqué au cours de cette célébration que le dialogue social est rompu entre le gouvernement et les organisations syndicales.

Marcel Zanté, secrétaire général de la Confédération nationale des syndicats du Burkina (CNTB) et président du mois des centrales syndicales dénonçant le refus de la marche par le gouvernement

Pour l'UAS, la vie chère demeure une réalité et frappe les travailleurs et les populations. Il s'agit notamment de la flambée des prix des produits céréaliers, des retenus sur les revenus des travailleurs, de l'instauration de taxes sur les consommations des biens et services. A tout cela, selon l'UAS, s'ajoutent les coupures d'eau, les délestages électriques devenus fréquents et de plus en plus longs, etc. Face à une telle situation, l'UAS interpelle à nouveau le gouvernement à prendre en compte les préoccupations que lui soumettent les organisations syndicales et les organisations démocratiques.

« En tout état de cause, l'UAS s'efforcera toujours de jouer pleinement son rôle de défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs et de veille citoyenne », lance-t-elle.

Le contenu de la plateforme revendicative

En plus de cette lecture sur la situation nationale, africaine et internationale, l'UAS a dévoilé le contenu de sa plateforme revendicative qui devrait être remise au gouvernement. Les principaux points abordés sont, entre autres, la sécurité des populations et leurs biens, le respect et l'élargissement des libertés démocratiques et syndicales et la promotion du travail décent, l'assainissement de la gestion des ressources nationales, la garantie du pouvoir d'achat... Les préoccupations essentielles des travailleurs sont synthétisées par l'UAS dans une plateforme revendicative de 42 points.

Wendyam Zongo, secrétaire général du Syndicat national des personnels d'administration et de gestion de l'éducation et de la recherche (SYNAPAGER) et président du mois des syndicats autonomes a, au nom de ses camarades, dénoncé le licenciement du secrétaire général de la CGT-B, Moussa Diallo

La sécurité des personnes et de leurs biens

Comme doléances, on retient essentiellement la garantie effective de la sécurité des populations et de leurs biens sur l'ensemble du territoire national, la réinstallation et la sécurisation des PDI dans leurs localités d'origine, la prise en charge effective des PDI, des ayants-droits des FDS, des VDP et des travailleurs victimes du terrorisme. Les syndicats demandent aussi la réinstallation de l'administration dans les localités avec les mesures de sécurisation qui s'imposent, l'arrêt des tracasseries contre les travailleurs officiant dans les zones à fort défi sécuritaire, le départ de toutes les forces étrangères du territoire national, etc.

Le respect et l'élargissement des libertés démocratiques et syndicales et la promotion du travail décent

L'UAS, dans sa plateforme revendicative, demande également le respect des libertés démocratiques et syndicales, la garantie effective des libertés d'association et de manifestation, la libération de toutes les personnes détenues arbitrairement, l'annulation du licenciement du secrétaire général de la CGT-B Moussa Diallo, la finalisation et l'adoption du projet de loi portant Code du travail. Il y a également la demande de l'exécution des décisions de justice, l'arrêt des exécutons extra-judiciaires, des arrestations arbitraires, le respect de l'indépendance de la justice, la réfection et la réouverture du Lycée Philippe Zinda Kaboré fermé par le gouvernement en mai 2021, etc.

Vue de participants

Assainissement de la gestion des ressources

Sur ce point, l'UAS demande la publication des audits des ministères et des grandes sociétés d'Etat et des poursuites contre les auteurs ou complices de mauvaise gestion, l'annulation de la convention signée avec SITARAIL, l'arrêt du pillage des ressources nationales notamment minières et leur exploitation dans l'intérêt des populations avec leur implication.

On retient également la demande du respect des textes régissant la nomination des directeurs généraux des sociétés d'Etat et des établissements publics de l'Etat notamment par appel d'offre, l'audit des marchés des constructions d'infrastructures routières et immobilières et des sanctions contre les entreprises ayant réalisé des infrastructures défectueuses, le jugement de tous les dossiers de mauvaise gestion mis à nu par l'ASCE/LC et le REN-LAC, l'arrêt des ponctions de fonds dans les caisses de prévoyance sociale (CARFO, CNSS) et de l'ingérence du gouvernement dans la gestion de ces structures, etc.

Les participants à cette célébration

La garantie du pouvoir d'achat

A ce niveau, les travailleurs demandent la prise de mesures pour assurer l'approvisionnement conséquent des populations en eau et électricité, le relèvement des tranches sociales de l'ONEA et de la SONABEL respectivement à 10m3 et à 75kw/h, la diminution des prix des produits de grande consommation, le renforcement du contrôle de la qualité et des prix de ces produits, le retour aux anciens prix des hydrocarbures d'avant mars 2022, l'augmentation de 35% des pensions des retraités de la CARFO et de la CNSS. On retient aussi la demande de la baisse des tarifs de location des boutiques dans les marchés et yaars et la lutte effective contre la spéculation dans la location des boutiques, le soutien aux producteurs à travers la subvention des intrants et la mise à leur disposition des semences améliorées, d'intrants agricoles de qualité et de quantité suffisante et à des prix accessibles, etc.

La Bourse du travail de Ouagadougou a refusé du monde à l'occasion de la célébration du 1er mai

En marge de cette célébration, l'UAS a exprimé sa solidarité avec les travailleurs et avec les peuples du monde entier qui luttent pour la liberté, la justice, le droit à la vie et pour de meilleures conditions de vie et de travail.

Elle a invité les travailleurs burkinabè à la solidarité. Elle a aussi appelé les responsables syndicaux, à tous les niveaux, les travailleurs des différents secteurs d'activités, à se mobiliser pour la défense des libertés, des intérêts des travailleurs et des populations.

Mamadou Zongo
Lefaso.net

Lire aussi : Burkina/Célébration du 1er mai : Le Gouvernement interdit la marche, les syndicats se contentent du meeting

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Burkina/Fraude sur le dédouanement de véhicules : 1 000 engins dans la situation, plus d'un milliard de FCFA de préjudice pour l'État

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 01/05/2024 - 23:59

La Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) était face à la presse ce mardi 30 avril 2024. Un tête-à-tête voulu par la CNLF pour informer les hommes et femmes de medias sur une pratique frauduleuse de déclarations de dédouanement et d'immatriculations de véhicules. Près de 1 000 véhicules sont dans cette situation irrégulière pour un préjudice de près d'un milliard de francs CFA pour l'Etat.

La Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) a mis à jour une pratique frauduleuse sur les déclarations de dédouanement et d'immatriculation de véhicules. A ce stade, près de 1 000 véhicules ont été saisis sur toute l'étendue du territoire national. Parmi ces engins saisis, des véhicules personnels, de transports de marchandises ou de personnes, etc. En attendant que l'Etat puisse recouvrer les sommes dues, près d'un milliard de francs CFA est dans la nature.

De quoi s'agit-il exactement ? Selon, le coordinateur de la CNLF, Yves Kafando, après l'importation des véhicules auprès des services douaniers, des usagers, sur la base de manipulations infographiques, parviennent à modifier des déclarations, soit de sel, d'engrais, d'huile alimentaire, d'herbicides, de marchandises diverses, etc.
Cette manipulation, selon ses explications, vise à faire correspondre les caractéristiques des véhicules en leur possession sur les déclarations afin de faire croire qu'il s'agit d'une opération régulière de dédouanement.

Ensuite, avec le document falsifié, ils arrivent à s'octroyer une immatriculation qui est certes légale puisque délivrée par le ministère en charge des transports, mais malheureusement, ces véhicules n'ont pas fait l'objet de dédouanement, parce que, les recettes n'ont pas été versées dans les caisses de l'Etat. Ces individus à l'origine de cette fraude, a-t-il ajouté, sont entre l'administration douanière et le ministère en charge des transports.

Le Coordonnateur de la CNLF exhorte les uns et les autres à la vigilance et à la dénonciation

Jusque-là, le ministère des Transports ne sait pas que ce sont des véhicules qui n'ont pas été dédouanés. Parce qu'il n'a pas le moyen de vérifier cela. Le ministère des Transports, bien entendu, et la direction des douanes, gagneraient à travailler en tandem pour éviter ce genre de situation, préconise la CNLF. A l'étape de l'enquête, aucun agent de l'administration n'est encore incriminé. La CNLF a indiqué avoir fait des recommandations dans ce sens, à qui de droit.

Etant face à une fraude de biens qui ne disparaissent pas après utilisation, si quelqu'un a fraudé avec un véhicule il y a deux ou trois ans, la fraude demeure toujours. Tous ceux qui sont dans cette situation irrégulière, n'échapperont pas, foi du coordonnateur. « Je demande aux consommateurs d'être prudents. Quand vous accomplissez des formalités auprès de l'administration, il faut toujours prendre le soin de vérifier les documents qui ont servi et qu'on vous donne », a-t-il conseillé.

Il a informé que l'enquête n'est pas encore terminée. « Nous sommes actuellement face aux propriétaires des véhicules. C'est à eux de nous faire venir ceux qui ont accomplis ces formalités. Avec l'interpellation des véhicules, on nous a renvoyé à un usager qui a fait l'objet d'interpellation par la justice pour les mêmes cas de fraudes, il y a quelques années. Ce dernier purge d'ailleurs une peine d'emprisonnement de cinq ans », a lâché M. Kafando. Qu'à cela ne tienne, cela ne blanchit pas le véhicule qui est irrégulièrement dédouané. Parce qu'une des missions de la CNLF, c'est de réparer le préjudice subit par l'Etat.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

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Burkina/Célébration du 1er mai : Le Gouvernement interdit la marche, les syndicats se contentent du meeting

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 01/05/2024 - 23:57

La journée internationale du travail est célébrée le 1er mai de chaque année par la communauté internationale. Au Burkina Faso, l'Unité d'Action Syndicale (UAS) composée des centrales syndicales et des syndicats autonomes a célébré cette journée ce mercredi 1er mai 2024 à travers un meeting organisé à la bourse du travail de Ouagadougou. A Ouagadougou, la marche a été interdite pour des raisons sécuritaires, selon le gouvernement. Seul le meeting a pu se tenir.

Chaque année, lors de cette célébration, une plateforme revendicative est remise au gouvernement par le biais du ministre en charge de la fonction publique à travers une marche meeting. Mais pour cette célébration 2024, la marche qui devrait conduire les travailleurs de la Bourse du travail de la capitale au ministère de la fonction publique pour la remise de la plateforme revendicative a été refusée par le gouvernement.

Selon les explications des responsables syndicaux, contrairement à la procédure habituelle qui voudrait que les travailleurs aillent remettre la plateforme revendicative, le Gouvernement a indiqué qu'il se déplacerait à la Bourse du travail pour réceptionner le cahier de doléances des travailleurs.

Une procédure refusée par les syndicats qui ont préféré tenir seulement le meeting et se concerter afin de pouvoir répondre à l'exécutif en ce qui concerne la plateforme revendicative.

« C'est à 7h30 que nous avons reçu la correspondance du président de la délégation spéciale (PDS) de Ouagadougou pour dire que la demande d'organisation de la marche meeting a été refusée, mettant en exergue le communiqué n°2 du MPSR2 lors de la prise du pouvoir le 30 septembre 2022, qui interdit les activités des partis et formations politiques et des organisations de la société civile et surtout du contexte sécuritaire du pays. Cette décision intervient alors que nous avons respecté les délais et les procédures en la matière. Mais cette information nous l'avons eue hier soir à 19 heures. C'est le directeur de cabinet du ministre de la fonction publique qui nous a appelé pour nous dire que la marche était interdite et que le gouvernement se déplacera à la Bourse du travail pour réceptionner le cahier de doléances des travailleurs. Ce n'est pas le PDS mais le directeur de cabinet du ministre de la fonction publique qui nous a donné d'abord l'information. Donc les syndicats préfèrent maintenir leur meeting à la bourse du travail », explique Marcel Zanté, secrétaire général de la confédération nationale des syndicats du Burkina (CNTB) et président du mois des centrales syndicales.

Les syndicats disent regretter cette décision des autorités qui avancent comme raison le contexte sécuritaire pendant qu'au même moment, des organisations favorables au gouvernement manifestent sans interdiction.

« D'abord, nous n'avons pas déposé une autorisation de marcher, nous avons adressé au PDS une information que nous allons marcher pour aller remettre le cahier de doléances. Donc ce n'est pas une demande d'autorisation. Le PDS nous refuse d'emprunter les artères pour aller remettre notre cahier de doléances en citant le contexte sécuritaire, pourtant nous avons marché l'année passée dans le même contexte. Dans le même contexte, beaucoup d'organisations surtout favorables au pouvoir en place ont eu à manifester dans la ville de Ouagadougou. Elles n'ont pas été interdites. Pourquoi donc refuser à l'UAS de marcher ? D'habitude nous faisons la marche et nous partons remettre le cahier de doléances au niveau du ministère de la fonction publique. Cette fois-ci, si le gouvernement refuse de nous autoriser à marcher, nous préférons tenir notre meeting et nous lui (gouvernement) reviendrons pour la suite de notre cahier de doléances. Pour le moment, nous avons décidé de suspendre la marche de remise du cahier de doléances et nous allons repartir nous concerter pour donner la suite qui convient au gouvernement », soutient Marcel Zanté.

Mamadou Zongo
Lefaso.net

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