Revue de presse du 3 mai 2024
Les journaux parus ce vendredi 3 mai, reviennent sur la controverse autour des véhicules offerts à des députés provinciaux de la majorité présidentielle, quelques jours avant l’élection du gouverneur, vice-gouverneur et sénateurs à Kinshasa.
La zone de santé de Kayina, située dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu, connaît actuellement une rupture de stock de médicaments essentiels, un problème qui dure depuis quelques semaines.
La fondation américaine Bridgeway, qui soutient les opérations "Shujaa" contre les rebelles des ADF, a lancé mercredi 1er mai à Beni, dans la province du Nord-Kivu, une campagne visant à sensibiliser les combattants ADF.
Des rebelles du M23, appuyés par l’armée rwandaise, contrôlent, depuis mardi 30 avril, la cité minière de Rubaya, territoire de Masisi (Nord-Kivu).
La présidente provinciale de la chambre des mines au Nord-Kivu, Yvette Mwanza affirme qu’avec l’occupation illégale de cette mine, des recettes significatives vont échapper au trésor public.
Selon elle, la mine de Rubaya est le poumon économique du secteur minier au Nord-Kivu en termes de recettes provinciales :
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guteress a mobilisé, jeudi 2 mai, les médias contre les menaces de l’environnement sur l’existence de la génération générations actuelles et futures.
Il a fait cette mobilisation dans son message publié à l’occasion de la journée de la liberté de la presse, célébrée le 3 mai de chaque année:
L’Asbl Congo action pour une diplomatie agissante (CADA) a douté, mardi 30 avril dernier, de la sincérité de la France envers la RDC, dans la résolution de la crise due à la guerre du M23.
Son coordonnateur, Eric Kamba l’a affirmé dans une déclaration parvenue mercredi 1er mai à Radio Okapi.
L’ouvrage intitulé « Pour un Congo retrouvé » de Félix Tshisekedi a été porté, lundi 29 avril dernier, sur les fonts baptismaux, au Collège des Bernardins, à Paris (France).
L’usine de captage de la REGIDESO est remise en service, mercredi 1er mai, dans la cité de Luozi, (Kongo Central), après cinq mois d’interruption.
Ceci a réjoui les habitants de cette contrée qui affirment avoir vécu un calvaire pendant l'arrêt de la production d'eau.
L’Union pour la défense des droits des consommateurs (UDECOM) a demandé, jeudi 2 mai, au Gouvernement de prendre des mesures d’encadrement des prix des biens et services, en réunissant les représentants des consommateurs et les opérateurs du secteur.
Le coordonnateur de cette structure, Chief Tshipamba a fait cette demande dans une correspondance adressée au ministre de l’Economie nationale dont une copie est parvenue à Radio Okapi.
Médecin épidémiologiste, Dr Jean-Pierre Sumba a recommandé, mercredi 1er avril, le lavage régulier des mains pour couper la chaine de transmission de la conjonctivite au Kasaï-Oriental.
A Radio Okapi, il a invité la population de ce coin du pays d’essuyer l’écoulement de l’œil, en partant de l’intérieur vers l’extérieur, en utilisant une partie propre d’un mouchoir.
Originaire du Maniema et élu sénateur au Haut-Katanga, Salomon Idi Kalonda a placé, mercredi 1er mai, son élection sous le signe de l’unité nationale.
Il l’a dit sur son compte X depuis la Belgique où il poursuit ses soins après avoir obtenu la liberté conditionnelle.
Salomon Idi Kalonda a remercié les 11 députés provinciaux d’Ensemble pour la République ayant fait confiance en sa personne.
Le sous-Proved de Lubumbashi 4 (Haut-Katanga) a annoncé, mardi 30 avril, que l’octroi du bulletin scolaire aux élèves des écoles primaires publiques est gratuit. Ceux des écoles privées ne devront le payer qu’à seulement 1000 franc congolais et pas plus, insiste le sous-Proved, Augustin Mwaba.
L'Union nationale des travailleurs (UNTC) /Maniema recommande au président de la République et au Gouvernement de rétablir la paix dans le pays.
Cette corporation s’est exprimée mercredi 1er mai à Kindu, à l’occasion de la fête du Travail.
Une trentaine d’écoles primaires ne sont plus fonctionnelles depuis 2022 dans le secteur de Banyali Kilo. Et pour cause, cette partie du territoire de Djugu (Ituri) est quasi entièrement occupée par des groupes armés. Cette situation a été rappelé, mardi 30 avril, par les notables de cette entité, à l’occasion de la journée nationale de l’enseignant.
La situation est de plus en plus volatile dans le territoire de Masisi, au Nord-Kivu, après l’occupation, mardi dernier de la cité minière de Rubaya, par les rebelles du M23. Ces rebelles soutenus par l’armée rwandaise étendent leur occupation aux groupements Kibabi et Matanda, dans ce même territoire. Cette situation inquiète beaucoup la population, rapporte la société civile de Masisi.
Le chef de la province éducationnelle Nord-Kivu II, couvrant la région de Beni -Butembo et Lubero, Salomon Shalumo, a mis en garde, mercredi 1er mai, les chefs d’établissements scolaires qui tenteraient de percevoir les frais de participation aux différents examens de fin de cycle scolaire.
En Ituri, les activités économiques sont à l'arrêt depuis jeudi 2 mai sur toute l'étendue du territoire d'Aru, situé à 260 kilomètres au nord de Bunia, en réponse à l'escalade de la criminalité qui a culminé avec le meurtre d'un enfant par des hommes armés la semaine dernière. Cette paralysie est le résultat d'un mot d'ordre de la société civile locale qui décrète trois journées ville morte, en signe de protestation.
À l'occasion de la journée mondiale du Travail, le réseau pour les droits de l’homme (REDHO) plaide pour la mécanisation des agents publics des villes de Beni, Butembo ainsi que les territoires de Lubero et Beni, afin qu'ils soient reconnus et rémunérés par le Trésor public.
Dans le territoire de Beni, une double attaque perpétrée par les rebelles des ADF a secoué la région ce mercredi 1er mai, sur l'axe routier Eringeti-Kainama, à une soixantaine de kilomètres au nord de la ville de Beni. Lors de ces affrontements, les forces conjointes FARDC-UPDF (armée ougandaise) ont réussi à libérer des civils pris en otage par les assaillants.
Dans la province du Maniema, la Société civile forces vives du Maniema, antenne de Lubutu, dénonce la présence de militaires sur des sites miniers du territoire de Lubutu. Cette structure citoyenne en appelle aux autorités politico-administratives locales, provinciales et nationales, ainsi qu'au ministre de la Défense, pour mettre fin à cette situation.