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Par : Julien Chongwang , Mamadou Traoré , Boureima Sanga
Dans les quartiers enclavés des grandes villes ou dans les zones reculées de certains pays d'Afrique subsaharienne, il n'est pas rare de voir une bouteille, une dame-jeanne ou un bidon disposés négligemment sur le côté de la route, comme des objets abandonnés. Ces récipients contiennent souvent un liquide plus ou moins transparent.
Quelquefois, c'est une longue perche qui est plantée sur le bas-côté, son sommet plongeant dans un entonnoir, dans un bidon ou dans une bouteille retournés.
Quelquefois, c'est une longue perche qui est plantée sur le bas-côté, son sommet plongeant dans un entonnoir, dans un bidon ou dans une bouteille retournés.
Bien connus des automobilistes et des motocyclistes, ces signes indiquent les lieux où on peut se ravitailler en carburant, en dehors des stations-services, même si la qualité du produit est sujette à caution.
“Il est évident que du carburant de mauvaise qualité a un impact direct sur les concentrations des particules fines dans l'air, notamment les composés soufrés, azotés et les composés organiques volatiles en général.”
Boukary Kaboré, ingénieur en hygiène-qualité-sécurité-environnement au laboratoire qualité de l'environnement à Ouagadougou.
En effet, les mauvaises conditions de stockage (dans des récipients ayant des résidus d'autres produits comme de l'eau, de l'huile, ou du gasoil) et les manipulations diverses (mélanges avec d'autres produits comme du pétrole lampant pour en augmenter la quantité) en altèrent la qualité.
En dépit des efforts des autorités pour l'éradiquer, la distribution du carburant frelaté demeure une pratique courante dans un certain nombre de pays d'Afrique subsaharienne.
Ainsi, ce carburant se vend comme des cacahuètes, sans aucune précaution particulière, dans la capitale burkinabè, Ouagadougou, où il est appelé "essence par terre", une expression bien calibrée sur celle de « librairie par terre », qui renvoie à l'image de livres usagés peu ou prou recyclés, qu'on peut certes lire en grande partie, mais avec ce risque de tomber sur des pages manquantes ou illisibles.
On le retrouve notamment sur des étalages de fortune en plein soleil, sous l'ombre d'un arbre ou encore à côté d'un poteau électrique…
Ce samedi du mois de septembre 2019, Guelbeogo Abdoul Kader, jeune garçon de 15 ans, prend la relève son père dans un point de vente d'un quartier populaire de Ouagadougou. Il vient au secours des motocyclistes qui tombent en panne d'essence dans cette zone dépourvue de station-service, où le litre d'essence se vend à 750 FCFA contre 600 FCFA à la station-service…
Un lieu de stockage du carburant frelaté en Côte d'Ivoire – Crédit Photo : SDN .« Les gens ne se plaignent pas de la qualité de notre carburant, mais, plutôt du coût ou de la quantité », confie l'adolescent, qui assiste ainsi son géniteur depuis deux ans dans cette activité.
Etabli pour sa part sur une grande artère de la ville, Adama Ouédraogo, un autre vendeur de carburant, confie qu'il écoule chaque jour deux à trois bidons de 20 litres de carburant.
« Cela fait trois ans que je mène cette activité et je crois faire œuvre utile, dans la mesure où il n'existe pas de station-service ici pour permettre aux automobilistes et motocyclistes de se ravitailler », dit-il.
A la frontière Burkina-Bénin, le carburant frelaté est stocké pour être distribué à Fada, la grande ville proche Bénin – Crédit Photo : SDN .La Côte d'Ivoire connaît aussi ce phénomène. A en croire Jules Konan, ingénieur mécanicien, responsable d'un garage près de la zone industrielle de Yopougon à Abidjan, il existe plusieurs types de carburant frelaté.
« D'abord, il y a celui qu'on appelle mélange. Souvent contenu dans des bouteilles d'un litre ou un litre et demi, il se compose d'une mixture d'huile mécanique, voire d'huile de cuisine à de l'essence. Ce carburant est uniquement utilisé pour les motos ».
« Ensuite, il y a le cheval blanc ou carburant Koutcha. Certains sont utilisés tels qu'ils arrivent sur le territoire national, sans être associés à d'autres produits. Enfin, il y a d'autres qui comprennent plusieurs composants en plus du gasoil illicite. »
Un vendeur de ce produit dans la capitale ivoirienne confie qu'il arrive en Côte d'Ivoire par voie maritime et fluviale depuis des pays voisins, en empruntant des circuits frauduleux, surtout à bord d'embarcations artisanales.
« Une fois dans le pays, des grossistes sont servis sur des baies lagunaires, comme au quartier Azito de Yopougon, dans la banlieue ouest d'Abidjan, soit dans des citernes, soit dans des fûts qui sont ensuite acheminés vers des points de vente clandestins », indique cette source, qui a souhaité garder l'anonymat…
Camions-citernes
La partie septentrionale du Cameroun connaît aussi cette pénétration de carburant frelaté, appelé ici "zoua-zoua", à partir de pays voisins, en particulier le Nigeria.
En février 2019 par exemple, 25.700 litres de "zoua-zoua" avaient été saisis par la police dans la ville de Ngaoundéré. Une prise moins importante que celle de mars 2018 qui portait sur 31.800 litres.
Mais, outre la filière étrangère, les vendeurs de ce produit au Cameroun s'approvisionnent auprès de fournisseurs nationaux. En particulier auprès des camions-citernes transportant de l'essence destinée aux stations-service. Ils font des arrêts sur leur chemin pour qu'une partie du carburant soit siphonnée.
« L'opération se fait de nuit. Lorsque le camion arrive, il nous rejoint à notre base, qui n'est pas au bord de la route. Là, nous recueillons la quantité de carburant convenue et le camion continue son voyage », explique Colbert Ngoufang, qui tient un point de vente près de Bafang, dans le sud-ouest du Cameroun.
Pour Ousmane Soudré, expert automobile du Parc automobile de l'Etat au Burkina Faso, le carburant frelaté peut aussi provenir du fond des citernes qui n'ont pu être totalement vidées. « C'est un carburant qui comporte de nombreux résidus », dit-il.
En file indienne, les trafiquants ravitaillent le Burkina en carburant frelaté via le Bénin. – Crédit : SDN .Cette même source rappelle au passage que le caractère frelaté réside, entre autres, dans l'usage. « Ainsi, les vendeurs prennent des bidons d'huile pour aller stocker du carburant ou alors, ils mélangent simplement le pétrole à l'essence pour en augmenter la quantité ».
Beaucoup d'automobilistes ou de motocyclistes utilisent ces produits altérés pour des raisons économiques ou parce qu'ils ne trouvent pas de station-service dans la zone.
L'ingénieur mécanicien Jules Konan met les utilisateurs en garde : « Le koutcha est un véritable cocktail explosif pour les engins, parce qu'il contient souvent un taux très élevé de soufre, ce qui est sans pitié pour les moteurs ».
L'intéressé ajoute que les résidus de ce carburant, souvent pâteux, endommagent fortement le circuit d'injection ou le filtre à gasoil des véhicules.
D'ailleurs, « il arrive des fois qu'en pleine circulation, vous voyiez des véhicules prendre feu. C'est souvent à cause d'une essence de mauvaise qualité », fait remarquer Ousmane Soudré.
Pour sa part, le chimiste Didier Diomandé de l'Université Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan indique que pendant la combustion du carburant de mauvaise qualité, le soufre est transformé en dioxyde de soufre (SO2), en plus du gaz carbonique ou dioxyde de carbone (CO2), entre autres.
« Contrairement au SO2, le CO2 peut être éliminé dans l'environnement par photosynthèse, tandis que le SO2 va engendrer des pluies acides qui peuvent contribuer à la déforestation », explique l'universitaire.
Système respiratoire
« Par ailleurs, le SO2 est très nocif pour la santé, car il affecte le système respiratoire, le fonctionnement des poumons et il provoque des irritations oculaires », poursuit Didier Diomandé.
Bien plus, ajoute-t-il, si l'huile de moteur utilisée pour réaliser le mélange n'est pas de bonne qualité, il y a des risques que la combustion ne soit pas complète.
« En ce moment-là, on n'a plus affaire à du CO2, mais à du monoxyde de carbone qui est très mortel », prévient le scientifique, qui appelle en conséquence à une solution durable à ce problème.
Bertin Doubi, pneumologue au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Yopougon à Abidjan, va un peu plus loin, en affirmant que le carburant est un produit volatile qui agresse la muqueuse bronchique et les poumons, entraînant une inflammation.
« Quand vous l'inhalez, c'est comme s'il brûlait un peu. Ceux qui manipulent ces produits sans précautions risquent donc de souffrir souvent de l'asthme et de diverses formes d'allergie, sans compter la possibilité de développer un cancer », précise ce médecin.
L'environnement n'est évidemment pas épargné. Les résultats d'une étude menée par le ministère burkinabè de l'environnement, en janvier 2019, montrent que la qualité de l'air dans la ville de Ouagadougou est préoccupante, avec par exemple une teneur en polluants particulaires « largement » supérieure aux normes nationales et à celles de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Seulement, la part spécifique du carburant frelaté dans cette pollution est difficile à chiffrer. En effet, « la pollution mesurée est globale. Nous ne disposons pas de données spécifiques sur le degré de pollution dû au carburant frelaté », explique Boukary Kaboré, ingénieur en hygiène-qualité-sécurité-environnement au laboratoire qualité de l'environnement, à Ouagadougou.
Toutefois, ajoute-t-il, « il est évident que du carburant de mauvaise qualité a un impact direct sur les concentrations des particules fines dans l'air, notamment les composés soufrés, azotés et les composés organiques volatiles, en général ».
Outre les opérations de saisie de stocks de carburant frelaté, les Etats ont mis sur pied des institutions chargées de veiller au contrôle de la qualité du carburant distribué. C'est le cas de la société Hydrac (Hydrocarbures-analyses-contrôles) dont les dirigeants n'ont cependant pas donné de suite à la sollicitation de SciDev.Net.
Au Burkina Faso, les autorités ont mis en place une direction chargée de la concurrence et de la répression de la fraude, dont le rôle, entre autres, est de lutter contre la vente d'essence frelatée. Le directeur de la concurrence et de la répression des fraudes, Yacouba Bila, a confié à SciDev.Net que ce service a déjà démantelé des réseaux de stockage du carburant frelaté dans les quartiers périphériques de Ouagadougou et dans les autres régions du pays, surtout celles frontalières du Bénin et du Ghana.
Ce dernier indique en outre que « la distribution des hydrocarbures est soumise à un agrément et il est fait obligation aux stations-service de s'approvisionner auprès de la Société nationale burkinabè d'hydrocarbures (Sonabhy) ».
Sauf que tel n'est pas toujours le cas et il est déjà arrivé, au Burkina Faso comme ailleurs sur le continent, que du carburant frelaté se retrouve même dans les stations d'essence…
Source : https://www.scidev.net/afrique-sub-saharienne/news/afrique-carburant-frelate-07102019/
Le Réseau Francophone des Ministres en charge de l'Économie Numérique (RFMEN) a tenu sa deuxième réunion, vendredi 03 septembre 2021, à Cotonou. Elle a eu lieu en présence de la Secrétaire Générale de la Francophonie, Mme Louise Mushikiwabo, et de la Présidente en exercice du réseau Aurelie Adam Soule Zoumarou, ministre du Numérique et de la Digitalisation.
« Notre réseau qui est né de la vision du Président Patrice Talon et de l'Organisation Internationale de la Francophonie, et lancé le 10 octobre 2018, à Erevan en Arménie, a pour mission de contribuer à la mutualisation des efforts afin d'accroître les performances du secteur du numérique dans l'espace francophone », a déclaré la Ministre du Numérique et de la Digitalisation.
La Secrétaire Générale de la Francophonie, Mme Louise Mushikiwabo, a souhaité entre autres la redynamisation du Réseau, le renforcement de la coopération numérique au sein de l'espace francophone, l'amélioration du positionnement du numérique au service des citoyens au terme de la session ministérielle.
Les ministres ont échangé sur le mode de fonctionnement et de l'ancrage institutionnel du RFMEN. Ils ont également discuté sur les sujets du prochain sommet de la Francophonie et approuvé le rapport d'activités de la Présidente du Réseau. Plusieurs résolutions ont été prises à la fin des travaux.
La cérémonie d'ouverture de la session a été présidée par le ministre Affaires Étrangères et de la Coopération, Aurelien Agbénonci.
A.A.A
Après plusieurs semaines de sensibilisation, place à la répression. La mairie de Porto-Novo a entamé une opération de libération des espaces publics.
Porto-Novo en guerre contre les occupants illégaux des espaces publics. Les abords des voies nouvellement aménagées doivent être libérés. C'est l'objectif principal que poursuivent les autorités municipales à travers l'opération de libération du domaine public.
Ainsi, les trottoirs, terres pleins centraux et autres domaines publics doivent être dégagés afin de donner un nouvel attrait à la ville capitale.
L'opération qui a démarré à l'entrée de la ville va durer plusieurs semaines.
F. A. A.
Le Commissaire principal de la Police républicaine, Hatodé Fiacre Béhanzin, est désormais à la tête du Commissariat central de Cotonou.
Suite aux différentes mutations effectuées, vendredi 3 septembre 2021, par le directeur général de la Police républicaine, Hatodé Fiacre Béhanzin occupe le poste de commissaire central de Cotonou.
Le Commissaire principal de la Police républicaine était en service au commissariat central de Porto-Novo. Il rejoint son nouveau poste au plus tard le 12 septembre 2021.
A.A.A
De nouveaux cas de contamination et de décès liés à la Covid-19 ont été enregistré au Bénin entre le 31 août et le 5 septembre 2021, selon les chiffres publiés par le gouvernement.
Au total 19.106 cas confirmés dont 13.756 guéris et 141 décès de Covid-19 ont été enregistrés au Bénin à la date du 05 septembre 2021.
Les statistiques sur la pandémie indiquaient 135 décès pour 19.946 cas confirmés à la date du 31 août 2021. Ce qui permet de déduire que 2.160 nouveaux cas et 6 décès ont été enregistrés en moins d'une semaine.
Selon les recommandations du gouvernement, toutes les personnes âgées de 18 au moins doivent se faire vacciner.
Le respect des gestes barrières (port de masque, distance sociale de 1 mètre minimum entre personnes, lavage sytématique des mains à l'eau ou au gel hydroalcoolique) est également de mise face à la recrudescence de la pandémie de la Covid-19.
M. M.
Braquage dans l'après-midi de ce mardi 07 septembre 2021 à Cotonou. Bilan : Un blessé grave et des millions de FCFA emportés.
Le chef Desk santé et environnement de Radio Univers a été attaquée, dans la soirée de ce mardi 7 septembre, par des malfrats armés au quartier Sikècodji, au carrefour ‘'Marina'', à Cotonou. Selon les premières informations, les hors-la-loi ont réussi à emporter un montant de cinq millions de FCFA. D'autres sources indiquent une somme de 7 millions de FCFA.
La victime blessée au cours du braquage aurait perdu beaucoup de sang. Il est évacué d'urgence à l'hôpital pour les soins.
Les malfrats sont recherchés par la Police républicaine.
A.A.A
Le Port autonome de Cotonou sollicite des offres sous pli fermé de la partie de candidats potentiels et répondant aux qualifications requises pour réaliser les travaux d'extension du bassin portuaire et des quais nord et sud et le renouvellement des nord.
Les candidats intéressés peuvent obtenir gratuitement un dossier d'appel d'offres ouvert complet à la Direction de la Personne Responsables des Marchés Publics (DPRMP) à la Direction Générale du Port Autonome de Cotonou, bureau 111 au plus tard le 03 février 2022 à 10heures précis (GMT+1).
Pour une meilleure gestion concertée du Covid-19 au niveau mondial, l'ex-président du Bénin Boni Yayi, lance un appel à l'OMS pour proposer une obligation vaccinale planétaire.
« A situation exceptionnelle mesures exceptionnelles pour une courte durée. J'en appelle à l'OMS (ou je lance un appel solennel à l'OMS), organisme sanitaire mondial, pour proposer une obligation vaccinale planétaire, validée si besoin par l'ONU, pour une durée d'environ deux ou trois ans, délai nécessaire pour la maîtrise de la pandémie », a écrit Boni Yayi dans un message posté sur sa page Facebook ce mardi 07 septembre 2021. A l'en croire « cette décision à l'échelle mondiale permettra aux différentes autorités gouvernementales une mise en œuvre plus facile des vaccinations ».
Pour l'ancien président, il faut corriger le déséquilibre insoutenable entre l'Occident et les Pays à faibles revenus concernant l'accès à la vaccination contre le Covid-19. « Couverture vaccinale de 60% aux États-Unis et de 70% en Europe contre à peine 3% en Afrique. Et l'on apprend que 15 millions de doses de vaccin viennent d'être détruites aux États-Unis en raison de la date de péremption. De l'autre côté, les Pays à faibles revenus, notamment l'Afrique, subissent une double peine caractérisée par le déficit de vaccin et la défiance vis-à-vis du peu de vaccin disponible », relève-t-il.
Cette situation dramatique poursuit Boni Yayi, engendre un nombre de plus en plus élevé de morts évitables. « Pour sauvegarder la santé de notre village planétaire, des décisions fortes sont nécessaires pour l'application efficace du seul outil efficace contre le virus, en complément des gestes barrières : le vaccin », soutient-il.
La campagne de vaccination est lancée au Bénin depuis le 1er avril 2021. Face à la recrudescence des cas Covid-19, elle est depuis le 1er septembre 2021 obligatoire pour les agents de santé et le personnel de l'administration publique.
A.A.A
Les journées Pédagogiques Nationales de Réflexion et de Concertation (Jpnrc) sont organisées du jeudi 9 au vendredi 10 septembre 2021 dans le cadre de la rentrée scolaire 2021-2022.
Les directeurs départementaux des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle ont été informés de l'organisation des journées Pédagogiques Nationales de Réflexion et de Concertation du jeudi 9 au vendredi 10 septembre 2021. Dans le cadre de ces journées, les enseignants sont invités à se faire vacciner.
« Vous êtes donc invités conformément aux instructions issues du Conseil des ministres du 1er septembre visant à faire face à la persistance de la pandémie de la Covid-19, à sensibiliser les responsables administratifs et pédagogiques des collèges et lycées d'enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle et les enseignants de vos départements respectifs à se faire vacciner », indique le communiqué en date du 06 septembre 2021.
M. M.
Le Chef de file de l'opposition, Paul Hounkpè, a reçu ce mardi 7 septembre 2021, l'ambassadrice des Pays-Bas près le Bénin.
L'ambassadrice des Pays-Bas près le Bénin a présenté au chef de file de l'opposition un projet de dynamisation des partis politiques Le but est de rendre plus attractifs les partis politiques tout en contribuant à la promotion de la démocratie, de la paix, de la jeunesse et des femmes. Les échanges ont porté sur les possibilités d'adhésion des partis de l'opposition.
A cette audience Paul Hounkpè a donné son accord de principe. Il a aussi fait part des actions déjà menées par certains partis dans ce sens.
A.A.A
Le ministre camerounais de la Santé publique Malachie Manaouda a officiellement autorisé le 8 juillet 2021 la mise sur le marché local, pour une durée de trois ans, de quatre médicaments traditionnels améliorés (MTA) pour lutter contre la Covid-19 qui a déjà touché plus de 82 000 personnes et fait plus de 1300 morts au Cameroun.
Par : Béatrice Longmene Kaze/ SciDev
Il s'agit de l'Adsak Covid/Elixir Covid, produits par l'archevêque de la ville de Douala, Mgr Samuel Kleda, du Corocur poudre d'Euloge Yagnigni, du Palubek's de Christine Bekono et de Soudicov Plus de l'Imam Modibo. De nombreuses solutions et décoctions à base de plantes médicinales ont émergé depuis le début de la crise sanitaire, au mois de mars 2020. Les naturopathes qui élaborent et présentent ces médicaments ont plaidé à plusieurs reprises pour la reconnaissance officielle de leurs produits comme des traitements contre la Covid-19.
« En laboratoire, on a pu analyser le contenu de chaque ingrédient de ces produits. Ce sont des plantes bien connues. On connait leurs propriétés. Certaines ont des propriétés antivirales et antibactériennes », a déclaré Salihou Sadou, ministère de la Santé publique, Cameroun. Le gouvernement n'avait jamais donné de suite à leurs doléances, jusqu'à l'autorisation de mise sur le marché local accordée le 8 juillet 2021 à ces produits. « C'est une fierté pour un chercheur de voir les résultats de sa recherche adoubés par le gouvernement. Il n'y a pas meilleur que ça », se réjouit Euloge Yagnigni, cardiologue et promoteur du Corocur.
Adjuvants
Dans sa décision, Malachie Manaouda précise que les MTA homologués sont des « adjuvants au traitement de la COVID-19 ». C'est-à-dire qu'ils doivent être associés au protocole anti-Covid-19 existant. « Ces adjuvants ont été reconnus de manière indépendante par une commission nationale du médicament en collaboration avec le ministère de la Recherche et celui de l'Enseignement supérieur qui sont parties prenantes de cette commission », renseigne Salihou Sadou, directeur de la Pharmacie, du médicament et des laboratoires au ministère de la Santé publique. D'après ce dernier, il y a une commission spécialisée des médicaments traditionnels et puis « la grande commission nationale qui vient statuer sur les décisions de la commission spécialisée des médicaments traditionnels », soutient-il.
Selon Euloge Yagnigni, ces médicaments traditionnels améliorés ont été soumis à une évaluation rigoureuse avant d'être homologués. « La première étape, c'était la rédaction d'un protocole à soumettre au Comité national d'éthique. C'est l'une des étapes les plus difficiles. Cette étape a été franchie. Ensuite, vous devez établir l'innocuité du produit. C'est-à-dire que vous devez montrer que le produit n'est pas toxique. Cette étape se fait à l'IMPM, l'Institut de recherches médicales et d'études des plantes médicinales », explique-t-il. Le cardiologue ajoute qu'il fallait également démontrer la composition des produits. « Qu'est ce qui est contenu dans le produit ? Ça a été fait également à l'IMPM. Il fallait réunir les preuves scientifiques de l'efficacité. Il fallait réunir également les preuves cliniques. Quand le malade prend le produit est ce qu'il y a une perturbation du système ? Est-ce que c'est efficace ? A 97%, nous avons eu un résultat positif », indique Eloge Yagnigni.
Preuves cliniques
Malgré ce contrôle effectué avant l'autorisation de mise sur le marché local, Aimé Bonny, cardiologue et enseignant à l'université de Douala, désapprouve la décision du ministre de la Santé.« Les décisions impactant la santé des populations ne devraient s'appuyer que sur du rationnel scientifique et non du populisme. Ces médicaments n'ont rien prouvé objectivement. Leurs dossiers d'autorisation de mise sur le marché sont vides en termes de preuves quantifiables statistiquement. Le ministre le dit d'ailleurs », dénonce l'enseignant de cardiologie.
Pour lui, si les médicaments traditionnels sont vraiment efficaces, on doit pouvoir le démontrer « dans un langage que tout le monde comprend. Et le langage scientifique doit être le même au Guatemala comme en Chine ». « Démontrons-le de manière à ce que le Mexicain puisse être d'accord en se disant : “oui la méthodologie qu'ils ont adoptée nous amène à penser que c'est simplement bon”. Parce que si c'est bon, on va l'exporter partout. On ne va pas simplement consommer ça au Cameroun », estime le Pr Bonny. Une position partagée par l'OMS. Interrogé le 19 août 2021 par SciDev.Net, au cours d'une conférence de presse en ligne de l'OMS-Afrique sur la lutte contre le coronavirus, Gilson Paluku, chargé de la vaccination systématique au bureau régional de l'OMS pour l'Afrique, affirme qu'il y a tout un processus qui doit être respecté avant d'approuver l'efficacité d'un produit quel qu'il soit.
S'il avoue n'avoir pas toutes les informations sur le processus qui a conduit à l'homologation de ces médicaments traditionnels améliorés, Gilson Paluku soutient néanmoins qu'il doit y avoir une phase préclinique, suivie d'une phase clinique…
« Il y a trois phases avec évidemment un groupe témoin, enchaîne la même source. Tous ces éléments doivent être réunis pour qu'on puisse conclure, non seulement à l'efficacité du produit mais aussi dire si le produit est sûr, de qualité, qu'il ne peut pas avoir un impact négatif sur la santé, quels sont les effets secondaires ? »
« C'est à toutes ces questions qu'on doit répondre et les méthodes qui doivent être utilisées doivent être des méthodes scientifiquement admises par tout le monde », martèle Gilson Paluku.
Consommation communautaire
Salihou Sadou reconnait que les médicaments traditionnels améliorés mis sur le marché n'ont pas subi de phases précliniques et cliniques. « Ce sont des médicaments traditionnels améliorés, ce sont des substances qui sont reconnues pour leurs propriétés. On peut garantir leur stabilité dans une certaine mesure, on peut également attester de leur efficacité basée particulièrement sur une consommation communautaire qui est longue et reconnue et d'autres éléments qu'on maîtrise mais pas avec toute la certitude qui est reconnue au médicament de la médecine conventionnelle », répond ce responsable du ministère de la Santé publique.
Selon ses explications, le cadre normatif au Cameroun, contrairement au médicament conventionnel qui exige d'énormes moyens humains, matériels et financiers, permet qu'on puisse encourager la médecine naturelle.
Répertoire de plantes « Les constituants de ces plantes sont bien connus avec leurs propriétés. On sait qu'on a un répertoire de plantes à l'IMPM qui permet de les catégoriser, on sait que là également il est démontré une innocuité et une non toxicité basées essentiellement sur la longue consommation communautaire », souligne Salihou Sadou. Ce dernier poursuit en précisant que des produits comme ceux élaborés par Mgr Kleda sont consommés depuis quelques années déjà et jusqu'ici, il n'y a pas eu d'effets graves.
« En plus, en laboratoire, on a pu analyser le contenu de chaque ingrédient de ces produits. Ce sont des plantes bien connues. On connait leurs propriétés. Certaines ont des propriétés antivirales et antibactériennes », ajoute-t-il.Mais, rétorque Aimé Bonny, « on a besoin d'une certaine démonstration or ça, nos tradipraticiens ne savent pas le faire ». Le cardiologue propose dès lors un accompagnement pour faire converger la recherche classique et la médecine traditionnelle.
Source : SciDev.net Source : https://www.scidev.net/afrique-sub-saharienne/features/cameroun-les-medicaments-naturels-anti-covid-19-autorises-font-debat/
Le comité d'organisation des obsèques de l'ex première dame, Rosine Soglo était face à la presse ce mardi 07 septembre 2021. Au cours de la rencontre avec les médias, les membres dudit comité ont rappelé le programme des obsèques, et les conditions dans lesquelles les cérémonies vont se dérouler dans le contexte actuel de la Covid-19.
En raison de la recrudescence des cas de Covid-19 dans le pays et conformément à la décision du gouvernement en Conseil des ministres mercredi 02 septembre dernier, les obsèques de l'ex première dame, Rosine Soglo vont se dérouler dans un cadre strictement familial.
Le comité d'organisation l'a fait savoir ce mardi au cours d'une conférence de presse. En dépit des restrictions qu'imposent la pandémie du Coronavirus, les populations pourront suivre via les médias et canaux digitaux, la cérémonie qui sera retransmise en direct.
Selon le porte-parole du comité d'organisation, à partir de ce mercredi 08 septembre, et ce, jusqu'au vendredi 10 (10h-19h, et une pause entre 13h et 15h), un livre de condoléances sera ouvert au siège de l'Association ‘'Vidolé'' pour recueillir les condoléances et les hommages des personnes physiques et morales.
Jeudi et vendredi à partir de 19h, une veillée de prière avec animation folklorique sera organisée, et dans la limite de 50 personnes imposée par le gouvernement.
Le samedi 11 septembre, jour de l'inhumation, et suivant la volonté de la défunte, il y aura une cérémonie corps présent à 09h au siège de ‘'Vidolé'', un recueillement à 10h suivi d'un office religieux après lequel l'inhumation va se dérouler dans un cadre « strictement » familial. Une animation folklorique est prévue à partir de 16h.
Pour toutes ces cérémonies, les populations sont invitées à rester chez elles, à s'unir d'intention, et à les suivre via les médias et canaux digitaux. Toutes les dispositions seront prises la retransmission, a rassuré le porte-parole du comité d'organisation.
F. A. A.
De juillet 2020 à août 2021, plus de 100.000 casiers judiciaires ont été délivrés via « service-public.bj », soit près de 200 millions FCFA de recette en un an.
Depuis le 29 juillet 2020, il est possible à tout citoyen béninois ou tout étranger résidant ou ayant résidé au Bénin de faire la demande de l'extrait B3 de son casier judiciaire en ligne. Cette réforme a été opérée par le gouvernement béninois dans le cadre de son programme de dématérialisation de l'administration publique.
Un an après le lancement de ce service sur le Portail National des Services Publics « service-public.bj », des milliers de casiers judiciaires ont été délivrés. « A ce jour, plus de 100.000 casiers judiciaires ont été délivrés via la plateforme dont 80% en moins de 72 heures. Les récentes améliorations ont permis de porter ce taux à 90% », informe le ministère du Numérique et de la Digitalisation. Le coût du casier judiciaire valide pour trois mois est fixé à 1900 FCFA ; ce qui fait plus de 190 millions FCFA dans les caisses de l'Etat en une année pour ce service. Pour faire une demande de casier judiciaire, rendez-vous sur https://service-public.bj/public/services/service/PS00373.
A.A.A
E-casier judiciaire : plus de 100 000 casiers judiciaires délivrés en un an via « https://t.co/Zzkow7KvNz »
Lire la suite => https://t.co/Nk9qwjqMT1#BeninNumerique #servicepublicbj pic.twitter.com/hxle92HrtI
— Ministère du Numérique et de la Digitalisation (@numeriquebenin) September 7, 2021
Le Commissaire divisionnaire de police Codjo Bertin Adanle est le nouveau directeur de la Police Républicaine du Littoral. Il occupe ce poste suite aux nouvelles mutations faites par le directeur général de la Police républicaine, le Contrôleur général de police Soumaïla Yaya.
Codjo Bertin Adanle est désormais à la tête de la direction départementale de la Police Républicaine du Littoral. Le commissaire divisionnaire de police était en service au commissariat spécial du Port. Il sera assisté par le CPP Adagbégnon Jean Sylvère Aplogan, selon la décision du Directeur Général de la Police Républicaine en date du 03 septembre 2021 portant mutation générale de près de 500 officiers de la Police républicaine au titre de l'année 2021. Les nouveaux responsables doivent rejoindre leurs nouveaux postes au plus tard le 12 septembre 2021
A.A.A
L'escalier d'une résidence des filles de joie s'est effondré ce lundi 06 septembre 2021, au quartier Jonquet, Cotonou.
Selon plusieurs sources, l'escalier de l'hôtel accueillant les travailleuses de sexe s'est effondré aux environs de 22h 30. Les voisins ont été alertés par le bruit de l'effondrement de l'escalier. Les mêmes sources informent qu'il n'y a pas eu de blessés, ni de pertes en vie humaines.
A.A.A
Deuil dans l'enseignement supérieur au Bénin. Le recteur de l'Université Nationale des Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématique d'Abomey (UNSTIM), Gérard Degan, a rendu l'âme ce mardi 7 septembre 2021.
Dr Gérard Degan, recteur de l'Université Nationale des Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématique d'Abomey (UNSTIM), est décédé ce mardi 07 septembre 2021. Selon les informations, le recteur serait décédé des suites d'une maladie.
Le défunt est Professeur Titulaire des Universités, spécialisé en « Energie-Environnement ».
Créée en 2016, l'UNSTIM est un établissement public, qui forme des spécialistes en Génie Mathématique et Modélisation, Génie Énergétique et des Procédés, et en Travaux Publics.
D. M.
Le procès de l'Empereur Owolobè à nouveau renvoyé au 19 octobre 2021. A l'audience de ce 07 septembre 2021, les accusés sont passés à la barre.
Poursuivis pour coups et blessures volontaires, les ministres de l'empereur mondial de la confrérie Ogboni, Kabiessi Owo-lobè retournent en prison. Ils ont fait leur déposition à la barre ce mardi. Le procès a été renvoyé à nouveau au 19 octobre. La victime n'était pas à l'audience.
L'empereur Kabiessi Owo-Lobè est poursuivi pour complicité de coups et blessures volontaires dans cette affaire. Il est placé sous convocation. Les accusés ont été interpelés le 18 juillet 2021, après la publication sur les réseaux sociaux d'une vidéo de jeune homme, victime de flagellation dans le palais de l'empereur des Ogboni. Les faits remontent à la nuit du 22 au 23 juin dernier.
A.A.A
Suite à l'ouverture des vannes du barrage hydroélectrique de Nangbéto sur le fleuve Mono, la semaine dernière, plusieurs villages de la commune d'Athième sont déjà inondés.
Le fleuve Mono est sorti de son lit depuis le week-end écoulé du fait des lâchers d'eau sur le barrage de Nangbéto.
>https://24haubenin.info/?L-inondation-menace-les-riverains-du-fleuve-Mono] Selon Agence Bénin Presse, le fleuve atteint ce lundi 06 septembre 2021 à 08 h 56 la hauteur de 7,9 mètres au niveau du limnimètre installé au bord dudit fleuve à Athiémé. Cette situation a occasionné des inondations dans cinq villages de la commune d'après le service du développement local et de la planification de la mairie d'Athiémé. Il s'agit des villages d'Adjassincondji dans l'arrondissement de Dédékpoè, Togblo et Adhamè dans l'arrondissement d'Atchannou, Aguidahoué dans l'arrondissement d'Adohoun et Athiémégan dans l'arrondissement central.
Le préfet Bienvenu D. Milohin, président de la plateforme départementale de suivi, de gestion et d'adaptation des risques et catastrophes envisage l'option d'intégration familiale.
En raison du Covid-19, les populations sinistrées ne peuvent être regroupées sous des tentes. L'Abp informe que la police fluviale de la commune est sur les lieux pour empêcher les populations de traverser le fleuve.
A.A.A
Le président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavonou, participe à la 5e Conférence Mondiale des Présidents de Parlement à Vienne, capitale de l'Autriche.
Louis Vlavonou participe aux travaux de la cinquième Conférence mondiale des Présidents de Parlement. Le président de l'Assemblée nationale du Bénin donne ce mardi 07 septembre 2021 une communication portant sur le thème « Vers un nouveau pacte social mondial pour l'égalité des sexes ». Il va présenter le cadre juridique et les efforts fournis par le Bénin pour favoriser aux femmes l'exercice de leurs droits civils, économiques et sociaux.
En raison du Covid-19, le premier volet de la 5e Conférence mondiale des Présidents de Parlement a eu lieu les 19 et 20 août 2020 en ligne.
Le volet présentiel se tient les 7 et 8 septembre 2021 à Vienne (Autriche) sur le thème : « Les dirigeants parlementaires au service d'un multilatéralisme plus efficace qui assure la paix et le développement durable pour les citoyens et la planète ».
La Conférence mondiale des Présidents de Parlement se tient tous les cinq ans. Elle est organisée en coopération avec l'ONU dans le but de renforcer la dimension parlementaire de la gouvernance mondiale.
A.A.A
L'univers syndical est en deuil. L'ancien secrétaire général de la Confédération des Syndicats Autonomes du Bénin (CSA-Bénin), Dieudonné Lokossou est passé de vie à trépas ce mardi 07 septembre 2021.
Dieudonné Lokossou n'est plus. Le prédécesseur de Anselme Amoussou à la tête de la Confédération des Syndicats Autonomes du Bénin (CSA-Bénin), a tiré sa révérence au petit matin de ce mardi 07 septembre 2021.
Admis au Cnhu de Cotonou ce week end, Dieudonné Lokossou aurait rendu l'âme ce mardi vers 4h du matin des suites d'une embolie pulmonaire.
Dieudonné Lokossou fut secrétaire général du syndicat de la Sonacop et membre du Conseil économique et social (CES).
Le syndicaliste Dieudonné Lokossou est originaire de la commune de Bopa, dans le département du Mono.
Paix à son âme !
M. M.