2575, 73 Kg de cocaïne saisie. La police a interpellé onze (11) personnes de nationalités béninoise, togolaise, burkinabè, hollandaise, libanaise et allemande . Ledit magasin appartient au libanais EL DORR Zafer et est actuellement loué par le ressortissant ivoirien KIPRE Kouadio.
Nous y reviendrons
Les résultats du concours d'entrée dans les lycées d'enseignement technique, au titre de l'année scolaire 2021-2022 sont disponibles depuis mardi 28 septembre 2021. Plusieurs lycées et centres de formation technique ont été ouverts cette année à savoir : lycées Coulibaly de Cotonou, de Kpondéhou, de Porto-Novo, de Ouidah, de Pobè, d'Ina, de Natitingou et du lycée technique et professionnel d'économie familiale et sociale d'Akassato.
Après avoir vendu sa maison, un homme s'est donné la mort il y a quelques jours à Ekpè dans la commune de Sèmè-Podji.
L'homme âgé de 72 ans s'est suicidé dans sa chambre. Il avait vendu sa maison avant de se donner la mort. Selon Frissons Radio, son corps a été retrouvé par le nouveau propriétaire et son maçon. Selon le médecin légiste, il s'agit d'une mort par pendaison. Le corps a été remis aux parents pour inhumation. Les raisons de ce suicide ne sont pas encore connues.
A.A.A
Réunion interministérielle sur la réouverture des frontières terrestres des Etats membres de l'UEMOA mardi 28 septembre 2021 par visioconférence. Elle a réuni les ministres en charge de la Santé, des Transports terrestres et de la Sécurité des États membres de l'Union et autres invités.
Sept pays sur les huit de l'UEMOA ont fermé leurs frontières dès la notification des premiers cas de Covid-19 en mars 2020. Ce qui a permis de contenir la présence de cas importé de la maladie. Tenant compte des leçons apprises des premiers mois de la pandémie, les Etats de l'UEMOA ont procédé à la réouverture des frontières aériennes, assortie d'un ensemble de mesures de précaution sanitaire. Plus d'un an après la réouverture des frontières aériennes, la plupart des frontières terrestres de l'Union restent encore fermées. Selon M. Abdoulaye Diop, Président de la Commission de l'Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), cette situation « prive la très grande majorité de nos concitoyens de l'usage d'un des droits fondamentaux consacrés par le Traité constitutif de notre Union : celui de circuler librement entre nos États membres ».
Les Ministres de la santé, des transports et de la sécurité de #lUEMOA ont tenu une réunion pour proposer un chronogramme aux Chefs d'Etat pour la réouverture des frontières terrestres. Le Président de la Commission #AbdoulayeDIOP a participé en compagnie de trois commissaires. pic.twitter.com/NWi1f8FGlx
— UEMOA_Officiel (@UEMOA_Officiel) September 28, 2021
« Bien que les urgences d'ordre sanitaire fassent partie des motifs prévus par le Traité pour restreindre la liberté de circulation, il appartient aux décideurs que nous sommes de veiller à limiter cette restriction dans le temps. Il est également important que les citoyens ne perçoivent pas de différence de traitement entre eux, uniquement basée sur le mode de transport auquel ils ont accès », a déclaré Abdoulaye Diop.
Le Président de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'UEMOA Rock Marc Christian Kabore a donc instruit la Commission à l'effet de lui formuler, dans les meilleurs délais, en concertation avec les ministres des propositions concrètes pour permettre la réouverture des frontières terrestres encore fermées.
La réunion interministérielle a permis aux participants d'analyser la situation de la pandémie de Covid-19 au sein de l'UEMOA ; de discuter des contraintes rendant difficile la réouverture des frontières terrestres et proposer des solutions ; valider le projet de protocole de réouverture des frontières terrestres de l'Union et convenir d'un chronogramme de mise en œuvre des mesures préconisées.
A.A.A
En Conseil des ministres ce mercredi 29 septembre 2021, le gouvernement béninois a procédé à la contractualisation avec divers cabinets pour des missions de maîtrise d'œuvre complète des travaux de construction puis d'exploitation, par Club Med, du village de vacances d'Avlékété, dans la commune de Ouidah.
Selon le Conseil des ministres, la construction du village de vacances d'Avlékété, dans la commune de Ouidah vise à renforcer la disponibilité en réceptifs hôteliers par des équipements de haut standing, aux normes et standards internationaux.
Un accord avait été déjà conclu en mars 2021, pour une mission d'assistance technique à maîtrise d'ouvrage, pour des missions de Project management et de direction d'exécution des travaux. « A l'étape actuelle de l'exécution du projet, il y a lieu de compléter le dispositif opérationnel par le recrutement d'un maître d'œuvre pour la conception architecturale et d'un bureau d'études techniques.
De même, la sélection d'un bureau d'études techniques, multidisciplinaire, ayant des références solides et un savoir-faire avéré en ingénierie, est indispensable », informe le Conseil des ministres.
Les mêmes exigences sont nécessaires pour le bureau de contrôle technique dont le rôle sera d'élaborer les rapports initial et final ainsi que d'autres documents entrant dans le cadre de la bonne conduite du projet.
Le Conseil a aussi autorisé la contractualisation avec diverses structures spécialisées, en vue de la mise en œuvre des différentes composantes de cet important projet.
A.A.A
Plateforme de jumelage B2B exclusive aux entrepreneurs, investisseurs et institutionnels du continent Africain et du monde
Le Tropics Business Summit (TBS) présente sa Tropics Dealroom, la plate-forme exclusive de réseautage B2B où les startups africaines peuvent rencontrer leurs pairs, être jumelées avec des entreprises mondiales, négocier des accords et recevoir du feedback sur leurs projets respectifs. Le Sommet, qui se déroule cette année du 12 au 16 octobre, attire un public de plus de 12 000 participants d'Afrique, d'Europe, d'Amérique et d'Asie du Sud- Est. Cet événement de cinq jours offre aux entrepreneurs de tous bords la possibilité d'être présentés à différentes personnes, d'établir des liens précieux et d'apprendre des experts de l'industrie, ainsi que de tirer parti d'une base de données de plus de 500 investisseurs à la recherche d'opportunités en Afrique.
Construire de vraies relations humaines demeure crucial pour tous les hommes et femmes d'affaires qui passent par le Tropics Business Summit. La Tropics Dealroom est un lieu virtuel de rencontres par excellence pour les entrepreneurs, CEOs, investisseurs, entreprises, membres de gouvernement et partenaires medias venant de plus de 100 pays.
Le Tropics Business Summit est réputé pour être axé sur le réseautage efficace tout en permettant les connexions entre les marchés anglophones, francophones, lusophones, hispanophones et arabophones émergents et la Tropics Dealroom est l'endroit ou la magie s'opère pour les parties prenantes.
Dans la Tropics Dealroom, les participants rencontrent des pairs, négocient des accords avec des potentiels partenaires et reçoivent du feedback de la part des futurs investisseurs, partenaires commerciaux et employés potentiels. Pré-bookez des réunions et organisez des réunions virtuelles efficaces de 20 minutes chacune. La salle des marchés est ouverte 24 heures sur 24. En définitive, la Tropics Dealroom est l'endroit idéal pour trouver efficacement de nouvelles opportunités d'affaires dans l'intimité et le confort de votre propre maison ou bureau. Achetez vos tickets pour commencer à planifier vos réunions dès aujourd'hui.
Tropics Business Summit (TBS) est un forum d'affaires axé sur l'action et les résultats qui relie 54 pays africains au reste du monde. Le Sommet a lieu chaque année au mois d'octobre sous la forme d'un événement mondial en direct. Il s'agit d'un marché de la création d'accords, où les organisateurs du sommet, ainsi que leurs partenaires mondiaux, positionnent le continent africain comme une destination d'investissement clé, forgent de nouvelles synergies et structurent de nouveaux accords qui aideront à combler le déficit de financement entre Marchés anglophones, francophones, lusophones et arabophones. Les entreprises ont l'occasion de discuter avec des représentants de petites et moyennes entreprises (PME), de sociétés, d'investisseurs, d'incubateurs, d'accélérateurs d'entreprises, de représentants commerciaux, etc., et de recevoir des conseils sur le développement des marchés et l'accès aux marchés émergents étrangers.
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En Conseil des ministres ce mercredi 29 septembre 2021, le gouvernement a adopté le décret portant transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi de finances rectificative pour la gestion 2021.
Le budget de l'Etat gestion 2021 a augmenté de 21,7% selon le Conseil des ministres. « Le projet de collectif budgétaire fait ressortir que les ressources et les charges pour la gestion 2021, constituées des recettes et des dépenses du budget de l'Etat ainsi que des ressources et des charges de trésorerie, s'établissent à 2.985,046 milliards de FCFA contre 2.452,192 milliards de FCFA initialement prévus. Elles sont donc en hausse de 532,854 milliards de FCFA représentant une progression de 21,7% », informe le Conseil des ministres.
Les ressources du budget de l'Etat remanié se chiffrent à 1.420,128 milliards de FCFA contre 1.349,914 milliards FCFA. Cette hausse est essentiellement due « à l'amélioration de la capacité de recouvrement des produits de recettes intérieures par les régies financières ».
Quant aux crédits ouverts au titre des opérations budgétaires, ils sont de 2.056,198 milliards de FCFA contre 1.780,229 milliards FCFA initialement prévus. La même source souligne que cet accroissement est porté par les dépenses d'investissement autant que par l'augmentation des crédits de transfert destinés au renforcement du volet social de l'action du Gouvernement.
« La nécessité de remanier le budget de l'Etat gestion 2021 découle des grandes mutations observées au cours de l'année » ajoute le Conseil des ministres.
A. Ayosso
Le gouvernement a adopté ce mercredi 29 septembre 2021, le décret portant transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi portant code de l'Administration territoriale.
Le gouvernement de Patrice Talon a saisi le Parlement pour examen et vote, du projet de loi portant code de l'Administration territoriale. Selon le Conseil des ministres « en dépit des efforts consentis par les gouvernements successifs ainsi que les autorités locales, le bilan des deux décennies de mise en œuvre de la décentralisation fait par des experts mandatés, révèle que les résultats escomptés tardent à être atteints, s'agissant notamment de la promotion du développement équilibré du territoire et la satisfaction des besoins réels des populations ».
Ces contre-performances sont dues, entre autres, aux dysfonctionnements divers et à des insuffisances au nombre desquels : un management tributaire des pesanteurs politiques ; un personnel inadapté ; un système local de gestion des marchés publics inefficace ; une mal gouvernance administrative ; des infrastructures incompatibles avec les besoins et/ou inappropriées, face aux enjeux de développement durable à la base. A cela s'ajoutent une gestion budgétaire peu satisfaisante et une fiscalité locale à peine adaptée aux enjeux de la décentralisation.
Pour inverser cette tendance, le gouvernement de Patrice Talon a décidé d'instaurer une nouvelle culture de la gestion et du pilotage des actions locales de développement. Le présent projet de loi élaboré s'articule autour des principes directeurs suivants : renforcer la séparation des fonctions politiques et techniques pour améliorer la reddition de comptes et lutter plus efficacement contre l'impunité ; mettre en place un dispositif opérationnel de relais des services publics entre les niveaux central, communal et infra-communal ; améliorer les mécanismes de financement des investissements communaux et créer des synergies d'actions entre la commune et les arrondissements.
Le Conseil a également adopté le décret portant transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi de finances rectificative pour la gestion 2021.
A.A.A
Le projet de budget de l'Etat, gestion 2022 a été transmis à l'Assemblée nationale, pour examen et vote. C'est à l'issue du conseil des ministres de ce mercredi 29 septembre 2021.
Le projet de budget de l'Etat, exercice 2022 s'équilibre, en ressources et en charges, à 2.541,203 milliards de FCFA, indique le conseil des ministres du mercredi 29 septembre 2021.
Selon le conseil des ministres, le projet intègre les principaux repères économique et social adoptés par le Gouvernement et débattus au Parlement le 29 juin 2021.
Ce projet de budget postule un taux de croissance de 7% avec un déficit budgétaire qui s'établirait à 4,5% du produit intérieur brut.
« Les crédits ouverts au titre des opérations budgétaires pour l'année 2022 s'établissent à 2.027,754 milliards de FCFA et traduisent une hausse du niveau des dépenses tant en matière d'investissements qu'au plan social.
Sur ce plan notamment, les crédits alloués visent particulièrement l'extension du programme national d'alimentation scolaire intégré, les mesures de gratuité en cours dans les secteurs de l'éducation et de la santé, les mesures en faveur de la résilience et de l'autonomisation de la femme, les soutiens aux artisans et aux couches vulnérables dans le cadre de l'atténuation des effets de la pandémie de la COVID-19, le renforcement du plateau technique des hôpitaux, les allocations et aides universitaires, etc. », précise le communiqué du conseil des ministres.
Le Conseil a instruit le ministre de l'Economie et des Finances d'en assurer la présentation devant le Parlement.
Le projet de projet de budget de l'Etat, gestion 2022 a été transmis à l'Assemblée nationale pour examen et vote.
M. M.
Le projet de budget de l'Etat, gestion 2022 a été transmis à l'Assemblée nationale, pour examen et vote. C'est à l'issue du conseil des ministres de ce mercredi 29 septembre 2021.
Le projet de budget de l'Etat, exercice 2022 s'équilibre, en ressources et en charges, à 2.541,203 milliards de FCFA, indique le conseil des ministres du mercredi 29 septembre 2021.
Selon le conseil des ministres, le projet intègre les principaux repères économique et social adoptés par le Gouvernement et débattus au Parlement le 29 juin 2021.
Ce projet de budget postule un taux de croissance de 7% avec un déficit budgétaire qui s'établirait à 4,5% du produit intérieur brut.
« Les crédits ouverts au titre des opérations budgétaires pour l'année 2022 s'établissent à 2.027,754 milliards de FCFA et traduisent une hausse du niveau des dépenses tant en matière d'investissements qu'au plan social.
Sur ce plan notamment, les crédits alloués visent particulièrement l'extension du programme national d'alimentation scolaire intégré, les mesures de gratuité en cours dans les secteurs de l'éducation et de la santé, les mesures en faveur de la résilience et de l'autonomisation de la femme, les soutiens aux artisans et aux couches vulnérables dans le cadre de l'atténuation des effets de la pandémie de la COVID-19, le renforcement du plateau technique des hôpitaux, les allocations et aides universitaires, etc. », précise le communiqué du conseil des ministres.
Le Conseil a instruit le ministre de l'Economie et des Finances d'en assurer la présentation devant le Parlement.
Le projet de projet de budget de l'Etat, gestion 2022 a été transmis à l'Assemblée nationale pour examen et vote.
M. M.
Le Conseil national des Chargeurs du Bénin (CNCB) a été dissout ce mercredi 29 septembre 2021 en Conseil des ministres. Le gouvernement a aussi pris des décisions relatives aux agents employés par le CNCB.
La dissolution du Conseil national des Chargeurs du Bénin (CNCB) fait suite à la décision du Conseil des ministres du 22 septembre 2021 de mettre en œuvre un système d'information portuaire. Le but est « de garantir la transparence de tout le processus d'importation et de transit, la simplification et l'accélération des procédures et formalités pour l'entrée et la sortie des marchandises ».
Selon le Conseil des ministres, « la mise en œuvre du système d'information portuaire induira aussi une restructuration des activités portuaires, notamment la gestion des informations relatives à la détermination, la certification et la communication de la Masse brute vérifiée par le Port autonome de Cotonou ».
Le Bordereau électronique de suivi des cargaisons et les opérations de détermination, de certification et de communication de la Masse brute vérifiée constituant l'essentiel des sources de revenus du CNCB, le maintien de l'office ne se justifie plus. Aussi les activités résiduelles seront-elles prises en compte par d'autres structures du ministère des Infrastructures et des Transports.
Le gouvernement béninois s'est aussi penché sur la situation des agents employés par le CNCB.
« Au plan social, les agents employés par le CNCB dans le cadre de la gestion des activités transférées au Port autonome de Cotonou, y seront reversés. Quant au reste, sur la base des critères de qualification et de compétence, ils intègreront d'autres structures du ministère », annonce le Conseil des ministres.
Procédant à la dissolution du CNCB, le gouvernement béninois a procédé à la nomination de son liquidateur. Le Conseil des ministres a aussi adopté les décrets portant : attributions, organisation et fonctionnement du ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et nomination des membres du Conseil d'administration de la Société nationale des Eaux du Bénin (SONEB).
A.A.A
Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 29 septembre 2021, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement.
I- MESURES NORMATIVES.
I-1. Adoption du décret portant transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi de finances rectificative pour la gestion 2021.
Le projet de collectif budgétaire fait ressortir que les ressources et les charges pour la gestion 2021, constituées des recettes et des dépenses du budget de l'Etat ainsi que des ressources et des charges de trésorerie, s'établissent à 2.985,046 milliards de FCFA contre 2.452,192 milliards de FCFA initialement prévus. Elles sont donc en hausse de 532,854 milliards de FCFA représentant une progression de 21,7%.
Spécifiquement, les ressources du budget de l'Etat remanié se chiffrent à 1.420,128 milliards de FCFA contre 1.349,914 milliards. Cette hausse est essentiellement due à l'amélioration de la capacité de recouvrement des produits de recettes intérieures par les régies financières.
S'agissant des crédits ouverts au titre des opérations budgétaires, ils sont de 2.056,198 milliards de FCFA contre 1.780,229 milliards initialement prévus. Cet accroissement est porté par les dépenses d'investissement autant que par l'augmentation des crédits de transfert destinés au renforcement du volet social de l'action du Gouvernement.
La nécessité de remanier le budget de l'Etat gestion 2021 découle des grandes mutations observées au cours de l'année. C'est pourquoi, le Conseil a adopté le présent collectif et instruit les ministres concernés, particulièrement le ministre de l'Economie et des Finances, de veiller à l'aboutissement de la procédure législative devant la Représentation nationale.
I-2. Adoption du décret portant transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi de finances pour la gestion 2022.
Le projet de budget pour l'année prochaine s'équilibre, en ressources et en charges, à 2.541,203 milliards de FCFA. Il intègre les principaux repères économique et social adoptés par le Gouvernement et débattus au Parlement le 29 juin 2021.
Ce projet de budget postule un taux de croissance de 7% avec un déficit budgétaire qui s'établirait à 4,5% du produit intérieur brut.
Les crédits ouverts au titre des opérations budgétaires pour l'année 2022 s'établissent à 2.027,754 milliards de FCFA et traduisent une hausse du niveau des dépenses tant en matière d'investissements qu'au plan social.
Sur ce plan notamment, les crédits alloués visent particulièrement l'extension du programme national d'alimentation scolaire intégré, les mesures de gratuité en cours dans les secteurs de l'éducation et de la santé, les mesures en faveur de la résilience et de l'autonomisation de la femme, les soutiens aux artisans et aux couches vulnérables dans le cadre de l'atténuation des effets de la pandémie de la COVID-19, le renforcement du plateau technique des hôpitaux, les allocations et aides universitaires, etc.
En adoptant ce projet de décret, le Conseil a instruit le ministre de l'Economie et des Finances d'en assurer la présentation devant le Parlement.
I-3. Transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi portant code de l'Administration territoriale.
En dépit des efforts consentis par les gouvernements successifs ainsi que les autorités locales, le bilan des deux décennies de mise en œuvre de la décentralisation, fait par des experts mandatés, révèle que les résultats escomptés tardent à être atteints, s'agissant notamment de la promotion de du développement équilibré du territoire et la satisfaction des besoins réels des populations.
Ces contre-performances sont dues, entre autres, aux dysfonctionnements divers et à des insuffisances au nombre desquels :
un management tributaire des pesanteurs politiques ;
/un personnel inadapté ;
un système local de gestion des marchés publics inefficace ;
une mal gouvernance administrative ;
des infrastructures incompatibles avec les besoins et/ou inappropriées, face aux enjeux de développement durable à la base ;
une gestion budgétaire peu satisfaisante ;
une fiscalité locale à peine adaptée aux enjeux de la décentralisation.
C'est pour inverser cette tendance qu'il est apparu indispensable d'instaurer une nouvelle culture de la gestion et du pilotage des actions locales de développement.
Le présent projet de loi, élaboré à cette fin, s'articule autour des principes directeurs suivants :
renforcer la séparation des fonctions politiques et techniques pour améliorer la —reddition de comptes et lutter plus efficacement contre l'impunité ;
mettre en place un dispositif opérationnel de relais des services publics entre les niveaux central, communal et infra-communal ;
améliorer les mécanismes de financement des investissements communaux ;
créer des synergies d'actions entre la commune et les arrondissements.
Les ministres concernés veilleront au bon déroulement de la procédure d'examen et de vote de la loi par la Représentation nationale.
I-4. Transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi portant dispositions spéciales de répression des infractions commises à raison du genre et de protection de la femme en République du Bénin.
Ce projet de loi vise à renforcer l'arsenal juridique destiné à promouvoir et protéger la femme contre les violences basées sur le genre. Il se justifie par la persistance voire la prolifération de situations de violences physiques et morales intolérables.
Le nouveau texte de loi prévoit donc des réponses juridiques et judiciaires appropriées. Il définit les mécanismes de prévention, de détection et de répression des infractions basées sur le genre.
Conséquemment, des modifications seront apportées au Code pénal, au Code de procédure pénale, à la loi sur l'embauche et au Code des personnes et de la famille.
Celles-ci visent particulièrement l'introduction, dans ces textes, de dispositions favorables à l'écoute judiciaire des victimes, à leur prise en charge et leur protection. Elles instaurent, par ailleurs, la mise en place d'un fichier national des personnes condamnées pour des infractions commises à raison du genre.
Ces nouvelles dispositions sont également destinées, en vue d'une répression efficace, à rendre ces infractions passibles de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, et à y créer une chambre de jugement des infractions à raison du genre.
A tout cela, s'ajoute la capacité pour l'Institut national de la Femme, d'ester en justice et de se porter partie civile.
I-5. Dissolution du Conseil national des Chargeurs du Bénin (CNCB) et nomination de son liquidateur.
Au cours de sa séance du 22 septembre 2021, le Conseil des Ministres a marqué son accord pour l'opérationnalisation du système d'information portuaire, véritable plateforme technologique de traitement optimal des demandes et de fourniture des différents services portuaires.
Son but est de garantir la transparence de tout le processus d'importation et de transit, la simplification et l'accélération des procédures et formalités pour l'entrée et la sortie des marchandises.
La mise en œuvre du système d'information portuaire induira aussi une restructuration des activités portuaires, notamment la gestion des informations relatives à la détermination, la certification et la communication de la Masse brute vérifiée par le Port autonome de Cotonou.
Le Bordereau électronique de suivi des cargaisons et les opérations de détermination, de certification et de communication de la Masse brute vérifiée constituant l'essentiel des sources de revenus du CNCB, le maintien de l'office ne se justifie plus. D'autant par ailleurs que les activités résiduelles seront prises en compte par d'autres structures du ministère des Infrastructures et des Transports.
Au plan social, les agents employés par le CNCB dans le cadre de la gestion des activités transférées au Port autonome de Cotonou, y seront reversés. Quant au reste, sur la base des critères de qualification et de compétence, ils intègreront d'autres structures du ministère.
Le Conseil a donc marqué son accord pour la dissolution du CNCB, puis procédé à la nomination de son liquidateur.
Les autres mesures normatives adoptées par le Conseil sont les décrets portant :
attributions, organisation et fonctionnement du ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ;
nomination des membres du Conseil d'administration de la Société nationale des Eaux du Bénin (SONEB).
II- COMMUNICATIONS.
Contractualisation avec divers cabinets pour des missions de maîtrise d'œuvre complète des travaux de construction puis d'exploitation, par CLUB MED, du village de vacances d'Avlékété, dans la commune de Ouidah.
La construction dudit village de vacances est destinée à renforcer la disponibilité en réceptifs hôteliers par des équipements de haut standing, aux normes et standards internationaux.
A cet effet, le Gouvernement avait déjà marqué son accord, en mars 2021, pour une mission d'assistance technique à maîtrise d'ouvrage, pour des missions de Project management et de direction d'exécution des travaux.
A l'étape actuelle de l'exécution du projet, il y a lieu de compléter le dispositif opérationnel par le recrutement d'un maître d'œuvre pour la conception architecturale et d'un bureau d'études techniques.
De même, la sélection d'un bureau d'études techniques, multidisciplinaire, ayant des références solides et un savoir-faire avéré en ingénierie, est indispensable.
Les mêmes exigences sont nécessaires pour le bureau de contrôle technique dont le rôle sera d'élaborer les rapports initial et final ainsi que d'autres documents entrant dans le cadre de la bonne conduite du projet.
Le Conseil a, par conséquent, autorisé la contractualisation avec diverses structures spécialisées, en vue de la mise en œuvre des différentes composantes de cet important projet.
Par ailleurs, le Conseil a instruit les ministres concernés à l'effet de procéder à la signature du contrat d'exploitation dudit village de vacances.
III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.
Le Conseil a autorisé l'organisation au Bénin, du 6 au 10 décembre 2021, de la Conférence triennale du Forum régional des universités pour le renforcement des capacités en agriculture (RUFORUM).
IV- MESURES INDIVIDUELLES
Les nominations suivantes ont été prononcées, sur proposition des ministres :
Au ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle
Conseiller technique aux Affaires administratives et sociales : Monsieur Alain Alexis Coovi DEGAN
Directeur de la Planification, de l'Administration et des Finances : Monsieur Zakariyaou ABOUDOU MAMAM
Directeur des Systèmes d'Information : Monsieur Sagbo Victorin Yvonnick AZA-GNANDJI
Directeur départemental des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle du Littoral : Madame Espérance Flore Baï NOUDEHOU
Au ministère des Sports
Directeur général de l'Agence nationale des Evénements culturels, sportifs et des Manifestations officielles (ANECSMO) : : Monsieur Alexandre Koffi SOSSOU.
Fait à Cotonou, le 29 septembre 2021,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO.
L'une des décisions prises en Conseil des ministres ce mercredi 29 septembre 2021 est la transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote du projet de loi portant dispositions spéciales de répression des infractions commises à raison du genre et de protection de la femme en République du Bénin.
Selon le Conseil des ministres, le projet de loi vise « à renforcer l'arsenal juridique destiné à promouvoir et protéger la femme contre les violences basées sur le genre ». « Il se justifie par la persistance voire la prolifération de situations de violences physiques et morales intolérables », renseigne le Conseil des ministres.
Tout en prévoyant les réponses juridiques et judiciaires appropriées, le nouveau texte de loi définit les mécanismes de prévention, de détection et de répression des infractions basées sur le genre.
Des modifications seront apportées au Code pénal, au Code de procédure pénale, à la loi sur l'embauche et au Code des personnes et de la famille. Elles visent particulièrement l'introduction, dans ces textes, de dispositions favorables à l'écoute judiciaire des victimes, à leur prise en charge et leur protection.
« Elles instaurent, par ailleurs, la mise en place d'un fichier national des personnes condamnées pour des infractions commises à raison du genre. Ces nouvelles dispositions sont également destinées, en vue d'une répression efficace, à rendre ces infractions passibles de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, et à y créer une chambre de jugement des infractions à raison du genre. ».
L'Institut national de la Femme a également la capacité d'ester en justice et de se porter partie civile.
A.A.A
Cinq (05) nominations ont été prononcées dans deux ministères lors du Conseil des ministres du mercredi 29 septembre 2021.
Les nominations ont été prononcées au Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle et au Ministère des Sports.
Au ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Monsieur Alain Alexis Coovi DEGAN a été nommé Conseiller technique aux Affaires administratives et sociales.
Monsieur Zakariyaou ABOUDOU MAMAM est nommé Directeur de la Planification, de l'Administration et des Finances et le poste de Directeur des Systèmes d'Information est confié à Monsieur Sagbo Victorin Yvonnick AZA-GNANDJI.
Madame Espérance Flore Baï NOUDEHOU est la nouvelle Directrice départementale des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle du Littoral.
Au ministère des Sports, le Directeur général de l'Agence nationale des Evénements culturels, sportifs et des Manifestations officielles (ANECSMO) est Monsieur Alexandre Koffi SOSSOU.
Selon le conseil des ministres, les nominations ont été faites sur propositions des ministres concernés.
M. M.
Dissolution du Conseil national des Chargeurs du Bénin (CNCB). C'est l'une des décisions prises en Conseil des ministres ce mercredi 29 septembre 2021.
Le Conseil national des Chargeurs du Bénin (CNCB) n'existe plus. Il a été dissout par le gouvernement en Conseil des ministres ce mercredi 29 septembre. Le gouvernement a aussi procédé à la nomination de son liquidateur.
Placé sous tutelle du ministère des Infrastructures et des Transports, le CNCB avait pour mission générale la défense des droits et intérêts des chargeurs (importateurs, exportateurs et la coordination des actions des professionnels de transport) afin de réaliser la performance de l'ensemble de la chaîne des transports.
A.A.A
Les membres du gouvernement ont tenu ce mercredi 28 septembre 2021, la session ordinaire du Conseil des ministres. Les décrets ci-après ont été adoptés.
Il s'agit entre autres, du décret portant transmission à l'Assemblée nationale pour examen et vote, du projet de loi de finances rectificative pour la gestion 2021 ; du décret portant transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi de finances pour la gestion 2022 ; du décret portant transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi portant code de l'Administration territoriale ; du décret portant transmission à l'Assemblée nationale pour examen et vote, du projet de loi portant dispositions spéciales de répression des infractions commises à raison du genre et de protection de la femme en République du Bénin. Le conseil a également adopté le décret portant dissolution du Conseil national des Chargeurs du Bénin (CNCB) et la nomination de son liquidateur.
Parmi les autres décisions, il y a le décret portant attributions, organisation et fonctionnement du ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ; et du décret portant nomination des membres du Conseil d'administration de la Société nationale des Eaux du Bénin (SONEB).
Au titre des communications, le gouvernement a autorisé la signature de contrat pour des missions de maîtrise d'œuvre complète des travaux de construction puis d'exploitation du village de vacances de type Club Med à Avlékété, dans la commune de Ouidah.
F. A. A.
La police a procédé samedi 25 septembre 2021 à l'arrestation de cinq présumés cybercriminels à Houégbo, dans la commune de Toffo, département de l'Atlantique.
Le Commissaire de Police de 2ème classe Maxime Mintogbé Todoukpo de Houégbo et ses éléments ont interpellé cinq présumés cybercriminels dont un apprenant âgé de 19 ans en classe de 1ère, à bord d'un véhicule. Il a été retrouvé sur eux, cinq téléphones portables Androïd. Ces portables seraient utilisés pour des actes de cybercriminalité.
Les enquêtes se poursuivent avec l'Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC). Les présumés cybercriminels seront présentés au procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) jeudi 30 septembre 2021.
A.A.A
Le Conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 29 septembre 2021 sous la présidence de Patrice Talon, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement
Les nominations suivantes ont été prononcées, sur proposition des ministres :
Au ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle
Conseiller technique aux Affaires administratives et sociales
Monsieur Alain Alexis Coovi DEGAN
Directeur de la Planification, de l'Administration et des Finances
Monsieur Zakariyaou ABOUDOU MAMAM
Directeur des Systèmes d'Information
Monsieur Sagbo Victorin Yvonnick AZA-GNANDJI
Directeur départemental des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle du Littoral
Madame Espérance Flore Baï NOUDEHOU
Au ministère des Sports
Directeur général de l'Agence nationale des Evénements culturels, sportifs et des Manifestations officielles (ANECSMO)
Monsieur Alexandre Koffi SOSSOU.
Apprendre à mobiliser les ressources locales non fiscales, c'est l'objectif d'un atelier de formation auquel prennent part les adjoints au maire de la 4ème mandature de la décentralisation.
Initiée par le ministère de la décentralisation et de la gouvernance locale, la session de formation se justifie par les dysfonctionnements observés au niveau des communes. Raphaël Akotègnon a cité entre autres, l'insuffisance d'appropriation des outils indispensables pour assurer la mission de représentation de la population à la base ; la gestion peu orthodoxe des ressources mises à la disposition des communes ; la non maîtrise des procédures de passation des marchés publics communaux et enfin, la gestion peu transparente des affaires domaniales.
Les participants seront entretenus sur les stratégies de mobilisation des ressources locales non fiscales, les techniques de mise en œuvre et de suivi du plan de développement communal.
La formation ouverte ce mardi 27 septembre 2021 se déroule simultanément dans 06 communes du Bénin. Il s'agit de Kétou, Lokossa, Parakou Natitingou, Bohicon et Dassa-Zoumè.
F. A. A.
Une semaine après la rentrée, plusieurs enfants sont encore recherchés dans le département de la Donga pour reprendre le chemin de l'école. Et pour cause, les grossesses précoces, l'exode rural et la pratique de l'aide domestique. Des phénomènes qui entravent la scolarisation des enfants.
Contrairement à leurs camarades, plusieurs élèves n'ont pas encore effectué la rentrée scolaire 2021-2022 dans le département de la Donga. Alassane O. Karim, un acteur de la société civile a fustigé le fait à travers un entretien accordé à la Radio nationale. Suivant ses explications, plusieurs filles et garçons ne sont pas encore de retour « des aventures ». Dans la localité de Gondessa, explique le responsable d'ONG, trois filles du CEG Danou attendues pour l'entrée en 6ème ne sont pas encore revenues. Parties pour les vacances au Niger, ces dernières ne sont pas encore de retour. Il en est de même pour un garçon qui passe en classe de 4ème avec « une bonne moyenne ».
A Natéri, notamment à Kolokondé poursuit Alassane O. Karim, 09 enfants sont actuellement recherchés au niveau du cours primaire.
Dans les collèges à Bassila, l'absence de plusieurs filles a été remarquée. Celles qui sont rentrées, regrette l'acteur de la société civile, sont porteuses de grossesse.
Face à la situation, Alassane O. Karim invite les maires du département à œuvrer à la mise en place systématique d'un mécanisme de récupération et de prise en charge des ces enfants, et à faciliter leur maintien dans les écoles ou les centres d'apprentissage.
F. A. A.