Ihsane Adjanonhoun était samedi 16 novembre 2024 encore en compétition. Le médaillé de Bronze au championnat d'Afrique 2024 s'est une fois de plus bien illustré en coupe de France juniors chez les +75 Kg lors de sa première dans la catégorie. Et ceci, après ses 2 saisons passées chez les cadets +70 kg.
Ihsane Adjanonhoun a rejoint la catégorie Juniors +76 Kg. Ce week-end, il prenait part à sa première compétition de coupe de France dans la ville de Pont-à-Mousson au côté 20 athlètes. Cette compétition très relevée a vu la participation des meilleurs athlètes de la catégorie dont celle du béninois Ihsane Adjanonhoun.
C'est dans cette catégorie très relevée avec les meilleurs européens lors de cette compétition, qu'Ihsane arrive à décrocher la médaille de bronze à la petite finale avec ses différentes palettes techniques.
J.S
Les Etats-Unis réaffirment leur soutien à l'initiative marocaine d'autonomie en tant que solution sérieuse, crédible et réaliste. Cette position de Washington sur le dossier du Sahara marocain a été soulignée vendredi dernier par un Responsable américain en visite à Rabat.
Les Etats-Unis réaffirment leur soutien à l'initiative marocaine d'autonomie en tant que solution sérieuse, crédible et réaliste à la question du Sahara marocain, a indiqué, vendredi à Rabat, lors d'un point de presse, la Secrétaire d'Etat adjointe américaine aux Affaires du Proche-Orient.
Selon Barbara Leaf, Washington continue de soutenir l'Envoyé personnel du Secrétaire Général de l'ONU pour le Sahara, Staffan De Mistura, dans ses efforts visant à faire avancer les négociations en vue d'une solution politique mutuellement acceptable.
La Secrétaire d'Etat adjointe américaine aux Affaires du Proche-Orient a réaffirmé la position des États-Unis sur la question du Sahara marocain lors d'un point de presse au terme de ses entretiens avec le ministre Nasser Bourita, Chef de la diplomatie marocaine.
Le Bénin lève l'interdiction de sortie pour certains produits importés à destination du Niger.
Certains produits importés sont désormais autorisés d'exportation vers le Niger malgré la tension diplomatique entre le Niger et le Bénin et la mesure d'interdiction de sortie de produits.
Les autorités béninoises, à travers une note en date du 11 novembre 2024 signée du Directeur général adjoint de la douane, lève l'interdiction pour les produits tels que le riz, les conserves et l'huile.
En revanche, la sortie de tous les produits vivriers cultivés sur le sol béninois, tels que le maïs, le mil et le sorgho, demeure interdite.
M. M.
LIRE LA NOTE DE SERVICE
Le Ministère des Affaires Étrangères du Bénin a récemment lancé TRADUX, une plateforme numérique innovante destinée à offrir des services de traduction certifiée accessibles à tous les citoyens, entreprises et administrations.
TRADUX permet à ses utilisateurs d'accéder à des services de traduction professionnels, certifiés et sécurisés en ligne. Ce service s'adresse particulièrement à ceux qui nécessitent une traduction validée, notamment pour des actes d'état civil, des diplômes, des contrats commerciaux, ou encore des documents officiels tels que des cartes d'identité et des passeports.
Les utilisateurs peuvent soumettre leurs documents en les téléchargeant directement sur la plateforme via le site tradux.gouv.bj. Une fois la traduction effectuée, le client peut récupérer son document en suivant l'évolution de sa demande et effectuer le paiement en ligne.
Le Ministère des Affaires étrangères assure la traduction de nombreux types de documents dont des actes d'état civil (actes de naissance, de mariage, de décès) ; des documents académiques (diplômes, relevés de notes) ; des documents juridiques (contrats, procurations) ; des documents administratifs (cartes d'identité, passeports, permis de conduire, extraits de casier judiciaire, registre de commerce…)
TRADUX propose trois types de services, chacun adapté à différents besoins et délais :
Service éco : 6 500 FCFA par page (1-300 mots), avec un délai de 25 jours ouvrés.
Service express : 18 000 FCFA par page (1-300 mots), avec un délai de 7 jours ouvrés.
Service urgent (disponible bientôt) : Traduction en 4 jours ouvrés.
Accessible via le site web, la plateforme TRADUX vise à simplifier le processus de traduction certifiée, offrant ainsi aux Béninois une solution numérique moderne et efficace pour répondre à leurs besoins linguistiques.
M. M.
La police a réagi ce vendredi 22 novembre 2024 suite au décès d'un citoyen lors de son interpellation dans le 2è arrondissement de Parakou.
COMMUNIQUE
Dans la nuit du lundi 18 au mardi 19 novembre 2024, la patrouille du commissariat du 2ème arrondissement de Parakou a entrepris d'interpeller le sieur OUOROU GANI Samba Fayçal au quartier Nima. Au cours de cette interpellation qui n'a pas été conduite dans les règles de l'art par l'équipe de fonctionnaires de Police commis à cette mission de sécurité, ce citoyen a malencontreusement perdu la vie.
La Police républicaine est profondément touchée par la vague de réactions et partage toute l'émotion consécutive à cet incident regrettable. Elle tient à exprimer en conséquence ses plus sincères condoléances à la famille éplorée.
Aussi, la Police républicaine tient-elle à préciser que le Procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Parakou ainsi que l'Inspecteur technique de la Police républicaine sont saisis pour diligenter respectivement l'enquête judiciaire et celle administrative. Ces enquêtes ouvertes, permettront d'élucider les circonstances de ce décès et d'en situer les responsabilités.
Aussi l'Institution invite-t-elle les populations à la patience et au calme au cours de cette phase d'investigations nécessaire à la manifestation de la vérité.
Enfin, l'institution réitère son engagement envers la protection des personnes et des biens, ainsi que le maintien de l'ordre public, tout en veillant au respect des lois de la République et des droits humains.
Cotonou, le 22 novembre 2024
La cellule de communication
Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme national de développement de la filière (PNDF) Aquaculture, 239 bassins piscicoles seront bientôt réalisés dans 38 communes du Bénin.
A travers le Programme national de développement de la filière (PNDF), l'activité d'aquaculture connaitra un nouvel essor au Bénin. 239 bassins piscicoles seront bientôt construits dans 38 communes du pays. L'Agence territoriale de développement agricole (ATDA) du pôle 7 selon une publication de La Marina, prépare la contractualisation avec des entreprises spécialisées pour les travaux de génie civil et d'aménagement hydraulique.
Le projet selon le site d'information, s'inscrit dans une ambition nationale plus large qui prévoit à terme la réalisation de 470 bassins piscicoles pour un budget estimé à 1,089 milliard FCFA. L'objectif visé est de répondre à la demande croissante en produits halieutiques tout en renforçant les capacités d'exportation de ces produits. Pour la phase initiale, 177 sites ont été sélectionnés pour l'installation de ces infrastructures, lesquelles comprennent des bassins simples, doubles et triples, adaptés aux spécificités des différentes zones ciblées.
Dans le nord du Bénin, 17 communes bénéficieront de ces infrastructures aquacoles. Il s'agit de Matéri, Toucountouna, Boukombé, Natitingou, Tanguiéta, Kouandé, Cobly, et de Kérou dans l'Atacora, et Copargo, Djougou, Bassila dans la Donga. Dans l'Alibori, Banikoara et Ségbana sont les communes bénéficiaires, tandis que dans le Borgou, Kalalé, Bembéréké, Sinendé et N'Dali bénéficient du projet. Les travaux selon La Marina, prévoient la construction de 71 bassins doubles de type 1, 1 bassin double de type 2, et 2 bassins triples répartis sur 55 sites.
Dans les départements des Collines et du Plateau, 7 communes ont été sélectionnées pour cette phase. Elles bénéficieront de 54 bassins de type 1, 3 bassins unitaires, et 2 bassins triples répartis sur plusieurs sites. Savè Dassa-Zoumè, Kétou, Pobè, Adja-Ouèrè, Sakété et Ifangni ont été retenues. Dans le département du Zou, 9 communes ont été identifiées pour accueillir 53 bassins doubles de type 1 et 12 bassins unitaires, répartis sur 54 sites. Les communes concernées sont Zogbodomey, Bohicon, Zakpota, Zangnanado, Covè, Ouinhi, Abomey, Djidja, et Agbangnizoun.
Dans les départements du Mono et du Couffo, le projet prévoit la construction de 28 bassins doubles de type 1, 95 bassins unitaires et 2 bassins triples, répartis sur 25 sites au profit des communes d'Aplahoué, de Djakotomey, de Toviklin, de Dogbo et de Klouékanmè.
Dans le cadre du Programme National de Développement des Filières (PNDF) Aquaculture, une production annuelle de 20 000 tonnes de poissons est prévue chaque année.
F. A. A.
Des femmes cheffes d'entreprises ont participé ce jeudi 21 novembre 2024, à un panel sur la chaîne d'accompagnement des PME à la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin (CCI Bénin). L'initiative qui s'inscrit dans le cadre des Journées de l'entrepreneuriat féminin organisées par l'institution consulaire, a été animée par Mohamed CHABI LAFIA, directeur de l'accompagnement technique et du soutien aux PME à l'Agence de développement des petites et moyennes entreprises (ADPME), Bello KAMAROU, responsable en charge du partenariat et de la coopération internationale à la CCI Bénin, et Monique BIOKOU, cheffe d'entreprise.
La chaîne d'accompagnement des Petites et Moyennes Entreprises (PME), c'est la thématique développée lors d'un panel tenu ce jeudi 21 novembre 2024 à la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin.
A l'instar de plusieurs autres panels qu'organise l'institution consulaire, celui-ci vise selon le responsable en charge du partenariat et de la coopération internationale, à accompagner les entreprises à se mettre à niveau pour accéder au marché ainsi qu'au financement. A cet effet, un dispositif « unique » est mis en place au Bénin. Il s'agit selon Bello KAMAROU, de l'ADPME. « Nous sommes partenaires de l'infrastructure qualité, partenaires de l'infrastructure économique, partenaires de l'écosystème entrepreneurial d'accompagnement des entreprises », a-t-il laissé entendre en évoquant les difficultés que les entreprises rencontrent dans l'exercice de leurs activités, qui d'après lui, sont relatives aussi bien « au respect des exigences réglementaires dans le cadre des activités de commerce, d'industrie et de prestations de services que des contraintes liées au respect des exigences réglementaires de l'accès et de mise sur le marché des produits ainsi que de l'accès au financement ». « La question du financement ne constitue pas un élément bloquant pour le développement de l'entreprise. Les entreprises font face à des questions de gouvernance, d'accès au marché, à des questions de visibilité, et lorsque vous travaillez sur tous ces maillons du développement d'une entreprise, vous arrivez donc à cerner l'entièreté de la préoccupation de l'entreprise et vous adressez les bonnes réponses à ces préoccupations », a expliqué le responsable en charge du partenariat et de la coopération internationale à la CCI Bénin.
L'ADPME en tant que guichet unique de promotion et de développement des Petites et Moyennes Entreprises en République du Bénin, a été présentée aux cheffes d'entreprises. La vision de cette structure et sa vocation à fédérer l'ensemble des interventions de l'État en appui au PME à travers une offre intégrée de facilitation de l'accès à l'information entrepreneuriale, d'orientation vers les différents dispositifs aussi bien publics que privés ont été exposées aux participants. Ses rôles d'accompagnement, notamment technique (le renforcement des capacités) et de facilitation à l'accès au financement n'ont pas été occultés lors de la communication présentée par le directeur de l'accompagnement technique et du soutien aux PME.
Selon Mohamed CHABI LAFIA, l'ADPME ne fait pas du financement ; elle joue plutôt « un rôle de facilitateur qui facilite l'accès au financement à travers ses différents partenaires financiers par le biais de partenaires publics tels que l'Agence de promotion des investissements et des exportations (APIEx) et la Caisse des dépôts et consignations (CDCB), a-t-il informé. « La réponse au besoin de financement des entreprises n'est pas systématique. Si les cibles viennent, on qualifie la demande, on fait un diagnostic, on voit quels sont les points d'amélioration (les forces et les faiblesses). Si l'entreprise est structurée on la met en relation avec une Structure d'Appui à l'Entreprenariat (SAE) qui élabore un plan d'accompagnement en fonction les besoins identifiés. Si l'entreprise n'est pas structurée, on essaie de l'accompagner dans la subvention. Si elle n'est pas immatriculée/formalisée, on essaie de l'orienter vers l'APIEx pour la formalisation, et par la suite, elle revient aux guichets de l'ADPME pour bénéficier aussi bien des accompagnements non financiers que de l'accompagnement financier », a clarifié Mohamed CHABI LAFIA.
Selon Monique BIOKOU, cheffe d'entreprise, ce panel est une très bonne initiative car il permet aux cheffes d'entreprises de reseauter, de se connaître, et d'être informées des opportunités aussi bien à la CCI Bénin que dans d'autres structures.
Face aux difficultés que connaissent les entreprises, elle estime qu'il est nécessaire de les passer au "scanner". Ceci, pour éviter les risques que l'accompagnement financier mis à disposition soit détourné. Le ‘'maître mot'' de tout chef d'entreprise selon Monique BIOKOU, est la « résilience », facteur important qui permet de se relancer chaque fois que l'on trébuche.
Les participants au panel ont également eu droit à un Masterclass sur” la recherche de financement” animé par Huguette AKPLOGAN DOSSA et Irina VIERRA HONVOU.
F. A. A.
Les circonstances de décès d'un jeune homme de 25 ans à Parakou alimentent les spéculations.
Le corps sans vie d'un jeune homme d'environ 25 ans du nom de OUOROU GANI Samba Fayçal a été retrouvé, mardi 19 novembre 2024, à Nima, dans le deuxième arrondissement de Parakou. Près de la victime se trouvaient une moto et un casque, témoins d'un drame non encore élucidé.
Dans un communiqué rendu public ce 22 novembre, le cellule de communication de la police souligne qu' "Au cours de cette interpellation qui n'a pas été conduite dans les règles de l'art par l'équipe de fonctionnaires de Police commis à cette mission de sécurité, ce citoyen a malencontreusement perdu la vie."
Cette découverte macabre alimente les spéculations sur les réseaux sociaux.
Aujourd'hui, des voix s'élèvent pour appeler à l'ouverture d'une enquête pour élucider les circonstances de la mort tragique du jeune Fayçal.
Aux dernières nouvelles, une enquête serait ouverte par les autorités compétentes sur cette affaire, qui intrigue les populations de Parakou.
M. M.
Déjà Grand Officier de l'Ordre National du Bénin depuis 2021, Cocou Edouard Loko a été élevé Grand-Croix de l'Ordre par Décret présidentiel en date du 21 novembre 2024.
« Monsieur LOKO Cocou Edouard, Président de la 7ème mandature de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (Ancien Grand officier ONB par décret 2021-202 du 07/05/2021) est élevé à titre exceptionnel et civil pour prendre rang de la date de sa réception à la dignité de Grand-Croix de l'Ordre National », stipule l'article premier du décret en date du 21 novembre 2024.
Six (06) autres conseillers de la HAAC, 7ème mandature ont été également promus dans l'Ordre, selon le décret. Il s'agit de Madame BIO FAl Roukiatou, Messieurs : BARE Mohamed, N'DA N'tcha Gérard, TCHIBOZO Basile et OBEGONNOUDE Astérix Lionel Todjié qui sont nommés et promus ‘'Commandeur''.
Quant à Monsieur AHONOUKOUN Tossou Marcellin , il est élevé au rang de Grand officier de l'Ordre National.
M. M.
VOICI LE DECRET
Perturbations dans la fourniture de l'énergie électrique le samedi 23 et le dimanche 24 novembre 2024 de 07h à 13h dans 9 quartiers de Cotonou et environs
La Société Béninoise d'Energie Electrique (SBEE) a annoncé des perturbations éventuelles dans la fourniture de l'énergie électrique dans 9 quartiers de Cotonou le samedi 23 et dimanche 24 novembre 2024. Voici le programme :
– le samedi 23 novembre, de 07h à 13h, les zones passibles de perturbations sont : Kindonou, Agla, Mènontin, Fidjrossê, Kouhounou, Sikêcodji, Agontinkon et environ.
– le Dimanche 24 novembre, de 07h à 13h, les zones passibles de perturbations sont : Agla, Mènontin, Fidjrossê, Kouhounou, Aïbatin, Houéyiho, Adjaha, Vodjê kpota, Cadjêhoun et environ.
M. M.
Tragique accident de circulation dans la matinée de ce vendredi 22 novembre 2024.
Un véhicule a percuté un motocycliste sur la route des pêches non loin du carrefour Fidjrossè.
Le motocycliste dans sa chute a cogné la tête contre les balises de la piste cyclable, selon Frissons radio. Celui-ci est mort sur-le-champ.
L'accident est survenu dans la matinée de ce vendredi 22 novembre 2022.
M. M.
En novembre 2024 le Bénin avait besoin de ses guerriers à Abidjan et à Tripoli pour la bataille de la qualification pour la 35e édition de la CAN. Les Guépards avaient 6 points avant les rencontres décisives face au Nigéria et au Rwanda. Le Nigeria affiche complet avec sa sélection de Top players. Adémola, Oshimen ou Boniface, ils sont en feu dans les championnats européens. Pour les contrer, Gernot Rohr a besoin de joueurs expérimentés, motivés et surtout déterminés.
En l'absence de Cédric Hountondji blessé, Olivier Verdon qui a disputé la CAN 2019 en Egypte est l'élément le plus important de la défense des Guépards. Buteur le weekend sur la troisième réalisation de son club, le beau gosse ou le séducteur était vraiment attendu à Abidjan. Il pose un lapin, il ne vient pas, Gernot Rohr est troublé mais garde son sang-froid. Verdon et son clan auraient envoyé un papier médical bidon pour justifier son absence. Ce n'est pas une première. Visiblement il ne supporte pas être la doublure de Cédric Hountondji ou de Mohamed Tijani.
Rohr sort l'as de pique, confie la défense centrale à Yohan Roche et à Mohamed Tijani. Rappelle Moise Adilèhou, l'un des meilleurs amis en sélection d'Olivier Verdon. Sans olivier Verdon le pays se qualifie pour une cinquième coupe d'Afrique des nations. Des millions de béninois font également la découverte de Ouorou Tamimou qui a assuré. Rohr a posé un acte fort en se privant du meilleur passeur Sebio Soukou. Il se qualifie sans Verdon qui l'a abandonné. Rohr très protecteur de ses joueurs joue le jeu en conférence de presse et parle de la blessure de Olivier Verdon alors qu'il n'a jamais réussi à lui parler au téléphone.
De ce fait, Olivier Verdon doit commencer par se poser de vraies questions sur son avenir au sein de la sélection nationale . A part son match de référence face au Togo en 2019, quel autre match a-t-il réussi à faire ? Tout porte à croire que La sélection et les regroupements sont des moments de vacances pour lui . Pourquoi Olivier Verdon déteste la concurrence saine ? Rohr va-t-il le rappeler ? Est-il intouchable ? Pourquoi la Fédération Béninoise de Football est si inoffensive face à un tel comportement ? La sélection nationale a-t-elle un code de discipline ?
Judicael ZOHOUN
Le Conseil d'administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé, mercredi 18 novembre 2024 à Abidjan, une facilité de garantie de transaction pour le financement du commerce d'un montant de 15 millions d'euros en faveur de Bank of Africa Bénin.
La garantie de transaction soutiendra notamment les importations d'intrants, de machines de production et d'équipements de télécommunications nécessaires pour accompagner le processus d'industrialisation de ce pays du golfe de Guinée. Bien que l'appui à l'agro-industrie et à l'industrie manufacturière légère soient les principaux secteurs visés par cette intervention, l'opération facilitera également les importations de produits de première nécessité qui serviront à satisfaire la demande locale à court terme.
« Cette facilité permettra à la Banque africaine de développement de fournir jusqu'à 100 % de garantie aux banques confirmatrices afin de faciliter la confirmation des lettres de crédit et autres instruments similaires de financement du commerce émis par la Bank of Africa Bénin au profit des grandes entreprises locales et des petites et moyennes entreprises (PME) », a déclaré Lamin Drammeh, responsable de la Division du financement du commerce à la Banque africaine de développement.
« En soutenant les importations d'intrants, d'équipements et de machines de production nécessaires pour la promotion de l'industrie manufacturière, cette facilité permet de contribuer à la réalisation de trois des cinq priorités stratégiques de la Banque africaine de développement, les « High-5 », à savoir les priorités, nourrir l'Afrique, industrialiser l'Afrique et améliorer la qualité de vie des populations en Afrique », a déclaré Robert Masumbuko, responsable du bureau pays de la Banque au Bénin.
Se félicitant de cette première entrée en relation directe avec la Banque africaine de développement, Abdel Mumin Zampalégré, directeur général de la Bank of Africa Bénin, a déclaré que « ce partenariat s'inscrit en droite ligne avec la stratégie de Bank of Africa Group qui fait du financement du commerce International un des axes principaux de sa stratégie d'intervention en Afrique ». « Cette facilité permettra d'accompagner plus efficacement plusieurs entreprises du paysage économique béninois », a-t-il précisé.
La facilité, d'une durée de trois ans, bénéficiera également aux entreprises dirigées par des femmes. Les projets ciblés seront ceux qui sont les moins vulnérables aux risques climatiques et à incidence mineure en matière d'émission de gaz à effet de serre.
À propos de la garantie de transaction du Groupe de la Banque africaine de développement :
La garantie de transaction est l'un des instruments de financement du commerce mis en place par la Banque africaine de développement pour soutenir les banques commerciales en Afrique. Elle a été lancée en 2021 et couvre une variété d'instruments de financement du commerce, dont les lettres de crédit confirmées, les prêts commerciaux, les engagements de remboursement irrévocables, les traites avalisées et les billets à ordre, entre autres. La facilité est disponible pour toutes les banques enregistrées et opérant en Afrique, qui ont passé le processus de diligence raisonnable de la Banque.
La Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) a procédé, jeudi 21 novembre 2023, à la répartition des 5 294 sièges des Chefs de Villages ou de Quartiers de Ville entre trois partis politiques, à savoir l'Union Progressiste le Renouveau (UPR), le Bloc Républicain (BR) et la Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE), selon le nombre d'élus obtenus lors des élections communales de 2020.
En application de l'article 201 nouveau du code électoral, qui stipule que le chef d'un village ou d'un quartier de ville doit être désigné par le parti ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages dans cette localité, la CENA a réparti les sièges suivant les résultats des élections communales de 2020.
Ainsi, l'Union Progressiste le Renouveau (UPR) en tête désignera 2 517 chefs de villages et de quartiers de ville, soit 47,54 % des sièges ; le Bloc Républicain (BR),dirigé par Abdoulaye Bio Tchané obtient 2 062 sièges soit 38,95 % du total ; FCBE désignera 715 chefs soit 13,51 % des sièges.
La répartition des sièges par département donne pour l'UPR : Alibori (129), Atacora (252), Atlantique (438), Borgou (180), Collines (153), Couffo (294), Mono (212), Donga (53), Littoral (122), Ouémé (249), Plateau (188) et Zou (247).
Le Bloc Républicain obtient par département : Alibori (114), Atacora (202), Atlantique (265), Borgou (163), Collines (159), Couffo (153), Donga (458), Littoral (42), Mono (149), Ouémé (225), Plateau (147) et Zou (279).
Quant à la FCBE, ses sièges se répartissent dans : Alibori (152), Atacora (67), Atlantique (11), Borgou (200), Collines (131), Couffo (1), Mono (39), Donga (71), Littoral (0), Ouémé (13), Plateau (29) et Zou (1).
Les trois partis procéderont aux désignations des Chefs de Villages ou de Quartiers de Ville sur la base de cette clé de répartition fournie par la CENA.
M. M.
Des professionnels des médias ont pris part, jeudi 21 novembre 2024, à un atelier d'appropriation des projets et réformes du Programme d'Actions du Gouvernement dans les secteurs tourisme, culture et art. La séance a eu lieu dans les locaux du ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts à Cotonou.
S'appuyant sur le meilleur potentiel du pays (le patrimoine, la culture, les arts, et les potentialités touristiques), le gouvernement met en œuvre des projets visant à propulser le Bénin au rang des destinations de rêve. Les différents projets et réformes dans les secteurs tourisme, culture et art ont été exposés aux journalistes à l'occasion d'un atelier à Cotonou. Selon le point focal communication du ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts, Germin Djimido, l'objectif de l'atelier est de « permettre aux journalistes de mieux connaître la vision globale du gouvernement déclinée à travers les projets et de susciter des productions médiatiques sur l'évolution de ces projets et réformes pour la construction de la destination Bénin ».
Faire du tourisme un levier de développement économique
Dans sa vision de faire du tourisme un levier de développement économique, le gouvernement béninois via le ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts réalise des projets dans plusieurs villes. Ouidah, la cité historique a accueilli des travaux de réhabilitation du Fort Portugais ; de la Place aux enchères ; de la Place de Zoungbodji ; de la porte du Non-Retour ainsi que la construction du Complexe Marina ; du Musée international de la Mémoire et de l'esclavage -MIME et du Bateau négrier (Bateau de Départ). Il est noté la finalisation de la coque et production des statues d'esclaves dans le cadre de la reconstitution historique bateau négrier (bateau du départ) ; la construction de l'arène culturelle (en phase de finalisation) et de l'hôtel Dhawa Banyan Tree (en cours) dans le complexe Marina à Djègbadji à Ouidah et la réalisation en cours des travaux du village de vacances de type Club Med à Avlékété.
À Abomey, le projet phare est celui relatif à la construction du Musée des Rois et des Amazones du Danxomè et la réhabilitation du site palatial d'Abomey. « En attendant les travaux, il y a eu la construction de Ajalala et Jexo avec l'appui des partenaires à travers le projet chantier-école et la construction d'une nouvelle résidence pour le roi d'Abomey », informe le point focal communication du ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts.
Dans la cité lacustre de Ganvié, il y a eu la construction d'une dizaine d'habitats témoins (types F3 et F4), la pose des balises et des chenaux lumineux et des travaux de construction des équipements communautaires à Ganvié (maison des jeunes, maison de la francophonie, centre artisanal, places des collectivités). Des travaux d'alimentation en eau potable, d'électrification et de la mise en place d'un système d'épuration des eaux usées sont en cours à Ganvié. Les hangars de marchés flottants dans la cité lacustre de Ganvié ont été déjà réceptionnés et mis en exploitation.
Dans le Nord du Bénin, le gouvernement s'attèle a mené des actions afin de faire de la Pendjari/W, le Parc de référence de l'Afrique de l'Ouest. Il y a aussi la ‘'Route des Tata'', un parcours de découverte culturelle autour des traditions et cultures des peuples du Nord-Ouest du Bénin. Pour renforcer l'offre touristique dans la région du septentrion, l'hôtel Tata Somba a été rénové et mis en service à Natitingou. Quant au projet de construction du nouveau palais du roi de Nikki et d'une arène pour la Gaani, il est en phase de finalisation.
Porto-Novo, capitale du Bénin compte aussi de nombreux projets tels que la construction du Musée international Vodun – MIV, la réhabilitation de la Place Bayol (Place Toffa 1er), la réhabilitation du Musée du Palais Honmè et la réhabilitation du Musée ethnographique Alexandre Sènou Adandé.
À Cotonou, les projets sont axés sur la construction et la réhabilitation des Monuments et Statues (Statue de l'Amazone, Statue de Bio) ; le festival Effet Graff au niveau du Mur de l'OCBN ; la Gallery Marina Boulev'art (fresques murales) au niveau du Mur du Port de Cotonou ; l'aménagement des places publiques et des espaces verts. Sans oublier la construction du Complexe balnéaire PLM/Eldorado à Akpakpa et l'aménagement et la protection des côtes. Dans le cadre du démarrage des travaux de construction du Quartier culturel de Cotonou, il a été procédé à la démolition des anciens bâtiments situés dans l'emprise du projet et le lancement de l'appel d'offres. Les villes de Kétou et Allada accueillent respectivement les travaux de réhabilitation du Musée Akaba Idena et de la Place Toussaint Louverture.
Des réformes majeures
Dans le secteur de la Culture, les projets sont axés sur la promotion des talents et renforcement des capacités (l'effectivité des classes culturelles, le renforcement des capacités des acteurs culturels et artistiques), la construction des arènes culturelles à Nikki, Ouidah, Porto-Novo. Dans son appui au développement de la culture et des arts, le ministère a créé des conditions d'éclosion des industries culturelles et créatives et lancé le Fonds de développement des Arts et de la culture.
Face aux contraintes notées dans le secteur de la culture et des arts, le gouvernement béninois a décidé d'élaborer et de mettre en œuvre une stratégie de développement de la culture et des arts au Bénin avec un accent sur cinq (05) pôles majeurs (cinéma, la danse, la musique, le théâtre et les arts plastiques). Pour y arriver, les réformes majeures ont porté sur deux axes essentiels. Le premier axé sur le système de financement de la culture a permis de mettre en place un fonds de bonification de crédits pour les entreprises et industries culturelles ainsi que des mécanismes de financement innovants en faveur des industries culturelles et créatives.
Le deuxième axe relatif à la dynamisation du secteur de la culture et des arts a conduit entre autres à la dématérialisation du système de collecte des redevances de droit d'auteur (BUBEDRA), la révision de la loi portant protection des œuvres littéraires et artistiques, la règlementation de l'exercice du métier d'éditeur et de libraire, la création du Conseil national des organisation d'artistes et d'acteurs culturels (effective depuis mars 2022) etc.
L'année 2024 est marquée par l'organisation de plusieurs événements à savoir les festivités des "Vodun Days", l'itinérance de l'Exposition Art contemporain du Bénin à la Martinique et à la Conciergerie de Paris, la participation du Bénin à la 60e Biennale internationale de Venise 2024 en Italie ; l'initiative Chante et Danse avec l'Amazone etc. En mettant le tourisme, la culture et les arts au cœur de son développement, le Bénin entend non seulement valoriser son riche patrimoine, mais aussi construire une économie dynamique.
Akpédjé Ayosso
Une cellule terroriste affiliée à "Daech" au Sahel vient d'être démantelée dans le cadre des opérations sécuritaires conjointes entre le Maroc et l'Espagne. Neuf présumés terroristes ont été interpellés avec des armes et autres matériels.
Le Bureau Central d'Investigations Judiciaires (BCIJ) relevant de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST) du Maroc et le Commissariat général des renseignements de la Police espagnole ont procédé, vendredi, au démantèlement d'une cellule terroriste affiliée à l'organisation "Daech" au Sahel. Il s'agit d'un réseau de 9 membres, dont 3 s'activaient à Tétouan et F'nideq et 6 autres à Madrid, Ibiza et Sebta.
Les perquisitions menées aux domiciles des mis en cause ont permis de saisir des armes blanches et du matériel informatique.
Les enquêtes préliminaires montrent que les personnes appréhendées sont des anciens détenus dans des affaires de terrorisme en Espagne. Ces divorcés sociaux étaient imprégnés de la pensée de "Daech" et tenaient des réunions à Sebta et Tétouan, dans le cadre de la planification et la coordination visant à commettre des actes terroristes au nom de "Daech", avant de rejoindre les rangs de la branche de cette organisation terroriste dans la région subsaharienne du Sahel.
Après leur arrestation, ils ont été placés en garde à vue sous la supervision du parquet compétent chargé des affaires de terrorisme et d'extrémisme, en attendant d'approfondir les enquêtes sur leur degré d'implication dans les projets terroristes de cette cellule.
Cette opération sécuritaire conjointe Maroc-Espagne est menée dans le cadre de la coordination sécuritaire continue et distinguée en vue de faire face aux menaces terroristes qui pèsent sur la sécurité des deux pays.
C'est dans une ambiance festive que les usagers du marché de Pahou, autorités locales, têtes couronnées, et les populations environnantes ont assisté à la cérémonie d'inauguration du nouveau marché moderne ce jeudi 21 novembre 2024. Le ministre de l'industrie et du commerce, Shadiya ASSOUMAN avait à ses côtés pour cette cérémonie de grande portée, sa collègue en charge des affaires sociales et de la microfinance, Véronique TOGNIFODE.
Joie et satisfaction pour les usagers du marché de Pahou. Ils disposent depuis ce jeudi 21 novembre 2024, d'un nouvel espace marchand flambant neuf qui répond à leurs divers besoins. L'infrastructure mise en service couvre une superficie de 1,3 hectare, avec 7.800 m² de surface aménagée, abritant 35 secteurs d'activités bien distincts.
Pour la directrice générale de l'ANAGEM, le nouveau marché de Pahou est une infrastructure de référence qui dispose de 1.648 espaces de vente, comprenant : 1.260 étals primeurs, 47 boutiques, 6 restaurants, 4 boucheries, 196 poissonneries, 3 grands magasins de stockage, 5 magasins modulaires et 127 espaces à ciel ouvert délimités. Il dispose également d'installations modernes telles que des bureaux administratifs, des toilettes, des douches, une infirmerie, un système de sécurité incendie et un parc auto moderne », a expliqué Eunice LOISEL KINIFFO.
La réalisation du joyau selon le ministre de l'industrie et du commerce, a été possible grâce à la vision éclairée du chef de l'Etat Patrice TALON, notamment le vaste programme de construction de nouveaux marchés modernes à travers tout le pays. L'objectif selon Shadiya ASSOUMAN, est d'offrir non seulement un cadre idéal qui facilite les transactions commerciales, mais également, stimuler les économies locales en créant des opportunités d'emploi et en valorisant les productions locales. « Les marchés que nous ouvrons actuellement, ne sont pas simplement un espace commercial, ils constituent le symbole d'une vision. Une vision portée par le gouvernement de Son Excellence, Monsieur le Président Patrice TALON, qui place l'amélioration des conditions de vie de nos concitoyens au cœur de toutes ses actions », a-t-elle laissé entendre. Ces infrastructures modernes à l'en croire, sont le reflet de la détermination du gouvernement à bâtir un Bénin résolument tourné vers l'avenir, où chaque citoyen peut trouver les moyens de réaliser son potentiel.
Après l'étape de Pahou, plusieurs autres marchés ouvriront leurs portes les prochains jours pour le bonheur des usagers.
F. A. A.
Le ministre des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, a présenté ce jeudi 21 novembre 2024 les grandes orientations du budget de son département devant la Commission budgétaire de l'Assemblée nationale.
Pour l'année 2025, le ministère des Affaires étrangères revendique une enveloppe de 19.177.722.000 francs contre 16.112.066.000 francs en 2024. Une hausse qui s'explique, selon le ministre Olushegun Adjadi Bakari, par une augmentation des dépenses de fonctionnement, notamment celles liées au personnel, aux biens et services, ainsi qu'aux investissements et les transferts courants.
Le ministère prévoit de renforcer ses actions en adéquation avec le Programme d'Actions du Gouvernement (PAG 2021-2026), en concentrant ses efforts sur l'exécution de trois programmes stratégiques. il s'agit du programme "Pilotage et Soutien aux Services du Ministère" ; du programme "Diplomatie et Relations Extérieures" et du programme dédié à l'"Attractivité et au Rayonnement du Bénin à l'Extérieur".
Les priorités incluent : la diversification des partenariats internationaux ; la promotion d'une diplomatie économique attractive ; l'initiative pour l'exemption de visa (« Free Visa ») ; la mobilisation des ressources nécessaires à la mise en œuvre du PAG 2021-2026, en collaboration avec le ministère de l'Économie et des Finances.
À l'issue de la présentation, les députés ont formulé diverses recommandations pour améliorer l'allocation et l'utilisation des ressources du ministère. En réponse, le ministre s'est engagé à prendre en compte ces observations et à renforcer ses actions pour le rayonnement du Bénin à l'international.
M. M.
La 29e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29), qui s'est tenue à Bakou, en Azerbaïdjan, avait pour objectif majeur d'accélérer les mesures afin de trouver des solutions concrètes au problème lié à la crise climatique. Déjà, on parle des milliers de dollars nécessaires pour que les pays réduisent considérablement leurs émissions de gaz à effet de serre et protègent les vies et les moyens de subsistance contre l'aggravation des effets des changements climatiques. Qu'en est-il des espèces sauvages protégées en voie d'extinction ?
Que ce soit les éléphants, les lions, les tigres, les rhinocéros, en passant par les tortues marines, les lamentins et les coraux entre autres, ces espèces restent menacées et si rien n'est fait, elles vont toutes disparaitre de la terre, créant ainsi un déséquilibre de l'écosystème. En effet, plus d'une espèce, que ce soit marine, terrestre ou aquatique sur trois dans le monde est menacée d'extinction. Pour la première fois, la majorité des arbres du monde ont été ajoutés à la Liste rouge de l'UICN. Ils sont 47 282. Sur ce nombre, 16 425 sont classées en danger d'extinction, soit près de 35%.
Selon certains indicateurs alarmants de l'UICN, le déclin le plus rapide des populations d'espèces sauvages a été enregistré en Amérique latine et dans les Caraïbes (95%), en Afrique (76%), puis en Asie et dans le Pacifique (60%). Le déclin semble plus faible en Europe (35%), un chiffre qui s'explique par le mauvais état dans lequel était déjà la nature européenne avant 1970. Les chiffres qui prouvent que le monde s'approche de points de basculement dangereux et irréversibles, provoqués par la destruction de la nature et le changement climatique.
La population d'éléphants de forêt d'Afrique du parc national de Minkébé au Gabon a diminué de 78 à 81 % entre 2004 et 2014, notamment en raison du braconnage pour le commerce de l'ivoire. On estime que cette baisse de la population se poursuit de nos jours, bien qu'il y ait des exemples positifs de conservation au Gabon et au Congo dans des zones protégées bien gérées. Le continent africain a moins de 400 000 éléphants aujourd'hui. Il est vrai, la chasse à l'ivoire est l'une des causes de l'extinction de l'espèce, mais de nos jours, la destruction de leur habitat en est une autre majeur.
En ce qui concerne les tortues marines, on observe un déclin de 57 % entre 1990 et 2018. Ces tortues sont vulnérables à la perte d'habitat, au changement climatique, à la pêche légale et illégale, ainsi qu'à l'enchevêtrement dans les filets de pêche.
En effet, les populations de tortues marines sont en danger d'extinction. Les principales menaces qui pèsent sur les tortues marines en Afrique de l'Ouest sont les captures accidentelles, la collecte des œufs, le braconnage, la dégradation des habitats et la perte de plages de ponte.
Les interactions avec les pêcheries entrainent d'importantes mortalités chez les tortues marines ; les impacts peuvent être atténués à travers des campagnes d'information et de sensibilisation comme cela a été démontré dans certains pays d'Afrique. Les motifs de consommation et d'utilisation des tortues marines sont identiques dans tous les pays de la sous-région. L'échange d'expériences en matière de législation et de sensibilisation à tous les niveaux a été un élément essentiel pour la réussite des activités de conservation des tortues marines.
Même si en Afrique Australe, il y a une lueur d'espoir, il faut reconnaître qu'en un demi-siècle, les éléphants d'Afrique ont vu leur population disparaître progressivement pour deux raisons, la première étant le braconnage. On chasse ces mammifères pour leurs défenses, d'une grande valeur sur le marché noir. Ces attributs faits d'ivoire font l'objet d'une demande importante dans les pays d'Asie, notamment en Chine. D'autre part, les activités agricoles ont dégradé l'habitat de l'éléphant d'Afrique.
Malgré la tendance globale à la baisse des deux espèces d'éléphants d'Afrique, les évaluations mettent également en évidence l'impact positif des efforts de conservation. Les mesures de lutte contre le braconnage sur le terrain, associées à une législation plus favorable et à une planification de l'utilisation des terres visant à favoriser la coexistence entre l'homme et la faune, ont été essentielles aux succès de conservation des éléphants.
Ajoutons à tout ce déclin de l'écosystème, l'exemple des dauphins d'eau. En effet, la population de dauphins roses, a diminué de 65 %, et celle d'une autre espèce, le tucuxi, y a diminué de 75 % entre 1994 et 2016. Le changement climatique représente une menace de plus en plus importante pour ces dauphins.
Les arbres représentent désormais plus d'un quart des espèces présentes sur la Liste rouge de l'UICN, et le nombre d'arbres menacés est plus de deux fois supérieur au nombre total d'oiseaux, de mammifères, de reptiles et d'amphibiens menacés. Quasiment aucun pays n'est épargné mais la plus forte proportion d'arbres menacés se trouve sur les îles et les changements climatiques affectent de plus en plus leur santé partout dans le monde, souligne l'UICN.
La perte d'arbres est une menace majeure pour des milliers d'autres plantes, champignons et animaux mais aussi pour nous êtres humains car ils sont fondamentaux à toute vie sur Terre en raison de leur rôle dans les cycles du carbone, de l'eau et des nutriments, la formation des sols et la régulation du climat.
Les coraux sont dévastés par le dérèglement climatique, en raison de la surchauffe des océans provoquée par l'activité humaine. La moitié des espèces de coraux sont menacées. Leur protection est donc un enjeu majeur, alors que se tient actuellement la COP29.
Selon l'UICN, 892 des espèces de coraux constructeurs de récifs, qui vivent dans les eaux chaudes et peu profondes des tropiques, sont menacées d'extinction. Dans la dernière évaluation, datant de 2008, un tiers de toutes les espèces confondues étaient menacées. L'UICN est toujours en train d'évaluer les risques qui pèsent sur les coraux qui vivent en eaux froides, plus profondes, qui rendent leur étude plus difficile.
À travers les eaux turquoise, le blanchiment des coraux saute aux yeux. De l'Atlantique au Pacifique, ils sont dévastés par le dérèglement climatique. La surchauffe des océans, provoquée par l'activité humaine, est en cause. La moitié des espèces de coraux sont menacées. "La fragilité du corail constructeur de récif est due à sa particularité de vivre en symbiose avec des microalgues, qui apportent de la nourriture au corail. C'est cette symbiose qui est très sensible à la température. Au-delà d'une certaine valeur seuil, le corail perd ses algues, et donc il perd 95% de sa nourriture et meurt très rapidement", explique Denis Allemand, directeur scientifique du Centre Scientifique de Monaco.
Classé aussi sur la liste rouge des animaux menacés par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le lamantin de l'Afrique de l'ouest est une espèce menacée, car il n'y a actuellement aucun mécanisme officiel régional pour la conservation du lamantin d'Afrique ; les législations et les coutumes nationales et locales dans de nombreux États de l'aire de répartition ne s'occupent pas d'une manière adéquate des besoins de conservation de l'espèce.
Le lamantin d'Afrique est largement réparti en Afrique occidentale et a occupé historiquement presque toutes les zones humides à sa portée qui fournissaient des ressources alimentaires appropriées et d'autres conditions nécessaires à sa survie. Bien qu'il ait été éliminé dans certaines zones, il est encore largement réparti et se déplace régulièrement d'un pays à l'autre dans des fleuves et sur la côte. Certains déplacements sont réguliers et saisonniers, mais dans l'ensemble, le lamantin est plus clairsemé que réellement migrateur.
Un changement notoire de la situation au cours de la seconde moitié du 20ème siècle est dû à la fragmentation des populations par la construction de barrages et autres installations. Alors que les principaux barrages comme l'Akosombo au Ghana et le Kainji au Nigeria peuvent créer de nouvelles zones d'habitat favorable aux lamantins, ils peuvent également conduire à un isolement génétique des populations et empêcher les déplacements dans les cours d'eau traditionnels.
Les mesures de lutte contre le braconnage sur le terrain, la surveillance accrue pour que certains arbres ne soient pas abattus et les mesures prises dans le domaine de la pêche, associées à une législation plus favorable et à une planification de l'utilisation des terres visant à favoriser la coexistence entre l'homme et la faune, ont été essentielles aux succès de conservation de certaines espèces sauvages protégées, dont l'éléphant.
Rappelons que les espèces en voie de disparition représentent un enjeu majeur pour la préservation de la biodiversité. Ces espèces, qu'elles soient animales ou végétales, nécessitent des mesures urgentes pour leur survie. La perte de biodiversité due à la disparition des espèces est préoccupante, car chaque espèce joue un rôle important dans l'équilibre des écosystèmes. La disparition d'une espèce peut avoir des conséquences domino sur l'ensemble de l'écosystème, entraînant la disparition d'autres espèces et perturbant les interactions naturelles.
Pour préserver ces espèces en voie de disparition, il est essentiel de mettre en place des mesures de protection, telles que la création de réserves naturelles, la réglementation de la chasse et du commerce des espèces, et la sensibilisation du grand public à l'importance de la biodiversité. Sans oublier la répression des trafiquants fauniques comme le préconise le réseau EAGLE, ceci afin de dissuader d'autres éventuels trafiquants. Il y a donc nécessité de redoubler de vigilance et de faire des plaidoyers auprès des responsables étatiques pour qu'une politique pénale soit définie en matière de répression des infractions liées à la criminalité faunique afin de la rendre beaucoup plus dissuasive dans l'application.
Dans un communiqué rendu public ce jeudi 21 novembre 2024, le Ministère des Affaires étrangères du Panama a annoncé la suspension de ses relations diplomatiques avec la république démocratique arabe sahraouie. Par conséquent, les autorités panaméennes réaffirment leur soutien au règlement du dossier Sahara dans le cadre des Nations-Unies.
« Le Gouvernement de la République du Panama, dans le cadre des normes applicables du droit international, a décidé de suspendre, à compter de ce jour, les relations diplomatiques avec la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD). », précise le communiqué du ministère des Affaires étrangères.
« La République du Panama, privilégiant l'intérêt national et fidèle aux principes fondamentaux de sa politique étrangère, réaffirme sa conviction en faveur des objectifs et des valeurs guidant le multilatéralisme. Elle réitère sa volonté de continuer à soutenir les efforts promus par le Secrétaire général et la communauté internationale, dans le cadre des Nations Unies, en vue de parvenir à une solution pacifique, juste, durable et acceptable pour les parties impliquées dans la question du Sahara occidental, y compris le droit à l'autodétermination de son peuple. », souligne le communiqué.
« La République du Panama, fidèle à sa tradition de pays médiateur, réaffirme son engagement en faveur du dialogue et de la coopération multilatérale, tout en respectant pleinement une politique étrangère constructive et orientée vers le renforcement de la paix et de la sécurité internationales. », conclu le texte.