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24 Heures au Bénin

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Updated: 1 day 15 hours ago

Lawal Daouda convoqué à la Brigade économique

Fri, 09/24/2021 - 18:24

La Brigade Economique et Financière (BEF) a convoqué mardi prochain El Hadj Lawal Daouda, Pdg de la société SOBETRAC-Bénin.

Le richissime homme d'affaires El Hadj Lawal Daouda est attendu, mardi 28 septembre 2021, à la Brigade Economique et Financière (BEF).
Convoqué, il y a une dizaine de jours par cette unité de la police, El Hadj Lawal Daouda s'était fait représenter par son avocat-conseil. Une nouvelle convocation lui a été adressée et cette fois-ci, la BEF entend écouter El Hadj Lawal Daouda en personne ou son comptable.
Selon Le Potentiel, le Pdg de la société SOBETRAC-Bénin est mis en cause dans l'affaire de « fausses attestations et corruption au poste de douane de Hillacondji portant sur un préjudice de 400 millions FCFA à l'Etat béninois.
Il serait reproché à la SOBETRAC-Bénin de poursuivre ses activités malgré le retrait de son agrément depuis plusieurs années.
Environ 21 commissionnaires en douane ont été déjà convoqués à la BEF dans cette même affaire.
Le Chef-Brigade Allosogbé Achille, son adjoint Soumanou Mohamadou, l'inspecteur Salifou Boukary Maboudou en service au poste d'Hillacondji et le transitaire Gustave Mehinto sont gardés en prison après leur audition successivement à la BEF et devant la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET).
La procédure suit son cours et d'autres personnes sont recherchées dans le cadre de cette affaire.
M. M.

Categories: Afrique

L'CESCO lance son programme de formation dans domaine de la technologie

Fri, 09/24/2021 - 17:56

Le Secteur des Sciences et de la Technologie de l'Organisation du Monde Islamique pour l'Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a lancé mardi 21 septembre 2021, la 2ème édition du programme de formation des jeunes sur la création et le développement de projets émergents dans le domaine de la technologie et de l'innovation en République du Kazakhstan.

Le programme bénéficie à 10 États membres de l'ICESCO et comprend un camp de formation de 2 jours ainsi qu'une session intensive de 4 à 6 semaines pour que les participants appliquent la formation reçue et puissent ainsi commencer le montage de leurs projets.

Au début de la 2ème édition, tenue le 20 septembre 2021 à distance, Dr. Muhammad Sharif, conseiller au Secteur des Sciences et de la Technologie à l'ICESCO, a expliqué que ce programme vise à améliorer les compétences des jeunes dans le monde islamique, à travers le développement par les jeunes d'entreprises pionnières et innovantes en matière de technologie, et la promotion de l'investissement dans le capital humain dans les domaines des sciences et de l'entrepreneuriat. Il a salué également le grand succès qu'avait connu la 1ère édition dudit programme, organisée à Bakou.

Pour sa part, M. Alim Khamitov, PDG de l'incubateur d'entreprises « MOST », a souligné l'importance du programme de formation de l'ICESCO dans la création d'un environnement de travail qui encourage les jeunes du monde islamique à être créatifs et innovants, à perfectionner leurs talents et à renforcer leurs ambitions.

Dans son allocution, M. Ramil Abbakirov, du Ministère de la Culture de l'Azerbaïdjan, a salué l'initiative de l'ICESCO en louant le rôle des jeunes dans la création et la conduite d'un changement positif dans le monde.

Le programme vise à soutenir l'économie créative dans le monde islamique, à promouvoir les entreprises technologiques émergentes et à lancer plus de 150 entreprises d'ici fin 2025. Un jury spécial sélectionnera de chaque pays les trois meilleures équipes qui auront soumis des projets pour participer à l'étape finale, présenter leurs projets devant un certain nombre d'institutions donatrices et d'investisseurs et bénéficier du financement nécessaire à leur mise en œuvre.

Mis en œuvre par l'ICESCO en partenariat avec le ministère de la Culture de l'Azerbaïdjan, la Commission nationale azerbaïdjanaise pour l'éducation, les sciences et la culture, l'incubateur d'entreprises « MOST » et la Fondation « New Space Innovation »,
ce programme a lancé sa 1ère édition la semaine dernière en République d'Azerbaïdjan

Categories: Afrique

Vers la délocalisation du match Burkina#Gambie à Cotonou

Fri, 09/24/2021 - 15:13

Le stade de l'Amitié général Mathieu Kérékou de Cotonou (Bénin) pourrait accueillir, le 09 octobre 2021, la rencontre Burkina # Gambie comptant pour le second tour des éliminatoires de la Coupe du monde féminine, Costa Rica 2022.

Les Etalons dames du Burkina accueillent les scorpions dames de la Gambie le 9 octobre 2021 dans le cadre du second tour des éliminatoires de la Coupe du monde féminine, Costa Rica 2022, mais aucun des stades du Burkina n'a été homologué par la Confédération Africaine de Football (Caf).
Le Burkina a alors adressé une demande à la Caf pour obtenir la délocalisation du match à Cotonou. C'est donc le stade de l'Amitié général Mathieu Kérékou de Cotonou (Bénin) qui accueillera la rencontre Burkina # Gambie le 9 octobre prochain au cas où la CAF accède à la demande du Burkina.
Après la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso est le deuxième pays qui demande à jouer sur les installations du stade de l'Amitié général Mathieu Kérékou du Bénin.
Le stade accueillera ainsi les matchs Burkina # Gambie (Dames U20) le 09 octobre, Bénin # Tanzanie (Seniors Hommes) le 10 octobre ainsi Côte d'Ivoire # Malawi (Seniors Hommes) le 11 octobre.
Trois matchs en trois jours, c'est le signe que les installations rénovées du stade de l'Amitié général Mathieu Kérékou répondent aux normes.
M. M.

Categories: Afrique

Arcep lance un stimulateur tarifaire des communications

Fri, 09/24/2021 - 14:12

L'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (Arcep-Bénin) a procédé, jeudi 23 septembre 2021, au lancement d'un « Stimulateur tarifaire », une plateforme numérique de comparaison des tarifs des services de communications électroniques au Bénin.

Un outil a été mis en place pour assurer la protection des consommateurs des services de communications électroniques en leur donnant la possibilité de visualiser les offres disponibles sur le marché, de choisir celles qui sont mieux adaptées à leurs besoins et d'évaluer le budget à allouer aux services. Il s'agit du stimulateur tarifaire des communications électroniques.
Lors du lancement le jeudi 23 septembre 2021, le président de l'Autorité, Flavien Bachabi, a fait savoir que l'Arcep a travaillé sans désemparer pour la mise en place de la plateforme numérique.
La plateforme est accessible via l'adresse https://simulateur.arcep.bj/ ou peut être téléchargée sur l'application mobile « simulateur tarifaire Bj » via Play Store ou Apple Store.
Les représentants d'associations des consommateurs par la voix de Ernest Gbaguidi ont indiqué que leurs organisations ont été impliquées dans la mise en place du stimulateur tarifaire.
M. M.

Categories: Afrique

Les recommandations du FIDA aux responsables politiques

Fri, 09/24/2021 - 12:35

Le Fonds international de développement agricole (FIDA) a publié mardi 21 septembre 2021 un nouveau rapport relatif aux mesures concrètes que les responsables politiques peuvent prendre afin de transformer les systèmes alimentaires mondiaux pour les rendre plus inclusifs, plus équitables et plus durables.

« Nous vivons dans un monde de contradictions criantes et injustes. Nous constatons des taux élevés d'obésité, alors que 800 millions de personnes souffrent de la faim. Un régime alimentaire équilibré coûte cher et pourtant de nombreux petits exploitants agricoles vivent en situation de pauvreté. Les cultures vivrières telles que nous les pratiquons actuellement ne sont pas bonnes pour notre environnement. Il est clair qu'il nous faut opérer une révolution radicale au point de rendre les anciennes versions de nos systèmes alimentaires méconnaissables », a déclaré Jyotsna Puri, Vice-Présidente adjointe responsable du Département de la stratégie et des savoirs du FIDA, dont émane le Rapport sur le développement rural, publication phare du Fonds.

Le Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires qui se déroule cette semaine constitue, aux yeux de Jyotsna Puri, un moment décisif pour s'engager sur la voie d'un réel changement, le Rapport sur le développement rural proposant aux gouvernements un certain nombre de recommandations concernant des mesures concrètes qu'il serait possible de prendre.

Intitulé « La transformation des systèmes alimentaires au service de la prospérité rurale », le rapport souligne qu'il importe de privilégier les politiques et les investissements axés sur les filières alimentaires rurales afin que l'ensemble de la population puisse avoir accès à des aliments nutritifs en quantité suffisante sans que cela nuise à l'environnement, et que les producteurs de denrées alimentaires puissent obtenir des revenus décents.

La majorité de celles et ceux qui vivent en milieu rural gagnent leur vie en travaillant dans la petite agriculture, qui est une source essentielle de denrées alimentaires au niveau national et au plan mondial. En effet, les exploitations de moins de deux hectares fournissent 31% des denrées alimentaires mondiales sur moins de 11% des terres agricoles.

Les principales recommandations que formule le rapport

Investir davantage dans les exploitations agricoles rurales et les petites et moyennes entreprises locales qui accompagnent et développent des activités non agricoles telles que le stockage, la transformation et la distribution de produits alimentaires. L'accent mis sur la maîtrise locale du processus permettra d'améliorer les possibilités d'emploi, en particulier pour les femmes et les jeunes, tout en contribuant à donner aux petits exploitants agricoles l'accès à de nouveaux marchés, plus variés.

Proposer des innovations (telles que des solutions fondées sur la nature et l'agroécologie) et des technologies numériques abordables pour accroître la production des petits exploitants agricoles, de façon à ce qu'ils puissent s'adapter aux effets des changements climatiques en recourant à des techniques durables à faibles émissions de carbone.

Instaurer et mettre en avant des systèmes de tarification qui reflètent l'intégralité et la réalité des coûts de production, ce qui suppose notamment de rétribuer les agriculteurs pour les services écosystémiques qu'ils fournissent, tels que le maintien de sols sains et la régulation des parasites.

Promouvoir une alimentation nutritive accessible et financièrement abordable. Actuellement, plus de trois milliards de personnes n'ont pas les moyens de manger sainement. Pour remédier à cette situation, il faut agir plus particulièrement sur l'éducation alimentaire, sur les moyens d'action à donner aux femmes pour les aider dans les décisions qui touchent à l'alimentation, ainsi que sur des politiques publiques plus énergiques pour réglementer et orienter les choix commerciaux. Les instruments du marché, les aides au revenu et la passation de marchés publics sont autant de leviers dont disposent les pouvoirs publics pour privilégier les aliments les meilleurs sur le plan nutritionnel.

S'engager à rééquilibrer le commerce et la gouvernance au niveau mondial afin de corriger les déséquilibres des forces. La concentration actuelle du pouvoir au sein des systèmes alimentaires appelle à repenser les réglementations et accords commerciaux pour en faire profiter les populations rurales des pays en développement. Les marchés de produits alimentaires doivent être accessibles aux populations rurales à des conditions équitables. Des mesures d'incitation doivent être mises en place pour récompenser les pratiques fondées sur la nature et les produits alimentaires locaux et sains.

« Nous savons ce qui doit changer pour rendre équitables et durables la production, la commercialisation et la consommation de nourriture et pour faire en sorte que les denrées alimentaires soient nutritives et abordables pour tous. Ce rapport est étayé par des données des plus probantes et formule des recommandations quant aux mesures spécifiques à déployer. Il nous faut à présent des investissements et une volonté politique pour passer aux actes », a déclaré Jyotsna Puri.

Au fil des 70 dernières années, l'accent mis sur l'agriculture industrielle et la production d'une quantité plus importante de calories à bas prix s'est traduit par une aggravation de la malnutrition, par un gaspillage alimentaire accru et par un coût important sur le plan environnemental. Les systèmes alimentaires sont responsables de 37% des émissions de gaz à effet de serre et sont également extrêmement vulnérables aux changements climatiques.

Le Sommet sur les systèmes alimentaires qui s'est tenu le 23 septembre sous la direction du Secrétaire général António Guterres avait pour but d'obtenir des engagements réalisables de la part des chefs d'État et autres dirigeants en vue de faire évoluer les systèmes alimentaires mondiaux. Il représente l'aboutissement de 18 mois de concertation avec les gouvernements, les producteurs de denrées alimentaires, les acteurs de la société civile et les entreprises sur la manière de changer notre façon de produire, de transformer et de consommer les denrées alimentaires.

Categories: Afrique

Emmanuel Okoro sacré ‘'Designer Africa Fashion Up 2021''

Fri, 09/24/2021 - 12:34

Le jeune créateur nigérian, Emmanuel Okoro, a été élu « Designer Africa Fashion Up 2021 » au terme d'un défilé organisé à l'Hôtel Salomon de Rothschild vendredi 17 septembre 2021 à Paris.

Fondateur et directeur créatif de la marque Emmy Kasbit lancée en 2014, Emmanuel Okoro a été sacré « Designer 2021 » à l'issue du défilé de la première édition de l'Africa Fashion Up. Il a su convaincre le jury autant par son esthétique de conception épurée et ses coupes architecturales que par la qualité de ses pièces tissées à l'akwete, textile du nom du village de l'Est du Nigéria.

Les pièces d'Emmanuel Okoro ont été présentées durant le défilé aux côtés de celles de ses trois confrères, Zac Koné (Côte d'Ivoire), Guy Fabrice Sullivan (Côte d'Ivoire), le duo Natasha Jaume & Carina Louw (Afrique du Sud) sous le regard attentif de 5 créateurs africains de renommée internationale, à savoir Imane Ayissi (Cameroun), Karim Tassi (Maroc), Martial Tapolo (Cameroun), Eric Raisina (Madagascar) et Soraya Da Piedade (Angola).

Grâce à l'Africa Fashion Up, les cinq candidats-lauréats ont bénéficié de deux journées d'immersion dans les coulisses de la capitale mondiale de la mode à travers une série de visites. Partenaire de l'opération, la maison de haute couture Balenciaga a ouvert ses portes à ses talents prometteurs afin de leur prodiguer conseils et encouragements à travers des masterclass dédiées. Ces derniers ont également été reçus dans l'atelier d'Imane Ayissi et ont rencontré Sophie Erika, Business and Collection Planning Director de Kenzo Mode.

Les cinq candidats-lauréats bénéficieront aussi d'un accompagnement personnalisé durant six mois qui prendra la forme d'un programme de mentoring offert par la maison de haute couture Balenciaga, et d'une formation délivrée par la prestigieuse école de management, HEC Paris.

Le Designer Africa Fashion Up 2021, Emmanuel Okoro, a reçu un prix spécifique remis par la plateforme de e-commerce Jendaya lui offrant la mise en valeur de sa collection sur cette plateforme qui ambitionne de faire émerger des marques de créateurs africains.

Africa Fashion Up est issu du projet Share Africa initié par le mannequin international Valérie Ka dans le but de participer à la dynamique de valorisation de la nouvelle génération de créateurs du Continent, d'une mode africaine entre tradition et modernité, entre héritage et ouverture à l'international.

« Nous tenons à féliciter chaleureusement l'ensemble des créateurs ayant participé à cette superbe aventure qu'est l'Africa Fashion Up, et en particulier le grand gagnant, Emmanuel Okoro. Ensemble, nos 5 lauréats ont su faire rayonner la créativité africaine dans l'une des principales capitales de la mode. Quelle joie ! Nous tenons à remercier l'ensemble de nos partenaires, dont la maison Balenciaga et l'école de management HEC Paris, qui poursuivront la dynamique engagée en accompagnant ces créateurs durant les prochains mois », a déclaré Valérie Ka, mannequin international, fondatrice et directrice artistique de Share Africa, responsable du programme Africa Fashion Up.

A propos de Share Africa

Share Africa est une plateforme d'actions et de projets qui vise à mettre en avant l'Afrique jeune, créative, innovante et verte en encourageant celles et ceux qui entreprennent et créent en Afrique.

Categories: Afrique

3 partis politiques reçoivent 1,5 milliard FCFA

Fri, 09/24/2021 - 12:30

La première tranche du financement public au titre de l'exercice 2021 a été versée aux trois partis politiques éligibles. Les partis Bloc républicain (Br), Union Progressiste (Up) et Forces Cauris pour un Bénin Emergent (Fcbe) ont reçu leur chèque respectif le mercredi 22 septembre 2021 à la Commission Electorale Nationale Autonome (Cena).

Trois milliards de francs CFA. C'est le montant total qui revient aux trois partis politiques éligibles au financement public au titre de l'exercice 2021. La moitié de cette subvention soit 1,5 milliard FCFA a été remis aux partis concernés le mercredi 22 septembre 2021 à la Commission Electorale Nationale Autonome (Cena).
Avant la remise des chèques, la Cena a dépêché une mission qui a procédé du 13 au 17 septembre 2021 à la vérification du fonctionnement des partis politiques ainsi que la gestion de leurs ressources financières, des modalités d'installation de leurs sièges conformément à l'arrêté n° 055 du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique en date du 1er avril 2020, des déclarations faites en ce qui concerne l'ensemble des aides, dons, legs et subventions éventuels reçus au titre de 2020.
La subvention débloquée sera répartie conformément à la loi n°2019-44 portant financement public des partis politiques, en tenant compte du montant total annuel ; le nombre de députés et d'élus communaux des partis éligibles à raison de 60 % au prorata des élus communaux et 40 % au prorata des députés. Ce sont les résultats obtenus aux dernières élections (législatives et communales) qui sont pris en compte.
M. M.

Categories: Afrique

Le Commandant d'AFRICOM en visite au Togo et au Bénin

Fri, 09/24/2021 - 00:56

Le Général de l'armée américaine Stephen Townsend, commandant du US Africa Command, a poursuivi une visite de plusieurs jours en Afrique de l'Ouest, avec des arrêts au Togo et au Bénin, les 22 et 23 septembre. Townsend a exprimé la volonté du commandement d'aider les deux pays partenaires à accroître leur capacité à sécuriser leurs zones frontalières du nord de la menace terroriste et à améliorer la coopération en matière de sécurité dans la région.
Au Togo, Townsend et l'Ambassadeur des Etats-Unis Eric Stromayer ont rencontré le Président Faure Gnassingbé, le Ministre des Forces armées Essozimna Marguerite Gnakade, le Chef d'Etat-Major des armées, le Général Dadja Maganawe, et d'autres hauts responsables de la sécurité pour reconnaître les liens militaires étroits entre les États-Unis et le Togo, et encourager le maintien du rôle du Togo dans la sécurité régionale.
« Je salue les contributions du Togo à la sécurité régionale et maritime à travers ses déploiements de maintien de la paix, sa participation active à des exercices navals comme Obangame Express et d'autres efforts de coopération. Le Commandement des États-Unis pour l'Afrique est impatient de renforcer notre partenariat par le biais d'une formation et d'une assistance bilatérales plus ciblées », a déclaré Townsend.
Au Bénin, Townsend et l'Ambassadeur des Etats-Unis Patricia Mahoney ont rencontré le Président Patrice Talon. Durant la rencontre, le Général Townsend a souligné qu'une meilleure sécurité dans le nord du Bénin profiterait à la fois aux citoyens béninois et aux efforts de sécurité régionale de plus grande envergure.
« Nos partenaires côtiers d'Afrique de l'Ouest partagent de nombreuses menaces sécuritaires. Pour contrer efficacement ces menaces, il faut une approche régionale coopérative. Comme tous nos partenaires de sécurité en Afrique de l'Ouest, le Bénin a un rôle important. Nous continuons de travailler avec le Bénin et d'autres partenaires pour renforcer les capacités et améliorer l'interopérabilité », a déclaré Townsend.
En collaboration avec Barbara Hughes, Conseillère Principale au Développement de l'US Africa Command, Townsend a également rencontré le représentant de l'USAID au Bénin, Carl Anderson, pour discuter des moyens de coopérer dans le renforcement des communautés et des approches de la société civile pour contrecarrer la propagation des idéologies extrémistes violentes.

Categories: Afrique

Vers la répression des infractions à raison du genre

Fri, 09/24/2021 - 00:10

La réforme structurelle du secteur de la décentralisation et le projet de loi sur la répression des infractions commises à raison du genre ont été présentés aux députés de la 8è législature. C'est à travers une séance de travail tenue avec les membres du gouvernement sous la présidence du Chef de l'Etat Patrice Talon, jeudi 23 septembre 2021, au Palais des congrès de Cotonou.

Les modifications contenues dans la réforme structurelle du secteur de la décentralisation ont été présentées aux députés par Claude Olympio, Président du Comité de réforme. C'est à travers une séance de travail avec les membres du gouvernement sous la présidence du Chef de l'Etat Patrice Talon ce jeudi au Palais des congrès de Cotonou en présence de la Présidente de l'Institut national de la femme, Claudine Prudencio.
Les députés ont fait des propositions visant à améliorer la réforme.
Le projet de loi portant mesures spéciales de répression des infractions commises à raison du genre a été présenté par le ministre des affaires sociales et de la microfinance, Véronique Tognifodé et le ministre de la Justice et de la législation, Sévérin Quenum.
Entre autres innovations proposées dans le projet, la création d'une nouvelle catégorie d'infractions à savoir le harcèlement sexuel, le viol, l'interruption forcée de grossesse et les mutilations génitales féminines dénommées Infractions à raison du genre définies comme étant les Infractions pour la commission desquelles le sexe de la victime est la considération préalable ; la répression du viol à travers l'introduction de nouvelles circonstances aggravantes telles que l'existence du lien de parenté ou de subordination, la déficience mentale ou physique de la victime, une relation d'enseignant ou de formateur à apprenant, entre l'auteur et la victime ; la répression du mariage précoce et du mariage forcé ; la création d'un fichier national des personnes condamnées pour infractions commises à raison du genre ; l'attribution de la répression des infractions liées au genre à la CRIET afin qu'elle soit désormais compétente pour réprimer les infractions commises à raison du genre, un statut légal pour l'Institut national de la femme, qui est habilité à se porter partie civile pour défendre les droits des victimes même en l'absence de plainte par ces dernières.
« Je voudrais vous rassurer que si cette loi est votée, nous combattrons les infractions liées au genre avec autant de rigueur que nous combattons déjà la corruption et la mauvaise gouvernance dans notre pays. Les violences faites aux femmes et aux personnes vulnérables sont un fléau qu'il nous faut bannir. L'Institut national de la femme sera doté de tous les moyens possibles pour mener aux cotés des acteurs et victimes cette lutte. Je compte sur notre Assemblée nationale pour s'engager à nos côtés », a déclaré le Président de la République Patrice Talon.
Le projet de loi vise le renforcement de la protection de la femme contre les atteintes dont elle est victime en raison de son genre.

M. M.

Categories: Afrique

Les clarifications de Dénis Assongba sur les accusations

Thu, 09/23/2021 - 23:03

Le promoteur du ‘'Festival Vodoun Africa USA'', Dénis Atchadé Asongba, a donné des clarifications sur des accusations dont il est objet depuis un certain temps. Occasion pour Dénis Atchadé Assongba de rappeler sa mission : la promotion de la culture béninoise. C'est à travers une conférence de presse donnée lundi 20 septembre 2021 à Cotonou.

Dénis Assongba, le promoteur du ‘'Festival Vodoun Africa USA'' était face aux professionnels des médias lundi dernier à Cotonou. Deux sujets étaient au cœur de l'entretien : les accusations d'escroquerie et de scandale sexuel relayées dans certains médias, et les initiatives de Dénis Assongba qui promeuvent la culture béninoise.
« Ce que vous avez lu dans les journaux, ce n'est pas vrai ! », a martelé Dénis Assongba en réponse aux faits d' « escroquerie et scandale sexuel » pour lesquels il serait recherché à Lomé (Togo). « J'aimerais connaître les personnes que j'ai escroquées pour faire face à ceux-là », a-t-il ajouté.
Selon le conférencier, ces accusations visent à saboter ses efforts mais cela n'empêche pas de poursuivre les initiatives sociales et de promotion de la culture béninoise.
Résident aux USA depuis 1987, Dénis Atchadé Assongba ou Dah Tovomandjèhougni s'est lancé dans l'enseignement des danses béninoises dans un Centre. « Quelques années plus tard, j'ai décidé de faire des démonstrations culturelles dans les écoles et universités des Etats-Unis. J'ai parcouru les 51 Etats en faisant la danse. Tous les matins au début des cours, je parle un peu de la tradition de chez moi. En faisant cela, j'ai été invité en 1994 à la Maison Blanche à une rencontre avec les handicapés du monde. J'y ai invité quelques handicapés du Bénin. Une invitation prise en charge par le gouvernement américain. Je continue sur cette lancée en faisant la musique, la danse grâce à ‘'Dance Africa'', un groupe que j'ai formé avec des artistes béninois, togolais, nigériens et guinéens », a expliqué Dénis Atchadé Assongba.
A l'en croire, l'objectif de‘'Dance Africa'' devenu plus tard ‘'Festival Vodoun Africa USA'' est de réunir les Béninois pour promouvoir la culture du Bénin. C'est de là qu'est née la parade où défilent les richesses culturelles, vestimentaires, culinaires et cultuelles du Bénin aux USA. « Il revient à tous les Béninois de faire la promotion de la culture vodoun longtemps diabolisée. C'est un défi », a-t-il exhorté. Dénis Atchadé Assongba n'a pas manqué de rappeler la construction au Bénin, à Savalou, du siège mondial du Festival Africa Vodoun Usa, ainsi que les dons offerts en faveur des couches défavorisées, les appuis à des centaines de Béninois dans leur formalité d'immigration aux USA et autres.
M. M.

Categories: Afrique

Des citoyens apprécient l'impact de la rencontre Yayi-Talon

Thu, 09/23/2021 - 23:03

Les échanges entre Thomas Boni Yayi, ancien président du Bénin et son successeur Patrice Talon, mercredi 22 septembre 2021, au Palais de la Marina, ont été appréciés par les Béninois rencontrés dans la ville de Cotonou.

« Boni Yayi est allé voir son successeur Patrice Talon au Palais de la Marina. Je crois que c'est une bonne démarche. Ce pas qu'il a fait est à louer et c'est salutaire », a confié Léopold Solévo, revendeur, au sujet de la rencontre tenue mercredi 22 septembre 2021 entre les présidents Patrice Talon et Boni Yayi.
Pour Noël Capo Chichi, étudiant en deuxième année à l'Université d'Abomey-Calavi, « la rencontre entre Yayi et Talon a donné de la joie aux Béninois car c'est pour la paix. C'est la réconciliation entre les deux anciens amis divisés par la politique (…). La rencontre entre les deux chefs d'Etat sonne comme une leçon pour ceux qui prennent partie dans des contradictions politiques. Les voitures, les maisons qui ont été brûlées et les personnes qui sont mortes dans les violences de 2019 ne pourront plus jamais être retrouvés. Voilà que les deux chefs d'Etat soutenus par l'un et l'autre des camps en conflit se réconcilient », a fait remarquer Noël Capo Chichi.
« C'est vrai, il (Yayi Boni, ndlr) est allé énumérer un certain nombre de doléances au Président de la République (Patrice Talon, ndlr) et forcément, ça aura des impacts. Même si le Président ne lui accorde pas tout ce qu'il a demandé parce qu'il a demandé beaucoup de choses, ça aura à agir dans un sens positif. A son arrivée à la rencontre, Yayi Boni a dit que tous les Béninois attendaient cela et que lui-même est fier de le voir. Donc, il (Patrice Talon, ndlr) ne peut pas boycotter d'un revers de main toutes les demandes du Président. Donc forcément, d'ici à là, le président aussi est un homme de cœur, je crois qu'il va écouter son prédécesseur et les mesures qui vont suivre bientôt iront forcément dans le sens de l'apaisement du climat social », a ajouté Léopold Solévo.
M. Boréra, un expatrié résidant au Bénin trouve que « la décision revient à Talon d'accepter les demandes ».
Michel, un transporteur, quant à lui, a des doutes sur la sincérité des deux présidents. « C'est du théâtre pour moi, lorsque je vois les images. Je crois que c'est deux politiciens que se sont réconciliés et non des anciens amis. Les politiciens ne méritent pas que les populations leur fassent confiance », a-t-il fulminé.
Une analyse soutenue par Noel Capo Chichi, étudiant en deuxième année à l'université d'Abomey-Calavi. « (…) La confiance ne s'est pas encore totalement installée entre les deux hommes. Lorsque vous regardez bien les images, vous verrez que l'ancien Président a observé minutieusement le siège qui lui a été présenté avant de s'asseoir », fait-il observer.

M. MENSAH

Categories: Afrique

Les réactions de Hounkpè, Mèdjiko et du CA de Tchaourou

Thu, 09/23/2021 - 23:02

Quelques heures après la rencontre entre le chef de l'Etat Patrice Talon et son prédécesseur, Boni Yayi, des acteurs politiques se sont prononcés sur cette audience ‘'historique'' et très attendue des Béninois.

Le chef de file de l'opposition, Paul Hounkpè dit avoir vu de très belles images. « C'est ce pour quoi nous avons travaillé tout le temps », a-t-il confié. Pour le secrétaire exécutif national des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), s'il y a eu discorde, il est normal que cela se résolve un jour. « Toutes les guerres que nous avons connues, une fois terminées, obligent les belligérants à se retrouver autour d'une table. C'est déjà très bon que de part et d'autre, les deux dirigeants aient pu accepter de se voir », a-t-il poursuivi. Fier de cette rencontre, Paul Hounkpè a souligné que « rien de potable ne peut se construire, aucun développement harmonieux ne sera possible sans un climat de paix. Et pour ça, il faut qu'il y ait la paix, il faut le dialogue, a insisté le chef de file de l'opposition.
Même sentiment chez Lucien Medjico de la Forra. Pour celui-ci, la paix est une « richesse » qu'on doit chercher. Il rappelle avoir affirmé cela lors des rencontres avec Les Démocrates, le Bloc Républicain, la Cour constitutionnelle, le Médiateur de la République, le Conseil économique et social, et autres institutions.
Pour Lucien Medjico, cette rencontre était « nécessaire ». Il a salué l'humilité de Boni Yayi, et le courage et la bravoure ‘'coercitifs'' de Patrice Talon, qui, souligne-t-il, est un grand homme.
La rencontre d'hier est un événement ‹‹ historique » qui restera selon lui, « une archive nationale ». C'est la preuve que nos messages sont passés. C'est la preuve que le message de la Forra est passé, s'est réjoui Lucien Medjico.
Cette rencontre selon le chef de l'arrondissement de Tchaourou, Amoussa Salami Ganiou, n'est pas une surprise. « Lorsqu'on lit de près le président Patrice Talon depuis un bon moment, on se dit que cette rencontre aura lieu. Le dernier geste en date est le passage ici à Tchaourou, il y a quelques semaines, du médiateur de la République. Il disait que le président Talon l'a envoyé pour présenter les condoléances de la République à la famille du président Yayi qui a perdu sa grande sœur et que si le président Yayi voulait, le président Talon allait se rendre en personne aux obsèques », a-t-il rappelé. Ce qui constituent selon le CA, « des signes » qui ne trompent pas pour un retour à la paix.
Selon Amoussa Salami Ganiou, c'est « le couronnement de ce qui avait été fait, et qui est en cours ». Cette rencontre avant d'être celle du Bénin, est pour la ville de Tchaourou, a souligné le CA.

F. A. A.

Categories: Afrique

André Reichardt explique la mission des sénateurs au Bénin

Thu, 09/23/2021 - 21:32

Une mission du Groupe d'amitié France-Afrique de l'Ouest est au Bénin. La délégation conduite par André Reichardt a tenu une conférence de presse à l'Institut français de Cotonou dans la soirée de ce mercredi 22 septembre 2021.

Après plusieurs années d'absence, il nécessaire que le Groupe d'amitié France-Afrique de l'Ouest effectue une visite dans ses pays membres, le Bénin et le Togo notamment. Le choix porté sur ces deux pays selon André Reichardt, chef de la délégation, s'explique par le projet de restitution des œuvres d'art que le sénat français a voté après « de vrais débats ».
L'ambition du Groupe d'amitié est que cette restitution soit une réussite, et bénéficie de l'accompagnement nécessaire, a-t-il expliqué.

La restitution des objets d'art décalée
Un retard de quelques semaines pourrait être observé dans le programme restitution des objets d'art au Bénin. L'Etat béninois à travers le ministère du tourisme, de la culture et des arts, aurait souhaité que ces œuvres avant de rentrer au pays puisse « être exposés au grand public français à Paris » à l'occasion de deux expositions. La première à en croire André Reichardt, est annoncée pour le 26 octobre, et la seconde, vers la fin du mois de janvier.

La coopération décentralisée
Elus par les forces spéciales de leurs territoires respectifs, (les collectivités locales, le maire, les conseils municipaux et les adjoints, les conseils départementaux, régionaux et des parlementaires) de leurs territoires respectifs, les sénateurs français selon le chef de mission, sont investis d'une « certaine légitimité » à agir au nom de ces territoires. La coopération décentralisée pour lui, implique la coopération sous toutes ses formes (jumelage, simples partenariat, ponctuels ou permanent).
L'autre objectif de la mission que conduit André Reichardt est de faire le bilan de la collaboration avec le Bénin. Ce bilan souligne-t-il, est très positif. Il en veut pour preuve, le projet de restitution des œuvres d'art.
Le Groupe d'amitié France-Afrique de l'Ouest s'est dit très attentifs aux stratégies de développement économiques développées par le Bénin, et le tourisme qui pourrait connaître beaucoup d'accélérateur grâce aux œuvres d'art qui arrivent. L'agriculture et les prouesses réalisées dans le secteur du coton n'ont pas été occultées.
André Reichardt avait à ses côtés Hélène Conway-Mouret, présidente déléguée pour le Bénin, Thierry Cozic, président délégué pour le Togo et Nathalie Goulet, vice-présidente.
Au cours de la mission qui a démarré, lundi 20 septembre dernier, les sénateurs français ont rencontré le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, le ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, le président de l'Assemblée nationale, le président de la Commission en charge des relations extérieures du parlement.
Le Groupe d'amitié est composé de 57 pays. Il se rend compte à chacune de ses réunions qu'un certain nombre d'actions de coopération décentralisées entre collectivités locales s'arrêtent, ou ne sont plus vivaces pour des raisons de la pandémie du Covid-19 mais aussi à la situation sécuritaire dans certaines régions.
Pour ce qui concerne les difficultés d'ordre sécuritaire, il s'agit selon André Reichardt, d'intervenir auprès des collectivités locales pour faire en sorte que les actions de coopérations décentralisées perdurent.
Après le Bénin, les sénateurs français se rendent au Togo ce jeudi 23 septembre.

F. A. A.

Categories: Afrique

Les discothèques et assimilées sommées de respecter l'interdiction

Thu, 09/23/2021 - 21:22

Les promoteurs de discothèques et assimilées qui ne respectent pas la mesure de fermeture prise pour contenir la pandémie de Covid-19 sont sommés de s'y conformer au risque de sanctions.

Le préfet du département du Littoral rappelle aux promoteurs que l'ouverture des discothèques et structures assimilées est interdite jusqu'à nouvel à ordre sur l'ensemble du territoire conformément à la décision prise par le gouvernement en Conseil des ministres pour contenir la recrudescence de la pandémie de Covid-19.
« (…) Les forces de sécurité publique sont instruites aux fins de faire respecter les mesures prescrites par le Gouvernement et de faire sanctionner avec la dernière rigueur toute violation constatée dans le Département », a mis en garde le préfet Alain Orounla dans un communiqué radio télévisé en date du 22 septembre 2021.
M. M.

Categories: Afrique

Les lauréats de la première édition connus

Thu, 09/23/2021 - 19:00

La Fédération Internationale de l'Industrie Pharmaceutique (IFPMA) et Speak Up Africa a dévoilé jeudi 16 septembre 2021, les lauréats de la première édition du Prix des jeunes innovateurs africains pour la santé.

Conrad Tankou, PDG de GIC Space (Cameroun), John Mwangi, PDG de Daktari Media (Kenya), et Imodoye Abioro, PDG de Healthbotics (Nigeria), sont les lauréats de la première édition du Prix des jeunes innovateurs africains pour la santé. Il s'agit d'un programme phare de l'IFPMA et Speak Up Africa, qui vise à soutenir les jeunes entrepreneurs du secteur de la santé pour développer leurs idées commerciales, et proposer des solutions prometteuses afin de soutenir, équiper, protéger et former les professionnels de santé. Les candidats doivent être âgés de 18 à 35 ans et être ressortissants ou résidents d'un pays africain.

Les lauréats remportent un montant total de 75 000 dollars américains en soutien financier et bénéficieront d'un programme de mentorat commercial, d'une formation aux médias et d'un soutien technique en matière de propriété intellectuelle, ainsi que d'un accès à un réseau de leaders mondiaux de la santé.

Ayant remporté la première place du concours, Conrad Tankou, PDG de GIC Space, a développé cinq technologies médicales dans le cadre du projet GICMED, pour dépister et diagnostiquer à distance les femmes pour les cas de cancers du sein et du col de l'utérus, et donner accès aux soins même à celles qui vivent dans les zones les plus reculées. À la seconde place, John Mwangi, PDG de Daktari Media qui a créé Daktari Online, une plateforme d'apprentissage en ligne qui offre une formation médicale continue aux professionnels de la santé. Enfin, la troisième place a été raflée par Imodoye Abioro, PDG de Healthbotics, une entreprise qui a créé Mediverse, un système de dossiers médicaux électroniques basé sur l'intelligence artificielle (IA) et construit sur les chaînes de blocs, qui permet aux professionnels de santé d'encoder et de récupérer les dossiers des patients à l'aide de la reconnaissance vocale, en travaillant avec ou sans accès à Internet.

« C'est un honneur de recevoir le tout premier Prix des jeunes innovateurs africains pour la santé. Il s'agit d'une véritable reconnaissance de nos efforts et cela témoigne de notre objectif qui est de fournir un accès au dépistage et au diagnostic des cancers du sein et du col de l'utérus, même dans les régions les plus reculées. Grâce au soutien financier et au mentorat commercial, nous pouvons commencer à faire évoluer notre solution beaucoup plus rapidement en investissant dans des capacités de fabrication et en établissant des partenariats locaux », a déclaré le premier lauréat, Conrad Tankou.

A en croire Yacine Djibo, fondatrice et directrice générale de Speak Up Africa, le concours témoigne du potentiel mais aussi des solutions concrètes qui existent déjà à certains des problèmes sanitaires les plus difficiles, non seulement en Afrique mais dans le monde. « Je continue d'être impressionnée par le dévouement, la vision et la créativité des jeunes du secteur de la santé », a-t-elle affirmé.

Lancement de Women Innovators Incubator

Durant la cérémonie de remise des prix, l'IFPMA et Speak Up Africa ont également lancé le Women Innovators Incubator, une initiative visant à combler le manque d'innovations dirigées par les femmes et à surmonter les obstacles supplémentaires auxquels les femmes doivent faire face pour aider à faire passer leurs idées d'entreprise du concept à la mise en œuvre. Et en reconnaissance du faible nombre de candidatures soumises par des femmes lors du concours, seulement 21%, les candidates seront éligibles pour le programme. Les participantes recevront un soutien financier, bénéficieront d'un programme de mentorat commercial, d'une formation aux médias et d'un accès à un réseau d'experts et de partenaires travaillant dans les domaines du numérique, de la santé et des médias.

« Nos trois lauréats ont eu un parcours étonnant et travaillent sur des innovations vraiment importantes. Le Prix des jeunes innovateurs africains se poursuivra dans les années à venir afin de trouver de nouveaux talents en matière d'innovation. Dans les prochaines éditions, nous aimerions voir davantage de jeunes femmes tenter leur chance », a souligné Thomas Cueni, directeur général de l'IFPMA. Selon lui, il existe des déséquilibres importants entre les hommes et les femmes dans l'accès au financement, à la formation et au développement des compétences, aux réseaux professionnels et aux milieux compétitifs en général.

« L'incubateur tente de remédier à ces inégalités et d'améliorer l'accès aux opportunités pour les femmes dans le domaine de l'innovation en matière de santé. Si nous ne tenons pas compte du potentiel des jeunes femmes innovatrices, nous perdrons 50 % de la capacité d'innovation de l'Afrique », a-t-il ajouté.

Le Prix des jeunes innovateurs africains pour la santé est soutenu par l'AMREF Health Africa, BroadReach, Ecobank Academy, Forum Galien Afrique, IntraHealth International, Microsoft4Afrika, l'Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle, le Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme et Social Change Factory, aux côtés de nos partenaires médias : Africa.com, Télésud et SciDev.Net.

A propos de GIC Space, Daktari Media Africa et Healthbotics Limited

Lauréat du 1er prix : Conrad Tankou, Global Innovation and Creativity Space (GIC Space), Cameroun

Grâce à son produit phare, GICMED, GIC Space offre un accès au dépistage et au diagnostic du cancer du sein et du col de l'utérus pour les femmes des zones reculées et périurbaines d'Afrique subsaharienne (ASS). Avec plus de 400 000 décès annuels enregistrés en ASS en raison d'un ​1​accès inadapté aux services de dépistage et de diagnostic, de l'absence d'équipements de diagnostic nécessaires et de la pénurie de médecins spécialistes qualifies, GIC Space s'efforce d'assurer l'accès à des services de santé de qualité en formant le personnel de santé de première ligne à l'utilisation de leurs solutions de technologie médicale innovantes et durables, afin de dépister et diagnostiquer à distance les femmes avec une confirmation de la pathologie en temps réel sur le centre de soins, ensuite de les orienter vers un traitement sur place grâce à une unité de traitement mobile. Co-fondé par le Dr Tankou, GIC Space a déjà été nommé Start-Up de l'année 2019 au Cameroun et a remporté le prix du Next Einstein Forum Challenge dans la catégorie meilleure innovation.

Lauréat du 2e prix : John Mwangi, Daktari Media Africa, Kenya

Fondée en 2012, Daktari Media Africa vise à améliorer la qualité des services de santé au Kenya en veillant à ce que les médecins se tiennent à jour dans cette discipline en constante évolution. Grâce à son produit phare, Daktari Online, Daktari Media Africa offre un moyen par lequel la communauté des professionnels de santé peut interagir, se former, publier des articles de recherche, assister à des formations et gagner des points de développement professionnel continu (DPC). La plateforme, sur laquelle 9000 professionnels sont actuellement enregistrés, est reconnue comme le premier fournisseur de formation professionnelle continue en ligne par le Kenya le Conseil des médecins et des dentistes kényans (KMPDC). Elle est désormais accréditée par les organismes réglementaires pour les pharmaciens, les techniciens de laboratoire pharmaceutique et les cliniciens (assistants médicaux). Daktari Media Africa a récemment été l'une des cinq startups à remporter le concours Next Innovation with Japan (NINJA) 2020, en réponse à la COVID-19, organisé par l'Agence japonaise de coopération internationale.

Lauréat du 3e prix : Imodoye Abioro, Healthbotics Limited, Nigéria

Fondée il y a six ans, Healthbotics Limited s'engage à résoudre les défis permanents de l'Afrique en matière d'accès aux soins de santé. Grâce à Mediverse, le Dr Abioro cherche à améliorer l'efficacité du personnel de santé dans la prestation de soins de santé de qualité, en développant les compétences du médecin, sa rapidité, en lui permettant de consulter plus de patients ; et permettant aux autorités sanitaires de détecter plus rapidement les épidémies, même dans les endroits sans connexion Internet. Mediverse est un système de dossiers médicaux électroniques basé sur l'intelligence artificielle (IA) qui permet aux professionnels de santé d'encoder et de récupérer les dossiers des patients grâce à la reconnaissance vocale, en travaillant avec ou sans accès Internet depuis n'importe quel appareil. Mediverse ambitionne d'être la solution principale sur laquelle nous pouvons construire une infrastructure de soins de santé durable en Afrique et améliorer directement la qualité des soins grâce aux données. Le Dr Abioro et son équipe ont été demi-finalistes du concours nigérian Drone Business Competition 2021, et ils sont les seuls à avoir été élus demi-finalistes à deux reprises dans l'histoire du CISCO Global Problem Solver Challenge

Categories: Afrique

Le maire Pascal Hessou inhumé le 30 septembre

Thu, 09/23/2021 - 17:50

L'ancien maire de la commune de Comé, Pascal Coffi Hessou, sera conduit à sa dernière demeure jeudi 30 septembre 2021.

L'ancien maire de Comé Pascal Coffi Hessou dit "Pa'' sera inhumé jeudi 30 septembre prochain.
Selon le programme des obsèques, une veillée de prière sera dite à l'Eglise Ste Anne de Cocotomey mardi 28 septembre à 20h. Mercredi 29 septembre à 10h, retrait du corps à la morgue de Ouidah suivi de l'exposition au domicile du défunt à Cocotomey. Le départ pour Guézin (commune de Comé) est prévu pour 14h.
Une messe corps présent aura lieu, jeudi 30 septembre à 10h,
à l'Eglise Ste Anne de Guézin, suivie de l'inhumation dans l'intimité familiale.
Pascal Coffi Hessou a rejoint la demeure éternelle mercredi 15 septembre 2021 au CNHU de Cotonou à l'âge de 68 ans des suites d'une maladie. Docteur en pharmacie, il a fait ses études supérieures dans l'ex URSS. Il fut directeur général de la Centrale d'achat des médicaments essentiels et consommables médicaux (CAME).

F. A. A.

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Amnesty International demande la libération des journalistes et politiciens

Thu, 09/23/2021 - 15:50

Lors du lancement d'une nouvelle campagne, Amnesty International a demandé aux autorités érythréennes la libération immédiate et sans condition de 21 journalistes et hommes politiques arrêtés au cours d'une vaste répression de la dissidence il y a 20 ans.

Le 18 septembre 2001, il y a 20 ans, les politiciens connus sous le nom de G-15 ont été arrêtés en Erythée après avoir dénoncé la « dérive dictatoriale » du président Issayas Afewerki. Le 21 et le 23 septembre de la même année des journalistes ont été aussi arrêtés. S'en est suivie la fermeture des médias indépendants. « Il est inadmissible que ces braves prisonniers d'opinion croupissent toujours en prison depuis 20 ans qu'ils ont été arrêtés pour avoir exercé leurs droits humains, sans aucun mot des autorités sur leur situation actuelle, et que l'interdiction des médias indépendants reste en place », a déclaré Deprose Muchena, directeur régional d'Amnesty International pour l'Afrique orientale et australe.

Pour lui, « les jours se sont transformés en mois, les mois en années et maintenant les années se sont transformées en décennies d'angoisse sans fin pour ces détenus, leurs familles et leurs proches ». « Nous appelons le président Isaias Afewerki à prendre des mesures significatives pour mettre fin à cette parodie de justice », a-t-il affrimé.

Les journalistes arrêtés entre le 21 et le 23 septembre 2001 sont Dawit Isaak, Seyoum Tsehaye, Dawit Habtemichael, Mattewos Habteab, Fesseaye "Joshua" Yohannes, Amanuel Asrat et Temesegn Gebreyesus, Said Abdelkader, Yosuf Muhamed Ali et Medhanie Haile. Les politiciens (tous membres du Front populaire pour la démocratie et la justice (PFDJ) au pouvoir d'Isaias ) comprennent l'ancien vice-président Mahmoud Ahmed Sheriffo et son épouse et héroïne de la guerre d'indépendance Aster Fissehatsion et les anciens ministres des Affaires étrangères Haile Woldetensae et Petros Solomon. Neuf des hommes politiques et des journalistes auraient déjà été tués en détention, une affirmation que les autorités érythréennes refusent de confirmer.

« Il y a aussi de nombreux autres politiciens, journalistes et militants qui ont été arrêtés et détenus sans inculpation avant septembre 2001 et depuis lors et ils doivent également être libérés », a ajouté Deprose Muchena.

Certains des détenus de premier plan en Érythrée comprennent l'ancien ministre des Finances Berhane Abraha, qui a été arrêté en septembre 2018 à la suite de la publication d'un livre considéré comme critique envers le président Isaias. Ciham Ali, la fille de l'ancien ministre de l'Information Ali Abdu, qui a fait défection, a été arrêtée en 2012 à l'âge de 15 ans, alors qu'elle tentait de fuir le pays.

Amnesty International a documenté des conditions de détention extrêmement mauvaises en Érythrée, s'apparentant dans certains cas à des traitements cruels, inhumains ou dégradants. Les prisons en Érythrée sont généralement surpeuplées, avec des installations d'approvisionnement en eau et d'assainissement inadéquates et une alimentation et une eau potable de mauvaise qualité.

Categories: Afrique

3 individus condamnés à 3 mois de prison ferme

Thu, 09/23/2021 - 14:30

Trois journalistes ont été condamnés, mercredi 22 septembre 2021, à 6 mois de prison dont 3 fermes au tribunal de Cotonou pour « harcèlement par le biais d'une communication électronique » sur des publications contre dame Juliette Gbéti Gbaguidi, cheffe d'entreprise spécialisée dans les vêtements et accessoires pour femme ronde.

Le verdict est tombé dans l'affaire de « harcèlement par le biais d'une communication électronique » pour laquelle la PDG de Beauté Ronde poursuit trois (03) journalistes béninois.
Gilbert Dagan, Anatole Adahou et Argos Adihounda ont été condamnés à 6 mois de prison dont 3 fermes le mercredi 22 septembre 2021 par le Tribunal de première instance de première classe de Cotonou.
Les trois journalistes sont mis en cause pour des publications « incendiaires et injurieuses » diffusées sur les réseaux sociaux sur la personnalité de dame Juliette Gbéti Gbaguidi, PDG de Beauté Ronde.
Les journalistes n'ont pas été les seuls à écoper de sanction dans cette affaire. Un cadre du ministère des Affaires étrangères, présumé commanditaire des publications incriminées, a été condamné à six (06) mois mais avec sursis par le tribunal.
Un mandat d'arrêt avait été émis contre les journalistes à la suite de la plainte de la victime. Un règlement à l'amiable de l'affaire par des organisations faîtières de la presse n'a malheureusement pas abouti.
Selon les dispositions (article 10, article 11 et 550 alinéa 1er notamment) de la de la loi n°2017-20 du 20 avril 2018 portant code du numérique en République du Bénin, les publications par voie électronique sont réglementées. « Veiller à ne pas mettre en cause, sans information crédible et vérifiée, la réputation et l'honneur d'autrui. Eviter à cet effet la diffusion de contenu pouvant porter atteinte à l'honneur, à la réputation, à l'image, à la vie privée ou à caractère diffamatoire (...). Une personne qui commet une infraction de presse, notamment une diffamation, une injure publique, une apologie de crime, par le biais d'un moyen de communication électronique public, est punie des mêmes peines que celles prévues par la loi n°2015-07 du 20 mars 2015 portant code de l'information et de la communication en vigueur, quel qu'en soit le support (...). Quiconque initie ou relaie une fausse information contre une personne par le biais des réseaux sociaux ou toute forme de support électronique est puni d'une peine d'emprisonnement d'un (01) mois à six (06) mois et d'une amende de cinq cent mille (500 000) FCFA à un million (1 000 000) de FCFA, ou de l'une de ces peines seulement », disposent les articles 10, 550 alinéa 3 et 558 de la de la loi n°2017-20 du 20 avril 2018 portant code du numérique en République du Bénin.
M. M.

Categories: Afrique

Les deux nouveaux membres du conseil électoral installés

Thu, 09/23/2021 - 11:10

Le Président de la République Patrice Talon a reçu le serment des deux remplaçants des membres démissionnaires du Conseil électoral. C'est à travers une cérémonie solennelle qui s'est tenue, mercredi 22 septembre 2021, à l'annexe de la Présidence en présence du Président de l'Assemblée nationale, du ministre de la Justice, du ministre de l'intérieur et d'autres invités.

Le Conseil électoral est désormais au complet ! Mme Laurentine Adossou Davo (remplaçante de M. Koffi Adolphe Djiman) pour le compte du Président de la République et M. François Adebayo Abiola (remplaçant de M. Boukary Adam Soulé) pour le compte de la minorité, parlementaire sont officiellement entrés en fonction. Les deux membres remplaçants des démissionnaires ont prêté serment, mercredi 22 septembre 2021, à l'annexe de la Présidence en présence du Président de la République, du Président de l'Assemblée nationale, du ministre de la Justice, du ministre de l'intérieur et d'autres invités.

Le Président de la République, Patrice Talon a pris acte du serment des deux nouveaux membres avant de les renvoyer à l'exercice de leurs fonctions. Le chef de l'Etat s'est réjoui de l'opérationnalisation de la CENA nouvelle mouture prête à continuer l'organisation d'élections qualitatives.

Avant la prestation de serment proprement dite, le Secrétaire général du Gouvernement Monsieur Edouard Ouin-Ouro a donné lecture du décret N° 2021-414 du 28 juillet 2021 portant nomination des membres du Conseil électoral au sein de la Commission électorale nationale autonome.

Le Conseil électoral est composé de cinq membres à savoir Sacca Lafia (Président), Sanni Gounou, Nicolas Luc Aurelien Assogba (qui ont prêté serment le 14 juillet dernier devant le Président de la République), Koffi Adolphe Djiman et Laurentine Adossou Davo (dont le serment a été reçu le 22 septembre 2022).
Selon la loi N° 2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral en République du Bénin, le Conseil électoral a pour missions, entre autres, de veiller à la bonne organisation des scrutins et à la sincérité des votes, de superviser les opérations de vote et la centralisation des résultats, de procéder aux vérifications et contrôles nécessaires, de publier les résultats provisoires des élections législatives et de l'élection du président de la République et de les transmettre à la Cour constitutionnelle puis de proclamer les résultats définitifs de l'élection des membres des conseils communaux.
Marc MENSAH

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Abdourahamani Ramdi Jr rejoint Chamois Niortais

Thu, 09/23/2021 - 09:45

Le jeune attaquant béninois Abdourahamani Ramdi Jr jouera au club français de deuxième division.

Abdourahamani Ramdi Jr, joueur béninois âgé de 18 ans a signé, mardi 21 septembre 2021, à Chamois Niortais, un club de ligue 2 française.
Le jeune attaquant béninois jouera dans l'équipe de Carl Tourenne en National 3, l'équivalent de 5ème division française.
La durée du contrat de Abdourahamani Ramdi Jr avec Chamois Niortais n'est pas connue.
Le jeune joueur est ainsi dans les pas des internationaux béninois tels que David Kiki, Saturnin Allagbé et David Djigla qui ont joué au Chamois Niortais.
Abdourahamani Ramdi Jr a été formé à l'Académie des Etalons au Bénin.
M. M.

Categories: Afrique

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