Une délégation de l'équipe France, composée de Jérôme Bertrand-Hardy directeur de l'Agence Française de Développement (AFD) au Bénin, Marie Veillon, attachée de coopération et Solen Kerloc'h, chargée de mission politique et communication, s'est rendue le 16 décembre 2021 à Dassa pour visiter le siège du Groupement Intercommunal des Collines (GIC) qui travaille sur la délimitation des couloirs de transhumance.
Le Projet d'Appui à l'Agriculture dans le Département des Collines (PADAC) est un ensemble de projets financé par l'AFD appuyant le développement de l'agriculture dans le département des Collines au travers d'investissements agricoles publics et privés et de la sécurisation foncière.
Parmi les différentes réalisations, la mise en œuvre du PADAC a permis le balisage (en cours de finalisation) de 156 km de couloir de passage pour le bétail et la formation des acteurs agro-pastoraux.
A. Ayosso
Deux hommes de nationalité togolaise ont été arrêtés par la police dans l'arrondissement d'Atchannou, commune d'Athiémé, pour meurtre et profanation de tombe dans leur pays.
Recherchés pour meurtre et profanation de tombe dans leur pays, deux togolais ont été arrêtés à Athiémé. Il s'agit d'un cultivateur de 45 ans et d'un maçon de 23 ans. Ils ont été interpellés dans l'arrondissement d'Atchannou suite à l'alerte du chef de village de Toglo. Selon Frissons Radio, les deux hommes auraient commis des infractions de meurtre et de profanation de tombe en bande organisée au Togo. La même source informe qu'un de leurs complices est en prison au Togo depuis décembre 2021. Le Bureau National Interpol de Cotonou (BNIC) se chargera de l'extradition des mis en cause à Lomé.
A. Ayosso
Un homme soupçonné d'être impliqué dans le cambriolage de la cantine de l'école primaire publique de Fako à Bantè a été interpellé vendredi 14 janvier 2022.
A la suite d'un récent cambriolage dans lequel une cinquantaine de litres d'huile, une soixantaine de kilo de maïs, des conserves de tomates et une somme d'argent ont été emportés, les responsables de l'école primaire publique de Fako à Bantè ont pris des dispositions pour sécuriser la cantine de l'école. Une séance a été convoquée pour présenter les nouvelles mesures aux acteurs de l'école. Juste après la réunion tenue, vendredi 14 janvier 2022, des kilos de céréales et des bidons d'huile ont encore disparu de la cantine. Il a été procédé alors à l'interpellation d'une personne présente à la réunion et sur laquelle pèsent des soupçons. Le suspect a été placé en garde-à-vue, précise Frissons radio.
M. M.
Une motocyclette transportant deux colis suspects a été arraisonnée dans la soirée du dimanche 16 janvier 2022 à Agoué dans le département du Mono.
Une patrouille du commissariat de l'arrondissement de Agoué dans le département du Mono a interpellé sur renseignements, un individu transportant sur une motocyclette de marque SANYA deux colis suspects dans la soirée du dimanche 16 janvier 2022 à Agoué, département du Mono. Le conducteur de la motocyclette a sauté de l'engin et s'est enfui par la brousse.
Les policiers procèdent à l'arrestation du motocycliste. La fouille des deux colis a permis de retrouver cent-trente (130) boîtes de comprimés effervescents de calcium et quatre vingts (80) flacons de sirop d'hémoglobines de 200 ml. Les faux produits pharmaceutiques ont été saisis. Une enquête a été ouverte.
M. M.
Lecture rapide
L'innovation de ce congrès aura été d'avoir sur le panel les représentants des communautés autochtones
La réforme des aires protégées à Madagascar requiert la justice sociale et l'implication des communautés
Le prochain sommet Afrique – France est sera une occasion de discuter avec les scientifiques africains
Par : Julien Chongwang
Du 3 au 11 septembre dernier s'est tenu à Marseille (France), le quatrième congrès mondial de la nature organisé par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Selon le communiqué de presse qui a sanctionné ce congrès, celui-ci s'est focalisé sur trois thèmes principaux : le cadre post 2020 pour la conservation de la biodiversité, qui sera adopté par les parties à la Convention des Nations Unies sur la biodiversité prévue cette année même ; le rôle de la nature dans la reprise mondiale post-pandémie ; et la nécessité de transformer le système financier mondial et d'orienter l'investissement vers des projets positifs pour la nature.
Dans cet entretien qu'elle a voulu accorder à SciDev.Net, Valérie Verdier, la présidente-directrice générale de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) tire les enseignements de cet événement auquel son institution a activement pris part.
Quelle était l'originalité du quatrième congrès mondial de la nature auquel l'IRD vient de prendre part à Marseille ?
Il faut déjà préciser que ce congrès s'inscrivait dans le cadre de l'agenda biodiversité 2021 – 2022 qui avait commencé à l'initiative du président français Emmanuel Macron par le One Planet Summit en janvier 2021. Le congrès de l'IUCN, la COP 15 et la COP 26 sur le climat sont des événements qui vont jalonner cet agenda tout au long de cette année et de l'année 2022.
Pour nous, c'est une formidable opportunité qui nous permet de mettre en avant nos productions scientifiques et d'asseoir le positionnement institutionnel de l'IRD dans ce contexte, de par notre spécificité qui est de travailler dans les pays du sud à travers un partenariat qui se veut équitable.Cela dit, la principale innovation c'était surtout des approches et des pratiques plus inclusives, et plus globales et d'avoir eu autour de la table des représentants des communautés autochtones qui représentent aussi les savoirs locaux. Bref, c'est l'ouverture aux collectivités territoriales qui a été pour moi le point le plus important.
L'IRD a-t-il réussi faire inscrire les préoccupations des populations autochtones dans les résolutions finales de ce congrès comme vous le souhaitiez dans un éditorial publié à la veille du congrès ?
Oui. L'IRD a préparé des notes relatives aux motions et il y en avait au moins trois qui concernaient les savoirs locaux et la prise en compte des cultures et des pratiques locales. Il y avait une motion sur la protection des cours d'eau péruviens. La motion dit qu'avant tout projet d'infrastructure, il faut une analyse préalable des enjeux, notamment pour les populations. Une autre de ces motions était de soutenir et reconnaître les droits et les rôles des peuples autochtones et des communautés locales dans la conservation. Ceci conduit par exemple à la co-gouvernance des aires protégées…
Comment l'Afrique s'est-elle distinguée lors de ce congrès ?
Entre autres, Madagascar était à l'honneur lors de cet événement. En effet, on recevait sa ministre de l'Environnement et du développement durable, Baomiavotse Vahinala Raharinirina. Elle a beaucoup mis en avant la réforme sur les aires protégées en soulignant qu'il faut intégrer la question de la justice sociale et l'implication des communautés locales dans les ambitions qu'ils ont à Madagascar pour la protection et la conservation de la biodiversité. Donc, avec elle, c'était vraiment une réflexion sur comment réussir ensemble les aires protégées dans ce pays.
Les importants événements à venir tels que la COP 15, la COP 26 ou encore le sommet sur les systèmes alimentaires peuvent-ils façonner le paysage du financement du développement durable ?
Il y a également le sommet Afrique – France qui a lieu à Montpellier au début de ce mois d'octobre. C'est un sommet extrêmement important. Le plus important, c'est la place de la science dans ces événements. C'est qu'on reconnaisse que les connaissances scientifiques sont extrêmement importantes pour toutes les actions qu'on doit mener. La science est écoutée, malgré ce qu'on peut dire. Notre rôle, c'est apporter les connaissances ; ensuite, on passe à l'action ; et l'action, c'est l'innovation. C'est aussi le développement de l'entrepreneuriat. Si les jeunes et les moins jeunes s'approprient cela, et si les décideurs politiques leur donnent les moyens, on aura une accélération du passage de la connaissance à l'application.Dans les pays où nous travaillons, nous nous appuyons sur nos partenaires, sur l'Agence française de développement (AFD) et sur un certain nombre de bailleurs comme la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD). Nous devons aller vers ces institutions pour qu'elles nous entendent, et c'est là où le rôle des journalistes est important.
Comment la science va-t-elle se frayer un chemin au prochain sommet France Afrique ?
Le sommet a lieu à Montpellier qui est une implantation très importante pour l'IRD, même si notre siège est à Marseille. Et donc, en lien avec l'université de Montpellier, on a prévu les « Montpellier Global Days ». Ce sont des journées scientifiques qui ont six thématiques : le « one health », l'eau, la biodiversité, les systèmes alimentaires, les maladies émergentes, le climat et l'agroécologie. Dans ce cadre, on va parler de science pendant trois jours et interagir avec les partenaires africains. Nous avons invité un grand nombre de scientifiques africains. L'IRD et le CIRAD sont en première ligne parce que nous avons tout ce réseau de chercheurs avec lesquels nous travaillons depuis longtemps. Donc, la science va y avoir une place importante.
Comment les institutions de recherche peuvent-elles appuyer cet élan ?
Pour nous, c'est déjà une question de visibilité et d'influence. Ce sont de formidables opportunités pour relier les connaissances et toute la production scientifique que nous faisons avec nos partenaires. C'est l'opportunité de dire que la France et l'IRD ont mis en place des plateformes de laboratoires opérationnels. Il y a des exemples en Afrique de l'ouest et au Cameroun. Le sommet Afrique – France qui arrive nous donne l'occasion de faire entendre les voix de nos partenaires dans ces grands événements. Et surtout, notre spécificité c'est que nous apportons au débat des réflexions sur la manière de faire du partenariat équitable et durable.
Qu'est-ce qui peut être fait pour que les investissements dans des initiatives de développement durable soient une option attrayante pour les entreprises privées ?
Il faudrait que chaque entreprise investisse dans la RSE (responsabilité sociétale des entreprises) et qu'elle affirme ses investissements dans la préservation de l'environnement et de la biodiversité afin de réduire son impact sur l'environnement. Ce qui me préoccupe, c'est qu'on a besoin d'investir dans la recherche en Afrique pour éviter la fuite des cerveaux et pour le développement économique des pays. Je travaille pour qu'il y ait des liens entre notre Agence nationale de la recherche (ANR) et les agences de financement de la recherche en Afrique. Il y a une alliance entre l'ANR et l'AFD. Vous avez des agences nationales de financement de la recherche dans un pays, elles peuvent faire des alliances avec des bailleurs de fonds qui vont leur faire confiance et investir dans la recherche, l'innovation et le développement. Pour avoir les bailleurs de fonds, il faut les sensibiliser sur les grands enjeux, et il y a les grandes fondations aussi qui jouent un rôle important.
Deux individus ont été arrêtés dans la soirée du dimanche 16 janvier 2022 pour tentative de braquage à Pobè.
Les éléments du commissariat de l'arrondissement de Pobè ont procédé à l'interpellation de deux individus qui projetaient un braquage. La fouille a corps et la perquisition à leurs domiciles ont permis de saisir un pistolet de fabrication artisanale, trois cartouches de calibre 12, une motocyclette, un groupe électrogène, un réfrigérateur, des clés passe partout, une hache à manche métallique et d'autres objets compromettants.
A. Ayosso
Un pistolet de fabrication artisanale et une machette ont été retrouvés sur deux jeunes âgés de 19 et 23 ans à Ikpinlè dans la commune d'Adja-Ouèrè, département de l'Ouémé.
A la vue d'une patrouille policière dans la nuit dimanche 16 janvier 2022, deux jeunes hommes âgés de 19 et 23 ans ont jeté habilement des objets au sol. Il s'agissait d'un pistolet de fabrication artisanale et d'une machette. Les policiers procèdent à la fouille de la motocyclette des mis en cause. Les deux jeunes ont été interpellés et placés en détention provisoire pour détention illégale d'armes à feu en attendant leur présentation au procureur, a rapporté Frissons radio.
M. M.
Un réseau de vol de motocyclette a été démantelé dimanche 16 janvier 2022 à Tota, commune de Dogbo.
Suite à la recrudescence de vol de motocyclettes, le commissariat de l'arrondissement de Dogbo a ouvert une enquête. Les investigations ont permis de démanteler un réseau de vol de motocyclettes à Tota, commune de Dogbo. La police a interpellé au cours de l'opération cinq (05) individus. Lors de la perquisition, la police a saisi deux (02) motocyclettes, sept (07) téléphones portables, des cartes SIM et beaucoup d'autres documents compromettants.
A.Ayosso
La police a interpellé jeudi 13 janvier 2022, trois (03) hommes pour détention de faux billets de banque à Bouanri, arrondissement de la commune de Bembéréké.
Saisi d'une plainte d'abus de confiance portant sur une somme de 510.000 FCFA, le commissariat de l'arrondissement de Bouanri a décidé de la garde à vue de l'accusé. Selon les sources policières, trois (03) de ses frères se sont présentés au commissariat avec l'argent dû en coupure de 10.000 FCFA. Il s'agit de faux billets de banque. La police a interpellé trois personnes dans cette affaire.
A. Ayosso
Enlevé par des inconnus dans la nuit du 14 au 15 janvier 2022 à Gbékouté dans la commune de Dassa-Zoumè, un bouvier a été libéré après le paiement d'une rançon de soixante-cinq mille (65 000) FCFA.
Un bouvier est sorti dans la nuit pour des vérifications sur ses bœufs lorqu'il a été kidnappé par des inconnus à Gbékouté, commune de Dassa-Zoumè dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 janvier 2022. Les ravisseurs ont conduit le bouvier sur une colline dans l'arrondissement de Kèrè. Selon la déposition du bouvier à la police, il a été libéré après le paiement d'une rançon de soixante-cinq mille (65 000) FCFA.
M. M.
Le test PCR datant de moins de 72 heures est désormais exigé à tout voyageur à l'arrivée à Cotonou ainsi que celui de moins de 5 jours aux voyageurs au départ de Cotonou. L'annonce a été faite par le ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin à travers un communiqué en date du 14 janvier 2022.
De nouvelles mesures sanitaires relatives aux tests de la Covid-19 à compter de ce lundi 17 janvier 2022. Elles concernent les voyageurs à l'arrivée et au départ de Cotonou. Selon le communiqué du ministre de la Santé, un test PCR datant de moins de 72 heures est dorénavant exigé à tout voyageur à l'arrivée à Cotonou.
Pour les voyageurs au départ de Cotonou, tout en tenant compte des exigences des pays de la destination, la présentation d'un test PCR datant de moins de cinq jours est exigée. Les équipes de police et de santé au sol procéderont à la vérification systématique des résultats des tests PCR des voyageurs. Le directeur national de la Santé publique, le directeur général de l'Agence nationale des Soins de Santé primaires et les responsables des différentes compagnies de voyage sont tenus de veiller à la mise en œuvre effective des dispositions.
A.A.A
Marc Vizy ambassadeur de France au Bénin s'est rendu mercredi 15 décembre 2021 à N'Dali pour échanger avec l'ONG AFDI et la CCPSM, en compagnie de Jérôme Bertrand Hardy directeur de l'Agence Française de Développement (AFD) au Bénin et Marie VEILLON, attachée de coopération.
Le projet a été présenté par Adboulaye Madougou président de la coopérative et Faouziath Gnolonfi, représentant de l'AFDI au Bénin. L'appui apporté par l'AFDI, financé par l'AFD permet de renforcer la structuration de la filière semences au Bénin. Les actions qui, au départ, ont ciblé le maïs, se sont élargies à la filière soja. L'AFDI appuie spécifiquement le projet coopératif de la CCPSM et la production de semences certifiées qui répondent à un cahier des charges qui assure un rendement plus élevé.
La coopérative appuie donc 25 producteurs dans l'utilisation de semences de qualité. Elle réalise des actions de sensibilisation des producteurs via les radios rurales et commercialise également les productions dans ses deux boutiques implantées à Parakou et Sirarou.
Après une séance de présentation, la délégation s'est rendue dans la ferme de César Orou Béro qui a témoigné d'un fort hausse de ses rendements : de 10 sacs à l'hectare à plus de 15 sacs à l'hectare depuis qu'il utile les semences certifiées de la coopérative. Ce projet sur financement de l'AFD soutient les agriculteurs et contribue ainsi à la sécurité alimentaire du Bénin.
Source : Ambassade de France au Bénin
Le Comité du Prix africain de l'alimentation annonce le lancement des nominations pour l'édition 2022 du Prix africain de l'alimentation. Les organisations, institutions et entreprises sont invités à proposer à proposer des nominations.
Le Prix africain de l'alimentation est le prix le plus prestigieux récompensant une personne ou une institution exceptionnelle qui s'engage à changer la réalité de l'agriculture en Afrique - de la lutte pour la survie à une activité prospère.
Le prix de 100 000 dollars met en lumière des initiatives audacieuses et des innovations techniques qui peuvent être reproduites sur tout le continent afin de créer une nouvelle ère de sécurité alimentaire et d'opportunités économiques pour tous les Africains.
Les lauréats seront sélectionnés par le comité du Prix africain de l'alimentation dirigé par S.E. Olusegun Obasanjo, ancien président du Nigeria, et seront annoncés lors du Sommet AGRF 2022 qui se tiendra à Kigali, au Rwanda, en septembre.
« Le Prix africain de l'alimentation rend hommage aux Africains qui prennent en main le programme agricole de l'Afrique afin de créer des richesses et des emplois pour le continent, son économie et ses habitants », a déclaré S.E. Obasanjo.
En 2021, des centaines de candidatures solides ont été reçues et, après une évaluation rigoureuse, le prix a été attribué à l'Institut international de recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides(ICRISAT) pour son travail qui a amélioré la sécurité alimentaire dans 13 pays d'Afrique sub-saharienne. Entre 2007 et 2019, l'ICRISAT a dirigé une collaboration de partenaires pour mettre en œuvre le projet de légumineuses tropicales.
Le projet, entrepris en collaboration avec le Centre International d'Agriculture tropicale (CIAT) et l'Institut international de l'agriculture tropicale (IITA), a permis de mettre au point 266 variétés améliorées de légumineuses et près d'un demi-million de tonnes de semences pour toute une série de cultures de légumineuses, notamment le niébé, le pois cajan, le pois chiche, le haricot commun, l'arachide et le soja. Ces nouvelles variétés ont aidé plus de 25 millions de propriétaires de petites exploitations agricoles à devenir plus résistants au changement
climatique, ainsi qu'aux épidémies de parasites et de maladies.
À propos du Prix africain de l'alimentation
Doté de 100 000 dollars, le Prix africain de l'alimentation rend hommage aux Africains qui prennent en main le programme agricole du continent. Il met en lumière des initiatives audacieuses et des innovations techniques qui peuvent être reproduites sur tout le continent afin de créer une nouvelle ère de sécurité alimentaire et d'opportunités économiques pour tous les Africains. Les lauréats sont sélectionnés par un jury indépendant composé d'éminents experts de l'agriculture africaine, présidé par l'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo. Le
Prix africain de l'alimentation a débuté sous le nom de Prix Yara, créé par Yara en 2005. Il a été déplacé en Afrique et rebaptisé « Prix africain de l'alimentation » en 2016. Pour en savoir plus, consultez le site africafoodprize.org.
Fin d'activité criminelle pour un jeune escroc opérant par les moyens électroniques depuis plusieurs années.
‘'Wili'', le jeune cybercriminel de 30 ans et multimillionnaire n'est plus libre de ses mouvements. L'Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC), l'unité spéciale de la Police républicaine, a procédé, samedi 15 janvier 2022, à l'arrestation de ce jeune cybercriminel recherché depuis plusieurs années. Des immeubles et des parcelles appartenant à ‘'Wili'' dans la commune d'Abomey-Calavi ont été saisis par la police.
M. M.
Retrouvez ci-joint la fiche de poste accompagnée des missions et qualifications requises.
Envoyez vos CV en anglais ou français à l'adresse suivante : hr.benin@arisenet.com
Avant le 30 janvier 2022
Le Président du Conseil National de la Médecine Hospitalière Pr Marcel Zannou a procédé ce lundi 17 janvier 2022 au lancement officiel de la formation des 22 médecins aspirants au métier de directeur d'hôpital.
L'Institut Régional de Santé Publique (IRSP) à Ouidah accueille la formation des 22 médecins aspirants au métier de directeur d'hôpital. La formation d'une durée de quatre semestres va se dérouler en trois phases. La première phase débutée s'achève à mi-avril 2022 au Bénin. La deuxième phase est prévue d'avril à décembre 2022 à Rennes. Quant à la troisième phase, c'est de janvier à décembre 2023 au Bénin.
La formation des aspirants au métier de directeur d'hôpital est une décision du gouvernement béninois prise « au regard des faiblesses observées dans la gouvernance des formations sanitaires publiques en général et des hôpitaux en particulier ». Le gouvernement est dans l'optique de professionnaliser la fonction de médecin-directeur d'hôpital.
A.Ayosso
Le maire de Nikki Joseph Lafia a confirmé l'enlèvement du Chef d'Arrondissement (CA) de Nikki. Il a donné des précisions sur Urban Fm.
Moussa Bah Séro Kèssè, Chef d'Arrondissement de Nikki centre a été bel et bien kidnappé « très tôt entre 1 heure du matin et 2 heures » ce lundi 17 janvier 2022, a confirmé le maire de Nikki Joseph Lafia sur Urban Fm. « Il (le Chef d'Arrondissement Moussa Bah Séro Kèssè, Ndlr) est commerçant de produits vivriers alors qu'il avait (…) fait un déchargement jusqu'à 1h30 du matin (…), il est rentré vers 1h30, c'est alors dans sa cour qu'il a été attaqué par quatre (04) individus armés jusqu'aux dents. (…) Les quatre individus ont fait des coups de sommation. J'ai pu voir quatre douilles d'AKM sur sa cour et il a été emporté. Donc ils ont pris la direction de Nikki. Il était sur une des motos que nous lui avons remise au niveau de la mairie. Les individus ont bien garé la moto devant sa porte et sont partis avec notre CA. Les individus sont venus sur des motos. Ils étaient quatre mais il y a un qui s'exprimait correctement en langue Baatonou », a indiqué le maire pour rappeler les circonstances de l'enlèvement.
La grande sœur du CA a été témoin de l'enlèvement. « C'est sa grande sœur qui a assisté à l'enlèvement parce que comme elle a entendu des bruits elle a ouvert la porte et elle a vécu la scène en direct. Mais elle n'a pu identifier un des quatre kidnappeurs parce que les gens tiraient déjà des coups de feu en l'air donc elle a dû se cacher quelque part pour observer ce qui s'est passé », a expliqué le maire Joseph Lafia, joint au téléphone lundi 17 janvier 2022 par Urban Fm. Selon les explications du maire, ce ne sont pas les agents de police qui sont venus chercher le CA à son domicile, même si celui-ci devrait répondre à une audience au tribunal de Parakou ce lundi.
La police a ouvert une enquête et les services de sécurité et d'informations de la mairie de Nikki sont en alerte pour retrouver Moussa Bah Séro Kèssè. « (…) étant une commune frontalière, la mairie aussi a ses dispositifs de sécurité, d'informations que nous sommes en train de mettre en alerte. A l'heure où je vous parle, je suis déjà dans le Nigéria en train d'activer les éléments d'information (...) », a précisé le maire de Nikki.
Pour l'instant, l'enlèvement du CA n'est pas encore revendiqué.
Les forces de sécurité frontalières sont aussi en état d'alerte.
M. M.
Première édition de rencontres pluridisciplinaires sur la science en Afrique, les Montpellier Global Days for Science and Education, qui se tenaient en amont du Sommet Afrique-France du 8 octobre à Montpellier (France), ont dédié les quatre journées qui le précédaient à réfléchir aux aménagements nécessaires que la science doit opérer pour aider à affronter les enjeux du continent africain.
Car, de l'aveu des participants, si la production de données scientifiques tend à s'accélérer grâce à l'apport des nouvelles technologies numériques ou satellitaires (notamment pour le suivi des projets), elle peine à concourir au développement du continent au-delà de l'échelle locale.
Les débats se sont articulés autour de six enjeux interdépendants. A savoir les systèmes alimentaires, la biodiversité, les transitions agroécologiques, les technologies pour soigner, nourrir, protéger, l'eau et la santé (humaine, animale et écosystémique)…
« Un étudiant doit savoir communiquer afin d'avoir une vision complète des problèmes auxquels il va faire face sur le terrain au-delà de sa spécialité » Alpha Kabinet Keita, CERFIG, Guinée
Si les participants reconnaissent l'importance de conserver l'expertise de chaque domaine scientifique, tous s'accordent sur le fait que les sciences doivent se décloisonner pour permettre un dialogue entre les spécialités.
Qu'elles relèvent des sciences de la nature (biologie, agronomie, hydrologie …), des sciences formelles (informatique…) ou des sciences humaines et sociales (sociologie, anthropologie, économie…).
L'intérêt étant d'appréhender de manière plus précise l'environnement sur lequel elles mènent leurs recherches et ne pas rester focalisées sur le seul aspect technique.
Les chercheurs soulignent par exemple la nécessité de lever les clivages entre les recherches menées sur le milieu rural d'une part et le milieu urbain d'autre part. Pour Sina Schlimmer, chercheuse au Centre Afrique subsaharienne de l'Institut français des relations internationales (IFRI) « les deux environnements étant liés par les échanges de personnes, de biens, de services, leur étude ne peut rester distincte ».
Mais, du point de vue de Kako Nubukpo, commissaire chargé du département de l'Agriculture, des ressources en eau et de l'environnement de la Commission de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), cela ne va pas de soi.
Car, les systèmes universitaires sont fondés sur les spécialités et « pour être reconnu, il faut s'inscrire dans un champ de compétences spécifique », précise-t-il.
Enseignement supérieur
De l'avis de ce dernier, l'enseignement supérieur doit donc accompagner cette transition en construisant des cursus dans lesquels les différents champs scientifiques, qu'ils relèvent des sciences fondamentales ou expérimentales, se côtoient.
Alpha Kabinet Keita, directeur adjoint du Centre de recherche et de formation en infectiologie de Guinée (CERFIG) et chercheur à l'IRD (Institut de recherche pour le développement) estime que « un étudiant doit savoir communiquer afin d'avoir une vision complète des problèmes auxquels il va faire face sur le terrain au-delà de sa spécialité ».
Mais cette confrontation des savoirs doit être accompagnée, voire médiatisée. Sina Schlimmer affirme ainsi que « l'association d'acteurs non académiques au moment du montage des projets favorise les échanges ».
En effet, selon les participants, la recherche scientifique doit en outre être plus inclusive et travailler en partenariat avec les acteurs de terrain tels que les associations, la société civile, ou encore les paysans.
Entreprises privées
Elle ne doit donc plus cantonner les utilisateurs de la science et de l'innovation au rôle de simples bénéficiaires ; mais les inclure dans le processus de construction des projets en tenant compte de leur expertise et de leurs connaissances de l'environnement socio-économique, culturel et technique local.
Dans ce maillage d'acteurs, les entreprises privées ne doivent pas être en reste. Elles sont le lien nécessaire pour faire des avancées scientifiques de réelles innovations qui puissent se diffuser.
« On se trompe si on ne part pas des réalités de terrain ; personne ne peut dire à l'autre ce qui devrait être fait selon la vision de celui qui le dit. Ça ne marche jamais », corrobore Julien de Normandie, ministre français de l'Agriculture et de l'Alimentation, intervenant à l'issue de ces rencontres.
L'enseignement supérieur en Afrique devrait par ailleurs travailler, tant pour faire reconnaître les universités africaines au niveau international, que pour faire coïncider les cursus avec les besoins des pays.
Car, développer des établissements de qualité sur le continent permettrait d'augmenter le nombre d'étudiants éligibles à une formation de l'enseignement supérieur tout en réduisant les charges pour les états, constate Moussa Diaby, directeur de l'Institut polytechnique Houphouët Boigny d'Abidjan (IPHB) en Côte d'Ivoire
« Si on prend l'ensemble des boursiers ivoiriens en France, ça représente environ 550 étudiants pour un total d'environ 4,8 milliards de Francs CFA, un budget substantiel pour l'Etat ivoirien », indique ce dernier interrogé par SciDev.Net.
Effort de vulgarisation
En vue de cette transformation, le monde scientifique devrait faire un effort de communication, souligne Joyene Isaacs de l'Agricultural Research Council (Afrique du Sud) pour « vendre la recherche aux décideurs politiques ».
Pour cette dernière, la science et ses publications se retrouvent bien souvent circonscrites à la littérature scientifique qui est peu accessible. Un effort de vulgarisation des résultats des recherches scientifiques se révèle donc nécessaire pour que les gouvernements et instances supranationales puissent s'en saisir et les mettre en œuvre.
Mais, pour Kako Nubukpo de l'UEMOA, il faudrait là encore créer des espaces de médiation pour de concilier les impératifs de la recherche et ceux de la politique. « Car, dit-il, le temps politique et le temps scientifique ne coïncident pas ». Les recherches scientifiques s'étendant sur bien plus d'années que ne couvrent un ou deux mandats présidentiels…
Les Montpellier Global Days for Science and Education ont été organisés à l'initiative de l'Institut de recherche pour le développement (IRD), du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) et de l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE).
https://www.scidev.net/
Pour faux visa, huit (08) personnes de nationalité indienne ont été déposées à la prison civile de Cotonou après présentation au procureur.
Huit (08) personnes en prison pour faux visa de Mexique. Selon ‘'Le Potentiel'', elles ont été arrêtées le 06 janvier 2022 à l'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou. Présentées au procureur de la République du Bénin, les huit personnes ont été déposées en prison. La même source informe que leur audience est prévue pour le 19 janvier 2022.
A.Ayosso
Cinq (05) députés élevés ‘'Grand officier'' et soixante-dix (70) autres de la 8è législature ont été reçus ‘'Commandeur'' dans l'Ordre national du Bénin. La cérémonie s'est déroulée vendredi 14 janvier 2022 au Palais des gouverneurs à Porto-Novo.
Conformément à la loi n°2002-17 du 07 février 2007 modifiant l'article 2 de la loi n°94-029 du 03 juin 1996 portant réorganisation de l'Ordre national du Bénin, la Grande Chancelière de l'Ordre national du Bénin, Mariama Chabi Talata Zimé Yérima, a élevé, au nom du président de la République Patrice Talon, a au rang de ‘'Grand officier'' le président de l'Assemblée nationale Louis Gbèhounou Vlavonou ; le Premier Vice-président de l'Assemblée nationale Robert Gbian ; le Premier Questeur Boniface Yehouétomè ; les députés Dominique Atchawé et Sina Ouningui Bio Gounou Idrissou. En plus de cinq députés, soixante-dix (70) autres de la 8è législature ont été reçus dans l'Ordre national au rang de ‘'Commandeur''.
Liste des 70 députés de la huitième législature élevés au rang de Commandeur de l'Ordre national du Bénin
1- Abiosse Abdou Razack Olalandou
2-ADEN HOUESSOU Dona Léon Adéniyi
3-ADJOVI Mathieu Gbèblodo
4-ADOMAHOU Jérémie
5-ADOUN Alexis Hilaire
6-Affo Obo Amed Tidjani
7-AGONGBONON Lambert
8- AGONKAN Gildas Habib Bignon
9-Aguemon Badirou Din Owolodé
10 - AHIVOHOZIN Norbert
11-AHONOUKOUN Tossou Marcellin
12- Ahouanvoebla Sèdogbo Augustin
13- AHYI Dedevi Eugenie Chantal
14- AKÉ Natondé
15- Akibou Soro Yaya Worou
16- AKPOVI Eustache
17- Alladatin Jean Baptiste Orden
18- Allosohoun Richard Kocouvi
19- ANANI Amavi Joseph
20- AVALLA Omer
21- BABA MOUSSA Mariama
22- BAGOUDOU Zakari Adam
23- BAKO ARIFARI Nassirou
24- BANGANA Gilbert
25- Biokou David Camille Gbossè
26- BISSIRIOU Eniola Awawou
27-BOKOVE Léon
28- DAGNIHO Rosine
29- Dègla Assouan Comlan Benoît
30- Feu DEMONLE MOKO Alidou
31- DOSSOU Codjo Louis
32- GBADAMASSI Abdel-Kader
33- GBAHOUNGBA David
34- Gbénonchi Gérard
35- GBENOU Paulin
36- GOUNOU SALIFOU Abdoulaye
37- GUIDI Euric
38- HAZOUME Nougbognon Hyppolite
39- HONFO Sonagnon Epiphane
40- HOUDEGBE Octave
41- HOUNGNIBO Kokou Lucien
42- HOUNSA Victor Mitondji
43- KASSA Dahoga Barthélémy
44- KATE Sabaï
45- KOGBLÉVI Délonix Djiméco
46- KORA GOUNOU Zimé
47- KOUWANOU Gnonlonfin Mathias
48-MAMA Sanni
49- Medegan Fagla Sedami Romarique
50- MEDEWANOU Koffi Ernest Serge
51-Mora Sanni Saré Malick
52-Nobime Agbodranfo Comlan Patrice
53-NOUTAÏ Tohouégnon Nestor
54- OGOUWALÉ Romaric
55- OKOUNDE Kotchikpa Jean-Eudes
56- Orou Sé Guéné Yacoubou
57- OUSMANE Ibourahima
58- SADO Nazaire
59- SCHANOU AROUNA Sofiatou Modjisola
60- SEIBOU Assan
61-SOKPOEKPE Nathanaël
62- SOSSOU Dakpè
63- Sounon Bouko Bio
64- Tchaou Florentin
65-TCHOBO Valère Dèhouegnon
66- TOGNI Cyprien
67- TOGNIGBAN Etienne
68-YAHOUEDEHOU Janvier François
69-YEMPABOU Boundja Jacques
70-Yombo Tchoropa Thomas
M. M.