En prélude à la célébration, le 2 décembre, de la 53e Fête nationale Eid Al-Etihad des Émirats Arabes Unis, Son Excellence Monsieur l'Ambassadeur Mohammed Saeed Al Kaabi, a organisé, jeudi 28 novembre 2024, une réception à Golden Tulip hôtel à Cotonou. Une délégation du gouvernement du Bénin, le Corps diplomatique et chefs de mission consulaire accrédité au Bénin, des représentants des organisations internationales et autres personnalités ont honoré de leur présence cet événement.
" (...) Tout d'abord, je tiens à vous remercier sincèrement d'avoir accepté notre invitation et de partager avec nous la joie de commémorer le 53e anniversaire de notre Fête Nationale.", a déclaré l'Ambassadeur Mohammed Saeed Al-Kaabi, dans son message à l'occasion de la célébration à Cotonou de la fête nationale de son pays.
"En cette occasion mémorable, j'adresse mes plus sincères félicitations et mes meilleurs vœux à Son Altesse Sheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan, Président des Émirats Arabes Unis, que Dieu le protège, à Son Altesse Sheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, Vice-Président et Ruler de Dubaï, ainsi qu'à leurs Altesse, les Membres du Conseil Suprême de l'Union, au peuple des Émirats Arabes Unis, et à tous les résidents sur cette terre généreuse. Je souhaite à notre pays davantage de progrès et de prospérité sous la sage direction de nos dirigeants, et je prie Allah, le Tout-Puissant, de continuer à accorder succès et prospérité à nos dirigeants.", a formulé le diplomate émirien.
Grâce à sa politique sage, les Émirats Arabes Unis sont, par la grâce de Dieu, devenus un modèle mondial dans le domaine du développement économique., a souligné le diplomate émirien avant d'évoquer quelques progrès réalisés par le pays en 2023.
Le commerce extérieur du pays, y compris tous les biens et services, a atteint un chiffre record d'environ 4,4 trillions de dirhams. Les exportations de services ont atteint 606 milliards de dirhams, dont plus de 170 milliards de dirhams pour les exportations de services numériques. De plus, le pays a signé et négocié des accords de partenariat économique globaux avec plus de 13 pays, ce qui lui permettra d'augmenter ses exportations de 366 milliards de dirhams supplémentaires par an d'ici à 2031.
Dans le domaine humanitaire, les Émirats Arabes Unis sont devenus un leader mondial. Le montant total de l'aide émirienne fournie au cours des 50 dernières années a atteint environ 320 milliards de dirhams, et plus de 178 pays ont bénéficié des programmes émiratis.
En 2024, Son Altesse Sheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan, Président des Émirats Arabes Unis, a émis des décrets fédéraux pour établir la « La Fondation caritative et humanitaire Zayed Bin Sultan Al Nahyan » et « l'Agence des Émirats pour l'Aide Internationale », en mémoire du défunt Sheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan. Ces institutions, ainsi que diverses organisations caritatives et humanitaires aux Émirats, travailleront à mettre en œuvre les programmes humanitaires mondiaux des Émirats et à diriger les efforts vers les problématiques ayant le plus grand impact sur les communautés locales et mondiales.
Concernant les relations entre les Émirats Arabes Unis et la République du Bénin, l'ambassadeur a souligné qu'elles se sont profondément enracinées depuis les années 1980, et sous la sage direction de Son Altesse Sheikh Mohammed bin Zayed et de Son Excellence Patrice Talon, les deux pays continuent de renforcer et d'élargir leur coopération dans divers domaines pour servir les intérêts mutuels des deux nations.
Par ailleurs, depuis l'ouverture de leur Chancellerie à Cotonou, les Émirats ont travaillé à établir une coopération fructueuse et efficace avec la République du Bénin, comme en témoignent les visites de haut niveau entre les deux parties.
De plus, les deux pays ont signé plusieurs accords visant à promouvoir les opportunités d'investissement et à favoriser les partenariats entre les hommes d'affaires des deux nations. Il s'agit entre autres du Mémorandum d'Entente signé le 24 juillet 2024 à Abu Dhabi entre la Chambre de Commerce et d'Industrie de la République du Bénin et la Fédération des Chambres de Commerce et d'Industrie des Émirats Arabes Unis ; et du Mémorandum d'Entente signé le 27 octobre 2023 entre la Chambre de Commerce et d'Industrie d'Abu Dhabi et la Chambre de Commerce et d'Industrie de la République du Bénin.
"Les Émirats Arabes Unis sont l'un des plus grands partenaires commerciaux de la République du Bénin, avec des échanges commerciaux entre les deux pays atteignant 614 millions de dollars américains en 2022.", a indiqué Son Excellence Mohammed Saeed Al-Kaabi.
Ils se classaient au quatrième rang parmi les dix plus grands partenaires commerciaux du Bénin en termes d'importations sur la même période.
Durant le premier trimestre de 2024, les Émirats figuraient également parmi les dix premiers partenaires commerciaux de la République du Bénin, avec la valeur totale des biens exportés par le Bénin vers les Émirats représentant 2,7% des exportations totales du pays.
Pour accroître davantage le commerce entre les deux pays, l'Ambassade, en coopération avec le Ministère des Affaires Étrangères du Bénin, a organisé une table ronde intitulée "Coopération en matière d'Investissement et de Commerce entre les Émirats Arabes Unis et la République du Bénin", qui a connu une participation significative d'investisseurs et d'entreprises des deux pays.
"Nous réaffirmons notre engagement indéfectible et nos efforts continus pour établir des relations solides entre nos deux pays dans tous les domaines et en faire un modèle de relations bilatérales dans la région, servant les intérêts mutuels de nos deux nations amies.", a promis Son Excellence Mohammed Saeed Al-Kaabi.
Les Émirats, un partenaire privilégié pour le Bénin
Au nom de Son Excellence Monsieur Patrice Talon, le Représentant de la délégation du gouvernement, Amour-Marie Ako, a transmis les vives et chaleureuses félicitations ainsi que les voeux de paix et de bonheur du Président de la République et de la Nation béninoise au peuple frère des Émirats Arabes Unis et à leurs dirigeants et particulièrement à Son Altesse Sheikh Khaled Mohammed Ben Zayed Al Nahyan, Président de la Fédération des EAU.
Le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères du Bénin a rappelé que depuis l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays le 1er mai 1986, plusieurs accords majeurs ont été signés entre les deux pays. Il s'agit de l'Accord sur la promotion et la protection réciproques des investissements et le Mémorandum d'entente sur l'institution de la Commission Mixte de coopération bénino-émirienne.
Des négociations sont actuellement en cours pour le renforcement de cette coopération dans les domaines du commerce, de l'investissement, de l'éducation et de la défense.
Ce processus s'est renforcé notamment avec la signature de plusieurs Mémorandums d'entente et la visite au Bénin en mai 2024 d'une forte délégation d'hommes d'affaires et d'investisseurs émiriens.
" De façon spécifique, le Bénin souhaite accueillir les investissements émiriens dans les domaines du tourisme, de l'hôtellerie, de l'agro-alimentaire, du commerce etc. (...)", a indiqué le Représentant du gouvernement béninois. "La concrétisation de ce projet est d'autant plus important que les Émirats arabes unis restent un partenaire privilégié pour le Bénin, un allié avec qui le Gouvernement envisage de nouer un pacte solide basé sur un partenariat gagnant-gagnant dans divers domaines decoopération.", a-t-il ajouté.
Le Gouvernement du Bénin n'a pas manqué de remercier les autorités des Émirats pour leurs appuis aux projets d'infrastructures du Programme d'actions du gouvernement et la lutte contre le terrorisme.
De meilleurs vœux de paix et de prospérité ont été formulés au peuple émirien et à ses dirigeants à l'occasion de cette fête, qui s'est déroulée dans une ambiance chaleureuse et conviviale.
La Fête Nationale de l'Union Eid Al Etihad des Émirats Arabes Unis est célébrée le 2 décembre de chaque année. Instituée en 1971, la Fédération des Emirats Arabes Unis regroupe sept émirats (Abou Dhabi, Dubaï, Adjman, Charjah, Fujeirah, Ras Al Khaimah, Oum Al Qaiwain).
Le Colonel Lévy Stano Adanhodé, commandant de l'Ecole Nationale Supérieure des Armées (ENSA) de Porto-Novo est décédé, dimanche 1er décembre 2024 à Rabat au Maroc.
Décès du commandant de l'Ecole Nationale Supérieure des Armées (ENSA) de Porto-Novo. Le Colonel Adanhodé est décédé des suites d'une maladie au Maroc. Il était à Rabat pour recevoir des soins médicaux appropriés. Le Colonel Adanhodé a été aussi Commandant de l'École Normale des Sous-Officiers des Forces Armées de Ouidah (ENSO/FAB). Le décès du Colonel Adanhodé constitue une grande perte, non seulement pour sa famille biologique, mais également pour les Forces armées béninoises et la nation tout entière.
A.A.A
Le corps électoral sera convoqué, dimanche 5 janvier 2025, pour l'élection des membres de l'Assemblée consulaire de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCIB Bénin) au titre de la mandature 2025-2030. Après les inscriptions, les différentes listes provisoires ont été rendues publiques. Il y a les listes provisoires des dossiers rejetés ainsi que les listes provisoires acceptés au niveau national et par région (Cotonou, Porto-Novo, Lokossa, Abomey, Parakou, Natitingou). Voir les listes sur https://www.cci.bj/articles/637/les-diffrentes-listes-dans-le-cadre-des-lections-consulaires-de-janvier-2025.
L'hôtel La Casa Cielo à Cotonou, a accueilli le jeudi 28 novembre 2024, la première session du comité de pilotage du programme DURAGIRE (Durabilité des Actions de Gestion Intégrée des Ressources en Eau) dans le Delta de l'Ouémé. La session a réuni les membres du comité de pilotage de DURAGIRE (mis en place par arrêté n°248/MEEM/DC/SGM/DG Eau/SA du 14 octobre 2024), des acteurs majeurs du secteur de l'eau et des partenaires techniques et financiers.
Améliorer la résilience des communautés de la basse et moyenne vallée de l'Ouémé face aux risques liés à l'eau, causés par les effets des précipitations saisonnières et aggravés par les impacts du changement climatique. C'est l'objectif du programme DURAGIRE financé par l'Ambassade du Royaume des Pays-Bas au Bénin et mis en œuvre par le consortium SNV, VNGi et ANCB (Association nationale des communes du Bénin) etc. Au cours de cette première session du COPIL, les membres du comité de pilotage se sont réunis pour faire le bilan des progrès réalisés au cours de la première année d'exécution du programme, de discuter des défis rencontrés et de valider le plan de travail annuel de 2025.
Démarré en janvier, le programme vise à assurer la durabilité des résultats engrangés dans le cadre de la mise en œuvre du programme OmiDelta notamment ceux relatifs aux actions GIRE (Gestion Intégrée des Ressources en Eau) pour renforcer la résilience des populations de la Basse et Moyenne vallée de l'Ouémé. Selon le Directeur national de SNV, Organisation Néerlandaise de Développement, Stéphane Tuina, le programme DURAGIRE se distingue par son approche inclusive et sa collaboration avec des partenaires diversifiés (agences nationales, autorités locales, comités locaux de l'eau, partenaires techniques et financiers et populations). « SNV en tant que chef de file coordonne les efforts et veille à ce que les résultats du programme répondent pleinement aux attentes. (…) Nous avons déjà enregistré des avancées importantes au cours de cette première année de mise en œuvre », a déclaré Stéphane TUINA.
Le représentant de l'Ambassade des Pays-Bas, Aimé SEDEGAN a réaffirmé l'engagement du Royaume des Pays-Bas à accompagner le Bénin pour une gestion durable de ses ressources en eau à travers le programme DURAGIRE. « Nous sommes tous invités à nous impliquer davantage et donner le meilleur de nous-mêmes pour la résilience de ces communautés à la base », a-t-il ajouté.
Faire de DURAGIRE un programme exemplaire
Dans son discours d'ouverture, le président du comité de pilotage, Anassi DAMBARO a présenté DURAGIRE comme un programme innovant. « DURAGIRE n'est pas simplement une continuation des acquis du programme OmiDelta. Il se veut un modèle, une vision prospective. En considérant les résultats obtenus et en renforçant les capacités locales, nous visons à ancrer la gestion intégrée des ressources en eau dans les pratiques et les politiques locales tout en garantissant la résilience des communautés face aux risques liés à l'eau », a affirmé Anassi DAMBARO. Le programme DURAGIRE repose sur quatre trajectoires stratégiques à savoir : le renforcement des capacités et des cadres réglementaires ; l'engagement accru des acteurs locaux ; la durabilité multidimensionnelle des actions GIRE et l'intégration d'un système d'alerte précoce. Ces leviers, souligne-t-il, traduisent notre ambition commune dans la gestion intégrée des ressources en eau.
Il a salué les actions du consortium SNV, VNG International et ANCB, les partenaires de mise en œuvre, l'Ambassade du royaume des Pays-Bas ainsi que l'engagement des membres du comité de pilotage. « Ensemble, nous devons garantir que DURAGIRE demeure un programme exemplaire en matière de gouvernance, de durabilité et d'impact », a-t-il déclaré. Au cours de la session, la cheffe de projet DURAGIRE-Delta Ouémé, Lise FLORIN a rappelé l'organisation et le fonctionnement du comité de pilotage.
Selon le Conseiller en planification, suivi et évaluation, Charlemagne BIO, le programme DURAGIRE renforce les acquis du programme OmiDelta à savoir entre autres le curage des canaux, les retenues d'eau, les passerelles et le reboisement. ; la mise en place de structures de préfiguration aux Comités locaux d'Eau ; la construction de balises d'alerte d'inondation couplées à une application mobile ; la mise en place de plateformes locales de réduction de risques et catastrophes et d'adaptation au changement climatique etc. La durée du programme DURAGIRE financé à hauteur de 11 millions d'euros est de 36 mois, soit 3 ans (2024-2026). La session du comité de pilotage a été aussi l'occasion pour les membres, de valider le Plan de Travail Annuel Budgétisé (PTAB) 2025 et de formuler des recommandations pour aligner les actions futures sur les priorités nationales et les besoins des populations locales.
Akpédjé Ayosso
Dans les coulisses des studios hollywoodiens, un nouveau nom fait sensation : Anzor Alem. Ce jeune cinéaste congolais, armé de son talent et de sa détermination, bouscule les codes et redéfinit les contours du cinéma africain. Mais derrière cette ascension fulgurante se cachent des défis colossaux et une lutte acharnée pour se faire une place dans un marché dominé par les géants américains.
Les défis du cinéma africain
Visibilité limitée : Le cinéma africain peine à se faire une place dans les salles obscures occidentales, où les productions hollywoodiennes font la loi. Les festivals de cinéma sont certes des vitrines importantes, mais ils ne suffisent pas à assurer une diffusion à grande échelle.
Financement difficile :
Les budgets des productions africaines sont souvent limités, ce qui restreint les moyens techniques et humains. Il est difficile de rivaliser avec les superproductions hollywoodiennes en termes de qualité visuelle et d'effets spéciaux.
Distribution complexe :
La distribution des films africains est un véritable casse-tête. Les circuits de distribution traditionnels sont souvent fermés aux productions indépendantes, et les plateformes de streaming, bien qu'elles offrent de nouvelles opportunités, ne sont pas toujours accessibles dans tous les pays africains.
Stéréotypes et clichés :
Le cinéma africain est souvent réduit à quelques clichés : la pauvreté, les conflits, la nature sauvage. Il est difficile de sortir de cette image et de présenter une vision plus nuancée et moderne de l'Afrique.
Anzor Alem, un acteur du changement
Anzor Alem, conscient de ces défis, s'efforce de contribuer au développement du cinéma africain. En créant sa propre production, il cherche à donner une chance à de nouveaux talents et à promouvoir une diversité de récits. Il collabore également avec des cinéastes internationaux pour faciliter la diffusion de ses films à l'étranger.
Son succès est une source d'inspiration pour toute une génération de cinéastes africains, qui voient en lui un modèle à suivre. En s'appuyant sur les nouvelles technologies et en tissant des réseaux internationaux, il ouvre de nouvelles perspectives pour le cinéma africain.
L'avenir du cinéma africain
Malgré les défis, l'avenir du cinéma africain est prometteur. Les nouvelles générations de cinéastes sont de plus en plus créatives et audacieuses. Elles utilisent les réseaux sociaux pour promouvoir leurs œuvres et trouvent de nouvelles formes de financement grâce au crowdfunding.
Pour que le cinéma africain puisse pleinement s'exprimer, il est nécessaire de :
Soutenir la production locale :
Les gouvernements africains doivent investir dans le cinéma et créer des infrastructures adaptées.
Développer les réseaux de distribution :
Il faut faciliter la diffusion des films africains à l'échelle internationale, en créant des plateformes dédiées et en renforçant les partenariats avec les distributeurs étrangers.
Lutter contre les stéréotypes : Les cinéastes africains doivent continuer à créer des œuvres originales et complexes, qui bousculent les idées reçues sur le continent. Anzor Alem et ses pairs ouvrent la voie à un cinéma africain plus fort, plus diversifié et plus visible sur la scène internationale.
Les travaux de construction du pôle commercial du stade GMK et de la restructuration du Palais des sports évoluent à grands pas.
« On a commencé les travaux depuis août 2022. Actuellement, nous sommes à un taux d'exécution de 68 % et les travaux évoluent normalement », a déclaré Issiakou Badarou, Chef de mission de contrôle. La construction du Pôle Commercial et de Restructuration du Stade Général Mathieu KEREROU (GMK) est l'un des projets majeurs du Programme d'Actions du gouvernement Talon. C'est un vaste espace commercial d'environ 35 000 m² en construction en zone urbaine à Kouhounou dans la ville de Cotonou. Il comporte un parking d'environ 3.000 places pour voitures et motos, un parc urbain, des locaux techniques, des espaces administratifs, environs 1.000 étals, 300 boutiques et 70 restaurants. Les halles sont divisées en quatre quartiers où seront exposées des produits de maroquinerie, de bijouterie, de cosmétique et le textile.
Lors de la 10e journée du championnat professionnel qui s'est jouée ce week-end, Ayéma FC est allé créér la surprise sur la pelouse de Coton FC. Le club champion du Bénin lors de la saison 2023-2024 s'est incliné sur une différence d'un but. Le score de la partie était de 1-2 au coup de sifflet final samedi dernier. De son côté, Loto Popo s'est contenté d'un nul face à Dadjè FC.
Tous les résultats de la 10e journée :
ABEILLES FC (0-0) BUFFLES FC
DYNAMO P (0-0) BOA FC
HODIO FC (0-0) RÉAL SPORT
LOTO-POPO (2-2) DADJÈ FC
ASPAC (2-0) JSO
ASVO (3-0) AS COTONOU
COTON FC (1-2) AYEMA FC
JAK (2-1) AZIZA FC
USS KRAKÉ (0-0) SITATUNGA FC
BANI GANSÉ (0-0) AS TONNERRE
BÉKÉ FC (0-1) DYNAMO D'ABOMEY
CAVALIERS FC (2-0) DYNAMIQUE FC
DAMISSA FC (2-0) TAKUNNIN FC
ESPOIR SAVALOU (1-2) PANTHÈRES FC
ADJIDJA (2-0) AVRANKOU OMN
DRAGONS FC (1-1) JSP
REQUINS FC (1-1) ÉTOILES FILANTES
SOBEMAP FC (1-1) AS POLICE
J.S
5.231 candidats dont 11 en situation de handicap ont composé dans 8 centres de composition au plan national samedi 30 novembre 2024. C'est dans le cadre du concours de recrutement de deux cent vingt-cinq (225) agents contractuels de droit public de l'État au profit du Ministère de l'Agriculture de l'Élevage et de la Pêche.
Plus de 5000 candidats ont planché pour le concours de recrutement de deux cent vingt-cinq (225) agents contractuels de droit public de l'État au profit du Ministère de l'Agriculture de l'Elevage et de la Pêche. Les épreuves ont été lancées par la ministre du Travail et de la Fonction Publique, Adidjatou Mathys, et son collègue de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche au CEG Sainte Rita de Cotonou.
Selon Gaston Cossi Dossouhoui, « ce recrutement vient pour combler un vide sur le terrain ». « Il faut reconnaître que le secteur a bénéficié du sang nouveau il y a plus de 6 ans et aujourd'hui nous avons besoin d'agents techniques pour faire l'accompagnement des producteurs et pour aider aussi à jouer le rôle régalien de contrôle de la qualité de ce que nous sommes en train de faire et des chantiers que nous conduisons », a-t-il confié. Je suis heureux, poursuit-il, de constater que même si ça ne va pas combler le vide nous avons cette chance de regagner un peu tous les corps de métiers. Ce concours permettra de recruter des Ingénieurs du Développement Rural, des Vétérinaires Inspecteurs, des Ingénieurs de la statistique, des Administrateurs, des Analystes programmateurs et d'autres profils. A en croire le ministre de l'agriculture, de l'Élevage et de la Pêche, ces profils seront redéployés dans les secteurs clés pour faire le contrôle, l'appui-conseil, pour donner de la chance à nos projets, programmes, d'être déployés sur le terrain ».
5.231 candidats prennent part à ce concours dont 22% de femmes. Des personnes en situation de handicap au nombre de 11 se sont aussi inscrites pour ce concours. « C'est la nouveauté que les recrutements apportent. Faire une discrimination positive vis-à-vis de ces personnes qui vivent avec un handicap. Ils ne sont pas des gens sans connaissance et aujourd'hui, selon les profils qui vont sortir de ce dispositif, nous allons les déployer à des postes stratégiques qui vont leur permettre de s'épanouir et de prouver que les personnes avec un handicap sont aussi de la société », a ajouté le ministre Gaston Dossouhoui. Selon la ministre Adidjatou Mathys, « avec ce recrutement, le MAEP va pouvoir faire un peu plus en matière de production de la consommation locale ».
A.A.A
Démarrée vendredi dernier, la 8e édition du festival National du Sport Féminin est déjà à son terme du côté de Dogbo dans le Couffo. Hier dimanche, les grands gagnants ont été honoré en présence de nombreuses personnalités, dont le Directeur de Cabinet du Ministre des Sports, Crépin OKOUOLOU, son adjoint Thierry AKPA, l'honorable Natacha KPOCHAN, et le Directeur du Sport et de la Formation Sportive, Okry Christophe NONVIGNON.
Durant trois jours, la 8e édition a marqué une étape importante dans la promotion du sport féminin au Bénin consolidant ainsi l'engagement du Ministère des Sports et du gouvernement pour l'égalité et l'inclusion dans le sport. Voici les résultats définitifs au terme des finales disputées dans la soirée de ce dimanche 1er décembre 2024.
Athlétisme
100 m
1er : Ruth AGBADO (12.4, Zou)
2e : Ikimath ISSAKOU (12.4, Littoral)
3e : Blandine OYEKOU (13.1, Plateau)
400 m
1er : Pitchega NOUATI (59.92, Atacora)
2e : Ramziath AMADOU (1.01.3, Borgou)
3e : Anita OSEI (1.03.00, Alibori)
Lancer de poids
1er : Gozaine AKE (9m45, Ouémé)
2e : Jéovanie TONAHIN (8m90, Couffo)
3e : Bienvenue GUITCHAN (8m80, Littoral)
Saut en longueur
1er : Fidélia HOUEHO (4m95, Mono)
2e : Blandine OYEKOU (4m71, Plateau)
3e : Jeannelle HOUNVENOU (4m66, Borgou)
Lutte
– 50 kg
1er : Dramane MOUMOUNI (Donga)
2e : Corine AKODEDASSA (Atlantique)
3e : Alice KORA (Ouémé)
+50 kg
1er : Sakinatou OROU N'GOBI (Borgou)
2e : Félicité TRINNOU (Mono)
3e : Augustine YARIGO (Atacora)
Volleyball
1er : Mono
2e : Zou
3e : Couffo
J.S
« UEMOA : 30 ans d'intégration régionale pour le transport terrestre et les infrastructures routières » est le titre de l'ouvrage de Marion Vern Vinagbon Ayinon, présenté au public ce samedi en présence du Directeur des éditions l'Harmattan Bénin, Stephens Akplogan, du Commissaire en charge du Département de l'Aménagement du Territoire Communautaire et des transports de l'Uemoa, Jonas Gbian, du Directeur des transports terrestre et aérien Jacques Ayadji et de plusieurs experts des infrastructures routières.
« Ce livre est un projet éditorial auquel nous avons cru (...) », a fait savoir le Directeur des éditions l'Harmattan Bénin, Stephens Akplogan.
En présentant l'ouvrage, la journaliste Arlette Bonou a souligné qu'il est primordial de lire cet ouvrage parce qu'il est un ouvrage de référence pour les acteurs du secteur routier.
« Par cet essai, l'auteur a appréhendé les enjeux de long terme lié aux infrastructures de transport en tant que chargé de mission, il est en mesure de proposer des solutions à la fois réaliste et innovante tenant compte des défis lié à la mobilité durable. », souligne-t-elle avant de préciser qu'«
Il est un bien précieux non seulement pour les gouvernements et les institutions comme l'Uemoa mais aussi pour les entreprises de transport, les chercheurs et les organisations internationales impliquées dans le développement des infrastructures ».
Jacques Ayadji, en sa double qualité de postfacier mais aussi de représentant de Monsieur José TONATO, Ministre du cadre de vie et des transports chargé du développement durable, recommande la lecture de l'ouvrage.
« Je voudrais à cette occasion, vous recommander de lire ce livre, pour y découvrir tout le trésor qu'il renferme, pour ne pas dire qui y est caché.
J'ai personnellement fait l'exercice et j'en suis très heureux et très fier. », a-t-il indiqué. Il précise que ce le livre offre une vision complète et on ne peut plus claire des défis et opportunités qui se présentent dans le domaine du transport terrestre au sein de l'espace UEMOA. Il met aussi en lumière les progrès réalisés au cours des trois dernières décennies, sans occulter les défis persistants qui requièrent l'attention et l'action collectives.
C'est pour cette raison que le Directeur des transports terrestre et aérien, Jacques Ayadji, convaincu de la richesse de l'ouvrage, recommande à tout le monde d'en procurer.
« C'est l'occasion pour moi de vous inviter, de nous inviter à nous procurer ce livre pour y parcourir ses pages. C'est une opportunité pour comprendre l'importance stratégique du transport terrestre pour l'intégration régionale, mais aussi, les efforts déployés au fil des années pour promouvoir son développement. », soutient-il avant de féliciter l'auteur pour le travail exceptionnel qui a contribué à la réalisation de ce livre.
En prenant la parole, le Représentant Résident de la Commission de l'Uemoa, Yaovi Batchassi, a montré que, en 30 d'existence de l'Uemoa, il n'y a pas assez de livres qui retrace les actions de l'institution sous-régionale. « (...) Sans écrit et sans communication, c'est comme si vous ne faisiez rien. Par les livres on communique. Il y a d'autres moyens de communication. Mais l'important est de laisser des tarces à travers des documents comme celui de Monsieur Ayinon. », a expliqué Monsieur Batchassi.
Pourquoi ce livre ?
Pour soutenir les différentes interventions au sujet de son ouvrage et montrer combien de fois ce livre est un outil d'une grande importance dans le secteur routier, Monsieur Marion Vern Vinagbon Ayinon a essayer de clarifier.
« Écrit c'est partagé. Mais le présent ouvrage va au-delà du partage car son contenu, va durer dans le temps et traverser des décennies. Il est exploitable par toutes les instances pertinentes.. ».
Le livre de Monsieur Ayinon n'est pas destiné uniquement aux spécialistes du secteur routier. Il peut servir, aussi bien les étudiants que les chercheurs.
« Pour les universitaires l'ouvrage peut inspirer beaucoup de thème de mémoire et ou de thèse de doctorat. », a-t-il précisé.
Pour les professionnels ce livre est à usage multiples. D'une part il permet aux consultants d'avoir une prise en main rapide de la situation régionale du secteur de transport et des infrastructures et d'autre part, il sert de miroir aux acteurs des différents états pour une reconnaissance sous différents angles des réalités du secteur qu'ils vivent au quotidien. Pour les décideurs à tous les niveaux, le présent livre est à conseiller en vue de la prise de décision à long rayon d'impact. C'est aussi un livre pour s'auto évaluer pour approfondir certains aspects structurants.
Monsieur Ayinon n'a pas manqué de remercier tous ceux qui l'ont soutenu au cours de la rédaction de son ouvrage.
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Le Ministre des affaires sociales et de la microfinance, Véronique Tognifodé a présenté, jeudi 28 novembre 2024, les résultats du Programme microcrédit mis en place par le gouvernement béninois pour un accès financier aux populations les plus vulnérables.
Programme mis en place par le gouvernement pour faciliter l'accès au financement des populations les plus vulnérables, le microcrédit était caractérisé par une gestion chaotique et politisée.
« Avant 2016, le microcrédit était distribué main à main à travers des intermédiaires. Ce qui occasionnait de nombreux détournements. Les audits réalisés ont montré que les décaissements effectués avant 2016 ne parvenaient pas toujours aux bénéficiaires. En plus, les géants meetings organisés pour promouvoir le produit dans le temps donnaient un caractère politique au Microcrédit aux Plus Pauvres et ne permettaient pas l'atteinte des objectifs. Les bénéficiaires devraient également effectuer plusieurs déplacements (parfois très coûteux) dans le processus avant l'octroi du crédit, et une partie du crédit partait dans les uniformes à coudre pour les cérémonies et autres messes de remerciements. Les ressources dédiées aux microcrédits étaient perdues, cette banque des pauvres était donc morte en 2016. Plus de 80 milliards. Et si ça continuait ainsi, le microcrédit n'avait plus d'avenir au Bénin », a expliqué la ministre des affaires sociales et de la microfinance, jeudi 28 novembre dernier.
Face à ces dérives, des réformes ont été introduites en 2016 et ont complètement redéfini le fonctionnement du microcrédit. L'innovation majeure a été la digitalisation, qui a permis de supprimer les intermédiaires et d'assurer une transparence totale. Désormais, les bénéficiaires reçoivent directement leurs fonds sur leur téléphone via des comptes Mobile Money, éliminant ainsi les risques de fraude et de détournement.
Véronique Tognifodé ajoute que près de 600.000 microcrédits ont été octroyés dont 500 000 en faveur des femmes entre 2016 et 2019 dans les soixante-dix-sept (77) communes du Bénin. Ces chiffres marquent un tournant significatif, comparés aux faibles performances des années précédentes. Le programme "Microcrédit Alafia", lancé à partir de 2018, a également amélioré les conditions d'accès. Les montants des crédits ont été revus à la hausse, passant de 30 000 FCFA à 100 000 FCFA. Le taux d'intérêt a été réduit à 4% sur six mois, contre 5% auparavant. Les frais de dossier sont passés de 1 000 FCFA à seulement 400 FCFA.
Le programme Microcrédit Alafia ne se limite pas à octroyer des crédits. Il s'accompagne d'initiatives structurantes : l'établissement de cartes d'identité professionnelles (CIP) ; des formations en éducation financière et digitale pour autonomiser les bénéficiaires.
Depuis 2016, le volume annuel des crédits a considérablement augmenté, atteignant en moyenne 12 milliards de FCFA par an, contre 8,1 milliards avant 2016. De plus, grâce à ces réformes, le Bénin s'est hissé au 1er rang de l'UEMOA en matière d'inclusion financière.
M. M.
Les États arabes du Golfe viennent de réaffirmer leur soutien à la marocanité du Sahara. Cette position a été rendue publique, à l'issue du 45ème Sommet du Conseil de Coopération du Golfe, tenu ce 1er décembre 2024 au Koweït.
Le Royaume du Maroc vient de recevoir à nouveau le soutien des Etats Arabes du Golfe concernant le dossier du Sahara.
Dans la déclaration finale publiée à l'issue de son 45ème Sommet tenu ce 1er décembre au Koweït, le Conseil de Coopération du Golfe a salué la résolution 2756 du Conseil de sécurité de l'ONU en date du 31 octobre 2024, concernant le Sahara marocain. Il a aussi mis l'accent sur le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale des États.
Le Conseil Suprême du Conseil de Coopération des États arabes du Golfe (CCG) a réitéré ses positions et décisions constantes en faveur de la marocanité du Sahara et de la préservation de la sécurité et de la stabilité du Royaume du Maroc, ainsi que de son intégrité territoriale.
Le Conseil Suprême a également souligné "l'importance du partenariat stratégique privilégié entre le CCG et le Royaume du Maroc frère et de la mise en œuvre du plan d'action conjoint".
Ce 45ème Sommet du CCG a discuté des questions de coopération entre les États arabes du Golfe, notamment sur les plans politique et économique ainsi que des moyens de renforcer l'action commune, outre les évolutions de la situation au niveau régional.
L'arrivée ou le retour au pouvoir du président américain Donald Trump suscite quelques espoirs, mais aussi des inquiétudes par rapport au règlement de certains conflits dans le monde. S'il s'engage à rapidement mettre fin à la guerre en Ukraine, sa position sur la tension en cours en Israël ne prend pas la même direction.
En ce qui concerne notre continent, sa politique africaine n'est pas encore connue. Le moins que l'on puisse dire, est qu'il y a un silence incompréhensible. Pourtant la paix sur le continent est menacée par des crises dans le Kivu au Nord-Est de la république démocratique du Congo, la guerre civile au Soudan, et l'insécurité permanente au Sahel provoquée par l'extrémisme violent.
Au cours de sa campagne électorale le candidat Trump élu Président le 5 Novembre 2024, avait annoncé qu'en 24h, il mettrait fin à la guerre en Ukraine. L'une des raisons évoquées est le coût élevé de cette guerre pour son pays. En effet à ce jour l'aide économique et militaire américaine à Kiev s'élève à plus de 70 milliards de dollars environ. Malgré cette assistance massive, la guerre se poursuit et la victoire ukrainienne tant espérée, devient un vœu dérisoire.
Les nombreuses sanctions économiques de l'Occident contre la Russie ne produisent pas les résultats attendus depuis plus de deux ans. On a l'impression que cette aide massive et inconditionnelle des pays occidentaux dirigés par les Etats-Unis, se fait à perte. Pourquoi alors maintenir la même stratégie sans résultat escompté, au lieu d'expérimenter une autre méthode.
C'est là autant de questionnements qui ont certainement amené le nouveau chef de la Maison Blanche à envisager une autre formule. Aussi s'apprête-il à faire usage de la diplomatie pour un règlement rapide de cette guerre par procuration qui coûte si chère aux Ukrainiens en termes de ressources humaines, économiques, matérielles et infrastructurelles.
La volonté d'arrêter la guerre en Ukraine et nomination d'un émissaire
On pourrait croire que la décision du président Trump pour une fin rapide à ce conflit relève de sa propension à la paix. Cela est vrai, mais au-delà de cette considération, il faut évoquer sa politique protectionniste selon laquelle son pays doit cesser d'entreprendre de grandes dépenses pour l'extérieur et dans le multilatéralisme, pour se consacrer à la résolution des problèmes de l'intérieur.
C'est de cette manière qu'il entend faire des Etats-Unis, un pays davantage grand et influent dans le monde. Il lui faut par ailleurs être conforme et fidel à son slogan de campagne qui a séduit beaucoup d'électeurs américains, à savoir ‘'Make America Great Again ‘'(MAGA) et ‘'Trump will fix it.''
C'est dans le même esprit que s'inscrit son peu d'intérêt à l'OTAN dont l'entretien coûte cher à son pays. Certains observateurs pensent qu'il pourrait y retirer les Etats-Unis comme il l'avait mijoté pendant son premier mandat. De façon générale le multilatéralisme ne l'intéresse pas.
Joignant la parole à l'acte, le nouveau chef de l'Exécutif américain à partir du 20 janvier 2025, vient de nommer un émissaire pour l'Ukraine et la Russie, en la personne de l'ancien général Keith Kellogg. En sa qualité de l'un de ses fidèles, M. Keith, pendant le premier mandat de Trump, avait brièvement présidé le conseil de sécurité nationale, le cabinet de politique étrangère de la maison blanche.
Il est certain que l'ancien général privilégiera les négociations comme moyens d'actions pour le traitement rapide de ce dossier. La formule consensuelle qui conviendrait pourrait se décliner comme suit : accorder les compensations territoriales de la Crimée, du Donbass à la Russie. Amener l'Ukraine à, sinon renoncer, au moins, geler jusqu'à nouvel ordre, sa volonté d'intégrer l'OTAN.
La Russie quant à elle devra s'engager à ne plus attaquer son voisin, à retourner les enfants ukrainiens rapatriés sur Moscou, et accepter de contribuer symboliquement à la reconstruction de l'Ukraine. Ceci suppose que les pays occidentaux et l'Union Européenne lèvent l'embargo sur les fonds russes gardés dans leurs banques avec restitution des intérêts générés, et ce, en vertu du caractère sacré du bien personnel dans le système de l'économie du marché.
C'est probablement les points sur lesquels porteront les négociations. La non acceptation des compromis par Kiev, entrainerait certainement la cessation ou forte diminution de l'aide américaine. L'Europe qui a choisi de s'aligner sur les Etats-Unis, ne sera pas en mesure de combler le vide que créerait l'absence de l'assistance américaine.
Ce n'est pas pour rien qu'à la surprise générale, le chancelier allemand Olaf Scholz, a eu un entretien téléphonique de près d'une heure avec Monsieur Poutine au cours du mois d'Octobre 2024 dernier. Tout en affirmant la position de l'Europe par rapport à l'opération spéciale russe, le chancelier allemand, par cet acte, ouvre la voie au dialogue avec Moscou. C'est bien le Real politik.
En effet l'une des causes des difficultés économiques et sociales actuelles de la première puissance économique européenne, se trouve dans les sanctions contre la Russie qui ont privé l'Allemagne du gaz russe moins cher. L'oléoduc Nord Stream II qui en alimentait ce pays, a été saboté quelques mois après le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Depuis lors, Berlin achète très cher le gaz liquéfié américain dont l'impact sur les conditions de vie des Allemands devient difficile à supporter. Une porte de sortie est à trouver, peut-être par la reprise de l'achat du gaz russe. De la même manière une issue salutaire et prompte à la tension au Moyen-Orient, est necessaire.
Si le président Donald Trump a été très critique des milliards de dollars alloués à l'Ukraine, il n'en est pas de même de la guerre au Moyen-Orient.
La consistance de l'aide américaine à Israël
De façon régulière depuis des années, l'aide américaine économique et militaire annuelle à Israël s'élève à 3 milliards de dollars. A cela s'ajoute ces dernières années, un montant de 500 millions de dollars par an pour l'entretien aérien du fer de dôme israélien. Depuis le déclenchement des hostilités le 07 Octobre 2023, cette aide sous toutes ses formes s'est accrue. Un bateau de guerre américain est dépêché sur les côtes israéliennes pour venir en renfort aux forces du Tsahal.
La position partiale du prochain chef de Washington, est un frein au règlement correct de cette crise ancienne. On se souvient que pendant son premier mandat, il n'a pas trouvé d'inconvénients à la colonisation de nouvelles terres palestiniennes en violation des résolutions des Nations-Unies. En guise de remerciement une vaste zone colonisée a été baptisée en son nom. L'Ambassade américaine avait quitté Tel Aviv pour Jérusalem malgré le statut particulier de cette ville. Une forte pression a été faite sur certains pays arabes pour normaliser leurs relations avec Israël.
Les conflits en Afrique
Si par rapport à l'Ukraine et Israël quelques éléments de la politique étrangère sont connus, il n'en est pas de même des conflits en Afrique. Or la situation conflictuelle en République démocratique du Congo et la guerre civile au Soudan, sont d'une préoccupation internationale.
Au Soudan plus de 8 millions de personnes ont été déplacées à l'intérieur et à l'extérieur du pays depuis le 15 Avril 2023 dont 4 millions d'enfants. Les morts se chiffrent à plus de 61000 selon le rapport de la London school of hygiene and tropical medecine. On note des souffrances massives pour la population civile avec des destructions de grande ampleur.
Commencés à Khartoum, les affrontements ont gagné d'autres régions du pays. La communauté internationale ne semble pas assez consciente de la portée du drame humain qui s'y produit, à cause des rivalités entre deux généraux de l'armée, malheureusement soutenus par des Etats étrangers.
De l'autre côté, la guerre dans le nord Kivu en RDC fait rage avec le déplacement de millions de personnes et l'enregistrement de milliers de morts. Les conflits dans cette région sont alimentés par des tensions ethniques, des rivalités politiques, la corruption et surtout la lutte pour le contrôle des ressources naturelles précieuses, avec l'implication des puissances étrangères qui cherchent à s'en approvisionner de façon frauduleuse.
On ne saurait passer sous silence le terrorisme djihadiste qui depuis plus d'une décennie menace la paix, perturbe la quiétude des populations innocentes, victimes de barbaries, alimente l'insécurité et compromet les efforts de développement des pays du Sahel et de certains Etats du Golfe de Guinée.
La prochaine accession au pouvoir du président Trump suscite beaucoup d'espoir pour la paix en Ukraine, mais soulève des inquiétudes pour la cessation des hostilités au Moyen-Orient, au Soudan, en République Démocratique du Congo et dans le sahel. Il est vivement souhaitable qu'il pèse aussi de tout son poids pour sécuriser et pacifier la situation dans ces autres foyers de tension.
Il en a la capacité pour peu que la volonté et l'esprit de justice y soient. En le faisant il prouvera réellement que l'Amérique a retrouvé ses grandeur, force, puissance et reste soucieuse de la paix internationale, (Make America Great Again). Sa foi chrétienne qui influence ses positions sur certaines questions de société, l'y aidera certainement.
Jean-Pierre EDON, Ambassadeur
Spécialiste des questions internationales.
La Béninoise Dorcas Ganmagba a décroché trois prix dont le Grand Prix Kodjo EBOUCLE lors du festival clap ivoire, édition 2024. La cérémonie a eu lieu, vendredi 29 novembre à Abidjan en Côte d'Ivoire.
Le Bénin a participé brillamment à l'édition 2024 du Festival international de courts métrages Clap ivoire Onac-ci. Le Bénin a été représenté par « MON VÉLO » de Francky Tohouegnon - Catégorie Fiction et « LES CHAÎNES DU DEUIL » de Dorcas GANMAGBA - Catégorie documentaire. Ces films ont été sélectionnés suite à l'appel lancé par l'Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC).
À l'issue de cette compétition, Dorcas Ganmagba a remporté le Grand Prix Kodjo EBOUCLE. Elle a décroché aussi deux autres prix à savoir le Prix du meilleur son et le Prix du meilleur film documentaire.
Le Festival Clap-Ivoire est une compétition de courts métrages réservée aux jeunes des pays membres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Il se déroule tous les ans à Abidjan et demeure la plus grande manifestation cinématographique du pays.
Akpédjé Ayosso
Le nouvel ambassadeur de la République populaire de Chine près le Bénin, Zhang Wei est à Cotonou. Il a foulé le sol béninois le vendredi 29 novembre 2024.
Après environ 07 ans de mission au Bénin, Peng Jingtao cède sa place à Zhang Wei. Le nouvel ambassadeur a été accueilli vendredi 29 novembre 2024 à sa descente d'avion, par Franck Armel Afoukou, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, et des responsables de l'ambassade de Chine.
Le nouveau diplomate chinois en poste à Cotonou est un homme très expérimenté. Il devra œuvrer à l'instar de ses prédécesseurs, à la consolidation des relations de coopération entre le Bénin et la Chine, sous les orientations définies par les présidents Patrice Talon et Xi Jinping.
Partenaire du Bénin depuis plusieurs décennies, la Chine a développé un partenariat stratégique dans divers domaines, notamment l'économie, les infrastructures et l'éducation.
F. A. A.
Le chef de l'Etat Patrice Talon est en voyage à Paris. Il s'est envolé pour la capitale française le vendredi 29 novembre 2024.
Patrice Talon hors du territoire national. Il s'est envolé le vendredi 29 novembre 2024 pour un séjour en France. Des sources proches de la Présidence de la République renseignent que le chef de l'Etat va séjourner à Paris, la capitale française pendant environ une semaine. Aucune précision pour l'heure, sur les motifs de ce voyage du chef de l'Etat dans l'hexagone.
(Par Aliou TALL, président du RADUCC)
Préambule.
A l'occasion du 80ème anniversaire du massacre de tirailleurs africains par la France, survenu le 1er décembre 1944, nous lançons ce manifeste pour appeler le président français, les présidents africains, les peuples français et africains, à travailler ensemble pour un geste d'apaisement et de reconnaissance : l'attribution de la nationalité française aux descendants de tirailleurs présents à Thiaroye ce jour fatidique.
Ces derniers temps les relations historiques entre la France et ses anciennes colonies d'Afrique se sont dégradées considérablement. Loin des idéologies qui s'opposent, nous pensons qu'il y a lieu d'apaiser les douloureux souvenirs qui hantent nos esprits, et ressouder les liens de fraternité qui nous unissent. Les nouvelles prises de conscience de la jeunesse africaine sur l'esclavage, la colonisation, et l'enrôlement d'africains dans les forces armées françaises lors des deux guerres mondiales, en Algérie et en Asie, suscitent une soif de vérité et de justice qu'il urge d'assouvir, avant que les frustrations exprimées ne se soldent en radicalisations.
C'est dans cette perspective que nous émettons ce manifeste, à l'occasion du 80ème anniversaire de « Thiaroye 44 », pour demander à la France d'assumer pleinement sa responsabilité sur le massacre perpétré ; d'exprimer des excuses à tous les pays africains ayant des ressortissants parmi les victimes ; et, surtout, de faire un geste exceptionnel de fraternité et de compassion en faveur des descendants des victimes.
Nous demandons à la France de bien vouloir adopter une mesure législative qui permettra aux descendants des tirailleurs africains présents au camp de Thiaroye le 1er décembre 1944, d'accéder à la citoyenneté française.
Il nous semble qu'une telle mesure, dérogatoire du droit commun de la nationalité française, serait juste et légitime. D'autant plus que les dispositions actuelles sur l'acquisition de la nationalité française ne permettent pas à ces descendants de recouvrer la nationalité française de leurs ascendants et d'en bénéficier par le biais de la filiation.
L'inertie sur cette question pourrait corroborer et encourager les extrapolations sur des discriminations raciales dans l'armée française au détriment des tirailleurs africains : blanchiment des rangs de l'armée française à la fin de la deuxième guerre mondiale, cristallisation discriminatoire des pensions militaires des tirailleurs, blocages juridiques à la conservation de leur nationalité française.
Discussion
Considérant que les ressortissants des territoires d'outre-mer avaient la qualité de citoyens français, au même titre que les nationaux français de la métropole et des départements d'outre-mer.
Considérant qu'au même titre que les ressortissants des anciens territoires d'outre-mer présents dans leurs pays au moment des indépendances, les tirailleurs dans cette situation avaient perdu leur nationalité française par une mesure collective. Qu'ils n'auraient pu conserver leur nationalité française que s'ils avaient établi, avant l'accession à l'indépendance de leurs pays, leur domicile de nationalité hors d'un Etat qui avait eu antérieurement le statut de territoire d'Outre-mer de la République française. La France considérant le domicile de nationalité comme une résidence effective, stable et permanente, correspondant au centre des attaches personnelles et professionnelles
Considérant, qu'en plus de la perte collective de la nationalité française induite par les indépendances, la loi française pose un autre obstacle à la conservation de la nationalité française des tirailleurs : la France oppose aux descendants de tirailleurs la résidence de leurs ascendants hors de France depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Ils se heurtent à la perte de la nationalité française des tirailleurs qui, selon la loi française, intervient dès lors que ces derniers n'ont pas de possession d'état de français et sont demeurés fixés à l'étranger pendant plus de 50 ans.
Considérant toutefois qu'en vue de l'acquisition de la nationalité française, la France assimile à la résidence en France, le séjour hors de France des étrangers qui travaillent pour la France ou pour un organisme dont l'activité présente un intérêt pour la culture ou l'économie française ; le séjour hors de France des étrangers qui sont dans une formation régulière de l'armée française, ou des étrangers qui sont des volontaires du service national. Que la France confère aussi la nationalité française, sans condition de résidence, à tout étranger francophone qui contribue au rayonnement et à la prospérité des relations économiques internationales de la France. Les tirailleurs méritent autant de considération.
Considérant que la France admet aussi la conservation ou l'attribution de la nationalité française de certaines catégories d'étrangers, sans la condition de résidence. En effet, la France a formellement consacré la conservation de la nationalité française des français qui étaient domiciliés sur un territoire d'outre-mer le jour de son indépendance, ainsi que celle de leurs conjoints, veufs ou veuves, et descendants. Qu'elle a ainsi décidé, par une présomption légale, que leur domicile de nationalité n'était pas juridiquement fixé sur ce territoire, bien qu'il y fût effectivement établi. Les tirailleurs méritent autant de considération.
Considération que, dans une démarche politique et par une mesure législative, la France a acté la conservation de la nationalité française des français de statut civil de droit commun domiciliés en Algérie le jour de son indépendance. Bien que leur domicile de nationalité fût longtemps établi sur le territoire algérien, et même s'ils avaient eu la nationalité algérienne. Les tirailleurs méritent autant de considération.
Considérant que la France accorde aux anciens membres du Parlement de la République et de l'Assemblée de l'Union française qui ont perdu la nationalité suites aux indépendances, ainsi qu'à leurs conjoints, veufs ou veuves et à leurs enfants, la possibilité d'être réintégrés dans la nationalité française, par simple déclaration et à la seule condition d'établir leur domicile en France. Les tirailleurs méritent autant de considération.
Considérant que le peuple et législateur français ont régulièrement exprimé leur volonté d'être reconnaissants à l'égard des personnes qui ont été engagées dans les armées françaises. Que cet engagement militaire est un lien fort avec la nation française, lien qui empêche d'ailleurs les français qui contractent un engament dans les armées françaises de répudier leur nationalité française.
Considérant que la France permet ainsi la naturalisation d'étrangers engagés dans les armées françaises, et qui ont été blessés en mission. Que la France permet aussi de naturaliser, sans conditions de stage, les étrangers qui ont accompli des services militaires ou contracté un engagement volontaire dans l'armée française. Considérant, en outre, que cette volonté est exprimée dans l'attribution de la nationalité française aux mineurs nés en France de parents étrangers, dès la date de leur incorporation en qualité d'engagé dans l'armée française. Les tirailleurs méritent autant de considération.
Considération qu'en l'état actuel du droit français, les descendants de tirailleurs ne peuvent plus souscrire une déclaration de nationalité au titre de la possession d'état de français qu'auraient eue leurs ascendants après les indépendances.
Considérant toutefois que les tirailleurs ont non seulement accompli des services militaires dans des unités de l'armée française et combattu dans les armées françaises ou alliées en temps de guerre, mais encore ils ont concédé pour la France des sacrifices humains, sociaux, et familiaux ; ils ont endurés pendant quatre ans, pour la patrie française, des souffrances déshumanisantes dans les Frontstalags sous l'occupation allemande. Mieux, malgré les indépendances, ils ont conservé avec la France des liens d'ordre culturel et historique ; et la France a continué de leur verser des pensions militaires, bien que cristallisées pendant des décennies. La France pourrait alors considérer que les tirailleurs et leurs enfants ont joui de façon constante de la possession d'état de français. Leurs fils et petits-fils pourraient alors réclamer la nationalité française qu'ils tiennent d'eux par la filiation. Les tirailleurs méritent cette considération.
Considérant qu'il ressort de la loi française que l'enfant dont l'un des parents au moins est français, acquiert la nationalité française. Que le fait d'établir la nationalité française des tirailleurs, maintenant, ne constitue pas un obstacle à ce que leurs descendants soient considérés comme ayant acquis cette nationalité dès leur naissance. La postériorité de l'existence des conditions requises par la loi pour l'attribution de la nationalité française n'excluant pas un transfert de celle-ci par la filiation.
Considérant qu'une réintégration post-mortem des tirailleurs africains dans la nationalité française n'aura pas d'effet utile sur la nationalité française de leurs descendants.
Conclusion.
Par ces motifs, nous demandons au peuple français, aux députés, aux sénateurs, aux autorités militaires et au président de la République française de travailler avec les autorités africaines des pays concernés, pour :
– Considérer que le domicile de nationalité des tirailleurs présents à Thiaroye le 1er décembre 1944 était en France, même après les indépendances. Qu'ainsi, ces tirailleurs n'ont pas été affectés par la mesure collective de perte de la nationalité française survenue avec l'indépendance des territoires d'outre-mer. Que, dès lors, les descendants de ces tirailleurs pourront entamer les démarches pour se voir attribuer la nationalité française.
– Reconnaître aux descendants de tirailleurs, nés entre le 27 octobre 1946 et la date de l'indépendance de leurs pays, le bénéfice du double droit du sol, dès lors qu'ils prouvent qu'ils sont nés sur un territoire sous souveraineté française, d'un parent qui y est lui-même né.
M. Aliou TALL,
Président du RADUCC
(Réseau Africain de Défense des Usagers, des Consommateurs et du Citoyen)
Piqûre d'insecte, blessures, égratignures, douleurs… Les petits maux du quotidien peuvent survenir à tout moment. Pour ne pas être pris au dépourvu, il vaut mieux avoir une trousse de premiers soins avec soi. Cet article apporte des conseils pour préparer une trousse de secours complète qui permet de se soigner rapidement et efficacement.
Les éléments essentiels pour une trousse de premier secours
À la maison, il est bien commode d'avoir à portée de main un ensemble de fournitures et de médicaments adaptés à diverses situations d'urgence. À cet effet, une trousse de secours doit contenir au minimum :
• Un antiseptique cutané et des compresses stériles pour nettoyer les blessures
• Des pansements prédécoupés et du sparadrap pour couvrir les plaies
• Un gel ou une crème apaisante pour soigner les brûlures et les piqûres d'insectes
• Des bandes extensibles pour immobiliser les articulations en cas de foulure
• Une pince à épiler
• Des ciseaux à bouts ronds
• Un tire-tique
• Des gants jetables
• Un antalgique pour soulager les douleurs et les fièvres
• Un antihistaminique pour calmer une allergie
Bien entendu, cette liste n'est pas exhaustive et peut être ajustée en fonction des besoins. Par exemple, une famille avec des enfants en bas âge doit y ajouter : un thermomètre pour prendre les températures, un mouche bébé, une crème pour les fesses irritées ou encore des dosettes de sérum physiologique pour nettoyer les yeux et le nez des tout-petits. Ceux qui envisagent de partir en randonnée, quant à eux, doivent penser à y inclure une couverture de survie, de la crème solaire et un répulsif cutané anti-insectes.
Astuces pour bien organiser une trousse de secours
Il est essentiel de bien organiser la trousse de secours pour trouver facilement et rapidement les médicaments en cas d'urgence. Voici alors quelques astuces pour disposer d'un kit de soins pratique et efficace.
Tout d'abord, il convient de bien choisir le type de contenant. Celui-ci peut être un sac en tissu robuste, une boîte en plastique ou en carton. L'idéal est d'opter pour un matériau rigide, étanche et résistant aux chocs afin de stocker les médicaments en toute sécurité. Puis, il est conseillé de choisir une boîte compartimentée pour optimiser le rangement. Celle-ci est pratique pour classer les différents produits, permettant ainsi de repérer les fournitures nécessaires en un coup d'œil.
Enfin, il est recommandé de ranger la trousse à pharmacie dans un endroit sec, à l'abri de la lumière et de la chaleur. Ce lieu de stockage doit facilement être accessible pour permettre une intervention rapide, sans pour autant être à la portée des jeunes enfants.
Conseil pour garder sa trousse à pharmacie prête à l'emploi
Avoir une trousse de secours avec soi, c'est bien ! Mais, il faut s'assurer que celle-ci soit toujours prête à l'emploi. Dans cette optique, un tri régulier de la trousse de secours est fortement préconisé en vue de vérifier les dates de péremption des médicaments, des compresses et des pansements. Réalisée au moins une fois par an, cette inspection permet d'écarter les produits périmés et de les remplacer. Adopter cette bonne habitude est utile pour disposer des soins essentiels en cas de besoin.
Une trousse de secours bien équipée est indispensable pour parer aux imprévus du quotidien. En intégrant les fournitures et les médicaments adaptés aux différents besoins, cet accessoire assure la sécurité et le bien-être de toute la famille.
La migration vers le nouveau plan de numérotation au Bénin a débuté ce samedi 30 novembre 2024. L'Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (ARCEP-Bénin) a mis à la disposition des abonnés une application pour faciliter cette migration.
Tous les abonnés des réseaux de téléphonie GSM (CELTIIS, MTN & MOOV Africa) sont appelés à mettre à jour leur répertoire téléphonique. L'Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (ARCEP-Bénin) a mis en place une application de conversion des numéros de téléphone dénommée "CONVNUM". Voici les étapes à suivre
1ère Étape : Téléchargement de l'Application "CONVNUM"
– Téléchargez la version Android de l'Application de conversion des contacts "CONVNUM" via le lien https://convnum.arcep.bj/convnum.apk
– Pour les iPhone, téléchargez votre application gratuitement sur App Store
2ème Étape : Accès à l'application "CONVNUM" et désactivation de la synchronisation automatique
Après l'installation de l'application "CONVNUM", l'accès est aussi simple. Une fois que vous y accédez, vous aurez 3 options qui sont nécessaires pour la conversion de vos numéros.
▶ L'option "DÉSACTIVER LA SYNCHRO"
Accédez à cette option. Vous aurez une liste de vos comptes actifs. Défilez complètement vers le bas pour avoir le bouton de désactivation de la synchronisation automatique. Une fois que c'est fait, revenez au niveau des 3 options.
▶ L'option "EXPORTER"
Accédez à cette option pour sauvegarder vos anciens numéros de téléphone dans un dossier sur votre téléphone. Le processus ne prendra que quelques secondes.
▶L'option "CONVERTIR"
Cette option est la dernière étape du processus de conversion de vos numéros de téléphone de huit (08) à dix (10) chiffres. Dès que vous cliquez sur cette option, le processus de conversion démarre automatiquement.
Soyez patients ! Cela ne prendra juste que quelques minutes.
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