L'une des grandes raisons qui expliquent le succès de la démocratie, selon le président Biden, c'est qu'elle libère le potentiel humain.
Les démocraties consacrent davantage de dépenses à l'éducation et à la santé, explique l'économiste Daron Acemoglu. Quand les personnes issues des couches les plus pauvres de la société accèdent aux soins de santé et à l'éducation, continue-t-il, elles sont plus susceptibles d'atteindre leur potentiel et de contribuer à l'économie locale.
Steeve Biondolillo, étudiant en deuxième année à l'université Northwest Nazarene dans l'Idaho, affirme qu'il a « de grands objectifs et un grand avenir ». (© Kyle Green/AP)
Dans les pays qui ont établi un gouvernement démocratique au cours des 70 dernières années, l'économie a connu une croissance (PDF, 516KB*), indique Daron Acemoglu, professeur au MIT et co-auteur d'une analyse de 184 pays de 1960 à 2010. Le rapport fait état d'une hausse de 20 % du PIB par habitant dans des pays comme le Portugal et la Corée du Sud au cours des deux décennies de démocratisation.
Graphique indiquant le PIB par habitant avant et après une démocratisation (Source : Journal of Political Economy)(Département d'État/M. Gregory)
Après leur transition vers la démocratie, le Portugal et la Corée du Sud ont mis en place plusieurs réformes clés, telles que l'expansion des soins de santé et de l'accès à l'éducation, selon l'analyse (PDF, 404KB*). La nouvelle démocratie de Corée du Sud a cessé de réprimer les syndicats. Pour Joe Biden, « la démocratie en action », c'est un travailleur qui peut adhérer à un syndicat. L'action en faveur de salaires plus élevés, de meilleures prestations ou de milieux de travail sûrs et sains engendre des victoires pour tous les travailleurs* et améliore le niveau de vie.
Ailleurs, en Pologne, en Tchéquie et dans les pays baltes, de nombreuses réformes démocratiques ont été lancées dans les années 1990, après l'effondrement du communisme. Ces pays ont mis en place des systèmes juridiques efficaces et ont rejoint l'Union européenne, ce qui a contribué à doper leur PIB par habitant, souligne William Tompson, chef de la division Eurasie de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
« L'attrait magnétique de ces institutions occidentales (…) les a incités à mettre de l'ordre dans leurs affaires », ajoute William Tompson, faisant remarquer que le PIB par habitant de la Pologne en 2021 a plus que triplé en dollars réels par rapport à son montant de 1990.
Liberté d'innover
Les sociétés démocratiques protègent le droit des citoyens d'exprimer leur opinion ; elles défendent l'État de droit ; appliquent des règles de gouvernance prévisibles ; organisent des élections compétitives et soutiennent la presse indépendante, explique Darrell West, vice-président des études sur la gouvernance à la Brookings Institution.
La liberté d'expression dans les démocraties stimule la créativité et l'innovation, signale Darrell West, citant la Silicon Valley. « Il y a un environnement [aux États-Unis] qui permet aux gens de contester l'autorité, de développer des idées qui sortent des sentiers battus et d'expérimenter finalement d'une manière qui n'est souvent pas possible dans les sociétés autoritaires », ajoute-t-il.
Des gens manifestent à Atlanta pour encourager les électeurs à voter en avance lors du second tour des élections sénatoriales de 2022 en Géorgie. (© Ben Gray/AP)
La liberté d'expression est un moteur du système d'enseignement supérieur américain et la force économique qui en découle, souligne Darrell West. Les universités font généralement partie des plus gros employeurs dans les collectivités, ce qui dynamise l'économie locale. En outre, un grand nombre de brevets, notamment pour les puces informatiques, émergent des universités et alimentent le développement de projets commerciaux.
La démocratie dans l'histoire
Le terme « démocratie » vient de deux mots grecs qui signifient peuple (demos) et règne (kratos). La première démocratie connue se trouvait à Athènes, une forme de gouvernement que les Grecs anciens ont développé vers le Ve siècle avant notre ère.
Alexis de Tocqueville, le philosophe et politicien français qui a écrit De la démocratie en Amérique au début des années 1800, a observé même à cette époque que la diversité des organisations aux États-Unis était à l'origine du succès du pays. « Il pensait que notre société civile dynamique était une force pour les États-Unis », indique Darrell West.
Il y a une circularité de la liberté politique et de la réussite économique, selon le professeur Daron Acemoglu. Elles se mêlent et créent un dynamisme que Tocqueville a observé il y a près de deux siècles.
Le Directeur Général de la Société de Gestion des Marchés Autonomes (SOGEMA) a démissionné, jeudi 09 mars 2023, à travers un courrier adressé au Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale.
Armand Gansè n'est plus le Directeur Général de la Société de Gestion des Marchés Autonomes (SOGEMA). Dans une correspondance adressée, jeudi 09 mars 2023, au Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale, le DG SOGEMA a notifié sa démission.
Une démission qui intervient à la suite de l'élection de l'ex DG à l'Assemblée nationale, 9è législature.
Selon la loi N° 2019-43 portant code électoral en République du Bénin, le mandat de député est incompatible avec certaines dont celle de Directeur général de société publique (article 160 et 161)
Armand Gansè aura passé sept années à la tête de la SOGEMA.
M. M .
Le Directeur Général de la Société de Gestion des Marchés Autonomes (SOGEMA) a démissionné, jeudi 09 mars 2023, à travers un courrier adressé au Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale.
Armand Gansè n'est plus le Directeur Général de la Société de Gestion des Marchés Autonomes (SOGEMA). Dans une correspondance adressée, jeudi 09 mars 2023, au Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale, le DG SOGEMA a notifié sa démission.
Une démission qui intervient à la suite de l'élection de l'ex DG à l'Assemblée nationale, 9è législature.
Selon la loi N° 2019-43 portant code électoral en République du Bénin, le mandat de député est incompatible avec certaines dont celle de Directeur général de société publique (article 160 et 161)
Armand Gansè aura passé sept années à la tête de la SOGEMA.
M. M .
L'opération de collecte de sang initiée par le ministère de l'économie et des finances (MEF) à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes (JIF) a connu un grand succès . L'objectif des 500 poches de sang au profit de l'Agence nationale de transfusion sanguine (ANTS) a été largement atteint.
Le ministère de l'économie et des finances se préoccupe de la santé des malades à l'occasion de Journée internationale des droits des femmes. Une opération de collecte de sang a été initiée. L'opération qui s'est déroulée dans le ministère et les structures sous tutelle, a permis de collecter plus de 500 poches de sang qui seront mises à la disposition de l'Agence nationale de transfusion sanguine afin de sauver des vies.
En plus de l'opération de collecte de sang, l'Amicale des femmes dudit ministère a fait don mercredi 08 mars, de Défibrillateur Externe Automatique (DEA) au Centre hospitalier universitaire de la mère et de l'enfant (CHU-MEL), et au Centre national hospitalier et universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) de Cotonou. Un outil nécessaire pour la prise en charge des personnes souffrant d'arrêt cardiaque. De l'avis des professionnels de santé, le Défibrillateur externe automatique est « un appareil portable facile à utiliser et qui permet de réanimer le cœur d'une personne victime d'un arrêt cardiaque ». C'est un matériel médical important utile aux unités sanitaires ; et offert pour la première fois au CHU-MEL.
« Même si c'est petit, nous espérons que cet équipement sera d'une certaine utilité dans le fonctionnement de nos CHU. Ce défibrillateur aidera le cœur à retrouver son rythme normal lors d'un malaise. Un malaise cardiaque peut arriver partout ; et plus vite la victime est prise en charge avec un défibrillateur, plus vite seront ses chances de survivre », a indiqué la présidente de l'AFMEF.
L'Amicale des femmes du ministère des finances a bénéficié du soutien de la Caisse de dépôt et de consignation (CDC) pour réaliser cette action au profit de ces deux hôpitaux à Cotonou.
F. A. A.
L'opération de collecte de sang initiée par le ministère de l'économie et des finances (MEF) à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes (JIF) a connu un grand succès . L'objectif des 500 poches de sang au profit de l'Agence nationale de transfusion sanguine (ANTS) a été largement atteint.
Le ministère de l'économie et des finances se préoccupe de la santé des malades à l'occasion de Journée internationale des droits des femmes. Une opération de collecte de sang a été initiée. L'opération qui s'est déroulée dans le ministère et les structures sous tutelle, a permis de collecter plus de 500 poches de sang qui seront mises à la disposition de l'Agence nationale de transfusion sanguine afin de sauver des vies.
En plus de l'opération de collecte de sang, l'Amicale des femmes dudit ministère a fait don mercredi 08 mars, de Défibrillateur Externe Automatique (DEA) au Centre hospitalier universitaire de la mère et de l'enfant (CHU-MEL), et au Centre national hospitalier et universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) de Cotonou. Un outil nécessaire pour la prise en charge des personnes souffrant d'arrêt cardiaque. De l'avis des professionnels de santé, le Défibrillateur externe automatique est « un appareil portable facile à utiliser et qui permet de réanimer le cœur d'une personne victime d'un arrêt cardiaque ». C'est un matériel médical important utile aux unités sanitaires ; et offert pour la première fois au CHU-MEL.
« Même si c'est petit, nous espérons que cet équipement sera d'une certaine utilité dans le fonctionnement de nos CHU. Ce défibrillateur aidera le cœur à retrouver son rythme normal lors d'un malaise. Un malaise cardiaque peut arriver partout ; et plus vite la victime est prise en charge avec un défibrillateur, plus vite seront ses chances de survivre », a indiqué la présidente de l'AFMEF.
L'Amicale des femmes du ministère des finances a bénéficié du soutien de la Caisse de dépôt et de consignation (CDC) pour réaliser cette action au profit de ces deux hôpitaux à Cotonou.
F. A. A.
Se tenait à Marrakech, du 7 au 10 mars, le 11ème Congrès de l'Union Internationale des Chemins de fer (UIC), organisé sous le haut patronage de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI. Sous la thématique « Rail à grande vitesse : la bonne vitesse pour notre planète », ce congrès mettait notamment l'accent sur la valeur ajoutée des chemins de fer, ces derniers permettant de renforcer la connectivité, tout en soulignant leur contribution essentielle dans l'aménagement du territoire et la lutte contre le réchauffement climatique.
Les avancées technologiques étant essentielles aux ambitions susmentionnées, Huawei a présenté certaines de ses dernières solutions pour les chemins de fer à grande vitesse. Les solutions exposées par le géant de la technologie incluent notamment le Future Railway Mobile Communication System (FRMCS) ainsi que la Protection Périmétrique.
Afin de jouer un rôle clé dans l'avenir des populations et des pays, les chemins de fer modernes à grande vitesse requièrent une variété de nouvelles technologies. Ils exigent des communications mobiles à bande passante plus élevée pour prendre en charge des services entièrement nouveaux. En outre, ils se tournent de plus en plus vers les dernières technologies numériques pour garantir leur sécurité et leur développement durable.
Les solutions de Huawei répondent aux besoins des chemins de fer à grande vitesse modernes. Le FRMCS, par exemple, succède à la solution de communications sans fil train-sol traditionnelle (GSM-R), préparant ainsi les systèmes ferroviaires à l'évolution future. De plus, il offre une haute sécurité et fiabilité, une couverture étendue et une bande passante élevée, aidant les chemins de fer d'aujourd'hui à évoluer numériquement. La solution de détection du périmètre s'appuie sur des technologies de détection optique pour couvrir des gares entières et assurer une protection permanente sans angle mort. Cela permet de rendre les trains à grande vitesse plus sûrs et d'éviter dès lors les interruptions de service.
M. Li Junfeng, PDG de la division Aviation et Rail de Huawei, a déclaré : « Le Congrès est une opportunité cruciale pour Huawei de mettre en lumière les solutions que nous offrons à l'industrie ferroviaire mondiale. Nos équipes de R&D répondent aux besoins spécifiques de l'industrie en capitalisant sur notre grande expérience en matière de numérisation, pour apporter le meilleur des technologies numériques aux clients ferroviaires. »
L'évolution constante des technologies numériques a un impact sur la numérisation croissante des chemins de fer à grande vitesse à travers le monde. Parmi les technologies à l'origine de cette transformation, nous pouvons tout particulièrement citer le cloud, la 5G et l'intelligence artificielle. Huawei travaille en collaboration avec ses partenaires et clients pour concevoir des solutions qui visent à garantir la sécurité, le développement durable et la numérisation des systèmes ferroviaires modernes.
Pour en savoir plus sur la solution FRMCS de Huawei : https://e.huawei.com/fr/solutions/enterprise-wireless/industry-wireless/frmcs
À propos du Congrès UIC sur le train à grande vitesse :
Le Congrès mondial sur le train à grande vitesse est un événement de l'UIC qui se tient tous les 2-3 ans. Cette année marque la 11ème édition du Congrès, qui est désormais reconnu dans le monde entier comme l'événement mondial le plus important sur le train à grande vitesse, abordant à la fois les questions d'exploitation et de technologie du HSR.
À propos de Huawei :
Créée en 1987, Huawei est aujourd'hui l'un des principaux acteurs mondiaux dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC) et des appareils intelligents. Avec une présence dans plus de 170 pays et régions et fort de 195 000 employés, Huawei est au service de plus de trois milliards de personnes dans le monde.
Se tenait à Marrakech, du 7 au 10 mars, le 11ème Congrès de l'Union Internationale des Chemins de fer (UIC), organisé sous le haut patronage de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI. Sous la thématique « Rail à grande vitesse : la bonne vitesse pour notre planète », ce congrès mettait notamment l'accent sur la valeur ajoutée des chemins de fer, ces derniers permettant de renforcer la connectivité, tout en soulignant leur contribution essentielle dans l'aménagement du territoire et la lutte contre le réchauffement climatique.
Les avancées technologiques étant essentielles aux ambitions susmentionnées, Huawei a présenté certaines de ses dernières solutions pour les chemins de fer à grande vitesse. Les solutions exposées par le géant de la technologie incluent notamment le Future Railway Mobile Communication System (FRMCS) ainsi que la Protection Périmétrique.
Afin de jouer un rôle clé dans l'avenir des populations et des pays, les chemins de fer modernes à grande vitesse requièrent une variété de nouvelles technologies. Ils exigent des communications mobiles à bande passante plus élevée pour prendre en charge des services entièrement nouveaux. En outre, ils se tournent de plus en plus vers les dernières technologies numériques pour garantir leur sécurité et leur développement durable.
Les solutions de Huawei répondent aux besoins des chemins de fer à grande vitesse modernes. Le FRMCS, par exemple, succède à la solution de communications sans fil train-sol traditionnelle (GSM-R), préparant ainsi les systèmes ferroviaires à l'évolution future. De plus, il offre une haute sécurité et fiabilité, une couverture étendue et une bande passante élevée, aidant les chemins de fer d'aujourd'hui à évoluer numériquement. La solution de détection du périmètre s'appuie sur des technologies de détection optique pour couvrir des gares entières et assurer une protection permanente sans angle mort. Cela permet de rendre les trains à grande vitesse plus sûrs et d'éviter dès lors les interruptions de service.
M. Li Junfeng, PDG de la division Aviation et Rail de Huawei, a déclaré : « Le Congrès est une opportunité cruciale pour Huawei de mettre en lumière les solutions que nous offrons à l'industrie ferroviaire mondiale. Nos équipes de R&D répondent aux besoins spécifiques de l'industrie en capitalisant sur notre grande expérience en matière de numérisation, pour apporter le meilleur des technologies numériques aux clients ferroviaires. »
L'évolution constante des technologies numériques a un impact sur la numérisation croissante des chemins de fer à grande vitesse à travers le monde. Parmi les technologies à l'origine de cette transformation, nous pouvons tout particulièrement citer le cloud, la 5G et l'intelligence artificielle. Huawei travaille en collaboration avec ses partenaires et clients pour concevoir des solutions qui visent à garantir la sécurité, le développement durable et la numérisation des systèmes ferroviaires modernes.
Pour en savoir plus sur la solution FRMCS de Huawei : https://e.huawei.com/fr/solutions/enterprise-wireless/industry-wireless/frmcs
À propos du Congrès UIC sur le train à grande vitesse :
Le Congrès mondial sur le train à grande vitesse est un événement de l'UIC qui se tient tous les 2-3 ans. Cette année marque la 11ème édition du Congrès, qui est désormais reconnu dans le monde entier comme l'événement mondial le plus important sur le train à grande vitesse, abordant à la fois les questions d'exploitation et de technologie du HSR.
À propos de Huawei :
Créée en 1987, Huawei est aujourd'hui l'un des principaux acteurs mondiaux dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC) et des appareils intelligents. Avec une présence dans plus de 170 pays et régions et fort de 195 000 employés, Huawei est au service de plus de trois milliards de personnes dans le monde.
Le bureau pays du Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org/fr) au Bénin a organisé, le 9 mars à Cotonou, un atelier sur les défis de l'industrie du textile au Bénin et la manière de renforcer les capacités des acteurs pour mieux développer les chaînes de valeur du secteur textile.
Outre les producteurs de tissus, les teinturiers, les stylistes, les modélistes, les brodeurs, les couturières et couturiers, les consommateurs, les professionnels des fonctions support, et de la chaîne de valeur de la confection textile, les représentants des organisations faîtières ainsi que les représentants de l'État directement concernés par le secteur ont pris part à cet atelier. Objectif : identifier les défis et mieux appréhender les besoins et les attentes de l'écosystème de la confection textile, dans la perspective de la mise en œuvre d'une solution mutualisée pour la confection textile en série, au sein d'une chaîne de mise en valeur inclusive pour les acteurs locaux.
« Cet atelier s'insère parfaitement dans la dynamique de renforcement structurel de l'industrie textile au Bénin et dans la logique du consommer local », a déclaré Dario G. Ebo Sacramento, directeur adjoint de cabinet du ministère de l'Industrie et du Commerce. « Il s'agit d'un secteur qui offre de nombreuses opportunités à toutes les étapes de la chaîne de valeur. Ce projet d'industrialisation de l'habillement en petite série au Bénin proposé par la Banque africaine de développement, s'imbrique dans ce mouvement d'innovation à forte valeur ajoutée pour le consommateur béninois, que le gouvernement s'efforce d'impulser au sein de l'industrie béninoise », a-t-il ajouté.
Pour le responsable pays du Groupe de la Banque africaine de développement au Bénin, Robert Masumbuko, « l'atelier est une étape pour aider les petites et moyennes entreprises béninoises à se structurer et à mettre en commun leurs efforts pour accompagner la dynamique mise en place par les autorités béninoises en faveur du développement de l'industrie textile, par le biais de la confection locale en série. »
Le développement du secteur privé fait partie des domaines prioritaires de la stratégie de développement du Groupe de la Banque africaine de développement au Bénin pour la période 2022‑2026 qui vise à soutenir la transformation de l'agriculture et le développement industriel du pays.
« Il est de l'intérêt de toutes les parties prenantes de cette industrie béninoise du vêtement, que le secteur du textile soit régi par des normes et standards internationaux de sorte que la production soit attractive et réponde aux besoins des consommateurs locaux ainsi qu'à la demande de plus en plus pressante qui vient non seulement de l'extérieur du pays mais aussi en dehors du continent », a déclaré Nadia Adanlé, membre de la Chambre des métiers du Bénin et fondatrice de Couleur Indigo - une entreprise de teinture à l'indigo selon le procédé traditionnel, dont le personnel est à 25% composé de personnes handicapées.
L'industrie du textile au Bénin a le potentiel de devenir un des principaux employeurs du pays. Le marché local devrait connaître une croissance remarquable dans les prochaines années, selon les autorités.
Outre le fait de rassembler les parties prenantes pour collecter des données qualitatives sur les besoins réels des opérateurs privés et publics, l'atelier a également permis de proposer un modèle industriel local alternatif face à des solutions traditionnelles de niche ou des produits importés de moindre qualité.
L'enjeu de cette initiative est qu'à côté de la production massive de produits textiles, d'aboutir à la mise en place d'un modèle de production mutualisé, accessible et rentable financièrement pour le consommateur local mais également pour satisfaire la demande extérieure.
À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :
Le Groupe de la Banque africaine de développement est la principale institution de financement du développement en Afrique. Il comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Représentée dans 41 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 États membres régionaux. Pour plus d'informations : www.AfDB.org
Le bureau pays du Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org/fr) au Bénin a organisé, le 9 mars à Cotonou, un atelier sur les défis de l'industrie du textile au Bénin et la manière de renforcer les capacités des acteurs pour mieux développer les chaînes de valeur du secteur textile.
Outre les producteurs de tissus, les teinturiers, les stylistes, les modélistes, les brodeurs, les couturières et couturiers, les consommateurs, les professionnels des fonctions support, et de la chaîne de valeur de la confection textile, les représentants des organisations faîtières ainsi que les représentants de l'État directement concernés par le secteur ont pris part à cet atelier. Objectif : identifier les défis et mieux appréhender les besoins et les attentes de l'écosystème de la confection textile, dans la perspective de la mise en œuvre d'une solution mutualisée pour la confection textile en série, au sein d'une chaîne de mise en valeur inclusive pour les acteurs locaux.
« Cet atelier s'insère parfaitement dans la dynamique de renforcement structurel de l'industrie textile au Bénin et dans la logique du consommer local », a déclaré Dario G. Ebo Sacramento, directeur adjoint de cabinet du ministère de l'Industrie et du Commerce. « Il s'agit d'un secteur qui offre de nombreuses opportunités à toutes les étapes de la chaîne de valeur. Ce projet d'industrialisation de l'habillement en petite série au Bénin proposé par la Banque africaine de développement, s'imbrique dans ce mouvement d'innovation à forte valeur ajoutée pour le consommateur béninois, que le gouvernement s'efforce d'impulser au sein de l'industrie béninoise », a-t-il ajouté.
Pour le responsable pays du Groupe de la Banque africaine de développement au Bénin, Robert Masumbuko, « l'atelier est une étape pour aider les petites et moyennes entreprises béninoises à se structurer et à mettre en commun leurs efforts pour accompagner la dynamique mise en place par les autorités béninoises en faveur du développement de l'industrie textile, par le biais de la confection locale en série. »
Le développement du secteur privé fait partie des domaines prioritaires de la stratégie de développement du Groupe de la Banque africaine de développement au Bénin pour la période 2022‑2026 qui vise à soutenir la transformation de l'agriculture et le développement industriel du pays.
« Il est de l'intérêt de toutes les parties prenantes de cette industrie béninoise du vêtement, que le secteur du textile soit régi par des normes et standards internationaux de sorte que la production soit attractive et réponde aux besoins des consommateurs locaux ainsi qu'à la demande de plus en plus pressante qui vient non seulement de l'extérieur du pays mais aussi en dehors du continent », a déclaré Nadia Adanlé, membre de la Chambre des métiers du Bénin et fondatrice de Couleur Indigo - une entreprise de teinture à l'indigo selon le procédé traditionnel, dont le personnel est à 25% composé de personnes handicapées.
L'industrie du textile au Bénin a le potentiel de devenir un des principaux employeurs du pays. Le marché local devrait connaître une croissance remarquable dans les prochaines années, selon les autorités.
Outre le fait de rassembler les parties prenantes pour collecter des données qualitatives sur les besoins réels des opérateurs privés et publics, l'atelier a également permis de proposer un modèle industriel local alternatif face à des solutions traditionnelles de niche ou des produits importés de moindre qualité.
L'enjeu de cette initiative est qu'à côté de la production massive de produits textiles, d'aboutir à la mise en place d'un modèle de production mutualisé, accessible et rentable financièrement pour le consommateur local mais également pour satisfaire la demande extérieure.
À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :
Le Groupe de la Banque africaine de développement est la principale institution de financement du développement en Afrique. Il comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Représentée dans 41 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 États membres régionaux. Pour plus d'informations : www.AfDB.org
Les autorités tunisiennes doivent mettre immédiatement fin à la vague d'attaques visant les migrant·e·s africains noirs qui a commencé à déferler sur la Tunisie début février et s'est intensifiée au lendemain des propos racistes et xénophobes tenus par le président Kaïs Saïed le 21 février, a déclaré Amnesty International le 10 mars 2023.
Les autorités doivent enquêter et amener les responsables présumés à rendre des comptes, notamment lorsque des policiers sont impliqués dans les agressions. Elles doivent libérer tous les migrant·e·s détenus arbitrairement et veiller à ce qu'ils ne soient pas renvoyés contre leur gré.
Les propos haineux et discriminatoires du président Kaïs Saïed lors d'une réunion du Conseil de sécurité nationale le 21 février, qui s'apparentaient à un appel à la haine, ont déclenché une flambée de violence raciste à l'égard des Noir·e·s : des groupes sont descendus dans la rue et ont attaqué des migrant·e·s, des étudiant·e·s et des demandeurs et demandeuses d'asile noirs, et des policiers ont procédé à l'arrestation et à l'expulsion de nombre d'entre eux.
Le président Kaïs Saïed a déclaré que « des hordes d'immigrés clandestins provenant d'Afrique subsaharienne » avaient déferlé sur la Tunisie et étaient à l'origine « de violences, de crimes et d'actes inacceptables ». Il a ajouté que c'était une situation « anormale » qui s'inscrivait dans le cadre d'un plan criminel conçu dans le but de « métamorphoser la composition démographique de la Tunisie » et de la transformer « seulement en un État africain qui n'appartienne plus au monde arabo-islamique ».
« Le président Kaïs Saïed doit retirer ses propos et ordonner la tenue d'enquêtes afin de faire clairement savoir que la violence raciste anti-Noirs ne sera pas tolérée. Il doit cesser de trouver des boucs émissaires pour les problèmes économiques et politiques du pays. La communauté des migrant·e·s noirs africains en Tunisie a désormais peur des agressions, des arrestations arbitraires et des expulsions sommaires, a déclaré Heba Morayef, directrice pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord à Amnesty International.
« Jusqu'à présent, les autorités tunisiennes ont cherché à minimiser ces attaques violentes, voire à les nier complètement. Elles doivent donner la priorité aux enquêtes sur les faits de violence policière à l'encontre des migrant·e·s noirs, mettre immédiatement fin aux retours forcés qui sont en cours et prévenir toute autre attaque à caractère raciste par des bandes ou des agents de l'État. »
Depuis deux semaines, les autorités nient les violences racistes commises à l'égard des Africain·e·s noirs. Après le tollé international provoqué par les propos du président, elles ont annoncé le 5 mars de « nouvelles mesures » afin de faciliter le séjour légal des migrant·e·s, ainsi qu'une procédure de rapatriement pour ceux « qui souhaitent quitter volontairement le pays ». Cependant, les attaques et les violences se poursuivent.
Amnesty International a interrogé 20 personnes à Tunis, dont cinq demandeurs et demandeuses d'asile et 15 migrant·e·s sans papiers originaires du Cameroun, de Sierra Leone, du Ghana, du Nigeria, de Guinée et de Côte d'Ivoire. Ils ont tous été attaqués par des foules et dans trois cas au moins, la police était présente mais n'est pas intervenue pour stopper l'agression ni arrêter les auteurs.
Avocats Sans Frontières (ASF), organisation qui fournit une aide juridique aux personnes demandeuses d'asile et migrantes, a confirmé qu'au moins 840 Africain·e·s noirs – migrant·e·s, étudiant·e·s ou demandeurs et demandeuses d'asile – ont été arrêtés dans plusieurs villes de Tunisie depuis début février.
D'après de nombreuses personnes interrogées, la violence et l'hostilité à l'égard des Noir·e·s faisaient partie de leur quotidien en Tunisie. Toutefois, 20 témoins ont indiqué que les attaques s'étaient intensifiées après le discours du président.
Des attaques racistes menées par des groupes après l'incitation à la haine du président
Selon les personnes interrogées, après le discours du président, des Tunisiens, parfois armés de bâtons et de couteaux, sont descendus dans les rues de la capitale et les ont attaqués ou ont fait irruption chez elles.
Le 24 février, Manuela D., 22 ans, demandeuse d'asile camerounaise, a été poignardée à la poitrine et très grièvement blessée. Elle a été agressée par un groupe de six hommes qui lui ont hurlé des injures racistes.
Selon son témoignage, elle se trouvait dans le quartier d'Ariana à Tunis, devant un café, lorsqu'elle a reçu un violent coup à la nuque. Elle est tombée à terre et a entendu des voix crier, en français : « Rentrez chez vous, bande de Noirs, on ne vous veut pas ici ».
Lorsqu'elle a repris connaissance, elle se trouvait à l'hôpital, couverte de sang, ses vêtements déchirés. Elle avait une longue plaie ouverte sur le sein droit, ainsi que d'autres blessures au niveau du ventre et des lèvres. Elle a envoyé à Amnesty International une photo prise ce soir-là, montrant sa blessure à la poitrine.
Aziz, 21 ans, originaire de Sierra Leone, a raconté qu'il était arrivé en Tunisie en juin 2021 pour travailler comme ouvrier dans le bâtiment. D'après son témoignage, quelques jours après le discours du président, 10 Tunisiens sont venus chez lui à Ariana, ont fracassé la porte, volé ses affaires et l'ont mis dehors avec sa famille. Ses agresseurs, qui ont également bousculé son épouse, ont dit : « “Tous les Noirs doivent partir”. Ils ne veulent pas nous voir, ils ne veulent pas de nous ici… Ils ont pris notre argent, même notre nourriture, et nous ont dit qu'ils ne voulaient pas de Noirs, que nous devions retourner en Afrique. »
Dans huit cas, les travailleurs·euses migrants et demandeur·euses d'asile ont indiqué qu'une foule les avait chassés de chez eux et avait volé ou détruit leurs biens. Dix ont raconté qu'ils avaient été expulsés par leurs propriétaires, les autorités les ayant menacés de punir toute personne qui héberge ou emploie des « migrants clandestins ».
Certaines des personnes interrogées vivaient dans des conditions insalubres dans un camp de fortune devant les locaux de l'Organisation internationale pour les migrations, à Tunis, et n'avaient pas accès à la nourriture, hormis celle distribuée par des associations de citoyens bénévoles, aux toilettes ni à des vêtements chauds, car elles avaient perdu tous leurs biens.
Attaques imputables à des policiers
Trois personnes interrogées ont déclaré avoir été agressées ou arrêtées par des policiers.
Milena, étudiante originaire du Burkina Faso, a affirmé qu'elle a été agressée verbalement et physiquement par des policiers. D'après son témoignage, elle sortait du supermarché dans la matinée du 3 mars lorsque trois Tunisiens qui se trouvaient non loin ont commencé à l'insulter et à lui dire de quitter le pays.
Une voiture de police qui passait s'est alors arrêtée, mais au lieu de s'occuper des agresseurs, les policiers lui ont demandé de présenter son permis de séjour. Elle a répondu qu'elle était étudiante et leur a montré ses documents scolaires.
Elle a été menottée sur-le-champ, contrainte de monter dans la voiture de police et emmenée au poste d'Ariana. « Lorsque je suis arrivée au poste, un policier m'a crié “Vous, les Noirs, vous créez des problèmes”… et un autre m'a donné un coup de genou dans le ventre. »
Au bout de quatre heures de détention, ils l'ont relâchée car une Tunisienne qu'elle connaissait s'est portée garante pour elle.
Arrestations et retours forcés
Djomo, 30 ans, ouvrier du bâtiment originaire de Côte d'Ivoire, a déclaré que le 5 mars, vers 20 heures, il dormait dans un logement à Sfax qu'il partage avec cinq colocataires, lorsqu'il a entendu un énorme coup sur la porte. Un groupe d'une dizaine d'hommes a fait irruption chez lui.
« Ils étaient armés de bâtons, certains ont forcé deux de mes colocataires à sortir et les ont frappés jusqu'à ce qu'ils tombent par terre. D'autres ont commencé à tout détruire dans la maison, ont pris l'argent et certains de nos téléphones. La Garde nationale est arrivée une demi-heure plus tard, ils n'ont pas arrêté les agresseurs, mais nous ont menottés et nous ont emmenés au quartier général. »
Djomo a été arrêté avec 25 autres personnes cette nuit-là, dont une femme enceinte de huit mois. Le lendemain, tous ont comparu devant un tribunal, mais ont été libérés dans l'après-midi sans avoir été jugés. Djomo a déclaré que le propriétaire leur avait dit qu'ils ne pouvaient pas retourner dans la maison. Au moment de l'entretien, Djomo vivait dans la rue.
Amnesty International a examiné des vidéos et des photos récentes prises à l'intérieur du centre de détention de Ouardia, à Tunis, montrant des agents des forces de sécurité frapper des migrants. Dans l'une de ces vidéos, on voit des policiers traîner de force un homme noir en bas d'un escalier.
Ces derniers jours, des centaines d'Africain·e·s noirs ont été victimes d'actes d'intimidation dans le but de les renvoyer dans leurs pays d'origine. C'est le cas d'au moins 300 Malien·ne·s et Ivoirien·ne·s, renvoyés le 4 mars dans le cadre de ce que les autorités ont qualifié d'« évacuation volontaire ». Un groupe de migrant·e·s s guinéens a été rapatrié le 1er mars.
Complément d'information
En 2018, la Tunisie a été le premier pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord à promulguer une loi qui pénalise la discrimination raciale et permet aux victimes de racisme de demander réparation pour des violences verbales ou des actes physiques de racisme. Ces derniers mois, une campagne de haine à l'égard des Noir·e·s s'est répandue sur les réseaux sociaux et dans les médias. Le parti appelé Parti nationaliste tunisien, qui adhère à l'idéologie du « grand remplacement » et considère que la présence des Africain·e·s noirs en Tunisie s'inscrit dans « un complot visant à changer la composition de la société tunisienne », est régulièrement invité dans les médias et ses membres expriment haut et fort ces opinions en ligne, sans que les autorités ne réagissent.
Les autorités tunisiennes doivent mettre immédiatement fin à la vague d'attaques visant les migrant·e·s africains noirs qui a commencé à déferler sur la Tunisie début février et s'est intensifiée au lendemain des propos racistes et xénophobes tenus par le président Kaïs Saïed le 21 février, a déclaré Amnesty International le 10 mars 2023.
Les autorités doivent enquêter et amener les responsables présumés à rendre des comptes, notamment lorsque des policiers sont impliqués dans les agressions. Elles doivent libérer tous les migrant·e·s détenus arbitrairement et veiller à ce qu'ils ne soient pas renvoyés contre leur gré.
Les propos haineux et discriminatoires du président Kaïs Saïed lors d'une réunion du Conseil de sécurité nationale le 21 février, qui s'apparentaient à un appel à la haine, ont déclenché une flambée de violence raciste à l'égard des Noir·e·s : des groupes sont descendus dans la rue et ont attaqué des migrant·e·s, des étudiant·e·s et des demandeurs et demandeuses d'asile noirs, et des policiers ont procédé à l'arrestation et à l'expulsion de nombre d'entre eux.
Le président Kaïs Saïed a déclaré que « des hordes d'immigrés clandestins provenant d'Afrique subsaharienne » avaient déferlé sur la Tunisie et étaient à l'origine « de violences, de crimes et d'actes inacceptables ». Il a ajouté que c'était une situation « anormale » qui s'inscrivait dans le cadre d'un plan criminel conçu dans le but de « métamorphoser la composition démographique de la Tunisie » et de la transformer « seulement en un État africain qui n'appartienne plus au monde arabo-islamique ».
« Le président Kaïs Saïed doit retirer ses propos et ordonner la tenue d'enquêtes afin de faire clairement savoir que la violence raciste anti-Noirs ne sera pas tolérée. Il doit cesser de trouver des boucs émissaires pour les problèmes économiques et politiques du pays. La communauté des migrant·e·s noirs africains en Tunisie a désormais peur des agressions, des arrestations arbitraires et des expulsions sommaires, a déclaré Heba Morayef, directrice pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord à Amnesty International.
« Jusqu'à présent, les autorités tunisiennes ont cherché à minimiser ces attaques violentes, voire à les nier complètement. Elles doivent donner la priorité aux enquêtes sur les faits de violence policière à l'encontre des migrant·e·s noirs, mettre immédiatement fin aux retours forcés qui sont en cours et prévenir toute autre attaque à caractère raciste par des bandes ou des agents de l'État. »
Depuis deux semaines, les autorités nient les violences racistes commises à l'égard des Africain·e·s noirs. Après le tollé international provoqué par les propos du président, elles ont annoncé le 5 mars de « nouvelles mesures » afin de faciliter le séjour légal des migrant·e·s, ainsi qu'une procédure de rapatriement pour ceux « qui souhaitent quitter volontairement le pays ». Cependant, les attaques et les violences se poursuivent.
Amnesty International a interrogé 20 personnes à Tunis, dont cinq demandeurs et demandeuses d'asile et 15 migrant·e·s sans papiers originaires du Cameroun, de Sierra Leone, du Ghana, du Nigeria, de Guinée et de Côte d'Ivoire. Ils ont tous été attaqués par des foules et dans trois cas au moins, la police était présente mais n'est pas intervenue pour stopper l'agression ni arrêter les auteurs.
Avocats Sans Frontières (ASF), organisation qui fournit une aide juridique aux personnes demandeuses d'asile et migrantes, a confirmé qu'au moins 840 Africain·e·s noirs – migrant·e·s, étudiant·e·s ou demandeurs et demandeuses d'asile – ont été arrêtés dans plusieurs villes de Tunisie depuis début février.
D'après de nombreuses personnes interrogées, la violence et l'hostilité à l'égard des Noir·e·s faisaient partie de leur quotidien en Tunisie. Toutefois, 20 témoins ont indiqué que les attaques s'étaient intensifiées après le discours du président.
Des attaques racistes menées par des groupes après l'incitation à la haine du président
Selon les personnes interrogées, après le discours du président, des Tunisiens, parfois armés de bâtons et de couteaux, sont descendus dans les rues de la capitale et les ont attaqués ou ont fait irruption chez elles.
Le 24 février, Manuela D., 22 ans, demandeuse d'asile camerounaise, a été poignardée à la poitrine et très grièvement blessée. Elle a été agressée par un groupe de six hommes qui lui ont hurlé des injures racistes.
Selon son témoignage, elle se trouvait dans le quartier d'Ariana à Tunis, devant un café, lorsqu'elle a reçu un violent coup à la nuque. Elle est tombée à terre et a entendu des voix crier, en français : « Rentrez chez vous, bande de Noirs, on ne vous veut pas ici ».
Lorsqu'elle a repris connaissance, elle se trouvait à l'hôpital, couverte de sang, ses vêtements déchirés. Elle avait une longue plaie ouverte sur le sein droit, ainsi que d'autres blessures au niveau du ventre et des lèvres. Elle a envoyé à Amnesty International une photo prise ce soir-là, montrant sa blessure à la poitrine.
Aziz, 21 ans, originaire de Sierra Leone, a raconté qu'il était arrivé en Tunisie en juin 2021 pour travailler comme ouvrier dans le bâtiment. D'après son témoignage, quelques jours après le discours du président, 10 Tunisiens sont venus chez lui à Ariana, ont fracassé la porte, volé ses affaires et l'ont mis dehors avec sa famille. Ses agresseurs, qui ont également bousculé son épouse, ont dit : « “Tous les Noirs doivent partir”. Ils ne veulent pas nous voir, ils ne veulent pas de nous ici… Ils ont pris notre argent, même notre nourriture, et nous ont dit qu'ils ne voulaient pas de Noirs, que nous devions retourner en Afrique. »
Dans huit cas, les travailleurs·euses migrants et demandeur·euses d'asile ont indiqué qu'une foule les avait chassés de chez eux et avait volé ou détruit leurs biens. Dix ont raconté qu'ils avaient été expulsés par leurs propriétaires, les autorités les ayant menacés de punir toute personne qui héberge ou emploie des « migrants clandestins ».
Certaines des personnes interrogées vivaient dans des conditions insalubres dans un camp de fortune devant les locaux de l'Organisation internationale pour les migrations, à Tunis, et n'avaient pas accès à la nourriture, hormis celle distribuée par des associations de citoyens bénévoles, aux toilettes ni à des vêtements chauds, car elles avaient perdu tous leurs biens.
Attaques imputables à des policiers
Trois personnes interrogées ont déclaré avoir été agressées ou arrêtées par des policiers.
Milena, étudiante originaire du Burkina Faso, a affirmé qu'elle a été agressée verbalement et physiquement par des policiers. D'après son témoignage, elle sortait du supermarché dans la matinée du 3 mars lorsque trois Tunisiens qui se trouvaient non loin ont commencé à l'insulter et à lui dire de quitter le pays.
Une voiture de police qui passait s'est alors arrêtée, mais au lieu de s'occuper des agresseurs, les policiers lui ont demandé de présenter son permis de séjour. Elle a répondu qu'elle était étudiante et leur a montré ses documents scolaires.
Elle a été menottée sur-le-champ, contrainte de monter dans la voiture de police et emmenée au poste d'Ariana. « Lorsque je suis arrivée au poste, un policier m'a crié “Vous, les Noirs, vous créez des problèmes”… et un autre m'a donné un coup de genou dans le ventre. »
Au bout de quatre heures de détention, ils l'ont relâchée car une Tunisienne qu'elle connaissait s'est portée garante pour elle.
Arrestations et retours forcés
Djomo, 30 ans, ouvrier du bâtiment originaire de Côte d'Ivoire, a déclaré que le 5 mars, vers 20 heures, il dormait dans un logement à Sfax qu'il partage avec cinq colocataires, lorsqu'il a entendu un énorme coup sur la porte. Un groupe d'une dizaine d'hommes a fait irruption chez lui.
« Ils étaient armés de bâtons, certains ont forcé deux de mes colocataires à sortir et les ont frappés jusqu'à ce qu'ils tombent par terre. D'autres ont commencé à tout détruire dans la maison, ont pris l'argent et certains de nos téléphones. La Garde nationale est arrivée une demi-heure plus tard, ils n'ont pas arrêté les agresseurs, mais nous ont menottés et nous ont emmenés au quartier général. »
Djomo a été arrêté avec 25 autres personnes cette nuit-là, dont une femme enceinte de huit mois. Le lendemain, tous ont comparu devant un tribunal, mais ont été libérés dans l'après-midi sans avoir été jugés. Djomo a déclaré que le propriétaire leur avait dit qu'ils ne pouvaient pas retourner dans la maison. Au moment de l'entretien, Djomo vivait dans la rue.
Amnesty International a examiné des vidéos et des photos récentes prises à l'intérieur du centre de détention de Ouardia, à Tunis, montrant des agents des forces de sécurité frapper des migrants. Dans l'une de ces vidéos, on voit des policiers traîner de force un homme noir en bas d'un escalier.
Ces derniers jours, des centaines d'Africain·e·s noirs ont été victimes d'actes d'intimidation dans le but de les renvoyer dans leurs pays d'origine. C'est le cas d'au moins 300 Malien·ne·s et Ivoirien·ne·s, renvoyés le 4 mars dans le cadre de ce que les autorités ont qualifié d'« évacuation volontaire ». Un groupe de migrant·e·s s guinéens a été rapatrié le 1er mars.
Complément d'information
En 2018, la Tunisie a été le premier pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord à promulguer une loi qui pénalise la discrimination raciale et permet aux victimes de racisme de demander réparation pour des violences verbales ou des actes physiques de racisme. Ces derniers mois, une campagne de haine à l'égard des Noir·e·s s'est répandue sur les réseaux sociaux et dans les médias. Le parti appelé Parti nationaliste tunisien, qui adhère à l'idéologie du « grand remplacement » et considère que la présence des Africain·e·s noirs en Tunisie s'inscrit dans « un complot visant à changer la composition de la société tunisienne », est régulièrement invité dans les médias et ses membres expriment haut et fort ces opinions en ligne, sans que les autorités ne réagissent.
Les U20 nigérians n'ont pas fait cadeau à la Tunisie ce vendredi 10 mars 2023 à l'occasion du match de la troisième place à la CAN en Egypte.
4 buts à 0, c'est sur ce score humiliant que les Flying Eagles vont rentrer au Nigeria avec la médaille en bronze de la compétition.
La grande finale va opposer demain le Sénégal à la Gambie.
Le coup d'envoi sera donné demain à 18h.
J.S
Les U20 nigérians n'ont pas fait cadeau à la Tunisie ce vendredi 10 mars 2023 à l'occasion du match de la troisième place à la CAN en Egypte.
4 buts à 0, c'est sur ce score humiliant que les Flying Eagles vont rentrer au Nigeria avec la médaille en bronze de la compétition.
La grande finale va opposer demain le Sénégal à la Gambie.
Le coup d'envoi sera donné demain à 18h.
J.S
Le Chef de l'État nigérien Mohamed Bazoum sera reçu dans la matinée du lundi 13 mars 2023, au Palais de la Marina à Cotonou par le Président Patrice Talon.
Echanges entre les chefs d'Etat du Niger et du Bénin suivi d'une séance de travail élargie aux membres des deux délégations, et visite de terrain sont les activités prévues dans le cadre de la visite officielle au Bénin du président nigérien Mohamed Bazoum les 13 et 14 mars 2023 sur invitation du président Patrice Talon.
Un point de presse sera donné par les deux chefs d'Etat à la suite de leur tête-à-tête.
Le renforcement de la coopération entre le Niger et le Bénin, la sécurité sous régionale, la lutte contre le terrorisme, et autres sont les sujets à aborder par les deux présidents lors du point de presse conjoint.
Selon la Présidence du Bénin, le Niger et le Bénin ont signé, le 11 juillet 2022, un accord de coopération militaire portant sur les échanges de renseignements, l'assistance aérienne pour suivre les mouvements des djihadistes et des opérations conjointes entre les deux armées béninoise et nigérienne.
Le président Mohamed Bazoum visitera les infrastructures portuaires au Port de Cotonou et la Station terminale du Pipeline d'Export Niger-Bénin à Sèmè Kraké le lundi 13 mars 2023.
Le mardi 14 mars visitera la Zone économique spéciale de Glo-Djigbé (GDIZ), fleuron de la transformation et de la production du Bénin.
Le président nigérien va boucler sa visite officielle au Bénin par une rencontre avec la communauté nigérienne au Bénin. La rencontre se tiendra au Palais de Congrès de Cotonou.
Marc MENSAH
Le Chef de l'État nigérien Mohamed Bazoum sera reçu dans la matinée du lundi 13 mars 2023, au Palais de la Marina à Cotonou par le Président Patrice Talon.
Echanges entre les chefs d'Etat du Niger et du Bénin suivi d'une séance de travail élargie aux membres des deux délégations, et visite de terrain sont les activités prévues dans le cadre de la visite officielle au Bénin du président nigérien Mohamed Bazoum les 13 et 14 mars 2023 sur invitation du président Patrice Talon.
Un point de presse sera donné par les deux chefs d'Etat à la suite de leur tête-à-tête.
Le renforcement de la coopération entre le Niger et le Bénin, la sécurité sous régionale, la lutte contre le terrorisme, et autres sont les sujets à aborder par les deux présidents lors du point de presse conjoint.
Selon la Présidence du Bénin, le Niger et le Bénin ont signé, le 11 juillet 2022, un accord de coopération militaire portant sur les échanges de renseignements, l'assistance aérienne pour suivre les mouvements des djihadistes et des opérations conjointes entre les deux armées béninoise et nigérienne.
Le président Mohamed Bazoum visitera les infrastructures portuaires au Port de Cotonou et la Station terminale du Pipeline d'Export Niger-Bénin à Sèmè Kraké le lundi 13 mars 2023.
Le mardi 14 mars visitera la Zone économique spéciale de Glo-Djigbé (GDIZ), fleuron de la transformation et de la production du Bénin.
Le président nigérien va boucler sa visite officielle au Bénin par une rencontre avec la communauté nigérienne au Bénin. La rencontre se tiendra au Palais de Congrès de Cotonou.
Marc MENSAH
La chambre des infractions commises à raison du sexe de la Cour de Répression des Infractions Économique et du Terrorisme (CRIET) a condamné, mercredi 8 mars 2022, un homme à 10 ans de prison et à un million (1 000 000) FCFA d'amende pour viol d'une mineure muette.
Un homme a entretenu des relations sexuelles avec une fille muette de 12 ans pendant que la mère de la celle-ci était au champ.
Les faits se sont produits le 12 décembre 2022.
La mère de la fille est arrivée sur les lieux à la suite d'un coup de fil des voisins.
La fille a confié à sa mère que l'homme n'était pas à son premier coup.
Le présumé violeur a été arrêté à la suite d'une plainte de la mère de la victime.
Poursuivi pour « atteinte sexuelle », il a été condamné par la CRIET, mercredi 8 mars 2022, à 10 ans de prison et à un million (1 000 000) FCFA d'amende à titre de dommages intérêts pour toutes causes de préjudices.
M. M.
La chambre des infractions commises à raison du sexe de la Cour de Répression des Infractions Économique et du Terrorisme (CRIET) a condamné, mercredi 8 mars 2022, un homme à 10 ans de prison et à un million (1 000 000) FCFA d'amende pour viol d'une mineure muette.
Un homme a entretenu des relations sexuelles avec une fille muette de 12 ans pendant que la mère de la celle-ci était au champ.
Les faits se sont produits le 12 décembre 2022.
La mère de la fille est arrivée sur les lieux à la suite d'un coup de fil des voisins.
La fille a confié à sa mère que l'homme n'était pas à son premier coup.
Le présumé violeur a été arrêté à la suite d'une plainte de la mère de la victime.
Poursuivi pour « atteinte sexuelle », il a été condamné par la CRIET, mercredi 8 mars 2022, à 10 ans de prison et à un million (1 000 000) FCFA d'amende à titre de dommages intérêts pour toutes causes de préjudices.
M. M.
3 policiers et un militaire béninois ont été déposés en prison pour abus de fonction et extorsion de fonds ce vendredi 10 mars 2023 après présentation au procureur de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Trois policiers et un lieutenant placés sous mandat de dépôt. Selon Peace FM, parmi les trois policiers, il y a le commissaire adjoint d'Abomey-Calavi. Les deux autres agents policiers sont de la même unité. Ils sont poursuivis pour ‘'abus de fonction et extorsion de fonds''. Les accusés, précise la même source, nient les faits et plaident pour la faute professionnelle. Le procès est fixé our le 27 mars 2023.
Akpédjé Ayosso
3 policiers et un militaire béninois ont été déposés en prison pour abus de fonction et extorsion de fonds ce vendredi 10 mars 2023 après présentation au procureur de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Trois policiers et un lieutenant placés sous mandat de dépôt. Selon Peace FM, parmi les trois policiers, il y a le commissaire adjoint d'Abomey-Calavi. Les deux autres agents policiers sont de la même unité. Ils sont poursuivis pour ‘'abus de fonction et extorsion de fonds''. Les accusés, précise la même source, nient les faits et plaident pour la faute professionnelle. Le procès est fixé our le 27 mars 2023.
Akpédjé Ayosso
Les travaux d'assainissement, de dragage et les opérations d'installation de frayères se déroulent bien. Le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, Gaston DOSSOUHOUI au terme d'une visite jeudi 09 mars 2023 sur le lac Ahémé et le canal de Djondi s'est dit très satisfait.
« Ce que j'ai vu est rassurant. Les frayères ont pu être installées, même si cela a mis un peu de temps que prévu », c'est ce qu'a laissé entendre le ministre de l'agriculture jeudi 09 mars au terme d'une visite. Les frayères explique Gaston DOSSOUHOUI sont « des réserves biologiques ». « Ce sont des espaces qui ne seront pas exploitées pour la pêche, mais où il est mis en place un dispositif pour permettre aux essences aquatiques de se multiplier et alimenter progressivement le lac avec des alevins qui vont grossir et permettre aux gens d'avoir suffisamment du poisson et gagner de l'argent », a ajouté le ministre satisfait également du niveau de dragage qui selon lui, a permis d'avoir une profondeur de dix (10) mètres en marée basse. Deux grandes zones de frayères y sont installées et deux autres seront encore construites, a informé Gaston DOSSOUHOUI. D'après lui, avec cette profondeur, les poissons venus de l'océan Atlantique auront un écosystème favorable pour faire les pontes et les alevins pourront grossir dans de bonnes conditions.
Au niveau du lac à Djondji poursuit le ministre, un dragage pilote sur plus de 200 hectares se fait. « Le sable qui en est sorti a permis de récupérer encore de plus de 250 hectares de terre ferme, exploitables pour beaucoup d'autres choses. Mieux, sur ces terres récupérées sont testées les cultures de cocotier, de manioc, de bananiers. Si ça marche, les populations du lac qui ne peuvent pas s'adonner qu'à la pêche, doivent aussi avoir des activités alternatives sur le continent pour vivre de ce qu'elles font », a expliqué le ministre DOSSOUHOUI.
Il a profité de cette visite pour apprécier le niveau d'assainissement sur les plans d'eau. Par endroit, le constat est rassurant, mais les milieux où les populations sont encore réfractaire, il faudra poursuivre les échanges, a informé le ministre de l'agriculture.
Outre le lac Ahémé et le canal de Djondji, l'autorité ministérielle a également parcouru le canal de Tihimey menant sur l'embouchure de la bouche du Roy.